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  • Richard Z. Sirois se souvient d’Ozzy Osbourne
    Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marquĂ©, Ozzy Osbourne fait inĂ©vitablement partie du lot. Le lĂ©gendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommĂ© le « Prince des tĂ©nĂšbres », est mort le 22 juillet dernier Ă  l’ñge de 76 ans. Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy mĂ©tal. Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne r
     

Richard Z. Sirois se souvient d’Ozzy Osbourne

24 juillet 2025 Ă  19:00

Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marquĂ©, Ozzy Osbourne fait inĂ©vitablement partie du lot.

Le lĂ©gendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommĂ© le « Prince des tĂ©nĂšbres », est mort le 22 juillet dernier Ă  l’ñge de 76 ans.

Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy mĂ©tal.

Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne revĂȘt, pour le style, la mĂȘme importance que Nevermind de Nirvana pour le grunge et Never mind the bollocks, de Sex Pistols, pour le punk.

C’est Ă  14 ans que Richard Z. Sirois a dĂ©couvert Black Sabbath.  

« À cet Ăąge-lĂ , on est tous un peu rebelle et Black Sabbath arrivait avec un son lourd et trĂšs diffĂ©rent de ce qu’on connaissait. DĂ©jĂ  la pochette annonçait ce qui se retrouvait Ă  l’intĂ©rieur. D’ailleurs, l’album commence avec du tonnerre et la voix d’outre-tombe d’Ozzy Osbourne. Â»

Sombre et diabolique

Le cĂŽtĂ© sombre et diabolique rempli de messages voilĂ©s qui dĂ©plaisaient aux parents Ă©tait une raison supplĂ©mentaire pour adopter le groupe qui tire d’ailleurs son nom d’un film d’horreur de l’époque.  

« J’ai pu voir Black Sabbath Ă  la place des Nations Ă  MontrĂ©al en 1971 pour la modique somme de deux dollars. Ozzy, c’est un des personnages les plus fascinants de l’histoire du rock. Il a passĂ© Ă  travers toutes les surdoses de drogues et d’alcool et subi des accidents puis en est ressorti trĂšs diminuĂ© physiquement. MalgrĂ© tout, il continuait de monter sur scĂšne car c’est lĂ  qu’il Ă©tait le plus heureux » , ajoute l’animateur radio.

Ozzy Osbourne est dĂ©cĂ©dĂ© le 22 juillet dernier Ă  l’ñge de 76 ans. (Photo Getty Images)

Évidemment, la musique de Black Sabbath a tournĂ© beaucoup Ă  la maison. À l’aube des 16 ans de son fils Émile, Richard Z. Sirois lui a demandĂ© ce qu’il souhaitait pour son anniversaire. « Il m’a rĂ©pondu qu’il voulait voir un spectacle de Black Sabbath. Je savais alors que j’avais rĂ©ussi son Ă©ducation Â», rigole-t-il.

Les prĂ©sences sur scĂšne d’Ozzy Osbourne Ă©taient toujours ressenties.

« Lorsque je l’ai vu pour la derniĂšre fois en spectacle avec mon fils il y a neuf ans, on voyait dĂ©jĂ  qu’il avait de la misĂšre. Il tenait Ă  peine debout. Mais il a toujours eu un don pour manipuler la foule Ă  sa guise et son charisme Ă©tait lĂ©gendaire Â» , ajoute Richard Z. Sirois.

L’hĂ©ritage d’Ozzy

Le dernier show de Black Sabbath Ă  peine quelques semaines avant le dĂ©cĂšs d’Ozzy est fort reprĂ©sentatif de l’influence du groupe sur tout ce qui a dĂ©coulĂ© dans le rock au fil des annĂ©es.

« Tout le monde Ă©tait prĂ©sent. Sa famille au complet, ses amis et tous les membres du groupe incluant le batteur original qu’on n’avait pas vu depuis trĂšs longtemps Â», souligne Richard Z. Sirois.

Des fleurs et des bougies autour de l’étoile d’Ozzy Osbourne sur le cĂ©lĂšbre « Hollywood Walk of Fame » (Photo AFP)

D’ailleurs, de nombreux groupes Ă©taient aussi du spectacle, dont Metallica, Alice in chains et Pantera.

Ce spectacle est, selon Richard, le chant du cygne d’Ozzy Osbourne qui aura pu monter une derniĂšre fois sur scĂšne avec la mĂȘme voix d’outre-tombe mĂȘme si le corps ne suivait plus. « Ozzy Osbourne, c’est la naissance du heavy mĂ©tal. C’est un son qui transcende les gĂ©nĂ©rations. »

« NĂ©crologiste musical Â»

L’ex-membre du groupe humoristique RBO anime Les Grands bazous, une Ă©mission 100 % musicale diffusĂ©e sur toutes les stations O du rĂ©seau Arsenal, du lundi au vendredi de midi Ă  13 h. Les classiques du rock sont au cƓur de cette Ă©mission.

Le sympathique animateur a aussi Ă©crit le livre « Le vinyle de l’insomniaque Â», en 2022, oĂč il relate des tranches de vie liĂ©s Ă  des souvenirs musicaux.

Devenu une vĂ©ritable encyclopĂ©die au fil du temps, Richard Z. est souvent sollicitĂ© dans les mĂ©dias lors du dĂ©cĂšs d’un chanteur ou d’un groupe, inspirant son fils Ă  lui donner le surnom de « nĂ©crologiste musical Â».

On peut aussi suivre Richard Z. Sirois et son acolyte Maude Emie Sirois dans leurs capsules humoristiques « On dĂ©croche », diffusĂ©es sur NousTV, ainsi que sur la page Facebook et la chaĂźne YouTube. On voit le duo qui va Ă  la rencontre de gens d’ici et font dĂ©couvrir des lieux de La Matanie.

Hier — 23 juillet 2025Flux principal
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  • QuĂ©bec soutient Groupe OcĂ©an pour 145 M$
    Le Groupe OcĂ©an, propriĂ©taire du chantier maritime des MĂ©chins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance. L’aide financiĂšre de QuĂ©bec se dĂ©cline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilĂ©giĂ©es, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises quĂ©bĂ©coises et 36 M$ d’Investissement QuĂ©bec. Avec ce soutien financier important, Groupe OcĂ©an entend prendre le bateau de la stratĂ©gie nationale de construction navale du Canada et part
     

Québec soutient Groupe Océan pour 145 M$

23 juillet 2025 Ă  07:30

Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.

L’aide financiĂšre de QuĂ©bec se dĂ©cline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilĂ©giĂ©es, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises quĂ©bĂ©coises et 36 M$ d’Investissement QuĂ©bec.

Avec ce soutien financier important, Groupe OcĂ©an entend prendre le bateau de la stratĂ©gie nationale de construction navale du Canada et participer davantage aux initiatives quĂ©bĂ©coises sur le plan maritime. Évidemment, le chantier des MĂ©chins sera mis Ă  contribution.

« Cette Ă©tape reprĂ©sente l’aboutissement d’un travail rigoureux de planification de la croissance entrepris il y a plusieurs annĂ©es. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur des partenaires solides, ancrĂ©s au QuĂ©bec, pour Ă©crire le prochain chapitre de l’histoire du Groupe OcĂ©an. Nous le ferons entourĂ©s d’une Ă©quipe fabuleuse et de la rĂ©putation qui nous prĂ©cĂšde Â», souligne le chef de la direction du Groupe OcĂ©an, Jacques Tanguay.

Le Groupe OcĂ©an voit cette annonce comme une nouvelle Ă©tape importante pour sa croissance. En plus de consolider ses 1 000 emplois au QuĂ©bec, l’entreprise dĂ©veloppe des nouveaux partenariats stratĂ©giques avec des acteurs crĂ©dibles du milieu Ă©conomique.

La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, y voit une marque de confiance pour l’entreprise et une façon de contribuer Ă  l’employabilitĂ© dans la rĂ©gion.

« GrĂące Ă  cet investissement, on maintient les emplois spĂ©cialisĂ©s au chantier maritime Verreault, dans le Bas-Saint-Laurent. Depuis plus de cinquante ans, le Groupe OcĂ©an fait rayonner le savoir-faire quĂ©bĂ©cois dans l’industrie navale et gĂ©nĂšre des retombĂ©es substantielles chez nous, au bĂ©nĂ©fice de l’économie de toute la rĂ©gion et du QuĂ©bec. Â»

Acquisition en 2022

Le chantier maritime des MĂ©chins, acquis de la famille Verreault en 2022, continue d’opĂ©rer dans la petite municipalitĂ© du Bas-Saint-Laurent.

