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  • Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue
    La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cƓur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants. La presque centenaire est nĂ©e Ă  Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă  Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle. « Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort sub
     

Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

19 juin 2025 Ă  19:00

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cƓur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.

Elle s’est mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă  Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement Ă  37 ans. Ça a Ă©tĂ© toute une Ă©preuve. La grande noirceur s’est installĂ©e dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur pĂšre, mais que j’allais toujours ĂȘtre lĂ  pour eux », dit-elle.

Et la promesse a Ă©tĂ© tenue. MalgrĂ© la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussĂ© les manches et a tout fait pour donner une belle vie Ă  ses enfants alors ĂągĂ©s de 4 Ă  12 ans.

La famille a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Rimouski en 1970. 

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler Ă  l’extĂ©rieur, les enfants Ă©taient trop jeunes. J’ai toujours avancĂ© avec confiance. J’ai donnĂ© beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous Ă©tions moins favorisĂ©s que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous Ă©taient transmisses. Maman a toujours Ă©tĂ© trĂšs dĂ©brouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantitĂ© et en qualitĂ© que plusieurs de mes amis plus fortunĂ©s », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisiniĂšre 

Malgré son ùge avancé, madame Rogrique est complÚtement autonome.

Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pùtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.

Elle fait tout de mĂ©moire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi Ă©tĂ© importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vĂȘtements et je cousais les vĂȘtements Ă  la mode que je voyais. J’étais fiĂšre de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient diffĂ©rents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilĂšge. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mĂ©moire, toutes mes facultĂ©s et je m’occupe de moi. Je me sens bien Ă  travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimĂ© les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arriĂšre-petits-enfants est trĂšs fort. 

« J’ai eu la chance que ma mĂšre soit prĂ©sente pour mes deux enfants. Quand ils Ă©taient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mĂšre Ă  nos enfants », indique Maryse Martin.

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’annĂ©es. (Photo courtoisie)

Son secret pour se rendre Ă  100 ans : « Je dors sur un oreiller mĂ©moire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journĂ©e spĂ©ciale du 28 juin. Son 14e arriĂšre-petit-enfant doit naĂźtre dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la mĂȘme date d’anniversaire.

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  • Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville
    Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un vĂ©ritable flĂ©au pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise. Alors que tous les commerçants questionnĂ©s Ă  ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le mĂȘme sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de reprĂ©sailles envers leur magasin et parfois mĂȘme, envers leur personne. Les commerçants rencontrĂ©s sont pour la plupart d’accord que le statio
     

Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville

19 juin 2025 Ă  18:00

Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un vĂ©ritable flĂ©au pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise.

Alors que tous les commerçants questionnĂ©s Ă  ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le mĂȘme sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de reprĂ©sailles envers leur magasin et parfois mĂȘme, envers leur personne.

Les commerçants rencontrĂ©s sont pour la plupart d’accord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables Ă  celles Ă©voquĂ©s par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a Ă©tĂ© soulevĂ©, l’an dernier.

Il mentionnait alors que d’y rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des Ă©tudiants de l’Institut maritime du QuĂ©bec, du CĂ©gep ou encore des employĂ©s de l’HĂŽpital rĂ©gional auraient alors la possibilitĂ© de se stationner en ville.

Ce que propose les marchands, ce serait plutĂŽt d’accorder une pĂ©riode de grĂące de 90 minutes, Ă  la place de celle de 15 minutes, prĂ©sentement instaurĂ©e.

Lors de la sĂ©ance du conseil municipal du 2 juin dernier, c’est quelque chose que l’ancien prĂ©sident de l’Association des Marchands de Rimouski – qui a fusionnĂ©e avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques annĂ©e – Jean-Yves Beaulieu, a fait part Ă  la Ville.

Monsieur Caron a alors rĂ©pondu qu’en raison du nombre de cases de stationnement limitĂ© au centre-ville, il demeurait important d’assurer une rotation.

« Une trappe à contraventions »

Les commerçants dĂ©signent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problĂšme.

Un commerçant rapporte d’ailleurs qu’il demande Ă  ses clients s’ils ont payĂ© leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce n’est pas le cas, il lui arrive de le payer Ă  leur place.

« Quelqu’un qui ne vient pas d’ici n’a aucune indication qu’il doit aller Ă  l’horodateur pour payer. On dirait une trappe Ă  contraventions. »

D’autres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constatĂ© la mĂȘme chose.

Les commerçants considĂšrent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problĂšme au centre-ville. (Photo Le Soir.ca – VĂ©ronique BossĂ©)

« Les tickets Ă  82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir d’autres. J’ai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »

L’arrivĂ©e du Costco, prĂ©vue au dĂ©but du mois d’aoĂ»t, inquiĂšte aussi beaucoup, d’autant plus que les commerçants reçoivent dĂ©jĂ  des commentaires de gens qui privilĂ©gient la citĂ© des achats au centre-ville, en raison du stationnement.

« Les gens de l’extĂ©rieur vont aller au Costco et ils pourront s’y stationner gratuitement, mais nous, on n’a pas accĂšs Ă  ça. »

La clientÚle ne voyage pas à vélo

Finalement, un enjeu qui retient Ă©galement beaucoup l’attention des commerçants est la place que la Ville accorde au vĂ©lo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.

Encore une fois, tous sont d’accord sur un point : ils n’ont rien contre les vĂ©los. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vĂ©los pose un problĂšme.

« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »

Il est plutĂŽt proposĂ© d’installer les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dĂ©rangeraient pas non plus la circulation des piĂ©tons.

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  • Yannick Dumais succĂšde Ă  Michel Germain
    L’OcĂ©anic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais Ă  titre de descripteur des matchs de l’équipe. DĂ©jĂ  conseiller au directeur-gĂ©rant Danny Dupont, il succĂšde Ă  Michel Germain, qui a occupĂ© le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son dĂ©part vers la retraite. La rumeur circulait depuis dĂ©jĂ  plusieurs semaines. Dans ses adieux au public Ă  la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a Ă©v
     

Yannick Dumais succĂšde Ă  Michel Germain

19 juin 2025 Ă  17:00

L’OcĂ©anic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais Ă  titre de descripteur des matchs de l’équipe.

DĂ©jĂ  conseiller au directeur-gĂ©rant Danny Dupont, il succĂšde Ă  Michel Germain, qui a occupĂ© le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son dĂ©part vers la retraite.

La rumeur circulait depuis dĂ©jĂ  plusieurs semaines. Dans ses adieux au public Ă  la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a Ă©voquĂ© cette possibilitĂ© concernant son analyste.

Dumais réfléchissait déjà à cette possibilité depuis un certain temps.

