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Reçu aujourd’hui — 17 septembre 2025
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  • Spect’Art lance sa saison culturelle automnale
    Spect’Art Rimouski lancera sa saison culturelle automnale, ce mercredi 17 septembre, avec des prestations musicales d’Alphonse Bisaillon et de Julie Houde ainsi qu’une performance de l’humoriste Silvi Tourigny.  La population est invitée dès 19 h, à la Salle Desjardins, pour souligner cette rentrée culturelle. L’événement festif est offert gratuitement, mais les spectateurs doivent réserver leur place. Il sera possible de découvrir les nouveautés, les incontournables et les coups de cœur de l
     

Spect’Art lance sa saison culturelle automnale

17 septembre 2025 à 14:00

Spect’Art Rimouski lancera sa saison culturelle automnale, ce mercredi 17 septembre, avec des prestations musicales d’Alphonse Bisaillon et de Julie Houde ainsi qu’une performance de l’humoriste Silvi Tourigny. 

La population est invitée dès 19 h, à la Salle Desjardins, pour souligner cette rentrée culturelle. L’événement festif est offert gratuitement, mais les spectateurs doivent réserver leur place. Il sera possible de découvrir les nouveautés, les incontournables et les coups de cœur de l’équipe de Spect’Art pour les mois à venir. 

À venir cette semaine

Par ailleurs, le diffuseur rimouskois présentera 100 contrefaçons du chanteur David Corriveau, ce jeudi 18 septembre, à 20 h. Ce spectacle est composé de chansons et d’imitations. Corriveau est souvent reconnu pour des imitations à couper le souffle de Ginette Reno et Céline Dion. 

David Corriveau (Photo courtoisie)

Également le 18 septembre, à 20 h, Spect’Art Rimouski offrira L’humoriste Sam Vigneault en rodage, dans le cadre de la série d’humour Fun en salle. La prestation aura lieu aux Bains publics.

Le samedi 20 septembre, la Salle Desjardins accueillera le groupe School qui présentera la soirée hommage Supertramp Memories. Depuis 2002, la formation originaire de la Mauricie foule les planches des salles de spectacles et des festivals du Québec et du reste du Canada à la rencontre des admirateurs de Supertramp. 

Les billets sont disponibles en ligne au spectart.com, par téléphone au 418 724-0800 ou à la Salle Desjardins.

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  • Kyiv ratifies century-long pact with UK, while security guarantees hang in balance
    On 17 September, Kyiv ratified the century-long partnership agreement between Ukraine and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. The document was approved by 295 out of 397 Ukrainian deputies. This agreement is crucial for Ukraine, as its allies still do not know how to end the war of attrition with Russia, despite statements by US President Donald Trump that he could end the war within 24 hours. Currently, partners also cannot provide security guarant
     

Kyiv ratifies century-long pact with UK, while security guarantees hang in balance

17 septembre 2025 à 09:47

Ukraine legalizes mobilization of prisoners, mirroring Russian practice

On 17 September, Kyiv ratified the century-long partnership agreement between Ukraine and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. The document was approved by 295 out of 397 Ukrainian deputies.

This agreement is crucial for Ukraine, as its allies still do not know how to end the war of attrition with Russia, despite statements by US President Donald Trump that he could end the war within 24 hours. Currently, partners also cannot provide security guarantees to Kyiv because no one wants to fight against Russia. Support from allies remains Kyiv’s only way to counter Moscow’s aggression, which has already extended beyond Ukraine into Poland.

The agreement creates a new long-term framework

The agreement establishes a new long-term framework for bilateral cooperation in security, defense, economy, science, technology, and culture, opening new opportunities to strengthen the strategic partnership between the two countries.

Significant boost in military support

The document provides for annual military assistance from the UK to Ukraine of at least £3.6 billion until the 2030/31 financial year, and thereafter as needed.

This includes training Ukrainian troops, supporting pilots, supplying military aviation, developing joint defense production, and participating in joint expeditionary formats such as the Joint Expeditionary Force.

Framework nature and strategic significance

“Despite its grand title and good intentions, this agreement, unfortunately, does not provide security guarantees and is of a framework nature. Nevertheless, it is an important document aimed at strengthening strategic partnership with the UK,” said MP Iryna Herashchenko of the European Solidarity party.

New horizons of cooperation

Beyond the military sphere, the agreement opens prospects for scientific and technological projects, economic partnership, and cultural exchange, cementing Ukraine and the UK as strategic allies for decades to come.

