Les propriétaires de la Ferme Guyloise sont toujours à la recherche de neuf taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) qui sont en cavale depuis samedi dernier après avoir été effrayé par des feux d’artifice.
« Ça en prend juste une qui prend peur pour que les autres suivent. Elles ont défoncé la clôture et elles ont pris le bois vers le secteur du Mont-Comi. Nous avons réussi à en ramener 15 sur les 24 qui s’étaient sauvées. Il en manque toujours neuf », mentionnait le propriétaire
Les propriétaires de la Ferme Guyloise sont toujours à la recherche de neuf taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) qui sont en cavale depuis samedi dernier après avoir été effrayé par des feux d’artifice.
« Ça en prend juste une qui prend peur pour que les autres suivent. Elles ont défoncé la clôture et elles ont pris le bois vers le secteur du Mont-Comi. Nous avons réussi à en ramener 15 sur les 24 qui s’étaient sauvées. Il en manque toujours neuf », mentionnait le propriétaire de la ferme laitière de race holstein, François Morissette.
Ce n’est pas facile de ramener des taures qui ont perdu leur repère et qui sont effrayées.
Les propriétaires tentent de suivre les traces dans la forêt. (Photo courtoisie)
« Quand on approche, elles se sauvent. Il faut leur parler et les attirer avec de la moulée pour qu’elles nous suivent tranquillement. Nous en avons ramené sur une distance de 2 km lundi. Pour les autres, elles ont été vues sur la route menant vers Sainte-Angèle, mais lorsque nous sommes arrivés, elles s’étaient sauvées dans le bois. Il y avait un champ juste à côté. Si elles s’étaient déplacées là, on aurait pu les voir, mais dans le bois, c’est comme courir après un orignal. On essaie de suivre les traces, mais elles vont plus vite que nous », explique monsieur Morissette.
Affamées
Les taures ne s’arrêtent pas pour manger ou se coucher, ce qui facilite les recherches.
« Elles sont perdues. Elles tentent probablement de revenir vers la grange, mais elles ne retrouvent pas le chemin. Celles que nous avons ramenées avaient le ventre vide. Elles n’avaient pas mangé depuis samedi », souligne le producteur laitier.
15 taures ont été ramenées jusqu’à maintenant, dont ce groupe empruntant la route. (Photo courtoisie)
La moitié des taures sont gestantes, c’est-à-dire qu’elles portent leur premier veau. Les autres sont encore trop jeunes.
Les taures sont généralement plus fringantes et plus farouches que les vaches en lactation qui doivent se faire traire tous les jours et qui sont forcément moins peureuses.
Les personnes qui verraient les taures sont priées de contacter monsieur Morissette au 418-732-8770.
Le conseil municipal de Rimouski a confié le mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville dans les poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL concernant la faillite de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
Les recours ont été déposés à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.
Le cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay représente aussi la Ville dans le dossier contre la Société immob
Le conseil municipal de Rimouski a confié le mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville dans les poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL concernant la faillite de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
Les recours ont été déposés à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.
Le cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay représente aussi la Ville dans le dossier contre la Société immobilière GP, qui conteste la taxe imposée par Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi.
La MRC de Rimouski-Neigette est également visée par ces deux actions en justice.
En juin, la Ville et la MRC ont annoncé leur intention de contester la poursuite civile déposée par le Groupe Immobilier Tanguay contre elles, ainsi que contre les 14 anciens membres du conseil d’administration de la SOPER.
Les personnes visées disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette poursuite, convenir d’un règlement, proposer une médiation ou encore demander une conférence de règlement à l’amiable.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.
Deux poursuites distinctes
Le Groupe Immobilier Tanguay réclame près de 5 M$ à la Ville de Rimouski, à la MRC de Rimouski-Neigette, aux 14 anciens membres de la SOPER ainsi qu’à BDO Canada Ltée, syndic de la faillite. La faillite a mis fin au bail qui obligeait la SOPER à verser un loyer annuel de 675 000 $ pendant 15 ans pour l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.
Pour sa part, Technipro BSL réclame 272 472,41 $, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans le même immeuble.
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$.
Les dossiers de Stéphane Marquis, 47 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard, accusé de voyeurisme sont reportés au 15 août pour fixer une date de procès.
Cette étape était initialement prévue le 27 juin, au palais de justice de Rimouski. Marquis a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation.
« Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », a mentionné la procureure de la Couronne, M
Les dossiers de Stéphane Marquis, 47 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard, accusé de voyeurisme sont reportés au 15 août pour fixer une date de procès.
Cette étape était initialement prévue le 27 juin, au palais de justice de Rimouski. Marquis a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation.
« Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », a mentionné la procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet.
Au départ, Stéphane Marquis était accusé d’avoir observé et/ou produit un enregistrement visuel de quatre femmes alors qu’elles se trouvaient dans un lieu où l’on peut s’attendre à ce qu’une personne soit nue.
On reproche également à Stéphane Marquis d’avoir flâné et/ou rôdé dans la nuit sur la propriété d’autrui, près de deux maisons et de s’être commis à du harcèlement criminel envers une cinquième femme.
La dénonciation stipule que l’accusé aurait soit suivi cette femme, communiquée de façon répétée avec elle, cerné ou surveillé un lieu où elle réside ou travaille, ou se serait comporté de manière menaçante envers elle.
L’impact de l’ouverture d’un service d’essence par Costco à Rimouski à la mi-juillet est difficile à évaluer sur le prix à la pompe au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, selon le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa.
« Le premier gagnant, c’est évidemment le consommateur qui est membre chez Costco qui va pouvoir payer son essence moins chère. On sait que Costco est capable d’offrir des prix extrêmement compétitifs à la pompe pour différentes raisons, notamm
L’impact de l’ouverture d’un service d’essence par Costco à Rimouski à la mi-juillet est difficile à évaluer sur le prix à la pompe au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, selon le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa.
« Le premier gagnant, c’est évidemment le consommateur qui est membre chez Costco qui va pouvoir payer son essence moins chère. On sait que Costco est capable d’offrir des prix extrêmement compétitifs à la pompe pour différentes raisons, notamment des coûts d’exploitation réduits au minimum. Pour ce qui est de savoir si cela aura un effet d’entraînement sur les autres stations-service et créer une pression pour les forcer à baisser leur prix, c’est difficile à dire », commente le spécialiste en entrevue à Le Soir.ca.
Parmi les facteurs à considérer, monsieur Bourassa parle des abonnements.
« Il faut être membre Costco pour profiter de ces prix-là. Est-ce qu’il y a vraiment plus de gens qui vont devenir membres Costco pour profiter de bas prix en essence parce qu’il faut y aller souvent à la station-service de Costco pour rentabiliser son abonnement », mentionne-t-il.
Simon Bourassa estime qu’il faudra voir si des stations-service de Rimouski seront désertées.
« On espère que les prix s’ajustent à la baisse et que ça crée une pression pour que le consommateur paie son essence moins chère, mais c’est difficile de le prédire ».
Avantage à baisser le prix
Le CAA n’a pas constaté de baisse du prix de l’essence à la suite de l’arrivée d’un Costco ailleurs au Québec.
« Si je prends l’exemple du secteur de la rue Bouvier à Québec où se trouvent notre siège social et un Costco, les stations-service environnantes sont souvent les plus chères à Québec. Le prix de Costco n’a aucune incidence sur les stations-service environnantes. Par contre, si certaines stations-service voient une baisse drastique de leur clientèle, elles auront sûrement avantage à baisser leurs prix », explique le porte-parole.
Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)
Simon Bourassa réfute la croyance populaire croyant que le prix de l’essence augmente à l’approche du congé de la construction.
« Certaines essenceries, de manière indépendante, vont peut-être décider de profiter d’une augmentation de l’affluence dans leur secteur pour augmenter leur prix, mais le marché des produits pétroliers étant mondialisé, ce ne sont pas les deux petites semaines de la construction au Québec qui influence le marché mondial du pétrole ».
Cours du pétrole à la baisse
Le spécialiste souligne que le cours des produits pétroliers est la baisse depuis quelques jours avec la situation qui tend à se régulariser au Moyen-Orient.
Le cours du pétrole semble vouloir prendre une tournante à la baisse.
Certaines pétrolières se livrent actuellement une guerre de prix à Québec avec des prix qu’on n’avait pas vus depuis plusieurs années à 1,35$ ou 1,36$ du litre.
La première sage-femme à exercer son métier légalement au Québec, Johanne Gagnon, de Sainte-Luce, vient tout juste de recevoir un prestigieux doctorat honoris causa de l’Université du Québec afin de souligner son parcours personnel et professionnel des plus inspirants.
Véritable pionnière dans l’univers des sages-femmes au Québec, Johanne Gagnon a mis sur pied et coordonné la maternité de Povungnituk en 1986, le premier service de sage-femme dans le système de santé du Québec dont le mandat é
La première sage-femme à exercer son métier légalement au Québec, Johanne Gagnon, de Sainte-Luce, vient tout juste de recevoir un prestigieux doctorat honoris causa de l’Université du Québec afin de souligner son parcours personnel et professionnel des plus inspirants.
Véritable pionnière dans l’univers des sages-femmes au Québec, Johanne Gagnon a mis sur pied et coordonné la maternité de Povungnituk en 1986, le premier service de sage-femme dans le système de santé du Québec dont le mandat était de desservir la côte est de l’Hudson et de former dans la communauté la relève de sages-femmes autochtones.
Visionnaire et engagée auprès des femmes des communautés, madame Gagnon a créé un modèle dont les résultats ont permis de faire avancer la cause sage-femme dans l’ensemble du Québec.
Depuis, son modèle a été recopié à de nombreuses reprises.
Des centaines de familles
Au-delà des centaines de familles qu’elle a accompagnées directement en tant que sage-femme, madame Gagnon a joué un rôle déterminant lors de l’élaboration des fondements législatifs et réglementaires de la profession de sage-femme, notamment en tant que présidente du Comité d’admission à la pratique sage-femme et membre du Conseil consultatif de l’Office des professions du Québec.
Johanne Gagnon. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)
Récipiendaire du prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec, qui souligne son apport significatif à la profession, elle a également joué un rôle de premier plan dans l’implantation de la formation en pratique sage-femme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en 1999.
Encore aujourd’hui, l’UQTR est, grâce à madame Gagnon, la seule université francophone au Canada à offrir le programme de baccalauréat en pratique sage-femme.
Une source d’inspiration
« Johanne Gagnon laisse derrière elle un patrimoine remarquable qui transcende son domaine et mérite les plus hauts honneurs. Sa contribution est une source d’inspiration durable pour nos étudiants et nos finissants qui ont assisté à la collation des grades cette année », commente le recteur de l’UQTR, Christian Blanchette.
