Vue lecture

Traverse Rimouski-Forestville : « pas question de baisser les bras »

Le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, même si la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina, a confirmé au Soir.ca qu’il était impossible de lui verser près de 9 M$, d’ici un mois, pour procéder à l’achat d’un navire européen pour assurer les opérations dès 2026.

Lors d’une conférence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volonté d’acheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de l’aide de Québec pour concrétiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marché.

Rencontrée ce mardi 17 juin, madame Blanchette Vézina déclarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait être accordé, mais seulement par l’entremise d’un organisme à but non lucratif (OBNL).

L’abandon n’est pas considéré

Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.

« Ce n’est pas vrai : tout y était, rien ne manquait. C’est comme si on était arrivé à la dernière minute, alors que ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Notre entreprise a dépensé plus de 100 000$, seulement pour monter le plan d’affaires, faire faire les études et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et qu’il soit le plus adapté possible à Rimouski. »

Monsieur Carré estime que le travail qui pouvait être effectué par les Industries Rilec a été réalisé.

« L’occasion n’a simplement pas été saisie quand c’était le cas. C’est pour cette raison que nous avons interpellé les médias. Il faut que ça avance. »

Voici le traversier réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)

En ce qui concerne l’organisme à but non lucratif mis de l’avant par madame Blanchette Vézina, Louis-Olivier Carré est d’avis que ce dernier a un rôle majeur a joué dans la concrétisation du projet.

« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème. »

Projet mené pour être réussi

L’homme d’affaires réitère que le projet de relance est  » essentiel et justifié.  » Depuis la tenue de la conférence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des réservations sur le bateau.

« Le bateau n’est pas ici, mais il y a déjà des gens qui veulent réserver de la place pour des camions. L’intérêt est là, c’est incroyable. »

Il pense également que le gouvernement devrait user de l’expertise de son entreprise.

« On ne veut pas s’en remettre au gouvernement pour dire plus tard que le projet n’a pas fonctionné, mais que ce n’était pas notre faute. Ce n’est pas notre philosophie : il faut que le projet réussisse et tout ce que nous avons entrepris jusqu’à maintenant a été une réussite. Si on s’investit dans ce projet, c’est dans ce but. On y croit et ça aussi, c’est important. Si on n’était pas certain, s’il y avait trop d’éléments inconnus dans le dossier, nous n’aurions pas entrepris toutes les démarches que nous avons menées depuis les deux dernières années. »

Succès pour La Journée du Bizz Glacé

La 4e édition de La Journée du Bizz Glacé, qui se déroulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ à La Ressource d’aide aux personnes handicapées.

Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie s’étaient engagés à verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, à La Ressource.

Le montant total de la cueillette représente une augmentation 824 $ par rapport à l’édition précédente.

« Un tel succès est le fruit de l’implication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars
laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans.
Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en
avoir encore plus lors de notre 5e édition! Il ne faut surtout pas oublier la générosité de la population. Bien que notre activité annuelle principale soit le Téléradiothon, c’est aussi grâce à ce type d’activité de
financement que La Ressource dépasse ses objectifs et rallie les gens d’une communauté à sa mission. C’est ensemble que nous pouvons faire la différence ! » rappelle la directrice de La Ressource, Thérèse Sirois.

Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.

Une école qui a le vent dans les voiles

Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxième camp estival, en 2025, tout en poursuivant le développement de ses activités pour répondre à la demande dans la région. 

Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la présentation des Jeux du Québec à Rimouski en 2023. 

« Il y avait une compétition de deux classes de voiliers dériveurs. Évidemment, les Jeux du Québec ont mobilisé des bénévoles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotière auxiliaire. Après leur présentation, des parents nous ont demandé pourquoi il n’y avait aucun représentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. C’est de cette façon qu’un comité bénévole a été créé pour développer l’offre », indique monsieur Ellefsen.

Rendre ce sport accessible permettra d’assurer une relève locale. 

Activité récréative et plaisante

« Nous avons tellement de beaux plans d’eau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activité récréative et plaisante. Contrairement aux bateaux à moteur, les voiliers se déplacent grâce à la force du vent, donc ça aussi, c’est intéressant. Pohénégamook offrait la possibilité de louer catamarans et dériveurs, mais il n’y a plus d’offre dans la région pour répondre aux demandes des adultes. C’est pour cette raison qu’on trouve important et intéressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes. »

Une photo du camp de 2024. (Photo courtoisie – École de voile du Bas-Saint-Laurent)

Les intéressés peuvent profiter des dernières places disponibles pour le camp d’été.

Par la suite, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera à former des partenariats pour optimiser la station de prêt gratuit de dériveurs, qui ouvrira cet été en collaboration avec le Centre plein air du lac Ferré sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.

Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.

Saint-Gabriel : tout est en place pour accueillir les touristes

Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’année 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intérêt pour la clientèle touristique. 

Pour Étienne Lévesque de Promotion Saint-Gabriel, trois éléments permettent à la municipalité de se démarquer comme destination touristique.

« Il y a différents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. Premièrement, il y a son côté villégiature et la beauté de son paysage. Qu’on soit dans n’importe quel rang à Saint-Gabriel, ou même dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxième temps, je pense que son aspect événementiel fait en sorte que l’on peut accueillir des gens à Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se déroulera cette année sur deux fins de semaine. On invite les gens à sortir de la grande ville et à venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodéo et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »

Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)

Le dernier élément soulevé par monsieur Lévesque est le marché public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur.  Le marché aura lieu tous les jeudis de 16 h à 19 h à compter du 19 juin. 

« Ce sont de beaux éléments qui invitent la clientèle touristique à s’éloigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans d’autres endroits de La Mitis, elle voudra faire l’effort de monter dans les terres, afin de découvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur Lévesque.

Domaine Valga

Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grâce à l’ajout d’un chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, à partir de Saint-Gabriel. 

« À l’époque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc qu’il s’agissait d’une entreprise de Saint-Donat, alors que c’est bien une entreprise qui se situe à Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout récemment, en 2023, l’entreprise nous a interpellés pour nous dire qu’elle serait prête à faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de développement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite à l’Épicerie Saint-Laurent, au Dépanneur central MG et aux stations-service. »

Rimouski-Forestville : impossible de réaliser le projet en un mois

Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposé par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espérait convaincre Québec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon Maïté Blanchette Vézina.

C’est ce que la députée-ministre de Rimouski a confirmé en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.

« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandé. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a été présenté, ce ne serait pas possible. »

Elle est d’avis que le projet peut en être un bon, mais elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.

Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)

« Récemment, j’ai mentionné au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privé qui souhaite acquérir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand même s’assurer de la viabilité, à long terme, du projet. »

Maïté Blanchette Vézina précise que c’est pour cette raison qu’une étude a été mandatée dans les dernières semaines.

« Il faut être certain de bien comprendre quelles étaient les particularités techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idée est d’avoir rapidement une réponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »

D’ici la fin de 2025

Puisque l’étude en question est déjà en cours, madame Blanchette Vézina a bon espoir d’en obtenir les résultats d’ici la fin de 2025.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« C’est certain que l’échéancier d’un mois donné par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spécificité et de connaitre les coûts projetés pour une mise à niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer à inviter la Ville de Rimouski à s’impliquer auprès de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville également. »

Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait être financé un tel projet. »

Des projets de 262 M$ d’ici 2030 pour Rimouski

Le conseil municipal de Rimouski adopte le Programme quinquennal d’immobilisations (PQI) 2026-2030, qui comporte des projets de 262 M$ pour les cinq prochaines années, une augmentation des investissements projetés en comparaison avec le PQI présenté l’an dernier.

La Ville prévoit des investissements de 51 M$ en 2026, de 60,8 M$ en 2027, de 58,1 M$ en 2028, de 52,4 M$ en 2029 et de 39,9 M$ en 2030.

Son directeur général, Marco Desbiens, indique que cette planification s’articule autour du maintien des actifs pour les 15 prochaines années.

« C’est quelque chose qui prend un peu plus de place dans la planification présentée aujourd’hui, dans la mesure où on rentre dans un cycle où on a des investissements quand même importants dans les 15 prochaines années, qu’on peut prévoir, pour s’assurer du maintien en bon état de nos infrastructures. On a tout près de 200 millions de dollars d’investissements qui sont prévus en aqueduc, en égout, dans nos routes ou dans nos bâtiments, pour nous assurer de maintenir des infrastructures en état. »

En tout, 113 M$ d’investissements serviront à la catégorie d’actif d’aqueduc et égout, tandis que 45 M$ d’investissements serviront au réseau routier et que 25 M$ d’investissements serviront au parc immobilier.

« Par exemple, si on a un réseau d’aqueduc de 85 ans, qui a une durée de vie estimée de 100 ans, on planifie son remplacement dans les 15 prochaines années. On est venu articuler notre planification autour de ces éléments-là pour s’assurer qu’on ne soit pas devant un mur infranchissable dans les 15 ou 20 prochaines années, en ayant sous-investi dans cet entretien. »

Principaux investissements prévus en 2026

En ce qui concerne les principaux investissements prévus en 2026, un projet qui retient l’attention est la construction du centre multisports. À ce sujet, Rimouski recherche des partenaires privés.

« On est présentement en train de travailler sur le devis de performance du centre. Nous avons besoin de contributeurs qui pourraient nous aider à boucler le financement du projet. La Ville a mis une planification de 21 M$ pour réaliser ce projet. Le budget est estimé à 25 M$, donc s’il y a des gens ou de grandes entreprises qui souhaitent nous appuyer dans la réalisation de ce grand projet, il est possible de nous contacter », ajoute monsieur Desbiens.

Une esquisse du futur complexe multisports de Rimouski (Photo courtoisie)

Ce sont 10 M$ d’investissements qui sont prévus en 2026 pour la construction du centre.

Parmi les autres investissements principaux se trouvent :

  • 6 M$ pour la réfection des infrastructures en aqueduc et égout
  • 5 M$ pour le programme d’aide à la voirie locale
  • 4,5 M$ pour l’amélioration du drainage au lieu d’enfouissement sanitaire (LES)
  • 3,5 M$ pour la mise à niveau du bâtiment des Tennis de Rimouski
  • 3 M$ pour le programme de réfection du réseau routier
  • 1,8 M$ pour des travaux d’extension de services
  • 1,8 M$ pour le remplacement d’un camion-citerne du Service de sécurité incendie

Des sommes sont aussi prévues pour le projet de revitalisation et remembrement de Rimouski-Est, la rénovation du presbytère, des travaux de mise à niveau des bâtiments, le réaménagement de l’hôtel de ville, la mise en valeur du centre-ville, des travaux de réfection du terrain de tennis de Nazareth et la poursuite de la conversion de l’éclairage à DEL dans les parcs et sur la promenade de la mer.

« Circonflexe : prêt pour bouger » se déploie dans La Matapédia

Le projet « Circonflexe : prêt pour bouger », se déploie afin de répondre aux besoins en équipements sportifs et de loisirs de la MRC de La Matapédia.

Il s’agit d’une initiative du Gouvernement du Québec, porté par Loisirs et Sport Bas St-Laurent et le Centre d’action bénévole de la Matapédia, qui représente plus d’un an de mobilisation du milieu.

Le projet fait partie d’un vaste réseau panquébécois de centrales d’équipements destinés à tous, dans toute la province. Il permet d’emprunter du matériel sportif gratuitement dans les points de service sur tout le territoire matapédien et québécois.

Les équipements peuvent être spécialisés tel que des kayaks pour personnes à mobilité réduite, des fat bikes ou des porte-bébés de randonnée. (Photo Unsplash.com – crédit : Nick Russill)

Les équipements peuvent être spécialisés tels que des kayaks pour personnes à mobilité réduite, des fat bikes ou des porte-bébés de randonnée. Il est possible de louer des équipements plus accessibles tels que des skis de fond, des raquettes, des équipements de ballon-balai, etc.

Fonctionnement

Le principe est simple : il suffit de se présenter dans l’un des points de service, de remplir un formulaire de prêt et de partir avec l’équipement pour le temps de réservation prévu.

Il est possible de consulter le site web https://circonflexe.ca/ pour voir les équipements disponibles dans les points de service partout au Québec. Ceux de La Matapédia sont situés à la Maison des Familles, le club de ski de fond Harfang des Neiges, l’aréna Gérard Duchêne (Causapscal), le club de ski de fond Mont-Climont, la gare d’Amqui, le camping d’Amqui et la gare de Sayabec.

« Ce projet est vraiment intéressant pour nous. Il permet de démocratiser des équipements de sport et de loisirs de plein air. De plus, les équipements sont disponibles sur le lieu de pratique directement. La pratique de sport en plein air reste très importante et bénéfique pour la santé des gens », mentionne le gestionnaire du Club de ski de fond du Mont-Climont, Gilles St-Laurent.

Si certaines organisations ont besoin de plus d’informations pour devenir un point de service d’équipements à prêter gratuitement, il est possible de discuter avec Alexandre Fortin, agent de prévention et promotion des saines habitudes de vie au CISSS du Bas-Saint-Laurent (alexandre.fortin4@sante.quebec).

Récupérer 90 % des contenants mis en marché

L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB) effectue une tournée au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, au sujet du déploiement de la modernisation du système de consigne dans la région.

L’organisme, responsable de la transition et de la mise en œuvre du nouveau système, est allé à la rencontre de personnes évoluant entre autres dans le domaine municipal, dans les commerces de détails et dans la gestion des matières résiduelles, afin de les informer et de répondre à leurs questions sur la modernisation du système de consigne. Le tout, dans un but d’atteindre un taux de récupération de 90 % des contenants mis en marché, d’ici 2032.

