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Postes Canada : qu’arrive-t-il après le rejet de l’offre?

Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Postes Canada, qui aurait entraîné des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à ajouter des travailleurs à temps partiel à l’entente.

Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont voté étaient contre l’entente, tandis que leurs collègues des zones rurales et suburbaines étaient contre à 69,4 %.

Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’Université du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcé ordonné par le gouvernement fédéral et administré par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) était une «diversion».

«Espérons qu’au bout du compte, nous parviendrons à une entente à la table des négociations, là où elle aurait dû être au départ», a-t-il soutenu en entrevue.

«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»

L’impasse persiste

Les négociations pour une nouvelle convention collective durent depuis plus d’un an et demi. Le gouvernement fédéral a demandé au CCRI d’intervenir pour mettre fin à la grève postale pendant la période des Fêtes à la fin de l’année dernière, mais les parties restent dans l’impasse.

La société de la Couronne a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus récentes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», à un vote forcé des travailleurs.

Postes Canada s’est dite «déçue» des résultats du vote vendredi et a indiqué qu’elle évaluait les prochaines étapes.

Le STTP a indiqué dans un bulletin adressé à ses membres la semaine dernière que ses négociateurs étaient prêts à retourner à la table des négociations. L’interdiction nationale des heures supplémentaires, en vigueur depuis que le STTP a déclaré la grève à la fin mai, sera maintenue entre-temps.

M. King a reconnu que, même si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcés en faveur des ententes telles que présentées.

Larry Savage, professeur au département d’études syndicales de l’Université Brock, a avancé que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.

«Même si l’on pouvait organiser efficacement une grève, il ne me semble pas évident que cela produirait les résultats escomptés par le syndicat», a déclaré M. Savage en entrevue.

Les clients de la société d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)

Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandé aux parties de convenir d’un arbitrage exécutoire pour mettre fin au conflit.

Le STTP était globalement favorable au renvoi des négociations à l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposée, arguant que cela bloquerait les négociations dans un long processus.

Impacts sur le service en difficulté

Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des négociations contractuelles continue de coûter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficulté, les clients se tournant vers la concurrence.

Les difficultés financières de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.

Un rapport de la Commission d’enquête sur les relations de travail, rédigé par le commissaire William Kaplan plus tôt cette année, a conclu que le service postal était en faillite et nécessitait des réformes substantielles pour se maintenir à flot.

Mais selon M. King, les arbitres ont tendance à être «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.

M. Savage a convenu que «l’arbitrage exécutoire n’est pas vraiment une solution à long terme aux problèmes de Postes Canada».

«Je pense que le vote final forcé de la direction était un pari risqué et qu’il leur a explosé au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiqué.

Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grève», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.

«Ces deux stratégies exerceraient une pression énorme sur le syndicat pour qu’il parvienne à une entente», a-t-il soutenu.

«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»

Mme Hajdu a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement fédéral s’attend à ce que les parties retournent à la table des négociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».

Une réforme à venir?

Compte tenu des difficultés financières mentionnées dans le rapport, M. Savage s’attend à ce que le gouvernement fédéral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada après la fin du conflit de travail actuel.

Cela pourrait entraîner, comme le suggère le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boîtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne à domicile.

Dans ce contexte, M. Savage a souligné que les négociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra à long terme.

«Une tempête se prépare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette épreuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prévenu.

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Et on roule sur la montée Industrielle-et-Commerciale !

Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.

Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.

L’augmentation de la circulation dans le secteur, avec l’ouverture du magasin Costco, a aussi convaincu le ministère de réaliser une analyse de la circulation dans le secteur.

« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », affirmait le conseiller régional en communication au ministère, Jean-Philippe Langlais, en juillet.

Le chantier a tout de même eu des impacts importants sur les autres commerces. Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplorait dans Le Soir.ca que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.

« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue (en direction sud), les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il. 

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, Caroline Couture et le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive, Patrick Dionne. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer. 

« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture. 

« Le ministère ne nous consulte pas »

Le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale s’ajoutait à tous les travaux en cours sur plusieurs artères d’importance à Rimouski.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville », expliquait le maire Guy Caron, en juillet.

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Matane-Côte-Nord : reprise du service et des négos

Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.

Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.

Quatre journées de négociations ont été convenues pour tenter de faire avancer le dossier qui stagne depuis avril 2023, soit la date de la fin de la dernière convention collective. La question des salaires est évidemment à l’avant-plan.

« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant », souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

Ce conflit qui s’éternise ouvre la porte à bien des frustrations, autant du côté des syndiqués que des utilisateurs qui doivent parfois faire le « grand tour » par Québec ou encore emprunter une autre traverse, comme celle de Rivière-du-Loup.

Les voyageurs ne sont pas les seuls à être affectés par ces grèves alors que plusieurs entreprises utilisent ce moyen de transport pour apporter du matériel et de l’équipement de l’autre côté du fleuve. En va de même pour les travailleurs.

Pas un service essentiel

En 2020, le Tribunal administratif du Travail avait statué qu’il n’y avait pas lieu pour les employés de maintenir un minimum de services en temps de grève, évacuant ainsi le concept de service essentiel.

Les syndiqués de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo courtoisie CSN)

De son côté, le gouvernement de François Legault a déposé un projet de loi pour donner davantage de leviers au ministre du Travail en cas d’un conflit qui perdure.

Grosso modo, cette loi qui sera en vigueur dans environ cinq mois, permettra au ministre de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province.

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La qualité de l’air s’améliore au Bas-Saint-Laurent

Alors que les derniers jours ont été marqués par une mauvaise qualité de l’air dans bien des régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent, la situation devrait s’améliorer graduellement lundi, selon Environnement Canada.

La Presse Canadienne

En début de journée, un bulletin météorologique spécial concernant la qualité de l’air couvrait toujours une bonne partie de la province, incluant les régions de Montréal et de Québec.

On y expliquait que la fumée provenant des feux de forêt qui font rage dans les Prairies continuait de causer une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite.

Cependant, «la situation s’améliorera progressivement au cours de la journée», pouvait-on lire dans le bulletin.

Lorsque la qualité de l’air est mauvaise, Environnement Canada recommande à la population de limiter le temps passé à l’extérieur ainsi que de réduire ou de réorganiser les sports, les activités et les événements à l’extérieur.

Les personnes les plus à risque de souffrir de la pollution atmosphérique sont les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que les personnes qui ont des problèmes de santé chronique.

La fumée qui cause cette mauvaise qualité de l’air émane des quelque 700 feux de forêt qui font rage actuellement au pays, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Tout comme le Québec, l’Ontario fait aussi l’objet de bulletins météorologiques spéciaux concernant la qualité de l’air.

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Expo agricole de Rimouski : nouveau record fracassé en 2025

La popularité de l’Expo agricole de Rimouski ne se dément pas. Pour sa 80e présentation, l’événement a attiré 46 000 visiteurs entre mercredi et dimanche, établissant ainsi un nouveau record d’achalandage.

Ce chiffre dépasse les 45 000 visiteurs enregistrés en 2022 et 2023. L’an dernier, 44 000 personnes avaient franchi les tourniquets du site.

En plus des traditionnels manèges de Beauce Carnaval, l’Expo agricole proposait de nouveau ses jugements d’animaux, les spectacles des humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot, les tires de chevaux et de tracteurs, ainsi que les cascades en moto du Milot Land Tour.

La 4e étape du Circuit Hommes Forts, présentée dimanche et animée par Jean-François Caron, a été particulièrement appréciée, tout comme les tirs de camions 4 x 4 et le gala de lutte de la NSPW, présenté samedi au Pavillon Romuald-Saint-Pierre.

Les animaux au cœur de l’événement

« On propose plusieurs activités variées pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires », indiquait le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo, Simon St-Pierre.

Un jugement d’animaux lors de l’Expo agricole de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

L’Expo agricole reviendra, pour sa 81e présentation, du 29 juillet au 2 août 2026.

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Gaspé accueille l’ambassadeur de Pologne

Pour souligner le rôle du Canada dans la protection de ses trésors royaux lors de la Deuxième Guerre mondiale, la Pologne a dépêché son ambassadeur à Gaspé pour une cérémonie protocolaire visant à rendre hommage à son allié.

L’événement s’est tenu dimanche au Berceau du Canada, en compagnie notamment de Witold Dzielski, l’ambassadeur de Pologne au Canada.

Cette cérémonie solennelle a été organisée dans le cadre d’une initiative professorale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Des experts des milieux scientifiques, historiques et diplomatiques des deux pays étaient réunis.

« C’est pour remercier le Québec d’avoir gardé le trésor national polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pourquoi à Gaspé? Pourquoi pas? Nous sommes le berceau du Canada », lance le maire Daniel Côté.

Le fait n’est d’ailleurs pas étranger au fait que sa belle-famille est d’origine polonaise. Son beau-père, Adam Skorek, lui-même professeur à l’UQTR, a pris l’initiative de faire une commémoration d’envergure nationale. Celui-ci est membre de la Confrérie du Coq, dont l’organisation a pour mission de garder le trésor national.

Daniel Côté a reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne. (Photo Daniel Côté)

Un peu d’histoire

Au printemps de 1939, à l’aube de l’invasion allemande, le personnel du Château royal de Wawel, à Cracovie, a débuté ses démarches pour préserver sa collection de premier plan. Elle comprend certains des artéfacts culturels les plus précieux de la nation.

Avec des moyens rudimentaires, les trésors nationaux voyagent au fur et à mesure de la progression de l’Allemagne nazie. Après la France et le Royaume-Uni, le trésor prend le chemin du Canada le 4 juillet 1940.

Les voûtes de la Banque de Montréal à Ottawa ont notamment abrité l’Épée de couronnement des rois de Pologne, une bible de Gutenberg et 32 partitions originales de Chopin, note le Musée canadien de l’immigration du Quai 21. D’autres artéfacts ont été conservés au sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré.

« À la fin de la guerre, Maurice Duplessis refuse de remettre le trésor. Il y a alors un gouvernement communiste et il les déteste alors il le garde. Il a fallu attendre sa mort et la conclusion d’une entente en 1961 pour le rapatrier », explique Daniel Côté, également amateur d’histoire.

Le maire de Gaspé a d’ailleurs reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne, la pièce maîtresse du trésor national. L’artéfact sera gardé dans son bureau à l’hôtel de ville.

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Dès midi, place à la force brute à l’Expo de Rimouski

Le Circuit Hommes Forts s’arrête aujourd’hui à l’Expo pour sa 6e étape nationale, dès midi. Les spectateurs auront la chance d’assister à une démonstration de puissance impressionnante avec la présence de plusieurs des athlètes les plus forts du pays, dont Simon Pratte, Keven Malenfant-Caron, Jasmin Desjardins ainsi que les frères Gabriel et Frédérick Rhéaume.