Le doctorat honoris causa de l’Université du Québec est un diplôme honorifique décerné à des personnes au mérite exceptionnel pour l’excellence de leur carrière universitaire, professionnelle, scientifique ou artistique, ou qui ont contribué de façon remarquable au progrès de la société ou à l’avancement du mieux-être de la collectivité.
Il est attribué par l’Assemblée des gouverneurs de l’UQ, sous l’égide d’un des établissements du réseau de l’Université du Québec, à la suite d’une recommandation favorable de ce dernier.
Prévu à compter du 30 juin, le procès de Ronald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, est reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.
La juge Annick Poirier a accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté.
Attentat à la pudeur et grossière indécence
Ronald Audet fait face à deux chefs d’a
Prévu à compter du 30 juin, le procès de Ronald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, est reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.
La juge Annick Poirier a accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté.
Attentat à la pudeur et grossière indécence
Ronald Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
L’octogénaire a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre, ce qu’il a fait au palais de justice de Mont-Joli.
Apte à subir son procès
Ronald Audet a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation par un spécialiste.
« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.
Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Comme c’est la coutume, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.
Des accusations subséquentes
Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès.
L’interrogatoire au préalable, qui est une nouvelle forme d’enquête préliminaire, permet à la Défense d’interroger un ou des témoins à huis clos, sans juge, mais en présence du procureur de la Couronne. Elle est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée, comme c’est le cas en l’espèce. Elle aura lieu le 5 décembre.
Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la Cour ce vendredi matin à Rimouski pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 29 septembre puisque les deux parties estiment qu’une conférence de facilitation pourrait permettre d’en arriver à une entente avant la tenue.
« Nos discussions nous permettent de penser qu’une facilitation pourrait faire avancer les dossiers », mentionne l’avoc
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la Cour ce vendredi matin à Rimouski pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 29 septembre puisque les deux parties estiment qu’une conférence de facilitation pourrait permettre d’en arriver à une entente avant la tenue.
« Nos discussions nous permettent de penser qu’une facilitation pourrait faire avancer les dossiers », mentionne l’avocat des trois accusés, Me Sarto Landry, qui a fait part de son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparés pour les accusés, si des procès sont nécessaires.
Des chefs retirés
Le 12 juin, le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.
Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution.
Ordonnance de blocage modifiée
Lors d’un précédent passage à la Cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.
« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».
Rappelons que 304 000 $ ont disparu des coffres de la municipalité en 2021 et 2022.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a fait le point sur sa situation financière ce jeudi matin lors d’une conférence de presse à Rimouski. L’organisation a confirmé que les urgences des secteurs des Basques et du Témiscouata demeureront ouvertes cet été. Les soins et les services à la population demeurent les mêmes.
Rappelons que les fermetures de ces deux urgences de soir et de nuit font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a fait le point sur sa situation financière ce jeudi matin lors d’une conférence de presse à Rimouski. L’organisation a confirmé que les urgences des secteurs des Basques et du Témiscouata demeureront ouvertes cet été. Les soins et les services à la population demeurent les mêmes.
Rappelons que les fermetures de ces deux urgences de soir et de nuit font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS à Santé Québec pour un retour à l’équilibre budgétaire. Aucune décision n’a encore été annoncée dans ces dossiers.
Le CISSS dit poursuivre ses efforts afin d’assurer une gestion responsable et rigoureuse de son budget, tout en maintenant l’accès à des soins et des services de qualité à la population.
Retour à l’équilibre budgétaire
Au cours de la dernière année financière qui s’est terminée le 31 mars, le CISSS, comme l’ensemble des établissements du réseau de la santé et services sociaux, s’est engagé dans un exercice de retour à l’équilibre budgétaire. Différentes mesures d’optimisation, comme la réduction des dépenses en main-d’œuvre indépendante et l’optimisation de postes administratifs ont été effectuées.
« Ces efforts de l’ensemble de nos équipes ont permis à l’établissement de déposer un budget équilibré pour l’année financière 2025-2026. Nous devrons cette année améliorer notre performance financière. Ce sont 33 M$ qui devront être dégagés en changeant notamment nos manières de faire, en étant plus efficace au cours de l’année financière 2025-2026. Des mesures atteignant 22 M$ ont déjà été identifiées par nos équipes. Le travail se poursuit en collaboration avec le siège social de Santé Québec », déclare le Dr Jean-Christophe Carvalho, président et directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Mesures déployées pour la période estivale
Chaque année, la période estivale nécessite une planification serrée afin d’assurer le maintien d’une offre de service accessible, sécuritaire et de qualité à la population. Avec l’arrivée de Santé Québec, cette même planification a débuté en mars dernier et le travail réalisé par nos équipes, en collaboration avec celles du siège social de la société d’État, permet une continuité des soins et des services dans les secteurs critiques.
Le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Jean-Christophe Carvalho. (Photo Johanne Fournier)
Une seule exception : une réorganisation temporaire du service d’obstétrique à l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac a été nécessaire. Cette modification aux services locaux a été annoncée le 17 juin dernier, et ce, avec les mesures de mitigation qui les accompagnent.
« La période estivale nécessite un engagement supplémentaire de nos équipes pour faire face à certains enjeux. La planification hâtive effectuée cette année et l’apport de nos équipes nous permettent d’être confiants pour l’été qui s’amorce. Évidemment, si des situations ponctuelles devaient survenir dans les semaines à venir, nous nous assurerons de communiquer rapidement les mesures mises en place pour rassurer la population », affirme le Dr Carvalho.
Le conseiller municipal du quartier de Newport à la Ville de Chandler, Bruno-Pierre Godbout, était de retour en cour le 23 juin, au palais de justice de Percé, pour des accusations de fraude et de voies de fait qui sont reportées au 25 août pour fixer une date de procès dans le premier cas et une date d’enquête préliminaire dans le second.
Rappelons que le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, a refusé de le remettre en liberté le 25 avril dernier.
Le magistrat a répété à quelques rep
Le conseiller municipal du quartier de Newport à la Ville de Chandler, Bruno-Pierre Godbout, était de retour en cour le 23 juin, au palais de justice de Percé, pour des accusations de fraude et de voies de fait qui sont reportées au 25 août pour fixer une date de procès dans le premier cas et une date d’enquête préliminaire dans le second.
Rappelons que le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, a refusé de le remettre en liberté le 25 avril dernier.
Le magistrat a répété à quelques reprises que ce n’était pas le procès et qu’il n’avait pas à juger de la culpabilité ou non de l’accusé. Il estime que la détention de l’accusé pendant les procédures judiciaires est requise pour assurer la protection du public.
L’homme de 36 ans a été arrêté le 15 avril et il a comparu une première fois le jour même au palais de justice de Percé.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.
Le juge a émis une ordonnance de non-publication sur tous les détails permettant d’identifier les présumées victimes.
Trois victimes entre 2010 et 2025
« Entre 2010 et 2025, l’homme aurait fait au moins trois victimes connues à l’heure actuelle, mais l’enquête tend à démontrer qu’il aurait pu en faire d’autres. Il se serait servi de sa notoriété afin d’entrer en contact avec ses victimes », mentionnait la Sûreté du Québec au moment de l’arrestation.
Godbout n’a pas d’antécédent judiciaire, mais il a une cause pendante (en cours) pour des accusations de fraude en lien avec de fausses demandes de remboursement de frais en 2021 alors qu’il agissait à titre de maire suppléant de Chandler.
Radié temporairement par son ordre
Le Conseil de discipline de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec a suspendu provisoirement Bruno-Pierre Godbout dans une décision rendue le 2 juin dernier.
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, en novembre 2024, a été condamné à une peine de trois mois de prison pour cette infraction et à une peine globale de 11,5 mois de détention pour l’ensemble des accusations de bris de probation et de bris d’engagement portés contre lui.
La peine a été imposée ce jeudi après-midi par le juge Yves Desaulniers qui a mentionné avoir tenu compte des nombreux antécédents de l’accusé
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, en novembre 2024, a été condamné à une peine de trois mois de prison pour cette infraction et à une peine globale de 11,5 mois de détention pour l’ensemble des accusations de bris de probation et de bris d’engagement portés contre lui.
La peine a été imposée ce jeudi après-midi par le juge Yves Desaulniers qui a mentionné avoir tenu compte des nombreux antécédents de l’accusé en matière de bris d’ordonnances au cours de la dernière décennie.
La sentence débute ce jeudi 26 juin. Elle tient compte de la détention préventive de 6,5 mois purgés après son arrestation de novembre 2024 et de deux mois depuis sa nouvelle arrestation en mai 2025.
Dany Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 à sa sortie d’une résidence d’où il n’avait pas le droit de se trouver sur une ordonnance de la Cour. Il a été amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.
À l’Hôpital régional de Rimouski
Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.
Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.
L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.
Il a été remis en liberté le 9 avril 2025 par le juge Jules Berthelot moyennant le versement d’une caution de 1 000$.
Le 14 mai 2025, il a été arrêté de nouveau pour un manquement à son ordonnance de remise en liberté en se rendant au domicile de son ex-conjointe pour effectuer des travaux de réparations sur le tracteur à gazon. Les policiers l’ont arrêté dans le garage.
La Ville de Trois-Pistoles déplore des actes de vandalisme et de dégradation des installations du futur skatepark en élaboration sur le stationnement près de l’aréna Bertrand-Lepage et de la Piscine régionale des Basques.
« C’est avec déception que nous constatons des actes de vandalisme sur le skatepark actuellement en construction à Trois-Pistoles. Des dégradations sur un équipement non encore livré, pensé pour et avec les jeunes, et attendu de longue date par toute la communauté », déplore
La Ville de Trois-Pistoles déplore des actes de vandalisme et de dégradation des installations du futur skatepark en élaboration sur le stationnement près de l’aréna Bertrand-Lepage et de la Piscine régionale des Basques.
« C’est avec déception que nous constatons des actes de vandalisme sur le skatepark actuellement en construction à Trois-Pistoles. Des dégradations sur un équipement non encore livré, pensé pour et avec les jeunes, et attendu de longue date par toute la communauté », déplore l’administration municipale sur la page Facebook de la Ville de Trois-Pistoles.
Surveillance augmentée
« Ce lieu se veut un espace de rencontre, de sport et de fierté pour les citoyens. Voir un tel geste poser pour porter atteinte à un projet collectif est déplorable. Nous serons contraints d’augmenter la surveillance et les mesures de contrôle sur le chantier, une décision que nous aurions préféré éviter. Nous appelons au respect des lieux publics et à la responsabilité de chacun », poursuit-on.
Des actes de vandalisme ont été commis sur le site du skatepark en construction. (Photo Facebook Ville de Trois-Pistoles)
La Ville de Trois-Pistoles demande aux gens qui auraient été témoins de gestes répréhensibles de les signaler à la Ville de façon confidentielle.
La Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent (TCFPBSL) se porte à la défense du projet de loi 97 – Loi visant principalement à moderniser le régime forestier présenté le 23 avril par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, qu’elle considère comme nécessaire pour l’avenir de la foresterie dans la région.
« Il nous apparaît crucial de souligner les avancées positives de cette mesure législative pour l’avenir de la filière forestière et les communautés du Bas-Sai
La Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent (TCFPBSL) se porte à la défense du projet de loi 97 – Loi visant principalement à moderniser le régime forestier présenté le 23 avril par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, qu’elle considère comme nécessaire pour l’avenir de la foresterie dans la région.
« Il nous apparaît crucial de souligner les avancées positives de cette mesure législative pour l’avenir de la filière forestière et les communautés du Bas-Saint-Laurent. De prime abord, il faut rappeler que la région vit de ses forêts, la publique et la privée. Les industriels opérant les scieries et les papetières, les transporteurs de bois, les opérateurs forestiers et les producteurs forestiers individuellement ou de façon regroupée emploient des milliers de personnes sur le territoire et contribuent de façon significative à la vie économique », mentionnent le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, le Groupe Lebel et la Fédération des Groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent dans un communiqué de presse signé de manière commune.
Des retombées significatives dans la région
Les signataires du communiqué rappellent que la valeur des bois provenant de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent était de 105 M$ en 2024, ce qui génère des retombées économiques significatives pour la région.
Le projet de loi 97, sans être parfait, énonce des moyens pour vitaliser la filière forestière, notamment : en introduisant à l’objet de la loi, l’encadrement de l’aménagement des forêts privées; en favorisant la contribution de celles-ci à l’approvisionnement des usines de transformation; en équilibrant les approvisionnements de cette forêt privée vers les usines lors de perturbations d’origine naturelle telles les aléas climatiques et en maintenant, pour la provenance des bois, le principe de résidualité en faveur de la forêt privée eu égard à la forêt publique, s’assurant ainsi d’une prévisibilité d’approvisionnement à long terme des usines par les producteurs forestiers.
Le projet de loi 97 énonce des moyens pour vitaliser la filière forestière. (Photo Fédération des producteurs forestiers du Québec)
« Ces changements législatifs doivent être adoptés pour sécuriser la filière forestière du Bas-Saint-Laurent », réclament les organismes.
Aucun accès compromis
Contrairement à ce qui est présentement véhiculé, l’accès à la forêt publique pour les villégiateurs et autres utilisateurs du territoire n’est aucunement compromis par cette loi.
« Il est temps pour la Table d’affirmer qu’elle croit au développement économique de la filière forestière et à la richesse collective créée par un aménagement durable de la forêt privée au Bas-Saint-Laurent. Le projet de loi 97, sans être parfait, va dans ce sens », précise-t-on.
La Table de concertation de la forêt privée au Bas-Saint-Laurent regroupe des représentants des élus municipaux, des industriels et des producteurs forestiers de la région.
L’enquête préliminaire commune pour les cinq accusés de meurtre au 2e degré (sans préméditation) à la suite du décès d’un homme de 46 ans relié aux Hells Angels, le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, débutera le 6 octobre au palais de justice de Rimouski pour une durée prévue de trois semaines.
C’est ce qui a été décidé, ce mercredi 25 juin, par le juge Yves Desaulniers.
Les semaines du 6, 13 et 20 octobre 2025 sont réservées pour cet exercice. Un interprète anglais-français a été demandé pui
L’enquête préliminaire commune pour les cinq accusés de meurtre au 2e degré (sans préméditation) à la suite du décès d’un homme de 46 ans relié aux Hells Angels, le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, débutera le 6 octobre au palais de justice de Rimouski pour une durée prévue de trois semaines.
C’est ce qui a été décidé, ce mercredi 25 juin, par le juge Yves Desaulniers.
Les semaines du 6, 13 et 20 octobre 2025 sont réservées pour cet exercice. Un interprète anglais-français a été demandé puisque quatre des cinq accusés sont anglophones et que plusieurs témoins qui seront entendus sont francophones.
L’enquête préliminaire permet aux avocats de défense de pouvoir interroger des témoins afin de préparer le procès à venir.
Elle permet aussi au juge de déterminer si la preuve est suffisante pour citer les accusés à un procès sur les accusations telles que portées, ou sur des chefs moindres, par exemple homicide involontaire. L’enquête sera en anglais.
Quatre des cinq accusés ont comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rivière-des-Prairies. Il s’agit de Bernard-Briand Lewis-Philipps, Patrick Francis, Jerred-Xavier Taylor et Zachary Dryden. Ils ont tous renoncé à la tenue de leur enquête sur remise en liberté. Ils resteront donc détenus pendant la suite du processus judiciaire.
L’arrestation des présumés suspects sur l’autoroute 20 à Rimouski en lien avec l’homicide survenu à Mont-Joli. (Photo courtoisie)
La procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, a consenti à l’absence du seul accusé en liberté, William Keita, qui est aussi le seul francophone.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé. Ils sont détenus depuis leur arrestation le 11 septembre 2024.
Les policiers ont arrêté les suspects sur l’autoroute 20, un peu plus tard, dans la journée des événements, dans le secteur de Rimouski.
La victime est André Bourgoin, 46 ans, de Mont-Joli (Photo Facebook)
La victime est André Bourgoin, 46 ans, de Mont-Joli. Ce dernier a été identifié comme un dirigeant du réseau de Mont-Joli lors de l’importante opération policière contre le trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels, l’opération Oursin, menée en 2019.
Bertin Denis confirme qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat comme préfet de la MRC des Basques en novembre prochain.
« Après 16 ans comme préfet, je considère avoir fait ma part. À 72 ans, il est temps de passer le flambeau à un plus jeune. Je n’entreprendrai pas de dossier majeur d’ici les élections, mais je demeure disponible pour poursuivre certains dossiers prioritaires, comme le maintien des services de soir et de nuit à l’urgence de Trois-Pistoles. Je vais “tenir le fort” jusqu’aux
Bertin Denis confirme qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat comme préfet de la MRC des Basques en novembre prochain.
« Après 16 ans comme préfet, je considère avoir fait ma part. À 72 ans, il est temps de passer le flambeau à un plus jeune. Je n’entreprendrai pas de dossier majeur d’ici les élections, mais je demeure disponible pour poursuivre certains dossiers prioritaires, comme le maintien des services de soir et de nuit à l’urgence de Trois-Pistoles. Je vais “tenir le fort” jusqu’aux élections », mentionne-t-il.
Bertin Denis a un dauphin. Il s’agit du maire de Saint-Clément, Gabriel Belzile.
« Je pense que c’est un candidat très intéressant. Le maire de Saint-Mathieu, Roger Martin, est aussi un candidat intéressant, sauf qu’il a mon âge. Gabriel Belzile est un homme plus jeune qui est encore en affaires. Il était président du Syndicat des producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs années. Je ne ferai pas campagne pour un ou pour l’autre, mais c’est clair que celui à qui j’en ai parlé, c’est Gabriel Belzile. C’est la population des Basques qui va décider, ce n’est pas Bertin Denis », lance-t-il.
Un autre candidat s’est ajouté dans la course. Il s’agit du maire de Saint-Simon, Denis Marcoux.
Reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une fillette de 3 à 7 ans entre janvier 2000 et décembre 2004 à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Richard Perreault était de retour en cour, ce lundi 23 juin au palais de justice de Rimouski, pour les représentations sur sentence.
Le juge Richard Côté a écouté les arguments des deux parties, en plus de prendre connaissance du rapport présententiel. Il fera connaître sa décision sur la sentence le 9 septembre prochain.
La victime a demandé la levée de
Reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une fillette de 3 à 7 ans entre janvier 2000 et décembre 2004 à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Richard Perreault était de retour en cour, ce lundi 23 juin au palais de justice de Rimouski, pour les représentations sur sentence.
La victime a demandé la levée de l’ordonnance de non-publication qui empêchait les médias de rapporter les faits qui auraient permis de l’identifier puisque les agressions ont été commises alors que l’accusé était en situation d’autorité.
Le 31 janvier, le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a reconnu Perreault, aujourd’hui âgé de 66 ans et résident à Saint-Donat-de-Rimouski, coupable d’agressions sexuelles et de violence à l’encontre d’une fillette âgée de seulement trois ans au début des abus.
Des agressions quasi hebdomadaires
La preuve présentée au procès indique que la fillette a été agressée de manière quasi hebdomadaire dans la chambre et la douche de la résidence de l’accusé en 2000 et 2001.
(Photo courtoisie Sûreté du Québec)
Perreault a aussi été reconnu coupable d’avoir incité un autre homme à abuser de l’enfant.
L’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, a déjà porté le verdict de culpabilité à l’encontre de son client en appel.
Le Répit du Passant confirme le retour graduel des dîners populaires dans le district Saint-Robert à Rimouski, dès le 2 juillet, à raison d’un midi pour la première semaine. Puis, à partir du 8 juillet, ces repas seront offerts deux midis par semaine, le mardi et le mercredi.
Le Répit s’était engagé à relancer ce service, offert auparavant par l’organisme L’Arbre de Vie qui a dû fermer ses portes, faute de ressources, à la suite de la pandémie.
« En juin 2024, nous nous étions engagés env
Le Répit du Passant confirme le retour graduel des dîners populaires dans le district Saint-Robert à Rimouski, dès le 2 juillet, à raison d’un midi pour la première semaine. Puis, à partir du 8 juillet, ces repas seront offerts deux midis par semaine, le mardi et le mercredi.
Le Répit s’était engagé à relancer ce service, offert auparavant par l’organisme L’Arbre de Vie qui a dû fermer ses portes, faute de ressources, à la suite de la pandémie.
« En juin 2024, nous nous étions engagés envers l’organisme L’Arbre de Vie à reprendre les repas du midi, une tradition bien appréciée dans le milieu », explique le président du Répit, Louis-Marie Bouliane. « Un an plus tard, ce service sera à nouveau offert aux gens ! »
En formule boîte à lunch
Le premier dîner aura lieu le mercredi 2 juillet, de 11 h à 13 h, au sous-sol de l’Église Saint-Robert, au 233 rue Saint-Laurent Ouest. Il sera offert gratuitement sous forme de boîte à lunch à emporter ou à consommer sur place.
À partir du 22 juillet, le dîner sera disponible au coût de 2 $; il en sera de même pour les soupers populaires offerts au Répit.
« Une fois tous nos équipements installés à Saint-Robert, nous pourrons augmenter à trois dîners par semaine, avec l’aide de bénévoles », souligne le directeur du Répit, Martin Bélanger.
Martin Bélanger et Véronique Collin, directeur général et coordonnatrice clinique du Répit du passant. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
L’équipe du Répit remercie la Fabrique de la Bienheureuse-Elizabeth-Turgeon, la Pastorale sociale du diocèse de Rimouski et le Club des Ambassadeurs communautaires de Telus pour leur soutien dans la réalisation de ce projet.