Ajout de contenants

Le vice-président affaires corporatives à l’AQRCB/Consignaction, Jean-François Lefort, explique que pour atteindre l’objectif du 90 %, de nouveaux contenants seront intégrés au système de consigne, comme ce fut le cas, le 1er mars dernier, lors du déploiement de la phase 2 de la modernisation de la consigne.

(Crédit photo : Consignaction)

« Au départ, avec les phases de modernisation, 2 milliards ou 2.5 milliards de contenants étaient consignés. On va doubler cette quantité, pour arriver à 5 milliards de contenants consignés à partir de 2027, avec l’ajout de tous les contenants de boisson prête à boire en plastique : l’eau, l’eau pétillante, le jus, le lait, des bouteilles de spiritueux et éventuellement le verre, qui n’était pas consigné. »

La troisième phase de modernisation prévoit ainsi l’intégration au système des contenants en verre et en carton multicouches, tels que les bouteilles de vin et les cartons de lait.

« En 2027, lorsque nous aurons passé la troisième phase de modernisation, on aura 5 milliards de contenants consignés. C’est-à-dire qu’il y a 4.5 milliards de contenants qu’on doit récupérer et c’est pour cette raison que nous sommes en train de mettre en place le système le plus avancé au monde. »

Des lieux de retour différents

Ce système passe par le déploiement des lieux de retour Consignaction et Consignaction+.

« Il faut que du côté du service, ce soit simple, efficace et que les gens y adhèrent. Lors de la semaine de relâche, en mars, les Consignactions+ étaient une attraction pour les familles avec des enfants. Elles pouvaient découvrir cette technologie et c’est vraiment un système avant-garde, où il est possible, de traiter en quelques minutes, 200-250 contenants, grâce aux machines que l’on met à la disposition des clients dans les Consignactions+. On est très loin de l’expérience client à laquelle nous sommes habitués depuis les 40 dernières années. »

Ces systèmes sont donc adaptés pour répondre à un volume plus important de contenants.

« C’est là qu’on voit qu’avec cette technologie et ces installations, on n’est pas à la même place. Cela vient répondre au volume et ça permet d’offrir un meilleur service aux citoyens, à travers l’application mobile et le retour express, ce qui va nous permettre d’arriver au 90 %. »

Monsieur Lefort précise cependant qu’une personne qui n’a pas de téléphone pourra tout de même faire l’usage des machines.

« Si une personne n’a pas l’application, il est quand même possible d’utiliser les machines partout et de se faire rembourser sur place, en argent comptant. L’application est simplement là pour rendre la tâche plus accessible aux gens qui ne veulent pas d’argent comptant et qui font tout avec leur téléphone. »

Une annonce plus globale, concernant le plan de déploiement des lieux de retour, sera effectuée au cours des prochaines semaines.

Sensibiliser en peignant des voitures de course

L’artiste-peintre professionnel, Michel Leblanc, exposera ses tableaux de voitures de course lors de la fin de semaine du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025, à Montréal, pour une troisième année consécutive. 

Originaire de Rimouski, monsieur LeBlanc a été frappé de plein fouet par un chauffard lors d’un face-à-face en 2008, alors qu’il sortait d’un restaurant, en compagnie de sa conjointe enceinte et de leur bambin, âgé de 2 ans.

À la suite de la collision, sa conjointe se retrouve avec des limitations permanentes à la colonne vertébrale, tandis que leur bébé à naitre ne survit pas.

Leur fils, éjecté de la voiture par la force de l’impact, s’en sort par miracle. Monsieur LeBlanc est pour sa part transporté à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal entre la vie et la mort. Il se réveillera d’un coma avec les 2 jambes totalement écrasées. 

Après une reconstruction des jambes et de nombreux mois à l’hôpital de réadaptation juif de Laval, l’artiste retrouve le goût de vivre lorsqu’une récréologue lui propose un atelier de peinture clandestin au sous-sol de l’hôpital. 

Aujourd’hui, il sensibilise les usagers de la route en peignant des voitures de course lors de la F1. Il souhaite ainsi rappeler aux gens que les autoroutes ne sont pas des pistes de course. 

Réalisation d’un rêve

Le 18 juillet prochain, l’artiste-peintre procédera à l’ouverture officielle de son atelier/galerie d’art LeBlanc, qui sera sur la route des arts à Sainte-Flavie, au 520 route de la mer.

L’atelier/galerie d’art LeBlanc de Michel Leblanc. (Photo courtoisie)

Golf Santé : 61 000$ pour la Fondation Santé Rimouski

La Fondation Santé Rimouski a amassé 61 294$ lors son 39e Golf Santé présenté par Construction Albert, le 12 juin, au Club Les Saules.

En tout, 134 joueurs ont pris leur élan pour la santé des gens d’ici.

« Je suis très fier de la réussite financière de l’événement, mais également de la mobilisation du milieu des affaires et des professionnels de la santé qui, une fois de plus, ont répondu présents à notre invitation. Leur engagement montre à quel point la cause de la santé est importante et nous unit », déclare le vice-président de Construction Albert, Louis-Vincent Albert.

La journée s’est conclue dans une ambiance festive avec un 19e trou, présenté par Pôle Santé Rimouski.

Dans un cadre propice au réseautage, les golfeurs ont pu échanger autour d’un repas estival, préparé par BBQ sur la route et son chef, Éric Demers.

Hommage à Doris Labonté

La Fondation a profité de ce moment pour nommer, à titre posthume, Doris Labonté parmi ses membres à vie.

« Ayant marqué sa région, Doris Labonté s’est illustré par sa générosité et son engagement, et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Avant son décès, il a légué à la Fondation des pièces de sa collection personnelle, contribuant ainsi à faire rayonner notre cause et soutenir notre mission », explique la directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.

Le frère de Doris Labonté, Gilles, sa conjointe Martine Morissette, la directrice des événements à la Fondation Santé Rimouski, Marie-Josée St-Amand, la directrice générale, Caroline Pelletier et le président, Pierre-Luc Harrison. (Photo courtoisie)

L’encan virtuel du Golf Santé, présenté par Villeneuve Volvo, a également contribué au succès de l’événement.

Grâce à des partenaires locaux, plus de 40 lots, dont deux legs de Doris Labonté, ont été mis aux enchères.

313 420$ pour les aînés de Rimouski

La ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce une aide financière de 313 420 $ à la circonscription de Rimouski, dans le cadre du programme Québec ami des aînés (QADA).

Cette aide financière, faite au nom de la ministre Sonia Bélanger, est attribuée pour soutenir deux projets régionaux : une somme de 261 140 $ servira au projet Développement des compétences numériques des bénévoles de l’organisme Carrefour 50+, tandis qu’une somme de 52 280 $ servira au projet Vieillir en santé et en sécurité le plus longtemps dans son milieu, de l’organisme Club 50+ St-Yves.

« Il s’agit d’un soutien financier majeur, pour des organismes qui sont indispensables et qui s’assurent que les milieux de vie continuent d’être adaptés aux réalités des personnes aînées, pour leur permettre de rester chez elles plus longtemps et de demeurer dans leur communauté, dans un environnement qui est simple, sécuritaire et accueillant. Je tiens donc à saluer les actions portées par les bénévoles. Ce sont des gens qui font des différences majeures et marquées dans la vie des citoyens et dans la communauté, surtout avec le vieillissement de la population que connait le Bas-Saint-Laurent », a mentionné madame Blanchette Vézina en conférence de presse.

S’outiller face au virage numérique

Le président du bureau de direction du conseil d’administration de carrefour 50+, Richard Rancourt, estime que cette aide financière aura des retombées positives pour plusieurs individus.

Le président du bureau de direction du conseil d’administration de carrefour 50+, Richard Rancourt (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Le montant que nous remets QADA permettra aux personnes qui ont des compétences, d’accompagner dans nos différents clubs, notre virage numérique. Une fois que ces bénévoles seront mieux habiletés, ça va se ressentir auprès des autres bénévoles de leur club, ainsi qu’auprès de leur famille et de toutes les personnes qui gravitent autour d’eux », indique monsieur Rancourt.  

Conserver l’attractivité du milieu

La vice-présidente du Club 50+ St-Yves, Antonine Michaud, explique pour sa part que l’aide financière reçue permettra de veiller à la santé des aînés.

« Le montant de 52 280 $ que nous avons reçu de QADA servira à garder nos aînés en santé, en leur offrant des activités de yoga sur chaise ou sur tapis, des activités de conditionnement physique, de la Zumba et du pickleball, à des prix moindres. Avec ce montant, nous pourrons aussi faire l’achat de matériel pour remplacer ce qui est désuet. »

La vice-présidente du Club 50+ St-Yves, Antonine Michaud (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Elle ajoute que ces activités seront un moyen pour ses participants de sortir et de socialiser, tout en restant à proximité de leur milieu.

« On veut offrir aux personnes de tous les âges du quartier, des activités afin de les garder ici. On n’est pas loin du centre-ville, mais pour ceux qui n’ont pas de voiture, il peut sembler loin. C’est pour cette raison qu’il est important de leur fournir des moyens de rester près de chez eux, pour socialiser. »

Huit projets soutenus au Bas-Saint-Laurent

Le Carrefour 50+ et le Club 50+ St-Yves sont deux de huit organismes à avoir obtenu une aide financière dans le cadre de l’appel 2024-2025 du programme Québec ami des aînés, pour le volet Soutien aux actions local et régional.

Les autres organismes et leurs projets sont :

  • École de musique de Matane inc. : 39 768 $ pour les Cafés culturels Brioches et musique visant à contrer l’isolement social;
  • Centre socioculturel Le Jubé : 64 675 $ pour le Café Web, dont le but est de favoriser notamment le développement des compétences numériques des personnes aînées;
  • Comité de l’avenir de Saint-Cléophas : 41 847 $ pour le projet Couture et tricot visant à contrer l’isolement social;
  • ACEF de la Péninsule : 135 910 $ pour le projet Littératie financière pour les personnes aînées;
  • Association sportive de Saint-Cyprien : 39 070 $ pour le projet Entr’aînés, qui a pour but de soutenir la participation des personnes aînées à la vie sociale et récréative;
  • École de musique Alain Caron (ÉMAC) : 240 035 $ pour le déploiement des ateliers culturels et musicaux pour personnes aînées de Kamouraska, de Rivière-du-Loup, du Témiscouata et des Basques

Une aide financière totalisant près de 875 000 $ est ainsi accordée à la région du Bas-Saint-Laurent pour le soutien de ces huit projets.

Favoriser des liens positifs entre jeunes et aînés

Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées, qui a lieu ce dimanche 15 juin, le CISSS du Bas-Saint-Laurent met de l’avant des initiatives du Comité d’action contre la maltraitance envers les personnes aînées de Rimouski-Neigette (CAMPA).

En effet, le CAMPA de Rimouski-Neigette s’associe cette année au milieu scolaire afin de favoriser des liens positifs entre des jeunes et des personnes aînées. Ainsi, des élèves de l’école du Boisé-des-Prés de Rimouski rendront visite à des personnes aînées dans les résidences Saint-Louis et La Roseraie ce vendredi.

De pareilles activités ont aussi eu lieu plus tôt cette semaine à la résidence L’Héritage à Saint-Anaclet avec des élèves de l’école des Sources et au Domaine des érables à St-Fabien avec des élèves de l’école de l’Écho-des-Montagnes.

L’intention est de miser sur des rencontres positives entre les générations pour créer des milieux de vie exempt d’âgisme et d’exclusion sociale.

Contrer la maltraitance

Depuis 2004, les membres du CAMPA planifient et organisent des activités d’information et de sensibilisation auprès de la population. Il regroupe des organismes du milieu, soucieux de travailler à contrer la maltraitance envers les personnes aînées et à promouvoir la bientraitance.

Rappelons que la maltraitance peut prendre plusieurs formes. Elle peut être psychologique, physique, sexuelle, organisationnelle, matérielle ou financière. Elle peut aussi impliquer de l’âgisme ou la violation des droits.

Plusieurs ressources sont également offertes aux personnes victimes de maltraitance :

  • Ligne aide Maltraitance Adultes Ainés (LAMAA) 1 888-489-2287;
  • Info-social (811, option 2);
  • Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes – Bas-Saint-Laurent : 1 877-767-2227;
  • Commissaire aux plaintes et à la qualité des services 1 844 255-7568;

Si urgence, composez le 911.

Bris d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée

La Ville de Rimouski informe la population que le bris majeur d’aqueduc à la conduite principale en eau alimentant l’ouest de la ville – pour lequel la Ville demandait à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum – est maintenant réparé.

Afin de permettre un remplissage complet des réservoirs au cours de la journée, les citoyens sont invités à reprendre progressivement l’utilisation de l’eau potable, autant pour les usages intérieurs qu’extérieurs.

Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur.

La Ville remercie les citoyens pour leur collaboration pendant cette période de travaux et invite la population à une consommation responsable de l’eau potable tout au long de la période estivale.

Retour imminent d’un traversier entre Rimouski et Forestville?

Le dossier concernant le retour d’un service de traversier entre Rimouski et Forestville pourrait connaitre des développements imminents.

Les Industries Rilec de Rimouski ont adressée une invitation aux médias pour participer à une conférence de presse, ce lundi 16 juin à 10 h à l’Hôtel Rimouski, précise que le président de l’entreprise, Louis-Olivier Carré.

Il prendra la parole en compagnie de Stéphane Blouin, du Cabinet comptable Blouin, au sujet d’un « projet de relance de la traverse entre Rimouski et Forestville. »

Rappelons que la traverse Rimouski-Forestville a cessé d’opérer en août 2022.

