Du vol de cĂąble en cuivre suspectĂ© dans lâEst-du-QuĂ©bec
Des pannes de services Internet et téléphoniques ont été constatées par les usagers de Telus à Saint-Léandre.
Des pannes de services Internet et téléphoniques ont été constatées par les usagers de Telus à Saint-Léandre.
La fin de l'annĂ©e scolaire arrive Ă grand pas. Vendredi aprĂšs-midi, la cloche sonnera pour une derniĂšre fois en annonçant les vacances d'Ă©tĂ© pour les Ă©coliers. L'heure est donc au bilan pour le projet de Lab-Ăcole de Rimouski. Retour sur la premiĂšre annĂ©e de ce projet avec Isabelle Damphousse.
La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cĆur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants.
La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.
Elle sâest mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.
« Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement Ă 37 ans. Ăa a Ă©tĂ© toute une Ă©preuve. La grande noirceur sâest installĂ©e dans la maison. Je nâĂ©tais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur pĂšre, mais que jâallais toujours ĂȘtre lĂ pour eux », dit-elle.
Et la promesse a Ă©tĂ© tenue. MalgrĂ© la tristesse, Fabiola Rodrigue sâest retroussĂ© les manches et a tout fait pour donner une belle vie Ă ses enfants alors ĂągĂ©s de 4 Ă 12 ans.
La famille a déménagé à Rimouski en 1970.
« Jâai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler Ă lâextĂ©rieur, les enfants Ă©taient trop jeunes. Jâai toujours avancĂ© avec confiance. Jâai donnĂ© beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.
« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été trÚs débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin.
Malgré son ùge avancé, madame Rogrique est complÚtement autonome.
Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pùtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.
Elle fait tout de mĂ©moire, pas question dâutiliser des livres de recettes. La couture a aussi Ă©tĂ© importante dans sa vie.
« Je faisais la couture pour mes enfants. Jâallais dans les boutiques de beaux vĂȘtements et je cousais les vĂȘtements Ă la mode que je voyais. JâĂ©tais fiĂšre de mes enfants et je ne voulais pas quâils soient diffĂ©rents des autres », souligne-t-elle.
Pour Fabiola Rodrigue, le fait dâatteindre 100 ans est un beau privilĂšge.
« Je me sens encore jeune parce que jâai toute ma mĂ©moire, toutes mes facultĂ©s et je mâoccupe de moi. Je me sens bien Ă travers ma famille et mes voisins. Jâaime le monde. Jâai toujours aimĂ© les gens autour de moi et jâai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »
Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arriĂšre-petits-enfants est trĂšs fort.
« Jâai eu la chance que ma mĂšre soit prĂ©sente pour mes deux enfants. Quand ils Ă©taient malades, elle prenait soin dâeux et elle les faisait cuisiner. Aujourdâhui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mĂšre Ă nos enfants », indique Maryse Martin.
Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant.
Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui lâattend pour la journĂ©e spĂ©ciale du 28 juin. Son 14e arriĂšre-petit-enfant doit naĂźtre dans les prochaines semaines. Elle aimerait quâils partagent la mĂȘme date dâanniversaire.
La DPJ au Bas-Saint-Laurent a pris en charge la situation de 320 nouveaux enfants en 2024-2025.
Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un vĂ©ritable flĂ©au pour de nombreux commerçants qui ont choisi dây installer leur entreprise.
Alors que tous les commerçants questionnĂ©s Ă ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le mĂȘme sens, aucun dâentre eux ne souhaitent sâexprimer publiquement, par craintes de reprĂ©sailles envers leur magasin et parfois mĂȘme, envers leur personne.
Les commerçants rencontrĂ©s sont pour la plupart dâaccord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables Ă celles Ă©voquĂ©s par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a Ă©tĂ© soulevĂ©, lâan dernier.
Il mentionnait alors que dây rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des Ă©tudiants de lâInstitut maritime du QuĂ©bec, du CĂ©gep ou encore des employĂ©s de lâHĂŽpital rĂ©gional auraient alors la possibilitĂ© de se stationner en ville.
Ce que propose les marchands, ce serait plutĂŽt dâaccorder une pĂ©riode de grĂące de 90 minutes, Ă la place de celle de 15 minutes, prĂ©sentement instaurĂ©e.
Lors de la sĂ©ance du conseil municipal du 2 juin dernier, câest quelque chose que lâancien prĂ©sident de lâAssociation des Marchands de Rimouski â qui a fusionnĂ©e avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques annĂ©e â Jean-Yves Beaulieu, a fait part Ă la Ville.
Monsieur Caron a alors rĂ©pondu quâen raison du nombre de cases de stationnement limitĂ© au centre-ville, il demeurait important dâassurer une rotation.
Les commerçants dĂ©signent aussi quâun manque dâaffiche des consignes de paiement du stationnement pose un problĂšme.
Un commerçant rapporte dâailleurs quâil demande Ă ses clients sâils ont payĂ© leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce nâest pas le cas, il lui arrive de le payer Ă leur place.
« Quelquâun qui ne vient pas dâici nâa aucune indication quâil doit aller Ă lâhorodateur pour payer. On dirait une trappe Ă contraventions. »
Dâautres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constatĂ© la mĂȘme chose.
« Les tickets Ă 82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir dâautres. Jâai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »
LâarrivĂ©e du Costco, prĂ©vue au dĂ©but du mois dâaoĂ»t, inquiĂšte aussi beaucoup, dâautant plus que les commerçants reçoivent dĂ©jĂ des commentaires de gens qui privilĂ©gient la citĂ© des achats au centre-ville, en raison du stationnement.
« Les gens de lâextĂ©rieur vont aller au Costco et ils pourront sây stationner gratuitement, mais nous, on nâa pas accĂšs à ça. »
Finalement, un enjeu qui retient Ă©galement beaucoup lâattention des commerçants est la place que la Ville accorde au vĂ©lo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.
Encore une fois, tous sont dâaccord sur un point : ils nâont rien contre les vĂ©los. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vĂ©los pose un problĂšme.
« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »
Il est plutĂŽt proposĂ© dâinstaller les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dĂ©rangeraient pas non plus la circulation des piĂ©tons.
LâOcĂ©anic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais Ă titre de descripteur des matchs de lâĂ©quipe.
DĂ©jĂ conseiller au directeur-gĂ©rant Danny Dupont, il succĂšde Ă Michel Germain, qui a occupĂ© le poste durant 30 saisons avant dâannoncer son dĂ©part vers la retraite.
La rumeur circulait depuis déjà plusieurs semaines. Dans ses adieux au public à la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a évoqué cette possibilité concernant son analyste.
Dumais réfléchissait déjà à cette possibilité depuis un certain temps.
DiplĂŽmĂ© en art et technologie des mĂ©dias (option radio) au CĂ©gep de JonquiĂšre, lâancien directeur-gĂ©rant de lâOcĂ©anic occupait dĂ©jĂ le titre dâanalyste depuis 2017, aprĂšs son premier passage Ă ce poste entre 1995 et 2012.
Depuis la fondation de lâOcĂ©anic, Yannick Dumais a aussi agi comme statisticien, responsable des relations envers les mĂ©dias, des communications et de la billetterie, registraire de route ainsi quâadjoint aux opĂ©rations hockey et au directeur-gĂ©rant.
Sa feuille de route comprend aussi des passages comme dĂ©pisteur des Voltigeurs de Drummondville et pour la Centrale de recrutement de la LHJMQ, en plus dâun poste de directeur-gĂ©rant adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda.
« Chausser les souliers de Michel Germain aprĂšs 30 ans de carriĂšre nâest pas chose facile. Il allait de surcroĂźt que son meilleur ami de longue date et complice soit une personne forte Ă considĂ©rer pour le poste. Dâavoir un Yannick Dumais, qui a du sang bleu qui lui coule dans les veines depuis trĂšs longtemps, je suis convaincu quâil effectuera ce travail avec passion et professionnalisme », mentionne le directeur exĂ©cutif administration et hockey de lâOcĂ©anic, Jean-Philippe BĂ©rubĂ©.
Déjà trÚs occupé en affaires, Dumais occupe aussi des fonctions importantes au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.
La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cĆur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants.
La presque centenaire est nĂ©e Ă Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle sâest mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.
« Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement Ă 37 ans. Ăa a Ă©tĂ© toute une Ă©preuve. La grande noirceur sâest installĂ©e dans la maison. Je nâĂ©tais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur pĂšre, mais que jâallais toujours ĂȘtre lĂ pour eux », dit-elle.
Et la promesse a Ă©tĂ© tenue. MalgrĂ© la tristesse, Fabiola Rodrigue sâest retroussĂ© les manches et a tout fait pour donner une belle vie Ă ses enfants alors ĂągĂ©s de 4 Ă 12 ans. La famille a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Rimouski en 1970.
« Jâai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler Ă lâextĂ©rieur, les enfants Ă©taient trop jeunes. Jâai toujours avancĂ© avec confiance. Jâai donnĂ© beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.
« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été trÚs débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin.
MalgrĂ© son Ăąge avancĂ©, madame Rogrique est complĂštement autonome. Sa plus grande passion a toujours Ă©tĂ© de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pĂątĂ©s Ă la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mĂ©moire, pas question dâutiliser des livres de recettes. La couture a aussi Ă©tĂ© importante dans sa vie.
« Je faisais la couture pour mes enfants. Jâallais dans les boutiques de beaux vĂȘtements et je cousais les vĂȘtements Ă la mode que je voyais. JâĂ©tais fiĂšre de mes enfants et je ne voulais pas quâils soient diffĂ©rents des autres », souligne-t-elle.
Pour Fabiola Rodrigue, le fait dâatteindre 100 ans est un beau privilĂšge.
« Je me sens encore jeune parce que jâai toute ma mĂ©moire, toutes mes facultĂ©s et je mâoccupe de moi. Je me sens bien Ă travers ma famille et mes voisins. Jâaime le monde. Jâai toujours aimĂ© les gens autour de moi et jâai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »
Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arriĂšre-petits-enfants est trĂšs fort.