D’ailleurs, des contrats importants ont Ă©tĂ© dĂ©crochĂ©s au cours des derniĂšres annĂ©es dont celui du NGCC Griffon de la Garde cĂŽtiĂšre canadienne. L’objectif dans ce cas-ci Ă©tait de prolonger la durĂ©e de vie utile du navire fĂ©dĂ©ral.

D’autres navires comme le OcĂ©anex Avalon et le NM FĂ©lix-Antoine Savard ont aussi visitĂ© rĂ©cemment le chantier maritime des MĂ©chins pour leurs travaux en cale sĂšche.

À partir d’avant-hierFlux principal
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  • Richard Gagnon: crĂ©ation, passion et collection
    MĂȘme s’il ne se qualifie pas de collectionneur, Richard Gagnon possĂšde tout un inventaire de bandes dessinĂ©es et de bouquins qui nourrissent sa passion pour le dessin. Richard Gagnon est natif d’Arvida, ancienne municipalitĂ© maintenant fusionnĂ©e Ă  la grande ville de Saguenay. Ça fait Ă  peine 3 ans qu’il a Ă©lu domicile Ă  Matane. D’ailleurs la maison qu’il partage avec sa conjointe Daria est une vĂ©ritable ode Ă  la crĂ©ation et l’art sous toutes ses formes, mais spĂ©cialement tout ce qui gravite a
     

Richard Gagnon: création, passion et collection

20 juillet 2025 Ă  19:00

MĂȘme s’il ne se qualifie pas de collectionneur, Richard Gagnon possĂšde tout un inventaire de bandes dessinĂ©es et de bouquins qui nourrissent sa passion pour le dessin.

Richard Gagnon est natif d’Arvida, ancienne municipalitĂ© maintenant fusionnĂ©e Ă  la grande ville de Saguenay. Ça fait Ă  peine 3 ans qu’il a Ă©lu domicile Ă  Matane. D’ailleurs la maison qu’il partage avec sa conjointe Daria est une vĂ©ritable ode Ă  la crĂ©ation et l’art sous toutes ses formes, mais spĂ©cialement tout ce qui gravite autour de la bande dessinĂ©e. Il a d’ailleurs le bonheur de partager sa vie avec une crĂ©atrice qui comprend et partage cette mĂȘme passion.

Richard aime le dessin, mais plus spĂ©cialement les crĂ©ateurs. Si l’histoire et les personnages sont une partie essentielle d’une Ɠuvre, le dessinateur qui donne vie Ă  ces bandes dessinĂ©es est encore plus important. C’est d’ailleurs Ă  partir de l’amour qu’il entretient pour certains crĂ©ateurs qui l’amĂšne Ă  dĂ©couvrir de nouvelles Ɠuvres. Il pense notamment Ă  son dessinateur amĂ©ricain prĂ©fĂ©rĂ©, Steve Ditko, le crĂ©ateur de Spiderman et Doctor Strange. « Quand il a claquĂ© la porte en 1966, j’ai perdu l’intĂ©rĂȘt. Â»

Un autre aspect qui le sĂ©duit particuliĂšrement chez les dessinateurs, c’est l’ambiance qu’ils rĂ©ussissent Ă  Ă©tablir. Il pense Ă  Maurice Tillieux. « Le dĂ©cor de la Belgique qu’il reprĂ©sente dans ses BD avec les villes moyenĂągeuses, les escaliers qui descendent jusqu’à l’eau
 Bref, c’est quelque chose qui m’a envoĂ»tĂ© et qui m’accroche encore. Â»

Une passion qui commence jeune

Tout jeune, il se dĂ©veloppait dĂ©jĂ  une passion pour la BD. Une des premiĂšres qu’il se rappelle d’avoir lu Ă©tait Martin le Malin. « Avant mĂȘme que j’apprenne Ă  lire, j’avais dĂ©jĂ  le nez dans les bandes dessinĂ©es. J’étais le lecteur dans la famille et mes parents m’encourageait lĂ -dedans. Ils m’en achetaient souvent. Ensuite, j’ai Ă©tĂ© accrochĂ© par Pif Gadget, Spirou, Tif et Tondu et de nombreux autres. Â»

À partir de ce moment, la passion ne s’est jamais estompĂ©e. Toutefois, contrairement Ă  de collectionneurs typiques qui veulent avoir les plus belles piĂšces conservĂ©es dans des plastiques protecteurs Ă  l’intĂ©rieur d’un coffre-fort, Richard expose sa collection.

« Je veux ĂȘtre capable de les lire et de les manipuler. C’est pour ça qu’il y a des bibliothĂšques un peu partout chez moi. Il y en a sĂ»rement quelques-unes qui valent cher, mais ce n’est pas un objectif pour moi Â», explique-t-il. Sa collection en est une de cƓur, et non monĂ©taire.

Au fil des années, il a fait de nombreuses découvertes.

« Parfois, c’est un crĂ©ateur que je dĂ©couvre et que j’apprĂ©cie qui m’amĂšne vers d’autres de ses Ɠuvres. C’est un peu comme ça que je mets la main sur des Ɠuvres que je ne connaissais pas Â», ajoute Richard Gagnon. Évidemment, il garde l’Ɠil ouvert pour des petits trĂ©sors, parfois dans des ventes de garage, d’autres fois en magasinant en ligne. « J’ai quand mĂȘme ralenti la cadence des acquisitions, rigole-t-il. C’est de plus en plus dispendieux et ça prend aussi beaucoup d’espace. Â»

On n’a mentionnĂ© que le cĂŽtĂ© bande dessinĂ©. Dans sa maison, on retrouve toutes sortes de reliques et produits dĂ©rivĂ©s passant d’aimants de frigos Ă  l’effigie de vieilles BD parodiques de pin-ups de l’époque Ă  une tirelire de Bert de Sesame Street ou une figurine de Capitaine Crunch. Chaque piĂšce de sa maison est une aventure ludique et fascinante.

De la passion au métier

CĂŽtĂ© professionnel, mĂȘme si l’univers de la bande dessinĂ©e le sĂ©duisait, il a Ă©tĂ© rapidement refroidi par le traitement souvent injuste et sans pitiĂ© dont les artistes sont trop souvent victimes. Il a complĂ©tĂ© ses Ă©tudes en illustration et s’est orientĂ© en publicitĂ©.

AprÚs un exil à Toronto et un petit passage à Montréal, il a décidé de revenir dans son patelin au Saguenay pour véritablement lancer sa carriÚre.

« J’ai dĂ©crochĂ© un boulot dans une petite agence sympathique et je me suis bĂąti un porte-folio, toujours en gardant en tĂȘte que je voulais avoir un travail qui correspondait Ă  mes attentes. Â»

Ainsi, pendant de nombreuses annĂ©es, il a dĂ©veloppĂ© son art et a créé plusieurs campagnes publicitaires passant d’affiches de film et spectacles Ă  des menus de restaurant Ă©clectiques fabriquĂ©s Ă  partir de planches de jeux de sociĂ©tĂ©. « J’avais un collĂšgue qui faisait des publicitĂ©s pour un cigarettier Ă  longueur de journĂ©e et qui ne faisait qu’un peu de reformatage, et c’était Ă©videmment un client payant, mais ce n’était pas le type de travail que je voulais faire. Ce n’était pas assez nourrissant pour l’ñme Â», confie-t-il.

Ces temps-ci, il rĂ©alise encore quelques contrats qui lui tiennent Ă  cƓur.

« Aujourd’hui, je travaille sur des illustrations pour un auteur californien. Je le fais parce que je veux aussi garder la main et surtout parce que j’aime ça. Â»

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  • Costco : la Chambre de commerce ambivalente
    Alors que le Costco est sur le point d’ouvrir ses portes Ă  Rimouski, la Chambre de commerce de la Haute-GaspĂ©sie y voit Ă©videmment une menace, mais aussi des Ă©lĂ©ments positifs. La prĂ©sidente de la CCHG, Paule MĂ©nard-Pelletier, a Ă©tĂ© la premiĂšre surprise de constater que le gĂ©ant du 10 litres de Bovril se dĂ©place aussi loin que Sainte-Anne-des-Monts pour recruter. D’ailleurs Costco a mobilisĂ© des agents dans plusieurs villes de la GaspĂ©sie et du Bas-Saint-Laurent pur recruter des nouveaux memb
     

Costco : la Chambre de commerce ambivalente

20 juillet 2025 Ă  18:00

Alors que le Costco est sur le point d’ouvrir ses portes Ă  Rimouski, la Chambre de commerce de la Haute-GaspĂ©sie y voit Ă©videmment une menace, mais aussi des Ă©lĂ©ments positifs.

La prĂ©sidente de la CCHG, Paule MĂ©nard-Pelletier, a Ă©tĂ© la premiĂšre surprise de constater que le gĂ©ant du 10 litres de Bovril se dĂ©place aussi loin que Sainte-Anne-des-Monts pour recruter. D’ailleurs Costco a mobilisĂ© des agents dans plusieurs villes de la GaspĂ©sie et du Bas-Saint-Laurent pur recruter des nouveaux membres et offrir des promotions exclusives.