Insatisfaite du service offert par le CNM Évolution, la SOPER et la Société d’économie et de développement de Forestville avaient lancé un appel d’intérêt, l’hiver précédant, pour trouver un armateur et monter une corporation à but non lucratif pour un nouveau service que l’on espérait lancer en avril de la même année, mais ce ne fut pas le cas.

En mars dernier, il avait été rapporté que le service de traverse ne serait pas de retour avant 2027.

La mairesse de Forestville, Micheline Anctil, avait expliqué que ce dossier de grande importance nécessitait des années de travail et que les deux municipalités souhaitaient rétablir un service durable, sécuritaire et d’une grande fiabilité aux utilisateurs.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Elle avait ajouté que le travail avançait bien, mais qu’il était trop tôt pour annoncer quoi que ce soit.

Plus récemment, à la fin du mois de mai, des rassemblements aux quais de Rimouski et de Forestville ont été tenus afin de manifester l’intérêt de la clientèle en faveur de la relance.

Sainte-Flavie présente ses plans pour l’été 2025

La porte d’entrée de la Gaspésie, Sainte-Flavie, dévoile sa programmation estivale 2025, qui comportera plusieurs événements artistiques et festifs, du 20 juin au 18 août.

Musique, art visuel, patrimoine et activités sportives seront au rendez-vous sur l’ensemble des sites municipaux.

Le Marché public de La Mitis a débuté sa 18e saison à Sainte-Flavie, le samedi 7 juin dernier. Elle se poursuivra jusqu’au 11 octobre, de 9 h à 13 h, sur le terrain voisin du centre municipal.

Le Marché, lors d’une édition précédente. (Photo courtoisie – Marché public de La Mitis)

« Cette année, nous avons plusieurs nouveautés à vous offrir, notamment dans les légumes. Il y aura des légumes transformés, qui n’étaient pas disponibles l’an dernier. Il y aura entre autres des huiles végétales, aromatisées, qui vont sûrement beaucoup plaire à plusieurs, parce qu’il y aura énormément de choix », indique le coordonnateur du Marché public de La Mitis, François Mercier.

Pour en savoir plus au fil des semaines sur les produits et les exposants, consultez la page Facebook du Marché.

Fête nationale

Dès 16 h, le mardi 24 juin au quai, Sainte-Flavie célébrera la Fête nationale, avec un souper de BBQ sur la route, suivi d’une soirée musicale animée par les chansonniers Mathieu Lavoie et Tom Gagnon. Un service de bar sera offert sur place.

Le chansonnier Tom Gagnon (Photo courtoisie)

Un discours patriotique et un hommage au drapeau seront effectués par le maire de la municipalité, Jean-François Fortin, ainsi que le député Pascal Bérubé.

Le feu de joie sera allumé entre 20 h 30 et 21 h. Les citoyens de la municipalité sont invités à décorer leurs maisons et leurs commerces aux couleurs du Québec.

Notons qu’en cas de pluie, le spectacle sera déplacé à la grande salle de l’édifice municipal, qui se situe au 775, rue Flavie-Drapeau.

Les jeudis soir Ô Quai

Chaque jeudi de 19 h à 20 h 30, du 19 juin au 7 août, les citoyens sont invités à vibrer au rythme de la musique locale en bordure du fleuve. Encore une fois, en cas de pluie, les événements se tiendront dans la grande salle municipale. Les spectacles sont gratuits.

Programmation musicale

  • 19 juin : Les Cousins
  • 26 juin : Trio Karma
  • 3 juillet : Jérôme Corbin
  • 10 juillet : Nelson Ross
  • 17 juillet : Stéphane Cyr
  • 24 juillet : Groupe That Hits
  • 31 juillet : Dany Bélanger
  • 7 août : Yannick Gagnon et ses musiciens

Les spectacles seront précédés d’une activité « Yoga ô quai », donnée par l’enseignante de yoga certifiée, Tamara Roy-Stang. Cette initiative gratuite propose des séances de yoga en plein air, tous les jeudis du 19 juin au 31 juillet, de 17 h 30 à 18 h 30.

Symposium d’Artistes en Fête

Du 24 au 27 juillet se tiendra le symposium d’Artistes en Fête. Les heures d’ouverture sont du jeudi au samedi de 10 h à 17 h 30 et le dimanche de 10 h à 16 h 30. Plus de 40 artistes peintres et sculpteurs provenant des quatre coins du Québec exposeront dans les petites galeries d’art ainsi que dans 6 pavillons de jardin aménagés entre la Galerie d’Art du Vieux Presbytère et la Grange à Dîme au cœur de la municipalité.

Les artistes se verront offrir six bourses pour différentes catégories. De plus, tous ont été invités à créer une œuvre sur le thème « Histoires de Pêche ».

Vous pourrez tout au long du symposium apprécier leur talent et discuter avec eux sur la façon dont ils interprètent leur médium et les voir à l’œuvre. Les bourses seront remises lors de la soirée du samedi soir. L’artiste invitée d’honneur est Manon Tétreault.

Le symposium « Artistes en fête » de Sainte-Flavie (Photo courtoisie)

« Beaucoup d’artistes vont aussi exécuter des œuvres sur place. Ce sera l’occasion de leur poser des questions, d’échanger avec eux et de les rencontrer. Les artistes sont très généreux et ils ont plusieurs conseils à partager, donc ce sera le temps d’en apprendre sur la création artistique », mentionne la présidente d’Artistes en Fête, madame Nina Dussault.

Programmation en rafale

La Galerie d’art au Vieux Presbytère sera ouverte tous les jours, de 10 h à 18 h, du 23 juillet au 3 août. L’entrée est gratuite.

L’artiste Manon Tétrault exposera ses œuvres pendant cette période. Un vernissage de l’exposition de madame Tétrault aura lieu le vendredi 25 juillet 2025 à 14h à la Galerie d’Art du Vieux Presbytère situé au 505, Rte de la Mer. L’entrée est gratuite. La Galerie sera cependant fermée les 28 et 29 juillet.

La Grange à dîme sera ouverte tous les jours, de 10 h à 18 h, du 22 juin au 9 août. L’entrée est gratuite. Une exposition sur le patrimoine militaire de La Mitis, la dîme et les pêcheries y sera présentée.

Deux grands bazars, organisés par la Commission des sports et loisirs de Sainte-Flavie, auront lieu le 21 juin et le 6 septembre de 9 h à 15 h, dans le stationnement de l’édifice municipal. 30 tables seront disponibles, chacune au coût de 25 $.

La Fête des récoltes se tiendra le samedi 6 septembre dès 11 h. Organisée en collaboration avec le marché public, une grande épluchette de maïs se tiendra près de la Grange à dîme. En cas de pluie, l’événement aura lieu dans la grande salle municipale.

Horaire estival – Surfaces sportives – Du 1er juin au 7 septembre

  • Dek hockey : tous les jours jusqu’à 22 h (dimanches jusqu’à 19 h)
  • Ligue intermunicipale : mardis 3, 17 juin; 1er, 15, 29 juillet; 12, 26 août (19 h – 21 h)
  • Pickleball : lundis, mardis et jeudis jusqu’à 22 h Ligue : mêmes jours (13 h – 16 h)
  • Basketball : mercredis, vendredis, samedis et dimanches jusqu’à 22 h

Les surfaces sont accessibles librement lorsqu’aucune activité de ligue n’est en cours. Le matériel est disponible sur place.

Un cornet au profit de La Ressource

L’équipe de La Ressource d’aide aux personnes handicapées invite la population du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie à la 4e édition de La Journée du Bizz Glacé, qui se déroulera le samedi 14 juin prochain.

Pendant cette journée, la population, pourra se procurer un cornet « Bizz » dans plusieurs bars laitiers du vaste territoire desservi par l’organisme. Les entreprises participantes verseront, à la Ressource, 1 $ par cornet Bizz vendu. Chaque dollar reçu aidera La Ressource à améliorer le quotidien des personnes handicapées d’ici et de leur famille. Toutes les sommes amassées lors de la Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services à nos membres.

Les participants

À ce jour, 23 bars laitiers ont accepté de participer à la campagne de financement. D’autres entreprises pourraient s’ajouter d’ici l’événement. Suivez les réseaux sociaux de La Ressource ou consultez son site web pour une liste à jour.

En date du 9 juin 2025, les bars laitiers participants sont :

(Kamouraska – Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques)

  • Snack Bar D’Amours 47, boulevard Cartier, Rivière-du-Loup
  • Crèmerie du Potager 160, route 132 Ouest, L’Isle-Verte
  • Le Blizzaroïde Bar laitier givré 560, rue Hudon, Saint-Pascal ET 220, Route 132, Rivière Ouelle
  • Les petits bonheurs de Marguerite 693, route 289, Saint-Alexandre-de-Kamouraska
  • Bar laitier de la Fromagerie Le Détour 120, rue Commerciale Nord, Témiscouata-sur-le-Lac
  • Bar Laitier Fromagerie des Basques 69, route 132, Notre-Dame-des-Neige

(Gaspésie (Côté Nord, Gaspé)

  • La Banquise 102, boulevard Gaspé, Gaspé
  • Dépanneur Cotton 201 Montée de Rivière-Morris, Gaspé
  • Cantine bar laitier le mini 967, avenue du Phare Ouest,

(Matane Rimouski-Neigette – Mont-Joli – Vallée de la Matapédia)

  • Péchés Mignons 119, rue Saint-Germain Ouest, Rimouski
  • Bar laitier aux Petits Délices 2-210, boul. St-Benoit Ouest, Amqui
  • La Crème Folle 16, rue Saint-Germain Est, Rimouski
  • Les Petits Plaisirs Glacés 126, rue Saint-Jacques Nord, Causapscal
  • Bar laitier Ashini 228, route 132 Ouest, Sainte-Luce
  • Cantine et bar laitier Sainte-Odile 328, montée Sainte-Odile, Rimouski
  • Bar laitier Au Délice 1, rue du Manoir, Saint-Fabien
  • La Machine à Glace 1660, boulevard Gaboury, Mont-Joli
  • Cantine Fortier 320, boul. St-Benoît Ouest, Amqui
  • Maison Lou 1, rue Keable, Sayabec
  • Naufrage & Cie 471, route de la Mer, Ste-Flavie

(Baie-des-Chaleurs)

  • Cantine Le Panier à Frites 153, boulevard Perron Est, New Richmond
  • Cantine Mam’Zelle Maria 597, boulevard Perron, Maria
  • Churros & Crème glacé 482, boul. Perron, Carleton sur Mer
(Photo Unsplash.com – crédit : Mark Cruz)

Rappelons que La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine est un organisme à but non lucratif, voué à l’intégration sociale des personnes vivant avec un handicap dans toutes les sphères de l’activité humaine.

Intervention au Dynamo de Rimouski

Les services d’urgences ont été appelés lundi (10 juin), vers à 17 h, pour le sauvetage d’un jeune homme au Dynamo de Rimouski. Les pompiers, les ambulanciers et les policiers se sont rendus sur place.

« L’appel concernait un sauvetage terrestre, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un sauvetage dans un milieu plus isolé. De ce que j’ai reçu comme informations ce matin, c’est l’équipe de sauvetage verticale, de la Ville de Rimouski, qui a été mise à contribution », indique le chef aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

« Nous n’avons pas eu à monter en niveau d’alarme, donc l’équipe en devoir avait les ressources suffisantes pour intervenir. »

Pas de blessures graves

Monsieur Bilodeau n’était pas en fonction au moment des faits, mais selon les informations verbales qu’il a pu recevoir, le jeune homme secouru n’a pas subi de blessures graves.

Le chef aux opérations ajoute que pour accéder au jeune homme blessé, l’équipe de sauvetage a dû découper le grillage que la Ville avait installé pour empêcher ses citoyens de grimper aux abords du pont.

UQAR : 1,5 M$ pour la prévention des sinistres

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, octroie 1,5 M$ à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de soutenir la recherche scientifique et protéger la population du Québec face à l’érosion et à la submersion côtières.

Ces sommes serviront pour la phase deux d’un projet intitulé « Programme de suivi environnemental de recharges de plage dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. »

Le financement de 1,5 M$, échelonné de 2025-2026 à 2026-2027, provient des crédits budgétaires du ministère de la Sécurité publique. Il vise à évaluer les solutions d’adaptation liées à l’érosion et à la submersion côtières et à en faire le suivi.

Documenter les recharges de plage

Les recherches de l’UQAR permettront de documenter le comportement et l’évolution de la recharge de plage comme mesure de protection, de déterminer les conditions météo marines explicatives des changements morphosédimentaires de la plage qui ont été observés et de faire des constats sur les effets potentiels de ces changements sur la zone environnante.

(Photo journallesoir.ca- archives)

Ces travaux s’effectueront sur les sites des Îles-de-la-Madeleine, de Percé, de Maria, de Sainte-Luce, de Sainte-Flavie, de Pointe-aux-Outardes, de Tadoussac et de L’Isle-aux-Coudres. 

À l’écoute des enjeux du milieu

Le recteur de l’Université, François Deschênes, voit ce soutien financier comme une occasion de poursuivre le travail entamé par l’UQAR.