Au programme: cinq épreuves spectaculaires mettant en valeur force et endurance.

Le squat: une démonstration de force brute, stabilité, puissance des jambes et du dos, très exigeante physiquement et impressionnante à voir.

La prise d’Hercule: une épreuve spectaculaire qui met à l’épreuve la force de préhension, l’endurance musculaire et la résistance mentale de l’athlète.

Le max barbell press: une épreuve classique de force pure, axée sur la puissance des épaules, des bras et du tronc.

Le tir de tracteur: une épreuve emblématique et spectaculaire des compétitions d’hommes forts. Elle met en scène force, endurance et détermination dans un effort total.

Le célèbre tire flip: l’athlète doit retourner un gigantesque pneu de tracteur ou de machinerie lourde (pesant souvent entre 300 et 500 kg

L’animation de l’événement sera assurée par deux figures bien connues du milieu, Jean-François Caron et Philippe St-Cyr, de retour pour commenter et faire vibrer la foule tout au long de cette compétition relevée.

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Une espèce indésirable de saumon dans nos rivières

Un saumon rose, espèce envahissante et indésirable, a été capturé dans les eaux de la Basse-Côte-Nord, près de Natashquan ; une découverte de mauvais augure pour le saumon atlantique, déjà fragilisé.

Par Émilie Bernier | Initiative de journalisme local

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) demande aux pêcheurs d’être à l’affût et de signaler toute prise de saumon rose.

« Il s’agit d’une espèce envahissante en pleine expansion dont nous craignons l’établissement au Québec au cours des prochaines années », précise l’avis du MELCCFP.

Depuis 2019, six saumons roses ont été capturés au Québec, dont deux en Basse-Côte-Nord et quatre dans la région de la baie d’Ungava. La Gaspésie est épargnée pour le moment, mais la vigilance est de mise.

Le saumon atlantique se fait rare cette année dans la province, dont en Gaspésie. (Photo coutoisie Marielle Guay)

Le ministère demande d’ailleurs la collaboration des pêcheurs québécois pour documenter la présence du saumon rose dans les eaux de la province.

« Dans sa phase argentée, on peut le différencier par ses gros points noirs sur le dos, l’absence de points noirs sur les opercules et ses taches sombres allongées sur la queue. Dans sa phase reproductive, on peut le différencier par sa bosse sur le dos (chez le mâle) et une ligne rose ou rouge le long du corps », note de son côté Saumon Québec.

Trop tôt pour s’alarmer

Selon des informations rapportées par Radio-Canada, l’espèce aurait fait le voyage à partir de la Russie. Le saumon rose (Oncorhynchus gorbuscha) est déjà présent dans certaines rivières en Colombie-Britannique, mais il a connu une expansion rapide en Europe, note de son côté le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Il est cependant trop tôt pour sonner l’alarme, mais une attention particulière ne nuira pas. D’autant plus que le saumon atlantique se fait rare cet été dans les rivières un peu partout au Québec. La Gaspésie n’y fait pas exception.

En terminant, il est demandé de signaler la présence de saumon rose auprès du MELCCFP. De préférence, le prendre en photo et, si possible, congeler le spécimen entier (ou au moins la tête).

Communiquez ensuite avec le service à la clientèle du ministère pour faire part de votre découverte.

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Hausse du prix de la crevette, malgré les défis

Après de longues négociations, les pêcheur de crevette peuvent enfin compter sur une hausse de 5 cents la livre au débarquement pour leur produit.

Selon l’entente intervenue le 28 juillet entre l’Office des pêcheurs de crevette du Québec (OPCQ) et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), le prix varie de 1,52$ à 1,88$ la livre, selon la grosseur du crustacé.

Cette négociation tardive s’explique par un phénomène particulier. La majorité des crevettiers gaspésiens ont exploité pour la première fois un permis de pêche exploratoire au homard cette saison.

« Six crevettiers ont pêché le homard avec l’intention de pêcher la crevette après, ce qui fait que ça a retardé les négociations », confirme le directeur de l’OPCQ, Patrice Element.

Saison qui a démarré lentement

Depuis le 1er juillet, date de début de la deuxième période de pêche, seuls quatre pêcheurs québécois ont pris le large. Trois pêcheurs du Nouveau-Brunswick complètent les équipages actifs. Ils débarquent leurs prises pour La Crevette du Nord Atlantique de L’Anse-au-Griffon.

Les volumes de capture reflètent cette réalité mitigée. Si les taux actuels de captures de 30 000 à 50 000 livres par voyage hebdomadaire semblent acceptables comparativement à la fin de 2023, ils demeurent cependant bien en deçà des standards d’il y a une décennie. La norme oscillait alors entre 60 000 et 70 000 livres par sortie.

Pêches et Océans Canada a augmenté le total autorisé des captures de 27% par rapport à l’année passée. (Photo Le Soir – Johanne Fournier)

Prix selon la taille

La grille tarifaire négociée établit des prix selon quatre catégories de crevettes définies en fonction de la taille.

L’augmentation du prix est bien accueillie par les pêcheurs, considérant qu’elle survient dans un contexte difficile pour l’industrie.

« Depuis quelques années, les transformateurs ne veulent presque plus prendre de crevettes parce que les rendements ne sont pas assez bons », explique monsieur Element.

Optimisme prudent

Malgré les enjeux de cette pêche, la saison s’est amorcée avec un certain optimisme. Le ministère fédéral des Pêches et des Océans a fixé le total autorisé des captures à 3809 tonnes. Il s’agit d’une hausse de 27% par rapport à l’année passée. Bien que modeste historiquement, cette augmentation témoigne d’une certaine stabilisation des stocks.

Les défis demeurent néanmoins considérables. L’augmentation de la température de l’eau, la baisse du taux d’oxygène et la prédation par le sébaste continuent d’affecter la biomasse de crevettes.

Toutefois, les scientifiques ont observé une légère baisse de la température du golfe du Saint-Laurent au cours de la dernière année; un facteur favorable à l’espèce. Les conditions ne devraient pas s’améliorer significativement à court et moyen terme, selon le MPO.

« Dans un avenir prévisible, le sébaste va demeurer un prédateur important de la crevette, admet le porte-parole des crevettiers. Mais, on peut espérer une stabilisation de la biomasse de crevettes et même, en étant optimiste, une amélioration. »

Bien qu’elle offre une légère bouffée d’air aux pêcheurs, cette entente tarifaire s’inscrit dans la réalité complexe. L’industrie doit composer avec les changements climatiques et leurs répercussions sur l’écosystème marin du Saint-Laurent.

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Postes Canada : vote syndical sur l’offre contractuelle

Les travailleurs syndiqués de Postes Canada entament, vendredi, leur dernier jour de vote sur une autre offre contractuelle de la société de la Couronne.

Par La Presse Canadienne

Le vote se terminera à 17 h et les résultats devraient être publiés peu après.

L’offre comprend des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans, ainsi que l’embauche de travailleurs à temps partiel, jugée nécessaire par Postes Canada pour maintenir le service postal à flot.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a exhorté les quelque 55 000 travailleurs qu’il représente à rejeter la proposition.

Si les travailleurs rejettent l’offre, le syndicat affirme qu’il contactera immédiatement l’employeur et l’invitera à retourner à la table de négociations.

Il soutient toutefois que de nouvelles mesures de grève ou de lock-out pourraient entraîner une intervention du gouvernement fédéral par le biais d’une loi de retour au travail ou d’une ordonnance d’arbitrage exécutoire.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Le vote, qui a commencé le 21 juillet, est administré par le Conseil canadien des relations industrielles, dans la foulée de l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, dans le conflit de travail.

Le syndicat a déclaré qu’un vote massif pour le «non» aurait pour effet de rejeter l’offre, mais aussi de protéger l’intégrité du processus de négociation.

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Travaux routiers : loin d’être terminé pour les Rimouskois

La saison des travaux routiers se poursuit sur le territoire rimouskois. Parmi ceux sous la responsabilité de la Ville, certains sont sur le point d’être complétés alors que d’autres compliqueront la vie des automobilistes jusqu’à l’automne. 

Dans les chantiers majeurs, la deuxième phase des travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale, commencée au début juin, se poursuivra jusqu’en octobre. Elle cible le secteur entre la 2e Rue et le chemin du Sommet. Seule la circulation locale est autorisée. 

Le renouvellement des conduites dans le secteur de l’avenue Rouleau se continuera également jusqu’au mois d’octobre. Ces travaux sont réalisés entre les rues Sainte-Thérèse et de l’Évêché Ouest ainsi que sur les rues Saint-André et Sainte-Anne.

Les travaux se poursuivent sur l’avenue de la Cathédrale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Depuis le 2 juin, la circulation est interdite et l’accès au stationnement de l’Hôpital régional de Rimouski s’effectue par la rue Saint-Louis pour toute la durée du chantier. 

La première phase de l’extension des services sur la rue Gauvreau est en voie d’être terminée. Elle vise à étendre les services d’aqueduc et pluvial, de voirie et d’éclairage pour la mise en valeur d’unités sociales et abordables du projet Quartier maritime Rimouski de la Société de développement Angus. La 2phase aura lieu en 2026 et devrait s’étaler sur trois semaines. 

Travaux publics effectués en régie

La première phase des travaux d’infrastructures se poursuit jusqu’au 8 août sur la rue Alcide-C.-Horth, entre Arthur-Buies et Sandy-Burgess. Elle comprend la réparation des trottoirs et des aménagements. La circulation est interdite dans le secteur concerné pendant la durée des travaux. 

Des travaux de pavage sur la rue Saint-Pierre, entre Léonidas et Léonard, sont à venir dans les prochains jours. Ils dureront une à deux journées selon les conditions météo.

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La croissance démographique du Québec va ralentir et atteindre un plateau

L’Institut de la statistique du Québec a revu à la baisse ses prévisions. 

Il estime désormais que la population pourrait se stabiliser à 9,2 millions de personnes d’ici 2051.

À plus court terme, la population pourrait même diminuer, soit d’environ 80 000 personnes d’ici 2030.

Ce phénomène s’expliquerait par une baisse de l’immigration et une diminution des naissances.

[L'article La croissance démographique du Québec va ralentir et atteindre un plateau a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Plage : les incivilités se résorbent à Gaspé

La semaine dernière, le maire de Gaspé a partagé sur les réseaux sociaux une photo de touristes campant illégalement sur la plage de Douglastown, rappelant au passage les règles de bonne conduite sur ces lieux fragiles. La publication avait été vue plus de 240 000 fois en date de lundi (28 juillet).