Reçu hier — 16 septembre 2025
Reçu avant avant-hier

"The Studio" et "Adolescence" triomphent aux Emmy Awards

14 septembre 2025 à 23:32
"Adolescence", série phénomène qui explore l'influence des réseaux sociaux et des discours masculinistes sur les jeunes garçons, a fait une véritable razzia dimanche aux Emmy Awards, lors d'une soirée également marquée par le triomphe de "The Studio".

Spartan Trifecta Weekend kicks off in Kyiv to support Ukraine’s Defense Intelligence

13 septembre 2025 à 12:45
On September 13–14, Kyiv’s VDNH Urban Park is hosting the Spartan Trifecta Weekend — an international obstacle race dedicated to supporting the Main Directorate of Intelligence (abbreviated as HUR) of Ukraine’s Defense Ministry.

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  • Paraloeil : un regard sur l’industrie du coaching
    Pour ouvrir sa saison, Paraloeil cinéma et centre de production de Rimouski a, le mardi 2 septembre, accueilli Annie St-Pierre. La réalisatrice originaire de Rivière-du-Loup est venue présenter son plus récent documentaire intitulé Le plein potentiel. Cette œuvre propose une incursion dans l’univers de la croissance personnelle, véritable reflet de notre époque « métanarcissique ». Sous un ton plutôt incisif, le documentaire aborde les thèmes de la croissance personnelle et de l’hyperindividu
     

Paraloeil : un regard sur l’industrie du coaching

12 septembre 2025 à 18:00

Pour ouvrir sa saison, Paraloeil cinéma et centre de production de Rimouski a, le mardi 2 septembre, accueilli Annie St-Pierre. La réalisatrice originaire de Rivière-du-Loup est venue présenter son plus récent documentaire intitulé Le plein potentiel. Cette œuvre propose une incursion dans l’univers de la croissance personnelle, véritable reflet de notre époque « métanarcissique ».

Sous un ton plutôt incisif, le documentaire aborde les thèmes de la croissance personnelle et de l’hyperindividualisme de notre société. Sans tomber dans le voyeurisme, Le plein potentiel offre une réflexion philosophique et sociologique sur les maux de notre époque.

Un regard sans jugement

« Je voulais voir, dans le coaching, ce que cette industrie révèle de nous comme société », a expliqué la cinéaste lors d’une causerie qui a suivi la projection de son film et qui était animée par le responsable de la programmation et de la diffusion de Paraloeil, Jean-Philippe Catellier.

Développée avec le directeur de la photographie, Étienne Roussy, sa démarche documentaire mise sur la transparence. « On a été très transparent dans l’approche, souligne Annie St-Pierre. Les gens nous ont accueillis et c’est ce que ça a donné. »

Pour réaliser ce long métrage, la cinéaste a filmé 25 séances de coaching, dont 15 ont été retenues au montage final. Sa rigueur éthique l’a menée à offrir un droit de regard aux participants. « Après chaque tournage, j’ai vérifié auprès de chaque personne coachée s’il y avait des moments qu’elle aimerait garder pour elle. Il n’y en a pas eu. »

Entre réalité et fiction

La réalisatrice assume pleinement sa démarche artistique qui brouille les frontières. « J’aime jouer entre le réel et la fiction. Pour moi, une fiction qui ressemble à du documentaire, c’est super. Puis, un documentaire qui ressemble à de la fiction, c’est tout aussi intéressant. »

Cette stratégie lui permet d’explorer les questions de perception, qui lui apparaissent centrales dans l’univers du coaching.

Hyperindividualisme

Au-delà du coaching lui-même, c’est un certain égocentrisme de notre société qu’Annie St-Pierre interroge. « Ce qui m’intéresse est l’hyperindividualisme que le coaching reflète et à quel point notre cerveau a complètement été conditionné par le néolibéralisme. » Elle met en lumière une « société d’auto-optimisation qui ne s’arrête jamais », où « on veut toujours être meilleur ».

Par ailleurs, la cinéaste identifie un paradoxe contemporain. « Dans une société hyperindividualiste, où tout le monde pense seulement à soi, les gens se demandent qui ils sont. Plus personne ne se regarde. » Or, selon elle, le besoin réel n’est pas la performance promise par l’industrie, mais la validation et le fait « d’être vu ».

Un film qui dérange

Le plein potentiel assume son inconfort. « Je sais que c’est un film qui joue beaucoup sur le malaise, confirme l’artiste. Ce n’est pas une émotion confortable, mais c’est une émotion qui nous force à réfléchir. » Ce processus reflète la philosophie d’Annie St-Pierre, qui privilégie le doute et la curiosité au pamphlet.

Selon elle, la réception du film révèle « beaucoup sur la façon dont on est à l’aise à recevoir la vulnérabilité de l’autre ». Par ailleurs, elle a invité tous les coachs filmés à la première montréalaise et la majorité s’est déplacée.