« L’UQAR, bien ancrée dans les régions maritimes du Québec, a toujours été à l’écoute des enjeux du milieu, comme en témoignent de nombreuses recherches réalisées en ses murs. Au fil du temps, elle a développé une expertise de pointe portant sur les aléas côtiers, en grande partie grâce à la Chaire de recherche en géoscience côtière. Forts du soutien financier annoncé, nous sommes fiers de pouvoir poursuivre sur cette lancée et de servir la collectivité en faisant bénéficier les régions du Québec touchées par les changements climatiques à la fois de cette expertise et des nouvelles connaissances qui seront développées. »

Approfondir le travail

Pascal Bernatchez, professeur à l’UQAR, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière et directeur du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières, abonde dans le même sens.

« Grâce à ce financement, le laboratoire pourra approfondir l’étude du comportement des recharges de plage et mesurer leur efficacité en tant que mesure de protection contre l’érosion et la submersion côtières. Cela fait déjà plusieurs années que nous collaborons étroitement avec le MSP dans le cadre de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski. »

Le professeur Bernatchez estime que le travaille, en synergie avec les communautés locales et les partenaires institutionnels, aide à approfondir les recherches sur les dynamiques côtières et à développer des solutions concrètes.

« Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission de notre laboratoire, qui vise à renforcer la résilience de notre territoire face aux changements climatiques en cours. Son soutien contribuera également au maintien des engagements didactiques de notre établissement en formant la prochaine génération de chercheurs et de professionnels engagés dans la protection de nos milieux de vie. »

Soutenir et célébrer les valeurs d’Accueil-Maternité

L’organisme communautaire Accueil-Maternité tiendra une marche poussette intergénérationnelle, le samedi 21 juin prochain, de 9 h à 12 h au parc Lepage de Rimouski.

L’objectif de cet événement est de célébrer les liens entre les générations, tout en récoltant des fonds qui soutiendront l’organisme dans sa mission, qui est notamment de briser l’isolement des mères, en période périnatale. 

« Ça peut être très isolant de devenir maman. C’est aussi très exigeant. Ici, à l’Accueil, on vise à offrir aux mamans du répit et du soutien », mentionne la directrice générale de l’organisme, Élodie Christel, qui, en tant que mère, a aussi bénéficié des services de l’Accueil.

Espace unique

Le centre est donc un lieu où les mères peuvent se rencontrer, recevoir de l’aide des bénévoles et prendre part aux activités qui sont proposées. Accueil-Maternité a aussi un volet dédié aux dons, qui servent aux familles dans le besoin. 

Des bébés de l’Accueil-Maternité (Photo courtoisie MJohn Destin)

« Tout est gratuit, mais dans la vraie vie, rien ne l’est : tout se finance et Accueil-Maternité est un organisme unique, qui n’existe nulle part ailleurs. C’est très précieux et il faut que ça perdure. Il y a donc cette volonté de faire une levée de fond pour cette raison, mais au-delà de ça, on souhaite faire rayonner ses valeurs intergénérationnelles au sein de la population », indique madame Christel. 

Atteindre 20 000$

L’événement du 21 juin est gratuit et plusieurs types d’activités seront proposés à ses participants. La Fée Binette et l’entreprise Les Fêtes d’Hugo seront entre autres de la partie. La levée de fonds se fait sur une base volontaire. L’objectif est d’amasser 50 $ par participant ou par équipe. Au moment d’écrire ces lignes, plus de 60 % de l’objectif total de 20 000 $ a été atteint.

Il est demandé de s’inscrire, afin de permettre au comité organisateur d’ajuster la logistique de l’événement.

Pour tous les détails, visiter le site internet d’Accueil-Maternité (accueilmaternite.ca). 

Grandir avec un arbre à Sainte-Luce

La Municipalité de Sainte-Luce a récemment procédé au lancement officiel du projet « Grandir avec son arbre », une initiative du conseil municipal destinée aux enfants de la maternelle.

L’objectif du projet consiste à créer un lien durable entre les tout-petits et la nature, en leur offrant chacun un arbre à planter et à entretenir, qui sera identifié à leur nom.

Ce projet, à la fois éducatif et porteur de sens, vise à sensibiliser les enfants à l’importance de l’environnement, à encourager leur sens des responsabilités et à éveiller leur curiosité face au monde vivant.

Chaque enfant a pu planter son arbre, accompagné de son enseignante, du personnel municipal, de Micheline Barriault, mairesse, de Victor Carrier, conseiller, et de Marie Côté, conseillère.

Célébration communautaire à venir

Les familles et les citoyens de la municipalité sont invités à souligner ce projet lors d’une célébration publique, qui se tiendra dans le cadre de la Fête des voisins, ce samedi 7 juin, au Pavillon des Loisirs de Luceville, à partir de midi.

(Photo Facebook -Municipalité de Sainte-Luce)

Ce sera l’occasion de découvrir les arbres plantés, de partager un moment en famille, et de participer à des activités, organisées tout au long de l’après-midi.

Engagement municipal envers les tout-petits

Ce projet s’inscrit dans la démarche Municipalités amies des tout-petits, à laquelle adhère Sainte-Luce.

« Nous croyons profondément que ce projet contribuera à rapprocher les enfants de la nature, à leur donner le goût d’en prendre soin et à semer dès maintenant les graines de leur engagement envers l’environnement… un arbre à la fois », souligne Micheline Barriault, instigatrice du projet.

Le Chœur de la Mitis présente son concert printanier

Le Chœur de La Mitis invite la population à son concert printanier mixte, qui se tiendra demain, le samedi 7 juin 2025 à 19 h, à l’église La Bible Parle de Mont-Joli.

Il s’agit du deuxième concert printanier tenu par le Chœur, qui est né après la dissolution de l’ensemble vocal Bérard Dupéré et ses amiEs, l’an dernier. Cette nouvelle chorale compte une quinzaine de membres.

Le concert de samedi

« Nous allons présenter un concert mixte : cela signifie que les chansons ont été sélectionnées par les sollistes, en fonction de ce qu’ils souhaitent interpréter. Ainsi, personne ne se fait imposer de chanson et ça se reflète évidemment dans la qualité du spectacle », témoigne le directeur général du Chœur, Bérard Dupéré.

Le spectacle de samedi sera aussi accompagné d’un concours.

« Il y a une chanson à l’intérieur du répertoire – qui compte 18 ou 19 pièces – que j’ai demandé, à une personne inconnue, d’identifier. Lors du concert, une personne sera choisie au hasard. Elle aura alors la possibilité de choisir une chanson. Si elle choisit la chanson mystère, elle remportera un prix de 1000 $. »

Bérard Dupéré; ensemble vocal
Bérard Dupéré. (Photo courtoisie)

Si monsieur Dupéré a remarqué que moins de gens assistent aux concerts du Chœur au fil des années, il demeure que la chorale peut compter sur l’admiration d’encore beaucoup de gens.

« Les gens nous en parlent. Ils nous disent qu’ils étaient présents l’an dernier et que c’était vraiment beau. Dans ces cas-là, on fait ce qu’il faut pour présenter un concert qui soit aussi beau que celui de l’année précédente. Cette année, nous aurons aussi de belles pièces. Nous ferons un hommage à un chanteur français, Herbert Léonard, qui est décédé. Dans nos concerts, on fait aussi chanter le public. C’est important pour nous de le faire, ça nous démontre que notre auditoire ne trouve pas le concert endormant et c’est une bonne chose pour nous », rigole monsieur Dupéré.

Il évoque cependant, avec sérieux, la possibilité que le nombre de personnes présentes au concert de demain, ait un impact sur la suite des activités du Chœur.

« Je n’ai pas l’intention de faire pratiquer et chanter les membres de ma chorale, pour finalement avoir un audience de 50 personnes. Je ne parle pas nécessairement d’abandonner, mais on pourra regarder pour faire un plus petit concert. »

Informations supplémentaires

Pour les personnes qui aimeraient assister au concert, mais qui n’ont pas encore fait l’achat de leur billet, rappelons que quatre points de vente ont été mis en place dans la région. Trois d’entre eux se trouvent à Mont-Joli : Uniprix Centreville, Dépanneur du Carrefour et la librairie L’Hibou-Coup. À Rimouski, le point de vente se situe à la librairie L’Alphabet.

Monsieur Dupéré prévoit aussi que quelques billets seront disponibles à la porte, le soir du concert. L’admission générale est au coût de 15 $.

Distribution de barils récupérateurs d’eau de pluie

La Ville de Rimouski procédera, ce samedi 7 juin, à la distribution de 300 barils récupérateurs d’eau de pluie, à prix réduit.

Les résidents de Rimouski pourront se rendre dès 9 h, samedi, à l’édifice du Service des travaux publics (475, 2e Rue Est) pour la distribution. Les barils, qui sont d’une valeur de 85 $, seront disponibles au coût de 30 $ chacun. Ils seront distribués selon la formule du premier arrivé, premier servi.

Fonctionnement de la distribution

Comme la distribution s’adresse aux résidents de la Ville, une preuve de résidence sera demandée sur place. De plus, un seul baril sera vendu par adresse. Il sera possible de payer en argent comptant, par carte de crédit ou de débit. Il est toutefois demandé de privilégier l’argent comptant pour faciliter le déroulement de la distribution.

Noter qu’aucune réservation ne peut être faite.

Pour plus de renseignements sur la distribution des barils récupérateurs d’eau de pluie, communiquez avec la Division environnement au 418 724-3197.

Perquisition sur l’avenue Belzile à Rimouski

Les policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à une perquisition dans un immeuble situé dans le secteur de la rue Belzile à Rimouski, le 5 juin dernier vers 18 h.

La perquisition a permis de saisir 15 grammes de cocaïne, 70 comprimés de méthamphétamine, 25 comprimés de médicament d’ordonnance, 25 grammes sous différente forme de cannabis, 85 comprimés s’apparentant à des stéroïdes, 35 comprimés à identifier, plus de 2000$ en argent canadien, une arme prohibée (taser) et divers équipements servant au trafic de stupéfiants.

Une femme de 31 ans ainsi qu’un homme de 22 ans de la région ont été arrêtés sur place par les policiers.  Ils ont été libérés pour la suite des procédures. 

Ils pourraient faire face à des accusations en lien avec la possession ainsi que le trafic de stupéfiants. 

Notons qu’il s’agit de l’information reçue du public qui a permis aux policiers de mener à terme cette opération. 

Pour communiquer de l’information

La Sûreté du Québec rappelle que toute information relative au trafic de stupéfiants peut être communiquée en tout temps, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800 659-4264.

La Gaspésienne revient à bon port

Nicolas Cyr et sa famille reviennent au Québec après un périple de 10 mois, au cours duquel ils ont vécu sur un voilier, La Gaspésienne, et ont vogué sur les eaux des Antilles françaises.

L’équipage de La Gaspésienne se constituait de monsieur Cyr, de sa conjointe Marie-Claude Brulotte, de leurs trois enfants, Didier, Maurice et Odile et de leur chienne Nelson, qui vivent à Gaspé.

Tout a commencé lorsque la famille a pris une année sabbatique et a procédé à l’achat du bateau, à Grenade, au sud des Antilles.

La famille a navigué dans les Antilles. (Photo courtoisie)

« Notre objectif était de remonter l’arche antillaise, donc toutes les îles françaises, soit la Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et de continuer la navigation dans la section caraïbe, vers Porto Rico, pour ensuite se diriger vers les Bahamas. Nous avons rejoint la Floride, il y a environ un mois », raconte Nicolas Cyr.

Passion de la mer

Ce qui a motivé la famille à entreprendre un tel projet a été son amour de la mer.

« On est des passionnés de la mer. En vivant à Gaspé, les enfants font la petite école de voile. On a toujours fait de l’apnée, de la pêche. Nous avons des enfants qui sont passionnés de pêche, donc oui, la navigation à voile est quelque chose qui nous passionne, mais tout ce qui l’accompagne nous passionne autant : le milieu marin, la pêche, la chasse sous-marine, les récifs de corail, le voyage et l’aventure. Donc il y a la navigation, mais il y a aussi la vie de bateau. Tu peux vivre sur ton bateau, sans jamais bouger. Autour, tout est fantastique et comble toutes tes attentes », explique monsieur Cyr.

Paradis partagé

Si vivre sur un voilier pendant plusieurs mois peut sembler ardu pour le commun des mortels, ce n’est pas quelque chose qui a causé des difficultés à l’équipage de La Gaspésienne.

La famille a vécu pleinement sa passion de l’apnée sous-marine pendant son voyage. (Photo courtoisie)

« Lors de la première partie de notre voyage, à l’arche antillaise à Grenade et Saint-Martin, on était plusieurs familles qui avaient des enfants sur leur bateau. La distance de navigation était courte. Ça, c’était le paradis. Les enfants avaient des copains. Pendant la journée, ils pouvaient s’amuser, pêcher, faire de l’apnée et nager. Nous, on faisait les cours le matin », indique Nicolas Cyr.

Absence d’amis 

La deuxième partie du voyage, en janvier, a été un peu plus difficile pour la famille.

« Certaines sont retournées dans le sud, d’autres qui ont quitté pour Panama ou d’autres endroits. De Saint-Martin à la Floride, on a été un peu seuls. Les enfants n’avaient pas d’amis, donc le côté social a été plus difficile, malgré le fait que dans les Bahamas, c’est le paradis de la pêche et des eaux cristallines. C’est bien beau être dans un paradis, mais si tu n’as personne avec qui partager et échanger, cela a quand même un impact sur l’équipage. Cela étant dit, nous avons quand même trouvé notre bonheur, jusqu’en Floride. »

Séparation crève-cœur pour la famille Cyr

En arrivant en Floride, la famille Cyr avait déjà prévu de mettre en vente La Gaspésienne. Puisque le voilier a rapidement trouvé preneur, leur épopée a été raccourcie de 12 à 10 mois.  