MĂȘme si celui qui a englouti les Club Price de l’époque n’a pas besoin de publicitĂ©, l’offensive est bel et bien visible sur les rĂ©seaux sociaux, en personne, et
 dans les mĂ©dias qui en parlent par la bande. « C’est comme si QuĂ©bec allait recruter Ă  MontrĂ©al. Ils vont quand mĂȘme assez loin. En mĂȘme temps, on comprend que c’est une opportunitĂ© d’affaires pour eux. Â»

La prĂ©sidente de la CCHG croit que les principaux clients du Costco sont des gens qui magasinent dĂ©jĂ  dans de grandes surfaces comme Wal-Mart. « Tout dĂ©pendant de quel point de vue on regarde ça, il y a des opportunitĂ©s. Par exemple, les gens qui se dĂ©placent de la Haute-GaspĂ©sie vers Rimouski pour aller au Costco vont possiblement en profiter pour visiter d’autres petits commerces de niche de l’endroit. D’un autre cĂŽtĂ©, on peut s’attendre Ă  ce que les gens achĂštent les bonnes piĂšces de viande Ă  leur boucherie, mais que le bƓuf hachĂ©, ils le prennent Ă  rabais au Costco. Â»

Aux citoyens de faire leurs choix

En Haute-GaspĂ©sie, Paule MĂ©nard-Pelletier ne voit pas de grande menace pour les petits commerces de niche locaux, mais il en est tout autre pour les Ă©piceries. « Ă‰tant un pu dans un dĂ©sert alimentaire cĂŽtĂ© Ă©piceries Ă  grande surface, le Costco pourrait ĂȘtre une rĂ©ponse aux gens d’ici. De plus, l’arrivĂ©e du Costco pourrait aussi ĂȘtre un incitatif pour que les grandes surfaces d’ici deviennent plus attrayantes. Â»

Un magasin-entrepĂŽt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Par ailleurs, les citoyens de l’Est de la MRC qui dĂ©cident de faire un voyage au Costco pourraient s’arrĂȘter en chemin dans des commerces locaux. « Il n’y a pas que du nĂ©gatif. Si les gens peuvent Ă©conomiser, on ne peut pas ĂȘtre contre ça. En mĂȘme temps, on ne veut pas nĂ©cessairement d’exode commercial
 C’est en ce sens que je demeure ambivalente. Tout n’est pas blanc, mais tout n’est pas noir non plus Â», conclut-elle.

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  • Indice de bonheur modĂ©rĂ© en GaspĂ©sie et au BSL
    Un rĂ©cent sondage LĂ©ger sur l’indice de bonheur rĂ©vĂšle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la GaspĂ©sie ne sont pas aussi heureux qu’on pourrait le croire. Si l’air pur, la mer et les montagnes semblent ĂȘtre une recette parfaite pour ĂȘtre heureux, les rĂ©gions du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, l’Abitibi-TĂ©miscamingue et MontrĂ©al. La vice-prĂ©sidente et associĂ©e chez LĂ©ger, Caroline Roy,
     

Indice de bonheur modéré en Gaspésie et au BSL

17 juillet 2025 Ă  19:00

Un rĂ©cent sondage LĂ©ger sur l’indice de bonheur rĂ©vĂšle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la GaspĂ©sie ne sont pas aussi heureux qu’on pourrait le croire.

Si l’air pur, la mer et les montagnes semblent ĂȘtre une recette parfaite pour ĂȘtre heureux, les rĂ©gions du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, l’Abitibi-TĂ©miscamingue et MontrĂ©al.

La vice-prĂ©sidente et associĂ©e chez LĂ©ger, Caroline Roy, estime qu’il faut tout de mĂȘme ĂȘtre prudent dans l’interprĂ©tation des rĂ©sultats puisque les Ă©carts ne sont pas si prononcĂ©s.

« On remarque que les rĂ©gions situĂ©es entre la 6e et la 13e position ont Ă  peine un point de diffĂ©rence. De plus, on ne peut pas nĂ©cessairement dire que le bonheur des gens est exclusivement liĂ© Ă  oĂč ils habitent. Â»

NĂ©anmoins, la GaspĂ©sie affiche une baisse de 2,8 points par rapport Ă  2011 alors que le Bas-Saint-Laurent est en lĂ©gĂšre hausse de 1,2 point. C’est la CĂŽte-Nord qui sort gagnante alors que l’indice de bonheur se situe Ă  75,4 sur 100 tout juste devant la Mauricie et Les Laurentides.

Le Québec est généralement heureux

Sur le plan provincial, on remarque tout de mĂȘme une augmentation de 2,7 points au QuĂ©bec, par rapport Ă  2021.

« Le niveau de bonheur des QuĂ©bĂ©cois est en hausse, et c’est particuliĂšrement vrai chez nos jeunes de 18 Ă  24 oĂč le score a grimpĂ© de 5,6 points par rapport Ă  notre dernier sondage. C’est le fait saillant de notre enquĂȘte Ă  mon avis Â», indique Caroline Roy

Le QuĂ©bec est donc la province oĂč les gens se perçoivent comme Ă©tant les plus heureux devant le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve.

En bas de classement, on retrouve l’Île-du-Prince-Édouard au tout dernier rang, derriùre le Manitoba et l’Ontario.

Et la ville la plus heureuse?

Les bas-laurentiens se rappelleront que Rimouski se situait au 1er rang des villes avec l’indice de bonheur le plus Ă©levĂ© en 2012 et 2013.

La Ville de Rimouski (Photo courtoisie Yvan Couillard)

Cette annĂ©e c’est plutĂŽt Saint-Augustin-de-Desmaures qui trĂŽne au premier rang. Rimouski est quand mĂȘme encore dans le top 25 avec une 16e position.

Pour Caroline Roy, ce sondage est rĂ©vĂ©lateur que les choses s’amĂ©liorent tranquillement d’un point de vue global.  Le QuĂ©bec est gĂ©nĂ©ralement plus heureux et ses jeunes aussi.

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  • QuĂ©bec abandonne Sayabec
    La reconstruction du centre communautaire de Sayabec, rasĂ© par les flammes en octobre 2023, pourrait ĂȘtre repoussĂ©e aux calendes grecques alors qu’on apprend que le dossier ne serait plus une prioritĂ© du gouvernement. Le centre communautaire est un endroit central et nĂ©vralgique pour la municipalitĂ© matapĂ©dienne puisque plusieurs organismes du coin y tiennent leurs activitĂ©s. Des Ă©vĂ©nements de tous genres y sont aussi organisĂ©s. AprĂšs l’incendie, on prĂ©voyait amĂ©nager l’hĂŽtel de ville dans la
     

Québec abandonne Sayabec

15 juillet 2025 Ă  07:00

La reconstruction du centre communautaire de Sayabec, rasĂ© par les flammes en octobre 2023, pourrait ĂȘtre repoussĂ©e aux calendes grecques alors qu’on apprend que le dossier ne serait plus une prioritĂ© du gouvernement.

Le centre communautaire est un endroit central et nĂ©vralgique pour la municipalitĂ© matapĂ©dienne puisque plusieurs organismes du coin y tiennent leurs activitĂ©s. Des Ă©vĂ©nements de tous genres y sont aussi organisĂ©s. AprĂšs l’incendie, on prĂ©voyait amĂ©nager l’hĂŽtel de ville dans la nouvelle construction qui serait un complexe municipal Ă  usages multiples.

Or, si la reconstruction semblait assurĂ©e dans de courts dĂ©lais, le discours du gouvernement provincial a fait un virage Ă  180 degrĂ©s.

« Nous avions eu une rencontre avec des responsables du cabinet de la ministre des Affaires municipales Ă  peine quelques jours aprĂšs l’incendie, se souvient le maire de Sayabec, Marcel Belzile. Compte tenu des circonstances, on nous avait confirmĂ© que notre dossier Ă©tait prioritaire. À partir de ce moment, nous avons montĂ© un projet avec des plans d’architectes et d’ingĂ©nieurs pour complĂ©ter l’étape de prĂ©faisabilitĂ©. »

Le maire de Sayabec, Marcel Belzile (Photo Facebook)

En septembre 2024, la municipalitĂ© recevait une confirmation par Ă©crit Ă  l’effet que le projet Ă©tait jugĂ© prioritaire et avait Ă©tĂ© prĂ©sĂ©lectionnĂ© pour recevoir une aide financiĂšre.