« Jâai eu la chance que ma mĂšre soit prĂ©sente pour mes deux enfants. Quand ils Ă©taient malades, elle prenait soin dâeux et elle les faisait cuisiner. Aujourdâhui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mĂšre Ă nos enfants », indique Maryse Martin.
Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant.
Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui lâattend pour la journĂ©e spĂ©ciale du 28 juin. Son 14e arriĂšre-petit-enfant doit naĂźtre dans les prochaines semaines. Elle aimerait quâils partagent la mĂȘme date dâanniversaire.
Alors que la traverse RimouskiâForestville est Ă lâarrĂȘt depuis maintenant trois ans, un nouvel espoir sâest rĂ©cemment prĂ©sentĂ©. Un projet concret de relance est sur la table, avec un retour potentiel des opĂ©rations dĂšs 2026.
Par Carol-Ann Kack
Un bateau a Ă©tĂ© identifiĂ©, les Ă©tudes sont faites, les appuis sont là ⊠mais le gouvernement du QuĂ©bec refuse dây injecter les 9 M$ nĂ©cessaires pour concrĂ©tiser lâachat du navire. Le projet fait consensus. Câest assez rare pour ĂȘtre soulignĂ©.
La confĂ©rence de presse organisĂ©e le 16 juin dernier, pour dĂ©voiler les plans de lâentrepreneur Louis-Olivier CarrĂ©, a rassemblĂ© plus dâune centaine dâĂ©lus, de gens dâaffaires et dâacteurs touristiques, dont le maire de Rimouski, Guy Caron et la mairesse de Forestville, Micheline Anctil. Une mobilisation rĂ©gionale sans Ă©quivoque.
La population, elle aussi, est enthousiaste. Quâon parle de tourisme, de travail, de loisirs ou simplement de mobilitĂ© interrives, personne ne remet en question la pertinence du projet.
Les plus rĂ©centes Ă©valuations dĂ©montrent mĂȘme quâun navire plus imposant que celui utilisĂ© auparavant est nĂ©cessaire. AprĂšs plus de deux ans de travail et un investissement de 100â000 $, les Industries Rilec ont identifiĂ© un traversier construit en 2024, capable dâaccueillir 90 vĂ©hicules, 300 passagers et 14 camions-remorques.
Un bond qualitatif majeur par rapport Ă lâancien modĂšle. Lâaffaire semble bien ficelĂ©e. Mais lâentreprise prĂ©vient quâelle dispose de quelques semaines pour finaliser lâachat du navire. Sinon, la fenĂȘtre se refermera et la relance de la traverse sâĂ©vanouira, une fois de plus.
Or, le projet de relance ne pourra pas se concrĂ©tiser dans ces dĂ©lais, selon la dĂ©putĂ©e-ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina. «âEn un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$â», indique-t-elle en entrevue avec Le Soir. Elle rappelle quâun organisme Ă but non lucratif (OBNL) avait Ă©tĂ© créé Ă lâĂ©poque pour la relance de la traverse.
Ce mĂȘme gouvernement a versĂ© plus de 7 M$ en fonds publics pour accueillir deux matchs prĂ©paratoires des Kings de Los Angeles Ă QuĂ©bec, sans aucune portĂ©e structurante pour les rĂ©gions. Il finance Ă coups de millions des entreprises privĂ©es comme Glencore ou Northvolt, au nom du dĂ©veloppement Ă©conomique. Il a perdu prĂšs de 500 M$ dans le scandale SAAQclic.
Mais lorsquâil est question de soutenir une liaison de transport cruciale pour la CĂŽte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, soudainement, les coffres se fermentâ?
Et maintenant, on apprend que le gouvernement refuse de soutenir lâachat du traversier sous prĂ©texte quâil ne peut pas financer lâachat dâun navire pour un opĂ©rateur privĂ©. VoilĂ une justification pour le moins hypocrite. Il est temps dâarrĂȘter de parler des deux cĂŽtĂ©s de la bouche.
Si le QuĂ©bec est capable de financer le spectacle, il doit aussi ĂȘtre capable de financer le service. Ce nâest pas un luxe, câest une question dâĂ©quitĂ© territoriale et de cohĂ©rence gouvernementale.
Soyons francs. Je ne suis pas la plus grande partisane du financement du privĂ© par lâĂtat. Mais en matiĂšre de transport collectif ou interurbain, surtout en rĂ©gion, certaines infrastructures devraient relever du service public. Depuis plus de quinze ans, les services de mobilitĂ© dans lâEst-du-QuĂ©bec sont en constante rĂ©gression avec les suppressions de trajets, les rĂ©ductions de frĂ©quence et les interruptions prolongĂ©es.
La faible densitĂ© dĂ©mographique rend les modĂšles privĂ©s difficilement viables, mais cela ne devrait pas servir dâexcuse pour abandonner les citoyens Ă leur sort.
Les exemples ne manquent pas. Via Rail a suspendu son service vers la GaspĂ©sie en 2013. Air Canada a retirĂ© GaspĂ© de ses destinations en 2020. QuĂ©bec a dĂ» renflouer Keolis (OrlĂ©ans Express), qui a tout de mĂȘme rĂ©duit ses dessertes.
Du cĂŽtĂ© maritime, ce nâest guĂšre mieux. Le traversier lâHĂ©ritage entre Trois-Pistoles et Les Escoumins nâa survĂ©cu quâĂ force de mobilisation citoyenne. Celui de MataneâBaie-ComeauâGodbout a multipliĂ© les pannes et interruptions. Cette prĂ©caritĂ© chronique du transport rĂ©gional est inacceptable.
En 2021, une Ă©tude commandĂ©e par le gouvernement du QuĂ©bec et la SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec (STQ) concluait Ă la pertinence dâintĂ©grer les deux traverses privĂ©es de RimouskiâForestville et Trois-Pistoles-Les Escoumins dans le giron public. Les liaisons entre la GaspĂ©sie, la CĂŽte-Nord, Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent y Ă©taient jugĂ©es stratĂ©giques.
Or, à la lumiÚre des décisions actuelles, force est de constater que ce rapport a été rangé sur une tablette poussiéreuse⊠et oublié.
Le ministĂšre de l'Ăducation leur impose des restrictions budgĂ©taires pour la prochaine rentrĂ©e scolaire.
Le juge de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec, Louis Dionne, a divulguĂ© ses directives au jury au procĂšs de Steeve Gagnon, lâauteur de lâattaque au camion-bĂ©lier du 13 mars 2023, Ă Amqui, avant que celui-ci amorce son dĂ©libĂ©rĂ©, probablement en fin de journĂ©e.
Le magistrat a rappelĂ© aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, quâils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que câest Ă travers ses directives en droit que la preuve prĂ©sentĂ©e lors du procĂšs devra ĂȘtre analysĂ©e.
« Vous devrez analyser la preuve de maniĂšre impartiale, sans prĂ©jugĂ©. Votre verdict devra ĂȘtre unanime. Je vous rappelle que lâaccusĂ© bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption dâinnocence et que câest le ministĂšre public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilitĂ© de lâaccusĂ©. Le doute raisonnable est fondĂ© sur la raison et le bon sens, mais il nâest pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilitĂ©, vous devez le dĂ©clarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hĂątives sur le comportement de lâaccusĂ©. Tenez compte des tĂ©moignages et des piĂšces », a rappelĂ© le juge.
Le juge a rappelĂ© que la dĂ©fense prĂ©tend que la tragĂ©die qui a fait trois morts le 13 mars 2023 Ă Amqui est accidentelle, tandis que le ministĂšre public prĂ©tend quâil sâagit de trois meurtres au premier degrĂ©, soit avec prĂ©mĂ©ditation.
Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procÚs.
Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causĂ© le dĂ©cĂšs de trois personnes et des blessures Ă neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu dâaprĂšs-midi sur le boulevard Saint-BenoĂźt Ă Amqui appartenait Ă lâaccusĂ© et que câest ce dernier qui Ă©tait au volant lors des Ă©vĂ©nements.
Le fait que les dĂ©cĂšs dĂ©coulent dâun impact avec le vĂ©hicule de lâaccusĂ© est aussi admis tout comme le fait que lâinspection mĂ©canique ne rapporte aucun bris mĂ©canique et que les manĆuvres du vĂ©hicule ne peuvent pas ĂȘtre expliquĂ©es par un bris mĂ©canique.
Il est aussi admis que lâaccusĂ© Ă©tait en arrĂȘt de travail pour maladie depuis aoĂ»t 2022 et quâil Ă©tait dans une situation financiĂšre prĂ©caire le 13 mars 2023.
Par la suite, le magistrat a rĂ©sumĂ© tous les tĂ©moignages pendant un bon deux heures, jusquâĂ la pause du diner Ă 12 h 45.
Ă compter de 14 h, le juge a donnĂ© ses derniĂšres directives concernant les possibilitĂ©s de verdict sur chacun des cinq chefs dâaccusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).
Avant le dĂ©part vers la salle de dĂ©libĂ©ration, deux jurĂ©s seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurĂ©s partiront en dĂ©libĂ©rĂ©. Ils seront sĂ©questrĂ©s jusquâĂ lâannonce du verdict.
La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec arrĂȘte les recherches terrestres pour retrouver Aubert Paradis, 72 ans, de Rimouski.
Julian Azzari- FLO 96,5
AprĂšs quelques jours de recherche, les agents de la SQ poursuivront lâenquĂȘte, mais ne chercheront plus activement le septuagĂ©naire.
Lâhomme a Ă©tĂ© vu pour la derniĂšre fois le 8 juin, vers 20h15, dans le secteur de le rue Jessop Ă Rimouski.
Le septuagĂ©naire mesure 1,73 m (5â8 »), pĂšse 109 kg (240 livres), a les cheveux gris, des yeux bruns et il porte des lunettes de vue.
Il portait possiblement des pantalons joggings foncés et un chandail sans manche quand il a été vu pour la derniÚre fois.