Il n’a pas été facile pour Nicolas Cyr de se départir de La Gaspésienne. « Quand je l’ai quitté, le dernier matin, c’est sûr que j’ai eu le cœur un peu brisé. C’était comme abandonné quelque chose qui faisait partie de moi, mais on va passer au travers, ça va aller », assure monsieur Cyr.

L’observation de la faune marine était un loisir quotidien pour les Cyr. (Photo courtoisie)

La famille se console de retrouver son foyer après son aventure extraordinaire.

« Je suis partie à l’aventure, chercher autre chose et je reviens dans quelque chose que j’aime et dans lequel je suis bien. Toute la famille a hâte de retrouver la maison et nos amis, donc ça va faire du bien », affirme le madelinot d’origine.  

Conseils pour les intéressés

Pour ceux qui souhaiteraient entreprendre un voyage de la même envergure, Nicolas Cyr conseille de ne pas négliger les préparations qui doivent accompagner un périple. 

« C’est bien beau de vivre ses rêves, mais il faut rester très éveillé pour le mettre en marche et il faut rester conscient de ce qu’on fait pour faire de son rêve une réalité. C’est un peu comme un plan d’affaire : il y a une planification financière, il y a des choses à aller chercher, à savoir et à planifier, surtout dans la navigation. »

Il précise aussi qu’avoir de l’expérience avec les bateaux est un élément primordial.

« J’ai quand même une bonne expérience de navigation. J’ai fait ça un peu toute ma vie. J’ai mis les pieds sur un bateau alors que j’étais très jeune aux Îles-de-la-Madeleine. J’ai été instructeur de voile. Ce projet-là, on le construisait depuis déjà un petit bout de temps, mais non, je ne recommande pas particulièrement à quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds sur un bateau, de partir de cette façon, sans expérience. Il y a quand même des enjeux de sécurité importants. J’ai rencontré différents voyageurs qui quittaient par surdose de travail et de vie quotidienne. Ce n’était pas mon cas. »

Sylvie Blanchette briguera un second mandat

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, confirme qu’elle sollicitera un deuxième mandat à la mairie d’Amqui, lors des élections municipales qui auront lieu en novembre prochain.

Cette décision est le fruit d’une longue réflexion entreprise par madame Blanchette.

« En politique, les mandats sont d’une durée de quatre ans. On doit donc faire le bilan de ces dernières années : qu’est-ce qui s’est passé? Est-ce que c’était long? Est-ce que ça s’est bien passé? On dédie quatre ans de nos vies aux gens qu’on représente et je devais d’abord déterminer si j’étais prête à donner 100 % de moi-même à la population d’Amqui et la réponse est oui. Je veux être là pour défendre les dossiers, mais je voulais aussi prendre le temps de bien y réfléchir. »

Elle précise que les événements du 13 mars 2023 n’ont pas contribué à la faire hésiter.

« Ce qui est arrivé le 13 mars 2023 ne m’a pas fait douter, parce qu’il s’agit d’un événement isolé. Quand c’est arrivé, j’étais là pour la population d’Amqui. J’ai répété aux gens que la ville d’Amqui demeurait un lieu sécuritaire où il fait bon vivre et que ce qui est arrivé demeure un événement isolé. On ne pensait pas vivre ça à Amqui, mais c’est arrivé, une fois. Je veux donc continuer d’être là pour les gens et leur rappeler que notre ville est belle. »

Améliorer Amqui

Madame Blanchette rapporte que du travail a été amorcé à la mairie, dans le but précis d’améliorer la ville.

« Nous avons fait faire une étude de la rue Dupont, afin de savoir de quelle façon cette rue pourrait être rénovée, notamment pour encourager les commerçants qui s’y trouvent. »

Ses plans de deuxième mandat

Parmi les projets auxquelles elle voudrait prendre part, madame Blanchette mentionne entre autres les travaux qui seront faits à l’aréna d’Amqui. Rappelons cependant que la nature de ces travaux se précisera, une fois que le carnet de santé de l’établissement sera effectué.

Sylvie Blanchette et les membres du conseil municipal de la ville d’Amqui (Photo Ville d’Amqui)

« Il est aussi prévu qu’un plan directeur de nos parcs et de nos espaces verts soit fait, afin de produire un inventaire de ce que nous avons à Amqui et pouvoir déterminer dans quels états se trouvent ces éléments. C’est quelque chose qui nous orientera dans notre développement et qui nous permettra de répondre aux besoins des gens, que ce soit avec d’autres plateaux sportifs ou d’un ajout plus culturel. Il y a plusieurs façons de se développer. »

L’avenir du terrain où se trouve présentement l’hôtel de ville est un autre aspect que le plan directeur pourra spécifier.

« On compte aussi travailler, de sorte à inciter la construction de logements locatifs. On parle beaucoup de logement abordable, mais on doit aussi parler de logements sociaux, donc on travaille avec des organismes pour obtenir des logements sociaux à Amqui. »

Sylvie Blanchette souhaite également mettre l’accent sur l’accessibilité aux bâtiments.

« Que ce soit pour les personnes qui ont un handicap ou pour les ainés, c’est quelque chose qui doit être travaillé. Un comité accessibilité, sur lequel je siège, a été remis sur pied. On veut donc se pencher sur tout ce qui peut rendre certains endroits difficiles d’accès, que ce soit parce que les gens se promènent à l’aide d’une marchette ou parce que certaines portes sont difficiles à ouvrir », conclut la mairesse d’Amqui.

Chiens admis dans les commerces de Saint-Germain Ouest

Le Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) a mis sur pied une initiative mobilisant plusieurs commerces de la rue St-Germain Ouest, qui acceptent les chiens en laisse dans leurs établissements, tout au long du mois de juin.

La gestionnaire de projets au CSAR, Sandrine Carrier, indique que ce projet pilote, conçu par l’équipe du refuge, vise deux objectifs. 

« On est toujours à la recherche d’idées innovatrices pour récolter des fonds pour les animaux du refuge. C’était donc une belle façon pour nous de le faire, en plus de rendre la rue Saint-Germain Ouest plus inclusive. »

En effet, les commerçants, qui prennent part à l’initiative, ont déboursé la somme de 50 $ pour recevoir une trousse contenant une gamelle, des sacs à besoin, du produit nettoyant, des essuie-tout, ainsi qu’une pancarte qui permet de les identifier comme commerce participant. 

Madame Carrier ajoute que l’idée s’est mise en marche, aussi grâce au succès que connait le concept chez Fripée, la friperie du refuge.

« On s’est donc dit, pourquoi ne pas essayer un genre de projet pilote pour valider, avec les autres commerçants, si ce serait possible d’intégrer les chiens ? On pense que sa peut être bénéfique pour tout le monde, autant pour les consommateurs qui ont des chiens, que pour les commerçants. Il arrive que des gens se privent d’aller magasiner parce qu’ils ont leur chien avec eux. »

Les personnes qui souhaitent profiter de l’initiative doivent cependant respecter certaines règles : leur chien doit être propre, social et tenu en laisse, en tout temps.

Une rétrospective prévue

Comme il s’agit d’un projet pilote, il est prévu que les commerces participants soient rencontrés, une fois le mois terminé.

Une vente-trottoir sur la rue Saint-Germain Ouest. (Photo archives)

« On regardera avec eux ce qu’ils ont retenu du mois et on déterminera si c’est quelque chose qui pourrait être faisable pendant l’ensemble de la période estivale. On voudrait aussi savoir si l’expérience a été bénéfique pour eux et s’ils ont eu plus de passants avec des chiens. »

C’est d’ailleurs pour mobiliser le plus de commerçants possible que le projet se tient sur une période de 30 jours. 

Des citoyens qui laissent une marque 

La lieutenante-gouverneure du Québec, l’honorable Manon Jeannote, présidait le 24 mai dernier à La Pocatière la remise des Médailles de la Lieutenante-gouverneure pour la région du Bas-Saint-Laurent. 

Lors de cette cérémonie, plusieurs distinctions ont été décernées, dont la Médaille du couronnement du roi Charles III, remise à 14 citoyens bas-laurentiens, dont Hugues St-Pierre, Marie-Josée Lavoie, Louis Khalil, Daniel Bénéteau et José Arseault. 

Les autres citoyens de Rimouski, qui ont aussi reçu cette distinction, sont : Jeanne-Marie Rugira, Reine-Marie Roy, Robin Pouliot et Dominique Berteaux.

Louis Khalil

C’est l’engagement communautaire de Louis Khalil, auprès de causes telles que la Fondation Ernest-Simard, qui vient en aide aux enfants les plus démunis, ou Moisson Rimouski-Neigette, qui vient en aide aux gens qui n’ont pas les moyens de s’alimenter de façon sécuritaire, qui a été souligné à la cérémonie. 

« Les causes auxquelles je me suis impliqué concernent beaucoup la jeunesse et la santé. Récemment, j’ai assuré la présidence de la campagne de dons majeurs de la Fondation de l’hôpital. J’ai aussi été impliqué, pendant une vingtaine d’années, à l’Auberge du Cœur Le Transit, qui vient en aide à des jeunes, sans-abri, de la région. »

Monsieur Khalil a aussi contribué à la fondation du club de football Les Pionniers, du Cégep de Rimouski.

Marie-Josée Lavoie

L’implication de la Marie-Josée Lavoie pour sa communauté, à travers son travail de journaliste, à la télévision et à la radio, a été mise en valeur lors de la cérémonie. 

« J’ai commencé à la télévision alors que j’étais très jeune. J’ai débuté à Radio-Canada, je pense que j’avais 16 ans à l’époque. C’était avec Robert Tremblay et l’émission s’appelait Québec-Est. J’animais la partie jeunesse. Ensuite, je suis arrivée à la radio, peu de temps après pour faire des publicités, à CFLP. J’y suis longtemps resté. J’ai animé, autant du côté AM que du côté FM, entre autres avec Jacques Montpetit, le matin très tôt, pendant plusieurs années. J’ai fait un peu de télévision, en présentant la météo à TVA. J’animais l’émission La vie chez nous, aussi à TVA. C’était vraiment une émission d’actualités locales. J’ai fait ça pendant un moment aussi. À l’ouverture de CFYX, j’y ai fait un arrêt et par après, je suis arrivée à Cogeco, en 2011. Je vais probablement terminer ma carrière ici, parce que j’adore ça. » 

Les récipiendaires des Médailles de la Lieutenante-gouverneure du Québec et de la Médaille du couronnement du roi Charles III, honorés lors de la cérémonie tenue à La Pocatière dans la région du Bas-Saint-Laurent, le 24 mai 2025. (Groupe CNW/Cabinet de la Lieutenante-gouverneure du Québec)

Daniel Bénéteau

Le président du conseil d’administration de l’Association du cancer de l’Est du Québec, Daniel Bénéteau, s’est fait remarquer pour son engagement dans plusieurs causes.

« Quotidiennement, je rencontre des personnes qui sont très riches de cœur. C’est un bonheur d’aider et c’est très valorisant. De penser que l’on contribue au tissu social, c’est aussi très valorisant. Malgré mes nombreuses implications, j’ai un bon équilibre de vie. Je suis impliqué du côté de l’ACEQ, de la santé mentale, de SAIME, d’Atout Services, de l’Orchestre symphonique de l’Estuaire, de Rimouski Ville cyclable, de la Fondation communautaire du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles, auprès du Centre de recherches en biotechnologie marine et d’Accueil-Maternité. »

Hugues St-Pierre

Le rôle d’Hugues St-Pierre dans la mise sur pied de la Maison Marie-Élisabeth est l’une des raisons qui lui a valu sa médaille.

« Quand j’ai terminé de travailler pour la création de la Maison Marie-Élisabeth, j’y ai travaillé comme bénévole, à temps plein, lors de ses trois ou quatre premières années d’existence. J’ai ensuite été le président, pendant un certain temps, de l’organisme, ce qui fait que je m’y suis impliqué pendant environ sept années au total. Aujourd’hui, je m’implique encore : en ce moment je suis le président du conseil d’administration du Centre de recherches en biotechnologie marine de Rimouski. »

Monsieur St-Pierre est lui aussi venu en aide à Moisson Rimouski-Neigette, en allant chercher des fonds pour permettre son déménagement dans son nouveau local. 

José Arsenault

Au cours de la cérémonie, José Arsenault s’est fait remercier d’humaniser l’excellence, en mettant son expertise en comptabilité au profit de sa communauté.

« Cela fait maintenant 40 ans que je travaille pour le groupe Mallette. J’ai donc une belle carrière, ponctuée de beaucoup d’implications sociales et communautaires à travers le temps. Dans mon cas, ce qui a été souligné, c’est l’aspect humain que j’ai pu apporter dans mes implications. »

Il a aussi été le président de la Fondation de l’Université du Québec à Rimouski, pendant six ans, en plus d’avoir été le président du comité d’investissement communautaire de TELUS, également pendant une période de six ans. 

Les professeurs de l’UQAR, Jeanne-Marie Rugira et Dominique Berteaux ainsi que Robin Pouliot, policier communautaire pendant plus de 30 ans, ont été honorés, tout comme les citoyens 

Ainés et jeunesse

La lieutenante-gouverneure du Québec a aussi profité de l’occasion pour remettre la Médaille des aînés à Feu Madeleine Bernier de Rimouski, Monique Lagacé de Saint-Léon-le-Grand et Claude Trottier de Saint-Octave-de-Métis, pour leur engagement bénévole soutenu. La Médaille de la jeunesse a été remise à Esther Lacroix, Jean-Félix Ouellet, Cassandra Rioux-Couture, Camille Veillette et Edmond Vignola, tous de Rimouski, Maryane Michaud de Sainte-Luce et Juliette Michaud de Saint-Tharcisius, reconnaissant leur détermination sc

2,2 M$ pour l’économie maritime

La ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce une aide financière de 2,2 millions de dollars au Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) pour la poursuite de ses activités. 