« Nous avons investi des sommes importantes et nous sommes allĂ©s en appel d’offres. Le nouveau complexe doit comprendre l’hĂŽtel de ville qui est devenu vĂ©tuste, un espace famille, une cuisine commerciale, de l’entreposage, des bureaux pour nos employĂ©s et des locaux pour nos organismes. Nous avons mĂȘme les plans et devis en main », ajoute le maire.

Changement de cap

Le 18 juin, le couperet tombe.

« Un haut fonctionnaire nous annonce que, malheureusement, notre projet n’a pas Ă©tĂ© retenu parmi les prioritĂ©s pour l’exercice financier 2025-2026. On nous mentionne alors que le projet est repoussĂ© Ă  2027 », dĂ©plore Marcel Belzile.

Si tel est le cas, la construction pourrait se faire aussi tard qu’en 2029.

Selon le maire, l’impact est majeur pour la petite municipalitĂ©. Tout d’abord, l’hĂŽtel de ville n’est plus aux normes. Il n’y a pas de rampe d’accĂšs pour personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, l’insonorisation est dĂ©ficiente, il y a une prĂ©sence d’amiante et les locaux sont Ă  l’étroit. On mentionne mĂȘme qu’un des bureaux Ă©tait aux prises constantes avec une colonie de guĂȘpes. À l’heure actuelle, les rencontres du conseil municipal se tiennent au sous-sol de l’église.

Endroit rassembleur

Le centre communautaire de Sayabec jouait un rĂŽle important pour l’attractivitĂ© avec des rassemblements familiaux et sociaux.

« Nos organismes souffrent aussi puisqu’il n’y a pas beaucoup de locaux disponibles pour tenir leurs activitĂ©s. La seule salle accessible en ce moment est le sous-sol de l’église. On doit mĂȘme louer des tables et des chaises auprĂšs des municipalitĂ©s avoisinantes. »

Devant ce changement de cap du gouvernement dĂ» au manque d’argent, Sayabec Ă©cope et voit son projet tablettĂ©.

« Il n’est pas question d’abandonner. J’ai fait un appel au cabinet de la ministre AndrĂ©e Laforest et j’espĂšre un retour de sa part. On demande aussi la collaboration du public, mais au final, c’est au niveau politique que ça va se rĂ©gler. » 

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  • Cantines : les lecteurs choisissent leurs favoris
    Des vacances estivales ne sont pas complĂštes tant qu’on n’a pas pris le temps d’essayer quelques cantines locales. Au Bas-Saint-Laurent, ce n’est pas le choix qui manque.  Nous avons demandĂ© aux lecteurs du Soir d’exprimer leurs coups de cƓur. Nous avons compilĂ© les rĂ©ponses obtenues sur nos pages Facebook, par courriel et par messagerie. Voici donc les rĂ©sultats de ce sondage qui ne se veut nullement scientifique. StĂ©phane et Reine de la Cantine Mini Ă  Matane. (Photo Dominique Fortier)
     

Cantines : les lecteurs choisissent leurs favoris

12 juillet 2025 Ă  18:00

Des vacances estivales ne sont pas complĂštes tant qu’on n’a pas pris le temps d’essayer quelques cantines locales. Au Bas-Saint-Laurent, ce n’est pas le choix qui manque. 

Nous avons demandĂ© aux lecteurs du Soir d’exprimer leurs coups de cƓur. Nous avons compilĂ© les rĂ©ponses obtenues sur nos pages Facebook, par courriel et par messagerie. Voici donc les rĂ©sultats de ce sondage qui ne se veut nullement scientifique.

Stéphane et Reine de la Cantine Mini à Matane. (Photo Dominique Fortier)

Au Bas-Saint-Laurent, les lecteurs ont majoritairement voté pour la Cantine ASL, à Saint-Anaclet-de-Lessard, qui décroche la premiÚre position, suivie du casse-croûte chez Ti-Mat à Pohénégamook.

La Bonne Poutine de Saint-ValĂ©rien se retrouve au troisiĂšme rang, devant la Cantine D’Amours de Trois-Pistoles et la Cantine Sainte-Flavie.

Les gens qui s’arrĂȘtent dans une cantine cherchent Ă©videmment de la bonne bouffe, mais aussi l’ambiance et le service. Pour StĂ©phane Gendron qui opĂšre la Cantine Le Mini depuis 36 ans Ă  Matane, l’important est de ne pas changer une recette gagnante.

Recette gagnante 

« Lorsque les gens aiment un Ă©lĂ©ment que tu as sur le menu, on ne le change pas. C’est le cas pour notre sauce Ă  poutine qui a toujours Ă©tĂ© la mĂȘme. Par contre, il faut aussi se tenir Ă  l’affĂ»t des nouveautĂ©s pour diversifier notre offre. »

Le cÎté chaleureux et accueillant fait aussi partie des ingrédients qui font que les clients reviennent année aprÚs année.

« Nous avons des clients fidĂšles que nous connaissons par leurs noms. On a un cĂŽtĂ© authentique et familial qui fait que les gens se sentent Ă  l’aise chez nous », poursuit StĂ©phane Gendron.

Nostalgie 

Les critĂšres qui font une bonne cantine sont trĂšs subjectifs et varient selon les lecteurs. Pour certains, la poutine fait foi de tout. Ce qui implique une sauce onctueuse, des frites maison et du fromage qui fait « squick squick ». 

La cantine a aussi ce petit cĂŽtĂ© nostalgique et familier qui fait qu’on se sent chez soi. Selon les lecteurs, il s’agit d’un dĂ©tail important qui agrĂ©mente vivement l’expĂ©rience.

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  • PĂ©tition contre les coupes en Ă©ducation
    Une pĂ©tition parrainĂ©e par le dĂ©putĂ© de Matane-MatapĂ©dia, Pascal BĂ©rubĂ©, exhorte le gouvernement du QuĂ©bec de ne pas procĂ©der aux coupes annoncĂ©es en Ă©ducation. Alors que les Centres de services scolaires de la GaspĂ©sie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgĂ©taire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond Ă  des coupes d’au moins 4 millions par centre de services. Dans le libellĂ© de la pĂ©tition, on parle de cibles de dĂ©penses qui ont Ă©tĂ© « dr
     

Pétition contre les coupes en éducation

8 juillet 2025 Ă  12:00

Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.

Alors que les Centres de services scolaires de la GaspĂ©sie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgĂ©taire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond Ă  des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.

Dans le libellĂ© de la pĂ©tition, on parle de cibles de dĂ©penses qui ont Ă©tĂ© « drastiquement Â» revues Ă  la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux Ă©lĂšves qui seront principalement touchĂ©s; plus particuliĂšrement les services aux jeunes en difficultĂ©s d’apprentissage ou avec un handicap.

La pĂ©tition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spĂ©cialistes comme les Ă©ducatrices spĂ©cialisĂ©es. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de rĂ©pondre aux besoins de tout les Ă©lĂšves, dont les plus vulnĂ©rables.

Des Centres de services scolaires inquiets

D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la rĂ©gion avaient Ă©mis un communiquĂ© de presse affirmant qu’il serait trĂšs difficile de faire l’effort budgĂ©taire demandĂ© par le ministĂšre de l’Éducation.

« MalgrĂ© toutes les mesures actuellement envisagĂ©es par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de rĂ©duire complĂštement ce montant en 2025-2026 Â», lance la directrice gĂ©nĂ©rale du Centre de services scolaire des Monts-et-MarĂ©es, Marie-Pierre GuĂ©nette.

Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage Ă  la formation des adultes, un autre montant   de 4,2 millions avait Ă©tĂ© amputĂ© au budget.

« Tel que le prĂ©voit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministĂšre de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques annĂ©es Â», poursuit-elle.

Le dĂ©putĂ© de Matane-MatapĂ©dia invite les citoyens Ă  poursuivre la mobilisation en signant cette pĂ©tition qui avait dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

La derniĂšre fois qu’une pĂ©tition avait reçu plus de signatures Ă©tait en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la dĂ©mission du premier ministre Jean Charest.

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  • La communautĂ© lance sa coopĂ©rative
    Le DĂ©panneur chez B. devient officiellement la CoopĂ©rative de solidaritĂ© de Baie-des-Sables. C’était la volontĂ© de la municipalitĂ© de conserver le dĂ©panneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientĂŽt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonnĂ© pour la propriĂ©taire, BĂ©rangĂšre Fournier, le projet de coopĂ©rative a Ă©tĂ© soulevĂ© puis menĂ© Ă  terme aprĂšs trois ans de travail acharnĂ©. Le 1er juillet a donc marquĂ© le changement officiel de propriĂ©taire et le lendemain, on y voyait dĂ©jĂ  une no
     

La communauté lance sa coopérative

8 juillet 2025 Ă  07:00

Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.