Toute personne qui apercevrait Aubert Paradis est priée de communiquer avec le 911.
De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut ĂȘtre communiquĂ©e, confidentiellement, Ă la Centrale de lâinformation criminelle de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec au 1 800 659-4264.
AprĂšs 17 jours de procĂšs, il sera appelĂ© Ă rendre un verdict unanime dans lâaffaire de Steeve Gagnon.
Le conseil dâadministration du MusĂ©e rĂ©gional de Rimouski a un dĂ©ficit annuel dâenviron 100 000 $, ce qui lâa forcĂ© Ă fermer ses portes et Ă revoir son fonctionnement.
La SQ avait mis en garde le public la semaine derniÚre puisque de faux billets sont en circulation dans la région.
Ă la suite de lâavis Ă la population diffusĂ© le 12 juin dernier en lien avec la circulation de fausse monnaie au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec a menĂ© deux perquisitions et procĂ©dĂ© Ă deux arrestations, ce mercredi, 18 juin, dans des rĂ©sidences situĂ©es sur la rue Saint-François-Xavier Ouest Ă Grande-VallĂ©e.
Cette opĂ©ration a permis la saisie des items suivants 1 550$ en faux billets de 50$, 2 815$ en argent canadien authentique, des articles acquis Ă lâaide de monnaie contrefaite et une carabine entreposĂ©e de façon non sĂ©curitaire.
Deux hommes, ĂągĂ©s de 20 et 33 ans, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s puis interrogĂ©s par les enquĂȘteurs. Ils ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s en attendant la suite des procĂ©dures judiciaires.
Ces individus pourraient faire face Ă des accusations criminelles, notamment pour possession de monnaie contrefaite, utilisation et mise en circulation de fausse monnaie et entreposage nĂ©gligent dâune arme Ă feu.
Bien que les signalements initiaux de fausse monnaie aient Ă©tĂ© principalement concentrĂ©s dans le secteur du grand GaspĂ©, les billets saisis lors de cette opĂ©ration prĂ©sentent les mĂȘmes caractĂ©ristiques de contrefaçon que ceux prĂ©cĂ©demment signalĂ©s sur le marchĂ©.
La SQ invite la population Ă demeurer vigilant lors de transactions en argent comptant.
Sainte-Flavie confirme lâouverture, dĂšs ce mercredi 25 juin, dâun gymnase communautaire situĂ© dans lâespace sportif du Centre municipal.
Ce tout nouvel espace est ouvert Ă tous les rĂ©sidents (propriĂ©taires et locataires) ainsi quâĂ toutes les personnes qui travaillent Ă Sainte-Flavie.
La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accÚs sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.
Ce gym vise Ă encourager les saines habitudes de vie, Ă renforcer les liens communautaires et Ă offrir un espace simple et accueillant pour bouger Ă son rythme.
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LâathlĂšte du Club dâathlĂ©tisme Coubertin de Rimouski, Ăve Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catĂ©gorie benjamin au 800 mĂštres lors du Championnat provincial scolaire dâathlĂ©tisme extĂ©rieur du RĂ©seau du sport Ă©tudiant du QuĂ©bec.
La jeune fille de 12 ans a du mĂȘme coup remportĂ© lâor Ă cette Ă©preuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. Lâancien record de 2:23,20 avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2014.
Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de ChaudiÚre-Appalaches.
Ăve Brouillet a Ă©galement obtenu la mĂ©daille dâargent Ă lâĂ©preuve 1200 mĂštres demi-fond.
Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.
Gabriel Sirois a obtenu la deuxiĂšme position au 800 mĂštres ainsi quâau 1 200 mĂštres et Thomas LĂ©vesque a gagnĂ© la mĂ©daille de bronze au 150 mĂštres. Les deux Rimouskois Ă©voluaient dans la catĂ©gorie benjamin.
Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mÚtres par prÚs de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.
Le prochain rendez-vous pour les athlĂštes du club sera les 5 et 6 juillet, Ă Rimouski. PrĂšs de 250 jeunes sont attendus.
Une entente de principe est finalement intervenue, mercredi, entre lâAlliance syndicale de la construction et lâAssociation des professionnels de la construction et de lâhabitation du QuĂ©bec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction rĂ©sidentielle.
Lia Lévesque- La Presse Canadienne
La grÚve dans la construction résidentielle, qui avait débuté le 28 mai dernier, prend donc fin aprÚs trois semaines, ont confirmé les deux parties, mercredi soir.
La convention collective était échue depuis le 30 avril.
Celle qui vient de faire lâobjet dâune entente de principe sera en vigueur durant les annĂ©es 2025 Ă 2029 â si elle est entĂ©rinĂ©e, bien sĂ»r.
Le secteur rĂ©sidentiel Ă©tait le seul des quatre secteurs de la construction Ă nâavoir toujours pas rĂ©ussi Ă renouveler sa convention collective. Les trois autres avaient rĂ©ussi Ă la renouveler, et ce, avant lâĂ©chĂ©ance du 30 avril, Ă savoir le gĂ©nie civil/voirie, lâindustriel et lâinstitutionnel/commercial.
Cette entente de principe devra maintenant ĂȘtre soumise au vote, tant de celui des membres de lâAlliance syndicale, que de celui des membres de lâAPCHQ. Les deux consulteront leurs membres au cours des prochains jours et semaines.
Lâentente prĂ©voit une augmentation salariale de 8 % pour lâannĂ©e 2025. Pour les annĂ©es 2026, 2027 et 2028, câest un conseil dâarbitrage qui sera appelĂ© Ă trancher, avec les paramĂštres donnĂ©s, qui sont un minimum de 18 % dâaugmentation salariale pour le total des quatre annĂ©es et un maximum de 24,35 % dâaugmentation.
LâAlliance syndicale regroupe les cinq organisations syndicales prĂ©sentes dans la construction, Ă savoir, par ordre dâimportance dĂ©croissante : la FTQ-Construction, le Syndicat quĂ©bĂ©cois de la construction, le Conseil provincial du QuĂ©bec des mĂ©tiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction.
LâAlliance reprĂ©sente donc les 200 000 travailleurs de la construction, dont 63 000 Ćuvrent dans le secteur rĂ©sidentiel.
LâAPCHQ reprĂ©sente 28 000 entreprises qui Ćuvrent dans la construction rĂ©sidentielle ou la rĂ©novation.
« AprĂšs de longues nĂ©gociations et trois semaines complĂštes de dĂ©brayage, lâAlliance syndicale se rĂ©jouit dâainsi mettre fin au conflit et de soumettre une entente Ă ses membres pour ratification. La grande mobilisation, lâengagement des membres et lâouverture du comitĂ© de nĂ©gociation ont permis dâen arriver finalement Ă une entente nĂ©gociĂ©e », sâest fĂ©licitĂ© Alexandre Ricard, porte-parole de lâAlliance syndicale et prĂ©sident de la FTQ-Construction.
« Lâentente de principe reprĂ©sente le fruit dâun grand travail de nĂ©gociations qui ont Ă©tĂ© menĂ©es avec ouverture et diligence, et ce, depuis de nombreuses semaines. DĂšs le dĂ©but des nĂ©gociations, lâAPCHQ a cherchĂ© des solutions novatrices et des dispositions au bĂ©nĂ©fice des parties, qui tenaient compte de la rĂ©alitĂ© spĂ©cifique du secteur rĂ©sidentiel et de la capacitĂ© de payer des mĂ©nages. Avec lâentente de principe, une certaine prĂ©visibilitĂ© sera en place, permettant aux employeurs, tout comme aux travailleurs, dâassurer leur contribution Ă la construction de milliers dâhabitations dont le QuĂ©bec a besoin », a commentĂ© lâAPCHQ.
L'entente confirme l'augmentation salariale de 8 % Ă la signature pour lâannĂ©e 2025.
Une poussĂ©e de quatre points en cinquiĂšme manche a permis au Shaker de Rimouski de revenir de lâarriĂšre et de signer une autre victoire de 7â3 contre le BĂ©rubĂ© GM, mercredi soir Ă Trois-Pistoles.
En gagnant un 5e match de suite, le Shaker porte son dossier Ă 5-1, seul au sommet du classement, un demi-match devant Edmundston et Kamouraska.
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La formation des Basques menait 3-2 en dĂ©but de 5e manche. Un triple bon pour trois points dâAlexis Roy a Ă©tĂ© le fait saillant de cette manche productive. Il est ensuite venu croiser le marbre sur le simple de Jean-Philippe Marcoux-Tortillet.
Ă son premier dĂ©part au monticule dans la Ligue Puribec, Markus Coates a ĆuvrĂ© pendant cinq manches accordant trois points, dont deux mĂ©ritĂ©s, sur cinq coups sĂ»rs pour mĂ©riter la victoire. Tristan Michaud-ThĂ©riault a aussi lancĂ© cinq manches et encaisse la dĂ©faite.
En attaque pour le Shaker, les frĂšres Roy ont pris les choses en main : Benjamin termine la soirĂ©e avec trois coups sĂ»rs et trois points marquĂ©s, tandis quâAlexis rĂ©colte deux coups sĂ»rs et quatre points produits.
Pour le BĂ©rubĂ© GM, Jacob April, Ălie Belzile et Ludovic Saucier ont frappĂ© deux coups sĂ»rs chacun.
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Pendant ce temps à RiviÚre-du-Loup, le CIEL FM a disposé des Allées du Boulevard de Matane par la marque de 8-4.
Juan Borras a excellĂ© autant au monticule quâau bĂąton avec ses trois coups sĂ»rs et quatre points produits. Aussi, en cinq manches de travail, il a accordĂ© quatre points sur deux coups sĂ»rs et six buts sur balles. Il a Ă©galement obtenu un impressionnant total de 12 retraits sur des prises.
Pour Matane, Louis-Félix Noël subit le revers permettant cinq points sur cinq coups sûrs en trois manches sur la butte.
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Lâaction reprendra vendredi soir alors quâEdmundston sera le visiteur Ă Trois-Pistoles. Samedi, Kamouraska jouera Ă Matane en aprĂšs-midi, et Ă Rimouski, en soirĂ©e.