Le plein potentiel plonge dans l’univers de l’industrie du coaching. (Photo courtoisie)

Annie St-Pierre pointe les dangers de l’industrie. « Ce qui est dangereux, c’est ce qu’on vend et promet, non pas nécessairement ce qu’on fait. » Elle déplore les promesses irréalistes de transformation rapide qui alimentent une responsabilisation excessive des individus.

« De croire que tout est possible crée une responsabilité immense et ça amplifie le nombre de dépressions », estime-t-elle. Elle souligne, au passage, que cette tendance se retrouve même « en allant le plus loin géographiquement, culturellement et linguistiquement de nous, comme le Japon ».

Vers la fiction

Après cinq années consacrées à ce projet documentaire, un laps de temps qu’elle juge « trop long », Annie St-Pierre se tourne désormais vers la fiction. Elle travaille actuellement sur un film avec Florence Longpré et adapte la pièce Manipuler avec soin de Carolanne Foucher, qu’elle décrit comme un « soft » science-fiction. Les deux projets seront produits par Max Films de Montréal.

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  • Prince Harry makes surprise visit to Kyiv
    Prince Harry arrived in Kyiv on a surprise visit on Friday, September 12, at the invitation of the Ukrainian government, saying he wanted to do “everything possible” to help in the recovery of Ukrainian servicemen seriously injured in the war against Russia.
     
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  • Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné
    L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo. Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste. Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né
     

Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné

11 septembre 2025 à 16:01

L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo.

Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste.

Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né d’une volonté d’ajouter de la couleur à la salle qui permet d’assurer la pérennité de la Cathédrale, avec les revenus qu’elle génère.

« Nous avons trouvé un mécène qui serait prêt à nous appuyer financièrement. Ensuite, nous avons trouvé un artiste qui serait prêt à représenter ce que l’on voudrait voir sur nos murs, pour en arriver au résultat d’aujourd’hui », mentionne monsieur Heppell.

Des œuvres sur Rimouski

VoRo, de son vrai nom Vincent Rioux, est un auteur de bande dessinée originaire de la région.

Les oeuvres qui se trouvent dans la salle représentent des scènes de l’histoire de Rimouski, comme le grand feu (dans le haut) et des paysages de la ville (dans le bas). (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« J’aime raconter des histoires de petits villages, des histoires intimes, de familles et de communautés. Quand on m’a demandé si je voulais faire des illustrations pour décorer cette salle, avec des histoires de Rimouski, ç’a m’a fait plaisir. J’en avais déjà plusieurs d’entamés. […] On aurait simplement pu prendre des photos, mais ce qui est bien avec les dessins, c’est qu’on peut faire une représentation parfaite de ce qu’on en tête, en enlevant les fils électriques et en tassant les arbres. C’est pour cette raison que j’aime beaucoup dessiner. Ça me permet d’illustrer mon imaginaire, en montrant aux gens ce que j’ai dans la tête et ce que j’aime de mon coin de pays », indique l’artiste, qui se dit très content du résultat.

Il ajoute qu’il est plus rare pour lui d’avoir l’occasion de faire des dessins de cette envergure, mais invite les gens à taper son nom d’artiste sur internet, pour voir la centaine d’illustrations qu’il a faites de Rimouski au cours de sa carrière.

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  • Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?
    En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparati
     

Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?

11 septembre 2025 à 11:48

En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparatif, pour produire 1 kg de viande, le bœuf produit 60 kg de CO2, le porc […] en produit 7 kg et le poulet, 6 kg. Privilégions donc ces viandes moins dommageables pour l’environnement et moins gourmandes pour le portefeuille4 ».

Lisant cela, j’ai néanmoins tiqué. Combien de vies animales de plus sont-elles ôtées si on remplace tout le bœuf qu’on mange par du poulet? Ou par des poulets, si on ose écarter le déterminant partitif : dire de la viande invisibilise la mort de l’animal – on en parle « comme d’une ressource5 » au lieu d’un être vivant. Ainsi le langage participe-t-il au « monde obscurci », concept du philosophe Günther Anders, où, dans les mots d’Yves-Marie Abraham, « nous devenons incapables non seulement de percevoir les conséquences de nos actes, mais même de les imaginer ».