C’était la volontĂ© de la municipalitĂ© de conserver le dĂ©panneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientĂŽt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonnĂ© pour la propriĂ©taire, BĂ©rangĂšre Fournier, le projet de coopĂ©rative a Ă©tĂ© soulevĂ© puis menĂ© Ă  terme aprĂšs trois ans de travail acharnĂ©.

Le 1er juillet a donc marquĂ© le changement officiel de propriĂ©taire et le lendemain, on y voyait dĂ©jĂ  une nouvelle affiche apparaĂźtre sur le bĂątiment. ImpliquĂ© dans le projet depuis le dĂ©part, le maire de Baie-des-Sables et prĂ©fet de La Matanie, GĂ©rald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarquĂ© sans hĂ©siter dans le projet.

« On a eu 270 personnes qui ont achetĂ© une part sociale Ă  200 $ et plusieurs qui ont achetĂ© des parts privilĂ©giĂ©es Ă  500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons Ă©tĂ© chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »

Conseil d’administration

Maintenant que la CoopĂ©rative de solidaritĂ© est en fonction, un conseil d’administration gĂšre la structure tandis qu’un gĂ©rante-directrice assumera les dĂ©cisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dĂ©panneur. C’est Ă  une ancienne employĂ©e de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de faire confiance.

GĂ©rald Beaulieu explique des prĂ©visions financiĂšres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour s’assurer que l’opĂ©ration soit rentable.

« On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximitĂ©. »

Le DĂ©panneur chez B. est le plus rĂ©cent exemple de prise en main populaire Ă  Baie-des-Sables. Avant la coopĂ©rative, on a vu la rĂ©sidence pour aĂźnĂ©s naĂźtre sous la forme d’un organisme Ă  but non lucratif tout comme le CafĂ© La Caisse que la population s’est appropriĂ© rapidement.

Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté.

« C’est plus solide quand on se fie sur soi-mĂȘme que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services. »

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  • Matane-CĂŽte-Nord : la grĂšve est lourde de consĂ©quences
    Alors que la saison estivale est lancĂ©e, la grĂšve des employĂ©s affiliĂ©s Ă  la CSN de la traverse Matane-CĂŽte-Nord perturbe les dĂ©placements de nombreux usagers. La SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employĂ©s des autres traverses affiliĂ©s aux MĂ©tallos. « Il est surprenant qu’ils aient recours Ă  ce moyen de pression Ă  ce moment-ci, puisque les nĂ©gociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrĂ©s prĂ©dĂ©terminĂ©es. » La STQ se
     

Matane-CÎte-Nord : la grÚve est lourde de conséquences

6 juillet 2025 Ă  19:00

Alors que la saison estivale est lancée, la grÚve des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-CÎte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers.

La SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employĂ©s des autres traverses affiliĂ©s aux MĂ©tallos.

« Il est surprenant qu’ils aient recours Ă  ce moyen de pression Ă  ce moment-ci, puisque les nĂ©gociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrĂ©s prĂ©dĂ©terminĂ©es. »

La STQ se dit toujours ouverte Ă  la nĂ©gociation mĂȘme si elle respecte le droit de grĂšve de ses travailleurs. Elle souligne toutefois que les MĂ©tallos ont acceptĂ© une entente dans une proportion de 80 %.

La CSN dĂ©plore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grĂšve a Ă©tĂ© votĂ© Ă  90 % par les membres.

Des impacts économiques

L’arrĂȘt du traversier a inĂ©vitablement des impacts sur le point de vue Ă©conomique. Le directeur de DĂ©veloppement Ă©conomique Matanie, Jean Langelier, est d’avis que plusieurs entreprises d’ici en font les frais.

« Je pense Ă  BĂ©ton Provincial qui utilise le bateau pour traverser de l’équipement ou Ă  l’ÉbĂ©nisterie Coulombe qui a des clients sur la CĂŽte-Nord ou mĂȘme des courtiers d’assurances qui doivent procĂ©der Ă  des inspections chez des clients l’autre bord de la rive », croit monsieur Langelier.

Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)

Il explique que de devoir faire le tour par voie routiÚre augmente les coûts et les délais.

« La route 138 est trĂšs achalandĂ©e l’étĂ© et le traversier Ă  Tadoussac Ă©galement. Ce n’est pas pour personne. Malheureusement, nous n’avons pas le poids politique d’une grande ville. Les dĂ©putĂ©s locaux ne sont pas Ă  blĂąmer, mais il faudrait que le problĂšme soit abordĂ©. À mon avis, ça devrait ĂȘtre un service essentiel », estime Jean Langelier.

Des annulations dans les hĂŽtels

Sur le plan touristique, les impacts n’ont pas encore Ă©tĂ© compilĂ©s en dĂ©tail, mais on parle dĂ©jĂ  de quelques annulations dans certains hĂŽtels. Pour certains touristes, des itinĂ©raires Ă©taient dĂ©jĂ  tracĂ©s et incluaient des escapades autant sur la CĂŽte-Nord qu’en Matanie. On peut donc s’attendre Ă  ce que les plans soient bousculĂ©s.

Si une majoritĂ© de touristes qui visitent la GaspĂ©sie proviennent des grands centres, il y en a aussi qui partent de Charlevoix, de la CĂŽte-Nord ou du Saguenay–Lac-Saint-Jean. On peut s’imaginer que certains plans sont appelĂ©s Ă  changer.

De plus, un agent d’accueil devait ĂȘtre prĂ©sent sur le traversier pour proposer des activitĂ©s et des lieux Ă  visiter autant en Matanie que sur la CĂŽte-Nord. C’est donc une autre initiative touristique qui tombe Ă  l’eau le temps de la grĂšve.

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  • Baie-des-Sables lance sa coopĂ©rative
    Le DĂ©panneur chez B. devient officiellement la CoopĂ©rative de solidaritĂ© de Baie-des-Sables. C’était la volontĂ© de la municipalitĂ© de conserver le dĂ©panneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientĂŽt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonnĂ© pour la propriĂ©taire, BĂ©rangĂšre Fournier, le projet de coopĂ©rative a Ă©tĂ© soulevĂ© puis menĂ© Ă  terme aprĂšs trois ans de travail acharnĂ©. Le 1er juillet a donc marquĂ© le changement officiel de propriĂ©taire et le lendemain, on y voyait dĂ©jĂ  une no
     

Baie-des-Sables lance sa coopérative

4 juillet 2025 Ă  19:00

Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.

C’était la volontĂ© de la municipalitĂ© de conserver le dĂ©panneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientĂŽt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonnĂ© pour la propriĂ©taire, BĂ©rangĂšre Fournier, le projet de coopĂ©rative a Ă©tĂ© soulevĂ© puis menĂ© Ă  terme aprĂšs trois ans de travail acharnĂ©.

Le 1er juillet a donc marquĂ© le changement officiel de propriĂ©taire et le lendemain, on y voyait dĂ©jĂ  une nouvelle affiche apparaĂźtre sur le bĂątiment. ImpliquĂ© dans le projet depuis le dĂ©part, le maire de Baie-des-Sables et prĂ©fet de La Matanie, GĂ©rald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarquĂ© sans hĂ©siter dans le projet.

« On a eu 270 personnes qui ont achetĂ© une part sociale Ă  200 $ et plusieurs qui ont achetĂ© des parts privilĂ©giĂ©es Ă  500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons Ă©tĂ© chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »

Conseil d’administration

Maintenant que la CoopĂ©rative de solidaritĂ© est en fonction, un conseil d’administration gĂšre la structure tandis qu’un gĂ©rante-directrice assumera les dĂ©cisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dĂ©panneur. C’est Ă  une ancienne employĂ©e de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de faire confiance.

GĂ©rald Beaulieu explique des prĂ©visions financiĂšres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour s’assurer que l’opĂ©ration soit rentable. « On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximitĂ©. »

Le DĂ©panneur chez B. est le plus rĂ©cent exemple de prise en main populaire Ă  Baie-des-Sables. Avant la coopĂ©rative, on a vu la rĂ©sidence pour aĂźnĂ©s naĂźtre sous la forme d’un organisme Ă  but non lucratif tout comme le CafĂ© La Caisse que la population s’est appropriĂ© rapidement.

Pour le maire et prĂ©fet, ce sont des exemples de prise en charge de la communautĂ©. « C’est plus solide quand on se fie sur soi-mĂȘme que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services ».

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  • GrĂšve STQ : Legault blĂąme les oppositions
    Le premier ministre, François Legault, estime « malheureux Â» la grĂšve Ă  la SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec et jette le blĂąme sur les partis d’opposition qui ont retardĂ© l’adoption d’un projet de loi sur les conflits de travail. De passage Ă  Sept-Îles, le premier ministre a Ă©tĂ© questionnĂ© au sujet de la grĂšve de dix jours qui empĂȘche toute traversĂ©e entre Matane et la CĂŽte-Nord alors que la saison touristique bat son plein. François Legault rappelle que son ministre du Travail, Jean Boule
     

GrĂšve STQ : Legault blĂąme les oppositions

4 juillet 2025 Ă  15:00

Le premier ministre, François Legault, estime « malheureux Â» la grĂšve Ă  la SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec et jette le blĂąme sur les partis d’opposition qui ont retardĂ© l’adoption d’un projet de loi sur les conflits de travail.