Des policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ont rencontrĂ© des centaines dâautomobilistes sâengageant ou sortant de lâautoroute 20, ce mercredi 18 juin, dans le cadre de son approche dâintervention depuis que le tronçon entre Rimouski et Mont-Joli a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© parmi les 10 sites les plus dangereux Ă travers la province.
Lâapproche Zone ZĂ©ro vise Ă intervenir de façon plus spĂ©cifique dans les secteurs accidentogĂšnes.
En plus de la prĂ©vention, la SQ doit effectuer davantage de surveillance dans la zone de 44 kilomĂštres entre lâembranchement avec la route 132, dans le district Bic et le carrefour giratoire Ă Mont-Joli.
« Les patrouilleurs, sur leurs heures rĂ©guliĂšres et sur des heures spĂ©cifiques ajoutĂ©es, seront assignĂ©s Ă travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultĂ©s affaiblies et lâinattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessĂ©s graves pour lesquelles câest un comportement humain qui est Ă la base. Les usagers de la route ont donc un rĂŽle clĂ© afin dâamĂ©liorer le bilan routier », indique le porte-parole de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, FrĂ©dĂ©ric Deshaies.
Entre 2004 et 2022, lâautoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a Ă©tĂ© le théùtre de 1 203 accidents, dont 25 mortels. Elle reçoit entre 8 100 et 9 500 vĂ©hicules par jour.
En juillet 2024, Ă la suite du dĂ©cĂšs dâArianne DubĂ©, une jeune mĂšre de famille de 28 ans, survenu dans une collision prĂšs de Saint-Anaclet-de-Lessard, le Bureau du coroner avait recommandĂ© lâĂ©largissement de cette portion Ă quatre voies.
Le dĂ©putĂ© de Matane-MatapĂ©dia, Pascal BĂ©rubĂ©, avait aussi dĂ©posĂ© une pĂ©tition comptant plus de 10 000 noms, Ă lâAssemblĂ©e nationale, pour lâĂ©largissement de cette section de route.
Le Bal des finissants de lâĂ©cole Paul-Hubert aura lieu pour la premiĂšre fois au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.
LâĂ©quipe responsable de la vie Ă©tudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirĂ©e royale. Elle Ă©tait accompagnĂ©e dâun comitĂ© de 28 Ă©lĂšves pour organiser les festivitĂ©s.
LâĂ©vĂ©nement se tient au ColisĂ©e, cette annĂ©e, en raison des travaux prĂ©vus au Centre des congrĂšs de lâHĂŽtel Rimouski.
« Nous avons choisi la thĂ©matique royale et ça va paraĂźtre dans la dĂ©coration. Nous avons misĂ© sur la surprise pour que les jeunes soient Ă©patĂ©s. De le faire au ColisĂ©e aprĂšs la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les Ă©lĂšves. Nous voulons les faire danser pour quâils sâamusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs Ă lâĂ©cole Paul-Hubert, Vanessa Caron.
« Pour la premiĂšre fois au ColisĂ©e, les finissants nous ont demandĂ© dâavoir quelque chose en lien avec lâOcĂ©anic. Il y aura des surprises liĂ©es à ça. Nous travaillons avec le comitĂ© du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idĂ©es. Câest un grand dĂ©fi de faire ça au ColisĂ©e parce que câest grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute lâautre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.
Les organisatrices de la soirĂ©e souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisquâils seront rĂ©unis pour une derniĂšre fois avant de poursuivre leurs Ă©tudes qui seront Ă lâextĂ©rieur pour certains.
« Nous croyons en nos jeunes. Toute lâannĂ©e, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expĂ©riences. Câest la journĂ©e la plus importante de lâannĂ©e pour moi parce que câest lĂ que nous les fĂ©licitons et que nous leur montrons que nous les apprĂ©cions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.
Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal.
Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.
La cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes sâest tenue le 15 juin Ă la Salle Desjardins-TELUS.
« Les familles Ă©taient trĂšs contentes dâĂȘtre lĂ parce que câĂ©tait une belle occasion de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte des PĂšres. Plusieurs papas Ă©taient extrĂȘmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie Ă©tudiante, Catherine Langlois.
La nouvelle mascotte de lâĂ©cole a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e pour lâoccasion. La loutre PHilou a Ă©tĂ© créée par le gouvernement Ă©tudiant et les Ă©lĂšves ont pu sâexprimer sur son image et son nom en votant pendant lâannĂ©e scolaire.
Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particuliÚrement dynamique.
« Ils sont impliquĂ©s et ils sont trĂšs conscients des enjeux de la sociĂ©tĂ© autant localement quâĂ lâinternational. Ils sont super allumĂ©s et parfois ils trouvent des solutions incroyables Ă des enjeux plus grands que nous. Ils sont trĂšs inspirants. »
Lâorganisme espĂšre ainsi conserver suffisamment de liquiditĂ©s pour relancer ses opĂ©rations en septembre.
Le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, nâa pas lâintention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, mĂȘme si la dĂ©putĂ©e-ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, a confirmĂ© au Soir.ca quâil Ă©tait impossible de lui verser prĂšs de 9 M$, dâici un mois, pour procĂ©der Ă lâachat dâun navire europĂ©en pour assurer les opĂ©rations dĂšs 2026.
Lors dâune confĂ©rence de presse, ce lundi 16 juin, lâentrepreneur rimouskois avait fait part de sa volontĂ© dâacheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de lâaide de QuĂ©bec pour concrĂ©tiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marchĂ©.
RencontrĂ©e ce mardi 17 juin, madame Blanchette VĂ©zina dĂ©clarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait ĂȘtre accordĂ©, mais seulement par lâentremise dâun organisme Ă but non lucratif (OBNL).
Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.
« Ce nâest pas vrai : tout y Ă©tait, rien ne manquait. Câest comme si on Ă©tait arrivĂ© Ă la derniĂšre minute, alors que ça fait deux ans quâon travaille sur ce projet. Notre entreprise a dĂ©pensĂ© plus de 100 000$, seulement pour monter le plan dâaffaires, faire faire les Ă©tudes et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et quâil soit le plus adaptĂ© possible Ă Rimouski. »
Monsieur CarrĂ© estime que le travail qui pouvait ĂȘtre effectuĂ© par les Industries Rilec a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©.
« Lâoccasion nâa simplement pas Ă©tĂ© saisie quand câĂ©tait le cas. Câest pour cette raison que nous avons interpellĂ© les mĂ©dias. Il faut que ça avance. »
En ce qui concerne lâorganisme Ă but non lucratif mis de lâavant par madame Blanchette VĂ©zina, Louis-Olivier CarrĂ© est dâavis que ce dernier a un rĂŽle majeur a jouĂ© dans la concrĂ©tisation du projet.
« Je pense quâau moment oĂč on se parle, câest Ă lâOBNL de faire sa part. De notre cĂŽtĂ©, on ne peut pas en faire plus. Lâorganisme est reprĂ©sentĂ© par les deux villes concernĂ©es, Rimouski et Forestville. Câest donc Ă leur tour de prendre la balle au bond et de sâactiver le plus rapidement possible pour rĂ©gler le problĂšme. »
Lâhomme dâaffaires rĂ©itĂšre que le projet de relance est » essentiel et justifiĂ©. » Depuis la tenue de la confĂ©rence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des rĂ©servations sur le bateau.
« Le bateau nâest pas ici, mais il y a dĂ©jĂ des gens qui veulent rĂ©server de la place pour des camions. LâintĂ©rĂȘt est lĂ , câest incroyable. Il faut que le projet rĂ©ussisse et tout ce que nous avons entrepris jusquâĂ maintenant a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Si on sâinvestit dans ce projet, câest dans ce but. On y croit et ça aussi, câest important. Si on nâĂ©tait pas certain, sâil y avait trop dâĂ©lĂ©ments inconnus dans le dossier, nous nâaurions pas entrepris toutes les dĂ©marches que nous avons menĂ©es depuis les deux derniĂšres annĂ©es. »
Lâavocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsquâil affirme quâil nâa pas foncĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment avec sa camionnette sur des piĂ©tons, le 13 mars 2023 Ă Amqui, mais quâil a « Ă©chappĂ© la route » en se penchant pour rĂ©cupĂ©rer une capsule de cigarette Ă©lectronique qui Ă©tait tombĂ©e sur le plancher de son vĂ©hicule.
Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne
Il sâagirait donc, dans ce cas, dâun accident et non dâun crime et Steeve Gagnon devrait ĂȘtre acquittĂ©.
Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.
En livrant son plaidoyer, mercredi, Me Caissy a fait valoir que de nombreux Ă©lĂ©ments du tĂ©moignage de Steeve Gagnon sont vĂ©ridiques et quâil est «imprudent, mais pas invraisemblable» quâil se soit penchĂ© pour ramasser quelque chose.
Au soutien de son affirmation, il a soulignĂ© que la camionnette est montĂ©e Ă cinq endroits sur le trottoir, dont deux oĂč ne se trouvaient aucun piĂ©ton.
LâaccusĂ©, a rappelĂ© le juriste, bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption dâinnocence et que câest Ă la poursuite de renverser cette prĂ©somption hors de tout doute raisonnable.
Cependant, si le jury ne croit pas son client et quâil en vient Ă la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que câĂ©tait prĂ©mĂ©ditĂ©.
Lâavocat sâest longuement attardĂ© sur le fait que son client avait dâabord quittĂ© son domicile pour aller faire un mauvais parti aux reprĂ©sentants de Service Canada, furieux quâil Ă©tait de voir ses prestations dâassurance-chĂŽmage interrompues.
Des tĂ©moignages dâexperts ont Ă©tabli que Steeve Gagnon souffre dâun trouble dĂ©lirant chronique et dâun trouble de personnalitĂ© qui se traduit par une impulsivitĂ© parfois incontrĂŽlĂ©e, amplement dĂ©montrĂ©e en Cour par ses explosions de colĂšre rĂ©pĂ©tĂ©es Ă lâendroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et mĂȘme de son propre avocat.