DiplĂŽmĂ© en art et technologie des mĂ©dias (option radio) au CĂ©gep de JonquiĂšre, l’ancien directeur-gĂ©rant de l’OcĂ©anic occupait dĂ©jĂ  le titre d’analyste depuis 2017, aprĂšs son premier passage Ă  ce poste entre 1995 et 2012.

Depuis la fondation de l’OcĂ©anic, Yannick Dumais a aussi agi comme statisticien, responsable des relations envers les mĂ©dias, des communications et de la billetterie, registraire de route ainsi qu’adjoint aux opĂ©rations hockey et au directeur-gĂ©rant.

Sa feuille de route comprend aussi des passages comme dĂ©pisteur des Voltigeurs de Drummondville et pour la Centrale de recrutement de la LHJMQ, en plus d’un poste de directeur-gĂ©rant adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda.

Pas chose facile

« Chausser les souliers de Michel Germain aprĂšs 30 ans de carriĂšre n’est pas chose facile. Il allait de surcroĂźt que son meilleur ami de longue date et complice soit une personne forte Ă  considĂ©rer pour le poste. D’avoir un Yannick Dumais, qui a du sang bleu qui lui coule dans les veines depuis trĂšs longtemps, je suis convaincu qu’il effectuera ce travail avec passion et professionnalisme », mentionne le directeur exĂ©cutif administration et hockey de l’OcĂ©anic, Jean-Philippe BĂ©rubĂ©.

À titre de conseiller de Danny Dupont, Yannick Dumais a accueilli le choix de 9e ronde de l’OcĂ©anic au dernier repĂȘchage de la LHJMQ, Shane-Alexandre Dub. (Photo Le Soir – RenĂ© Alary)

Déjà trÚs occupé en affaires, Dumais occupe aussi des fonctions importantes au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.

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  • 100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue
    La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cƓur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants. La presque centenaire est nĂ©e Ă  Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă  Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle. « Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitem
     

100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

19 juin 2025 Ă  17:00

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours Ă©tĂ© au cƓur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dĂ» Ă©lever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est nĂ©e Ă  Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariĂ©e en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habitĂ© Ă  Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vĂ©cu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement Ă  37 ans. Ça a Ă©tĂ© toute une Ă©preuve. La grande noirceur s’est installĂ©e dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur pĂšre, mais que j’allais toujours ĂȘtre lĂ  pour eux », dit-elle.

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

Et la promesse a Ă©tĂ© tenue. MalgrĂ© la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussĂ© les manches et a tout fait pour donner une belle vie Ă  ses enfants alors ĂągĂ©s de 4 Ă  12 ans. La famille a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Rimouski en 1970. 

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler Ă  l’extĂ©rieur, les enfants Ă©taient trop jeunes. J’ai toujours avancĂ© avec confiance. J’ai donnĂ© beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous Ă©tions moins favorisĂ©s que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous Ă©taient transmisses. Maman a toujours Ă©tĂ© trĂšs dĂ©brouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantitĂ© et en qualitĂ© que plusieurs de mes amis plus fortunĂ©s », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisiniĂšre 

MalgrĂ© son Ăąge avancĂ©, madame Rogrique est complĂštement autonome. Sa plus grande passion a toujours Ă©tĂ© de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pĂątĂ©s Ă  la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mĂ©moire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi Ă©tĂ© importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue entourĂ©e de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vĂȘtements et je cousais les vĂȘtements Ă  la mode que je voyais. J’étais fiĂšre de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient diffĂ©rents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilĂšge. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mĂ©moire, toutes mes facultĂ©s et je m’occupe de moi. Je me sens bien Ă  travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimĂ© les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’annĂ©es. (Photo courtoisie)

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arriĂšre-petits-enfants est trĂšs fort. 

« J’ai eu la chance que ma mĂšre soit prĂ©sente pour mes deux enfants. Quand ils Ă©taient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mĂšre Ă  nos enfants », indique Maryse Martin.

Son secret pour se rendre Ă  100 ans : « Je dors sur un oreiller mĂ©moire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journĂ©e spĂ©ciale du 28 juin. Son 14e arriĂšre-petit-enfant doit naĂźtre dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la mĂȘme date d’anniversaire.

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  • Oui pour les Kings, non pour la traverse 
    Alors que la traverse Rimouski–Forestville est Ă  l’arrĂȘt depuis maintenant trois ans, un nouvel espoir s’est rĂ©cemment prĂ©sentĂ©. Un projet concret de relance est sur la table, avec un retour potentiel des opĂ©rations dĂšs 2026.  Par Carol-Ann Kack Un bateau a Ă©tĂ© identifiĂ©, les Ă©tudes sont faites, les appuis sont là
 mais le gouvernement du QuĂ©bec refuse d’y injecter les 9 M$ nĂ©cessaires pour concrĂ©tiser l’achat du navire. Le projet fait consensus. C’est assez rare pour ĂȘtre soulignĂ©. La
     

Oui pour les Kings, non pour la traverse 

19 juin 2025 Ă  16:00

Alors que la traverse Rimouski–Forestville est Ă  l’arrĂȘt depuis maintenant trois ans, un nouvel espoir s’est rĂ©cemment prĂ©sentĂ©. Un projet concret de relance est sur la table, avec un retour potentiel des opĂ©rations dĂšs 2026. 

Par Carol-Ann Kack

Un bateau a Ă©tĂ© identifiĂ©, les Ă©tudes sont faites, les appuis sont là
 mais le gouvernement du QuĂ©bec refuse d’y injecter les 9 M$ nĂ©cessaires pour concrĂ©tiser l’achat du navire. Le projet fait consensus. C’est assez rare pour ĂȘtre soulignĂ©.

La confĂ©rence de presse organisĂ©e le 16 juin dernier, pour dĂ©voiler les plans de l’entrepreneur Louis-Olivier CarrĂ©, a rassemblĂ© plus d’une centaine d’élus, de gens d’affaires et d’acteurs touristiques, dont le maire de Rimouski, Guy Caron et la mairesse de Forestville, Micheline Anctil. Une mobilisation rĂ©gionale sans Ă©quivoque.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier CarrĂ©, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

La population, elle aussi, est enthousiaste. Qu’on parle de tourisme, de travail, de loisirs ou simplement de mobilitĂ© interrives, personne ne remet en question la pertinence du projet.

Les plus rĂ©centes Ă©valuations dĂ©montrent mĂȘme qu’un navire plus imposant que celui utilisĂ© auparavant est nĂ©cessaire. AprĂšs plus de deux ans de travail et un investissement de 100 000 $, les Industries Rilec ont identifiĂ© un traversier construit en 2024, capable d’accueillir 90 vĂ©hicules, 300 passagers et 14 camions-remorques.