Ces mots proviennent de la postface de La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane6. Tout au long de ma lecture du livre, j’ai espéré en vain que les deux positions se rejoindraient; finalement Abraham, dans sa postface intitulée « Et le capitalisme? Bordel! », identifie l’ennemi commun : « les modes de vie dominants » de la civilisation industrielle qui « reposent sur l’élevage intensif de milliards d’animaux domestiques, à qui nous infligeons des souffrances atroces, avant généralement de les abattre à la chaîne7 ». Ce sont ces conditions décrites dans des livres qui m’ont détournée de la viande à dix-huit ans. Je continuais néanmoins à manger du poisson et des fruits de mer, choix que j’ai postrationalisé ainsi : « Je mange ce que je serais capable de tuer »… si j’étais mal prise, et tout en pleurant les dix milliards de poissons et crustacés tués pour notre consommation au Canada en 20228.

L’impact environnemental de l’élevage industriel est indéniable : émissions de méthane et de CO2, déforestation pour faire pousser la nourriture du bétail, pollution de l’eau, etc. Cependant, dans une perspective d’autonomie alimentaire et de sobriété, la voie des petits élevages locaux ou d’une chasse sans gaspillage a aussi sa place. Il semble à Abraham, et j’abonde dans son sens, « que la solution la plus sage consiste à appréhender ces dilemmes […] en refusant de choisir l’une de ces positions (rejeter le “ou”), pour essayer au contraire de les tenir ensemble (adopter le “et”), en dépit de ce qu’elles peuvent avoir de contradictoire9 ».

On fait quoi?

On trace sa ligne, selon sa sensibilité : viande locale uniquement, aucun produit animal (alors, faisons vérifier nos taux de fer et de vitamine B12)… On apprend à cuisiner végétal (c’est écono!) et à apprécier pleinement les produits animaux quand/si on en mange.

On lit

Avec les enfants, l’album La grande évasion de Roquette : d’après une histoire vraie, de Josée Dupuis et Camille Lavoie10. Bravo de lever le voile sur les conditions industrielles de production de la chair de poulette auprès des enfants, que plusieurs consomment régulièrement.

1. Un des plaisirs d’écrire pour un média indépendant, c’est le rapport au temps : ce texte sort plus de six mois après la chronique à laquelle je réagis, et c’est parfait.

2. Josée Robitaille, « Cuisiner écolo et écono », Le Devoir, 18 et 19 janvier 2025, p. C6.

3. Groupe de recherche sur la communication marketing climatique, Baromètre de l’action climatique 2024, p. 27.

4. Josée Robitaille, loc. cit.

5. Guillaume Meurice, Peut-on aimer les animaux et les manger?, La Martinière Jeunesse, coll. « ALT », 2023, p. 27.

6.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane, Écosociété, 2022; p. 273.

7.  Ibid., p. 269.

8.  Animal Justice, https://animaljustice.ca/blog/how-many-fishes-does-canada-kill.

9.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, op. cit., p. 272.

10.  De L’Isatis, 2024.

MoE says number of students from temporarily occupied territories and active hostilities areas studying on state-funded basis

10 septembre 2025 à 18:32
Currently, there are about 5,060 people from temporarily occupied territories and territories of active hostilities who have enrolled or been transferred to the budget in higher education institutions.

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  • NABU Director denies Khrystenko influence, orders internal investigation
    Director of the National Anti-Corruption Bureau of Ukraine (NABU) Semen Kryvonos responded to claims from the Security Service of Ukraine (SSU) that Fedir Khrystenko, a detained MP from the banned OPZZh party suspected of treason, allegedly had a mechanism to influence “the leadership of one of Ukraine’s law enforcement agencies.”
     

NABU Director denies Khrystenko influence, orders internal investigation

10 septembre 2025 à 16:58
Director of the National Anti-Corruption Bureau of Ukraine (NABU) Semen Kryvonos responded to claims from the Security Service of Ukraine (SSU) that Fedir Khrystenko, a detained MP from the banned OPZZh party suspected of treason, allegedly had a mechanism to influence “the leadership of one of Ukraine’s law enforcement agencies.”

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  • Je suis « pauvre conne »
    Pierre Desproges disait : « Argumenter avec un imbécile, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de douleur pour peu de résultat. » Vous savez ces gens vaniteux et braqués, de mauvaise foi jusqu’au trognon, qui profèrent n’importe quoi pour faire effet et défendent des positions rigides et indélogeables, n’hésitant pas à insulter, à ridiculiser, à humilier pour mettre de l’avant leur position, et leur fraise avec. Ils ont des arguments patentés, jouent de populisme et de p
     

Je suis « pauvre conne »

10 septembre 2025 à 11:19

Pierre Desproges disait : « Argumenter avec un imbécile, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de douleur pour peu de résultat. »

Vous savez ces gens vaniteux et braqués, de mauvaise foi jusqu’au trognon, qui profèrent n’importe quoi pour faire effet et défendent des positions rigides et indélogeables, n’hésitant pas à insulter, à ridiculiser, à humilier pour mettre de l’avant leur position, et leur fraise avec. Ils ont des arguments patentés, jouent de populisme et de peurs et ils parlent fort.

