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Postes Canada : fini les circulaires à domicile

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé la levée de l’interdiction des heures supplémentaires à compter de lundi à minuit et une minute, heure de Montréal, et l’instauration d’une interdiction de la livraison de circulaires commerciales.

Par Craig Lord, La Presse Canadienne

La présidente du STTP, Jan Simpson, exhorte Postes Canada à retourner à la table de négociation dans l’espoir de mettre un terme au conflit avant les Fêtes.

Le syndicat interdit les heures supplémentaires depuis la fin mai, alors qu’il tente d’obtenir une nouvelle convention collective avec Postes Canada.

À la fin du mois dernier, le syndicat a répondu aux dernières offres de la société d’État en avançant une proposition prévoyant des augmentations salariales, mais prévoyant aussi certaines indemnités pour les travailleurs à temps partiel.

Pas de réponse

Le service postal n’a pas encore répondu officiellement à ces propositions, mais a demandé au syndicat d’adapter ses attentes aux réalités financières difficiles de Postes Canada.

La société d’État affirme perdre des millions de dollars par jour, l’incertitude entourant les négociations collectives nuisant à ses activités.

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Collision à Maria : un jeune automobiliste perd la vie

Une collision entre deux véhicules dans une zone de travaux a fait un mort, tard vendredi soir, à Maria, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

L’intervention des services d’urgence a été demandée vers 23 h 30 sur le boulevard Perron, près de la rue des Engoulevents, sur le bord de l’eau.

« Selon les premières informations, un véhicule circulant en direction est sur le bouvard Perron serait entré en collision avec un véhicule qui était à l’arrêt devant un feu rouge, dans la même direction », a expliqué Laurie Avoine, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

La victime est un résident de la réserve autochtone de Gesgapegiag. L’homme dans la vingtaine a succombé à ses blessures à l’hôpital.

L’autre conducteur, un homme dans la trentaine, a également été transporté à l’hôpital pour des blessures importantes, mais sa vie n’est pas menacée.

« Un policier formé en enquête collision s’est rendu sur place afin d’éclaircir les circonstances de l’évènement », a précisé Laurie Avoine.

L’enquête de la SQ suit son cours.

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Laïcité : un show de boucane

Le gouvernement Legault a bien prévu le coup. Alors que sa cote de popularité est au plus bas, il profite du dévoilement du rapport Pelchat-Rousseau sur la laïcité au Québec afin de changer le mal de place et propose un projet de loi sur un enjeu controversé.

Pendant que le Québec vit un déficit historique, que ses infrastructures publiques sont en ruines, que le réseau collégial subit des compressions historiques et que l’opposition au nouveau régime forestier se poursuit, la Coalition avenir Québec (CAQ) annonce qu’elle lancera un projet de loi afin d’interdire… les prières de rue.

Quand notre bilan est peu reluisant, quoi de mieux que de faire un drame avec une situation anecdotique qui sème la division et la controverse ? Dans les coulisses politiques, c’est ce qu’on appelle faire du « wedge politics » ou, en français, la stratégie de la division.

Le premier ministre François Legault. (Photo courtoisie Émile Nadeau)

Les gouvernements ne se privent malheureusement pas de sortir un épouvantail du genre quand ça ne va pas bien.

Interdire ce qui est déjà interdit ?

Pour le coup, la CAQ frappe fort. J’oserais ajouter qu’elle gaspille notre temps, notre énergie et notre argent.

Alors que les prières de rue sont déjà légalement interdites au Québec par le Code de la sécurité routière (à moins de demander un permis), au fédéral par le Code criminel (qui élargit même cette question aux espaces publics) et que certaines réglementations municipales l’encadrent, je m’explique difficilement ce que le gouvernement souhaite contrôler de plus.Vous avez bien compris : c’est déjà régi par plusieurs lois.

Au sujet de la nécessité d’interdire les prières de rue, Christiane Pelchat, l’une des deux autrices du rapport sur la laïcité, explique qu’il n’y a pas d’enjeu à ce sujet. Venant d’une défenderesse du renforcement de la laïcité, cette intervention vient confirmer qu’on parle d’un problème qui n’en est pas un.

Histoire montée en épingle

Mais alors, quel est le problème qui nécessitait un tel projet de loi ? Ce n’est pas très compliqué. Il y a actuellement des manifestations fréquentes en soutien à la Palestine qui ont lieu à Montréal, tous les dimanches depuis deux ans. Évidemment, une diaspora importante de personnes arabo-musulmanes qui vivent dans la métropole prend part à ces manifestations.

Ce sont des prières qui ont lieu lors de ces rassemblements dont il est ici essentiellement question. Alors que la CAQ dit que la réalité des prières de rue prend de l’ampleur et que c’est pourquoi on doit s’y attaquer, le Parti québécois (PQ) va plus loin en affirmant que ces prières sont des gestes de provocation.

Soyons honnêtes ; il y a un contexte. Ce ne sont pas des démonstrations religieuses « anticatholiques », ce sont des moments de prières dans un contexte de rassemblement pour la paix en Palestine.

S’il y a des enjeux de sécurité qui doivent être adressés dans les manifestations, intervenons. Nous avons les moyens de le faire. Mais, chercher une cible pour faire peur à la population du Québec et nous faire croire que nous devons régler une urgence qui n’en est pas une, c’est bien bas.

Le PQ et la surenchère

Je ne peux pas m’empêcher de déplorer le choix du PQ de renchérir en proposant un référendum sur la question auprès de ses membres. Après avoir dit qu’il n’était pas tenu de respecter les résultats d’un tel exercice, Paul St-Pierre-Plamondon explique qu’il trouve important d’avoir des méthodes de consultation démocratiques avec la base militante.

Paul St-Pierre Plamondon (Photo Wikipédia)

Je suis loin d’être contre l’idée, mais c’est difficile de croire qu’il est nécessaire, pour le PQ, de procéder à cet exercice, alors que son discours sur la question semble bien clair.

Plusieurs de ses élus l’ont d’ailleurs exprimé dans les médias : ils aideront la CAQ à aller de l’avant et ils auraient souhaité que le gouvernement intervienne plus tôt sur cette question. Que reste-t-il à décider ?

Pour construire une réelle majorité indépendantiste, nous devrons vivre ensemble, reconnaître notre métissage et choisir la solidarité. Nous devrons nous ancrer dans les luttes sociales qui touchent la population québécoise. Se rabattre sur des boucs émissaires pour susciter la haine et la crainte ne nous aidera en rien. Peut-on élever le débat, s.v.p. ?

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Football des Pionniers : Rimouski vs Jonquière [EN DIRECT]

Après avoir remporté une victoire 44-29 à Thetford, le 6 septembre dernier, les Pionniers de Rimouski rendent visite aux Gaillards de Jonquière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-bas.

Bon match!

https://www.youtube.com/watch?v=-E8WogHg6WY

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Régime forestier : le nouveau ministre relancera les consultations

D’autres consultations devront avoir lieu avant de décider du sort de la réforme controversée du régime forestier du gouvernement Legault.

Par Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

C’est ce qu’a laissé entendre le nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard.

Il a succédé mercredi à Maïté Blanchette Vézina, qui était empêtrée avec ce controversé projet de loi 97 sur la foresterie et qui a été éjectée du cabinet.

Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

Lors d’une courte mêlée de presse, monsieur Simard a dit qu’il était en mode ouverture et qu’il devait reconsulter.

Il a refusé de s’avancer davantage étant donné qu’il venait de prendre possession de ses cahiers de briefing le matin même.

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Le vieil homme et la mort

Voici l’histoire d’un vieil homme que j’ai croisé une fois, pas plus; c’était mon voisin.

L’opinion de Robin Lebel

Voilà tout juste quelques semaines, tout en profitant du soleil qui nous gâtait, ma blonde et moi avons aperçu une voiture de patrouille qui se dirigeait vers l’ouest en direction de notre rue. Quelques minutes plus tard, une ambulance a suivi, toujours dans la même direction, cette fois avec les gyrophares allumés, mais pas de sirène, aucun bruit alarmant. J’en étais vite venu à la conclusion que c’était un inévitable décès.

En tournant le coin de la rue près de chez moi, c’était bien ça. Trois véhicules de police et l’ambulance qui étaient chez mon voisin, tout juste en face de chez moi. Je les voyais de mon salon. L’opération a duré au moins trois heures.

Le vieil homme et la solitude

C’était un vieil homme qui habitait là. Il vivait seul. Je l’avais rencontré l’année précédente. C’est à la demande de mon employeur que je m’étais rendu chez cet homme afin de lui faire payer des rénovations que nous avions faites chez lui. Je lui avais fait son chèque, qu’il avait signé avant même que j’inscrive le montant. Un homme de 86 ans, vraiment gentil et aimable. Il m’avait expliqué que nos hommes avaient sûrement brisé quelque chose chez lui parce que sa télé dans la chambre ne fonctionnait plus.

« Un fil coupé sur le toit », qu’il me disait. Comme la télé de son salon fonctionnait très bien, je savais trop bien que là n’était pas le problème.

Le monsieur était sourd. Parler au téléphone lui causait un paquet de problèmes. C’est alors que je lui avais proposé de m’occuper de tout ça. Comme il peinait à marcher, je lui avais proposé, en même temps, de tondre son gazon. Comme j’ai un petit tracteur que j’adore, je lui avais dit: « Monsieur, en finissant chez moi, je peux traverser la rue et faire le tour chez vous. Vous n’aurez qu’à me refiler 5$ pour l’essence une couple de fois dans l’été. » Je crois que je lui avais fait peur. En tout cas, c’est ce que j’avais dit à ma blonde en revenant chez moi; je m’en souviens bien.

Comme convenu, son câblodistributeur est passé chez lui dans les jours suivants. Ils ont tout changé et remis à neuf.

Tout ça me passait par la tête en regardant les policiers faire leurs travaux. Ils ont fini par défoncer la porte d’en avant. L’odeur semblait insupportable; les policiers ont sorti les masques au charbon. Le coroner est arrivé plus tard. L’équipe d’intervention était complète. Après deux heures, toujours rien, pas l’ombre d’un enfant, pas de frère ou de sœur, rien. L’homme vivait non seulement seul, mais il n’avait ni femme, ni enfants, ni membres de sa famille toujours vivants.