Un bond qualitatif majeur par rapport Ă  l’ancien modĂšle. L’affaire semble bien ficelĂ©e. Mais l’entreprise prĂ©vient qu’elle dispose de quelques semaines pour finaliser l’achat du navire. Sinon, la fenĂȘtre se refermera et la relance de la traverse s’évanouira, une fois de plus.

Or, le projet de relance ne pourra pas se concrĂ©tiser dans ces dĂ©lais, selon la dĂ©putĂ©e-ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina. « En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$ », indique-t-elle en entrevue avec Le Soir. Elle rappelle qu’un organisme Ă  but non lucratif (OBNL) avait Ă©tĂ© créé Ă  l’époque pour la relance de la traverse.

Ce mĂȘme gouvernement a versĂ© plus de 7 M$ en fonds publics pour accueillir deux matchs prĂ©paratoires des Kings de Los Angeles Ă  QuĂ©bec, sans aucune portĂ©e structurante pour les rĂ©gions. Il finance Ă  coups de millions des entreprises privĂ©es comme Glencore ou Northvolt, au nom du dĂ©veloppement Ă©conomique. Il a perdu prĂšs de 500 M$ dans le scandale SAAQclic. 

Mais lorsqu’il est question de soutenir une liaison de transport cruciale pour la Cîte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, soudainement, les coffres se ferment ?

Et maintenant, on apprend que le gouvernement refuse de soutenir l’achat du traversier sous prĂ©texte qu’il ne peut pas financer l’achat d’un navire pour un opĂ©rateur privĂ©. VoilĂ  une justification pour le moins hypocrite. Il est temps d’arrĂȘter de parler des deux cĂŽtĂ©s de la bouche.

Si le QuĂ©bec est capable de financer le spectacle, il doit aussi ĂȘtre capable de financer le service. Ce n’est pas un luxe, c’est une question d’équitĂ© territoriale et de cohĂ©rence gouvernementale.

Parent pauvre de l’État

Soyons francs. Je ne suis pas la plus grande partisane du financement du privĂ© par l’État. Mais en matiĂšre de transport collectif ou interurbain, surtout en rĂ©gion, certaines infrastructures devraient relever du service public. Depuis plus de quinze ans, les services de mobilitĂ© dans l’Est-du-QuĂ©bec sont en constante rĂ©gression avec les suppressions de trajets, les rĂ©ductions de frĂ©quence et les interruptions prolongĂ©es.

La faible densitĂ© dĂ©mographique rend les modĂšles privĂ©s difficilement viables, mais cela ne devrait pas servir d’excuse pour abandonner les citoyens Ă  leur sort.

Les exemples ne manquent pas. Via Rail a suspendu son service vers la GaspĂ©sie en 2013. Air Canada a retirĂ© GaspĂ© de ses destinations en 2020. QuĂ©bec a dĂ» renflouer Keolis (OrlĂ©ans Express), qui a tout de mĂȘme rĂ©duit ses dessertes.

Du cĂŽtĂ© maritime, ce n’est guĂšre mieux. Le traversier l’HĂ©ritage entre Trois-Pistoles et Les Escoumins n’a survĂ©cu qu’à force de mobilisation citoyenne. Celui de Matane–Baie-Comeau–Godbout a multipliĂ© les pannes et interruptions. Cette prĂ©caritĂ© chronique du transport rĂ©gional est inacceptable.

Étude
 puis l’oubli

En 2021, une Ă©tude commandĂ©e par le gouvernement du QuĂ©bec et la SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec (STQ) concluait Ă  la pertinence d’intĂ©grer les deux traverses privĂ©es de Rimouski–Forestville et Trois-Pistoles-Les Escoumins dans le giron public. Les liaisons entre la GaspĂ©sie, la CĂŽte-Nord, Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent y Ă©taient jugĂ©es stratĂ©giques.

Or, à la lumiÚre des décisions actuelles, force est de constater que ce rapport a été rangé sur une tablette poussiéreuse
 et oublié.

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  • ProcĂšs de Steeve Gagnon : de trĂšs longues directives du juge
    Le juge de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec, Louis Dionne, a divulguĂ© ses directives au jury au procĂšs de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bĂ©lier du 13 mars 2023, Ă  Amqui, avant que celui-ci amorce son dĂ©libĂ©rĂ©, probablement en fin de journĂ©e. Le magistrat a rappelĂ© aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est Ă  travers ses directives en droit que la preuve prĂ©sentĂ©e lors du procĂšs devra ĂȘtre analysĂ©e. « V
     

ProcĂšs de Steeve Gagnon : de trĂšs longues directives du juge

Le juge de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec, Louis Dionne, a divulguĂ© ses directives au jury au procĂšs de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bĂ©lier du 13 mars 2023, Ă  Amqui, avant que celui-ci amorce son dĂ©libĂ©rĂ©, probablement en fin de journĂ©e.

Le magistrat a rappelĂ© aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est Ă  travers ses directives en droit que la preuve prĂ©sentĂ©e lors du procĂšs devra ĂȘtre analysĂ©e.

« Vous devrez analyser la preuve de maniĂšre impartiale, sans prĂ©jugĂ©. Votre verdict devra ĂȘtre unanime. Je vous rappelle que l’accusĂ© bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption d’innocence et que c’est le ministĂšre public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilitĂ© de l’accusĂ©. Le doute raisonnable est fondĂ© sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilitĂ©, vous devez le dĂ©clarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hĂątives sur le comportement de l’accusĂ©. Tenez compte des tĂ©moignages et des piĂšces Â», a rappelĂ© le juge.

Le juge a rappelĂ© que la dĂ©fense prĂ©tend que la tragĂ©die qui a fait trois morts le 13 mars 2023 Ă  Amqui est accidentelle, tandis que le ministĂšre public prĂ©tend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degrĂ©, soit avec prĂ©mĂ©ditation.

Des admissions

Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procÚs.

Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causĂ© le dĂ©cĂšs de trois personnes et des blessures Ă  neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’aprĂšs-midi sur le boulevard Saint-BenoĂźt Ă  Amqui appartenait Ă  l’accusĂ© et que c’est ce dernier qui Ă©tait au volant lors des Ă©vĂ©nements.

Le fait que les dĂ©cĂšs dĂ©coulent d’un impact avec le vĂ©hicule de l’accusĂ© est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mĂ©canique ne rapporte aucun bris mĂ©canique et que les manƓuvres du vĂ©hicule ne peuvent pas ĂȘtre expliquĂ©es par un bris mĂ©canique.

Il est aussi admis que l’accusĂ© Ă©tait en arrĂȘt de travail pour maladie depuis aoĂ»t 2022 et qu’il Ă©tait dans une situation financiĂšre prĂ©caire le 13 mars 2023.