Depuis, la présence des cadets de la Sûreté du Québec et des inspecteurs municipaux a été renforcée.

Lors du passage du Soir lundi à la plage d’Haldimand, quelques canettes calcinées et des restes de feux de grève étaient encore observables. Les campeurs désobéissants avaient toutefois plié bagage.

Daniel Côté explique avoir rapidement voulu mettre le couvercle sur la marmite avec son message de sensibilisation.

« Je pense que ç’a porté relativement fruit, sans dire que tout est parfait. Ça a fait baisser beaucoup de tensions et certains ont compris le message. »

Le maire n’était cependant pas en mesure lundi d’indiquer si des contraventions avaient été données.

Pas comme en 2020

Pendant la pandémie, les plages de Gaspé avaient été prises d’assaut par des touristes mal préparés et désordonnés.

Aujourd’hui, les pêcheurs récréatifs ont toujours la possibilité de se rendre avec leur véhicule sur le sable à l’extrémité de la rue de la plage. Là où le bât blesse est vraiment le camping illégal, réitère Daniel Côté.

« C’est le plus gros vecteur de débordement; le cœur du problème. Sur le camping, on est tolérance zéro. C’est ça qui fait en sorte que les gens ne se ramassent pas et font leurs besoins sur les plages; qu’ils oublient une bonbonne de propane à gauche et un sac de vidanges à droite. C’est ce qui fait que les gens s’approprient du territoire public. Ce n’est pas la baignade ou la pêche. Ce n’est pas tout le monde qui est au diapason, mais au moins on aura remis un peu d’ordre. »

Rappelons que la Ville de Gaspé a un bail de gestion du territoire public sur certaines parties de plage qui appartiennent au ministère des Ressources naturelles, dont la plupart sont en zone sensible où se déploie l’élyme des sables. Elle n’a cependant pas de pouvoir municipal sur d’autres bouts de plage qui appartiennent au ministère de l’Environnement.

Vers une cogestion

À long terme, la Ville de Gaspé espère une entente de cogestion avec la Nation Micmac de Gespeg. Celle-ci avait levé la main en ce sens lors de la pandémie.

« Elle est partie prenante dans toutes les décisions qu’on prend. Elle n’est pas seulement consultée, elle est impliquée, mais on n’a pas encore d’entente en bonne et due forme signée à ce jour », précise Daniel Côté.

En 2021, la Ville de Gaspé a par ailleurs mandaté le comité ZIP Gaspésie pour réaliser une
consultation publique
 au sujet de la conciliation des usages des plages Haldimand, Douglastown et Sandy Beach.

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. Incidemment – et par mesure de sécurité pour les plus jeunes – les structures de bois sous leur juridiction sont démontées par des agents de Parcs Canada mobilisés à cet effet.

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Travaux à Sainte-Flavie : fermeture du chemin Perreault

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable entamera, dès ce lundi 4 août, des travaux d’asphaltage et de remplacement d’un ponceau sur le chemin Perreault (2e rang), dans le secteur est de Sainte-Flavie. Le chantier s’échelonnera sur une période de cinq semaines.

Les travaux s’étendront également à une portion de l’avenue Perreault Est à Mont-Joli.

Pour permettre le remplacement du ponceau, le chemin Perreault sera complètement fermé à la circulation les 6, 7 et 8 août, ainsi que les 11 et 12 août.

Un détour par la route 132 sera mis en place afin de permettre aux usagers de circuler d’un côté à l’autre de l’entrave. En dehors de ces dates, la circulation s’effectuera en alternance.

Les dates et la durée des travaux pourraient être modifiées en cas de conditions météorologiques défavorables.

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Moins de Québécois ont un médecin de famille attitré

La part de la population qui est prise en charge par un médecin omnipraticien est passée de 82% en 2019 à 72% l’an dernier, selon l’Institut de la statistique du Québec.

L’ISQ explique cette baisse par plusieurs facteurs:

  • le départ à la retraite de plusieurs médecins;
  • la prise en charge de moins de patients par les nouveaux médecins;
  • le transfert progressif des patients vers des groupes de médecine familiale, amorcé en 2022.

[L'article Moins de Québécois ont un médecin de famille attitré a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Le 14e Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire

Récemment classé parmi les cinq meilleures expositions de voitures anciennes au Québec, le Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire pour sa 14e présentation, prévue les 9 et 10 août, à la place des Anciens-Combattants de Rimouski.

Le comité organisateur espère accueillir plus de 250 véhicules de plus de 25 ans si les conditions météorologiques sont au rendez-vous.

Présenté par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent, l’événement reçoit des passionnés du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’état américain du Maine.

Parmi les modèles à l’honneur cette année, le Week-end des anciennes célèbrera les 60 ans de la Ford Mustang, avec la participation annoncée d’une vingtaine de voitures grâce au Club Mustang du Bas-Saint-Laurent et sa présidente, Nadia Gagnon.

Yannick Thériault et Gérald Pelletier s’activent à rassembler des Dodge Challenger, qui célèbrent leur 55e anniversaire cette année. Une dizaine de propriétaires ont déjà confirmé qu’ils présenteraient leurs voitures à Rimouski. 

Le club B.A.H. de Québec, présidé par Gilles Allard, prévoit aussi une visite avec une dizaine de véhicules, en plus du retour des jeeps militaires, confirmé par Michel Pouliot, toujours apprécié des visiteurs.

Spectacle et hommage

Les inscriptions ouvriront le samedi 9 août, à 8 h 30, au coût de 10 $ par véhicule. Le comité compte sur une cinquantaine de bénévoles pour assurer le bon déroulement.

En plus des voitures et camions d’époque, les visiteurs admireront de vieux tracteurs et des engins stationnaires.

En marge du Week-end des anciennes, le groupe Les Années Jukebox offrira le spectacle « Rétro-spective », le samedi 9 août à 19 h 30, à la Salle Desjardins-TELUS. La mise en scène est assurée par Marylène Thériault. 

Le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas prend la pose en compagnie de Jacques, à gauche et Tony D’Anjou. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Avant la représentation, un hommage sera rendu Jacques D’Anjou, fondateur de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou en 1972.

Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art, au dépanneur ESSO 7/24 et auprès des membres du groupe.

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Le fentanyl circule surtout des États-Unis vers le Canada, selon une enquête

Selon une enquête de l’agence la Presse Canadienne, l’investissement d’un milliard $ par Ottawa pour sécuriser la frontière canado-américaine repose sur une affirmation erronée de Donald Trump sur le trafic de fentanyl. 

Le Canada importerait en réalité beaucoup plus de cette drogue des États-Unis qu’il n’en exporte vers ce pays. 

Durant les 3 premiers mois de 2024:

  • L’Agence des services frontaliers du Canada n’a saisi que 4 grammes de fentanyl destiné aux États-Unis, contre 349 grammes en provenance du sud.
  • Les saisies à la frontière canadienne n’ont représenté qu’une infime partie du fentanyl saisi par des douaniers américains.

[L'article Le fentanyl circule surtout des États-Unis vers le Canada, selon une enquête a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Le Vérificateur général du Québec se penche sur l’aide à la filière batterie

Le VGQ a lancé une enquête sur l’aide financière que le gouvernement a donnée à plusieurs entreprises qui développent notamment des composantes de batteries ou des véhicules électriques.  

Québec aurait perdu plusieurs centaines de millions $ en aidant des entreprises de ce type qui ont déclaré faillite, dont des investissements de:

  • 270 millions $ dans Northvolt
  • 180 millions $ dans Lion Électrique
  • 21 millions $ dans Taiga Motors

[L'article Le Vérificateur général du Québec se penche sur l’aide à la filière batterie a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Expo agricole : le classique annuel débute à Rimouski

L’été à Rimouski ne serait pas le même sans l’Exposition agricole, qui célèbre son 80e anniversaire, du 30 juillet au 3 août.

Tout est prêt pour accueillir les visiteurs sur le site de l’avenue de la Cathédrale. Son directeur général, Simon St-Pierre, présente aussi l’événement comme un rendez-vous annuel qui permet aux gens de savoir à quoi s’attendre.

« L’Expo, c’est beaucoup d’activités traditionnelles. Il y a plusieurs éléments qui reviennent d’année en année. Ce sont des éléments auxquels les gens sont habitués et auxquels ils s’attendent. Les manèges, les compétitions d’animaux, les spectacles d’humoristes, le gala de lutte, le Milot Land Tour, ce sont des activités offertes à l’Expo depuis maintenant plusieurs années. »

En tête d’affiche cette année, les humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot seront en spectacle sur la scène du Pavillon Romuald-St-Pierre, respectivement le jeudi 31 juillet à 21 h et le vendredi 1er août à 20 h.

Les tires de camions 4×4, les tires de tracteurs et les spectacles de chansonniers à la terrasse chaque soir seront aussi de retour.

Le site de l’Expo agricole de Rimouski (Photo courtoisie Beauce Carnaval)

Les amateurs de manèges pourront pour leur part s’amuser grâce à des attractions très familières aux usagers de l’Expo, tel que l’Himalaya, le Zipper, le Bateau, le Super Shot, l’Orbite, le Crazy surf et le Cliff Hanger.

Un manège de Beauce Carnaval, nouveau de l’an dernier, sera présenté pour la première fois en sol
rimouskois : le Storm. De leur côté, les plus jeunes auront le choix entre l’Americana, le Raider, Tea cup, Magic maze, Monster truck, Mini scrambler, Drop and twist et Puppy love.

Se rapprocher du monde agricole

Monsieur St-Pierre rappelle aussi que toutes les activités proposées à l’Expo d’établir un contact entre la population et le monde agricole. 

« On propose plusieurs activités variées, pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires. »

D’ailleurs, les usagers de l’Expo pourront y découvrir en 2025 ces activités éducatives agroalimentaires présentées l’an dernier et qui ont été retravaillées.

Le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo agricole, Simon St-Pierre. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quatre activités seront d’ailleurs présentées en continu pendant l’exposition, à l’intérieur du Pavillon polyvalent, qui porte cette année le nom de Pavillon Maïté-Blanchette-Vézina.

Le circuit éducatif de la ferme à la table est de retour pour une deuxième année. Comme l’indique son nom, son objectif est de faire connaitre aux jeunes visiteurs tout le processus que les aliments ont à faire avant de se retrouver dans l’assiette.

Activités de découverte

L’activité sur l’agriculture et l’horticulture urbaine, « Je t’invite dans ma cour ! », permet de découvrir les façons de cultiver chez soi à moindre coût, sa propre nourriture, tandis que l’initiative de jardinage éducatif « On Pousse! » propose un programme éducatif sur le jardinage aéroponique qui comprend diverses activités et des présentations conçues pour tous les publics.