Ce n’est que trois heures plus tard que le premier véhicule d’intervention a quitté les lieux. La coroner essuyait ses larmes, tout en passant devant la maison. Les policiers sont sortis de là en enlevant leurs masques. Les ambulanciers ont suivi avec le corps de mon voisin enfoui dans un sac noir. La scène faisait pitié à voir. C’était d’une tristesse difficile à supporter.

La suite?

L’autre fois, on est passé dans la rue derrière chez lui. La fenêtre de la cuisine est toujours toute grand ouverte. Personne n’a mis les pieds là depuis son décès. Je me demande qui va s’occuper de la suite, puisqu’il semble ne pas avoir de descendant? Avec l’hiver qui s’en vient, qu’adviendra-t-il de sa maison avec la fenêtre ouverte? L’eau est-elle fermée? Aucune compagnie de décontamination ne s’est rendue sur place. Le corps de mon voisin gisait sur le sol depuis deux semaines, semble-t-il. Que se passe-t-il dans de telles circonstances?

Toute une vie à vivre seul et le voilà rendu de l’autre côté. A-t-il eu une vie bien remplie? Personne n’est là pour en témoigner.

Comme une chanson de mon enfance le disait si bien: « Vivre seul, ce n’est ni vivre ni mourir. » Bonne route, monsieur. Il y a au moins moi qui ai pensé à vous.

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Automne doux avec des températures au-dessus des normales

L’automne sera doux avec des températures au-dessus des normales saisonnières partout au pays, selon les prévisions de Météomédia, qui annonce toutefois l’arrivée brusque du temps froid dans la deuxième partie de la saison.

Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Les mois de septembre et octobre s’annoncent doux pour le Québec et l’Ontario, avec des températures au-dessus des normales saisonnières et du temps généralement sec.

«Ça sera du temps parfait pour les activités à l’extérieur, de la mi- septembre jusqu’à la fin octobre. Mais, après ça, pendant le mois de novembre, ce qu’on prévoit c’est une cassure. Ce n’est pas clair si cette cassure arrivera dans la première moitié ou la deuxième moitié de novembre, mais cette cassure sera définitive et nous enfoncera dans l’hiver», a résumé Patrick DeBellefeuille, présentateur météo à MétéoMédia.

Les températures seront également au-dessus des normales saisonnières et des précipitations près des normales dans les provinces de l’Atlantique.

Toutefois, il faut « garder à l’œil la remontée de systèmes tropicaux vers la région qui pourrait apporter de grandes quantités de précipitations et de forts vents », a mis en garde MétéoMédia dans un communiqué publié mercredi.

Concernant les risques d’ouragans et de tempêtes tropicales, «pour l’instant, on n’a pas une saison qui est très active, mais elle va s’activer au courant des prochaines semaines, donc le risque grandit», a indiqué Patrick DeBellefeuille.

Ailleurs au pays

Dans l’ouest du Canada, les prévisions sont similaires à celles de l’Est.

« L’été 2025 a été marqué par les nombreux feux de forêt, la fumée et la sécheresse au pays. Peu de répit est prévu en automne pour les secteurs durement touchés, alors que des conditions sèches sont attendues en septembre et octobre », a expliqué André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.

Le ramassage des feuilles mortes durant l’automne. (Photo courtoisie)

Il a précisé que « l’important changement de régime » qui provoquera l’arrivée du temps froid au pays arrivera « tout d’abord pour les provinces de l’Ouest, puis dans l’est du pays à la toute fin de la saison ».

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Le nouveau conseil des ministres de François Legault dévoilé

C’est mercredi après-midi que le premier ministre François Legault procédera à son très attendu remaniement ministériel.

Par La Presse Canadienne

Monsieur Legault promet depuis le début de l’été de procéder à un remaniement, dans l’espoir de donner un nouveau souffle à son gouvernement.

Ce brassage de cartes arrive à un peu plus d’un an des prochaines élections générales, dans un contexte où le gouvernement caquiste est de plus en plus impopulaire auprès des Québécois.

Jusqu’à présent, on sait que quatre places se libéreront à la table décisionnelle, alors que François Bonnardel (Sécurité publique), Andrée Laforest (Affaires municipales), Suzanne Roy (Famille) et André Lamontagne (Agriculture, Pêcheries et Alimentation) ne seront pas de retour.

L’actuelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, se verrait confier le ministère des Affaires municipales. Selon ce qu’a pu confirmer La Presse Canadienne, il s’agit d’un dossier qu’elle convoitait.

La députée-ministre Maïté Blanchette Vézina (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Même s’il ne sollicitera pas de nouveau mandat en 2026, le ministre de la Santé, Christian Dubé, devrait conserver son poste.

La population connaîtra aussi le sort réservé à la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

SAAQclic et Northvolt

Les derniers mois ont été difficiles pour le gouvernement Legault, qui a notamment dû composer avec le fiasco SAAQclic et l’échec du projet de Northvolt en Montérégie.

Afin de permettre aux nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers, la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale a été repoussée de deux semaines, jusqu’au 30 septembre.

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François Bonnardel sera exclu du prochain conseil des ministres

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, ne fera pas partie du nouveau conseil des ministres qui sera dévoilé mercredi par le premier ministre François Legault.

Par La Presse Canadienne

Plusieurs médias ont rapporté mardi matin que monsieur Bonnardel perdrait sa place autour de la table décisionnelle.

Sur les réseaux sociaux, le principal intéressé a confirmé que monsieur Legault lui avait fait part de sa volonté de « rajeunir son équipe ».

François Bonnardel se dit « extrêmement déçu de la tournure des événements », puisque, de son propre aveu, il souhaitait demeurer au sein du conseil des ministres.

Monsieur Bonnardel rappelle qu’il avait fait savoir qu’il comptait se représenter aux élections de 2026. Mardi, il souligne seulement qu’il a « la ferme intention de continuer à représenter les citoyens de Granby jusqu’à la fin du mandat ».

Il s’agit de la quatrième place qui se libère au sein du conseil des ministres en vue du remaniement.

La semaine dernière, la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a annoncé sa démission pour se lancer dans la campagne à la mairie de Saguenay.

Lundi, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a confirmé qu’elle ne sera pas candidate aux élections de 2026. Le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, aurait aussi fait savoir qu’il ne se représentera pas l’an prochain.

François Legault souhaite brasser les cartes de son conseil des ministres et y apporter du sang neuf afin de donner un nouveau souffle à son gouvernement, de plus en plus impopulaire, à un peu plus d’un an des prochaines élections générales.

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Un requin blanc frôle des pêcheurs

C’est toute une frousse qu’ont vécue deux touristes qui pratiquaient la pêche avec le capitaine d’un bateau de 21 pieds alors qu’ils ont fait connaissance avec un requin blanc d’environ 12 pieds au large de Carleton-sur-Mer.

Par Nelson SergerieLe Soir.ca

La rencontre fortuite est survenue vers 14 h 30, le mardi 2 septembre, en face du phare de Carleton-sur-Mer dans une vingtaine de pieds d’eau.

Les touristes pêchaient le bar rayé, mais comme le poisson ne mordait pas, les pêcheurs et le capitaine Eugène Perkinson se sont tournés vers le maquereau, très abondant dans le secteur. Au moment où M. Perkinson détachait les poissons des hameçons, le requin est apparu et il s’est approché du bras du guide.

« Il y a un requin qui est monté et s’est garroché. Il ne venait pas pour nous autres, mais pour manger le maquereau sur la ligne. Le requin a frappé le bateau près de ma main », raconte M. Perkinson au journal Le Soir.

La queue a frappé des cordages qui protègent le navire pour éviter qu’un pêcheur tombe à l’eau.

« Si ces cordages n’avaient pas été là, il m’aurait frappé, c’est sûr », avance le capitaine pour qui il s’agissait d’une seconde rencontre avec un requin blanc.

Hausse des cas confirmés

Au cours des dernières semaines, plusieurs d’entre eux ont été observés autant dans la baie des Chaleurs, la baie de Gaspé que le long du littoral nord. Un requin blanc, Dold, a même été localisé au large de Cap-Chat, en Haute-Gaspésie. C’est l’observation la plus en amont vérifiée en 70 ans dans le Saint-Laurent. Le dernier requin blanc confirmé à l’intérieur de l’estuaire avait été capturé à Rivière-Portneuf en 1949.

L’Observatoire des requins du Saint-Laurent note que cette présence n’est pas banale, mais pas exceptionnelle, et continue de déboulonner les mythes l’entourant.

Une vidéo captée par un cinéaste sur la baie de Gaspé il y a quelques semaines montrait un requin blanc manger un phoque, une bête très abondante le long de la côte qui sert de buffet ouvert pour le mammifère.

Le requin blanc a acquis une réputation de prédateur vorace à la suite de la série de films Les dents de la mer de Steven Spielberg, dont le premier est sorti il y a 50 ans cette année.

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Souveraineté : maintenant plus que jamais

Les récents propos de Lucien Bouchard, sur la promesse de Paul St-Pierre Plamondon de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat, n’ont pas manqué de faire réagir.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Plus concrètement, il l’invite à ne pas aller de l’avant avec l’idée d’un référendum dans un premier mandat, craignant qu’il fasse peur au peuple québécois et que nous vivions collectivement un nouvel échec référendaire.

Rien de nouveau sous le soleil. Ce n’est pas le bon moment, c’est trop risqué, nous ne sommes pas prêts. Les arguments habituels qui nous sont ressassés et qui nous maintiennent dans un statu quo, nous empêchant de nous mettre en action pour prendre le pouvoir sur notre avenir.

Une chose est certaine, la mise au rancart de l’indépendance ne nous aidera jamais à la faire ultérieurement. Elle contribuera sans doute plutôt à son effacement, et par le fait même, se présente plutôt comme un aveu d’abandon.

Pour la première fois depuis une trentaine d’années, la politique québécoise se dirige possiblement vers des élections générales préréférendaires en 2026. Il s’est écoulé 18 ans entre les deux premières conjonctures similaires (1976 et 1994) et 32 ans depuis la dernière fois.

C’est une conjoncture rare, et le regain d’intérêt de la question indépendantiste chez les 18-34 ans est une occasion unique à saisir afin de ramener la question au premier plan.