Par la suite, le magistrat a rĂ©sumĂ© tous les tĂ©moignages pendant un bon deux heures, jusqu’à la pause du diner Ă  12 h 45.

À compter de 14 h, le juge a donnĂ© ses derniĂšres directives concernant les possibilitĂ©s de verdict sur chacun des cinq chefs d’accusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).

Avant le dĂ©part vers la salle de dĂ©libĂ©ration, deux jurĂ©s seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurĂ©s partiront en dĂ©libĂ©rĂ©. Ils seront sĂ©questrĂ©s jusqu’à l’annonce du verdict.

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  • Aubert Paradis : les recherches sur le terrain arrĂȘtĂ©es
    La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec arrĂȘte les recherches terrestres pour retrouver Aubert Paradis, 72 ans, de Rimouski. Julian Azzari- FLO 96,5 AprĂšs quelques jours de recherche, les agents de la SQ poursuivront l’enquĂȘte, mais ne chercheront plus activement le septuagĂ©naire. L’homme a Ă©tĂ© vu pour la derniĂšre fois le 8 juin, vers 20h15, dans le secteur de le rue Jessop Ă  Rimouski. Le septuagĂ©naire mesure 1,73 m (5’8 Â»), pĂšse 109 kg (240 livres), a les cheveux gris, des yeux bruns et il porte des l
     

Aubert Paradis : les recherches sur le terrain arrĂȘtĂ©es

19 juin 2025 Ă  12:00

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec arrĂȘte les recherches terrestres pour retrouver Aubert Paradis, 72 ans, de Rimouski.

Julian Azzari- FLO 96,5

AprĂšs quelques jours de recherche, les agents de la SQ poursuivront l’enquĂȘte, mais ne chercheront plus activement le septuagĂ©naire.

L’homme a Ă©tĂ© vu pour la derniĂšre fois le 8 juin, vers 20h15, dans le secteur de le rue Jessop Ă  Rimouski.

Le septuagĂ©naire mesure 1,73 m (5’8 Â»), pĂšse 109 kg (240 livres), a les cheveux gris, des yeux bruns et il porte des lunettes de vue.

Il portait possiblement des pantalons joggings foncés et un chandail sans manche quand il a été vu pour la derniÚre fois.

Toute personne qui apercevrait Aubert Paradis est priée de communiquer avec le 911.

De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut ĂȘtre communiquĂ©e, confidentiellement, Ă  la Centrale de l’information criminelle de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec au 1 800 659-4264.

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  • Fausse monnaie dans l’Est : deux arrestations confirmĂ©es
    À la suite de l’avis Ă  la population diffusĂ© le 12 juin dernier en lien avec la circulation de fausse monnaie au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec a menĂ© deux perquisitions et procĂ©dĂ© Ă  deux arrestations, ce mercredi, 18 juin, dans des rĂ©sidences situĂ©es sur la rue Saint-François-Xavier Ouest Ă  Grande-VallĂ©e. Cette opĂ©ration a permis la saisie des items suivants 1 550$ en faux billets de 50$, 2 815$ en argent canadien authentique, des articles acquis Ă  l’aide de monnaie co
     

Fausse monnaie dans l’Est : deux arrestations confirmĂ©es

19 juin 2025 Ă  11:00

À la suite de l’avis Ă  la population diffusĂ© le 12 juin dernier en lien avec la circulation de fausse monnaie au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec a menĂ© deux perquisitions et procĂ©dĂ© Ă  deux arrestations, ce mercredi, 18 juin, dans des rĂ©sidences situĂ©es sur la rue Saint-François-Xavier Ouest Ă  Grande-VallĂ©e.

Cette opĂ©ration a permis la saisie des items suivants 1 550$ en faux billets de 50$, 2 815$ en argent canadien authentique, des articles acquis Ă  l’aide de monnaie contrefaite et une carabine entreposĂ©e de façon non sĂ©curitaire.

Deux hommes, ĂągĂ©s de 20 et 33 ans, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s puis interrogĂ©s par les enquĂȘteurs. Ils ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s en attendant la suite des procĂ©dures judiciaires.

Ces individus pourraient faire face Ă  des accusations criminelles, notamment pour possession de monnaie contrefaite, utilisation et mise en circulation de fausse monnaie et entreposage nĂ©gligent d’une arme Ă  feu.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Bien que les signalements initiaux de fausse monnaie aient Ă©tĂ© principalement concentrĂ©s dans le secteur du grand GaspĂ©, les billets saisis lors de cette opĂ©ration prĂ©sentent les mĂȘmes caractĂ©ristiques de contrefaçon que ceux prĂ©cĂ©demment signalĂ©s sur le marchĂ©.

La SQ invite la population Ă  demeurer vigilant lors de transactions en argent comptant.

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  • Un gym communautaire ouvrira Ă  Sainte-Flavie
    Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dĂšs ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situĂ© dans l’espace sportif du Centre municipal. Ce tout nouvel espace est ouvert Ă  tous les rĂ©sidents (propriĂ©taires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent Ă  Sainte-Flavie. La MunicipalitĂ© rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h Ă  minuit, via un accĂšs sĂ©curisĂ© par puce Ă©lectronique. Les inscriptions Ă  30$ par mois dĂ©buteront le 25 juin. Ce gym vise Ă  encourager le
     

Un gym communautaire ouvrira Ă  Sainte-Flavie

Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dĂšs ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situĂ© dans l’espace sportif du Centre municipal.

Ce tout nouvel espace est ouvert Ă  tous les rĂ©sidents (propriĂ©taires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent Ă  Sainte-Flavie.

La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accÚs sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.

Ce gym vise Ă  encourager les saines habitudes de vie, Ă  renforcer les liens communautaires et Ă  offrir un espace simple et accueillant pour bouger Ă  son rythme.

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  • Coubertin : Ève Brouillet bat un record provincial
    L’athlĂšte du Club d’athlĂ©tisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catĂ©gorie benjamin au 800 mĂštres lors du Championnat provincial scolaire d’athlĂ©tisme extĂ©rieur du RĂ©seau du sport Ă©tudiant du QuĂ©bec. La jeune fille de 12 ans a du mĂȘme coup remportĂ© l’or Ă  cette Ă©preuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2014. Il appartenait Ă  Anne-Marie Petitclerc de la rĂ©gion de ChaudiĂšre-Appalaches. Èv
     

Coubertin : Ève Brouillet bat un record provincial

19 juin 2025 Ă  07:00

L’athlĂšte du Club d’athlĂ©tisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catĂ©gorie benjamin au 800 mĂštres lors du Championnat provincial scolaire d’athlĂ©tisme extĂ©rieur du RĂ©seau du sport Ă©tudiant du QuĂ©bec.