Cette aide financière, faite au nom du ministre Christopher Skeete, viendra soutenir les activités de recherche et de développement scientifique de l’organisme dans la filière des biotechnologies marines, ainsi que ses activités de transfert industriel, notamment vers les secteurs des sciences de la vie et de l’environnement, jusqu’en 2027. 

« Le CRBM est une expertise reconnue dans la filière des biotechnologies marines. C’est le seul centre spécialisée du genre au Québec et au Canada et c’est quelque chose que nous avons ici, à Rimouski. Je suis très fière que l’on puisse compter sur sa présence chez nous », a déclaré madame Blanchette Vézina en conférence de presse.

« L’organisme soutient l’essor de cette filière des biotechnologies marines, qui se développent à grande vitesse et qui contribuent aussi au développement durable de l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciale. Ces créneaux font partie de nos forces et sont essentiels au développement économique de Rimouski, du Bas-Saint-Laurent et de tout le Québec. »

La science des biotechnologies marines

La directrice générale du Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Julie Dionne, explique que le CRBM œuvre dans une diversité de marchés. 

Le Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM). (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Ce qui est incroyable avec les biotechnologies marines, c’est qu’elles ont un immense potentiel. On travaille avec diverses bio-ressources, auxquelles ont ajoutent de la valeur et qu’on peut emmener dans différents marchés. Récemment, nous avons fait un projet sur les biocarburants, à base de microalgues. En faisant la culture de microalgues, on peut développer, ultimement un biocarburant. On travaille aussi à isoler des molécules, des composés du St-Laurent, qui ont des capacités anti-vieillisement et qui peuvent alors être inclus dans des produits cosméceutiques. On travaille en santé naturelle, donc il y a une diversité de marchés dans lesquels on applique la science des biotechnologies marines », indique madame Dionne. 

L’économie bleue n’est pas disparue avec le Novarium

Questionnée sur la pertinence d’investir dans l’économie bleue, après le refus de Québec d’accorder une zone d’innovation en économie bleue à Rimouski et Grande-Rivière, la ministre et députée est d’avis qu’il s’agit d’une économie qui doit poursuivre son développement. 

« Le CRBM est un bel exemple d’un endroit où on peut continuer à contribuer à faire de l’économie bleue. Même s’il n’y a pas de zone d’annoncée, on peut continuer à développer ce créneau économique pour lequel nous avons des forces, ici à Rimouski, dans l’Est-du-Québec. C’est une richesse que nous avons collectivement, bien sûr grâce au fleuve, mais aussi grâce à l’expertise que nous avons ici, notamment avec l’UQAR. On continue donc de croire et d’investir dans l’économie bleue. »

Une 19e Marche du Courage pour PROCURE

L’ambassadeur régional pour l’organisme PROCURE, Réjean Marquis, invite la population à prendre part à la Marche du Courage, qui aura lieu ce dimanche 8 juin 2025 à 13 h, au parc Beauséjour de Rimouski.

Fondé en 2003, PROCURE est un organisme de bienfaisance québécois, consacré à la lutte contre le cancer de la prostate. Les dons amassés permettront à l’organisme d’enrichir son offre de services gratuits pour les patients et leurs familles.

Réjean Marquis est ambassadeur de l’organisme PROCURE à Rimouski. (Photo courtoisie)

Pour plus d’informations ou pour soutenir monsieur Marquis, consulter le site internet de La Marche du Courage.

Victoire pour les Affamés, mais aussi pour Rimouski

Le restaurant Les Affamés de Rimouski est le quatrième restaurant rimouskois à avoir obtenu une mention, dans la toute première sélection du Guide Michelin Québec, soit une recommandation de la part des inspecteurs du guide. 

Propriété de Nathalie Francoeur, Mélanie Boucher et Renaud Lambert, l’établissement est l’un des 76 de la province à avoir reçu cette mention.

« Honnêtement, on est très content. Pour nous, mais pour Rimouski aussi. Peu de restaurants ailleurs au Québec ont reçu des mentions. La plupart étaient dans les grandes villes, mais Rimouski y est. Je trouve ça vraiment hot », indique Nathalie. 

Si le domaine de la restauration n’est pas évident, ils estiment que plusieurs éléments contribuent au succès de leur restaurant et à l’obtention de leur recommandation. Entre autres : son équipe, sa simplicité, sa constance, son ambiance, son accessibilité et sa cuisine ouverte.

« Il y a aussi le fait qu’on peut se permettre de s’amuser, parce qu’on n’est pas coincé dans un carcan. Contrairement à des établissements qui sont vraiment pris dans leur ligne directrice, nous, on peut s’amuser et on aime ce qu’on fait. Ç’a parait dans l’assiette. »

Pour une industrie plus facile

Dans ce qui pourrait être fait pour faciliter l’industrie de la restauration, le duo de chefs identifie deux pistes.

« Si on pouvait calmer l’augmentation constante des prix, ça serait bien », mentionne Renaud Lambert.

Deux clientes au restaurant Les Affamés (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Pour sa part, Nathalie Francoeur soulève l’implication du gouvernement.

« La nouvelle loi sur les pourboires affecte énormément la restauration, parce qu’avant c’était un incitatif pour pouvoir recruter des gens qui aimaient vraiment leur travail, surtout dans le service. Là, on vient de leur couper une grosse partie de leur salaire en changeant la formule du pourboire. Donc, dans le meilleur des mondes, pour améliorer le domaine de la restauration, il faudrait que le gouvernement songe à ne plus nous mettre des bâtons dans la roue, ce qui faciliterait la rétention d’employés. »

Deux ans pour obtenir un diagnostic

Dans le cadre du lancement de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Jonathan Gaul, un jeune homme de 27 ans, qui a récemment obtenu un diagnostique de sclérose en plaques (SP) partage son histoire avec la maladie.

Le témoignage de Jonathan se déroule sur deux ans. Tout a commencé avec une douleur au rein, en pleine nuit. Il se rend alors à l’urgence, où il se fait diagnostiquer une pierre au rein, ce qui ne l’inquiète pas nécessairement.

« Je reçois un appel, la soirée même, mais pour une autre raison que celle pour laquelle j’avais consulté. On me dit que je dois passer une IRM au cerveau. »

À ce moment-là, c’est la confusion pour toutes les personnes impliquées dans le dossier, y compris pour Jonathan. Il décide de quand même faire l’examen.

« Trois jours plus tard, je reçois un appel de la réceptionniste en neurologie et on me dit que je dois voir en urgence le neurologue. »

Jonathan suit alors d’autres tests et il lui est mentionné qu’il a possiblement une hyperdensité au cerveau. Lorsqu’il est finalement nommé qu’il pourrait être atteint de la SP, il n’est pas pour autant au bout de ses peines. Il passe des mois à faire des tests et à en attendre les résultats, pour finalement obtenir un diagnostic officiel en mars 2025. 

Écoper en raison des délais

Jonathan déplore le fait que les délais soient aussi grands, puisque l’attente qui accompagne un diagnostic peut être lourde de conséquences.

« Entre le moment où j’ai reçu mon diagnostic et celui où j’ai eu le feu vert pour commencer mon traitement, trois mois se sont écoulés. Trois mois, quand tu es atteint de la sclérose en plaques ou d’une maladie dégénérative, c’est très long. À cause du fonctionnement du système, il y a des gens qui vont voir leur santé dépérir à cause de tous ces délais. Notre système de santé et la bureaucratie qui l’accompagne peuvent nuire à la santé des gens. La sclérose en plaques est une maladie qui est difficile, mais elle l’est d’autant plus quand on y ajoute ces éléments.

Jonathan Gaul (Photo courtoisie)

« Les gens qui en sont possiblement atteint trainent un bout dans le système. Ils courent après les résultats et attendent après la bureaucratie. Une fois que tu reçois ton diagnostic, tu obtiens accès aux traitements, mais ça aussi c’est un long bout de chemin à parcourir. Il faut déterminer si tu es admissible aux assurances, parce qu’on ne parle pas d’un traitement de 100 $. Celui que je reçois se donne par intraveineuse, aux six mois et coûte annuellement 33 000 $. La manière dont est faite le système rend donc la maladie très complexe à gérer. »

Chanceux dans sa malchance

Jonathan considère que son histoire est un peu loufoque. Il considère aussi qu’il a eu de la chance, malgré tout.

« Une pierre au rein a fait en sorte que j’ai été diagnostiqué pour une maladie, pour laquelle je n’aurais peut-être jamais consulté autrement, parce que je n’avais pas de symptômes assez prononcés pour le faire. »

Personne n’est invincible

Il voudrait que les gens prennent conscience que personne n’est à l’abri de cette maladie.

« Il y a des jeunes qui sont diagnostiqué aujourd’hui. J’en suis la preuve vivante. Il y a deux ans, je vivais ma vie tout bonnement, en pensant que d’ici l’âge de 30 ans, j’aurais peut-être des enfants et une maison. J’avais plein de projets, mais là je dois ralentir, parce que j’ai une réalité différente et que la vie m’amène à voir les choses différemment. On peut penser qu’on est invincible et que rien ne va nous arriver, mais finalement, nous sommes tous des humains et la vie est éphémère. »

La Maison des Tournesols expose ses talents

La Maison des Tournesols de Mont-Joli présentait, le jeudi 29 mai dernier à la Bibliothèque Jean-Louis Desrosiers de Mont-Joli, un vernissage exposant les toiles conçues par ses usagers, au cours d’ateliers. 

Dans le cadre de l’événement, il a été possible de s’entretenir avec deux artistes de l’exposition : Roberta-Anne Belzile et Pierre Veilleux.

« C’était la première fois que je participais à une activité de ce genre. J’ai vraiment aimé ça. J’ai un gros déficit d’attention et quand il est question de faire de l’art, c’est important de se concentrer, mais j’ai vraiment aimé ça. J’ai l’impression de me reconnecter à la petite fille en moi, qui aimait beaucoup tout ce qui se rattache au domaine artistique. Mon expérience m’a aussi permis de partager certaines choses avec d’autres personnes qui aiment aussi les arts et je me suis découvert un petit talent », rapporte Roberta-Anne.

Sylvianne Sirois pose fièrement avec deux de ses toiles : le raton laveur et le chien. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Elle ajoute que cette expérience l’a aussi aidé dans son estime personnelle. Pour sa toile, la jeune femme a décidé de peinturer un loup, puisqu’il s’agit de son signe chinois. 

« Je suis arrivée à Mont-Joli à la fin du mois de janvier. Environ deux semaines plus tard, j’ai commencé à venir, chaque après-midi, à la Maison des Tournesols. On peut y faire du social, des activités et j’aime vraiment ça. »

Deuxième exposition pour Pierre Veilleux

Monsieur Veilleux est un habitué de la Maison des Tournesols : il fréquente l’organisme depuis 1973. 

« Ç’a fait déjà quatre ans que je fais de la peinture, depuis 2021. J’ai vraiment aimé mon expérience. Au mois de juillet 2024, nous avons fait une exposition sur deux jours et ç’a vraiment été bénéfique. »

L’exposition de jeudi dernier était donc la seconde exposition auquel prenait part monsieur Veilleux. Lors des deux occasions, il a pu compter sur le soutien de sa maman, qui lui rend visite de Québec. 

La Maison des Tournesols a pour mission de donner à des adultes vivant avec des difficultés émotionnelles, des problèmes de santé mentale ou une différence intellectuelle, un lieu d’intégration dans la communauté.

Le Losange et l’Arlequin récompensés

Le chef cuisinier, propriétaire du Losange et copropriétaire de l’Arlequin, Tommy Roy, se dit reconnaissant des mentions que ses restaurants ont obtenues lors de la toute première sélection du Guide Michelin Québec : un Bib gourmand pour le Losange et une recommandation pour l’Arlequin. 

Le Bib gourmand signifie que le Losange propose une cuisine raffinée à un prix abordable, tandis que la recommandation de l’Arlequin signifie que le restaurant est recommandé par les inspecteurs du guide. « On était super content. Je trouve que le Michelin a fait un beau travail par rapport aux autres guides où on voit qu’il y a beaucoup de jeux de coulisses et que ce sont toujours les mêmes restaurants à Montréal ou à Québec qui reçoivent des mentions. »

Tommy Roy a fait ses débuts dans le domaine de la restauration à l’âge de 14 ans en tant que plongeur, a ouvert l’Arlequin avec un ami en décembre 2016. Depuis, la copropriétaire actuelle du restaurant, Laura Bérubé, a racheté les parts de l’associé précédent. 

En juin 2024, le Losange, dont Tommy Roy est l’unique propriétaire, est né d’une volonté de faire un autre type de restauration.

« Ça me prenait quelqu’un pour garder le fort à l’Arlequin, pendant que je mettais mon énergie dans ce beau restaurant-là. C’est ce qu’a fait Laura, avec Rémi Blais, le chef que j’ai embauché pour l’Arlequin. Avoir une Étoile Michelin, c’est énorme, mais faire partie des recommandations des inspecteurs, ça aussi c’est bien et c’est en grande partie grâce à Rémi que nous l’avons eu. »

Monsieur Roy s’estime d’autant plus chanceux que le Losange ait obtenu un Bib gourmand, alors qu’à peine une année s’est écoulée depuis son ouverture. 