Repas aussi offerts au Répit
Pour rappel, les repas sont toujours offerts au Répit, sur la rue Saint-Cyprien, selon le calendrier suivant : Distribution des boîtes à lunch : les mardis et jeudis, entre 11 h et midi, jusqu’au 1er juillet.
Repas à emporter : tous les jours, entre 8 h et 21 h, selon les quantités disponibles. Soupers populaires : les mardis, mercredis et jeudis, de 17 h 30 à 18 h.
Distribution de collations : les mardis, mercredis et jeudis, à 21 h.
L’avocat en droit criminel, Me Pierre Gagnon, qui exerce notamment dans le district judiciaire de Rimouski, est présentement sous le coup d’une radiation temporaire de 15 jours imposée par le Barreau du Québec, le 10 juin dernier.
Dans l’avis de radiation dont Le Soir.ca a obtenu copie, on apprend que Me Pierre Gagnon a été reconnu coupable le 28 mars 2025 par le comité de discipline d’infractions commises à Saguenay.
Le Barreau du Québec lui reproche « d’avoir manqué à ses devoirs envers
L’avocat en droit criminel, Me Pierre Gagnon, qui exerce notamment dans le district judiciaire de Rimouski, est présentement sous le coup d’une radiation temporaire de 15 jours imposée par le Barreau du Québec, le 10 juin dernier.
Dans l’avis de radiation dont Le Soir.ca a obtenu copie, on apprend que Me Pierre Gagnon a été reconnu coupable le 28 mars 2025 par le comité de discipline d’infractions commises à Saguenay.
Le Barreau du Québec lui reproche « d’avoir manqué à ses devoirs envers la profession en refusant ou négligeant de répondre personnellement et avec diligence à la lettre que lui transmettait un syndic adjoint, datée du 11 novembre 2024, et ce, malgré des lettres de rappel des 9 et 19 décembre 2024, ainsi qu’aux messages téléphoniques des 19 décembre 2024 et 6 janvier 2025, contrevenant ainsi à l’article 135 du Code de déontologie des avocats. »
Le 7 avril 2025, le Conseil de discipline imposait à Pierre Gagnon une radiation du Tableau de l’Ordre pour une période de 15 jours sur le seul chef de la plainte.
Cette sanction imposée par le Conseil de discipline étant exécutoire à l’expiration des délais d’appel, selon l’article 158 du Code des professions, Pierre Gagnon a été radié du Tableau de l’Ordre du Barreau du Québec pour une période de 15 jours à compter du 10 juin 2025.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l’acquisition des bâtiments de Bois BSL par le Groupement forestier Métis-Neigette, inutilisés depuis la faillite du producteur de planchers de bois franc en août 2024.
La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.
Le Groupement dit saisir l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures dans le parc industriel de Mont-Joli, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévo
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l’acquisition des bâtiments de Bois BSL par le Groupement forestier Métis-Neigette, inutilisés depuis la faillite du producteur de planchers de bois franc en août 2024.
Le Groupement dit saisir l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures dans le parc industriel de Mont-Joli, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.
« La Ville était au courant de cette possibilité. Nous avions discuté avec la direction du Groupement à propos de leur projet que nous allons leur laisser le soin d’annoncer. Pour nous, c’est sûr que nous n’aimons pas avoir des bâtiments inutilisés dans notre parc industriel. Ce n’est pas vivant. Ce n’est pas « winner » comme on dit. Le fait de savoir qu’une reprise s’en vient, ça nous réjouit. Nous voyons cela d’un œil très positif pour l’avenir », commente monsieur Soucy.
Le maire se réjouit d’autant plus que l’acheteur provient de la région.
« Ce sont des forestiers de notre coin qui ont à cœur le développement de notre région et qui veulent œuvrer dans le domaine de la transformation du bois », poursuit-il.
Maintenir un enracinement local
« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du parc industriel de Mont-Joli. Pour les membres du conseil d’administration, il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique Joël Guimond, directeur général du Groupement forestier Métis-Neigette.
(Photo courtoisie Bois BSL)
En intégrant les installations de Bois BSL, le Groupement forestier Métis-Neigette se donne de nouveaux leviers pour stimuler la transformation régionale, favoriser l’innovation et offrir des perspectives de croissance durable à ses employés, à ses membres, à ses partenaires ainsi qu’à l’ensemble de la communauté.
Deux usines de sciage
Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.
Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.
Par ailleurs, Le Soir.ca a appris qu’une assemblée générale extraordinaire est en préparation pour revenir à la charge avec un regroupement entre le Groupement forestier Métis-Neigette et celui du Témiscouata à la suite du refus du printemps 2024.
« On y tient parce que nous connaissons les bienfaits que le regroupement de 2018 (entre la Neigette et la Mitis) nous a apportés. Il faut être attractif pour nos employés. Les jeunes cherchent des entreprises en croissance. Nous allons mieux informer nos gens », mentionnaient le président et le directeur général du Groupement Métis-Neigette, Pierre Sirois et Joël Guimond, lors d’une précédente entrevue.
Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.
Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.
Le verdict et la sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes
Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.
Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.
Le verdict et la sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes qui s’étaient déplacés nombreux par assister au verdict prononcé ce samedi soir vers 19 h 20.
La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, était dans la salle d’audience.
Le juge Louis Dionne a demandé à Steeve Gagnon s’il avait des observations à formuler. Ce dernier n’a démontré aucun remord lançant que les policiers avaient mal fait leur travail et que des témoins ont dit l’avoir rencontré alors que ce n’est pas vrai.
Le droit à un procès
Satisfaits du verdict, les procureurs de la Couronne, Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont rappelé que l’accusé avait le droit à un procès.
« C’était à nous de faire la preuve hors de tout doute raisonnable de sa culpabilité. Tous les témoins ont bien compris cela lorsqu’on leur a expliqué ».
Soupir de soulagement pour les proches des victimes à la suite du verdict de culpabilité. (Photo Alexandre D’Astous)
Du côté de la défense, Me Hugo Caissy espérait avoir suscité un doute raisonnable dans l’esprit des jurés. « Mon client se disait non coupable. C’était son droit de se faire entendre lors d’un procès », dit-il.
Le juge s’adresse à Steeve Gagnon
Tout de suite après avoir imposé la peine, le juge Dionne s’est adressé à Steeve Gagnon.
« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés. Prenez le temps de réfléchir en prison ».
Lettre des parents d’une victime
Avant l’imposition de la peine, Me Simon Blanchette a lu une lettre des parents de la victime Simon-Guillaume Bourget adressée au juge.
» Deux longues années se sont passées depuis que notre fils a été tué par un geste gratuit commis de sang-froid. Nous voulons réclamer justice au nom du droit à la vie. Nous croyons au respect de la vie et nous espérons qu’il sera sévèrement condamné. On ne doit pas banaliser un meurtre et il doit en subir les conséquences. Nous vivons dans une société qui semble avoir perdu ses repères « , ont écrit Sylvio et Micheline, les parents de Simon-Guillaume Bourget.
Tentative de meurtre
Le jury a également déclaré Steeve Gagnon coupable de tentative de meurtre. Il a reçu une peine de 10 ans de prison qui sera purgée en même temps que la peine principale.
Le juge a ordonné la confiscation de la camionnette Ford F-150 impliquée dans la tragédie, même si le beau-père de l’accusé souhaitait la récupérer, lui qui faisait les paiements depuis 2022 et qui était devenu propriétaire pendant la détention de l’accusé.
Le ministère public s’est opposé à la remise de la camionnette au beau-père. » C’est une arme du crime. Trois personnes sont décédées. On ne doit pas remettre ce véhicule en circulation « , a plaidé Me Jérôme Simard.
Steeve Gagnon lors de sa première comparution en mars 2023. (Photo courtoisie Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)
Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021.
Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des J
Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021.
Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des Jardins de Métis, ont acquis une résidence à Rimouski en 2008 après être tombés en amour avec la région.
« C’est par les Jardins de Métis que nous avons découvert la région. Avant même la première présentation du festival en 2000, mon conjoint faisait des écoles d’été avec l’Université de Montréal là-bas. C’était une école sur les jardins pour les étudiants en design. Nous avons fait le festival de 2000 et 2005. C’est comme ça qu’on s’est fait des amis dans la région », raconte madame Lacroix.
Un levier de transformation urbaine et sociale
Madame Lacroix a été sélectionnée pour un doctorat honoris causa par la Faculté des arts de l’UQAM pour sa contribution à faire du design un levier de transformation urbaine et sociale.
Diplômée du baccalauréat en design de l’environnement en 1982 et première commissaire au design à la Ville de Montréal de 1991 à 2021, elle a contribué à l’inscription de la métropole au réseau des villes créatives de l’UNESCO, affirmant ainsi l’importance du design dans la société. Son engagement reflète les valeurs de l’École de design, qui célèbre ses 50 ans en mettant en lumière des pratiques transversales et novatrices.
Marie-Josée Lacroix, docteure honoris causa de l’UQAM. (Crédit photo : UQAM)
« Je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est comme un cadeau du ciel qui arrive quatre ans jour pour jour après mon départ de la Ville de Montréal. Jusqu’à la pandémie, notre propriété à Rimouski était une maison secondaire. J’ai pris ma retraite en 2021 et maintenant, on passe la majorité de notre temps à Rimouski », mentionne madame Lacroix.
Pendant sa carrière à la Ville de Montréal, madame Lacroix a travaillé à améliorer le design urbain et l’architecture des commerces. « Les commerces sont l’âme d’une ville. Plus les commerces sont beaux, plus la ville est attirante. Ce doctorat récompense 30 ans d’action au sein d’une ville. Mon souhait, c’est que ça encourage la ville à poursuivre et à continuer de soutenir l’action du bureau du design que je dirigeais et aussi encourager d’autres villes à suivre le pas, pourquoi pas Rimouski », mentionne-t-elle.
Musée de Rimouski
Le jour où elle prenait sa retraite de son emploi à la Ville de Montréal, madame Lacroix a été approchée pour siéger au conseil d’administration du Musée de Rimouski.
« Ça fait quatre ans que je suis très active au Musée. J’ai été vice-présidente jusqu’à l’automne dernier. J’ai porté le dossier du comité bâtiment. Nous avons fait faire un carnet de santé. Nous nous sommes rendu compte que le bâtiment avait besoin de beaucoup d’amour. Même si les temps sont plus difficiles, nous avons de belles perspectives », affirme-t-elle.
« La petite équipe est très dynamique. Nous avons une équipe super investie. Mon plus grand souhait, c’est que les Rimouskois se réapproprient leur musée. Nous n’en avons jamais eu autant besoin. Pour la réouverture, nous allons lancer un appel à la mobilisation. Nos sondages nous disent que les Rimouskois sont attachés à leur musée, on va avoir besoin qu’ils le démontrent en venant voir les expos », souligne madame Lacroix.
Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée.
Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée.
« V
Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée.
Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée.
« Vous devrez analyser la preuve de manière impartiale, sans préjugé. Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », a rappelé le juge.
Le juge a rappelé que la défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts le 13 mars 2023 à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.
Des admissions
Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.
Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.
Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.
Par la suite, le magistrat a résumé tous les témoignages pendant un bon deux heures, jusqu’à la pause du diner à 12 h 45.
À compter de 14 h, le juge a donné ses dernières directives concernant les possibilités de verdict sur chacun des cinq chefs d’accusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).
Avant le départ vers la salle de délibération, deux jurés seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurés partiront en délibéré. Ils seront séquestrés jusqu’à l’annonce du verdict.
Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal.
Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie.
La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.
Ce gym vise à encourager le
Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal.
Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie.
La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.
Ce gym vise à encourager les saines habitudes de vie, à renforcer les liens communautaires et à offrir un espace simple et accueillant pour bouger à son rythme.
La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitations au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans.
« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.
Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté
La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitations au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans.
« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.
Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.
« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey à des générations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une région. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincères félicitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif régional et québécois », conclut la résolution.
Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)
« Depuis trois décennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidèlement les amateurs de hockey grâce à son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelé le représentant de Matane-Matapédia.
Pascal Bérubé estime que la contribution de Michel Germain dépasse les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondée en 2019.
Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.
« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4
Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.
« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation à des partenaires potentiels du secteur privé. Il y a déjà des compagnies qui nous ont approchés. Avec la visibilité que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se réaliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intérêt pour un partenariat à ce niveau », commente monsieur Caron.
Le devis de performance devrait donner une bonne idée de l’échéancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.
« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au Québec à ne pas avoir ce type d’installation. »
Projet initial de 38 M$
Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec était de 38 M$. Il n’a pas été retenu.
« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espérer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nôtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutôt que d’investir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une précédente entrevue.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.
« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire Caron.
Impact sur le compte de taxes
Guy Caron estime que l’impact de la réalisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriété moyenne évaluée à 253 000$ sera de 35$ par année.
Il précise que la Ville empruntera la moitié du montant de 21 M$ requis pour la réalisation du projet et que l’autre moitié sera prise dans la réserve pour actifs immobilisés de la Ville.
Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports à l’intérieur du périmètre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)
« Notre service de ressources financières a évalué que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par année », affirme-t-il.
Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.
Il c
Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.
Il confirme également que la Ville et lui-même, en tant qu’ex-administrateur à la SOPER, ont répondu dans les délais prescrits par la Cour supérieure pour contester les deux poursuites.
« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre côté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».
45 jours pour contester
La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contesté la demande de poursuite civile de près de 5 M$ intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite.
Le Groupe Tanguay allègue avoir subi un dommage après s’être chargé de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.
Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.
Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.
Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.
(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
Faillite de 4 M$
La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.
L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.
Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.
Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis p
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.
Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.
Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.
Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.
Rattrapé rapidement
L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.
En plus d’avoir comparu pour les chefs pour lesquels il était détenu, Dany Deschênes doit faire faire à des accusations d’évasion de garde légale et d’entrave au travail des policiers.
Le Groupement forestier Métis-Neigette confirme l’achat des cinq bâtiments de Bois BSL à Mont-Joli, inoccupés depuis la faillite du fabricant de planchers de bois franc en août 2024.
La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.
Le Groupement dit avoir saisi l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour s
La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.
Le Groupement dit avoir saisi l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.
« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du Parc industriel de Mont-Joli. Il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique son directeur général, Joël Guimond, dans un communiqué de presse.
Position stratégique
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, espérait voir un repreneur du secteur forestier pour occuper les bâtiments de l’ancien Bois BSL comprenant des espaces de production et des bureaux, en entrevue avec Le Soir.ca, en novembre dernier.
Le maire Soucy était convaincu que la position stratégique de sa ville va inciter une entreprise à s’installer dans les anciennes usines de Bois BSL.
« Le site est à proximité du chemin de fer et de l’aéroport régional. Il y a un bassin de main-d’œuvre disponible », précisait-il.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)
Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.
Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.
Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des b
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.
Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution.
Les trois accusés reviendront en cour le 27 juin afin de fixer une date de procès. Me Landry a annoncé son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparé pour les accusés.
Ordonnance de blocage modifiée
Lors d’un précédent passage à la cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.
La route 132 à Saint-Simon (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».
Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément.
« Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulen
Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément.
« Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulent sur une période de trois ans et qu’ils ont commencé en avril 2024.
Les prochaines étapes
La mise en place des coffrages qui permettront la construction du tablier de béton est en cours et devrait se terminer au cours du mois de juillet. « Les travaux de terrassement, de drainage et de pose de ponceaux débuteront prochainement afin d’aménager la nouvelle portion de la route et d’en faire le raccordement à la rue du Pont. Les travaux de pavage se feront quant à eux à l’automne 2025 », précise Mme Gaudreault.
La mise en service du nouveau tronçon de route et du nouveau pont se fera en 2025. La démolition du vieux pont et la naturalisation du secteur auront lieu en 2026.
Un pont en arc avec tablier supérieur
La structure en construction est un pont en arc avec tablier supérieur. « Ce type de structure permet la construction du pont à partir du haut de la falaise. Les éléments structuraux du nouveau pont sont peints en rouge, afin de commémorer l’aspect patrimonial du tout premier pont Rouge construit en 1904, puis démoli en 1939, qui permettait de traverser la rivière Sénescoupé », mentionne le conseiller régional en communications au ministère, Jean-Philippe Langlais.
Le projet comprend aussi la reconstruction des approches sur une longueur de près de 1,2 km. Les travaux de remplacement du pont s’échelonneront sur une période de trois ans.
Un investissement de 24,4 M$
Âgé de 85 ans, l’actuel pont est construit en béton armé, et est composé de cinq travées. La nouvelle structure, d’une longueur de 109 mètres, aura trois travées. Le projet représente un investissement de 24,4 M$.
Fruit d’une collaboration entre la MRC de La Mitis et les 16 municipalités du territoire, le projet Loisirs pour tous, Active ta Mitis! vise à bonifier l’accès aux loisirs pour tous les citoyens, peu importe la taille de leur communauté ou leur situation socioéconomique.
Trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis! », seront mises à la disposition des municipalités. Elles contiendront divers équipements sportifs et récréatifs qui pourront être utilisés lors de festi
Fruit d’une collaboration entre la MRC de La Mitis et les 16 municipalités du territoire, le projet Loisirs pour tous, Active ta Mitis! vise à bonifier l’accès aux loisirs pour tous les citoyens, peu importe la taille de leur communauté ou leur situation socioéconomique.
Trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis! », seront mises à la disposition des municipalités. Elles contiendront divers équipements sportifs et récréatifs qui pourront être utilisés lors de festivals, fêtes locales et événements municipaux.
Présentation lors d’un 5 à 7 festif
Les partenaires présenteront officiellement le projet ce jeudi 19 juin à l’amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, lors d’un 5 à 7 festif et gratuit, ouvert à tout le monde.
« C’est une belle occasion de venir en famille, d’essayer des équipements gratuits et d’avoir du plaisir ensemble, peu importe votre âge ou votre condition physique. Venez tester, bouger, jaser… c’est exactement pour ça qu’on a créé ce projet », mentionne Renaud Bisson-Dion, conseiller au développement social à la MRC de La Mitis.
(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)
L’événement débutera à 15 h par une conférence de presse réunissant les élus et les partenaires du projet, suivie, de 17 h à 19 h, d’une activité grand public gratuite avec essais d’équipements, animation conviviale et bouchées offertes dans une ambiance de 5 à 7 festif. Les coordonnateurs en loisirs et des représentants municipaux seront présents pour échanger avec les participants.
Prêt d’équipements de loisirs
Par ailleurs, et un peu dans la même optique, le conseil municipal de Mont-Joli autorise la signature d’une entente de partenariat où la Ville de Mont-Joli accepte de prêter des équipements de loisirs aux citoyens des autres municipalités de la MRC de la Mitis, via le programme Circonflexe.
« C’est une entente de services entre les différentes organisations. La Ville devait signer cette entente dans laquelle nous allons prêter nos équipements aux autres municipalités. Nous allons partager ces équipements. Circonflexe propose de mettre à la disponibilité des citoyens des équipements sportifs. Par la suite, l’organisme pourra faire connaître aux citoyens les équipements qui seront disponibles pour des prêts. La Ville de Mont-Joli adhère au programme, tout comme les autres municipalités de notre MRC », explique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Circonflexe est un projet qui vise à rendre accessible des équipements sportifs, récréatifs et adaptés pour augmenter les occasions de bouger. L’organisme offre un service de prêt d’équipements gratuit pour les citoyens de La Mitis.
La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.
La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuse
La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.
La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuses pauses liées au comportement de l’accusé, qui a même insulté son propre avocat, ainsi que le médecin psychiatre Samuel Gauthier.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Amorcé jeudi après-midi, le témoignage du Dr Gauthier s’est poursuivi ce vendredi matin, notamment avec le contre-interrogatoire du ministère public. Le spécialiste, qui a évalué Steeve Gagnon le 30 septembre 2024, estime que l’accusé était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes.
Dans son rapport, le psychiatre mentionne que Steeve Gagnon était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.
Les plaidoiries mercredi
Maintenant que la preuve est généralement close, le juge Louis Dionne a mentionné aux membres du jury que les plaidoiries des deux parties auront lieu ce mercredi 18 juin. Elles seront suivies des directives du juge. Si tout va bien, le jury pourrait être séquestré pour commencer à délibérer le jeudi 19 juin.
Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.
Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet.
Il a comparu une première fois le 15 mai dernier.
En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d
Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet.
Il a comparu une première fois le 15 mai dernier.
En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d’autres chefs ont été ajoutés à la suite d’actes de violence commis dans les jours précédents son arrestation à Rivière-du-Loup. Il fait face à des chefs de séquestration, d’extorsion et de voie de fait dans un dossier lié au crime organisé.
Chloé Demers est décédée à la suite de la violente collision frontale survenue sur la route 132, à L’Isle-Verte. (Photo Facebook)
Il avait d’abord été arrêté pour conduites avec les facultés affaiblies.
Au moment de l’accident, les proches de Chloé Demers ont décrié l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.
Depuis l’annonce de sa mort, les proches de Chloé décrivent l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.
Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette.
Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne.
« Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ».
Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises f
Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette.
Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne.
« Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ».
Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises face aux questions de Me Blanchette, si bien que le juge Dionne a du demandé qu’il soit ramené en cellule une fois alors que l’accusé lui-même a cogné dans la porte pour sortir une deuxième fois pendant le contre-interrogatoire.