La jeune fille de 12 ans a du mĂȘme coup remportĂ© l’or Ă  cette Ă©preuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2014.

Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de ChaudiÚre-Appalaches.

Ève Brouillet a Ă©galement obtenu la mĂ©daille d’argent Ă  l’épreuve 1200 mĂštres demi-fond.

Autres résultats

Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.

Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlĂ©tisme extĂ©rieur. (Photo courtoisie)

Gabriel Sirois a obtenu la deuxiĂšme position au 800 mĂštres ainsi qu’au 1 200 mĂštres et Thomas LĂ©vesque a gagnĂ© la mĂ©daille de bronze au 150 mĂštres. Les deux Rimouskois Ă©voluaient dans la catĂ©gorie benjamin. 

Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mÚtres par prÚs de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.

Le prochain rendez-vous pour les athlĂštes du club sera les 5 et 6 juillet, Ă  Rimouski. PrĂšs de 250 jeunes sont attendus. 

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  • Construction rĂ©sidentielle : la grĂšve est finie
    Une entente de principe est finalement intervenue, mercredi, entre l’Alliance syndicale de la construction et l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du QuĂ©bec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction rĂ©sidentielle. Lia LĂ©vesque- La Presse Canadienne La grĂšve dans la construction rĂ©sidentielle, qui avait dĂ©butĂ© le 28 mai dernier, prend donc fin aprĂšs trois semaines, ont confirmĂ© les deux parties, mercredi soir. La convention co
     

Construction résidentielle : la grÚve est finie

19 juin 2025 Ă  06:00

Une entente de principe est finalement intervenue, mercredi, entre l’Alliance syndicale de la construction et l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du QuĂ©bec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction rĂ©sidentielle.

Lia Lévesque- La Presse Canadienne

La grĂšve dans la construction rĂ©sidentielle, qui avait dĂ©butĂ© le 28 mai dernier, prend donc fin aprĂšs trois semaines, ont confirmĂ© les deux parties, mercredi soir.

La convention collective Ă©tait Ă©chue depuis le 30 avril.

Celle qui vient de faire l’objet d’une entente de principe sera en vigueur durant les annĂ©es 2025 Ă  2029 â€” si elle est entĂ©rinĂ©e, bien sĂ»r.

Le secteur rĂ©sidentiel Ă©tait le seul des quatre secteurs de la construction Ă  n’avoir toujours pas rĂ©ussi Ă  renouveler sa convention collective. Les trois autres avaient rĂ©ussi Ă  la renouveler, et ce, avant l’échĂ©ance du 30 avril, Ă  savoir le gĂ©nie civil/voirie, l’industriel et l’institutionnel/commercial.

Cette entente de principe devra maintenant ĂȘtre soumise au vote, tant de celui des membres de l’Alliance syndicale, que de celui des membres de l’APCHQ. Les deux consulteront leurs membres au cours des prochains jours et semaines.

Augmentation salariale

L’entente prĂ©voit une augmentation salariale de 8 % pour l’annĂ©e 2025. Pour les annĂ©es 2026, 2027 et 2028, c’est un conseil d’arbitrage qui sera appelĂ© Ă  trancher, avec les paramĂštres donnĂ©s, qui sont un minimum de 18 % d’augmentation salariale pour le total des quatre annĂ©es et un maximum de 24,35 % d’augmentation.

L’Alliance syndicale regroupe les cinq organisations syndicales prĂ©sentes dans la construction, Ă  savoir, par ordre d’importance dĂ©croissante : la FTQ-Construction, le Syndicat quĂ©bĂ©cois de la construction, le Conseil provincial du QuĂ©bec des mĂ©tiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction.

L’Alliance reprĂ©sente donc les 200 000 travailleurs de la construction, dont 63 000 Ɠuvrent dans le secteur rĂ©sidentiel.

L’APCHQ reprĂ©sente 28 000 entreprises qui Ɠuvrent dans la construction rĂ©sidentielle ou la rĂ©novation.

« AprĂšs de longues nĂ©gociations et trois semaines complĂštes de dĂ©brayage, l’Alliance syndicale se rĂ©jouit d’ainsi mettre fin au conflit et de soumettre une entente Ă  ses membres pour ratification. La grande mobilisation, l’engagement des membres et l’ouverture du comitĂ© de nĂ©gociation ont permis d’en arriver finalement Ă  une entente nĂ©gociĂ©e Â», s’est fĂ©licitĂ© Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale et prĂ©sident de la FTQ-Construction.

« L’entente de principe reprĂ©sente le fruit d’un grand travail de nĂ©gociations qui ont Ă©tĂ© menĂ©es avec ouverture et diligence, et ce, depuis de nombreuses semaines. DĂšs le dĂ©but des nĂ©gociations, l’APCHQ a cherchĂ© des solutions novatrices et des dispositions au bĂ©nĂ©fice des parties, qui tenaient compte de la rĂ©alitĂ© spĂ©cifique du secteur rĂ©sidentiel et de la capacitĂ© de payer des mĂ©nages. Avec l’entente de principe, une certaine prĂ©visibilitĂ© sera en place, permettant aux employeurs, tout comme aux travailleurs, d’assurer leur contribution Ă  la construction de milliers d’habitations dont le QuĂ©bec a besoin Â», a commentĂ© l’APCHQ.

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  • Le Shaker grimpe seul au sommet
    Une poussĂ©e de quatre points en cinquiĂšme manche a permis au Shaker de Rimouski de revenir de l’arriĂšre et de signer une autre victoire de 7–3 contre le BĂ©rubĂ© GM, mercredi soir Ă  Trois-Pistoles.  En gagnant un 5e match de suite, le Shaker porte son dossier Ă  5-1, seul au sommet du classement, un demi-match devant Edmundston et Kamouraska.  Pour le classement : cliquez ici La formation des Basques menait 3-2 en dĂ©but de 5e manche. Un triple bon pour trois points d’Alexis Roy a Ă©tĂ© le fa
     

Le Shaker grimpe seul au sommet

18 juin 2025 Ă  23:56

Une poussĂ©e de quatre points en cinquiĂšme manche a permis au Shaker de Rimouski de revenir de l’arriĂšre et de signer une autre victoire de 7–3 contre le BĂ©rubĂ© GMmercredi soir Ă  Trois-Pistoles

En gagnant un 5match de suite, le Shaker porte son dossier Ă  5-1, seul au sommet du classement, un demi-match devant Edmundston et Kamouraska. 

Pour le classement : cliquez ici

La formation des Basques menait 3-2 en dĂ©but de 5e manche. Un triple bon pour trois points d’Alexis Roy a Ă©tĂ© le fait saillant de cette manche productive. Il est ensuite venu croiser le marbre sur le simple de Jean-Philippe Marcoux-Tortillet.