Quant aux vidĂ©os faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment rĂ©fĂ©rence Ă la possibilitĂ© dâaller frapper des enfants, lâavocat estime quâelles sont « une expression de ses idĂ©es dĂ©lirantes » et ne peuvent ĂȘtre vues comme une preuve de prĂ©mĂ©ditation.
La poursuite devait suivre en aprĂšs-midi avec sa propre plaidoirie.
La petite Claire Bell, trois ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e vivante en Ontario. Lâinformation a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă lâAgence QMI par plusieurs sources policiĂšres.
RecherchĂ©e depuis quatre jours par plus dâune centaine de policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec et la Police provinciale de lâOntario (PPO), la fillette de 3 ans aurait Ă©tĂ© retrouvĂ©e vers 15 h dans un bĂątiment de ferme, prĂšs de lâautoroute 417, dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario.
Elle était seule, consciente, semblait en bonne santé et a discuté avec des policiers ontariens.
Claire Bell a été aperçue par des drones de la PPO.
De nombreux vacanciers entendent visiter le QuĂ©bec plutĂŽt que de se rendre aux Ătats-Unis.
La 4e Ă©dition de La JournĂ©e du Bizz GlacĂ©, qui se dĂ©roulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ Ă La Ressource dâaide aux personnes handicapĂ©es.
Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situĂ©s au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie sâĂ©taient engagĂ©s Ă verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, Ă La Ressource.
Le montant total de la cueillette reprĂ©sente une augmentation 824 $ par rapport Ă lâĂ©dition prĂ©cĂ©dente.
« Un tel succĂšs est le fruit de lâimplication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars
laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans.
Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en
avoir encore plus lors de notre 5e Ă©dition! Il ne faut surtout pas oublier la gĂ©nĂ©rositĂ© de la population. Bien que notre activitĂ© annuelle principale soit le TĂ©lĂ©radiothon, câest aussi grĂące Ă ce type dâactivitĂ© de
financement que La Ressource dĂ©passe ses objectifs et rallie les gens dâune communautĂ© Ă sa mission. Câest ensemble que nous pouvons faire la diffĂ©rence ! » rappelle la directrice de La Ressource, ThĂ©rĂšse Sirois.
Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.
La Ville de Mont-Joli adresse une motion de fĂ©licitations au descripteur des matchs de lâOcĂ©anic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial aprĂšs une carriĂšre de 30 ans.
«âLe conseil municipal tient Ă souligner la carriĂšre exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblĂ©matique des matchs de lâOcĂ©anic de Rimouskiâ», mentionne-t-on dans la rĂ©solution.
Michel Germain a tournĂ© la page sur une carriĂšre marquante au cours de laquelle il a commentĂ© avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2â345 matchs.
«âPar son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre lâĂ©motion du hockey Ă des gĂ©nĂ©rations dâauditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de lâĂ©quipe de toute une rĂ©gion. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincĂšres fĂ©licitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif rĂ©gional et quĂ©bĂ©coisâ», conclut la rĂ©solution.
En avril, le dĂ©putĂ© pĂ©quiste Pascal BĂ©rubĂ© avait aussi rendu hommage Ă Michel Germain Ă lâAssemblĂ©e nationale.
«âDepuis trois dĂ©cennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidĂšlement les amateurs de hockey grĂące Ă son talent, sa rigueur et son amour du sportâ», a rappelĂ© le reprĂ©sentant de Matane-MatapĂ©dia.
Pascal BĂ©rubĂ© estime que la contribution de Michel Germain dĂ©passe les ondes radiophoniques, notamment par lâentremise de la Fondation Jennely-Germain, fondĂ©e en 2019.
Créée lâan dernier, lâĂcole de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxiĂšme camp estival, en 2025, tout en poursuivant le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s pour rĂ©pondre Ă la demande dans la rĂ©gion.
Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de lâampleur depuis la prĂ©sentation des Jeux du QuĂ©bec Ă Rimouski en 2023.
«âIl y avait une compĂ©tition de deux classes de voiliers dĂ©riveurs. Ăvidemment, les Jeux du QuĂ©bec ont mobilisĂ© des bĂ©nĂ©voles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotiĂšre auxiliaire. AprĂšs leur prĂ©sentation, des parents nous ont demandĂ© pourquoi il nây avait aucun reprĂ©sentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. Câest de cette façon quâun comitĂ© bĂ©nĂ©vole a Ă©tĂ© créé pour dĂ©velopper lâoffreâ», indique monsieur Ellefsen.
Rendre ce sport accessible permettra dâassurer une relĂšve locale.
«âNous avons tellement de beaux plans dâeau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activitĂ© rĂ©crĂ©ative et plaisante. Contrairement aux bateaux Ă moteur, les voiliers se dĂ©placent grĂące Ă la force du vent, donc ça aussi, câest intĂ©ressant. PohĂ©nĂ©gamook offrait la possibilitĂ© de louer catamarans et dĂ©riveurs, mais il nây a plus dâoffre dans la rĂ©gion pour rĂ©pondre aux demandes des adultes. Câest pour cette raison quâon trouve important et intĂ©ressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes.â»
Les intĂ©ressĂ©s peuvent profiter des derniĂšres places disponibles pour le camp dâĂ©tĂ©.
Par la suite, lâĂcole de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera Ă former des partenariats pour optimiser la station de prĂȘt gratuit de dĂ©riveurs, qui ouvrira cet Ă©tĂ© en collaboration avec le Centre plein air du lac FerrĂ© sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.
Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.
Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour lâannĂ©e 2025, en mettant de lâavant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de lâintĂ©rĂȘt pour la clientĂšle touristique.
Pour Ătienne LĂ©vesque de Promotion Saint-Gabriel, trois Ă©lĂ©ments permettent Ă la municipalitĂ© de se dĂ©marquer comme destination touristique.
« Il y a diffĂ©rents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. PremiĂšrement, il y a son cĂŽtĂ© villĂ©giature et la beautĂ© de son paysage. Quâon soit dans nâimporte quel rang Ă Saint-Gabriel, ou mĂȘme dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxiĂšme temps, je pense que son aspect Ă©vĂ©nementiel fait en sorte que lâon peut accueillir des gens Ă Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se dĂ©roulera cette annĂ©e sur deux fins de semaine. On invite les gens Ă sortir de la grande ville et Ă venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodĂ©o et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »
Le dernier élément soulevé par monsieur Lévesque est le marché public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur. Le marché aura lieu tous les jeudis de 16 h à 19 h à compter du 19 juin.
« Ce sont de beaux Ă©lĂ©ments qui invitent la clientĂšle touristique Ă sâĂ©loigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans dâautres endroits de La Mitis, elle voudra faire lâeffort de monter dans les terres, afin de dĂ©couvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur LĂ©vesque.
Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grĂące Ă lâajout dâun chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, Ă partir de Saint-Gabriel.
« Ă lâĂ©poque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc quâil sâagissait dâune entreprise de Saint-Donat, alors que câest bien une entreprise qui se situe Ă Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout rĂ©cemment, en 2023, lâentreprise nous a interpellĂ©s pour nous dire quâelle serait prĂȘte Ă faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de dĂ©veloppement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite Ă lâĂpicerie Saint-Laurent, au DĂ©panneur central MG et aux stations-service. »
LâUnitĂ© permanente anticorruption (UPAC) mĂšne une perquisition, mercredi, au siĂšge social de la SociĂ©tĂ© de lâassurance automobile du QuĂ©bec (SAAQ) Ă QuĂ©bec, en lien avec le scandale SAAQclic.
Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne
« Nous confirmons aujourdâhui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun dĂ©tail sur celle-ci, de maniĂšre Ă protĂ©ger notre enquĂȘte. (âŠ) De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une perquisition dans une enquĂȘte de fraude ou de corruption sert Ă obtenir des Ă©lĂ©ments qui nous permettront de confirmer ou dâinfirmer la commission dâun acte rĂ©prĂ©hensible», peut-on lire dans une dĂ©claration de lâUPAC transmise Ă La Presse Canadienne.
«Les documents saisis doivent ensuite ĂȘtre analysĂ©s, puis peuvent par la suite nĂ©cessiter des rencontres de tĂ©moins», ajoute-t-on.
Plus de dĂ©tails Ă venirâŠ
Maintenant que la preuve a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, la dĂ©fense et la Couronne procĂ©deront ce mercredi 18 juin Ă leur plaidoirie au procĂšs de Steeve Gagnon, lâauteur de lâattaque au camion-bĂ©lier dâAmqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessĂ©s, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-BenoĂźt Ouest.
Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs délibérations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver à un verdict final.
Lâavocat de la dĂ©fense, Me Hugo Caissy, a complĂ©tĂ© sa preuve vendredi dernier, avec lâaudition de deux tĂ©moins.
Il a fait comparaitre lâaccusĂ© lui-mĂȘme, dont le tĂ©moignage a Ă©tĂ© chaotique et interrompu par de nombreuses pauses liĂ©es Ă son comportement, en insultant mĂȘme son propre avocat, le juge Dionne et les membres du jury.
Lâautre tĂ©moin, le psychiatre Samuel Gauthier, estime que Gagnon Ă©tait en mesure de comprendre les consĂ©quences de ses actes aprĂšs son Ă©valuation effectuĂ©e le 30 septembre 2024.
Dans son rapport, Dr Gauthier a expliquĂ© que lâaccusĂ© Ă©tait aux prises avec des idĂ©es dĂ©lirantes de nature paranoĂŻde de maniĂšre chronique, mais quâil nây avait pas de lien Ă faire avec les Ă©vĂ©nements du 13 mars 2023.
Steeve Gagnon fait face Ă trois chefs dâaccusations de meurtre au premier degrĂ© (avec prĂ©mĂ©ditation) et deux chefs de tentative de meurtre.
Avec lâaide dâAlexandre DâAstous
Un autre bris dâaqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de rĂ©amĂ©nagement de lâavenue de la CathĂ©drale Ă Rimouski.