Soumission face à Trump

Sur scène politique canadienne, le nouveau gouvernement libéral a entrepris d’abandonner la lutte aux changements climatiques au profit d’une approche de soumission face à Donald Trump, visant clairement à protéger prioritairement les industries d’importance stratégique pour le Canada.

Ces priorités économiques canadiennes seront sans aucun doute l’industrie pétrolière, principalement concentrée en Alberta, et l’industrie financière, aujourd’hui presque exclusivement située en Ontario.

Les intérêts économiques québécois seront vraisemblablement sacrifiés dans ces négociations et la transition écologique québécoise sera rendue impossible.

L’abandon de la taxe sur les GAFAM et de la taxe sur le carbone, le retour à une promotion active des énergies fossiles, la création d’un pipeline traversant le Québec, les promesses de couper 60 G$ de dépenses gouvernementales en trois ans et d’investir massivement (9 G$) dans l’armement auront des effets catastrophiques sur l’État québécois et ses services publics. 

La montée de la droite aux États-Unis permet à certains courants conservateurs et traditionalistes de prendre racine et à s’exprimer de plus en plus fort.

(Photo Ian Barrett— La Presse canadienne)

Sans grande surprise, ils n’ont pas un accueil particulièrement favorable au Québec, mais c’est plus facile dans d’autres provinces du Canada. Il apparait nécessaire de protéger nos acquis, et d’avoir les coudées franches pour le faire, à tous les niveaux.  

Nous devons plus que jamais être maîtres des lois qui nous concernent, de tous les impôts que nous payons et des traités qui régissent nos relations à l’international. L’urgence de l’indépendance du Québec n’aura selon moi jamais été aussi criante que dans les années à venir.

Terminer ce qui a été commencé 

Si nous ne profitons pas de la conjoncture, il risque de s’écouler beaucoup de temps d’ici la prochaine occasion d’émancipation collective. Si nous n’osons pas essayer, c’est aussi la possibilité même de réaliser la transition écologique au Québec que nous allons compromettre.

Ne laissons pas seules les générations suivantes avec la mission de mener le Québec et ses peuples à la souveraineté. Il est temps de terminer ce qui a été commencé par le camp du OUI il y a plusieurs décennies. Nous aurons besoin de courage et d’audace, mais c’est nécessaire de le faire. Nous devons y arriver, tous ensemble.

Les nouvelles générations sont à l’écoute et intéressées. Elles ne sont pas prises dans les échecs du passé et les peurs. Nous avons du travail à faire devant nous. Mais nous pouvons y arriver. Nous devons y arriver.

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Football des Pionniers : Rimouski vs Thetford [EN DIRECT]

Après avoir subi un premier revers cette saison contre La Pocatière, le 30 août dernier, les Pionniers de Rimouski tentent de renverser la vapeur en rendant visite aux Filons du Cégep de Thetford dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

https://www.youtube.com/watch?v=h5HjRiUycaA

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-haut.

Bon match!

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Et si on se posait enfin les vraies questions ?

Il y a une phrase que je me suis répétée souvent tout au long de ma vie. À la maison comme au travail, l’important n’est pas d’avoir réponse à tout, mais de se poser les bonnes questions. Petite phrase simple, mais qui cache tout un coefficient de difficulté.

L’opinion de Robin Lebel

Prenez un exemple. J’ai mis sur le mur, devant moi, une carte de la Gaspésie. J’étais alors cadre au quotidien Le Soleil de Québec, responsable d’un vaste réseau de distribution. La question à laquelle je n’avais pas de réponse concernait ma volonté d’arrêter la livraison chaque jour avant l’heure du midi. L’objectif était de récupérer les ventes sur l’heure du dîner, de Rivière-au-Renard jusqu’à Chandler, en passant par Gaspé et Percé.

Je gardais constamment cette carte sous les yeux, comme un rappel permanent de cette interrogation. Un an et demi plus tard, j’avais fini par trouver la réponse. Je m’étais posé la bonne question, même si je n’avais pas immédiatement la solution.

Regardez bien où je veux en venir. Quand je contemple l’actualité mondiale, je me demande pourquoi, encore une fois, nous sommes sur le point de répéter l’histoire.

La guerre n’est pas née en 2025. Depuis la nuit des temps, nous nous sommes battus, débattus et entretués pour assouvir notre soif de pouvoir. Notre appétit sans fin pour les ressources naturelles de nos voisins, ou encore le désir de dominer le monde, voire d’anéantir un peuple, comme Adolf Hitler a tenté de le faire dans les années 1940, nous pousse toujours dans la même spirale.

Rien n’accomplir de significatif 

Pourquoi en sommes-nous encore là ? Parce que nous ne savons faire que ça nous battre. Nous ne savons rien faire d’autre.

Je pense à certains des hommes les plus riches du monde comme Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, le regretté Steve Jobs ou Larry Ellison. Ils sont ou étaient assis sur des montagnes de dollars. Et qu’en font-ils ? Pas grand-chose, sinon se payer des maisons démesurées et des voitures de rêve. Steve Jobs lui-même, avant sa mort, a dit regretter de n’avoir rien accompli de plus significatif.

Faire autant d’efforts, bâtir d’aussi grandes entreprises, pour en arriver à quoi ? À rien. Rien qui transforme profondément l’être humain. Pire encore, ces dirigeants confient souvent la fabrication de leurs produits à des pays en voie de développement, eux-mêmes exploités par des régimes avides et corrompus.

Le monde tourne en rond. Et si l’un d’eux, un milliardaire, un politicien, un dirigeant de ce monde, se décidait enfin à se poser la bonne question ? Au lieu de penser à court terme, uniquement obsédé par la croissance d’un empire déjà hors norme.

J’ai quelques suggestions de questions à leur soumettre. Comment empêcher les dirigeants de se servir de la religion, quelle qu’elle soit, pour manipuler les croyants et les amener à défendre une cause ? Peu importe la religion, le monde arabe ne serait pas le seul à devoir s’y confronter.

Comment amener les pays en voie de développement à syndiquer leur main-d’œuvre ? Nous savons tous que ce sont les syndicats qui ont créé l’équilibre dans les entreprises démocratiques. Les dirigeants chinois ne m’aimeront pas pour celle-là.

Investir dans la paix

Comment obliger les grandes puissances à investir autant d’énergie à gérer la paix, l’environnement et le bien-être qu’elles en mettent à justifier leurs guerres ? Bien sûr, tout cela relève du rêve. Parce que, comme êtres humains, nous ne savons pas agir autrement. Nous n’acceptons pas de gérer le bonheur collectif, trop compliqué. Nourrir tout le monde, partager, et quoi encore ? Nous tirons chacun la couverture de notre côté, convaincus de toute façon qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.

C’est vrai que ce n’est pas facile. Être heureux demande autant d’efforts, sinon plus, qu’être malheureux. Mais le monde serait si différent si nous nous posions enfin les bonnes questions.

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François Legault promet de remanier son cabinet « très prochainement »

C’était vraisemblablement la dernière séance régulière du conseil des ministres à Québec, mercredi. Le premier ministre François Legault a signalé dès son arrivée que le remaniement ministériel qu’il prépare depuis le début de l’été aura lieu « très prochainement ».

Par Caroline Plante, La Presse Canadienne

« Soyez patients », a-t-il lancé à l’intention des journalistes.

L’ambiance était lourde, et les ministres très peu bavards à leur arrivée à cette réunion qui n’aura duré que 45 minutes.

C’est que plusieurs d’entre eux risquent d’être affectés par les changements promis par le premier ministre.

« C’est le temps que ça arrive. On a hâte de voir la décision finale », a d’ailleurs laissé tomber la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, au sortir de la rencontre.

« Moi, j’ai dit au premier ministre que je suis sur mon X, mais c’est sa prérogative », a fait savoir de son côté le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a répété qu’il ne souhaitait pas changer de ministère.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, François Legault n’a fait qu’un seul remaniement ministériel d’importance, en 2020, durant la pandémie.

Il avait alors remplacé Danielle McCann à la Santé par Christian Dubé et nommé Sonia LeBel au Conseil du trésor, notamment.

SAAQclic et Northvolt

Le remaniement tant attendu à Québec survient après le témoignage de monsieur Legault devant la commission Gallant sur le fiasco SAAQclic, et l’annonce de la mort du projet Northvolt.

Le premier ministre pourrait aussi proroger la session parlementaire censée débuter le 16 septembre pour donner le temps à ses nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers.

Le premier ministre du Québec, François Legault (Photo courtoisie Émilie Nadeau)

À un an des prochaines élections générales, monsieur Legault souhaite présenter aux Québécois une image de renouveau, alors que son gouvernement connaît une très forte baisse dans les sondages.

Selon l’agrégateur de sondages Qc125, si les élections avaient lieu aujourd’hui, la CAQ de François Legault récolterait entre zéro et trois sièges. Elle en détient actuellement 86.

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Football des Pionniers : La Pocatière vs Rimouski [EN DIRECT]

Les Pionniers de Rimouski entament leur saison 2025 devant les partisans, en ce samedi 30 août, en recevant les Gaulois de La Pocatière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-haut.

Bon match!

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Les excuses des criminels

La version d’un criminel donne toujours l’impression que ses gestes sont justifiés. Ce n’est jamais de sa faute.

L’opinion de Robin Lebel

Je me souviens très bien : j’étais jeune, à peine 10 ou 12 ans. Quelques amis avaient eu l’idée de vendre des dépliants ramassés gratuitement dans une exposition d’entrepreneurs en bâtiment, tout près de chez nous. Après une ou deux visites chez des locataires du coin, j’ai vite compris que le fondement de la démarche n’avait rien d’honnête.

Pour moi, c’était du vol, pur et simple. Sans autre forme de procès, j’ai quitté ces copains pour ne jamais les revoir. Plusieurs années plus tard, j’ai appris qu’ils étaient devenus de « bons cuisiniers » à la prison de partenaires, dans le coin de Québec. De cette histoire, j’ai retenu une chose : il y a toujours quelqu’un qui trouve une bonne raison pour justifier ce qu’il veut faire.

Bien-fondé de son faux pas

Bien des années ont passé, mais ce réflexe m’est revenu en plein visage il y a moins de deux ans.