Finalement, l’activité de découverte de la production sylvicole présentera des ateliers pour sensibiliser le public à l’importance sociale, environnementale, économique et culturelle de la forêt ainsi qu’à son développement durable.

Les jugements d’animaux demeurent très populaires à l’Expo agricole de Rimouski. (Photo courtoisie)

Enfin, dans la continuation du volet agricole et dans un but de mettre en valeur les réalisations et le savoir-faire des éleveurs et producteurs de la région, six jugements d’animaux seront présentés du jeudi au dimanche.

Un événement 4 à 8 de dégustations de produits agroalimentaires aura lieu ce vendredi 1er août.

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Expo agricole : le classique annuel s’entame à Rimouski

L’été à Rimouski ne serait pas le même sans l’Exposition agricole, qui célèbre son 80e anniversaire, du 30 juillet au 3 août.

Tout est prêt pour accueillir les visiteurs sur le site de l’avenue de la Cathédrale. Son directeur général, Simon St-Pierre, présente aussi l’événement comme un rendez-vous annuel qui permet aux gens de savoir à quoi s’attendre.

« L’Expo, c’est beaucoup d’activités traditionnelles. Il y a plusieurs éléments qui reviennent d’année en année. Ce sont des éléments auxquels les gens sont habitués et auxquels ils s’attendent. Les manèges, les compétitions d’animaux, les spectacles d’humoristes, le gala de lutte, le Milot Land Tour, ce sont des activités offertes à l’Expo depuis maintenant plusieurs années. »

En tête d’affiche cette année, les humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot seront en spectacle sur la scène du Pavillon Romuald-St-Pierre, respectivement le jeudi 31 juillet à 21 h et le vendredi 1er août à 20 h.

Les tires de camions 4×4, les tires de tracteurs et les spectacles de chansonniers à la terrasse chaque soir seront aussi de retour.

Le site de l’Expo agricole de Rimouski (Photo courtoisie Beauce Carnaval)

Les amateurs de manèges pourront pour leur part s’amuser grâce à des attractions très familières aux usagers de l’Expo, tel que l’Himalaya, le Zipper, le Bateau, le Super Shot, l’Orbite, le Crazy surf et le Cliff Hanger.

Un manège de Beauce Carnaval, nouveau de l’an dernier, sera présenté pour la première fois en sol
rimouskois : le Storm. De leur côté, les plus jeunes auront le choix entre l’Americana, le Raider, Tea cup, Magic maze, Monster truck, Mini scrambler, Drop and twist et Puppy love.

Se rapprocher du monde agricole

Monsieur St-Pierre rappelle aussi que toutes les activités proposées à l’Expo d’établir un contact entre la population et le monde agricole. 

« On propose plusieurs activités variées, pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires. »

D’ailleurs, les usagers de l’Expo pourront y découvrir en 2025 ces activités éducatives agroalimentaires présentées l’an dernier et qui ont été retravaillées.

Le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo agricole, Simon St-Pierre. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quatre activités seront d’ailleurs présentées en continu pendant l’exposition, à l’intérieur du Pavillon polyvalent, qui porte cette année le nom de Pavillon Maïté-Blanchette-Vézina.

Le circuit éducatif de la ferme à la table est de retour pour une deuxième année. Comme l’indique son nom, son objectif est de faire connaitre aux jeunes visiteurs tout le processus que les aliments ont à faire avant de se retrouver dans l’assiette.

Activités de découverte

L’activité sur l’agriculture et l’horticulture urbaine, « Je t’invite dans ma cour ! », permet de découvrir les façons de cultiver chez soi à moindre coût, sa propre nourriture, tandis que l’initiative de jardinage éducatif « On Pousse! » propose un programme éducatif sur le jardinage aéroponique qui comprend diverses activités et des présentations conçues pour tous les publics.

Finalement, l’activité de découverte de la production sylvicole présentera des ateliers pour sensibiliser le public à l’importance sociale, environnementale, économique et culturelle de la forêt ainsi qu’à son développement durable.

Les jugements d’animaux demeurent très populaires à l’Expo agricole de Rimouski. (Photo courtoisie)

Enfin, dans la continuation du volet agricole et dans un but de mettre en valeur les réalisations et le savoir-faire des éleveurs et producteurs de la région, six jugements d’animaux seront présentés du jeudi au dimanche.

Un événement 4 à 8 de dégustations de produits agroalimentaires aura lieu le vendredi.

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Gestion de l’offre : l’ombre de Trump plane toujours

Les producteurs laitiers craignent les impacts éventuels des discussions pour un nouvel accord entre le Canada et les États-Unis, même si la gestion de l’offre est maintenant protégée par une loi au pays.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Le président régional des Producteurs de lait du Québec, Normand Barriault, a participé récemment à Toronto à un congrès national où il a été question notamment de cet enjeu en pleine guerre commerciale avec les voisins du sud, menée par le président Donald Trump.

« On a toujours des menaces. On parle de négociations, mais il n’y a aucune négociation à faire avec lui. Il va imposer ce que lui veut. S’il n’a pas ce qu’il veut, c’est un gros bébé gâté et il va chialer pareil. Peu importe ce que Mark Carney [le premier ministre du Canada] va vouloir y laisser sur la table, il ne sera jamais satisfait », évoque le producteur laitier de Carleton-sur-Mer.

Mais un fait qui n’est pas évoqué par le président Trump est révélateur.

« Les Américains exportent plus chez nous que nous on exporte au net. Publiquement, Trump ne le dira jamais, mais il y a beaucoup plus de produits américains sur nos tablettes ou en surtransformation que nous on exporte avec nos produits de fromages de spécialités que les restaurateurs américains veulent avoir, car ils les adorent », avance Normand Barriault.

Même s’il y a des ententes, le producteur note que les accès donnés sont anecdotiques, citant par exemple un accès au lait entier des Européens, mais qui a une durée de vie limitée, ce qui prend le produit peu accessible à l’exportation outre-mer.

« C’est un hyperprotectionniste. On joue quasiment à mon père qui est plus fort que le tien », lance le président régional.

L’impact de la météo 

La météo capricieuse rend difficile la production estivale, même si le producteur garde le moral et croit que la saison sera tout de même bonne pour le foin.

« On pensait avoir une très bonne année. On a eu un printemps hâtif avec peu de neige à fondre, mais Mère Nature a finalement donné un printemps tardif et mouilleux ce qui a donné un délai entre les semences et la première coupe de foin. C’est une année un peu chamboulée. »

Des vaches Jersey (Photo courtoisie)

Le mélange de fortes averses aux trois jours, une chaleur humide et par la suite du froid font que les plantes poussent rapidement.

« Dans les céréales et le maïs, on va avoir des rendements variables étant donné que sur les buttes, ce sera super beau, mais dans les coulées, le rendement sera moins bon », constate Normand Barriault en raison de l’accumulation d’eau dans les basses terres.

La première coupe de foin a été généreuse et la deuxième qui est à nos portes devrait produire aussi une très bonne quantité. « C’est possiblement une année record en termes de volume, mais il faudra voir pour la qualité. »

Le président régional des Producteurs de lait du Québec, Normand Barriault. (Photo courtoisie)

Une troisième coupe pourrait être envisageable, avec les conditions actuelles. Cependant, le volume obtenu des deux premières coupes fait qu’il ne serait pas nécessaire de faucher à la toute fin de l’été. Il est difficile de prédire le reste de la saison puisque Dame Nature a le contrôle sur la suite.

« On s’attend tout de même à une bonne saison », conclut le président. 

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La justice maintient l’interdiction de manifester près des cliniques d’avortement

Un jugement de la Cour supérieure du Québec confirme que les militants contre l’avortement ne peuvent pas manifester à moins de 50 mètres des cliniques.

Un regroupement antiavortement contestait la loi québécoise qui prévoyait déjà une zone où ce type de manifestation était interdite.

Le tribunal a jugé que cette zone tampon est nécessaire pour protéger la vie privée et la sécurité des patients et du personnel médical.

[L'article La justice maintient l’interdiction de manifester près des cliniques d’avortement a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Percé démarre sa saison en force

Les automobilistes qui circulaient au centre-ville de Percé, dans la dernière semaine, roulaient pare-chocs à pare-chocs, quasiment comme à la belle époque. Au quai, la file s’allongeait pour participer à l’une ou l’autre des croisières offertes par les bateliers.

Ces indicateurs bien que bancals témoignent d’un engouement certain pour la capitale touristique de la Gaspésie. Sur le terrain, les commerçants remarquent eux aussi cet enthousiasme.

« C’est assurément une très, très bonne saison. Les indicateurs démontrent que c’est positif, tant dans les bureaux d’accueil touristique que dans les hébergements et les restaurants selon le son de cloche de nos membres », lance d’emblée Billy Bastien, directeur général par intérim chez Tourisme et Commerce Rocher-Percé et copropriétaire de la Buvette Thérèse.

Au restaurant, chaque journée est plus achalandée de 15% à 20% comparativement à l’an dernier depuis le mois de juin. « Et j’entends autour pas mal ces chiffres-là alors que l’année dernière était déjà une bonne saison. Ça augure bien. »

Hausse des Canadiens hors province

Au bureau d’accueil touristique, la donnée qui ressort du lot est la forte croissance de Canadiens.

« Les touristes américains, européens et québécois, c’est resté relativement stable. C’est vraiment dans le Canada anglais qu’on note une hausse. Ils ont choisi de rester au pays et vraisemblablement vers l’est », analyse Billy Bastien.

Les automobilistes roulent pare-chocs à pare-chocs à Percé. (Photo Le Soir.ca – Jean-Philippe Thibault)

La valeur du dollar canadien et le contexte politique au sud de la frontière pourraient expliquer en partie cet achalandage.

Par ailleurs, si les semaines des vacances de la construction sont toujours populaires à Percé, il faudra attendre de voir si la tendance se maintiendra au-delà du mois d’août, en septembre et même en octobre.

« C’est là la différence entre une bonne et une excellente saison. Il faut que ça tienne la route jusque-là. Tout indique cependant que les réservations sont au rendez-vous dans les hôtels », précise Billy Bastien.

Quoiqu’il en soit, Percé vibre pour l’instant elle aussi au diapason des touristes, à l’instar de plusieurs autres villes en Gaspésie. En Matanie, la saison a toutefois débuté en montagnes russes.

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La fumée des feux de forêt devrait se dissiper demain au Québec

Plusieurs régions du Québec ont été touchées en fin de semaine par un smog causé par des feux de forêt dans l’Ouest canadien.