Des travaux Ă©taient effectuĂ©s en face de lâĂ©cole Ălisabeth-Turgeon dans la foulĂ©e des interventions annoncĂ©es pour la journĂ©e de lundi entre la 2e et la 7e Rue.
Selon la Ville, des travaux dâexcavation pour dĂ©saffecter un branchement hors fonction ont gĂ©nĂ©rĂ© le bris vers 11 h. Il a finalement Ă©tĂ© rĂ©parĂ© en fin dâaprĂšs-midi. La remise en eau sâest effectuĂ©e Ă 15 h et vers 15 h 20, la situation Ă©tait de retour Ă la normale.
Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur lâavenue de la CathĂ©drale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption dâeau pendant cette pĂ©riode.
LâĂ©cole Ă©tait toujours alimentĂ©e pendant la durĂ©e du bris.
Lâavocat de lâauteur prĂ©sumĂ© de lâattaque dâAmqui, lui, a plaidĂ© la thĂšse de lâaccident devant le jury.
Le programme de concentration Harmonie et Guitare de lâĂ©cole secondaire du Mistral, Ă Mont-Joli, a cĂ©lĂ©brĂ© son 25e anniversaire avec un spectacle haut en couleur vendredi soir. Depuis 25 ans, ce programme a transmis l'amour de la musique Ă des milliers d'Ă©lĂšves du secondaire et a aussi permis Ă un bon nombre d'entre eux d'accrocher Ă l'Ă©cole. Retour sur cette soirĂ©e mĂ©morable avec Isabelle Damphousse.
Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet.
Le garçon de 10 ans se mesurera Ă dâautres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet.
Pour se qualifier pour cet Ă©vĂ©nement dâenvergure, le golfeur a terminĂ© au troisiĂšme rang de sa catĂ©gorie dâĂąge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, Ă Mirabel.
«âPour les jeunes du QuĂ©bec, câest la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catĂ©gorie qui compte une vingtaine de participants. Câest un tournoi prestigieux oĂč plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passĂ©s, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idolesâ», explique son pĂšre, Simon Leblanc.
Tristan fait partie de lâacadĂ©mie junior du Club Boule Rock, Ă MĂ©tis-sur-Mer. Il travaille avec lâentraĂźneur dâexpĂ©rience, Henri Leclerc. MĂȘme sâil dit quâil a commencĂ© Ă jouer au golf Ă lâĂąge de 18 mois parce quâil accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bĂątons, Tristan sâest Ă©lancĂ© sur le tertre de dĂ©part, de façon plus sĂ©rieuse, quand il avait cinq ans.
«âLâĂ©tĂ©, dĂšs que lâĂ©cole finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey lâhiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ăa lâamĂšne Ă ĂȘtre disciplinĂ© et câest trĂšs mental comme sportâ», affirme son pĂšre.
DÚs son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxiÚme année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.
«âLâan dernier, câĂ©tait la premiĂšre compĂ©tition majeure Ă laquelle il participait et il avait terminĂ© cinquiĂšme. Il a en tĂȘte dâĂȘtre dans les trois premiers cette annĂ©e. Sa catĂ©gorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieuxâ», mentionne Simon Leblanc.
La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financiÚrement.
«âCe sont de gros montants dâargent pour lui permettre de rĂ©aliser un rĂȘve. Nous avons lancĂ© la perche et ça va quand mĂȘme bien. Nous sommes surpris que les gens aient de lâintĂ©rĂȘt Ă lâaider.â»
Les entreprises qui aimeraient soutenir financiĂšrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605.
Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal dâinvestissements (PQI) 2026-2030, adoptĂ© ce lundi 16 juin par les Ă©lus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet Ă©valuĂ© Ă 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espĂšre obtenir de la part de partenaires privĂ©s.
« Nous sommes en train de rĂ©diger un devis de performance prĂ©sentement, mais notre Ă©valuation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation Ă des partenaires potentiels du secteur privĂ©. Il y a dĂ©jĂ des compagnies qui nous ont approchĂ©s. Avec la visibilitĂ© que ce projet peut avoir et avec la certitude quâil va se rĂ©aliser, ça devrait nous permettre dâavoir de lâintĂ©rĂȘt pour un partenariat Ă ce niveau », commente monsieur Caron.
Le devis de performance devrait donner une bonne idĂ©e de lâĂ©chĂ©ancier requis, notamment pour le lancement de lâappel dâoffres.
« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au QuĂ©bec Ă ne pas avoir ce type dâinstallation. »
Le projet initial de la Ville pour lâobtention dâune aide financiĂšre du gouvernement du QuĂ©bec Ă©tait de 38 M$. Il nâa pas Ă©tĂ© retenu.
« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espĂ©rer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous nâavons pas trop dâespoirs quâun projet comme le nĂŽtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de lâargent dans plusieurs petits projets plutĂŽt que dâinvestir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une prĂ©cĂ©dente entrevue.
Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.
« Il prĂ©voit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir Ă plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant dâĂ©quipe », prĂ©cise le maire Caron.
Guy Caron estime que lâimpact de la rĂ©alisation du complexe multisports sur le compte de taxes dâune propriĂ©tĂ© moyenne Ă©valuĂ©e Ă 253 000$ sera de 35$ par annĂ©e.
Il prĂ©cise que la Ville empruntera la moitiĂ© du montant de 21 M$ requis pour la rĂ©alisation du projet et que lâautre moitiĂ© sera prise dans la rĂ©serve pour actifs immobilisĂ©s de la Ville.
« Notre service de ressources financiĂšres a Ă©valuĂ© que lâimpact sur le compte de taxes serait dâenviron 35$ par annĂ©e », affirme-t-il.
En mars, le conseil municipal de Rimouski a octroyĂ© un contrat de 114 000$ Ă la firme dâingĂ©nierie Bouthillette Parizeau pour recevoir un devis pour la construction du complexe multisports.
Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposĂ© par le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, pour lequel lâhomme dâaffaires rimouskois espĂ©rait convaincre QuĂ©bec de lui accorder une subvention pour lâachat dâun traversier dâici un mois, ne pourra pas se concrĂ©tiser dans ces dĂ©lais, selon MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina.
Câest ce que la dĂ©putĂ©e-ministre de Rimouski a confirmĂ© en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.
« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandĂ©. Dâailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce nâest pas parce quâon ne souhaite pas une relance : câest parce quâavec le format dans lequel le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©, ce ne serait pas possible. »
Elle est dâavis que le projet peut en ĂȘtre un bon, mais elle rappelle quâun organisme Ă but non lucratif (OBNL) avait Ă©tĂ© créé Ă lâĂ©poque pour la relance de la traverse.
« RĂ©cemment, jâai mentionnĂ© au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait ĂȘtre financĂ©, ce serait par lâentremise dâun OBNL et non pas directement par un acheteur privĂ© qui souhaite acquĂ©rir un bateau. Il sâagit de fonds publics, alors il faut quand mĂȘme sâassurer de la viabilitĂ©, Ă long terme, du projet. »
MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina prĂ©cise que câest pour cette raison quâune Ă©tude a Ă©tĂ© mandatĂ©e dans les derniĂšres semaines.
« Il faut ĂȘtre certain de bien comprendre quelles Ă©taient les particularitĂ©s techniques dâun bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. LâidĂ©e est dâavoir rapidement une rĂ©ponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »
Puisque lâĂ©tude en question est dĂ©jĂ en cours, madame Blanchette VĂ©zina a bon espoir dâen obtenir les rĂ©sultats dâici la fin de 2025.
« Câest certain que lâĂ©chĂ©ancier dâun mois donnĂ© par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de sâassurer dâavoir le bon bateau, la bonne spĂ©cificitĂ© et de connaitre les coĂ»ts projetĂ©s pour une mise Ă niveau, par exemple dâune rampe dâembarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer Ă inviter la Ville de Rimouski Ă sâimpliquer auprĂšs de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville Ă©galement. »
Elle souhaite dâailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « quâelles comprennent bien comment pourrait ĂȘtre financĂ© un tel projet. »
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent annonce l'interruption du service en obstétrique à Témiscouata-sur-le-Lac.
Les chambres de commerce de la province réclament un moratoire immédiat sur les restrictions.
LâĂ©cole du BoisĂ©-des-PrĂ©s, communĂ©ment appelĂ©e le Lab-Ăcole, conclut sa premiĂšre annĂ©e scolaire avec la mise en place dâune capsule temporelle prĂ©parĂ©e par les Ă©lĂšves. Elle sera rouverte dans 20 ans.
Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur premiÚre année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.
Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élÚves de 6e année.
« Jâai entendu parler de la capsule temporelle du CĂ©gep de Rimouski, qui a Ă©tĂ© ouverte aprĂšs 100 ans. Nous avons dĂ©cidĂ© de faire le mĂȘme processus Ă notre Ă©cole. Je pense que les gens qui vont lâouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici Ă©taient de bonnes personnes et que le personnel Ă©tait excellent », explique Rosalie.
Le directeur de lâĂ©cole, MichaĂ«l Fiola, a tout de suite embarquĂ© dans le projet.
« Jâai adorĂ© lâidĂ©e et jâai Ă©tĂ© seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mĂȘmes allĂ©es voir les membres du personnel et les Ă©lĂšves pour leur prĂ©senter leur projet. Je trouvais que ça reprĂ©sentait bien la fin de notre premiĂšre annĂ©e. Lâenvironnement de lâĂ©cole aura changĂ© dans 20 ans. Ils pourront voir oĂč ils sont rendus », dit-il.
Les Ă©lĂšves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, mĂȘme chose pour le service de garde et les membres du personnel. TrophĂ©e du premier tournoi de soccer de lâĂ©cole, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers dâĂ©cole en font notamment partie.
« Je trouve que ce que nous avons mis reprĂ©sente bien notre Ă©cole et le temps dâaujourdâhui », indique Camille Brisson.