Un collègue de travail tentait de me convaincre du bien-fondé de son faux pas. Imaginez : il s’était, « bien malgré lui », épris d’une très jolie jeune fille. Selon lui, elle le séduisait, lui faisait les yeux doux, se dandinait pour attirer son attention et il avait fini par céder.

Un soir, il lui proposa de rester chez lui plutôt que de retourner chez ses parents, qui habitaient assez loin. La jeune fille appela ses parents, qui lui donnèrent la permission. Mon collègue me raconta alors, l’air convaincu, que « c’était de sa faute à elle ». J’étais stupéfait. Cet homme faisait déjà l’objet d’une enquête. La jeune fille avait 15 ans.

Je l’écoutais, lui, un homme de plus de 50 ans, me raconter son récit presque crédible… jusqu’à ce que la réalité me saute au visage. Oui, à 15 ans, en pleine puberté, on a besoin de séduire, de plaire, de tester ses limites. Mais la responsabilité n’appartient jamais à l’adolescente : c’est à l’adulte de gérer la situation, de tracer la ligne, de dire non. Lui m’avait charrié, mené en bateau, endormi par ses belles paroles au point que je me suis senti comme un rameur dans une chaloupe, perdu au milieu du fleuve. Un beau parleur, rien de plus.

Assouvir leurs plus bas instincts

Chaque jour, des histoires tout aussi crédibles et tout aussi criminelles nous passent sous les yeux. C’est notre responsabilité de faire preuve de discernement, et, au besoin, de dénoncer. Ces individus se retrouvent dans toutes les couches de la société. Prenons l’affaire Epstein. Qui étaient vraiment ses « amis »? Que cachent Donald Trump et ses acolytes? « Rien d’intéressant », nous dit Trump, comme le lieutenant Frank Drebin dans L’agent fait la farce : « Circulez, il n’y a rien à voir. »

Pourtant, il n’y a aucune excuse : ils savaient exactement dans quoi ils s’embarquaient. Ils ont payé des millions pour assouvir leurs plus bas instincts. Imaginez le scandale si la liste complète de ceux qui ont visité l’île maudite était rendue publique!

Qu’il s’agisse de petits bums de ruelle ou de personnalités en vue, il ne faut jamais oublier ceci : un acte criminel demeure un acte criminel. Peu importe qui l’a commis.

Peu importe leur version des faits. Et à plus forte raison quand ils ont payé des millions, en toute conscience, pour réaliser leurs fantasmes, au prix de vies brisées.

Et dire que Donald Trump aspire au prix Nobel de la paix… Bâtard, je rêve!

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Rentrée sous le signe de la déconnexion

Les élèves du Québec vivront une première rentrée scolaire les obligeant à prendre des pauses de leurs écrans sur l’ensemble du périmètre de leur école, du matin au soir. 

L’opinion de Carol-Ann Kack

Un changement de culture qui a de quoi nous réjouir, mais qui nécessitera des efforts de tout le monde et qui ne se fera probablement pas sans heurts.

C’est après la création d’une première commission spéciale mandatée par l’Assemblée nationale, il y a environ un an, pour étudier les répercussions d’internet et des écrans sur la santé et le développement des jeunes qu’a été déposé un rapport final, le 29 mai dernier. Celui-ci comprenait 56 recommandations, dont 18 portaient sur les écrans à l’école.

Une de ces recommandations, mise de l’avant dans le présent règlement, est que l’usage des cellulaires, des écouteurs et des autres appareils mobiles personnels soit interdit sur le terrain de toutes les écoles primaires et secondaires du début à la fin des cours, y compris pendant les pauses et sur l’heure du diner.

Changement nécessaire

Ça donne envie de dire : « il était temps » ou encore « on n’avait pas de téléphone à l’époque et on ne s’en portait pas plus mal ». Je vous comprends. Je suis aussi d’avis qu’il est plus que temps d’avoir des espaces sans écran, peut-être même pour les adultes.

À défaut d’être rendu là, il semble plus que nécessaire de faire de l’espace d’apprentissage de nos jeunes un contexte de déconnexion. Les études à ce sujet sont de plus en plus claires : l’usage du cellulaire à l’école nuit aux apprentissages des élèves et à leurs résultats scolaires ainsi qu’au développement de leurs compétences sociales.

Même s’il apparait évident que cette réglementation aura fort probablement des impacts positifs, nous avons assisté à de nombreuses réactions d’opposition de la part des jeunes à l’annonce de cette mesure. On peut comprendre. Je salue par ailleurs leur indignation collective devant ce changement qui les concerne. C’est légitime.

Il doit être difficile pour les jeunes qui ont grandi avec cette technologie entre les mains et qui vivent leur socialisation à travers cet outil de communication depuis leur plus jeune âge de s’imaginer vivre leur quotidien autrement. Je pense qu’il faut reconnaitre les défis et le désarroi que ce changement peut soulever pour certains jeunes.

Inconcevable de vivre sans ça

Ne soyons pas hypocrites, combien d’entre-nous utilisent leur téléphone pour briser l’ennui, prendre des nouvelles, magasiner, jouer à des jeux en ligne… nous sommes plusieurs à gérer nos malaises, plus ou moins grands, avec nos appareils.

Je me rappelle, il y a quelques années, alors j’étais psychoéducatrice à l’éducation des adultes, avoir rencontré de nombreux jeunes de 16 à 20 ans qui admettaient ne pas être en mesure de gérer l’utilisation de leur cellulaire s’ils en avaient l’accès.

Ils reconnaissaient le côté nuisible de la chose, même s’ils souhaitaient fortement l’avoir en leur possession. Pour plusieurs, ça aurait été inconcevable de vivre sans leur cellulaire à proximité. C’est toutefois ce qu’ils devront apprendre à faire lors de la prochaine rentrée. J’ose croire que plusieurs apprécieront l’expérience rapidement et que cela leur permettra de vivre des moments d’apaisement lorsque l’habitude sera installée.

Mettre l’épaule à la roue

Pour que le changement de culture s’opère le plus aisément possible, tout le monde devra mettre des efforts. Les directions d’école et le corps enseignant en premier lieu, qui devront exercer la mise en place de cette nouvelle règle. Ce sont des interventions et de l’accompagnement supplémentaire qu’ils devront assurer avec rigueur et discipline en plus de leur mission première : permettre aux jeunes d’apprendre et de socialiser. Soutenons-les.

Cela ne pourra pas advenir si les parents n’acceptent pas d’être des alliés dans ce changement de culture. Intéressons-nous à l’importance de la déconnexion. Parlons-en avec les jeunes. Soutenons les parents que nous connaissons et le corps enseignant qui vivra ce changement.

Ne minimisons pas les défis que cela fera vivre à tout le monde, mais reconnaissons la nécessité de ce changement.

Pour celles et ceux qui aimeraient avoir davantage d’information ou de conseils à ce sujet, je vous invite à visiter l’excellent site https://pausetonecran.com.

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Postes Canada : le syndicat doit ajuster ses offres à la « réalité »

Postes Canada exhorte le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes à revoir ses offres après la réunion à la table de négociation de mercredi.

Par Catherine Morrison, La Presse Canadienne

La société d’État affirme que le syndicat a « maintenu ou durci » sa position sur de nombreux points en plus d’ajouter de nouvelles revendications. Ce faisant, elle juge que l’écart entre les parties demeure important.

Postes Canada affirme avoir reçu des contre-offres du syndicat la semaine dernière en réponse aux « meilleures et dernières » offres de la Société, présentées en mai.

L’entreprise indique qu’après avoir examiné les offres du syndicat au cours des derniers jours, elle l’a exhorté à « revoir ses offres pour qu’elles s’alignent avec les réalités auxquelles l’entreprise est confrontée ».

Postes Canada dit rester ouverte à examiner et discuter des propositions modifiées.

Mardi, Postes Canada a déclaré une perte avant impôts de 407 M$ au deuxième trimestre, ses activités de livraisons de colis ayant chuté en raison de l’incertitude liée au marché du travail.

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SAAQclic : « J’aime pas ce que j’entends », dit François Legault

Alors que les témoignages s’accumulent à la commission Gallant, le premier ministre François Legault a affirmé, mercredi, qu’il n’aimait pas ce qu’il entendait dans le dossier SAAQclic.

Par Thomas Laberge, La Presse Canadienne

« C’est moi qui ai déclenché une commission d’enquête publique. C’est important que les Québécois sachent ce qui s’est passé exactement », a-t-il affirmé à son arrivée à l’Assemblée nationale.

François Legault doit témoigner à la commission mardi prochain.

« C’est sûr que j’aime pas ce que j’entends depuis le début avec le dossier SAAQclic (…) Je pense qu’il faut que tous les gens impliqués acceptent de témoigner et qu’on fasse la lumière complète dans ce dossier-là », a-t-il ajouté.

En plus du premier ministre, son chef de cabinet, Martin Koskinen, ainsi que l’ancien secrétaire général du Conseil exécutif, Yves Ouellet, seront aussi entendus à la commission.

Homme de l’ombre, monsieur Koskinen s’est tout de même permis un petit commentaire aux journalistes avant son entrée à l’Assemblée nationale. « La vérité finit toujours par triompher », a-t-il lancé avant de s’éclipser.

« Jamais, au grand jamais, je ne mentirais aux Québécois »

La semaine dernière, lors de son témoignage à la commission Gallant, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a été confrontée à des documents montrant que son cabinet avait obtenu dès 2023 des informations sur des dépassements de coûts entourant la plateforme SAAQclic.

Mercredi, la ministre a tenu à se défendre.

La ministre Geneviève Guilbault (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« On nous demande de répondre selon nos souvenirs et selon le contexte du moment. Je n’avais aucun souvenir de ce document-là de 2023. Je vais être très claire. Jamais, au grand jamais, je ne mentirais aux Québécois, encore moins dans le contexte d’un serment dans une commission », a-t-elle assuré.

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Le Bérubé GM envoie le Shaker en vacances

Le Bérubé GM de Trois-Pistoles a réussi l’impossible en éliminant les champions de la saison régulière, le Shaker de Rimouskigrâce à une victoire de 86, mardi soir dans la capitale du Bas-Saint-Laurent.