  • Montréal a d’ailleurs enregistré samedi la pire qualité de l’air parmi les grandes villes du monde.

Selon MétéoMédia, la fumée devrait persister aujourd’hui, puis se dissiper durant la nuit dans plusieurs régions de la province.

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Record de participation pour la Grande Traversée à l’île Saint-Barnabé

De 130 à 140 participants ont bravé la boue du Saint-Laurent, ce samedi 26 juillet, pour rejoindre l’île qui fait face à la ville de Rimouski, établissant un nouveau record pour la Grande Traversée de l’île Saint-Barnabé. Organisé par la Ville de Rimouski, cet événement annuel existe depuis 2004.

Les marcheurs se sont réunis dès 8h15 à la marina de Rimouski avant d’être transportés par trois autobus au départ du sentier du littoral.

Accompagné de quatre guides, le groupe rassemblé à l’embouchure de la rivière Rimouski a entrepris une aventure peu commune: parcourir les 3 km qui séparent le continent de l’île Saint-Barnabé, dans la vase de la marée basse du Saint-Laurent.

Une fois la marée haute revenue, le retour s’est effectué en zodiac.

Si l’événement est offert de façon structurée depuis 2004 par la Ville, le passage à gué vers l’île Saint-Barnabé remonte cependant à des temps immémoriaux.

Cette excursion n’est possible qu’à la marée des « vives-eaux », un phénomène naturel qui permet au niveau de l’eau de descendre plus bas qu’à l’accoutumée, rendant la traversée sécuritaire.

« Ce phénomène arrive une fois par mois, mais nous n’organisons l’activité qu’une fois par année », explique le coordonnateur d’Excursion île Saint-Barnabé, François Dufresne.

Le coordonnateur d’Excursion île Saint-Barnabé, François Dufresne. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

La marche s’avère plus ardue qu’il n’y paraît.

Chaque pas est lourd. Le sable gorgé d’eau crée une sensation de succion qui résiste à chaque pas, transformant les 3 km en un défi d’endurance relatif, selon la forme physique de chaque marcheur.

Il faut compter environ une heure et 45 minutes avant d’atteindre cette bande de terre de 6 km de longueur sur 300 mètres de largeur. 

Véritable sanctuaire de biodiversité, l’île abrite notamment des orignaux, des chevreuils, des castors et plus de 120 espèces aviaires, dont le grand héron, qui en est l’oiseau emblématique. 

Retour dans le temps

Cette année, l’événement a pris une dimension historique particulière grâce à la présence du titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire, création et patrimoine imprimé de l’Université du Québec à Rimouski.

Rendu sur place, Claude La Charité a prononcé une courte conférence sur l’ermite Toussaint Cartier, qui a vécu seul sur l’île de 1728 à 1767.

Le roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, publié d’après un manuscrit qui a été écrit il y a plus de 150 ans. (Photos Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Cette intervention s’inscrit dans la foulée de la publication récente, aux Presses de l’Université Laval, de l’édition critique du roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, écrit en 1867 par Louis-Édouard Bois.

Demeurée manuscrite pendant plus d’un siècle et demi, cette œuvre a enfin vu le jour grâce aux recherches du professeur de lettres.

Tradition annuelle

Pour Nathalie Morissette et Stéphane Richard, cette traversée est devenue un rituel. Elle en est à sa troisième participation, lui à sa quatrième.

« C’est une belle activité qu’on aime bien faire ensemble, notamment pour aller visiter l’île Saint-Barnabé», confie madame Morissette.

De son côté, son conjoint apprécie particulièrement la perspective unique qu’offre l’expérience. « C’est une belle randonnée qui nous permet de voir la ville différemment parce qu’on la voit rarement de cet angle-là. »

Au lendemain de la traversée, Nathalie Morissette remarque que « les muscles des mollets ont plus travaillé que si on avait été sur la terre ferme ».

Le couple de Rimouski estime néanmoins l’activité accessible à tous. « Ce n’est pas trop un défi technique, ni physique, d’autant plus qu’il y a des endroits où il y a moins de boue », rassure monsieur Richard.

Le couple profite également de l’excursion pour découvrir des panoramas inaccessibles. « En plus de voir Rimouski sous un autre angle, on a une vue sur la Côte-Nord en allant de l’autre côté de l’île, ce qu’on ne peut pas voir quand on est à Rimouski », précise Nathalie Morissette.

L’activité qui consiste à traverser à gué le fleuve jusqu’à l’île Saint-Barnabé se fait à marée très basse. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier

Malgré la fascination que suscite l’île Saint-Barnabé chez certains visiteurs, le couple demeure pragmatique face aux légendes qui entourent ce territoire et à son célèbre ermite.

L’homme et la femme préfèrent savourer l’expérience pour ce qu’elle offre de concret: une aventure accessible, un point de vue inédit et un moment de communion avec la nature du Saint-Laurent.

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Nom adopté pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques

Le nom de la circonscription électorale de Rivière-du-Loup–Témiscouata change pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques. Le projet de loi afin de remplacer l’appellation du comté a été adopté à l’Assemblée nationale.

La députée Amélie Dionne avait déposé un mémoire aux audiences publiques de la Commission de la représentation électorale, puis en le présentant à la Commission de l’Assemblée nationale.

Le projet avait été appuyé par de nombreux élus des trois MRC concernées, soit Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques.

Une démarche similaire avait été entreprise en 2014 par le député provincial en poste à l’époque, Jean D’Amour, sans toutefois aboutir.

« J’ai toujours considéré que l’appellation Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques était essentielle pour refléter pleinement l’ensemble du territoire de la circonscription et pour renforcer le sentiment d’appartenance. Ce nouveau nom sera rassembleur pour l’ensemble de la population de la circonscription », commente madame Dionne.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

En juin, le nom de la circonscription de Matane-Matapédia a aussi changé pour devenir « Matane-Matapédia-Mitis ».

Le député Pascal Bérubé a soutenu le projet de loi pour que le nom de La Mitis soit ajouté afin de mieux représenter son territoire.

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Mont-Joli : encore un mois de travaux

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, fait le point sur l’avancement des travaux sur le boulevard Jacques-Cartier qui devraient se poursuivre jusqu’au 25 août.

« C’est le gros chantier que nous avons à l’entrée de la Ville. La pose des drains souterrains est maintenant terminée. Le réseau d’aqueduc temporaire a été démantelé la semaine dernière. Nous allons ensuite faire les travaux de bordure et les trottoirs. Les travaux d’asphaltage pourront donc commencer dès le 4 août et s’échelonner jusqu’au 25 août », précise le maire, qui rappelle que les travaux ont débuté au début juin.

Travaux de 6,2 M$

Rappelons que les travaux en cours consistent à remplacer les conduites souterraines sur une distance de 350 mètres, entre l’avenue Lavoie et l’avenue Poirier, et sur une distance de 355 mètres sur l’avenue Benoît-Quimper.

Les investissements nécessaires pour remettre à niveau ces infrastructures sont de l’ordre de 6,2 M$ et la Ville de Mont-Joli a pu compter sur l’appui du gouvernement du Québec pour subventionner une grande partie de la facture.

« Nous avons aussi utilisé une partie de nos revenus de la TECQ (taxe sur l’essence) », souligne monsieur Soucy.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)

« On demande aux gens d’être patients pendant les travaux », mentionne le maire.

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Chantier de Han-Logement : les échéanciers sont respectés

Portés par l’organisme Han-Logement, la construction de 32 logements adaptés et abordables pour des personnes en situation de handicap se compléta comme prévu, à la fin de l’été, dans le district Pointe-au-Père à Rimouski.

Entamés en août 2024, les travaux effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène consistent à l’aménagement de quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans. Ce projet d’envergure répondra à un besoin criant à Rimouski.

« Ils seront adaptés pour des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, ou vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, ainsi qu’à des personnes âgées bénéficiant des adaptations. Chaque logement intégrera 55 adaptations pour optimiser l’accessibilité et le confort de nos locataires », explique la coordinatrice philanthropie et marketing chez Han-Logement, Cindy de Lozzo.

La Ville cède son rang hypothécaire

Pour concrétiser le projet, le conseil municipal de Rimouski a accepté à l’unanimité les termes de l’acte de cession de rang hypothécaire à intervenir entre la Ville de Rimouski et la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement (SCHL) sur le projet d’Han-Logement.

La cession de son rang hypothécaire signifie que la Ville de Rimouski cède sa priorité à la SCHL comme créancier en cas de faillite.

« Le promoteur obtient du financement de divers organismes prêteurs. Dans ce cas-ci, il s’agit de la SCHL. Une des conditions pour qu’ils prêtent de l’argent, c’est d’obtenir la priorité au point de vue hypothécaire. La Ville cède donc son rang hypothécaire pour qu’Han-Logement puisse accéder à du financement », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo courtoisie UMQ)

Rimouski a aussi donné le terrain à Han-Logement pour permettre la construction des 32 logements abordables.

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Les entreprises délaissent Postes Canada

Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.

La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.

À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME sur cinq utilisent toujours les services de Postes Canada, mais que la grève de 2024, a provoqué certains changements d’habitude. Le sondage indique que 55 % des répondants font moins appel à Postes Canada depuis la dernière grève.

On y apprend que le courrier régulier tel des chèques ou papiers administratifs sont toujours envoyés par Postes Canada alors que les colis sont davantage confiés à des entreprises privées comme FedEx ou Purolator. Toutefois, l’incertitude face aux services de Postes Canada ont poussé certaines entreprises à se tourner vers le courrier numérique.

D’ailleurs, une nouvelle grève pousserait 67 % des petites et moyennes entreprises à délaisser Postes Canada au profit d’une solution plus fiable. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’à peine une entreprise sur cinq estime que Postes Canada est un service essentiel.

Les 53 000 membres de Postes Canada pourraient déclencher une nouvelle grève au moment qu’ils jugeront opportun lorsque le vote sur les offres patronales sera conclu. La date butoir imposée est le 1er août. Rappelons qu’en 2024, une grève avait paralysé la livraison du courrier pendant un mois. Lors du retour au travail, il avait fallu plusieurs semaines avant de rattraper le temps perdu.

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Affaire de viol collectif: les 5 hockeyeurs ont été reconnus non coupables

Les 5 joueurs de l’équipe canadienne de hockey junior de 2018 qui étaient accusés d’agression sexuelle ont été acquittés hier par un tribunal ontarien.

Une femme avait porté plainte en 2022.

  • Elle affirmait que les joueurs l’avaient agressée en 2018 le soir d’un gala-bénéfice de Hockey Canada après leur victoire au Championnat du monde junior.