« Petits cons d’la dernière averse ou vieux cons des neiges d’antan », disait l’autre.

Pour les uns, c’est un trait de personnalité, pour d’autres, c’est un métier. Pour certains, une vocation. Propagateurs de colère mal dirigée.

Ces grotesques personnages, j’essaie le plus souvent de les ignorer. Je dois dire que, depuis la pandémie, je me suis désintéressé de la doxa médiatique québécoise et de son traitement de l’information. J’ai boudé aussi bien la radio d’État que les médias écrits ou le contenu Web pour des équivalents étrangers. J’écoute actuellement l’analyse des élections canadiennes sur France Inter.

Je ne me reconnaissais pas dans le narratif de nos médias, tantôt clivants, tantôt consensuels. Alignés que nous étions sur la montée de cette extrême droite mondiale qui fait peur, nous avions des discours lourds, l’horizon nous semblait sombre (pas juste à cause du smog, mais aussi).

J’avais ce sentiment que, dans les médias, nous manquions dramatiquement de réelle curiosité et de voix discordantes, que nous avions besoin d’une parole qui nous laisse entrevoir mieux au lieu de se blâmer les uns les autres. Ce sont ces voix qui disent le monde de demain.

Au Québec, on est fins, on aime le consensus, on n’aime pas trop remettre en question les choses, de peur de découvrir que notre grand-mère était raciste. Mais, à force de ne pas regarder les choses en face, on crée une doxa morne tissée d’à-peu-près et un narratif qui ne rejoindra pas les nouvelles générations. C’est pourquoi nous avons besoin de « dissensus », pour chercher à rejoindre et à représenter plus large. Évoluer? Maybe not. Mais le débat social peut se faire de façon civilisée et respectueuse.

Si je sors de mes gonds aujourd’hui, c’est que je constate que ces voix non consensuelles, on tente de les faire taire par un nouveau business de cyber-intimidation, et par la voix des « papes » de la liberté d’expression.

L’incidence

Peu à peu ont émergé, dans des médias mainstream, deux voix qui faisaient écho à mes pensées : celles de Kev Lambert et de Marie-Élaine Guay. Deux voix qui sortaient de sous le voile du consensuel et qui mettent le doigt où personne n’ose regarder; deux jeunes éduqués, sensibles et intelligents qui consacrent le bref spotlight que l’on donne à des artistes ès lettres pour parler d’une société plus juste.

Il n’en fallait pas plus pour que nos amis de la râpe à fromage les envoient rejoindre Safia Nolin dans leur collection de marottes « wokes », de punching bag pour discours clivants. 

Je n’ai même pas envie de parler des idées de Richard Martineau. Ça ne m’intéresse pas. Mais je trouve important de ne pas accepter que l’intimidation soit une business médiatique. Quand Martineau, en pleine connaissance de l’origine de l’expression « ne pas lire les commentaires », traite Marie-Élaine Guay de « pauvre conne », il sait que ce qu’il nourrit risque de nuire à l’intégrité et à la santé de quelqu’un, mais il s’en torche car ça génère de clics (il doit sécuriser sa retraite). 

En sport, c’est la stratégie qui consiste à casser un membre à celui qui te bat à coup sûr pour qu’il déclare forfait. Ben, on appelle ça de la violence et de l’intimidation, de l’incitation à la haine. En plein ce qu’elle dénonçait, avant de s’en prendre plein la gueule.

Et quand une entreprise comme Québecor ou TVA fait la business de l’intimidation en relayant la vidéo sur ses plateformes et en la mettant à la merci de sa horde de trolls, malgré les nombreux signalements, il y a quelque chose de pourri dans le royaume des médias. Je ne suis pas du genre à promouvoir la censure. Mais, je crois qu’il faut se rendre compte que l’intimidation n’est pas un « mode d’expression » ni un gagne-pain. J’en sais quelque chose :

Extrait de mon journal : « Ne plus commenter un post de Roméo Bouchard. CPT. »

Il faudra que les gens en autorité prennent acte, s’excusent et assument le cercle de violence qu’ils alimentent impunément. Il faudrait que nous nous donnions des leviers pour régir cette violence numérique et pour blâmer ceux qui exploitent ces failles réglementaires pour casser leur sucre.

Personnellement, j’aime pas mal mieux être une « pauvre conne » qu’un chroniqueur d’opinions. 

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