Les visiteurs ont poursuivi là où ils avaient laissé alors que Ludovic Saucier a réussi un autre double de deux points pour donner les devants à son équipe 2-0 dès la première manche.

Ludovic Saucier connait des séries exceptionnelles avec une moyenne de ,417 et 15 points produits en 10 parties. Il a aussi bien fait au monticule. (Photo : Alain Tremblay)

La réplique est venue rapidement des locaux qui ont réduit l’écart à 2-1 dès leur tour au bâton, mais la riposte a été encore plus cinglante de la part du Bérubé GM qui à inscrit quatre points, dont trois sur un retentissant coup de circuit de trois points de Stéphane pouliot, qui portait le pointage à 6-1.

Le Shaker n’a tout de même pas abandonné alors qu’un circuit de Ludovic Dubé ramenait le pointage à 6-3 en fin de deuxième manche avant que Mathew Ramos, avec une longue balle, et Benjamin Roy avec un simple productif réduisent l’écart à un seul point en fin de quatrième manche.

Mathew Ramos contourne le 3e et est félicité par Nicholas Lepage après avoir frappé un long coup de circuit. (Photo : Alain Tremblay)

Mais Le Bérubé GM a réussi à porter le coup de grâce en début de sixième manche grâce à deux points après deux retraits, dont un sur le simple de Ludovic Saucier qui complétait ainsi une série de rêve.

Les locaux ont bien tenté de revenir en fin septième manche sur deux doubles de William Sirois et Mathew Ramos, mais c’était trop peu, trop tard.

Au monticule pour le Bérubé GM, c’est une fois de plus un comité de lanceurs qui a permis à l’équipe de remporter cette partie. François Michaud, le deuxième lanceur utilisé après le partant Ludovic Saucier, a signé le gain complétant deux manches de travail tout en accordant qu’un seul point. Tristan Michaud-Thériault est une fois venu fermer les livres pour le sauvetage.

Benjamin Roy vole le 2e but (Photo : Alain Tremblay)

Pour les locaux, le partant Benjamin Roy n’a lancé que deux manches concédant six points sur cinq coups sûrs subissant la défaite. Émile Maisonneuve a tenté de garder son équipe dans la rencontre, mais il a permis deux points dans les deux dernières manches.

En attaque, Ludovic Saucier a continué sa domination avec trois coups sûrs et trois autres points produits, ce qui lui en fait maintenant 15, un sommet dans les séries à travers la Ligue Puribec. 

Dans la défaite, Émile Maisonneuve et Mathew Ramos ont trois coups sûrs chacun. Au total, Rimouski a réussi 13 coups sûrs et laissé 12 hommes sur les sentiers.


Rappelé du Baseball junior ID, Félix-Antoine Beaudet a connu une troisième belle sortie en relève. En 8 2/3 manches dans la série, il a blanchi le Bérubé GM sur 4 coups sûrs avec 11 retraits au bâton. (Photo : Alain Tremblay)

Avec cette victoire, Trois-Pistoles remporte la série en seulement cinq matchs et accède à la finale de la Ligue de baseball Puribec.

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Série B

Pendant ce temps, les Braves Batitech ont été intraitables à la maison dans un match sans lendemain rempotant une victoire convaincante de 12-0 contre les Allées du Boulevard de Matane à Témiscouata-sur-le-Lac.

Les locaux ont été sans scrupule prenant les devants 4-0 en fin de deuxième manche sur un circuit d’Étienne Bergeron ainsi que sur des simples de Takuto Kanno et d’Alexis Pelletier, après la formation n’a plus jamais jamais regardé derrière elle.

En fin de quatrième manche, les locaux ont profité de quatre buts sur balles pour porter la marque à 7-0 avant d’ajouter cinq autres points en fin de sixième manche.

En cinq manches sur la butte, Kodai Kambara n’a pas donné de point ne concédant qu’un seul coup sûr et un but sur balles pour mériter la victoire.

Pour les visiteurs, Olivier Sirois a permis sept points sur sept coups sûrs en trois manches et deux tiers de travail.

Avec cette victoire, Témiscouata évite l’élimination et provoque la tenue d’un match numéro six qui aura lieu à Matane jeudi soir, à 20 h.

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Collaboration : Ligue senior Puribec

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Engagez-vous en politique municipale

La politique municipale se situe au carrefour du vivre-ensemble.

Elle prend soin du bien commun en agissant sur plusieurs facettes du quotidien : aménagement du territoire et environnement, infrastructures municipales, transport et mobilité, culture, immigration et développement social, vie communautaire et loisirs, changements climatiques, développement économique, tourisme et habitation, pour ne nommer que celles-ci.

Les élu·es municipaux, grâce à la confiance que leur accorde leur population, ont le privilège de participer chaque jour à la prise de décision qui améliore la vie collective.

Par cette action de proximité, avec et pour leur communauté, les élu·es deviennent des acteurs et des actrices de changement, des leaders, qui sont les mieux placés pour faire connaître et soutenir l’intérêt collectif, qu’il soit local ou régional.

S’engager en politique municipale, c’est choisir d’agir près des gens, c’est choisir de représenter et de servir une communauté, mais aussi de défendre ses intérêts auprès des gouvernements supérieurs. Aujourd’hui plus que jamais, la politique municipale doit être forte!

Les élu·es municipaux veillent constamment à maintenir l’équilibre des forces gouvernementales afin que les besoins de toutes les communautés soient équitablement pris en compte, qu’elles soient rurales ou urbaines, denses ou peu peuplées, riches ou dévitalisées.

Travailler ensemble

Au Bas-Saint-Laurent, les élu·es municipaux se parlent et travaillent ensemble. Grâce à nos instances de concertation, telles que la Table régionale des élu·es municipaux et le Collectif régional de développement, nous pouvons faire nos choix, développer une vision collective à plus long terme et ainsi mettre en place des initiatives structurantes par et pour notre région.

Alors que les responsabilités municipales augmentent et se complexifient, le monde municipal a besoin de renforts! Au Bas-Saint-Laurent, on encourage l’arrivée de personnes avec une diversité d’expériences et d’aspirations!

Des personnes qui désirent avant tout s’investir pour le bien commun et qui ont le goût de travailler en équipe, de valoriser l’administration municipale dans le respect des rôles et des compétences de chacun.

La force de l’élu·e municipal repose d’abord sur l’écoute et la solidarité qu’il ou elle entretient avec son équipe administrative et avec sa communauté locale.

Au Bas-Saint-Laurent, les élu·es ont en plus la chance de pouvoir bénéficier d’une solidarité élargie, grâce à une communauté régionale bien vivante, dédiée et prête à les accueillir!

Lancez-vous dans l’aventure municipale!

Les membres de la Table régionale des élu·es municipaux du Bas-Saint-Laurent

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Un duel Saucier / Roy mardi soir

Acculé au pied du mur, le Shaker de Rimouski doit rebondir s’il ne veut pas accrocher gants et bâtons. C’est à Benjamin Roy qu’il va confier le mandat de neutraliser l’offensive du Bérubé GM de Trois-Pistoles.

Le joueur gérant Jean-Philippe Marcoux-Tortillet s’est ravisé en milieu de soirée, lundi, après avoir précédemment annoncé Émile Maisonneuve.

C’est en avance 3-1 dans la série demi-finale que la formation des Basques va se présenter au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, mardi soir à 19 h 30.

Roy (0-1) en sera à un deuxième départ dans la série, tout comme Ludovic Saucier (1-0) qui avait limité le Shaker à deux points en cinq manches de travail dans le match no 2.

Ludovic Saucier (Photo courtoisie Jean-Claude Pelletier)

Le Bérubé GM a remporté ses trois victoires par la marge d’un point face au Shaker après avoir disposé de Rivière-du-Loup en cinq parties dans une série 3 de 5. Son dossier en saison a été de 5-17 pour le dernier rang. Il est de 6-3 depuis le début des séries.

Matane près de la finale

Dans l’autre demi-finale, les Allées du Boulevard de Matane tenteront d’en finir avec les Braves Batitech du Témiscouata, mardi soir au parc des Braves. C’est aussi 3-1 dans la série.

Olivier Sirois sera le lanceur pour Matane alors que les Braves enverront le Japonais, Kodai Kambara. 

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Un duel Saucier / Roy mardi soir

Acculé au pied du mur, le Shaker de Rimouski doit rebondir s’il ne veut pas accrocher gants et bâtons. C’est à Benjamin Roy qu’il va confier le mandat de neutraliser l’offensive du Bérubé GM de Trois-Pistoles.

Le joueur gérant Jean-Philippe Marcoux-Tortillet s’est ravisé en milieu de soirée, lundi, après avoir précédemment annoncé Émile Maisonneuve.

C’est en avance 3-1 dans la série demi-finale que la formation des Basques va se présenter au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, mardi soir à 19 h 30.

Roy (0-1) en sera à un deuxième départ dans la série, tout comme Ludovic Saucier (1-0) qui avait limité le Shaker à deux points en cinq manches de travail dans le match no 2.

Ludovic Saucier (Photo: Jean-Claude Pelletier)

Le Bérubé GM a remporté ses trois victoires par la marge d’un point face au Shaker après avoir disposé de Rivière-du-Loup en cinq parties dans une série 3 de 5. Son dossier en saison a été de 5-17 pour le dernier rang. Il est de 6-3 depuis le début des séries.

Série B

Dans l’autre demi-finale, les Allées du Boulevard de Matane tenteront d’en finir avec les Braves Batitech du Témiscouata, mardi soir au parc des Braves. C’est aussi 3-1 dans la série.

Olivier Sirois sera le lanceur pour Matane alors que les Braves enverront le Japonais, Kodai Kambara. 

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Takikawa neutralise les Braves Batitech

Keisuke Takikawa a lancé un autre match de grande qualité pour mener les Allées du Boulevard de Matane à une victoire de 4-0 sur les Braves Batitech du Témiscouata, dimanche soir au Stade Fournier.

La série demi-finale est maintenant à l’avantage des Matanais par 3-1. Ils pourraient accéder à la finale, mardi, alors que sera présentée la partie no 5 au Témiscouata.

Takikawa a limité les Braves à deux coups sûrs, les deux par Félix Castonguay, en plus de cinq buts sur balles. Il a retiré neuf frappeurs au bâton pour porter son dossier à 3-1 en séries et à 11-3 en incluant la saison régulière. 