La juge a estimé que la plaignante n’était «ni crédible ni fiable» en soulignant plusieurs incohérences dans son témoignage.

[L'article Affaire de viol collectif: les 5 hockeyeurs ont été reconnus non coupables a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Autre projet de logements sur la rue Saint-Germain Est

L’entreprise Immeubles DTM Inc. souhaite construite un bâtiment résidentiel de 15 logements sur le site du 266, rue Saint-Germain Est à Rimouski.

Le projet nécessitant l’adoption d’un Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) par le conseil municipal, parce qu’il contrevient à certaines normes du règlement d’urbanisme.

Après la séance de consultation publique tenue le 17 juillet dernier, les élus ont adopté, aux fins d’approbation référendaire, le second projet de résolution en vue d’approuver le PPCMOI à une prochaine séance.

« Lorsqu’on parle de densifier le centre-ville, en voici un bel exemple. C’est un bâtiment existant dont le carnet de santé nous dit qu’il ne peut pas être réhabilité, mais le promoteur, Immeubles DTM va en faire un 15 logements », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire Guy Caron et le directeur général de la Ville de Rimouski, Marco Desbiens. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les locataires ont été relocalisés temporairement. L’immeuble avait également une vocation commerciale. Il y avait notamment une boutique d’artisanat qui est maintenant fermée.

« Le bâtiment n’était pas en bon état. Il sera transformé en résidentiel », précise monsieur Caron.

Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.

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Isle-Verte : 20 logements abordables pour aînés inaugurés

La Corporation Les amis des aînés de L’Isle-Verte ont inauguré récemment la Résidence de l’Ancrage, un immeuble de 20 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à L’Isle-Verte. Ce chantier a nécessité un investissement de plus de 12,4 M$.

Québec a versé plus de 5,6 M$ par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ) pour la construction de cet immeuble. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par la Corporation.

Ottawa a aussi participé au projet à hauteur de 5,1 M$, tandis que la Municipalité de L’Isle-Verte accorde à la Corporation un crédit de taxes d’une durée de 35 ans, d’une valeur totalisant 1,2 M$.

« La Résidence de l’Ancrage représente bien plus qu’un bâtiment. C’est un lieu de réconfort, de dignité et de proximité pour nos aînés. La Municipalité de L’Isle-Verte est fière d’avoir contribué à ce projet porteur, qui répond à un besoin réel dans notre communauté », affirme la mairesse de l’Isle-Verte, Ginette Caron, dans un communiqué

Accueillant et sécuritaire

Présente lors de l’inauguration, la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, estime que le projet est porteur d’espoir, rappelant la tragédie survenue à L’Isle-Verte, le 24 janvier 2014.

À ce moment, un violent incendie avait éclaté au cœur de la nuit dans la Résidence du Havre, comprenant à l’époque 52 logements occupés par des personnes âgées autonomes et semi-autonomes. En tout, 32 personnes avaient perdu la vie.

Le drame a notamment permis de resserrer les règles et les normes de sécurité dans les résidences pour aînés afin d’éviter une nouvelle tragédie.

« Grâce à l’engagement de tous les partenaires, les résidents et leurs proches peuvent aujourd’hui compter sur un environnement accueillant et sécuritaire », a indiqué Sonia Bélanger.

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Des antidépresseurs sont de plus en plus prescrits aux ainés

La proportion des personnes de 65 ans et plus qui ont pris des antidépresseurs a augmenté de 34% entre 2020 et 2024, selon des données de la Régie de l’assurance maladie du Québec obtenues par Radio-Canada.

  • Plus de 370 000 personnes âgées ont reçu une prescription l’an dernier.

Des experts expliquent la hausse par:

  • l’isolement;
  • l’affaiblissement des tabous entourant la santé mentale;
  • les conséquences sociales de la pandémie.

[L'article Des antidépresseurs sont de plus en plus prescrits aux ainés a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Le gouvernement va réévaluer l’expulsion d’enfants immigrants de garderies subventionnées

Le ministère de la famille a envoyé le 9 juillet une directive aux centres de la petite enfance (CPE) pour exclure des garderies subventionnées à 9,35 $ par jour les enfants dont les parents détiennent un permis de travail «ouvert».

  • Selon la directive, ces enfants ne devraient pas avoir accès à ces services et doivent, s’ils en profitent actuellement, en être expulsés.

Deux couples d’immigrants, l’un français et l’autre ukrainien, ont ensuite envoyé une mise en demeure au ministère. 

La ministre Suzanne Roy a indiqué que le gouvernement va réévaluer les dossiers d’enfants déjà admis.

[L'article Le gouvernement va réévaluer l’expulsion d’enfants immigrants de garderies subventionnées a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Rimouski : règlement pour régulariser 29 logements

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, jeudi dernier (17 juillet), un premier projet de règlement pour permettre la rénovation extérieure de l’immeuble situé au 128, rue de l’Évêché Ouest.

Le projet soumis à la Ville prévoit le changement du revêtement extérieur, de la toiture, le remplacement de l’ensemble des ouvertures, l’agrandissement de certaines fenêtres, ainsi que l’aménagement des aires extérieures, notamment l’aire de stationnement, en vue de régulariser un total de 29 logements.

Ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, notamment le nombre de logements autorisés, les marges de recul, le nombre minimal d’arbres exigés pour un terrain à usage résidentiel, l’emplacement d’une aire de stationnement, la présence d’une bordure et d’une bande de verdure pour une aire de stationnement comportant plus de cinq cases, l’implantation d’un conteneur à matières résiduelles et la réduction du nombre de cases de stationnement exigé au centre-ville.

« C’est un bâtiment qui est actuellement résidentiel. Mais dont il faut régulariser sa capacité de pouvoir accueillir 29 logements. Pour ce faire, ça prend des modifications au bâtiment qui requiert un PPCMOI (projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble) », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Dans un site patrimonial

Le bâtiment visé est situé dans le site patrimonial cité de l’Ensemble-Institutionnel-du-Centre-Ville-de-Rimouski.

L’aspect actuel du bâtiment, de même que l’aménagement de ses aires extérieures (stationnement et végétation), ne correspond plus aux attentes contemporaines en matière de qualité urbaine et d’intégration.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir archives)

Dans sa résolution, la Ville estime que le projet proposé constitue une bonification qualitative de l’ensemble bâti, en favorisant une meilleure insertion dans le milieu par une mise à niveau tant sur le plan architectural que paysager et qu’il respecte les objectifs du Plan d’urbanisme.

Recommandé par le CCU

Le 8 juillet 2025, ce projet particulier a été soumis au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville qui recommande au conseil municipal de l’accepter.

À noter que ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.

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Québec se protège d’une cyberattaque visant SharePoint

Le ministère de la cybersécurité et du numérique, qui est un client de Microsoft SharePoint, a pris des mesures pour empêcher l’accès non autorisé à des sites gouvernementaux.

  • Plusieurs sites Web du gouvernement pourraient être fermés par précaution.

Microsoft avait averti dimanche les clients de son service SharePoint, utilisé pour le stockage d’information et la collaboration, qu’il avait été la cible de pirates informatiques.

[L'article Québec se protège d’une cyberattaque visant SharePoint a d'abord été publié dans InfoBref.]

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L’Upac enquête sur un réseau d’immigration illégale visant des étudiants africains

Selon Radio-Canada, l’Unité permanente anticorruption (Upac) mène depuis deux mois une enquête sur des organisations qui auraient illégalement fait venir des étudiants africains au Québec.

  • Certaines produisent de faux documents pour berner des étudiants.
  • Dans d’autres cas, des Africains ont utilisé les services de ces réseaux pour entrer au pays en sachant qu’ils le faisaient illégalement.

Beaucoup d’étudiants ont ensuite été contraints de demander l’asile.

  • Sur les 5 dernières années, près de 12 000 étudiants sont devenus réfugiés.

[L'article L’Upac enquête sur un réseau d’immigration illégale visant des étudiants africains a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Les Premières Nations quittent les négociations avec Québec sur la gestion des forêts

L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador s’est retirée de la table de concertation sur le projet de loi 97, qui vise à réformer comment sont gérées les forêts du Québec.

Le regroupement de 43 communautés autochtones conteste la notion de triade introduite dans le projet de loi. 

Selon cette notion, 30% de la forêt québécoise devrait être réservée à l’industrie.

Les Premières Nations jugent que ce partage est incompatible avec leurs droits.

[L'article Les Premières Nations quittent les négociations avec Québec sur la gestion des forêts a d'abord été publié dans InfoBref.]

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La Grande Traversée vers l’île Saint-Barnabé est de retour

La traditionnelle Grande Traversée à pied à l’île Saint-Barnabé se tiendra ce samedi 26 juillet. Le point de rencontre se fait à la Marina de Rimouski, à 8 h 15, suivi du départ en autobus pour l’activité à 9 h 15.

La traversée, d’une distance de trois kilomètres, se fait entre 45 et 60 minutes.

Les participants doivent prévoir de la nourriture (collations et lunch) une bouteille d’eau et des vêtements chauds.

Il est recommandé de prévoir une paire de chaussures lacées pour la traversée à pied, une paire de chaussures de rechange pour la randonnée sur l’île ainsi qu’un sac pour le transport de ses chaussures mouillées.

Le coût de l’activité est de 35 $ pour les adultes et de 18 $ pour les 6 à 17 ans. C’est gratuit pour les enfants de 5 ans et moins.

Le prix inclut le transport en autobus, le retour en zodiac ainsi que les taxes.

La grande traversée à pied consiste à atteinte l’île Saint-Barnabé, sur une distance de 3 kilomètres, en marchant dans la baie de Rimouski. (Photo courtoisie SOPER)

En cas de pluie, l’événement sera reporté au lendemain, le dimanche 27 juillet 2025.

Inscriptions

Comme les places sont limitées, les personnes intéressées doivent s’inscrire dès maintenant sur le site Web de l’île Saint-Barnabé en sélectionnant leur heure de retour. Il est aussi possible de s’inscrire en téléphonant au 418 723-2280.

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Rimouski : d’autres fermetures de rues pour des travaux

Déjà éprouvés par les nombreux chantiers en cours causant retards et détours sur plusieurs artères névralgiques à Rimouski, les automobilistes doivent composer avec de nouvelles fermetures temporaires de rues, ce mardi 22 et ce mercredi 23 juillet.

Des travaux de pavage se poursuivent sur la rue de l’Évêché Est, entre les avenues de la Cathédrale et Belzile, ainsi que sur la rue Saint-Pierre, entre l’avenue Léonidas et la rue Toussaint-Cartier.

Réalisés par l’entreprise Colas, ils nécessitent la fermeture complète de la circulation automobile pendant les opérations de pavage.