De passage Ă  Sept-Îles, le premier ministre a Ă©tĂ© questionnĂ© au sujet de la grĂšve de dix jours qui empĂȘche toute traversĂ©e entre Matane et la CĂŽte-Nord alors que la saison touristique bat son plein.

François Legault rappelle que son ministre du Travail, Jean Boulet, a dĂ©posĂ© un projet de loi qui, grosso modo, lui permet de mettre fin Ă  des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sĂ©curitĂ© sociale et Ă©conomique de la province. Or, cette loi sera en vigueur que dans six mois.

Le F.-A.- Gauthier de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. (Photo Société des traversiers du Québec)

« Malheureusement, nous n’avons pas cet outil-lĂ  pour le moment. Outil qui a Ă©tĂ© vivement critiquĂ© par les syndicats. Â»

Ce dernier poursuit sur son élan.

« Quand on vient nuire de façon Ă©vidente Ă  la population, je pense qu’il faut se donner un mĂ©canisme d’arbitrage pour mettre fin au conflit et ĂȘtre capable de donner des services importants. Â»

Un service essentiel?

Quant Ă  savoir si le traversier pourrait devenir un service essentiel, le premier ministre indique que le projet de loi actuel va un peu en ce sens.

« De façon exceptionnelle, quand on voit que c’est un service important pour la population, il y aurait un pouvoir pour le ministre d’intervenir, de nommer un arbitre et rĂ©gler le conflit. Malheureusement, les oppositions ont demandĂ© un dĂ©lai de six mois avant qu’il soit adoptĂ©. »

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  • GrĂšve imminente Ă  la traverse Matane-CĂŽte-Nord
    Alors que la saison estivale est lancĂ©e, une grĂšve des employĂ©s des traversiers affiliĂ©s Ă  la CSN pourrait perturber les dĂ©placements de nombreux usagers, du 4 au 13 juillet, si une entente n’est pas conclue d’ici lĂ . La traverse Matane-CĂŽte-Nord est touchĂ©e contrairement aux autres qui ne relĂšvent pas du mĂȘme syndicat. ConcrĂštement, une derniĂšre traversĂ©e aura lieu le jeudi 3 juillet Ă  17 h 30. Par la suite, le service sera entiĂšrement interrompu jusqu’au lundi 14 juillet. Les gens qui a
     

GrĂšve imminente Ă  la traverse Matane-CĂŽte-Nord

2 juillet 2025 Ă  15:00

Alors que la saison estivale est lancĂ©e, une grĂšve des employĂ©s des traversiers affiliĂ©s Ă  la CSN pourrait perturber les dĂ©placements de nombreux usagers, du 4 au 13 juillet, si une entente n’est pas conclue d’ici lĂ . La traverse Matane-CĂŽte-Nord est touchĂ©e contrairement aux autres qui ne relĂšvent pas du mĂȘme syndicat.

ConcrĂštement, une derniĂšre traversĂ©e aura lieu le jeudi 3 juillet Ă  17 h 30. Par la suite, le service sera entiĂšrement interrompu jusqu’au lundi 14 juillet.

Les gens qui auront à traverser le fleuve devront utiliser une autre traverse ou faire le grand détour par Québec.

La SociĂ©tĂ© des Traversiers souligne qu’une entente est survenue avec les autres employĂ©s des autres traverses affiliĂ©s aux MĂ©tallos.

« Il est surprenant qu’ils aient recours Ă  ce moyen de pression Ă  ce moment-ci, puisque les nĂ©gociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrĂ©s prĂ©dĂ©terminĂ©es. Â»

La STQ poursuit en disant qu’elle respecte le droit de grĂšve de ses travailleurs, tout en soulignant que les MĂ©tallos ont acceptĂ© une entente dans une proportion de 80 %.

« Nous sommes conscients des impacts directs de cette grĂšve sur les communautĂ©s desservies en ce dĂ©but de saison estivale, notamment avec le Festival Eau Grand Air de Baie-Comeau. Â»

Pour éviter la grÚve

La STQ conclut en affirmant qu’elle demeure ouverte à discuter avec le syndicat dans le but de trouver une issue à cette situation.

« Nous sommes prĂȘts Ă  continuer les nĂ©gociations pour Ă©viter la grĂšve qui aura des impacts sur l’ensemble des citoyens. Â»

(Image par la Société des traversiers du Québec)

La CSN dĂ©plore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grĂšve a Ă©tĂ© votĂ© Ă  90 % par les membres.

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  • Deux nouveaux actionnaires chez Habitat Construction
    Le Groupe Rioux a annoncĂ© l’entrĂ©e de deux nouveaux associĂ©s dans le cercle familial des actionnaires d’Habitat Construction. Ces deux personnes sont loin d’ĂȘtre des Ă©trangers dans l’entreprise puisqu’ils totalisent 23 ans de loyaux services chez Habitat Construction. Il s’agit du directeur des opĂ©rations, Christian Morin et du chargĂ© de projet et ingĂ©nieur de formation, Vincent Gauthier. Pour le prĂ©sident de l’entreprise, François Rioux, ces nouveaux associĂ©s reflĂštent la vision de l’aven
     

Deux nouveaux actionnaires chez Habitat Construction

30 juin 2025 Ă  19:00

Le Groupe Rioux a annoncĂ© l’entrĂ©e de deux nouveaux associĂ©s dans le cercle familial des actionnaires d’Habitat Construction.

Ces deux personnes sont loin d’ĂȘtre des Ă©trangers dans l’entreprise puisqu’ils totalisent 23 ans de loyaux services chez Habitat Construction. Il s’agit du directeur des opĂ©rations, Christian Morin et du chargĂ© de projet et ingĂ©nieur de formation, Vincent Gauthier.

Pour le prĂ©sident de l’entreprise, François Rioux, ces nouveaux associĂ©s reflĂštent la vision de l’avenir d’Habitat Construction et marque un tournant majeur sur le plan administratif puisqu’ils sont les deux premiers actionnaires Ă  ne pas porter le nom Rioux. Ainsi, aprĂšs son pĂšre Bertrand et sa mĂšre Mariette ses trois enfants, Marie-FrĂ©dĂ©rik, Charles-Alexandre et Anne-Sophie, Vincent et Christian viennent s’ajouter Ă  l’équipe. 

« Ă‡a marque une Ă©tape importante de notre vision de croissance pour le futur. C’est en nous entourant de ressources compĂ©tentes et investies comme Christian et Vincent que notre pĂ©rennitĂ© sera assurĂ©e. Â»

Honneur et responsabilité

Pour les principaux intéressés, cette opportunité unique vient avec de grandes responsabilités.

« Je suis reconnaissant de la confiance qui m’est accordĂ©e et je me rĂ©jouis de contribuer Ă  façonner l’avenir de notre division aux cĂŽtĂ©s de collĂšgues aussi talentueux. Cette Ă©tape importante reflĂšte non seulement mon parcours, mais aussi le soutien, le mentorat et la collaboration qui m’ont permis d’en arriver lĂ  Â», a dĂ©clarĂ© Christian Morin.

Pour Vincent Gauthier, cette nouvelle étape dans sa carriÚre est majeure.

« Dans notre industrie, nous construisons des milieux de vie et je suis fier de continuer Ă  construire des projets, des relations et dĂ©sormais l’avenir de cette entreprise – avec une Ă©quipe que je respecte et en laquelle je crois. Â»

Les rĂ©alisations d’Habitat Construction sont trĂšs visibles dans La Matanie. On peut penser au Canadian Tire, le restaurant McDonalds et le concessionnaire Toyota.

Sinon, il y a tous les projets rĂ©sidentiels et certaines rĂ©alisations institutionnelles hors-Matanie dont l’école de MĂ©tis Beach et l’Institut de cardiologie et de pneumologie du QuĂ©bec.

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  • Occuper deux siĂšges Ă  la fois
    JoĂ«l Charest navigue dans la politique locale depuis 2017. Son expĂ©rience au fil du temps lui a permis d’implanter la collaboration intermunicipale en occupant le mĂȘme poste
 dans deux municipalitĂ©s diffĂ©rentes. En 2017, JoĂ«l Charest est recrutĂ© par la municipalitĂ© de Saint-Damase, lĂ  oĂč la foi et la charrue font office de devise. DĂ©jĂ , il a appris Ă  porter plusieurs chapeaux, soit ceux de directeur gĂ©nĂ©ral, greffier et trĂ©sorier, ce qui n’est pas rare dans les plus petites municipalitĂ©s. Par
     

Occuper deux siĂšges Ă  la fois

28 juin 2025 Ă  17:00

JoĂ«l Charest navigue dans la politique locale depuis 2017. Son expĂ©rience au fil du temps lui a permis d’implanter la collaboration intermunicipale en occupant le mĂȘme poste
 dans deux municipalitĂ©s diffĂ©rentes.