La première fois, il a dit au juge de fermer sa gueule avant de lui faire un droit d’honneur.
Des impacts involontaires
À travers quelques sautes d’humeur et des histoires s’éloignant des faits, Steeve Gagnon a laissé entendre que les impacts qui ont fait trois morts et neuf blessés le 13 mars 2023 à Amqui étaient involontaires.
La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)
« Je me suis penché pour ramasser une pastille de nicotine et quand j’ai relevé la tête, j’ai vu la tête d’un homme devant moi. Ensuite, c’est le noir. Je ne me rappelle de rien. C’est comme si j’avais reçu un coup de batte de baseball. Le mémoire est revenu au fil du temps, une fois que j’ai réussi à passer par-dessus le traumatisme », raconte-t-il.
Histoire inventée
À propos de la vidéo où il mentionne vouloir ses rendre dans trois écoles pour y tuer entre 75 et 100 jeunes, il dit qu’il racontait une histoire et qu’il s’est mis dans la peau de l’auteur pour que ce soit plus crédible.
Il dit aussi qu’on doit souvent le ramener. « Quand je pars sur quelque chose, il fait tout le temps qu’on me ramène ».
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Steeve Gagnon a encore fait référence au crime organisé, à des cartels et au trafic de stupéfiants dans ses récits.
Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré et deux chefs de tentatives de meurtre.
St-Fab en musique dévoile sa programmation pour le festival 2025 qui se tiendra le vendredi 22 et le samedi 23 août.
L’événement proposera une soirée complètement country, le 22 août, avec le Duo Harvey country band, suivi par les spectacles de Guylaine Tanguay et de The Moonshiners country band, qui propose sept musiciens sur scène.
Les festivaliers assisteront aussi, le 23 août, à la prestation de Justin Boulet, le fils de Gerry, avec comme invité le vieux complice de son père avec Offen
St-Fab en musique dévoile sa programmation pour le festival 2025 qui se tiendra le vendredi 22 et le samedi 23 août.
L’événement proposera une soirée complètement country, le 22 août, avec le Duo Harvey country band, suivi par les spectacles de Guylaine Tanguay et de The Moonshiners country band, qui propose sept musiciens sur scène.
Les festivaliers assisteront aussi, le 23 août, à la prestation de Justin Boulet, le fils de Gerry, avec comme invité le vieux complice de son père avec Offenbach, Breen Leboeuf.
Ils seront précédés par un hommage aux Cowboys fringants avec la formation rimouskoise JAB. Le groupe Les Cousins en formation complètera la soirée du samedi.
Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications.
Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler.
Le juge Lo
Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications.
Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler.
Le juge Louis Dionne a alors demandé aux agents correctionnels de ramener l’accusé qui venait à peine de commencer son témoignage.
Après un arrêt d’une quinzaine de minutes, le témoignage de Steeve Gagnon a repris. Il a expliqué ce qu’il avait fait le 13 mars 2023 en après-midi.
« Je suis allé prendre ma marche et je suis allé à la poste. J’ai reçu une lettre du chômage qui disait que je devais faire une demande à l’aide sociale. Ils voulaient que je me mette sur le BS ces estis-là. J’étais enragé. Je suis parti pour aller au bureau du chômage à Causapscal, mais je me suis calmé et j’ai changé d’idées. Je voulais aller voir mon chum à Lac-au-Saumon, mais je me suis rappelé qu’il commençait à travailler ce lundi-là », raconte-t-il.
Des incohérences
À plusieurs moments, Steeve Gagnon a tenu des propos décousus, sans véritable lien, parlant notamment du crime organisé et d’un cartel.
Il a mentionné avoir travaillé à deux ou trois reprises dans l’Ouest canadien et avoir œuvré dans le transport de copeaux ici dans la région.
« Parlez-nous de vous », lui a demandé son avocat. « J’y arrive. Je suis TDAH, le hamster n’arrête jamais ».
Le contre-interrogatoire du ministère public aura lieu jeudi matin suivi du témoignage d’un médecin psychiatre.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Steeve Gagnon est accusé de trois chefs de meurtre au premier degré et de deux chefs de tentative de meurtre pour des événements survenus le 13 mars 2023 à Amqui.
Deux ans après sa mort survenue le 1er juin 2023, il n’y a toujours pas d’hommage permanent pour souligner l’héritage de l’ancien entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Doris Labonté.
Dans les jours suivants son décès, le maire de Rimouski, Guy Caron, ne se disait pas fermé à l’idée d’un lecteur du Soir.ca de nommer le Pavillon polyvalent, de l’avenue de la Cathédrale, au nom de Doris Labonté.
Le Soir.ca lui a demandé si c’était toujours dans les plans et si le dossier avait cheminé.
Deux ans après sa mort survenue le 1er juin 2023, il n’y a toujours pas d’hommage permanent pour souligner l’héritage de l’ancien entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Doris Labonté.
Dans les jours suivants son décès, le maire de Rimouski, Guy Caron, ne se disait pas fermé à l’idée d’un lecteur du Soir.ca de nommer le Pavillon polyvalent, de l’avenue de la Cathédrale, au nom de Doris Labonté.
Le Soir.ca lui a demandé si c’était toujours dans les plans et si le dossier avait cheminé.
« Ce n’est pas venu à la table du conseil. C’est le genre d’élément qui doit être soumis au comité de toponymie et voté par la suite. Je ne suis pas au courant si une demande a été faite ou si c’est présentement à l’étude », mentionne monsieur Caron.
Le Pavillon polyvalent de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)
Le maire de Rimouski affirmait, en juin 2023, que la Ville était ouverte à rendre un hommage permanent à celui qu’elle avait nommé ambassadeur.
Journaliste et animateur sportif à l’école secondaire Paul-Hubert de Rimouski, Labonté a travaillé au sein des organisations des Cataractes de Shawinigan, des Draveurs de Trois-Rivières et des Faucons de Sherbrooke avant d’être embauché par l’Océanic, en 1995.
Cœur sur la main
« Je suis content que nous ayons pu lui rendre hommage de son vivant en lui accordant le titre d’ambassadeur de la Ville de Rimouski en 2021. J’étais aussi présent au Colisée Financière Sun Life lorsque l’Océanic a hissé sa bannière dans les hauteurs de l’aréna. J’ai côtoyé Doris lorsque j’étais dans le sport mineur et quand j’ai fait mes classes dans le journalisme rimouskois dans les années 1980. C’était quelqu’un d’approchable qui avait toujours du temps pour les autres et qui avait le cœur sur la main », indiquait Guy Caron.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Doris Labonté demeure le seul entraîneur-chef de l’Océanic à voir gagner la Coupe Memorial, en 2000, même si Clément Jodoin (2009), Serge Beausoleil (2015) et Joël Perrault (2025) y ont participé. Du lot, Labonté est le seul natif de Rimouski. Il détient encore de nombreux records chez l’Océanic.
La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis.
L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien.
« Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui me
La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis.
L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien.
« Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui mettrait notamment en valeur l’école de bombardement de Mont-Joli. Un comité est en formation afin d’analyser la faisabilité du projet. La Ville de Mont-Joli devait déléguer un représentant sur ce comité », explique-t-il.
Le conseil municipal de Mont-Joli a adopté une résolution pour nommer le conseiller municipal Gilles Lavoie sur ce comité de mise en œuvre du musée de l’aviation, lui qui siège déjà au comité du patrimoine militaire de La Mitis, dont le siège social est à Sainte-Flavie.
Du potentiel touristique
Le maire Soucy précise qu’une étude réalisée par la Régie de l’aéroport démontre le potentiel touristique qu’aurait un musée de cette ampleur.
Formés à l’Université de Toronto, des observateurs météorologiques, comme ces membres féminins de l’Aviation royale canadienne travaillaient dans les tours de contrôle météorologique de plusieurs stations, dont la 9e École de bombardement et de tir à la station de l’ARC de Mont-Joli, au Québec. Elles travaillaient par quarts, 24 heures sur 24. (Photo archives du MDN, PL-12922)
« Le dossier va avancer avec la formation de ce comité qui devra réfléchir au lieu le plus propice pour installer ce musée et sur la manière de le financer. C’est ce comité qui aura la mission de monter le projet et de cibler les sources de financement possibles ».
Rôle majeur
La MRC de la Mitis rappelle que plus de 6 000 aviateurs ont été formés à Mont-Joli lors de la Seconde Guerre mondiale.
La 9e école de bombardement et de tir y était installée, lui conférant ce rôle central dans l’entraînement des pilotes. Ces derniers venaient principalement du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, tous des pays faisant partie du Commonwealth.
Un Bristol Bolingbroke Mk IV, doté d’une tourelle Bristol peu profonde, un des types d’avions d’entraînement utilisés à l’école de bombardement et de tir n° 9 à la station de l’ARC de Mont-Joli, volant au-dessus de l’eau en mars 1963. (Photo archives du MDN, PL-8928)
Des civils assuraient le fonctionnement de cette base militaire, qui était unique au Québec et l’une des plus importantes au Canada. Certains militaires ont même choisi de s’établir dans la région après la guerre.
L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve.
La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les ma
L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve.
La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.
Le ministère public a complété sa preuve, jeudi dernier, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.
Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.
« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.
Se rendre sur le terrain de trois écoles
Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.
Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo Le Soir.ca- Xavier Dionne)
« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’… », expliquait-il.
Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.
Yvon Sickini a complété son Tour de la Gaspésie à pied, une aventure d’un peu plus de 800 km qu’il avait amorcé le 4 mai au profit du service de répit offert par Autisme de l’Est-du-Québec.
Armé de son sac de couchage, de sa tente et de son chariot, mais surtout, d’un grand cœur, Yvon Sickini est arrivé à Causapscal le 8 juin dernier.
Il était de retour au même endroit un peu plus d’un mois plus tard au terme d’un périple hors du commun, ayant traversé Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé
Yvon Sickini a complété son Tour de la Gaspésie à pied, une aventure d’un peu plus de 800 km qu’il avait amorcé le 4 mai au profit du service de répit offert par Autisme de l’Est-du-Québec.
Armé de son sac de couchage, de sa tente et de son chariot, mais surtout, d’un grand cœur, Yvon Sickini est arrivé à Causapscal le 8 juin dernier.
Il était de retour au même endroit un peu plus d’un mois plus tard au terme d’un périple hors du commun, ayant traversé Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, Percé, Grande-Rivière, New Richmond, Pointe-à-la-Croix et bien d’autres municipalités côtières.
Ses efforts ont été récompensés puisqu’il a amassé 9 676 $ qu’il a remis à Autisme de l’Est-du-Québec.