Matane a pris les devants 1-0 en 4e manche sur le double de Maxime Gauthier aux dépens de Gabriel Cyr avant d’ajouter deux points à la manche suivante sur le double d’Olivier Sirois. Un ballon-sacrifice de Raphaël Bérubé a produit le dernier point.

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Série A

L’autre demi-finale se poursuivra également mardi à Rimouski où le Shaker tentera d’éviter l’élimination en recevant le Bérubé GM de Trois-Pistoles qui est en avance 3-1. 

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Donald Trump et l’ombre de la dictature 

Il n’y a qu’une seule façon de comprendre et de voir où se dirige Donald Trump : le lire en y ajoutant le sous-entendu. L’approche d’une dictature est à nos portes. Il y a un plan.

L’opinion de Robin Lebel

Par exemple : « Je vais éliminer la pauvreté. » Le sous-entendu : et les gens qui vont avec. « Nous rendrons sa grandeur à l’Amérique. » Le sous-entendu : en nivelant par le bas.

Élimination des pauvres, ce qui inclut les mendiants, des malades sans assurance et tous ceux qui dépendent de l’assistance sociale. Fini les dépenses jugées inutiles.

Seuls ceux qui peuvent se payer une assurance maladie auront le droit de demeurer en vie. Les autres seront éliminés en leur coupant les moyens de subsistance, soit les soins médicaux, les rentes des anciens combattants ou les bourses d’études, qui coûtent une fortune.

Sans parler des universités, accusées de ne produire que des démocrates « incapables de comprendre » le totalitarisme global et la dictature.

Le président américain, Donald Trump (Photo La Presse Canadienne via The Associated Press)

L’objectif : qu’il ne reste qu’une partie du peuple, au plus haut niveau de la société, comme en Chine. Environ 20 % de la population contrôlerait le reste. Il n’y a pas de place pour tout le monde. La majorité devra servir l’État. Trump entend réduire le peuple au silence complet en éliminant le droit de parole et la liberté de presse, comme en Russie. En réalité, Donald Trump veut réussir là où Adolf Hitler a échoué.

Race supérieure

Une élite riche, majoritairement blanche, dominerait ensuite un peuple presque réduit à l’esclavage, au profit d’une soi-disant « race supérieure ».

La classe moyenne disparaîtrait, car jugée inutile. Une infime minorité se ferait servir au sommet. Et que dire d’Elon Musk ? Silence radio… jusqu’au moment opportun : les élections de mi-mandat. Il pourrait alors se présenter avec un programme semblable à celui des démocrates, pour diviser leur vote et ainsi ouvrir la voie à Trump, qui terminerait son œuvre avant de passer le flambeau à ses enfants pour des décennies.

Yves Boisvert, dans La Presse du 12 août 2025, a à peine effleuré cette réalité en parlant de pseudo-démocraties. Comme Hitler, Trump met en place sa milice et instrumentalise la Garde nationale sous des prétextes mensongers. Après Washington, ce sera New York, puis Chicago.

Une fois sa milice en place, il contrôlera tout l’est du pays. La Californie n’aura qu’à bien se tenir. Les États-Unis seront alors divisés en deux. Ce sera soit le début d’une guerre civile, soit la fin de la démocratie telle que les Américains la connaissent. Et tout cela pourrait survenir en moins d’un an au pouvoir.

Véritable cauchemar

Assister à la naissance d’une dictature chez nos voisins du Sud est pour nous, Canadiens, un véritable cauchemar. Comment éviter cela ? Pas de réponse claire. Trump s’entoure d’adeptes inconditionnels prêts à tout pour rester du « bon côté » de la clôture.

Il expulse les sans-abris au lieu de les aider, les enferme depuis plus de deux semaines. Même traitement pour les immigrants. Que faudra-t-il pour que le peuple se lève enfin ? Les démocrates eux-mêmes semblent impuissants.

Et au fait, comment se fait-il que Vladimir Poutine se soit retrouvé en Alaska ? La Cour pénale internationale a pourtant lancé un mandat d’arrêt contre lui le 17 mars 2023. Que se passe-t-il ? Fait-il partie d’un accord ? Tout va trop vite. C’est voulu.

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Le Shaker n’a plus de marge de manœuvre

Le Shaker s’est tiré dans le pied, vendredi soir, commettant six erreurs dans un revers de 9-8 face au Bérubé GM de Trois-Pistoles qui mène la série 3-1. 

Ludovic Saucier a donné la victoire à son équipe quand il a frappé un long double bon pour deux points avec un seul retrait et les buts remplis en fin de 7e manche.

Les visiteurs ont connu un match difficile en défensive. Des 25 points marqués par le Bérubé GM dans la série, dix ne sont pas mérités à la suite de 15 erreurs en quatre parties.

Thomas Morin a-t-il devancé le relais capté par le premier but, William Sirois. (Photo Jean-Claude Pelletier)

Tristan Michaud-Thériault a de nouveau fait le travail en relève pour les gagnants. Il a remporté une deuxième victoire dans la série et en a protégé une autre. En sept manches et deux tiers, il a accordé sept coups sûrs et un seul point. 

C’est Émile Maisonneuve, le troisième de quatre lanceurs utilisés par le Shaker, qui encaisse le revers. Il a été le meilleur des siens au bâton avec deux coups sûrs, dont un circuit, et trois points produits. 

Le Bérubé GM mène la série 3-1 et pourrait en finir avec le Shaker, mardi soir à Rimouski. 

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Raphaël Dumais croise le marbre pour le Bérubé GM. (Photo Jean-Claude Pelletier)

Série B

Pendant ce temps, le 4e match de la série Témiscouata / Matane sera présenté dimanche soir, 18 h, au Stade Fournier. Les Allées du Boulevard mènent la série 2-1. 

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Le Québec donnera l’alcool américain périmé

Le ministre des Finances du Québec a déclaré vendredi que 300 000 $ d’alcool américain périmé, interdit sur les tablettes de la province, seront donnés plutôt que détruits.

Par La Presse Canadienne

Les commentaires d’Éric Girard font suite à l’annonce faite plus tôt cette semaine par la Régie des alcools disant qu’elle pourrait devoir détruire certains produits périmés.

Monsieur Girard a déclaré sur les réseaux sociaux avoir demandé à la Régie d’offrir ces produits à des fondations, à des événements caritatifs et à des écoles de formation hôtelière.

Le 4 mars, le gouvernement provincial a ordonné à la Société des alcools du Québec (SAQ) de vider ses tablettes des bouteilles d’alcool américain, en réponse aux droits de douane imposés par le président américain, Donald Trump.

Le ministre Éric Girard. (Photo Facebook)

Éric Girard affirme que le gouvernement était prêt à perdre de l’argent avec son boycottage, sur les coûts d’entreposage, mais aussi à mesure que les produits périment.

Cependant, selon le ministre, l’interdiction a fait grimper les ventes de produits québécois de 30 à 60 %, dépendamment du type d’alcool.

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Grève : Air Canada prendra en charge des frais

Air Canada a annoncé l’élargissement de sa politique de remboursement pour les clients touchés par les annulations massives de vols survenues lors de la récente grève des agents de bord.

Par Sammy Hudes, La Presse Canadienne

La compagnie aérienne a indiqué qu’en plus de rembourser les clients ayant réservé un autre moyen de transport en raison de la perturbation de leur vol initial du 15 au 23 août, elle couvrira désormais également les «dépenses raisonnables pour des séjours à l’hôtel, des repas, le transport terrestre» et autres frais connexes pendant cette période.

Les demandes de remboursement doivent être accompagnées de reçus, qui peuvent être soumis par l’intermédiaire du portail de relations clients en ligne d’Air Canada.

La compagnie a précisé qu’il faudra compter de quatre à six semaines pour rembourser les clients concernés «en raison du volume attendu» de demandes de remboursement.

La compagnie aérienne a averti que le retour à un service régulier complet prendra de sept à dix jours. (Photo La Presse Canadienne- Christinne Muschi)

Air Canada avait précédemment informé ses clients qu’ils pourraient être en mesure de réclamer certains de ces autres frais en contactant leur assureur voyage, précisant sur son site web que la compagnie aérienne elle-même «ne couvre pas les frais d’hébergement, de repas ou autres frais non liés au transport».

La compagnie aérienne a par ailleurs souligné qu’elle continue d’intensifier ses opérations et prévoit d’assurer la quasi-totalité de ses vols d’ici vendredi.

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Le Shaker rebondit à domicile

Le Shaker a pu effacer des avances de son adversaire à deux reprises pour finalement remporter une victoire convaincante de 12-5, jeudi soir, face au Bérubé GM de Trois-Pistoles devant 475 spectateurs. 

Le match s’est joué à la cinquième manche quand le Shaker qui tirait de l’arrière 5-4 a réussi une poussée de trois points, notamment grâce au simple de deux points d’Émile Maisonneuve.

Mathew Ramos croise le marbre (Photo Alain Tremblay)

Par la suite, les locaux n’ont jamais regardé derrière inscrivant cinq autres points en sixième manche pour mettre le match hors de portée de l’adversaire. Le même Maisonneuve a vidé les buts avec un solide double bon pour trois points. Il complète le match avec 2 coups sûrs en quatre et six points produits.

Stéphane Pouliot (Photo Alain Tremblay)

Le Shaker a bénéficié de sept buts sur balles et de sept frappeurs atteints dans la rencontre. Le vétéran Stéphane Pouliot encaisse la défaite. Il a lancé cinq manches accordant six points, dont cinq mérités.

Pour le Shaker, Markus Coates a œuvré pendant cinq manches pour la victoire. La recrue Félix-Antoine Beaudet obtient le sauvetage avec une deuxième très bonne sortie en relève. 

Markus Coates (Photo Alain Tremblay)

Pour le Bérubé GM, Ludovic Saucier avec trois coups sûrs et deux points produits et Marc-Antoine Michaud avec deux coups sûrs et deux points produits ont excellé.

Les deux équipes se retrouveront vendredi soir à Trois-Pistoles. Les lanceurs probables sont Yannick Desbiens (Shaker) et Anthony Fournier (Bérubé GM).