En 2017, JoĂ«l Charest est recrutĂ© par la municipalitĂ© de Saint-Damase, lĂ  oĂč la foi et la charrue font office de devise. DĂ©jĂ , il a appris Ă  porter plusieurs chapeaux, soit ceux de directeur gĂ©nĂ©ral, greffier et trĂ©sorier, ce qui n’est pas rare dans les plus petites municipalitĂ©s. Par la suite, il a sautĂ© la clĂŽture pour occuper le poste de directeur gĂ©nĂ©ral, mais Ă  Sayabec.

En 2022, une opportunitĂ© de carriĂšre s’est offerte Ă  lui. « J’avais pour mandat de construire un projet de collaboration intermunicipale entre Price et Sainte-AngĂšle-de-MĂ©rici. J’étais alors directeur adjoint dans une Ă©quipe de direction avec Alain Thibault et nous devions bĂątir un concept durable de partage de ressources. Â»

C’est le dĂ©part du directeur gĂ©nĂ©ral de Price qui a poussĂ© la municipalitĂ© Ă  mettre le pied sur l’accĂ©lĂ©rateur dans sa recherche de partenaires. « Price a donc approchĂ© Sainte-AngĂšle-de-MĂ©rici qui avait un nouveau directeur gĂ©nĂ©ral. Les deux conseils municipaux Ă©taient ouverts Ă  cette collaboration. C’est comme ça que mon poste a Ă©tĂ© créé Â», explique JoĂ«l Charest.

Les forces de chacun

Alain Thibault et JoĂ«l Charest avaient chacun leurs forces. L’idĂ©e Ă©tait donc de sĂ©parer la tĂąche selon l’expertise et de l’accomplir, mais pour deux municipalitĂ©s. « Rapidement, nous nous sommes aperçus qu’il fallait aller plus loin. Nous avons donc appliquĂ© ce concept Ă  d’autres secteurs comme les travaux publics. AprĂšs avoir discutĂ© avec les deux syndicats en place, nous avons senti leur ouverture et tout le monde Ă©tait d’accord qu’on pouvait aller chercher des marges de manƓuvre pour aider nos deux communautĂ©s. Â»

Le concept permet aussi de favoriser la rĂ©tention de personnel. « Nous avions engagĂ© une ressource qualifiĂ©e pour l’eau potable. Nous l’avons affectĂ© Ă  quatre municipalitĂ©s diffĂ©rentes, ce qui permettait de lui offrir un emploi Ă  temps plein, Ă©vitant ainsi de devoir trouver quatre ressources diffĂ©rentes Ă  temps partiel pour accomplir le mĂȘme travail Â», poursuit JoĂ«l Charest.

De retour Ă  Sayabec, l’ex-journaliste et fier papa de deux enfants pousse toujours plus loin la collaboration intermunicipale. « Nous avons achetĂ© de l’asphalte froide qui a servi Ă  huit municipalitĂ©s. Aussi, ce qu’on remarque c’est qu’il est de plus en plus naturel d’aller cogner Ă  la porte de la municipalitĂ© voisine pour emprunter de l’équipement, par exemple. Â»

En conclusion, JoĂ«l Charest croit que la collaboration initiĂ©e par les villes elles-mĂȘmes est la meilleure façon de sauver des coĂ»ts, de maximiser les ressources et de partager l’expertise tout en conservant l’autonomie et le sentiment d’appartenance au sein des diffĂ©rentes municipalitĂ©s.

Aussi l’affaire des grandes villes?

Si les petites municipalitĂ©s ont tout avantage Ă  partager leurs ressources et regrouper leurs achats, est-ce que les plus grandes villes se tournent aussi vers la collaboration intermunicipale?

On a posĂ© la question Ă  Simon DeschĂȘnes, maire de Sainte-Anne-des-Monts, ville la plus importante de la Haute-GaspĂ©sie.

« Nous avons dĂ©veloppĂ© diffĂ©rents petits partenariats avec les municipalitĂ©s voisines au fil des annĂ©es. Ça peut se dĂ©cliner de diverses façons. Par exemple, nous avons dĂ©pĂȘchĂ© notre Ă©quipe technique Ă  Marsoui lors d’un bris de conduite qui privait la municipalitĂ© au complet d’eau. C’était une fin de semaine et leurs ressources Ă©taient limitĂ©es, donc nous avons pu rĂ©tablir l’eau assez rapidement. Â»

Le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon DeschĂȘnes (photo courtoisie)

Ce fĂ»t aussi le cas du cĂŽtĂ© de La Martre alors que Sainte-Anne-des-Monts avait effectuĂ© les tests d’eau obligatoires pendant une pĂ©riode de 18 mois.

« Nous avons aussi collaborĂ© Ă  quelques reprises avec Cap-Chat pour des achats en commun. Je pense qu’il y a beaucoup de positif Ă  en retirer. On s’en va de plus en plus vers ce type de coopĂ©ration, surtout avec nos rĂŽles grandissants comme gouvernements de proximitĂ© Â», soutient le maire annemontois.

Simon DeschĂȘnes estime que le partage de ressources humaines est aussi une avenue Ă  privilĂ©gier. On peut penser notamment aux loisirs qui englobe plusieurs municipalitĂ©s de l’Est de la Haute-GaspĂ©sie. On a aussi vu Cap-Chat et Les MĂ©chins se partager une ressource en ce sens dans le passĂ©.  

Oui mais


« Tous les signaux nous envoient vers de plus en plus de collaboration, mais il y a un aspect fondamental Ă  ne pas nĂ©gliger qui est l’identitĂ© Â», renchĂ©rit Simon DeschĂȘnes.

Ce dernier avoue que les citoyens ont un fort sentiment d’appartenance envers leur ville ou village. On peut immĂ©diatement penser aux fusions municipales de 2000. Or, mĂȘme si plusieurs villages ont Ă©tĂ© officiellement Ă©tĂ© fusionnĂ©s, on entend encore, 25 ans plus tard, les noms de Tourelle, Capucins, Gros-Morne, etc.

Il y a donc de plus en plus d’ouverture pour mettre des ressources en commun et les grandes villes auront inĂ©vitablement un rĂŽle important Ă  jouer, d’abord pour leur propre bĂ©nĂ©fice, mais aussi pour soutenir les plus petites municipalitĂ©s dont les moyens sont moins grands.

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  • L’OcĂ©anic revient Ă  Matane cet automne
    L’OcĂ©anic de Rimouski sera de retour Ă  Matane cet automne afin de disputer un match hors-saison contre le Drakkar de Baie-Comeau le 5 septembre au ColisĂ©e BĂ©ton-Provincial. Comme c’est maintenant la tradition depuis quelques annĂ©es, « En septembre, La Matanie est hockey Â». Les promoteurs de l’évĂ©nement, Nelson Gagnon et Denis Gauthier, la rĂ©ponse du public est sans Ă©quivoque.  « Les gens aiment ça et assistent en grand nombre. Nous avons commencĂ© avant la pandĂ©mie et ça se poursuit. Nous a
     

L’OcĂ©anic revient Ă  Matane cet automne

26 juin 2025 Ă  19:00

L’OcĂ©anic de Rimouski sera de retour Ă  Matane cet automne afin de disputer un match hors-saison contre le Drakkar de Baie-Comeau le 5 septembre au ColisĂ©e BĂ©ton-Provincial.

Comme c’est maintenant la tradition depuis quelques annĂ©es, « En septembre, La Matanie est hockey Â». Les promoteurs de l’évĂ©nement, Nelson Gagnon et Denis Gauthier, la rĂ©ponse du public est sans Ă©quivoque. 

« Les gens aiment ça et assistent en grand nombre. Nous avons commencĂ© avant la pandĂ©mie et ça se poursuit. Nous avons une bonne entente avec l’OcĂ©anic et nous avons la chance d’avoir le Drakkar qui est tout juste de l’autre cĂŽtĂ© du fleuve. Ça sera leur deuxiĂšme visite chez nous en autant d’annĂ©es. »

Denis Gauthier s’assure aussi d’une certaine variĂ©tĂ©. « Nous avons eu les Remparts de QuĂ©bec ainsi que les Tigres de Victoriaville. Nous aurions bien aimĂ© avoir Acadie-Bathurst cette annĂ©e avec notre Matanais Louis-François BĂ©langer, mais ils sont dĂ©mĂ©nagĂ©s Ă  Terre-Neuve Â», ajoute-t-il, Ă©tant d’ailleurs lui-mĂȘme en vacances dans la province canadienne la plus Ă  l’Est du pays.