La fermeture de la rue de l’Évêché Est complique l’accès à la bibliothèque Lisette-Morin. Les usagers doivent s’y rendre à pied. Pour faciliter leur visite, Rimouski met gratuitement à leur disposition le stationnement de l’hôtel de ville, situé à proximité.

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Fraisières : abondance dans les champs 

Les champs des fraisières de Rimouski-Neigette et de La Mitis sont remplis. Commencée à la fin du mois de juin, la saison de l’autocueillette bat son plein et elle poursuivra encore pour quelques semaines.

Les conditions météorologiques favorables rendent la récolte abondante dans la région.

« Au début de la saison, nous étions très inquiets étant donné qu’il y avait beaucoup de pluie. Notre pire ennemie, c’est les séquences de pluie trop intenses et trop longues. C’est très néfaste pour les petits fruits. Finalement, le beau temps est arrivé », indique le propriétaire de la Fraisière du Nord Est, Ronaldo Bouchard. 

Ce dernier a repris l’entreprise de son père située à Sainte-Luce. La fraisière familiale existe depuis une quarantaine d’années. 

Les cueilleurs sont au rendez-vous encore cette année. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Même son de cloche à La fraise du Bic. Ouverte depuis 2016, elle accueille chaque année de plus en plus de cueilleurs. La petite entreprise familiale est dirigée par le propriétaire Mathieu Chénard et sa conjointe Manon Marceau. 

« Il y a de l’abondance, la clientèle est au rendez-vous et nous avons des cueilleurs qui cueillent pour nous. La météo est de notre côté. Nous n’étions pas certains à la fin juin, mais le soleil est de retour depuis. Il n’y a pas eu de gel au mois de mai, donc la saison a bien commencé », mentionne madame Marceau. 

La saison 2024 avait commencé exceptionnellement tôt. Cette année, elle se passe dans la norme. 

Des clients de partout

Les deux entreprises agricoles comptent chacune 2,5 hectares en production de fraises. Elles accueillent autant des locaux que des gens de l’extérieur pour l’autocueillette. 

« Souvent, ce sont des clients qui reviennent chaque année, mais nous en avons aussi de nouveaux qui découvrent le plaisir de cueillir. Le bouche-à-oreille fait en sorte que certains viennent voir comment ça se passe. Nous avons des gens d’un peu partout, autant de Rivière-du-Loup, de Rimouski, de Mont-Joli que de La Mitis », explique monsieur Bouchard. 

« Nous avons des locaux et aussi plusieurs touristes qui viennent faire un tour. Nous avons même eu des gens de l’Allemagne il y a quelques semaines », ajoute Manon Marceau.  

Les fraises sont en abondance dans les champs. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Fraisière du Nord Est compte une douzaine d’employés pendant le plus fort de la saison, dont six proviennent du Guatemala. 

« Ils sont assidus pour les travaux agricoles autant pour ce qui est des plantations, du désherbage ou de la cueillette de petits fruits », explique le propriétaire. 

La saison des framboises devrait commencer à la fin du mois du juillet pour les deux entreprises. 

Plus de détails sont disponibles sur la page Facebook « La fraise du Bic » et au fraisieredunordest.com où les détails sur les activités de chaque journée sont écrits dans l’onglet « message du jour ».

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Rimouski veut protéger le pont couvert de Mont-Lebel

Rimouski demande au ministère de la Culture et des Communications de procéder à la citation patrimoniale du pont couvert de Mont-Lebel, mieux connu comme le pont des Draveurs, afin de pouvoir obtenir des subventions pour pouvoir le rénover.

« Le pont a besoin de rénovation et pour accéder aux subventions en lien avec son cachet patrimonial, ça prendrait une citation. Comme le pont appartient au gouvernement du Québec, la Ville ne peut pas le citer elle-même. Elle doit demander au ministère de le faire. Lorsqu’il sera cité, la Ville pourra demander des subventions pour le rénover », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le pont couvert de Mont-Lebel a été construit en 1930. Il enjambe la petite rivière Neigette.

L’abri de sa structure, dite Town, du nom de l’inventeur Ithiel Town, protège des intempéries et évite ainsi la dégradation du bois.

La MRC Rimouski-Neigette mentionne que le pont « apparaît dans toute sa splendeur en bas d’une forte descente sur une petite route verdoyante reliant le Rang-Double au 5e rang , au Mont-Lebel. »

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Le cout d’un projet informatique de Santé Québec a triplé

Selon Radio-Canada, le ministère de la cybersécurité et du numérique a demandé à l’agence Santé Québec d’annuler un projet en cours visant à unifier les logiciels du réseau de la santé.

Le volet du projet consacré aux finances et à l’approvisionnement a plus de deux ans de retard et a couté jusqu’ici trois fois plus cher que prévu.

  • Son coût est passé de 96 millions $ à 281 millions $.

Le volet sur les ressources humaines n’a encore reçu aucune soumission conforme aux exigences.

Santé Québec tente de convaincre le gouvernement de maintenir le projet.

[L'article Le cout d’un projet informatique de Santé Québec a triplé a d'abord été publié dans InfoBref.]

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Nouvel enjeu pour les producteurs agricoles

La quantité et la qualité de l’eau d’abreuvement dans les fermes du Bas-Saint-Laurent sont de plus en plus problématiques. Une étude menée auprès de producteurs laitiers, de bovins et d’ovins fait un constat alarmant : la majorité des puits analysés sont contaminés par des bactéries, ce qui a un impact sur la productivité des élevages et sur la santé des animaux.

La moitié des fermes ont aussi manqué d’eau au cours des dernières années et la situation risque de s’aggraver avec les impacts des changements climatiques.

Une analyse de l’eau d’abreuvement a été réalisée au cours des deux dernières années dans une cinquantaine d’élevages du Bas-Saint-Laurent. Les puits de près de 60% des fermes de bovins de boucherie sont contaminés par des bactéries E. coli, des coliformes totaux ou des entérocoques. La moitié des élevages de moutons ont le même problème.

Chez les producteurs laitiers, la contamination est moindre au chapitre des coliformes totaux avec 30% de puits contaminés, mais atteint des niveaux qui surpassent les normes pour les entérocoques dans 40% des analyses.

C’est la firme de consultants en agroenvironnement JMP de Rimouski qui a réalisé l’étude commandée par le MAPAQ. L’agronome chargé du projet, Stéphane Bégin, se dit surpris des résultats.

« Ce qui nous a sauté aux yeux, c’est le grand nombre d’entreprises dont l’eau n’est pas conforme sur le plan bactérien et, surtout, la quantité de celles qui avaient des problèmes avec les coliformes fécaux. » Une situation qui témoigne, selon l’agronome, d’une mauvaise gestion des fumiers à la ferme en raison de l’emplacement du puits. Les puits creusés il y a de nombreuses années sont trop près des bâtiments, de la fosse à fumier, des chemins ou encore des enclos pour le bétail.

La situation est d’autant plus inquiétante que, dans beaucoup de cas, c’est le même puits qui est utilisé pour la ferme et la maison.

« Les gens ne sont pas de mauvaise foi, mais il y a une méconnaissance des enjeux. On dirait que l’eau, c’est acquis. C’est là depuis des générations et on croit qu’elle est de bonne qualité. Mais, ce n’est pas le cas. »

L’eau se fait rare

Au cours des dernières années, la moitié des fermes qui ont fait l’objet de l’étude ont manqué d’eau, principalement en raison de sécheresses.

« Avec les changements climatiques, le nombre de longues périodes sans précipitation et leur durée vont augmenter pendant l’été. Quand le niveau de la nappe baisse, c’est aussi un problème important. »

Pour produire du lait, une vache consomme, en moyenne, une centaine de litres d’eau par jour. Pendant les périodes de sécheresse, alors qu’il fait aussi plus chaud, les vaches, les bovins et les brebis ont encore plus soif, ce qui aggrave encore plus le problème.

L’étude vient confirmer l’importance, pour les agriculteurs, de s’assurer d’avoir des réserves suffisantes en eau. Selon monsieur Bégin, plusieurs entreprises agricoles vont devoir creuser de nouveaux puits plus profonds et aussi mieux situés pour éviter les problèmes de contamination.

Impact sur la santé animale

Une eau de mauvaise qualité a aussi des impacts sur la santé des troupeaux. Une eau contaminée entraîne une réduction de la croissance, des troubles de reproduction et une baisse de productivité. Le vétérinaire Gaston Rioux du Centre d’expertise en production ovine a contribué à l’étude.

« Nous, c’est la première chose qu’on a à vérifier. Comme vétérinaire, on peut intervenir en cas de maladie. Mais, la base d’une bonne santé animale, ce sont l’eau et l’alimentation. »

(Photo Unsplash.com – crédit : Alaina McLearnon)

Monsieur Rioux souligne que c’est un facteur négligé par les éleveurs.

« L’eau contaminée peut rendre les animaux malades. Mais aussi, quand elle sent mauvais, qu’elle est polluée, ça va repousser les animaux et faire baisser la consommation. Donc, ça va avoir des impacts majeurs sur la santé des troupeaux. »

Une forte proportion des entreprises d’élevage ne font pas analyser leur eau. Pire encore, 80% des producteurs bovins et ovins n’ont jamais désinfecté leur puits. Les auteurs de l’étude soulignent que beaucoup de producteurs ne sont pas pleinement conscients de l’importance de contrôler la qualité de l’eau.

Pour eux, la surveillance du puits n’a pas la même importance que d’autres aspects de la gestion du bétail. L’étude recommande d’ailleurs au MAPAQ de développer des outils de diagnostic simples et économiques pour les producteurs agricoles et de les sensibiliser à ces enjeux.

Par ailleurs, l’outil de diagnostic développé par les consultants de JMP pour leur étude est public et disponible pour les agronomes qui voudraient l’utiliser. Les producteurs agricoles peuvent aussi demander une analyse de leur puits, même si l’étude est terminée.

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Amqui ouvre son nouvel hôtel de ville

La Ville d’Amqui ouvre les portes de son nouvel hôtel de ville, désormais accessible aux citoyens à sa nouvelle adresse, le 55, rue du Carrefour-Sportif.

Après environ 10 ans de réflexion sur son avenir, Amqui s’est dotée d’un immeuble moderne sur deux étages, adjacent à plusieurs installations déjà existantes.

Le hall d’entrée a été aménagé pour mieux servir les citoyens, notamment grâce à un comptoir dédié pour les paiements de taxes et une salle qui permet des rencontres avec les employés sans avoir à traverser les bureaux administratifs.