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Les Braves Batitech rebondissent

Au Témiscouata, les Braves Batitech ont eux aussi rebondi avec une victoire de 13-4 sur les Allées du Boulevard de Matane qui mènent maintenant la série 2-1. 

Les visiteurs ont pris une avance de 3-0 en deuxième manche, notamment grâce à un double d’Olivier Sirois et à un ballon-sacrifice de Michaël Lavoie.

Les joueurs du Témiscouata ont réduit l’écart 3-1, mais immédiatement les Allées du Boulevard ont donné la riposte sur un roulant à l’avant-champ leur redonnant une priorité de trois points.

C’est à ce moment que le match a tourné de bord puisque les Braves Batitech ont marqué quatre points notamment grâce aux doubles d’Alexis Pelletier et de Félix Castonguay, ce dernier bon pour deux points.

La machine offensive des locaux n’allait pas s’arrêter là inscrivant quatre autres points en quatrième manche. Castonguay a une fois de plus sévi avec un double de deux points.

Au monticule, Dany Paradis-Giroux effectuait un premier départ dans cette série. Il a concédé quatre points sur six coups sûrs en cinq manches sur la butte pour mériter la victoire.

Pour les visiteurs, Maxime Gauthier a donné cinq points en trois manches dans la défaite.

Le prochain affrontement de cette série sera disputé dimanche, 18 h, à Matane.

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Matane-Côte-Nord : après la grève, les problèmes techniques

La Société des traversiers du Québec (STQ) annonce l’annulation de toutes les traversées prévues ce mercredi 20 août sur la liaison Matane–Baie-Comeau–Godbout en raison d’un problème technique.

Par Anne-Sophie Paquet-T., Le Manic

L’incertitude demeure pour les départs du jeudi 21 août, puisque les traversées pourraient également être annulés selon l’évolution de la situation.

Les clients qui avaient effectué une réservation verront leurs dépôts remboursés, a précisé la STQ dans un communiqué.

La direction de la traverse se dit consciente des inconvénients occasionnés, mais rappelle que la sécurité des passagers et des équipages prime dans les décisions de service.

Nouvelles journées de grève

Cette situation survient alors que le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur, avec une convention collective échue depuis avril 2023.

De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.

Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.

Des syndiqués en grève à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. (Photo courtoisie)

Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.

Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.

Avec la collaboration de Dominique Fortier

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Le remaniement de la CAQ ne changera pas les choses

Alors que la CAQ espère donner un nouvel élan à son gouvernement en remaniant son conseil des ministres, moins d’un Québécois sur quatre croit que ce jeu de chaises musicales aura un réel impact.

Par Mathieu Paquette, La Presse Canadienne

Selon un nouveau sondage Léger, réalisé pour le compte des médias de Québecor, seuls 23 % des Québécois estiment que le remaniement ministériel promis par le premier ministre François Legault donnera un nouvel élan au gouvernement caquiste.

À l’inverse, 58 % des participants au coup de sonde ont soutenu qu’ils ne s’attendent pas à ce que François Legault réussisse à relancer son gouvernement avec cet exercice.

Monsieur Legault a déjà commencé à rencontrer certains de ses ministres en prévision de ce remaniement, qui est attendu dans les prochaines semaines.

Depuis la défaite cuisante subie par son parti à l’élection partielle dans Arthabaska, la semaine dernière, le premier ministre répète qu’il fera preuve d’« humilité » et qu’il sera à l’« écoute » des Québécois.

Guilbault et Drainville

D’après les résultats du sondage Léger/Québecor, les Québécois espèrent surtout que Geneviève Guilbault et Bernard Drainville changeront de portefeuille.

Plus de la moitié des répondants, 52 % précisément, ont dit vouloir que madame Guilbault quitte le ministère des Transports et de la Mobilité durable. Moins d’un répondant sur quatre souhaite qu’elle garde ce poste.

Quant à monsieur Drainville, 48 % des participants ont dit vouloir qu’il soit délogé du ministère de l’Éducation, contre 29 % qui espèrent le voir poursuivre son mandat.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Les répondants étaient plus nombreux à souhaiter que Christian Dubé, à la Santé, Sonia Lebel, au Conseil du Trésor, et Simon Jolin-Barrette, à la Justice, conservent leurs responsabilités actuelles.

Globalement, la proportion de répondants qui ont dit être insatisfaits du travail du gouvernement Legault a continué de s’accroître. Elle s’est établie à 67 %, alors qu’elle était de 65 % en juin.

Près d’un répondant sur deux (49 %) souhaite que François Legault quitte son poste de chef de la Coalition avenir Québec, alors que 26 % des participants ont dit espérer qu’il reste.

Monsieur Legault maintient qu’il sera sur les rangs lors des élections de 2026.

Le PQ gagne des appuis

En ce qui concerne les intentions de vote, le Parti québécois se maintient en tête. Il récolte maintenant 35 % des appuis, en hausse de cinq points par rapport au sondage du mois de juin.

Le Parti libéral a pour sa part perdu deux points et obtient le soutien de 26 % des électeurs décidés. Aucun changement pour la Coalition avenir Québec, qui se maintient à 17 % des intentions de vote.

La baisse la plus marquée est survenue dans le camp du Parti conservateur, qui a vu ses appuis reculer de quatre points pour atteindre 10 %. Québec solidaire ferme la marche, alors que ses appuis restent stables à 9 %.

Le sondage Léger/Québecor a été réalisé en ligne du 15 au 18 août auprès de 977 Québécois.

Puisqu’il a été réalisé en ligne auprès d’un panel, il est impossible de lui attribuer une marge d’erreur. À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 977 répondants est de ±3,1 %, 19 fois sur 20.

À lire aussi : Maïté Blanchette Vézina veut demeurer ministre

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Air Canada : la reprise des vols s’accélère

La reprise des vols d’Air Canada en Amérique du Nord doit s’accélérer progressivement, mercredi, alors que la compagnie aérienne poursuit le redémarrage de ses activités après la grève de trois jours de ses agents de bord.

Par La Presse Canadienne

Les avions d’Air Canada ont recommencé à voler mardi en fin de journée, après une interruption complète qui avait commencé samedi.

L’entreprise a fait savoir que, dans un premier temps, elle se concentrait sur la reprise des vols internationaux au départ. La montée en puissance débutera «véritablement» mercredi matin pour les lignes nord-américaines principales.

La compagnie aérienne a averti que le retour à un service régulier complet prendra de sept à dix jours, car les avions et les équipages ne sont pas positionnés là où ils le devraient.

Certains vols continueront donc d’être annulés jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé.

Plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada ont fait la grève. (Photo La Presse Canadienne- Christinne Muschi)

Air Canada offre à ses clients dont les vols ont été annulés un remboursement complet ou un crédit pour un prochain voyage s’ils ne peuvent pas être réacheminés sur un vol d’une compagnie concurrente.

Air Canada et le syndicat qui représente ses plus de 10 000 de ses agents de bord ont conclu une entente de principe avec l’aide d’un médiateur fédéral mardi matin, ce qui a mis fin à la grève déclenchée samedi.

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Entente de principe : grève terminée chez Air Canada

Le syndicat qui représente les agents de bord d’Air Canada annonce qu’une entente de principe a été conclue avec la partie patronale, de sorte que la grève de ses membres prend fin.

La Presse Canadienne

L’entente survenue in extremis entre Air Canada et le SCFP démontre que « le gouvernement fédéral et la direction d’Air Canada nous ont sous-estimés », ont sous-estimé le mouvement syndical et ont sous-estimé les 10 000 agents de bord qui ont «mis leur pied à terre», affirme le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney.

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui est affilié à la FTQ au Québec, représente les agents de bord d’Air Canada.

Ceux-ci ont conclu une entente de principe, tôt mardi matin, après l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, qui a imposé l’arbitrage, ce qui mettait fin au conflit, et l’intervention du Conseil canadien des relations industrielles, qui avait déclaré la grève illégale.

Qu’est-ce qui a fait qu’une entente de principe a pu survenir, dans un contexte aussi tendu et envenimé? « On a mis notre pied à terre et on s’est fait respecter comme organisation syndicale », a répondu d’emblée monsieur Gloutney, en entrevue.

Comme les présidents de centrales syndicales du Québec, le président du SCFP-Québec craint que d’autres syndicats subissent le même traitement que les agents de bord sur la scène fédérale, avec la nouvelle loi au Québec qui limite les effets des grèves et lock-out.

Il reproche au gouvernement Legault d’avoir «voulu partir en guerre avec nous» avec cette nouvelle loi.

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Air Canada : les agents de bord poursuivent leur grève

La journée de lundi s’annonce encore une fois chaotique pour les voyageurs, alors que le conflit de travail entre Air Canada et le syndicat représentant ses agents de bord se poursuit.

Par La Presse Canadienne

Les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), restent sur les piquets de grève pendant la bataille concernant l’ordonnance fédérale qui devait les forcer à revenir au travail.

Le SCFP a déposé un recours devant la Cour fédérale pour s’opposer à l’ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles qui exigeait que les quelque 10 000 agents de bord reprennent le travail à 14 heures dimanche.

Cette ordonnance a été rendue après que la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a renvoyé les deux parties à l’arbitrage exécutoire, samedi.

La ministre a dit intervenir dans le conflit en raison de son impact sur les Canadiens et l’économie.

Dimanche, le SCFP a organisé des manifestations dans les principaux aéroports du pays, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, accusant Mme Hajdu de céder aux exigences d’Air Canada.

Plan de reprise repoussé

Air Canada a déclaré dimanche qu’elle repousserait son plan de reprise des vols jusqu’à lundi soir, même si le syndicat a prévenu que les agents de bord resteraient en grève jusqu’à ce qu’une «convention collective équitable et négociée» soit conclue.

La grève a officiellement commencé peu avant 1 heure samedi. Environ 30 minutes plus tard, Air Canada a imposé un lock-out en raison de la grève.

Une zone de dépôt de bagages d’Air Canada pendant la grève des agents de bord d’Air Canada à l’aéroport international Montréal-Trudeau. (Photo Graham Hughes- La Presse Canadienne)

La compagnie aérienne a annoncé l’annulation d’environ 940 vols dimanche en raison du conflit de travail, forçant des milliers de voyageurs à faire des démarches pour sauver leurs plans de voyage.

