Stéphane Dupuis cité à son procès

Stéphane Dupuis, 55 ans, de Saint-Anaclet-de-Lessard, arrêté le 12 septembre relativement à du trafic de stupéfiants, a été cité à son procès le 14 juillet par le juge Yves Desaulniers à la suite de la tenue de son interrogatoire qui, au préalable, s’est tenu la semaine précédente.
La date du procès devrait être fixée le 8 septembre. Dupuis a opté pour un procès devant un juge de la Cour du Québec (sans jury).
Une ouverture des paquets scellés a eu lieu dans ces dossiers pour permettre à la défense d’avoir accès aux arguments ayant mené à l’émission du mandat de perquisition.
Me Caroline Bérubé remplace Me Pierre Gagnon, qui a présenté une requête pour cesser d’occuper en décembre.
Nouvelles accusations
Quatre nouvelles accusations ont été portées contre Dupuis, le 20 septembre.
Il est accusé de possession dans le but de faire le trafic de cocaïne et de métamphétamines, d’avoir eu en sa possession de l’argent en sachant qu’il a été obtenu par la perpétration d’un acte criminel et d’avoir eu en sa possession une arme à feu sans détenir de permis.
L’accusé a été remis en liberté sous conditions le 20 septembre. Dupuis a comparu une première fois le 13 septembre pour face à des accusations en matière de trafic de stupéfiants.
1,3 kg de coke
Le 12 septembre en avant-midi, des enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski ainsi que des policiers du poste de la MRC de Rimouski-Neigette ont procédé à l’arrestation de Stéphane Dupuis.
Lors d’une perquisition à son domicile, les policiers ont saisi un peu plus de 1300 grammes de cocaïne, environ 1500 comprimés de métamphétamine, près de 65 000$ en argent, une dizaine d’armes de chasse, deux arbalètes, une camionnette de style pickup saisie comme bien infractionnel, une liste de comptabilité et trois téléphones cellulaires.
Nouveau dossier de vol
Un nouveau dossier a été présenté à la cour le 24 février pour une accusation de vol de moins de 5000$. Pour cette infraction, il est admissible au Programme de mesure de rechange (PMRG).
Il reviendra en cour le 8 septembre pour vérifier si la mesure de rechange (généralement un don ou des travaux communautaires) a été exécutée. Si c’est le cas, le dossier sera rayé et il n’y aura pas de peine.