« Les gens vont rĂ©aliser que les projets ont Ă©tĂ© diversifiĂ©s pendant cette premiĂšre annĂ©e. Nous sommes allĂ©s dans tous les sens. Les espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs que nous avons nous permettent dâenseigner autrement et je pense que câest ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.
MichaĂ«l Fiola est satisfait du dĂ©roulement de la premiĂšre annĂ©e scolaire Ă lâĂ©cole du BoisĂ©-des-PrĂ©s.
« Ăa a Ă©tĂ© une grosse annĂ©e. Câest un dĂ©fi en soi dâouvrir une nouvelle Ă©cole et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est diffĂ©rent. Ăa a Ă©tĂ© essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux dâĂȘtre ici et de voir les Ă©lĂšves au quotidien qui apprennent en sâamusant et en bougeant, ça nous rend fiers. »
Construit au coĂ»t de 45 M$, le Lab-Ăcole de Rimouski est ouvert depuis le mois dâaoĂ»t dernier avec 560 Ă©lĂšves du prĂ©scolaire Ă la sixiĂšme annĂ©e, rĂ©partis dans 25 classes.
AprĂšs un mandat de huit ans et la construction de six Ă©tablissements, le projet Lab-Ăcole arrivera Ă Ă©chĂ©ance le 30 juin. Le gouvernement provincial nâa pas renouvelĂ© son mandat.
En novembre, le chiropraticien dâAmqui a notamment Ă©tĂ© reconnu coupable dâagression sexuelle.
Québec et Ottawa octroient une aide financiÚre de 8,4 M$ l'entreprise Cotech de L'Isle-Verte.
Deux organisatrices dâun Ă©vĂ©nement festif oĂč elles ont jouĂ© le rĂŽle de barmaids dâun soir, Nathalie Babin et Jolen Morin ont amassĂ© 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette lors dâun « 5 Ă 7 » tenu le 13 juin dernier, au bar Le Bicois.
GrĂące Ă la collaboration de lâĂ©tablissement et de la microbrasserie LâOctant, lâinitiative a attirĂ© une foule nombreuse, dans une ambiance conviviale, pour recueillir cette somme impressionnante.
« On voulait faire quelque chose de simple, rassembleur et surtout utile. Se prĂȘter au jeu de barmaids pour une bonne cause, câĂ©tait une façon dâutiliser notre rĂ©seau et notre Ă©nergie pour aider concrĂštement. Ce quâon retient surtout, câest la gĂ©nĂ©rositĂ© incroyable des gens. Ăa montre que, quand on sâunit pour une cause comme Moisson, on peut vraiment faire une diffĂ©rence », partagent les deux prĂ©sentatrices.
TrĂšs impliquĂ©e dans la communautĂ© dâaffaires de Rimouski, Nathalie Babin a notamment travaillĂ© dans les secteurs mĂ©dical, du transport routier, de lâhĂŽtellerie, des mĂ©dias et de lâimmobilier. Ex-prĂ©sidente du conseil dâadministration du Théùtre du Bic, elle a aussi Ă©tĂ© prĂ©sidente du jury lors du Gala Reconnaissance de la Chambre de commerce et de lâindustrie Rimouski-Neigette, en 2024, avant de sâimpliquer dans le comitĂ© exĂ©cutif de la Coupe Memorial 2025.
Les dons recueillis serviront à soutenir les actions de Moisson Rimouski-Neigette, qui vient en aide chaque mois à des milliers de personnes en situation de précarité alimentaire.
« Ce genre dâinitiative a un impact direct sur notre capacitĂ© Ă nourrir les gens de notre communautĂ©. Nous sommes sincĂšrement reconnaissants envers Nathalie, Jolen, Le Bicois et LâOctant, ainsi que tous ceux qui ont participĂ© Ă la rĂ©ussite de cette soirĂ©e », souligne la directrice gĂ©nĂ©rale de Moisson, Marie-Ăve St-Pierre.
LâannĂ©e 2025 marque le 25e anniversaire de la construction du MusĂ©e Empress of Ireland de Pointe-au-PĂšre.
Des piliers de lâhistoire du MusĂ©e ont remontĂ© le temps pour raconter les moments marquants du projet, le 12 juin dernier, lors dâun cocktail qui a rĂ©uni plusieurs invitĂ©s au Hangar 14.
Le premier Ă avoir Ă©tĂ© invitĂ© Ă prendre la parole a Ă©tĂ© Donald Tremblay, membre fondateur de lâorganisme.
Avec une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale, ce pionnier du MusĂ©e Empress of Ireland a relatĂ© les tout dĂ©buts du projet, alors que lâĂ©pave gisait dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent depuis plus de 50 ans et que personne ne savait exactement oĂč elle se situait.
Au dĂ©but des annĂ©es 1980, alors que lâĂ©pave est localisĂ©e au large de Sainte-Luce, de braves plongeurs ramĂšnent Ă la surface plusieurs objets du transatlantique, qui a Ă©tĂ© le tombeau de 1012 passagers et membres dâĂ©quipage en 1914.
«âIl fallait trouver une place pour ces objets, a racontĂ© M. Tremblay. Dans ma tĂȘte, la meilleure place Ă©tait ici [le Site historique maritime de la Pointe-au-PĂšre] parce que câest un lieu maritime. CâĂ©tait la premiĂšre station de pilotage au Canada.â» En 1982, lâorganisme, qui est alors connu sous le nom de MusĂ©e de la mer, sâassocie Ă Parcs Canada, propriĂ©taire et gestionnaire du lieu. «âAvec les piĂšces quâon avait, on a montĂ© un petit musĂ©eâ», a-t-il mentionnĂ©.
Dans un premier temps, il est modestement installĂ© dans la maison de lâingĂ©nieur. «âLe premier Ă©tĂ©, on a eu beaucoup de visiteurs, se souvient M. Tremblay. Ăa nous a encouragĂ©s.â» Par la suite, le musĂ©e dĂ©mĂ©nage dans la maison du gardien de phare pour y demeurer jusquâen 1988.
«âAprĂšs, il y a eu la grande bĂątisse quâest maintenant le MusĂ©e Empress of Ireland, qui attire 80â000 visiteurs par annĂ©e, le Hangar 14 et le sous-marin, avec lequel on a eu bien de la misĂšre au dĂ©butâ», a-t-il relatĂ©. Donald Tremblay sâest dit extrĂȘmement fier dâavoir Ă©tĂ© un tĂ©moin privilĂ©giĂ© de lâĂ©volution du projet.
«âEt je sais que ce nâest pas finiâ! LâĂ©quipe a encore beaucoup dâidĂ©es.â»
Paul GagnĂ© a Ă©tĂ© lâun des premiers Ă croire financiĂšrement au projet. Ă la fin des annĂ©es 1990, ce gestionnaire de DĂ©veloppement Ă©conomique Canada a accompagnĂ© lâĂ©quipe dans le financement du MusĂ©e. «âIl y avait une bonne Ă©quipe, qui avait des liens avec Parcs Canada, a-t-il justifiĂ©. Le phare et le MusĂ©e Empress of Ireland, tout ça se tenait. Il y avait beaucoup dâoriginalitĂ© dans le projet. On a pensĂ© que la clientĂšle touristique serait intĂ©ressĂ©e. Puis, le plan dâaffaires Ă©tait adĂ©quat.â»
Celui qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme le chef dâĂ©quipe a Ă©tĂ© invitĂ© Ă monter sur scĂšne. Lâancien directeur gĂ©nĂ©ral du MusĂ©e, Serge Guay, a dâabord fait le rĂ©cit des premiĂšres propositions de Donald Tremblay.
«âIl est arrivĂ© avec une maquette. Il voulait faire un simulateur de naufrage. Son idĂ©e Ă©tait dâembarquer 14 personnes dans une espĂšce de conteneur, une copie dâune cabine de passager de lâEmpress. Tout ça se mettait Ă basculer pendant 14 minutes. On est parti avec cette idĂ©e-lĂ et câest comme ça quâon a dĂ©veloppĂ© le premier projet.â»
Guay et son Ă©quipage se sont mis Ă la tĂąche pour trouver un concept nouveau et exceptionnel. «âOn savait que lâhistoire de lâEmpress touchait les gensâ», a indiquĂ© lâancien dirigeant de lâorganisme. Câest ainsi quâaux alentours de 1995, une analyse a Ă©tĂ© commandĂ©e. Les consultants leur ont alors proposĂ© une projection en 3D afin de faire revivre le dernier voyage du paquebot transatlantique, en partant de QuĂ©bec jusquâĂ Sainte-Luce, sans faire vivre le naufrage.
«âCâest avec ce projet quâon a rĂ©ussi Ă trouver le financement et que le MusĂ©e a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© avec, comme principales attractions, le spectacle en 3D et la salle dâexpositionâ», a-t-il indiquĂ©. En 2017, lâachalandage Ă©tant en croissance, le MusĂ©e a Ă©tĂ© agrandi. AprĂšs 32 ans Ă la barre de lâĂ©tablissement, Serge Guay a pris sa retraite en dĂ©cembre 2021.
Lâarchitecte qui a Ă©laborĂ© les plans du MusĂ©e faisait aussi partie des invitĂ©s dâhonneur de lâĂ©vĂ©nement cĂ©lĂ©brant le 25e anniversaire. Le design, avec la reproduction des cheminĂ©es penchĂ©es Ă©voquant le navire en train de couler, ne faisait pas lâunanimitĂ©.
Quoi quâil en soit, Richard Goulet est allĂ© de lâavant avec ses plans. Ă lâĂ©poque, le projet avait coĂ»tĂ© 700â000 $, Ă part lâexposition. «âAujourdâhui, ce serait trois fois plusâ», estime-t-il. Lâarchitecte de QuĂ©bec a avouĂ© quâil sâagissait du projet dont il Ă©tait le plus fier.
Le dernier Ă avoir pris la parole a Ă©tĂ© le plongeur JoĂ«l Dionne. Avec plus de 50 objets provenant de lâĂ©pave et quâil a remis au MusĂ©e, dont une trentaine sont exposĂ©s, il est lâun des principaux donateurs.