Ce conflit a suscité des réactions négatives de la part des syndicats à travers le Canada, qui dénoncent la décision du gouvernement libéral d’avoir ordonné aux agents de bord de reprendre le travail.

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Les vols d’Air Canada reprennent après l’intervention du fédéral

Air Canada a annoncé son intention de reprendre ses vols dimanche, après l’intervention du gouvernement fédéral qui a ordonné un arbitrage exécutoire pour mettre fin à la grève des agents de bord survenue la veille.

Par La Presse Canadienne

La compagnie aérienne a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche matin, que les premiers vols reprendront dimanche soir, mais qu’il faudra plusieurs jours avant que ses activités ne reviennent à la normale.

« Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé », a précisé l’entreprise.

Air Canada affirme avoir reçu l’ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h.

La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures.

Air Canada rapporte que l’arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols.

Cédé aux demandes

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, a accusé la ministre Hajdu d’avoir cédé aux demandes d’Air Canada.

La composante d’Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l’employeur.

Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève.

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Un homme meurt à la suite d’un éboulement

Un octogénaire a perdu la vie samedi dans un éboulement survenu sur une plage à New Richmond, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences se sont rendus sur la plage Henderson, vers 9 h 15, où ils ont trouvé l’homme gravement blessé près d’un éboulis. Ce dernier a été transporté en centre hospitalier, où son décès a été constaté.

La Sûreté du Québec assiste le coroner dans l’enquête pour établir les causes et circonstances de la tragédie.

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Air Canada : agents de bord en grève, vols annulés

Le syndicat représentant plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada a annoncé que ses membres ont amorcé une grève, faute d’avoir pu conclure une entente de dernière minute avec la compagnie aérienne.

Par Sammy Hudes- La Presse Canadienne

La grève a officiellement débuté samedi, peu avant 1 h, au petit matin.

La compagnie aérienne a annoncé que tous les vols d’Air Canada et d’Air Canada Rouge seront annulés en raison de l’arrêt de travail.

Environ 130 000 clients seront touchés chaque jour de grève, a indiqué l’entreprise.

« Air Canada regrette profondément les répercussions de la grève sur ses clients », a déclaré la compagnie dans un communiqué tôt samedi matin.

Les vols d’Air Canada Express, exploités par les compagnies aériennes tierces Jazz et PAL, ne sont pas touchés.

Piquets de grève

La section Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a indiqué que des piquets de grève seront déployés dans des aéroports du Canada, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

Les agents de bord en grève prévoient également des piquets de grève dans les aéroports d’Halifax, d’Ottawa et de Winnipeg.

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Quand la mort frappe à notre porte

Vous savez quoi ? L’aide médicale à mourir vient de faire son entrée dans ma vie.

L’opinion de Robin Lebel

Récemment, mon frère m’a texté pour m’annoncer que notre cousin, Robert Duchesne, avait demandé l’aide médicale à mourir. Robert Duchesne est bien connu à Saint-Narcisse-de-Rimouski où il a été conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, avant d’accéder à la mairie de 2013 à 2022. Je l’ai croisé à quelques reprises.

Robert Duchesne (Photo courtoisie)

Un homme brillant, mais aussi introverti. Il me faisait penser à une vieille blague lancée par Pierre Bouchard à propos de son coéquipier Henri Richard, l’ancien capitaine du Canadien et frère du célèbre Maurice Richard. Comme le racontait Bouchard, Henri s’était un jour levé dans le vestiaire et avait lancé : « OK les gars, faut gagner ce soir. » Et les joueurs du Canadien de se dire : « Eh bien, Henri a été bien volubile ce soir-là ! » Robert me rappelait un peu ça.

C’était un autodidacte assez exceptionnel. Chaque fois que j’allais chez mon oncle, j’entendais l’un de ses frères dire : « Robert est sur un projet. »

Une fois, c’était une éolienne, rien de moins, pour produire assez d’électricité pour alimenter sa maison. Une autre fois, il avait décidé de se construire un garage. Un garage de 100 par 200 pieds. Chaque fois que je retournais voir mon oncle, le projet avait bel et bien vu le jour. Une belle famille tissée serrée, comme les agriculteurs de mon enfance. Et voilà que c’est ce même homme, que j’ai pourtant peu connu, qui nous arrive avec ça : l’aide médicale à mourir.

Quoi penser de ça ?

Je ne m’étais jamais posé la question. En plus, on nous a prévenus de sa démarche avant que tout ne soit fait. Robert est décédé quelques jours plus tard, comme convenu. Et pourtant, j’écris cette chronique en sachant qu’il est encore vivant à ce moment précis. C’est un drôle de sentiment, contradictoire. D’un côté, on espère qu’il trouvera enfin la paix, après une longue maladie. De l’autre, on se demande comment on en vient à prendre une telle décision.

Personnellement, ce genre de moment ravive en moi le souvenir d’amis ou de membres de ma famille qui sont partis, jeunes ou moins jeunes. Ça me rappelle que le temps n’est, au fond, qu’un emprunt. Mais où place-t-on une telle démarche dans notre vie ?

Quand on entend parler de l’aide médicale à mourir à la télé ou à la radio, ça semble toujours loin de nous. Et puis, un jour, cette loi, ce droit, débarque dans notre propre cour. Dans notre propre vie.

Avoir le droit de mourir. De choisir le jour et l’heure. C’est un poids, une réflexion que chacun porte à sa façon. On a tous nos croyances. Même être non-croyant est une forme de croyance. Alors, je me demande, à quoi croit-on, quelques minutes avant le grand départ ?

Pour mon cousin, il ne doit pas avoir beaucoup de regrets. Il a eu une vie bien remplie.

Comment vais-je me sentir ?

Moi, j’ai toujours eu ce réflexe de m’accuser quand un être cher meurt. Le moindre mot de travers, un banal manque d’attention, ou simplement avoir élevé le ton… c’était suffisant pour que la vie me traverse le cœur comme un poignard.

Alors comment vais-je me sentir si, un jour, je dois moi-même faire ce choix ? Que Dieu m’épargne ce moment.

Si j’avais le choix, je préférerais marcher clopin-clopant dans la rue et être atteint par une roue de secours qui se serait détachée de l’arrière d’une roulotte. Une roue qui n’aurait blessé personne d’autre. Mourir comme une crêpe. Rien vu, rien su. Parti.

Oui, même si je suis croyant, l’approche de la mort me fait peur. Ouvrir la porte de sa propre fin… comment Robert a-t-il fait ?

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Postes Canada et le syndicat retournent à la table de négociations

Postes Canada et le syndicat représentant 55 000 travailleurs et travailleuses des postes retournent vendredi à la table de négociations.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Cela fait deux semaines que les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont rejeté les dernières offres de l’employeur par un vote majoritaire.

Après plus d’un an et demi de négociations, les deux parties ont rencontré des médiateurs fédéraux mardi et d’autres rondes de négociations sont prévues vendredi et lundi.

Les plus récentes offres de la société d’État, datant de la fin mai, comprenaient des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à embaucher des travailleurs à temps partiel.

Postes Canada dit attendre avec impatience de recevoir une réponse complète du syndicat qui répond aux défis importants et croissants auxquels le service postal est confronté.

Entre-temps, le syndicat maintient son interdiction nationale des heures supplémentaires.

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Grève : Air Canada commence à annuler des vols

Certains vols d’Air Canada qui devaient décoller jeudi seront annulés, car la compagnie aérienne se prépare à la grève de ses agents de bord qui doit commencer samedi.

Par La Presse Canadienne

Le syndicat qui représente les quelque 10 000 agents de bord d’Air Canada compte déclencher une grève samedi, peu avant 1 heure. Le transporteur aérien imposera quant à lui un lock-out.

Dans ce contexte, Air Canada commencera à annuler des vols dès jeudi. D’autres annulations auront lieu vendredi, puis le service sera complètement interrompu samedi si un accord n’est pas conclu d’ici là.

L’entreprise précise que les clients dont les vols sont annulés auront droit à un remboursement complet. Les plus chanceux se verront offrir une place sur un vol d’une autre compagnie.

Les points en litige portent notamment sur le salaire des agents de bord et le travail non rémunéré lorsque les avions ne sont pas en vol.

Estimant qu’il «ne semble pas qu’une résolution soit envisageable dans un avenir proche», la compagnie aérienne demande à Ottawa d’ordonner un arbitrage exécutoire.

Le fédéral n’a pas indiqué s’il interviendrait dans le conflit. Mardi, la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a appelé les deux parties « à rester à la table des négociations jusqu’à ce qu’un accord soit conclu ».

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CAQ : François Legault rencontrera les députés du caucus

Après avoir passé environ cinq heures en compagnie de ses ministres, mercredi, le premier ministre François Legault passera la journée de jeudi en compagnie des députés de la CAQ, à Québec.

Par La Presse Canadienne

Les élus de la Coalition avenir Québec (CAQ) vont se réunir dès le début de la journée, alors que le premier ministre doit prononcer son allocution d’ouverture à 8 h 35.

Depuis que son parti a subi une défaite cinglante lors de la partielle dans Arthabaska, lundi, monsieur Legault répète qu’il fera preuve d’« humilité » et qu’il sera à l’« écoute » de son caucus et des Québécois.

Avant la réunion du conseil des ministres, mercredi, François Legault a fait savoir qu’il compte profiter de la journée de jeudi pour écouter ses députés, qui ont eux-mêmes écouté les citoyens tout l’été.

Il a dit vouloir les entendre sur « tout, incluant les commentaires négatifs qu’ils ont sûrement eus » dans les dernières semaines.

« Donc, je vais passer toute la journée (…) à écouter leurs propositions de changements. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digérer ça », a-t-il ajouté.

Le premier ministre François Legault a rencontré Le Soir.ca en compagnie de la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

Lundi, la CAQ a perdu la circonscription d’Arthabaska, qu’elle détenait depuis 2012, au terme d’une élection partielle remportée par le Parti québécois.

Le gouvernement a terminé en quatrième position avec seulement 7 % des votes. En 2022, la CAQ avait remporté cette circonscription avec 52 %.

Le premier ministre a dit assumer « l’entière responsabilité de la défaite ».

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