Ombre au tableau

Si monsieur Roy est très heureux de l’obtention de ses mentions, il estime cependant que le guide n’est pas sans faille.

« Il y a eu de gros oublis, autant à Montréal, qu’à Québec, qu’ici. Je suis vraiment content d’avoir obtenu des mentions : c’est tant mieux, mais un restaurant comme La Réserve — qui est d’une qualité incroyable depuis plus de 20 ans — les entreprises de Colombe Saint-Pierre et l’Ardoise — où j’ai mangé l’un des meilleurs plats que j’ai mangés cette année, tous voyages confondus — n’ont pourtant pas de mentions. Il y a plein de gens qui ont été oubliés, alors il faut relaxer un peu du Michelin. »

Des plats du restaurant Arlequin de Rimouski (Photo courtoisie)

Le Losange se situe au 100, rue Saint-Germain Ouest, dans l’ancien bar La P’tite Grenouille au centre-ville de Rimouski.

« On offre quelque chose de complètement différent qui est complémentaire à notre offre actuelle dans l’Arlequin où nous proposons un menu fixe de cinq ou sept services pour un maximum de 140 clients par semaine en soutenant les producteurs régionaux. Nous avons ouvert un centre de transformation alimentaire, dans l’ancien bar La Rencontre, où nous faisons la découpe de nos produits. Nous rentabilisons certaines parties en offrant des choses plus abordables dans notre nouveau restaurant », explique Tommy Roy.

Avenue de la Cathédrale : deuxième phase des travaux

La deuxième phase des travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale débutera dès le lundi 2 juin et se poursuivra jusqu’en octobre prochain.

Cette phase cible le secteur entre la 2e Rue et le chemin du Sommet.

Modifications à la circulation

Dès le 2 juin, seule la circulation locale sera autorisée sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 2e Rue et le chemin du Sommet. Les usagères et usagers de la route sont invités à suivre la signalisation mise en place par l’entrepreneur.

Le service de transport scolaire sera maintenu durant les travaux. Des modifications aux arrêts du transport en commun seront communiquées par la Société des transports de Rimouski.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédrale sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

Les citoyens sont invités à consulter la section Travaux majeurs du site Web de la Ville de Rimouski afin de rester informés des travaux en cours et à venir sur le territoire.

Rappelons que le projet consiste au réaménagement de la chaussée en ajoutant des corridors de sécurité pour cyclistes et piétons de chaque côté de la rue, délimités par des îlots de verdure. Cette initiative est rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec qui atteint un montant maximal de 3,2 M$ dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale.

Nouvelle compagnie de taxi à Rimouski

Déjà propriétaires de Taxi Mont-Joli, Olivier Tardif, Mickaël D’Anjou et Sophie D’Astous lancent une nouvelle compagnie de transport appelée Taxi Rimouski. Elle devient la troisième gérée par le groupe.

« Mickaël et Sophie ont acheté la compagnie de taxis à Fermont. Par la suite, ces deux dernières années, ils ont acheté quatre permis à Taxis 800 de Rimouski. Comme il s’agit d’une coopérative, chaque propriétaire en est copropriétaire. Finalement, en octobre dernier, nous avons fait l’acquisition de Taxi Mont-Joli. On voulait avoir notre indépendance, puisque dans une coopérative, tout le monde doit être d’accord. Les choses se sont très bien passées à Mont-Joli, alors nous avons voulu être indépendants à Rimouski, en ayant des voitures et un numéro de téléphone qui seraient propres à notre compagnie. Nous avons donc décidé de vendre nos permis à Taxis 800 pour lancer Taxi Rimouski », raconte Olivier Tardif.

Le garage de Taxi Rimouski est situé à Pointe-au-Père (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Les deux compagnies peuvent présentement compter sur une quinzaine d’employés, avec un total de douze voitures, afin de répondre à une demande encore bien présente, selon monsieur Tardif.

Plusieurs services

Taxi Rimouski propose les services de transport adapté à Mont-Joli et à Rimouski, de livraison de colis express, de déverrouillage de porte ainsi que de survoltage de batterie.

L’entreprise prévoit aussi lancer, d’ici 2027, un service 100 % électrique pour la communauté et les entreprises. Le tout sera accompagné d’une application mobile.

Puisque l’entreprise est désormais en service, il est possible d’appeler un taxi au 418-724-2404.

Collision à Sainte-Angèle : une piétonne est décédée

La Sûreté du Québec rapporte qu’une piétonne, qui a été happée par un véhicule ce matin à Sainte-Angèle-de-Mérici, est décédée.

« Les services d’urgence ont été appelés, peu avant 11 h, à la suite d’une collision impliquant un véhicule et une piétonne. Le tout s’est déroulé sur le terrain d’un immeuble commercial, dans le secteur de la route 132, à Sainte-Angèle-de-Mérici. Pour des raisons qui restent à déterminer, le véhicule a happé la piétonne, qui se trouvait près de l’entrée du commerce. Malheureusement, son décès a été constaté sur place », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, le sergent Frédéric Deshaies.

(Photo: courtoisie SQ)

Le sergent Deshaies indique que la piétonne était une sexagénaire de la région d’Amqui, tandis que la conductrice du véhicule est une septuagénaire qui réside dans La Mitis.

« La scène sera analysée dans les prochaines heures par un reconstitutionniste, afin de déterminer les causes et les circonstances entourant cette collision. »

Pour un avenir sans sclérose en plaques

Le parc Beauséjour de Rimouski sera, ce dimanche 25 mai, le point de rassemblement de quelque 200 participants, mobilisé dans le cadre de la Marche SP 2025 de SP Canada Bas-Saint-Laurent

Cette marche est un événement clé de mobilisation pour la recherche sur la sclérose en plaques (SP) et pour le soutien de la communauté SP. Cette initiative locale précède de quelques jours la Journée mondiale de la SP, le mercredi 28 mai.

La Marche SP du Bas-Saint-Laurent, qui aura lieu beau temps, mauvais temps, vise à recueillir 35 000 $, contribuant ainsi à l’objectif provincial de 810 000 $ à travers le Québec. La collecte de dons se poursuit jusqu’au 30 juin, offrant la possibilité de maximiser ses contributions.

Des activités familiales seront organisées lors de la Marche de l’Espoir. (Photo courtoisie)

Les inscriptions commenceront à 9 h 30 et le départ de la marche se fera à compter de 11 h. Juste avant, entre 10 h 45 et 11 h, le maire de Rimouski, Guy Caron, le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas et l’attaché de presse de la ministre et députée Maïté Blanchette-Vézina, Dany Lizotte, feront des allocutions.

Au retour de la marche, le public pourra entendre de vive voix le témoignage d’une jeune personne de la communauté dans le cadre du lancement de la campagne de sensibilisation SP 2025-2026, intitulée « Parlons de nous ! ».

Des activités familiales seront aussi organisées lors de la Marche.

Informations

Il est possible de s’inscrire à la Marche SP et de faire des dons en ligne en visitant la page Marche SP Bas-St-Laurent 2025 – MS Walk – DonorDrive ou en téléphonant au 418 724-5499.

Golf Santé : encore temps de s’inscrire

La Fondation Santé Rimouski présentera son Golf Santé pour une 39e année, le jeudi 12 juin au Club de golf Les Saules.

Présenté par Construction Albert pour une troisième année consécutive, l’événement attend 172 golfeurs afin d’amasser 55 000$ pour soutenir l’amélioration des soins à l’Hôpital régional de Rimouski et dans ses différentes installations.

Miguel Perreault, du Pôle Santé Rimouski, Louis-Vincent Albert, de Construction Albert, Caroline Pelletier, de la Fondation Santé Rimouski, et Étienne Fortin, de Villeneuve Volvo. (Photo courtoisie)

Encore cette année, des kiosques de dégustation et des jeux d’habiletés animeront le parcours. La journée se clôturera avec un 19e trou offert par Pôle Santé Rimouski, incluant un cocktail de réseautage et un repas estival préparé par l’entreprise BBQ sur la route et son chef Éric Demers.

La Fondation rappelle qu’il est temps de s’inscrire et de réserver son départ. Elle suggère d’ailleurs de le faire rapidement, puisque ceux de l’après-midi sont en quantité limitée.

Miser au profit de la santé

Rappelons également que l’encan virtuel du Golf Santé, présenté par Villeneuve Volvo depuis 2021, sera de retour du 29 mai au 12 juin. À partir de ces dates, les gens seront invités à miser sur une foule d’items, tels que des festins de homard pour quatre personnes, gril plancha, nuitée en chalet et croisière aux baleines.

Festivité, couleurs et espoir pour le logement

Le Comité logement Bas-Saint-Laurent et le Centre d’artistes Caravansérail invitent la population à prendre part à une fête de quartier familiale, qui a pour thème « Occupe ta ville! » Cet événement, gratuit, aura lieu ce dimanche 25 mai de 11 h à 16 h, au parc de la Gare de Rimouski.

La fête s’inscrit dans le cadre du festival Tendresse! organisé par Caravansérail.

« Qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, nous serons préparé-es à faire de ce moment un rassemblement chaleureux Mettez des vêtements colorés, amenez vos couvertures et vos chaises de camping et on s’occupe du reste », indique le Comité sur sa page Facebook.

« Jaser de ce qu’on veut réellement dans nos quartiers »

Le rassemblement sera notamment une occasion pour les participants de réfléchir ensemble au droit au logement.

Des manifestants du Comité logement Bas-Saint-Laurent devant les bureaux du Tribunal administratif du logement à Rimouski. (Photo archives)

« Avec toutes les mises en chantiers de logements privés à Rimouski, la crise d’inabordabilité ne va qu’empirer ! Rappelons qu’il n’y a aucun contrôle sur les loyers pour les 5 premières années. Pendant que les locataires du BSL n’arrivent plus à répondre à leurs besoins de base, la CAQ refuse encore une fois d’investir dans de nouveaux logements sociaux et communautaires. Au lieu de logements collectifs basé sur le revenu des locataires, on accélère la construction de logements privés ou soi-disant “abordables” basés sur les “prix du marché”, contrôlé par les compagnies immobilières. Pourtant, il existe des terrains et bâtiments municipaux, provinciaux et fédéraux qui pourraient servir. Réclamons un meilleur usage de nos espaces. Profitons de la fin du Festival Tendresse! et la semaine d’occupations du FRAPRU pour se réunir entre voisin-es, tisser des liens et jaser de ce qu’on veut réellement dans nos quartiers ! »

La recherche au service de la santé régionale

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent présente la première édition de la journée de la recherche, ce jeudi 22 mai 2025. Plusieurs conférences sont présentées dans le cadre de cet événement.

« Cette première journée de la recherche est l’occasion de mettre en lumière des projets qui suivent leur cours chez nous et qui répondent à des problématiques locales », expliquait en conférence de presse le chef de service du bureau de la recherche au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric Sévigny.

Il est notamment question du soutien aux infirmières novices lors de leur transition vers le milieu du travail, de l’esprit critique en médecine et du bien-être des femmes enceintes et leur adaptation à la parentalité.

Le chef de service du bureau de la recherche au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric Sévigny.(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« La recherche est une façon d’améliorer les soins et les services offerts à la population. C’est une façon d’adresser les problématiques et de tenter de trouver des solutions qui sont novatrices. La recherche est aussi une occasion de permettre à des patients, qui sont atteints de maladie, d’accéder à des thérapies innovantes, pour les aider », a ajouté monsieur Sévigny, qui estime que la journée de la recherche constitue aussi une occasion de reconnaitre la pertinence de la recherche en région.

Les retombées sur le milieu

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a environ 180 projets de recherches en cours. 60 chercheurs et chercheuses sont actifs au sein de l’organisation et sont soutenus par une équipe d’une vingtaine de personnes, notamment des professionnels de recherche.

La rhumatologue et clinicienne chercheuse, la docteure Isabelle Fortin, est d’avis que les projets de recherches effectués ont un impact sur l’ensemble de la population et des patients de la région du Bas-Saint-Laurent.

La professeure en travail social à l’UQAR, également chercheuse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Marie-Hélène Morin et la rhumatologue et clinicienne chercheuse, la docteure Isabelle Fortin. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons également plusieurs projets innovants, réalisés, entre autres, en collaboration avec l’UQAR. On sait que ces projets nous permettent d’avoir accès à des soins qui, autrement, ne seraient pas disponibles. Ils nous permettent également d’avoir accès à de nouveaux traitements, en plus d’analyser la région et ses caractéristiques, ce qui nous permet d’avoir aussi de nouveaux modèles de soin, dans la région. »

Un fonds de recherche propre au CISSS de la région

Rappelons que depuis 2023, le CISSS du Bas-Saint-Laurent possède son propre fonds de recherche doté d’une enveloppe de 462 000 $, et ce, grâce à l’engagement de quatre fondations de la région, soit la Fondation Santé Rimouski, la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima, la Fondation Santé Mitis et la Fondation Action-santé de la Matapédia.

Le fonds a pour objectif de financer des projets par et pour le CISSS et a permis le déploiement de deux axes de recherche, soit l’axe recherche clinique et sciences biomédicales, représenté par la docteure Fortin et l’axe santé et services sociaux dans les communautés rurales et éloignées.

Ce dernier est représenté par la professeure en travail social à l’UQAR, également chercheuse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Marie-Hélène Morin.