« Yvon Sickini est un véritable ambassadeur. En plus d’avoir amassé une somme impressionnante pour nos services de répit, il a contribué, tout au long de son parcours gaspésien, à sensibiliser la population sur l’autisme et à faire connaître notre organisme à un plus grand nombre », commente la présidente d’Autisme de l’Est-du-Québec, Sylvie Lepage.
Intempéries et générosité
Le froid, les rafales et la pluie ont mis à l’épreuve son corps et son mental. De nombreuses nuits, il a dû planter sa tente sous la pluie ou dormir dans des conditions précaires, parfois à même le sol glacé. Sur sa route, des gens se sont arrêtés pour l’encourager, lui offrir un repas, une couverture et un lit chaud.
« Je tiens à remercier du fond du cœur toutes les personnes qui ont croisé mon chemin pendant ce grand tour de la Gaspésie. Chaque sourire, chaque mot d’encouragement et chaque petit geste m’ont porté plus loin que mes jambes ne l’auraient pu », déclare monsieur Sickini.
Yvon Sickini à son arrivée de son tour de la Gaspésie. (Photo courtoisie)
Cette marche n’aurait jamais pu aboutir sans le soutien de nombreux partenaires, donateurs, commerces locaux et citoyens.
Aide appréciée
« Merci aux établissements hôteliers, restaurateurs, propriétaires de dépanneurs, marchands et amis rencontrés sur la route qui ont offert un toit ou un repas. Merci aux organismes communautaires et aux intervenants qui ont marché à ses côtés ou relayé l’initiative dans leurs réseaux. Chaque geste a porté Yvon plus loin », souligne le directeur général d’Autisme Est-du-Québec, Simon Dufresne.
Cette initiative offre un levier financier important permettant d’espérer le maintien des services de répit qui apportent un soutien essentiel aux familles de l’Est-du-Québec.
« Chaque pas qu’il a posé sur son chemin a été un cri du cœur pour dire que les personnes autistes méritent d’être vues, entendues, comprises et accompagnées. Yvon Sickini, nous vous disons merci. En souhaitant que vous soyez pour nous un exemple de ce que peut accomplir un être humain animé par la volonté de faire le bien », affirme la mairesse de Causapscal, Odile Roy.
Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard.
Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre.
Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une
Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard.
Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.
Me Claudie Gallant Bergeron a comparu pour l’accusé. Elle a reçu la preuve du ministère public.
Les dossiers ont été reportés pour orientation/déclaration, c’est-à-dire pour l’enregistrement d’un plaidoyer, au 26 août à Amqui.
En février dernier, la Sûreté du Québec confirmait avoir rencontré « un résident de la Vallée de la Matapédia » relativement au meurtre d’Adrien Allard.
Cagoulés et armés
Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal, en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.
De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers et ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.
L’enquête policière se poursuit puisqu’il y aurait une autre personne impliquée dans cette invasion de domicile.
Le processus est officiellement complété. Le conseil municipal de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des jeux d’arcades dans un établissement licencié sur son territoire.
« C’est réglé. Les arcades sont maintenant permises au Salon de quilles Vézina », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, qui rappelle qu’il n’y a pas eu de questions ou d’inquiétude pendant l’assemblée publique de consultation sur le projet.
Le promoteur, Frédéric Vézina, souhaite ouvrir son
Le processus est officiellement complété. Le conseil municipal de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des jeux d’arcades dans un établissement licencié sur son territoire.
« C’est réglé. Les arcades sont maintenant permises au Salon de quilles Vézina », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, qui rappelle qu’il n’y a pas eu de questions ou d’inquiétude pendant l’assemblée publique de consultation sur le projet.
Le promoteur, Frédéric Vézina, souhaite ouvrir son centre d’amusement familial alliant les quilles et les jeux d’arcades en juillet.
« C’est la nouvelle tendance. Plusieurs salons de quilles ont ajouté des jeux d’arcades à leur offre et personne ne regrette ce choix. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent à Rimouski », précise l’homme d’affaires.
Interdites depuis 2000
Rappelons que les arcades étaient interdites sur le territoire de Rimouski depuis le printemps 2000.
« La réalité est différente aujourd’hui. Nous avons demandé à la Sûreté du Québec pour voir si les enjeux qui avaient été soulevés en 2000 sont encore pertinents aujourd’hui. Il semble que non. Il n’y a pas d’objections à ce qu’on puisse autoriser l’usage, donc modifier le règlement et enlever l’interdiction pour cette zone », indique le maire Caron.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« Je pense que c’est très intéressant d’avoir une offre de divertissement familial qui puisse être mise en place dans ce coin-là. Je pense que ce sera une offre qui sera bien appréciée », commente monsieur Caron.
Le Salon de quilles Vézina souhaite augmenter la capacité de son permis de bar et de son permis accessoire dans le cadre de son projet d’ajouter des jeux d’arcades à ses activités. Une demande en ce sens a été soumise à la Régie des alcools, des courses et des jeux.
Frédéric et Nicolas Vézina, copropriétaires du Salon de quilles Vézina (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
L’autorisation pour les arcades touche uniquement la zone du Salon de quilles Vézina et non pas l’ensemble de la Ville de Rimouski.
Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, achète le terrain de l’ancien garage municipal de la Ville de Rimouski, situé sur la rue Saint-Germain Est.
Une résolution en ce sens a été adoptée à la majorité par les élus rimouskois. Les conseillers de Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin et de Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, ont voté contre.
« Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de développement économique dans ce secteur. Je ne crois pas que la meilleure solution pour ce
Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, achète le terrain de l’ancien garage municipal de la Ville de Rimouski, situé sur la rue Saint-Germain Est.
Une résolution en ce sens a été adoptée à la majorité par les élus rimouskois. Les conseillers de Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin et de Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, ont voté contre.
« Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de développement économique dans ce secteur. Je ne crois pas que la meilleure solution pour ce terrain soit un stationnement. Dans un effort pour densifier le centre-ville, je pense qu’on aurait dû prioriser un développement commercial ou mixte », mentionne Philippe Cousineau-Morin.
Le conseiller de Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, rappelle que ce terrain est contaminé et qu’il est en vente depuis longtemps sans que personne ne démontre de l’intérêt.
« L’Hôtel Rimouski va en faire de la densification avec l’ajout d’un salon de jeux et un agrandissement pour 66 chambres supplémentaires. Ces activités augmentent les besoins en stationnements ».
Le Groupe Angus s’était désisté
Le maire de Rimouski, Guy Caron, précise que le Groupe Angus avait initialement démontré de l’intérêt pour le terrain de l’ancien garage municipal.
« Ses décideurs ont cédé leur intérêt sur le terrain et le Groupe Blouin, en raison de l’expansion à l’Hôtel Rimouski avec un centre des congrès 50 % plus grand, un salon de jeux et 66 nouvelles chambres, désiraient avoir du stationnement supplémentaire, ce que le conseil a analysé. On voulait s’assurer que l’accès par Saint-Germain Est, vers Lebeau Vitres d’autos, soit plus esthétique que seulement un espace vide de stationnement. On voulait que ce soit un bel espace de bienvenue et c’est la discussion que nous avons eue avec le Groupe Blouin ».
Le nouveau Centre des congrès sera situé derrière l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie PROULXSAVARD ARCHITECTES)
La résolution présentée à la séance du conseil municipal ne mentionne pas le montant de la vente du terrain.
Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin.
L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Ch
Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin.
L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Chicoine-Côté avant de prendre position.
Les parties souhaitent que le dossier suive celui du coaccusé Lickenson Grégoire, qui devrait également prendre position sur la suite des choses, le 25 juin, au palais de justice de Rimouski.
Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a accepté de la remettre en liberté sous conditions, dont celle de demeurer à son domicile de Terrebonne entre 19 h et 7 h.
Il lui est également interdit de communiquer ou de tenter de communiquer avec son coaccusé Likenson Grégoire.
Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, confirme que l’UQAR travaille en collaboration avec la Ville pour une relance de l’école d’immersion pour l’été 2026.
Selon le maire, la forme n’est pas encore clairement établie, mais il est certain que les participants résideront dans des pensions, comme c’était le cas avec l’école d’immersion en langue anglaise offerte par l’Université Western, en Ontario, pendant plus de 90 ans.
« Nous sommes en train de monter un projet pilote avec l’UQAR
Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, confirme que l’UQAR travaille en collaboration avec la Ville pour une relance de l’école d’immersion pour l’été 2026.
Selon le maire, la forme n’est pas encore clairement établie, mais il est certain que les participants résideront dans des pensions, comme c’était le cas avec l’école d’immersion en langue anglaise offerte par l’Université Western, en Ontario, pendant plus de 90 ans.
« Nous sommes en train de monter un projet pilote avec l’UQAR et le milieu. Un comité de gestion a été formé pour prendre quelques responsabilités par rapport à l’école. On vise un départ pour 2026. L’UQAR est l’une des universités qui s’était manifestée dans la dernière année. Je les ai rencontrés il y a quelques mois et à nouveau il y a quelques semaines. Ils ont fait des démarches de leur côté afin de voir si c’était possible d’aller de l’avant. À première vue, ça semble très intéressant, ce qui nous incite à aller plus loin dans la démarche », indique monsieur Guilbert.
De plus petite envergure
Puisque tout est à refaire, le maire s’attend à un projet de plus petite envergure que ce que l’Université Western proposait.
« On ne peut pas repartir avec le rythme de croisière que nous avions avec Western. Il faut repartir la machine, mais pour l’instant c’est prometteur. Ce serait un programme d’immersion en famille d’accueil. Le principe va rester. Dans la forme, on verra comment ça va s’appliquer. L’idée, c’est de reprendre la même formule, mais de l’appliquer à la sauce UQAR », poursuit monsieur Guilbert.
Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Une autre rencontre des partenaires est prévue pour bientôt afin de régler certains détails.
La plus vieille école du genre au Canada
Rappelons qu’implantée en 1933, l’École d’immersion française de Trois-Pistoles est la plus vieille école du genre au Canada et que chaque année, ses activités ont généré des retombées économiques et sociales importantes pour l’ensemble du milieu.
Plus de 30 000 étudiants ont pu découvrir Trois-Pistoles à travers l’apprentissage du français.
L’Université Western avait mis fin au programme au retour de la pandémie.
Alors que la portion de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a été désignée parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec, un automobiliste de 36 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard a été intercepté alors qu’il circulait à 180 km/h dans ce secteur, le 5 juin dernier, en direction est.
Ce grand excès de vitesse lui a valu un constat d’infraction de 1 611$ avec l’inscription de 18 points d’inaptitude à son dossier de conduite.
Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une
Alors que la portion de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a été désignée parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec, un automobiliste de 36 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard a été intercepté alors qu’il circulait à 180 km/h dans ce secteur, le 5 juin dernier, en direction est.
Ce grand excès de vitesse lui a valu un constat d’infraction de 1 611$ avec l’inscription de 18 points d’inaptitude à son dossier de conduite.
Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une période de sept jours conformément au Code de la sécurité routière.
La Sûreté du Québec rappelle que dans la majorité des collisions, un comportement humain est en cause. La vitesse ou la conduite imprudente demeure la principale cause de décès sur nos routes.
Le premier Festival western de Trois-Pistoles débute ce vendredi 6 juin et il se poursuivra toute la fin de semaine avec des compétitions équestres et des spectacles de musique country vendredi et samedi soir.
« On veut en faire un événement rassembleur qui mettra en lumière la culture western dans toute sa diversité. Nous aurons des compétitions équestres de gymkhana, tire de chevaux, danse country en continu sur le site avec trois écoles de la région, zone famille animée, musique, camions d
Le premier Festival western de Trois-Pistoles débute ce vendredi 6 juin et il se poursuivra toute la fin de semaine avec des compétitions équestres et des spectacles de musique country vendredi et samedi soir.
« On veut en faire un événement rassembleur qui mettra en lumière la culture western dans toute sa diversité. Nous aurons des compétitions équestres de gymkhana, tire de chevaux, danse country en continu sur le site avec trois écoles de la région, zone famille animée, musique, camions de rue, marché d’artisans locaux et plus encore », lance la présidente du comité organisateur, Marie-Ève Dionne.
La grande scène Bérubé GM vibrera au son de Les Vieux Copains, PL Belval et Phil Lauzon – Luke Combs Edition.
« Une programmation musicale pensée pour faire bouger les foules », assure la présidente.
Des cavaliers de partout au Québec
Les compétitions équestres attireront des cavaliers de partout au Québec. « On attend beaucoup de compétiteurs », précise Shirley Rouleau, du comité organisateur.
La zone famille proposera des activités gratuites comme une mini-ferme, du maquillage pour enfants et un taureau mécanique.
La présidente de l’événement, Marie-Ève Dionne. (Photo Alexandre D’Astous)
« Pensé pour toute la famille, le festival vise à offrir une expérience unique aux amateurs de country comme aux curieux de passage. Un site entièrement aménagé pour accueillir autant les festivaliers que les compétiteurs : ambiance, décor western, esprit de communauté, le tout à deux pas du fleuve », souligne Marie-Ève Dionne.
Découvrir Trois-Pistoles autrement
Les activités se tiendront sur le site du dépôt à neige. « Il y aura un service de navette en partance des campings et de l’aréna et un service de raccompagnement. Nous sommes une belle gang de bénévoles pour proposer un événement festif, rassembleur et familial », ajoute la présidente.
Le Festival est organisé par une équipe bénévole passionnée, avec l’aide précieuse de ses partenaires locaux. « Une belle occasion de découvrir Trois-Pistoles autrement, « en bottes pis en chapeau ».
Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense.
Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.
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Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense.
Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.
Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes.
Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes. « Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.
Se rendre sur le terrain de trois écoles
Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Sainte-Ursule pour 30 à 40 jeunes de plus.
Le premier ministre François Legault s’était rendu à Amqui à la suite du drame. (Photo journallesoir.ca- Johanne Fournier)
« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai en m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.
Des admissions
Rappelons que la défense a admis dès le début du procès que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.
Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.
Le procès a débuté le 15 mai avec la sélection des jurés. Une pause était déjà prévue pour les 9 et 10 juin. Il a été convenu jeudi d’attendre après cette pause pour commencer l’audition des témoins de la défense.
Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski.
Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plan
Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski.
Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.
« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.
Se rendre sur le terrain de trois écoles
Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.
« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Rappelons qu’il a été mentionné en début de procès qu’une camionnette Ford F-150 de couleur foncée semblable à celle de l’accusé s’est rendue à l’école secondaire d’Amqui environ 10 minutes avant le drame qui a coûté la vie à trois personnes sur le boulevard Saint-Benoît.
Appels et textos
L’enquêteur Stéphane Bolduc a répertorié les appels entrants et sortants du cellulaire de l’accusé entre le 25 janvier et le 15 mars ainsi que les messages textes et les recherches sur Google (Google search). Il a compilé le tout dans une ligne du temps (Timeline). Il y a notamment eu des contacts avec deux agences de recouvrement de crédit, des messages textes de TELUS pour des paiements en retard, des appels de Services Canada et de la Clinique médicale d’Amqui.
Stéphane Bolduc est le dernier témoin du ministère public qui a fait entendre 46 personnes depuis le début du procès.
Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.
Le conseil municipal de Rimouski souhaite octroyer un contrat de services professionnels adjugé à la suite de la tenue d’un concours de conception visant le réaménagement de la place des Anciens-combattants.
Une demande en ce sens est adressée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation afin de lui permettre de procéder de cette façon plutôt que via un appel d’offres traditionnel où les règles obligent à choisir le plus bas soumissionnaire conforme.
« On veut avoir un concour
Le conseil municipal de Rimouski souhaite octroyer un contrat de services professionnels adjugé à la suite de la tenue d’un concours de conception visant le réaménagement de la place des Anciens-combattants.
Une demande en ce sens est adressée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation afin de lui permettre de procéder de cette façon plutôt que via un appel d’offres traditionnel où les règles obligent à choisir le plus bas soumissionnaire conforme.
« On veut avoir un concours pour recevoir des idées de projets qui seront soumises à un jury composé de citoyens, d’élus et de membre du personnel de la Ville. Pour cela, nous avons besoin de l’autorisation du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. L’avantage d’un concours, c’est que ça nous permet de stimuler la création et l’innovation pour un concept de place publique au centre-ville. C’est différent d’un appel à soumissions. Pour nous, ce n’est pas la question du prix, même si on a un budget à respecter. On veut pouvoir recevoir les meilleures idées et pour nous, cela passe par un concours », explique le maire, Guy Caron.
Le maire espère une réponse favorable du ministère et ensuite il souhaite recevoir de nombreuses propositions.
« Nous sommes confiant d’avoir des idées stimulantes qui vont faire rêver les gens », dit-il.
Le maire Caron aimerait pouvoir lancer le concours à l’été ou à l’automne pour une sélection du projet gagnant à la fin de l’année 2026. Le réaménagement de la Place des anciens combattants devrait se faire de 2027 à 2029.
Dans le quartier culturel
Le maire souligne que la Place des anciens combattants est incluse dans le quartier culturel que souhaite mettre en place la Ville de Rimouski entre l’avenue de la Cathédrale et l’avenue Saint-Louis et entre le fleuve et la rue Évêché.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« Tout cela sera imbriqué dans une série d’événements qui viseront à faire du centre-ville un endroit où il y aura une identité culturelle. Cette identité est déjà commencée avec la Salle Desjardins-TÉLUS, le Musée régional, la Salle Georges-Beaulieu et la Galerie Léonard-Parent. Tout cela fait partie de ce qui sera englobé dans le quartier de la culture », explique monsieur Caron.
Des sommes affectées
Par ailleurs, le conseil affecte une somme de 57 445 $, en provenance de l’excédent de fonctionnement affecté au développement de projets en infrastructures au centre-ville de Rimouski, et une somme de 172 555 $, en provenance du Règlement constituant une réserve financière relative aux actifs immobilisés au budget de fonctionnement afin de réaliser certaines dépenses requises dans le cadre du réaménagement de la place des Anciens-combattants.
La Ville a prévu un budget de 18 M$ à son plan quinquennal d’immobilisations pour le réaménagement de la place des Anciens-combattants.
Le maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Gervais Soucy, se dit déçu par la députée de Rimouski et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, dans le dossier de la réfection du chemin Duchénier.
La Municipalité a fait valoir à maintes reprises au bureau de la députée de Rimouski et au ministère des Transports et de la Mobilité durable qu’avec une circulation de plus de 30 000 véhicules par année cette route ne devrait pas être considérée comme une route locale, mais bie
Le maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Gervais Soucy, se dit déçu par la députée de Rimouski et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, dans le dossier de la réfection du chemin Duchénier.
La Municipalité a fait valoir à maintes reprises au bureau de la députée de Rimouski et au ministère des Transports et de la Mobilité durable qu’avec une circulation de plus de 30 000 véhicules par année cette route ne devrait pas être considérée comme une route locale, mais bien comme une route collectrice.
« Transport Québec s’occupe du chemin Duchénier jusqu’à l’église. Le reste de la route menant notamment vers TERFA (réserve Duchénier et Canyon des Portes de l’Enfer) est considérée comme locale et donc de la responsabilité de la Municipalité, qui ne peut pas se permettre d’investir 4 M$ pour refaire le chemin Duchénier. Les routes locales où il circule 30 000 véhicules par année doivent être très rares. Ce n’est pas normal que ce soit aux contribuables de Saint-Narcisse de payer pour ça. C’est sûr que 30 000 véhicules, ça brise plus la route que 2 000. Pour moi, ce n’est pas une route locale et le ministère devrait avoir mis ses culottes depuis longtemps dans ce dossier », dénonce le maire Soucy.
Saint-Narcisse-de-Rimouski reçoit des plaintes toutes les semaines pour l’état du chemin Duchénier. Des gens mentionnent avoir brisé leurs véhicules.
La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)
« Cette année, nous avons engagé une personne pour faire spécifiquement de la niveleuse à 25 heures par semaine. Ça nous coûte cher juste pour l’entretien de base. Nous mettons de l’abat-poussière pour 30 000 $ par été. On pourrait prendre cet argent pour travailler nos autres chemins si le ministère s’occupait du chemin Duchénier », explique monsieur Soucy.
Longue saga
Le maire souligne que la Municipalité a d’autres routes à entretenir.
« Le bureau de la députée nous suggère de prendre notre part de la TECQ, mais ce serait insuffisant et on doit aussi en mettre sur d’autres routes. Le chemin Macpès est en piteux état, tout comme celui des Trois Lacs », commente le maire Soucy.
La réfection du chemin Duchénier est une très longue saga.
« Ça fait 14 ans que je siège au conseil municipal. Tous les maires avant moi ont essayé. Il n’y a rien à faire. Je me demande jusqu’à quel point il y a une volonté du gouvernement dans ce dossier. En 2024-25, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a dépensé 187 M$ au Bas-Saint-Laurent et pour 2025-2027, il y a une enveloppe de 298,7 M$ prévue pour des travaux routiers dans la région. Je ne peux pas croire qu’on ne peut pas trouver 4 M$ pour le chemin Duchénier » lance monsieur Soucy.
Gervais Soucy est le nouveau maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski. (Photo courtoisie)
C’est une portion de 7 km qui doit être refaite de la fin du village au poste d’accueil de TERFA. Gervais Soucy ne comprend pas pourquoi le gouvernement a investi autant d’argent pour TERFA sans penser à refaire le chemin pour s’y rendre.
« Que le ministère refasse le chemin et ils ne nous entendront plus pour les 20 prochaines années ».