Par ailleurs, les promoteurs ont aussi signé une entente pour un match de la Ligue nord-américaine à Matane. Cette année, le 3L de RiviÚre-du-Loup se frottera au Cool FM de Saint-Georges-de-Beauce le 20 septembre au Colisée Béton-Provincial.

Denis Gauthier explique que de tels événements cache beaucoup de travail en coulisses.

« Nous allons rencontrer de nombreuses Ă©quipes. Nous leur prĂ©sentons notre plan et notre cahier de charges et nous tentons d’en arriver Ă  des ententes. Nous voulons que la population matanaise ait droit Ă  deux grosses fins de semaines de hockey chaque annĂ©e. Â»

Quant Ă  savoir ce qui les motivent autant Ă  organiser des Ă©vĂ©nements du genre, Denis Gauthier avoue que c’est devenu pratiquement naturel.

« Nous avons l’expĂ©rience pour en faire et ça fonctionne. La lutte a marchĂ© encore plus fort cette annĂ©e avec Sainte-Anne-des-Monts. C’est pour ça qu’on revient chaque fois. Et nous sommes toujours Ă  l’affĂ»t pour attirer de nouveaux Ă©vĂ©nements qui pourraient plaire Ă  notre population. Â»

Vente de billets

Les billets pour les deux matchs seront en vente dĂšs le 11 aoĂ»t Ă  l’épicerie-boucherie Saint-Gelais ainsi qu’au DĂ©panneur du Lac de Matane ainsi qu’à l’épicerie et poissonnerie CĂ©vic Ă  Sainte-Anne-des-Monts et Chef Fred poutinerie Ă  Rimouski.

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  • Pascal BĂ©rubĂ© satisfait des gains obtenus
    Le dĂ©putĂ© de Matane-MatapĂ©dia, Pascal BĂ©rubĂ©, est satisfait des avancĂ©es de diffĂ©rents dossiers qui touchent sa circonscription. PremiĂšrement, le dĂ©putĂ© se rĂ©jouit de l’abolition des horaires de faction pour les paramĂ©dics de Matane. Il s’agissait d’un enjeu important pour la sĂ©curitĂ© et Pascal BĂ©rubĂ© rappelle qu’il a constamment fait des reprĂ©sentations au gouvernement pour rĂ©gler cet enjeu une fois pour toutes. « Ă‡a va Ă©galement permettre de rendre les postes plus attractifs. Â» Il me
     

Pascal Bérubé satisfait des gains obtenus

25 juin 2025 Ă  19:00

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, est satisfait des avancées de différents dossiers qui touchent sa circonscription.

PremiĂšrement, le dĂ©putĂ© se rĂ©jouit de l’abolition des horaires de faction pour les paramĂ©dics de Matane. Il s’agissait d’un enjeu important pour la sĂ©curitĂ© et Pascal BĂ©rubĂ© rappelle qu’il a constamment fait des reprĂ©sentations au gouvernement pour rĂ©gler cet enjeu une fois pour toutes.

« Ă‡a va Ă©galement permettre de rendre les postes plus attractifs. Â»

Il mentionne aussi l’amĂ©lioration du rĂ©seau cellulaire dans certaines zones mal desservies des routes 132 et 195.

« Il y a encore du travail Ă  faire, notamment dans le secteur de Saint-RenĂ©-de-Matane. On s’attend Ă  ce qu’ils soient rĂ©alisĂ©s d’ici la fin de l’annĂ©e. On prend aussi les commentaires des citoyens Ă  cet Ă©gard, Ă  savoir si la couverture se rendra jusqu’à eux Â», poursuit Pascal BĂ©rubĂ©.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

Sur une note plus globale, le député mentionne le recul du gouvernement dans le programme de RénoRégion aprÚs avoir annoncé sa disparition.

« Le financement a presque Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©tabli. C’est un outil pour les gens qui ne veulent pas quitter leur maison lorsqu’ils ont des travaux Ă  faire. C’est un gain important pour les QuĂ©bĂ©cois. Â»

Toujours Ă  l’échelle provinciale, Pascal BĂ©rubĂ© rappelle sa participation Ă  la commission sur l’exposition des jeunes aux Ă©crans. « C’est un dossier dans lequel tous les partis ont pris part. Ç’a donnĂ© des rĂ©sultats concrets pour nos jeunes et j’en suis trĂšs fier. Â»

Également, aprĂšs toutes ces annĂ©es et plusieurs demandes refusĂ©es, Pascal BĂ©rubĂ© a enfin rĂ©ussi Ă  faire changer le nom de la circonscription pou y ajouter La Mitis.

Sur un plan plus personnel, le dĂ©putĂ© a rĂ©pĂ©tĂ© l’initiative de verser 40 000 $ de son salaire aux centres d’action bĂ©nĂ©vole de sa circonscription. Ce geste dĂ©coule de l’opposition de Pascal BĂ©rubĂ© Ă  l’augmentation de salaire votĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale.

Et l’annĂ©e qui vient?

La derniĂšre annĂ©e avant l’élection s’annonce occupĂ©e pour Pascal BĂ©rubĂ©.

« L’accĂšs au logement et Ă  la propriĂ©tĂ© est un enjeu important. Nous avons fait des propositions en ce sens et je suis de prĂšs les actions de la Ville de Matane pour attirer des promoteurs. Â»

Tout ce qui touche à attirer des professionnels comme des dentistes ou des vétérinaires est évidemment une préoccupation pour le député.

Des incitatifs supplĂ©mentaires pour amener des Ă©lĂšves Ă  Ă©tudier au CĂ©gep de Matane serait aussi souhaitĂ©. Il y a Ă©galement le port de Matane qui sera en tĂȘte de liste. Pascal BĂ©rubĂ© rappelle qu’il manque encore une partie du financement pour mener les travaux. Ce sera l’un de ses chevaux de bataille pour l’annĂ©e qui vient.

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  • Vols de cuivre rĂ©pertoriĂ©s dans l’Est-du-QuĂ©bec
    Des vols de cuivre ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s sur des fils de rĂ©seaux tĂ©lĂ©phonique un peu partout dans l’Est-du-QuĂ©bec provoquant une interruption de services pour plusieurs rĂ©sidents de l’endroit. La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec confirme que de nombreux vols de mĂ©taux, plus particuliĂšrement sous forme de cĂąbles, qui sont survenus au cours des derniĂšres semaines dans les MRC de La Matanie, La MatapĂ©dia, La Mitis et Rimouski-Neigette. Le porte-parole de la SQ, FrĂ©dĂ©ric Deshaies explique que de nombreux cas ont
     

Vols de cuivre rĂ©pertoriĂ©s dans l’Est-du-QuĂ©bec

24 juin 2025 Ă  12:00

Des vols de cuivre ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s sur des fils de rĂ©seaux tĂ©lĂ©phonique un peu partout dans l’Est-du-QuĂ©bec provoquant une interruption de services pour plusieurs rĂ©sidents de l’endroit.

La Sûreté du Québec confirme que de nombreux vols de métaux, plus particuliÚrement sous forme de cùbles, qui sont survenus au cours des derniÚres semaines dans les MRC de La Matanie, La Matapédia, La Mitis et Rimouski-Neigette.

Le porte-parole de la SQ, FrĂ©dĂ©ric Deshaies explique que de nombreux cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s aux autoritĂ©s. « Des enquĂȘtes sont actuellement en cours dans ce dossier, mais aucune arrestation n’a encore Ă©tĂ© effectuĂ©e. Â»

C’est notamment le cas Ă  Saint-LĂ©andre oĂč des rĂ©sidents des 9e et 10e rangs sont privĂ©s de services.

« On n’a plus d’internet, de tĂ©lĂ©vision ni de tĂ©lĂ©phone fixe. Ça pourrait prendre jusqu’à une semaine avant que le service soit rĂ©tabli. Â»

Dans certains secteurs ruraux, cette situation occasionne bien des inquiĂ©tudes, particuliĂšrement dans les endroits oĂč le rĂ©seau cellulaire est anĂ©mique.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

La porte-parole de Telus pour l’Est-du-QuĂ©bec, Jacinthe Beaulieu est bien au fait de la situation.

« C’est un phĂ©nomĂšne qu’on observe Ă  l’échelle nationale. Lorsque ça arrive, on dĂ©ploie nos Ă©quipes sur le terrain pour essayer de rĂ©parer le tout le plus rapidement possible. Nous remercions d’ailleurs nos clients pour leur patience. C’est une situation qui est malheureusement hors de notre contrĂŽle. Â»

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