La professeure Marie-Hélène Morin (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« La recherche que je représente est une recherche qui porte beaucoup sur l’expérience des soins et des services que les gens peuvent recevoir au CISSS du Bas-Saint-Laurent. On travaille des projets, de concerts avec les différentes directions de services, qui ont des thèmes tels que le vieillissement de la population de la région, la santé mentale, l’autisme et l’adaptation aux changements climatiques. Ce sont donc des projets qui se portent au service de l’amélioration des soins pour les populations, en prenant connaissance de l’expérience de ces personnes, soit les citoyens qui sont appelés à se procurer des services auprès du CISSS du Bas-Saint-Laurent. »

Concerts aux Îles du Bic : pour les gourmands de musique

Concerts aux Îles du Bic amorcera cet été sa 24e saison, qui sera marquée de 24 concerts et animations musicales, qui permettront de réunir 69 musiciens.

Le violoncelliste Stéphane Tétreault, l’Ensemble Paramirabo et l’Harmonie des saisons seront du rendez-vous. Ils interpréteront de la musique de chambre dans trois volets d’activités, dont le festival Concerts aux Îles du Bic, qui se déroulera du 2 au 10 août, en salle et à des places publiques.

Présentée par Hydro-Québec, la programmation a été concoctée par le directeur artistique par intérim, Mathieu Gaudet.

« La programmation comblera les amateurs et les mélomanes, rendra hommage à James Darling, un bâtisseur exceptionnel, et prépare la voie à Thibault Bertin-Maghit, le prochain directeur artistique », indique monsieur Gaudet.

Le festival rendra hommage au compositeur français Ravel – qui fêterait cette année son 150e anniversaire de naissance – mais présentera aussi des œuvres modernes de Philip Glass ou Caroline Shaw.

Une programmation en trois volets

Comme mentionné précédemment, la programmation comptera trois volets d’activités.

Le premier comprend la formule éprouvée du festival, qui présentera huit grands concerts, incluant la présentation des Vêpres de Monteverdi à la Cathédrale de Rimouski.

Le directeur artistique par intérim de Concerts aux Îles du Bic, Mathieu Gaudet (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le second volet contient le projet spécial « Kasàlà et poutine. »

Le projet offrira des rencontres interculturelles mariant percussions, poésie africaine et nourriture. Réalisé grâce à l’Entente de développement culturel, « Kasàlà et poutine » mettra en valeur trois scènes de la Ville de Rimouski : les Halles Saint-Germain, le parc Beauséjour et Bic sur mer. Il se déplacera même à Cacouna pour un grand happening.

Plusieurs activités de médiation culturelles seront jumelées à ces pique-niques et concerts.

Dans le cadre du troisième volet, Concerts aux Îles du Bic offrira des activités dans la communauté. « L’Envol musical » sera d’ailleurs de retour au Site historique maritime de la Pointe-au-Père, dès le 6 juillet. 

Le groupe de pianistes, Les Saisons, prendra part au 5 à l’Angélus. Le ZOO de Tour de Bras animera le parc du Mont-Saint-Louis à Bic et l’exposition « Si j’étais un arbre » de Joan Sullivan et James Darling sera présentée. De plus, des concerts seront réservés à la jeunesse de La Mitis et de Sainte-Blandine.

Informations supplémentaires

La programmation détaillée est disponible dès aujourd’hui, le mercredi 21 mai, sur le site web www.concertsauxilesdubic.org.

Le public peut se procurer des billets à des coûts variant de 15 $ à 50 $, tandis que le passeport Mordu est au coût de 205 $. Notons que plusieurs activités sont aussi gratuites.

Sensibiliser les jeunes au bien-être des animaux

L’équipe du Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) s’est récemment rendue à l’école primaire des Beaux-Séjours pour des activités de découvertes animalières. 

C’était la première fois que le refuge organisait une telle activité. Deux groupes d’élèves ont pu y prendre part. 

La gestionnaire de projets au CSAR, Sandrine Carrier, explique que les deux groupes ont été sélectionnés en lien avec la tenue d’un concours de dessin, lancé par le refuge.

« C’était le prix à gagner. Le but était de se faire connaitre, pour ensuite retourner faire la même activité dans d’autres classes, si jamais il y avait une demande pour ce genre d’atelier. On veut aussi se faire connaitre dans les écoles, parce qu’éventuellement, nous aurons d’autres projets à mettre sur pied auprès des jeunes. Il y a vraiment de beaux projets à faire auprès de cette clientèle », explique madame Carrier.

Elle ajoute que l’organisation de ce type d’activités s’inscrit directement dans le mandat du refuge. 

Sandrine Carrier avec un groupe d’élèves.(Photo courtoisie – École des Beaux-Séjours)

« Dans la mission du CSAR, nous avons un volet pour faciliter la cohabitation interespèce auprès de la communauté, alors on trouvait que c’était une belle façon de justement redonner à la communauté, tout en sensibilisant les jeunes à plusieurs aspects qui touchent les animaux, comme les adoptions et les abandons. Ils ont aussi pu faire des activités découvertes avec d’autres espèces, entre autres avec la mascotte du refuge, notre perroquet Doudoune. »

Bien qu’elle ne pourra pas toujours prendre part aux activités, la vétérinaire du refuge, la docteure Janie Boucher, était présente pour cette première occasion. 

Une jeune élève en compagnie d’un jeune chien. (Photo courtoisie – École des Beaux-Séjours)

« Elle a pu parler de son métier aux jeunes et leur raconter des cas que nous avons eus. Nous avons aussi abordé la bienséance canine, donc : comment approcher un chien et comment entretenir un contact respectueux avec lui. »

L’équipe du refuge a d’ailleurs espoir que ce genre d’activités de sensibilisation mène à une société qui connaitra moins d’abandons et qui optera pour des abandons éthiques. 

« On veut que les gens aient une meilleure idée de ce que c’est d’avoir un animal, ce que ça implique, en plus de faire connaitre nos services en santé animale. […] Il y aura toujours des chats errants, il y aura toujours des gens qui n’auront malheureusement pas d’autres choix que de se départir de leurs animaux. Si ces activités découvertes sont appréciées par les jeunes, elles constituent aussi un moyen direct de les sensibiliser aux réalités des refuges et de les sensibiliser aux bons contacts avec les animaux, pour faciliter la cohabitation avec les chats, les chiens et toutes les autres espèces animales domestiquées. »

Raconter l’histoire de ses résidents

Comme mentionné précédemment, le refuge a plus d’une idée de projets.

« Éventuellement, on aimerait aussi collaborer avec une classe pour mettre en place un genre de livre de contes, avec les histoires des animaux du refuge. Ce serait un beau moyen de récolter de l’argent pour le CSAR : on est tout le temps en quête d’innovation, avec des activités et des projets qui nous permettront de continuer à offrir nos services et de nous assurer que tous les animaux reçoivent les soins vétérinaires dont ils ont besoin. »

Puisque les soins vétérinaires ne sont pas gratuits, le CSAR a besoin de ce genre d’entreprises.

« Évidemment, il y a des frais liés à ça, donc je dirais que c’est le prochain gros projet qu’on souhaite mettre en place au début de l’année scolaire prochaine, donc à l’automne 2025. S’il y a des classes qui sont intéressées à lancer ce projet avec nous, l’équipe du refuge serait bien contente de travailler avec elles », conclut la gestionnaire de projets.

Les enseignants et les enseignantes qui souhaitent prendre part au projet de recueil ou qui souhaitent accueillir l’équipe du CSAR dans leurs classes, peuvent téléphoner au refuge (418 723-2133) ou écrire un courriel à Sandrine à l’adresse : gestionnaireprojet@csar.ca pour obtenir plus d’informations. 

Cégep de Rimouski : des compressions inattendues

Le Cégep de Rimouski apprenait récemment qu’il devrait composer avec des compressions estimées à trois millions de dollars dans son budget 2025-2026 : un montant bien supérieur à celui auquel l’institution d’enseignement s’attendait.

C’est ce qu’a appris la directrice générale du Collège de Rimouski, Julie Gasse, lors d’une rencontre du conseil des directeurs généraux, le mercredi 7 mai.

Elle indique que le Cégep s’était pourtant préparé à certains scénarios de compressions.

« On savait que s’il y avait des coupures en santé et en enseignement primaire et secondaire, qu’on ne s’en sauverait pas. On croyait qu’on serait en bas de l’indexation, donc on se disait qu’on aurait seulement 2 % d’augmentation de financement, incluant les avantages sociaux. Ce n’est pas ce qui est arrivé : on a 0.3 %, sans les coûts d’opération, ce qui inclut les avancées salariales qui ont été négociées pendant la dernière année scolaire », rapporte madame Gasse.

Un plan en quatre temps

Tandis que le montant exact des compressions sera annoncé le mois prochain, le Cégep travaille déjà sur un plan.

« On ne peut pas retirer 3 millions d’un budget de 73 millions, sans qu’il y ait des conséquences. Nous avons donc un plan en quatre temps. »

La directrice générale du Cégep de Rimouski, Julie Gasse (Photo courtoisie)

Ce plan inclut la révision des dépenses, des revenus, des processus et des dossiers et des ressources humaines.

« Les ressources humaines représentent quand même 85 % de notre budget. Sur ce 85 %, il y en a qui bénéficie de protections salariales avec leur permanence. Outre les permanences, il y a des employés temporaires qui occupent des rôles clés, donc notre marche de manœuvre n’est pas si grande. L’impact sur les ressources humaines sera très grand, dans le sens où des personnes qui ont des postes temporaires vont écoper […]. Il y a même des postes qui vont être abolis, alors que c’est assez rare pour le Cégep de Rimouski d’abolir des postes occupés. »

Le Cégep n’envisage pas pour le moment de faire des coupures de programme, autant à la formation régulière qu’à la formation continue. Trois classes de personnels sont donc à risque : le personnel-cadre, le personnel professionnel et le personnel de soutien.

Beaucoup à faire en peu de temps

Les semaines qui suivent ne s’annoncent pas de tout repos pour l’institut.

« Il faut avoir terminé notre budget pour le 17 juin. Ça nous donne quatre semaines pour réussir à tout attacher ça. Il y a la question mathématique : les règles ne sont pas nécessairement faciles à appliquer rapidement, mais il y a aussi la question des humains. On devra annoncer à des gens que leur emploi se termine. Tout cela doit se faire en très peu de temps, alors nous allons nous activer pour que ça se fasse bien. »

Si la directrice générale souhaite tout mettre en œuvre pour éviter que les étudiants subissent les impacts de ces compressions, elle sait qu’il est peu probable que ça soit le cas.

« Tout le monde ici joue un rôle clé dans notre mission, alors on s’imagine bien qu’il y aura des impacts. Pour les prochaines semaines, il sera important que notre communauté collégiale se resserre les coudes, s’entraide et fasse preuve de bienveillance, les uns envers les autres, parce qu’il y a des membres de la communauté qui devront quitter et ceux qui resteront ne l’auront pas nécessairement plus facile. »

Costco : ne pas jeter la serviette 

Si elle ne s’inquiète pas des effets de l’ouverture de Costco à Rimouski, la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, estime toutefois que les commerçants de sa ville devront continuer de se démarquer pour conserver leur clientèle.

« Il ne faut pas jeter la serviette. Chez Costco, les gens achètent en grosse quantité. Quand ils vont y magasiner, ce n’est pas avec un 20 $ en poche. Je pense donc que nos commerces d’ici devront continuer d’offrir un excellent service, parce que c’est quelque chose que les gens veulent avoir quand ils vont magasiner. Quand on est confronté à des choses qu’on ne peut pas changer, comme l’arrivée de Costco, il faut faire avec et regarder ce que l’on peut faire de mieux », estime madame Blanchette. 

Avenir politique

Si elle continue de réfléchir à son avenir politique en vue des élections municipales de novembre, madame Blanchette prévoit annoncer ses intentions d’ici la fin du mois de mai.

La construction du nouvel hôtel de ville va bon train et les travaux de réaménagement de la cour du Carrefour Sportif se font en même temps. De nouveaux plateaux sportifs, comme un terrain de basketball et un parc de planche à roulettes, complètent le réaménagement actuel. 

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette (Photo courtoisie)

« Nous aurons aussi un nouveau bloc sanitaire, avec des toilettes et une fontaine, qui servira autant pour le terrain de tennis que le terrain de baseball. Des arbres seront plantés pour en faire un lieu de rencontre à l’ombre », indique Sylvie Blanchette.

Encore du logement

Un autre aspect qui a le vent dans les voiles est l’ensemble résidentiel d’Amqui. Un développement sur la rue du Boisé, un autre dans la rue de la Fabrique et un troisième, dont la construction a récemment débuté sur la rue du Moulin, permettra d’avoir une offre de logements intéressante.

« Ce ne seront pas des logements qu’on appelle abordables, mais ça nous permettra au moins d’avoir une offre de logement, ici à Amqui, pour des gens qui veulent vendre leur maison ou qui veulent s’installer dans un logement. Ce sera aussi pratique pour les professionnels qui arrivent ici et qui se cherchent un logement. Nous aurons donc, prochainement, une belle offre de logements. On travaille aussi avec d’autres promoteurs pour avoir des logements abordables, parce que ça aussi c’est important. »

Collision sur l’avenue de la Cathédrale

La Sûreté du Québec rapporte qu’une collision impliquant trois véhicules est survenue ce vendredi après-midi, vers 14 h 15 au à Rimouski.

« Une collision impliquant trois véhicules est survenue au coin de la rue Évêché Ouest et de l’Avenue de la Cathédrale. Il serait question d’un impact latéral et d’un petit écoulement d’huile », indique la porte-parole de la SQ, la sergente Béatrice Dorsainville.

La collision (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

La sergente Dorsainville confirme qu’une femme enceinte a été transportée au centre hospitalier, par mesure préventive.

❌