À son premier dĂ©part au monticule dans la Ligue Puribec, Markus Coates a ƓuvrĂ© pendant cinq manches accordant trois points, dont deux mĂ©ritĂ©s, sur cinq coups sĂ»rs pour mĂ©riter la victoire. Tristan Michaud-ThĂ©riault a aussi lancĂ© cinq manches et encaisse la dĂ©faite.

En attaque pour le Shaker, les frĂšres Roy ont pris les choses en main : Benjamin termine la soirĂ©e avec trois coups sĂ»rs et trois points marquĂ©s, tandis qu’Alexis rĂ©colte deux coups sĂ»rs et quatre points produits.

Le joueur de premier but, Kevin Roy, attrape la balle pour retirer Thomas Morin (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Pour le BĂ©rubĂ© GM, Jacob April, Élie Belzile et Ludovic Saucier ont frappĂ© deux coups sĂ»rs chacun.

 Pour le sommaire : cliquez ici

À Riviùre-du-Loup

Pendant ce temps Ă  RiviĂšre-du-Loup, le CIEL FM a disposĂ© des AllĂ©es du Boulevard de Matane par la marque de 8-4. 

Juan Borras a excellĂ© autant au monticule qu’au bĂąton avec ses trois coups sĂ»rs et quatre points produits. Aussi, en cinq manches de travail, il a accordĂ© quatre points sur deux coups sĂ»rs et six buts sur balles. Il a Ă©galement obtenu un impressionnant total de 12 retraits sur des prises.

Pour Matane, Louis-FĂ©lix NoĂ«l subit le revers permettant cinq points sur cinq coups sĂ»rs en trois manches sur la butte. 

Pour le sommaire : cliquez ici

À venir

L’action reprendra vendredi soir alors qu’Edmundston sera le visiteur Ă  Trois-Pistoles. Samedi, Kamouraska jouera Ă  Matane en aprĂšs-midi, et Ă  Rimouski, en soirĂ©e.

À partir d’avant-hierBas Saint-Laurent
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  • Autoroute 20 : la SQ rencontre des centaines d’automobilistes
    Des policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ont rencontrĂ© des centaines d’automobilistes s’engageant ou sortant de l’autoroute 20, ce mercredi 18 juin, dans le cadre de son approche d’intervention depuis que le tronçon entre Rimouski et Mont-Joli a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© parmi les 10 sites les plus dangereux Ă  travers la province. L’approche Zone ZĂ©ro vise Ă  intervenir de façon plus spĂ©cifique dans les secteurs accidentogĂšnes. En plus de la prĂ©vention, la SQ doit effectuer davantage de surveillance dans l
     

Autoroute 20 : la SQ rencontre des centaines d’automobilistes

18 juin 2025 Ă  19:00

Des policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ont rencontrĂ© des centaines d’automobilistes s’engageant ou sortant de l’autoroute 20, ce mercredi 18 juin, dans le cadre de son approche d’intervention depuis que le tronçon entre Rimouski et Mont-Joli a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© parmi les 10 sites les plus dangereux Ă  travers la province.

L’approche Zone ZĂ©ro vise Ă  intervenir de façon plus spĂ©cifique dans les secteurs accidentogĂšnes.

En plus de la prĂ©vention, la SQ doit effectuer davantage de surveillance dans la zone de 44 kilomĂštres entre l’embranchement avec la route 132, dans le district Bic et le carrefour giratoire Ă  Mont-Joli. 

« Les patrouilleurs, sur leurs heures rĂ©guliĂšres et sur des heures spĂ©cifiques ajoutĂ©es, seront assignĂ©s Ă  travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultĂ©s affaiblies et l’inattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessĂ©s graves pour lesquelles c’est un comportement humain qui est Ă  la base. Les usagers de la route ont donc un rĂŽle clĂ© afin d’amĂ©liorer le bilan routier », indique le porte-parole de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, FrĂ©dĂ©ric Deshaies. 

Élargissement recommandĂ©

Entre 2004 et 2022, l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a Ă©tĂ© le théùtre de 1 203 accidents, dont 25 mortels. Elle reçoit entre 8 100 et 9 500 vĂ©hicules par jour. 

En juillet 2024, Ă  la suite du dĂ©cĂšs d’Arianne DubĂ©, une jeune mĂšre de famille de 28 ans, survenu dans une collision prĂšs de Saint-Anaclet-de-Lessard, le Bureau du coroner avait recommandĂ© l’élargissement de cette portion Ă  quatre voies.

Le dĂ©putĂ© de Matane-MatapĂ©dia, Pascal BĂ©rubĂ©, avait aussi dĂ©posĂ© une pĂ©tition comptant plus de 10 000 noms, Ă  l’AssemblĂ©e nationale, pour l’élargissement de cette section de route. 

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  • Bal des finissants : prĂ©sentĂ© au ColisĂ©e pour une premiĂšre fois 
    Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la premiĂšre fois au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.   L’équipe responsable de la vie Ă©tudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirĂ©e royale. Elle Ă©tait accompagnĂ©e d’un comitĂ© de 28 Ă©lĂšves pour organiser les festivitĂ©s.  L’évĂ©nement se tient au ColisĂ©e, cette annĂ©e, en raison des travaux
     

Bal des finissants : prĂ©sentĂ© au ColisĂ©e pour une premiĂšre fois 

18 juin 2025 Ă  18:00

Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la premiĂšre fois au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.  

L’équipe responsable de la vie Ă©tudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirĂ©e royale. Elle Ă©tait accompagnĂ©e d’un comitĂ© de 28 Ă©lĂšves pour organiser les festivitĂ©s. 

L’évĂ©nement se tient au ColisĂ©e, cette annĂ©e, en raison des travaux prĂ©vus au Centre des congrĂšs de l’HĂŽtel Rimouski. 

« Nous avons choisi la thĂ©matique royale et ça va paraĂźtre dans la dĂ©coration. Nous avons misĂ© sur la surprise pour que les jeunes soient Ă©patĂ©s. De le faire au ColisĂ©e aprĂšs la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les Ă©lĂšves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs Ă  l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.

Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)

« Pour la premiĂšre fois au ColisĂ©e, les finissants nous ont demandĂ© d’avoir quelque chose en lien avec l’OcĂ©anic. Il y aura des surprises liĂ©es Ă  ça. Nous travaillons avec le comitĂ© du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idĂ©es. C’est un grand dĂ©fi de faire ça au ColisĂ©e parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.

Soirée festive

Les organisatrices de la soirĂ©e souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront rĂ©unis pour une derniĂšre fois avant de poursuivre leurs Ă©tudes qui seront Ă  l’extĂ©rieur pour certains.

« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’annĂ©e, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expĂ©riences. C’est la journĂ©e la plus importante de l’annĂ©e pour moi parce que c’est lĂ  que nous les fĂ©licitons et que nous leur montrons que nous les apprĂ©cions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.

La cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie JosĂ©e GagnĂ©)

Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi Ă  la rĂ©ussite du Bal. 

Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.

Cérémonie des diplÎmes

La cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes s’est tenue le 15 juin Ă  la Salle Desjardins-TELUS.

« Les familles Ă©taient trĂšs contentes d’ĂȘtre lĂ  parce que c’était une belle occasion de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte des PĂšres. Plusieurs papas Ă©taient extrĂȘmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie Ă©tudiante, Catherine Langlois. 

La nouvelle mascotte de l’école a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e pour l’occasion. La loutre PHilou a Ă©tĂ© créée par le gouvernement Ă©tudiant et les Ă©lĂšves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’annĂ©e scolaire.

La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie JosĂ©e GagnĂ©)

Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette annĂ©e. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 Ă©tait particuliĂšrement dynamique. 

« Ils sont impliquĂ©s et ils sont trĂšs conscients des enjeux de la sociĂ©tĂ© autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumĂ©s et parfois ils trouvent des solutions incroyables Ă  des enjeux plus grands que nous. Ils sont trĂšs inspirants. »

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  • Traverse Rimouski-Forestville : « pas question de baisser les bras »
    Le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, mĂȘme si la dĂ©putĂ©e-ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, a confirmĂ© au Soir.ca qu’il Ă©tait impossible de lui verser prĂšs de 9 M$, d’ici un mois, pour procĂ©der Ă  l’achat d’un navire europĂ©en pour assurer les opĂ©rations dĂšs 2026. Lors d’une confĂ©rence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volontĂ© d’acheter un
     

Traverse Rimouski-Forestville : « pas question de baisser les bras »

18 juin 2025 Ă  17:00

Le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, mĂȘme si la dĂ©putĂ©e-ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, a confirmĂ© au Soir.ca qu’il Ă©tait impossible de lui verser prĂšs de 9 M$, d’ici un mois, pour procĂ©der Ă  l’achat d’un navire europĂ©en pour assurer les opĂ©rations dĂšs 2026.

Lors d’une confĂ©rence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volontĂ© d’acheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de l’aide de QuĂ©bec pour concrĂ©tiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marchĂ©.

RencontrĂ©e ce mardi 17 juin, madame Blanchette VĂ©zina dĂ©clarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait ĂȘtre accordĂ©, mais seulement par l’entremise d’un organisme Ă  but non lucratif (OBNL).

L’abandon n’est pas considĂ©rĂ©

Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.

« Ce n’est pas vrai : tout y Ă©tait, rien ne manquait. C’est comme si on Ă©tait arrivĂ© Ă  la derniĂšre minute, alors que ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Notre entreprise a dĂ©pensĂ© plus de 100 000$, seulement pour monter le plan d’affaires, faire faire les Ă©tudes et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et qu’il soit le plus adaptĂ© possible Ă  Rimouski. »

Monsieur CarrĂ© estime que le travail qui pouvait ĂȘtre effectuĂ© par les Industries Rilec a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©.

« L’occasion n’a simplement pas Ă©tĂ© saisie quand c’était le cas. C’est pour cette raison que nous avons interpellĂ© les mĂ©dias. Il faut que ça avance. »

Voici le traversier rĂ©servĂ© par Louis-Olivier CarrĂ©, dont la capacitĂ© d’accueil est de 300 passagers et 90 vĂ©hicules. (Photo courtoisie)

En ce qui concerne l’organisme Ă  but non lucratif mis de l’avant par madame Blanchette VĂ©zina, Louis-Olivier CarrĂ© est d’avis que ce dernier a un rĂŽle majeur a jouĂ© dans la concrĂ©tisation du projet.

« Je pense qu’au moment oĂč on se parle, c’est Ă  l’OBNL de faire sa part. De notre cĂŽtĂ©, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est reprĂ©sentĂ© par les deux villes concernĂ©es, Rimouski et Forestville. C’est donc Ă  leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour rĂ©gler le problĂšme. »

Projet menĂ© pour ĂȘtre rĂ©ussi

L’homme d’affaires rĂ©itĂšre que le projet de relance est  Â» essentiel et justifiĂ©.  Â» Depuis la tenue de la confĂ©rence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des rĂ©servations sur le bateau.

« Le bateau n’est pas ici, mais il y a dĂ©jĂ  des gens qui veulent rĂ©server de la place pour des camions. L’intĂ©rĂȘt est lĂ , c’est incroyable. Il faut que le projet rĂ©ussisse et tout ce que nous avons entrepris jusqu’à maintenant a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Si on s’investit dans ce projet, c’est dans ce but. On y croit et ça aussi, c’est important. Si on n’était pas certain, s’il y avait trop d’élĂ©ments inconnus dans le dossier, nous n’aurions pas entrepris toutes les dĂ©marches que nous avons menĂ©es depuis les deux derniĂšres annĂ©es. »

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  • Steeve Gagnon : la tragĂ©die d’Amqui est un accident
    L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment avec sa camionnette sur des piĂ©tons, le 13 mars 2023 Ă  Amqui, mais qu’il a « Ă©chappĂ© la route » en se penchant pour rĂ©cupĂ©rer une capsule de cigarette Ă©lectronique qui Ă©tait tombĂ©e sur le plancher de son vĂ©hicule. Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait ĂȘtre acquittĂ©.
     

Steeve Gagnon : la tragĂ©die d’Amqui est un accident

18 juin 2025 Ă  16:00

L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment avec sa camionnette sur des piĂ©tons, le 13 mars 2023 Ă  Amqui, mais qu’il a « Ă©chappĂ© la route » en se penchant pour rĂ©cupĂ©rer une capsule de cigarette Ă©lectronique qui Ă©tait tombĂ©e sur le plancher de son vĂ©hicule.

Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne

Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait ĂȘtre acquittĂ©.

Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.

En livrant son plaidoyer, mercredi, Me Caissy a fait valoir que de nombreux Ă©lĂ©ments du tĂ©moignage de Steeve Gagnon sont vĂ©ridiques et qu’il est «imprudent, mais pas invraisemblable» qu’il se soit penchĂ© pour ramasser quelque chose.

Au soutien de son affirmation, il a soulignĂ© que la camionnette est montĂ©e Ă  cinq endroits sur le trottoir, dont deux oĂč ne se trouvaient aucun piĂ©ton.

L’accusĂ©, a rappelĂ© le juriste, bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption d’innocence et que c’est Ă  la poursuite de renverser cette prĂ©somption hors de tout doute raisonnable.