« Depuis mon arrivée au conseil municipal, d’abord comme conseillère et maintenant en tant que mairesse, le projet de l’hôtel de ville était sur la table. Voir ce projet être concrétisé après toutes ces années et aujourd’hui être debout dans ce nouvel hôtel de ville, c’est un immense sentiment de fierté et de devoir accompli qui nous habite tous. Nos services à la population seront améliorés avec tous les employés administratifs sous le même toit et dans des installations qui ne sont pas vétustes et inadéquates », mentionne la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.

Rappelons que lors d’une présentation publique qui s’est tenue le 25 mars dernier, la Ville d’Amqui a annoncé la déconstruction de l’hôtel de ville situé dans le parc Marcel-Rioux pour 2026, en fonction des aides financières disponibles.

La déconstruction devrait débuter à l’automne 2025.

Nouveaux lieux : nouvelles appellations

Le centre récréoculturel, qui comprend la salle communautaire, les installations de curling et la piscine municipale, et maintenant l’hôtel de ville, sera désormais connu sous l’appellation « complexe municipal. »

Le carrefour sportif change également de nom pour devenir l’espace sportif Desjardins.

Ce lieu, qui comprenait déjà le terrain de balle molle, les terrains de tennis, l’aréna et le parc de planche à roulettes Pierre-Olivier-Fournier, a été bonifié pendant cette période de rénovations avec plusieurs ajouts : la modernisation du parc de planche à roulettes, la création d’un espace pour un terrain de basketball, un bloc sanitaire neuf et l’ajout de mobilier urbain.

Dévoilement de l’œuvre d’art

La Ville d’Amqui a donné un avant-goût de sa nouvelle salle Gérard-Dubé, soit la salle où se déroulent les séances du conseil municipal, le 10 juillet dernier, en inaugurant une œuvre d’art publique sur le mur intérieur du complexe municipal.

« L’horizon ondoyant des histoires transmises » de Pilar Macias. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui)

Établie dans la région du Kamouraska, l’artiste d’origine mexicaine Pilar Macias a été sélectionnée pour son approche qui voulait démontrer l’unicité de la nature matapédienne et rendre hommage à un environnement particulier, une vallée dans la chaîne de montagnes des Appalaches, dans lequel se situe Amqui.

Elle a elle-même pu procéder au dévoilement de l’œuvre qui se nomme « L’horizon ondoyant des histoires transmises. »

« Nous sommes aussi très heureux d’avoir une œuvre d’art unique et conceptualisée pour notre ville à l’intérieur de nos murs. Le concept de madame Macias nous a beaucoup plu sur papier et il est encore plus impressionnant en vrai. À chaque coup d’œil, l’œuvre se dévoile et on remarque un élément nouveau dans la création. Nous sommes fiers que cette installation puisse profiter à tous les citoyens dans notre nouvel hôtel de ville adjacent au complexe municipal, un lieu très fréquenté par les citoyens », ajoute madame Blanchette.

Inauguration et visite de l’hôtel de ville

Après un temps d’adaptation pour les employés dans l’hôtel de ville, les citoyens seront invités à l’inauguration et la visite des locaux municipaux et de l’espace sportif Desjardins le 6 septembre prochain.

Les détails de cet événement seront dévoilés au cours de l’été.

La construction du nouvel hôtel de ville et le réaménagement de la cour du carrefour sportif, regroupé sous un seul appel d’offres en 2024, s’élevaient à 8,5 M$. Le gouvernement du Québec a participé à plus de 70% de la facture finale.

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Prolongement de la 20 : « nous sommes les sacrifiés »

Quelque 200 personnes ont manifesté, le 19 juillet à Saint-Simon-de-Rimouski, pour réclamer le parachèvement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.

La route 132 à Saint-Simon a été le théâtre d’une marche de solidarité citoyenne organisée par le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20.

Profitant de la première journée des vacances de la construction, les marcheurs ont voulu démontrer concrètement la densité de circulation dont cette artère routière fait quotidiennement l’objet, faute d’alternative autoroutière.

La porte-parole du comité s’est dite très satisfaite de la mobilisation pour laquelle des gens sont venus d’un peu partout au Bas-Saint-Laurent.

« Le prolongement de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Rimouski est celui qui est le plus en retard au Québec », a déclaré Blandine Michaud, soulignant l’urgence d’un projet qui, selon elle, tarde trop à se concrétiser.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 12 000 véhicules circulent quotidiennement entre Saint-Fabien et Le Bic en période estivale, dont 25% de poids lourds.

Selon le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), 80% du trafic de la route 132 est de transit, ce qui est incompatible avec une circulation locale.

Route dangereuse aux fondations instables

Parmi les marcheurs figuraient des proches de victimes d’accidents routiers survenus sur la route 132 et quelques élus municipaux, dont le maire de Saint-Simon-de-Rimouski, Denis Marcoux, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, ainsi que le maire de Saint-Clément, Gabriel Belzile.

Un résident de Saint-Fabien a évoqué les problèmes géotechniques majeurs de la route 132 dans sa municipalité.

Selon Mario Gagnon, une étude de l’Université Laval avait révélé la présence de 85 mètres de glaise « excessivement molle » sur une distance de 6 kilomètres sous la chaussée, qu’il a comparée à de la pâte à gruau.

Parmi les marcheurs figuraient des proches de victimes d’accidents routiers survenus sur la route 132 et quelques élus municipaux. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Cette instabilité avait causé un glissement de terrain en décembre 1976 qui, sans déplorer de morts, avait toutefois fait des blessés et des maisons avaient dû être déplacées.

Impact économique et qualité de vie

Madame Michaud a également souligné les répercussions sur l’économie régionale et la qualité de vie des riverains.

Elle précise que le bruit généré par la circulation atteint 70 à 100 décibels, selon les moments de la journée, dépassant ainsi largement les seuils acceptables de 55 décibels le jour, comme indiqué dans le rapport du BAPE.

Les vibrations du sol causées par le passage des poids lourds font « trembler la terre » et « donnent l’impression d’être sur un bateau ».

L’agriculture, le tourisme et l’industrie forestière, trois piliers économiques régionaux, dépendent entièrement du transport routier.

La porte-parole du Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, Blandine Michaud. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Un porc élevé ici peut faire 1200 km avant de revenir sur nos tablettes », a illustré Blandine Michaud pour faire prendre conscience de l’importance d’un lien autoroutier entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.

Projet à l’arrêt malgré le consensus politique

Blandine Michaud a rappelé que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) a inscrit le prolongement de l’autoroute 20 au Programme québécois des infrastructures en 2022 et qu’une motion unanime a été adoptée à l’Assemblée nationale en 2024. Pourtant, le projet a été mis en veilleuse en mars 2025.

Denis Marcoux a salué cette mobilisation populaire, estimant qu’elle  ouvre des portes politiquement». De son côté, Bertin Denis a encouragé les citoyens à ne pas abandonner, rappelant que « dans les régions périphériques, il faut toujours se battre deux à trois fois plus fort que dans les grands centres ».

À lire aussi : Retour sur l’autoroute 20

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Liaison extraconjugale révélée de façon spectaculaire

Lors d’un concert du groupe Coldplay dans le Massachussetts, une caméra orientée vers le public et dont l’image était diffusée sur grand écran a montré un homme serrant dans ses bras une femme.

Dès que leur image est apparue, ils se sont séparés et cachés.

Le chanteur de Coldplay s’en est amusé en disant que soit ils étaient très timides, soit ils avaient une liaison adultère.

L’homme était PDG d’une entreprise technologique et la femme, directrice des ressources humaines de l’entreprise. Les deux sont chacun marié avec une autre personne.

Les images étant devenues virales sur les médias sociaux, le PDG a démissionné.

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Trump poursuit le Wall Street Journal pour 10 milliards $US

Donald Trump réclame ce montant en dommages et intérêts au Wall Street Journal et à son propriétaire, Rupert Murdoch – qui par ailleurs contrôle aussi la chaine de télévision Fox News.

Le président américain conteste un article affirmant qu’il aurait envoyé en 2003 une lettre «obscène» à l’homme d’affaires Jeffrey Epstein pour son 50e anniversaire.

Le journal affirme que cette lettre ferait partie des preuves détenues par les enquêteurs fédéraux dans leur dossier sur Epstein.

Ce dernier a été retrouvé mort en 2019, peu avant d’être inculpé pour trafic sexuel de mineures.

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Les Boys seront les premiers intronisés par Juste pour rire

Les chandails des personnages de la série de longs métrages québécois Les Boys seront retirés ce soir lors d’une cérémonie organisée au Théâtre Maisonneuve, à Montréal, selon Radio-Canada.

L’événement aura lieu dans le cadre du nouveau Temple de la renommée Juste pour rire lancé par Sylvain Parent-Bédard, propriétaire du festival d’humour depuis l’an dernier.

L’entrepreneur veut ainsi honorer les figures et les productions que le festival a contribué à faire connaitre.

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Mont-Joli se prépare à démolir un réservoir d’eau potable

Le conseil municipal de Mont-Joli octroie un mandat de caractérisation des matériaux avant la démolition du réservoir d’eau potable à la firme EMS Ingénierie inc. de Québec.

« C’est une étude de faisabilité pour évaluer combien ça va nous coûter pour démolir ce réservoir d’eau potable situé sur le Chemin de Price qui n’est plus utilisé depuis très longtemps. Nous avons la responsabilité de le démolir. On se prépare pour le faire. Probablement que ça va se faire en 2026. Avant de la démolir, nous avons besoin de savoir s’il y a des contaminants afin de pouvoir l’inclure au devis qui sera préparé pour aller en appel d’offres pour la démolition », explique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Puisque la Ville a reçu une seule soumission qui était élevée, soit 71 859$, elle a négocié avec le soumissionnaire pour un montant de 57 487$.

Ajouts d’arrêts et de stationnements interdits

Par ailleurs, le conseil municipal de Mont-Joli juge opportun d’ajouter des arrêts obligatoires sur l’avenue Hébert et de modifier des espaces de stationnements sur les avenues Léonard et Sainte-Anne.

Un règlement en ce sens a été adopté lundi dernier. Il a pour objet de modifier le règlement no 2020-1436 concernant la circulation et le stationnement et applicable, entre autres, par la Sûreté du Québec afin d’y ajouter des arrêts obligatoires sur l’avenue Hébert et de modifier des espaces de stationnements sur les avenues Léonard et Sainte-Anne.

Plus précisément, un arrêt obligatoire est ajouté à l’intersection de l’avenue Hébert et de la rue Ménard, dans les deux directions. Des interdictions de stationnement s’ajoutent sur l’avenue Léonard, entre la rue des Oblats et le boulevard Jacques-Cartier, des deux côtés de l’avenue Léonard.et sur le côté Sud de l’avenue Sainte-Anne.

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