Avant que lâĂ©pave de lâEmpress of Ireland ne soit protĂ©gĂ©e Ă titre de bien culturel en 1999, celui qui a fait environ 175 plongĂ©es sur lâĂ©pave a racontĂ© comment il Ă©tait facile, Ă lâĂ©poque, de remonter des piĂšces.
Le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie Ă©tait AlbĂ©ric Gallant, qui a incarnĂ© pendant une dizaine dâannĂ©es le personnage du capitaine de lâEmpress of Ireland, Henry George Kendall.
Le dĂ©voilement dâun nouvel artefact a Ă©tĂ© un moment fort de la cĂ©rĂ©monie du jeudi 12 juin, qui visait Ă cĂ©lĂ©brer le 25e anniversaire du MusĂ©e Empress of Ireland. Il sâagit du tĂ©lĂ©graphe du funeste paquebot, qui avait Ă©tĂ© remontĂ© Ă la surface le 17 aoĂ»t 1975 par Ron Stopani, un plongeur de Las Vegas.
Il y a trois ans, la famille Zeller des Ătats-Unis est venue au MusĂ©e porter plusieurs objets qui avaient appartenu au paternel. Les membres de la famille avaient aussi apportĂ© plusieurs documents qui dĂ©crivaient comment leur pĂšre organisait ses plongĂ©es.
«âIls avaient plusieurs photos et diapositives de diffĂ©rentes plongĂ©es qui avaient Ă©tĂ© faites au fil des annĂ©es Ă Sainte-Luce et Ă Pointe-au-PĂšre, a racontĂ© la directrice gĂ©nĂ©rale de lâinstitution musĂ©ale, HĂ©lĂšne ThĂ©berge. Parmi ces documents, il y avait une photo du plongeur Ron Stopani, qui venait de repĂȘcher lâappareil tĂ©lĂ©graphique. On avait aussi une lettre Ă©crite de la main de M. Zeller, qui disait Ă M. Stopani, comment câĂ©tait un objet important de lâEmpress et quâil devrait ĂȘtre bien conservĂ©. Puis, la famille Zeller nous a dit que M. Stopani Ă©tait encore vivant.â»
LâĂ©quipe du MusĂ©e en a alors parlĂ© Ă lâhistorien David St-Pierre qui a entrepris des recherches. Celles-ci ont durĂ© plusieurs mois. «âUn jour, il reçoit un appel de M. Stopani, qui lui dit quâil souhaiterait laisser lâobjet au MusĂ©e Empress of Irelandâ», a prĂ©cisĂ© Mme ThĂ©berge.
Il y a donc 50 ans que le tĂ©lĂ©graphe a Ă©tĂ© extirpĂ© de lâĂ©pave. AprĂšs avoir reposĂ© dans les abysses du Saint-Laurent pendant 61 ans, il nâest pas trop dĂ©tĂ©riorĂ©. «âCe qui est exceptionnel, câest que câest cet appareil qui a reçu le dernier message avant la perte de courant et qui disait que lâEureka et le Lady Evelyn Ă©taient en route pour venir secourir les naufragĂ©sâ», a mentionnĂ© la musĂ©ologue Roxanne Julien-Friolet.
Le prĂ©cieux objet fera lâobjet dâune restauration pour Ă©ventuellement lâexposer au MusĂ©e. Aujourdâhui ĂągĂ© de 81 ans, Ron Stopani a promis Ă lâĂ©quipe du MusĂ©e quâil lui ferait parvenir plusieurs autres artefacts de lâEmpress quâil a en sa possession.
Une dizaine d'élÚves de l'école primaire ont déposé photos, lettres et breloque dans une capsule temporelle.
Des assurances couvriront les frais juridiques liĂ©s aux poursuites intentĂ©es par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et dâanciens administrateurs de la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski (SOPER).
« Il y a des assurances responsabilitĂ© qui seront utilisĂ©es tant au niveau de la Ville que des administrateurs », rĂ©pond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens nâassumeront pas la facture finale.
Il confirme Ă©galement que la Ville et lui-mĂȘme, en tant quâex-administrateur Ă la SOPER, ont rĂ©pondu dans les dĂ©lais prescrits par la Cour supĂ©rieure pour contester les deux poursuites.
« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre cÎté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».
La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contestĂ© la demande de poursuite civile de prĂšs de 5 M$ intentĂ©e par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil dâadministration de la SOPER et BDO Canada LimitĂ©e, en tant que syndic Ă la faillite.
Le Groupe Tanguay allĂšgue avoir subi un dommage aprĂšs sâĂȘtre chargĂ© de la construction de lâimmeuble du Novarium, inaugurĂ© en aoĂ»t 2022.
Les personnes poursuivies disposaient dâun dĂ©lai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du rĂšglement de lâaffaire, proposer une mĂ©diation ou de proposer la tenue dâune confĂ©rence de rĂšglement Ă lâamiable. Elles ont dĂ©cidĂ© de contester.
Les ex-membres du conseil dâadministration poursuivis Ă titre individuel sont le maire et ex-prĂ©sident de la SOPER, Guy Caron, le prĂ©fet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et MĂ©lanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie ThĂ©riault, lâex-maire de Rimouski, Marc Parent, lâex-prĂ©sident de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs GeneviĂšve Landry, Nancy Morin, Marie-MichĂšle BĂ©langer, JosĂ©e Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une pĂ©riode de 15 ans, en plus dâassumer les frais dâexploitation qui sâĂ©levaient Ă prĂšs de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prĂ©tend « avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ© » dans ce projet pour lequel il aurait reçu lâassurance quâil nây avait aucun autre risque que celui de la construction du bĂątiment.
Pour sa part, Construction Technipro BSL a dĂ©posĂ© un recours sâĂ©levant Ă 272 472,41$, plus les intĂ©rĂȘts, pour des travaux impayĂ©s liĂ©s Ă lâajout dâune garderie dans lâimmeuble du Novarium.
Technipro BSL affirme que les travaux rĂ©alisĂ©s pour lâamĂ©nagement dâune garderie privĂ©e subventionnĂ©e, baptisĂ©e « Ă chacun son histoire », nâont pas Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©glĂ©s.
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bĂ©nĂ©ficiait au dĂ©part dâun financement du ministĂšre de la Famille du QuĂ©bec, notamment pour les salaires des 14 employĂ©s, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
La SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski a confirmĂ© sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes sâĂ©levaient Ă environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.
Lâinformation avait Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, la semaine prĂ©cĂ©dente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusquâĂ la confĂ©rence de presse, le prĂ©sident de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette dĂ©cision.
Le premier lui confirmait que la Ville nâaurait pas Ă assumer les dettes de la SOPER dans une Ă©ventuelle faillite. Le deuxiĂšme lui indiquait quâelle ne pourrait pas reprendre lâĂ©difice du Novarium, puisquâune ville ne peut pas louer des espaces commerciaux Ă des particuliers.
Lâescrimeuse CĂ©line Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vĂ©tĂ©ran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagnĂ© trois mĂ©dailles dâor Ă la Coupe des vĂ©tĂ©rans du Canada et des AmĂ©riques.
LâathlĂšte du club Les Pirates de lâEst de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, Ă lâĂ©pĂ©e fĂ©minine vĂ©tĂ©ran.
«âĂa a Ă©tĂ© une super saison. Pour ce qui est de la compĂ©tition Canada AmĂ©riques, je suis vraiment contente. Jâavais gagnĂ© il y a deux ans et lâan dernier jâai fini deuxiĂšme. Ăa mâa permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et dâĂȘtre premiĂšre au classement de sĂ©lection en ce momentâ», exprime Guillemart.
Avec sa partenaire dâentraĂźnement, Lise Pelletier, elle participera donc Ă cet Ă©vĂ©nement international Ă lâautomne. La Rimouskoise sâĂ©tait rendue Ă la sĂ©lection pour la Coupe du monde lorsquâelle Ă©tait adolescente, mais cette compĂ©tition au Moyen-Orient sera sa premiĂšre Ă lâinternational.
«âJe suis fiĂšre dây aller avec Lise. Câest mon amie et ma partenaire dâentraĂźnement et jâĂ©tais son entraĂźneuse quand elle a commencĂ© lâescrime. La classe 40-49 ans est introduite cette annĂ©e, avant câĂ©tait 50 ans et plus. Jâattendais dâavoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tĂŽt que prĂ©vuâ», indique-t-elle.
CĂ©line Guillemart pratique lâescrime depuis lâĂąge de six ans. Originaire de France, elle est arrivĂ©e Ă Rimouski il y a une vingtaine dâannĂ©es et a fondĂ© Les Pirates de lâEst avec son mari.
«âCâest ma plus grande fiertĂ©. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraĂźneur-chef. Le club est toujours en vie et trĂšs fort. Les Pirates de lâEst sont redoutĂ©s dans la province et mĂȘme au Canada. Nous avons une belle jeunesse et mĂȘme une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulantâ», dit-elle.
La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle sâentraĂźne une dizaine dâheures par semaine en plus dâune vingtaine de compĂ©titions par annĂ©e.
«âPendant que je fais de lâescrime, ça prend toute ma concentration. Câest le moment prĂ©sent et je ne pense pas Ă autre chose. Ăa libĂšre lâesprit.â»
LâathlĂšte tient Ă dĂ©montrer aux plus jeunes membres quâil est encore possible de pratiquer ce sport Ă lâĂąge adulte.
«âIl y a plusieurs jeunes dans le groupe compĂ©tition. Lise et moi sommes les plus ĂągĂ©es. Ăa leur donne la vision que nous pouvons faire de lâescrime longtemps, en santĂ© et avoir du plaisir. Lâescrime, câest comme un jeu dâĂ©checs en aĂ©robie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. Câest un beau mĂ©lange qui aide physiquement et cognitivement.â»
Lise Pelletier et CĂ©line Guillemart, en collaboration avec leur club, ont lâintention dâorganiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet dâaller aux mondiaux.