Cependant, si le jury ne croit pas son client et qu’il en vient Ă  la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que c’était prĂ©mĂ©ditĂ©.

Furieux contre Service Canada

L’avocat s’est longuement attardĂ© sur le fait que son client avait d’abord quittĂ© son domicile pour aller faire un mauvais parti aux reprĂ©sentants de Service Canada, furieux qu’il Ă©tait de voir ses prestations d’assurance-chĂŽmage interrompues.

Des tĂ©moignages d’experts ont Ă©tabli que Steeve Gagnon souffre d’un trouble dĂ©lirant chronique et d’un trouble de personnalitĂ© qui se traduit par une impulsivitĂ© parfois incontrĂŽlĂ©e, amplement dĂ©montrĂ©e en Cour par ses explosions de colĂšre rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  l’endroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et mĂȘme de son propre avocat.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quant aux vidĂ©os faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment rĂ©fĂ©rence Ă  la possibilitĂ© d’aller frapper des enfants, l’avocat estime qu’elles sont « une expression de ses idĂ©es dĂ©lirantes » et ne peuvent ĂȘtre vues comme une preuve de prĂ©mĂ©ditation.

La poursuite devait suivre en aprĂšs-midi avec sa propre plaidoirie.

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  • La petite Claire Bell retrouvĂ©e vivante
    La petite Claire Bell, trois ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e vivante en Ontario. L’information a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  l’Agence QMI par plusieurs sources policiĂšres. RecherchĂ©e depuis quatre jours par plus d’une centaine de policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec et la Police provinciale de l’Ontario (PPO), la fillette de 3 ans aurait Ă©tĂ© retrouvĂ©e vers 15 h dans un bĂątiment de ferme, prĂšs de l’autoroute 417, dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario. Elle Ă©tait seule, consciente, semblait en bonne santĂ© et a d
     

La petite Claire Bell retrouvée vivante

18 juin 2025 Ă  15:00

La petite Claire Bell, trois ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e vivante en Ontario. L’information a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  l’Agence QMI par plusieurs sources policiĂšres.

RecherchĂ©e depuis quatre jours par plus d’une centaine de policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec et la Police provinciale de l’Ontario (PPO), la fillette de 3 ans aurait Ă©tĂ© retrouvĂ©e vers 15 h dans un bĂątiment de ferme, prĂšs de l’autoroute 417, dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario.

Elle était seule, consciente, semblait en bonne santé et a discuté avec des policiers ontariens.

Claire Bell a été aperçue par des drones de la PPO.

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  • SuccĂšs pour La JournĂ©e du Bizz GlacĂ©
    La 4e Ă©dition de La JournĂ©e du Bizz GlacĂ©, qui se dĂ©roulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ Ă  La Ressource d’aide aux personnes handicapĂ©es. Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situĂ©s au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie s’étaient engagĂ©s Ă  verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, Ă  La Ressource. Le montant total de la cueillette reprĂ©sente une augmentation 824 $ par rapport Ă  l’édition prĂ©cĂ©dente. « Un tel succĂšs est le fruit de l’implicatio
     

SuccÚs pour La Journée du Bizz Glacé

18 juin 2025 Ă  14:00

La 4e Ă©dition de La JournĂ©e du Bizz GlacĂ©, qui se dĂ©roulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ Ă  La Ressource d’aide aux personnes handicapĂ©es.

Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situĂ©s au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie s’étaient engagĂ©s Ă  verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, Ă  La Ressource.

Le montant total de la cueillette reprĂ©sente une augmentation 824 $ par rapport Ă  l’édition prĂ©cĂ©dente.

« Un tel succĂšs est le fruit de l’implication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars
laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans.
Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en
avoir encore plus lors de notre 5e Ă©dition! Il ne faut surtout pas oublier la gĂ©nĂ©rositĂ© de la population. Bien que notre activitĂ© annuelle principale soit le TĂ©lĂ©radiothon, c’est aussi grĂące Ă  ce type d’activitĂ© de
financement que La Ressource dĂ©passe ses objectifs et rallie les gens d’une communautĂ© Ă  sa mission. C’est ensemble que nous pouvons faire la diffĂ©rence ! » rappelle la directrice de La Ressource, ThĂ©rĂšse Sirois.

Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.

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  • Mont-Joli rend hommage Ă  Michel Germain
    La Ville de Mont-Joli adresse une motion de fĂ©licitations au descripteur des matchs de l’OcĂ©anic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial aprĂšs une carriĂšre de 30 ans.  « Le conseil municipal tient Ă  souligner la carriĂšre exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblĂ©matique des matchs de l’OcĂ©anic de Rimouski », mentionne-t-on dans la rĂ©solution. Michel Germain a tournĂ© la page sur une carriĂšre marquante au cours de laquelle il a commentĂ©
     

Mont-Joli rend hommage Ă  Michel Germain

La Ville de Mont-Joli adresse une motion de fĂ©licitations au descripteur des matchs de l’OcĂ©anic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial aprĂšs une carriĂšre de 30 ans. 

« Le conseil municipal tient Ă  souligner la carriĂšre exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblĂ©matique des matchs de l’OcĂ©anic de Rimouski », mentionne-t-on dans la rĂ©solution.

Michel Germain a tournĂ© la page sur une carriĂšre marquante au cours de laquelle il a commentĂ© avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.

« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey Ă  des gĂ©nĂ©rations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une rĂ©gion. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincĂšres fĂ©licitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif rĂ©gional et quĂ©bĂ©cois », conclut la rĂ©solution.

Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

En avril, le dĂ©putĂ© pĂ©quiste Pascal BĂ©rubĂ© avait aussi rendu hommage Ă  Michel Germain Ă  l’AssemblĂ©e nationale. 

« Depuis trois dĂ©cennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidĂšlement les amateurs de hockey grĂące Ă  son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelĂ© le reprĂ©sentant de Matane-MatapĂ©dia.

Pascal BĂ©rubĂ© estime que la contribution de Michel Germain dĂ©passe les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondĂ©e en 2019.

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  • Une Ă©cole qui a le vent dans les voiles
    Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxiĂšme camp estival, en 2025, tout en poursuivant le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s pour rĂ©pondre Ă  la demande dans la rĂ©gion.  Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la prĂ©sentation des Jeux du QuĂ©bec Ă  Rimouski en 2023.  « Il y avait une compĂ©tition de deux classes de voiliers dĂ©riveurs. Évidemment, les Jeux du QuĂ©bec ont mobilisĂ© des bĂ©nĂ©voles, donc des
     

Une école qui a le vent dans les voiles

18 juin 2025 Ă  11:00

Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxiĂšme camp estival, en 2025, tout en poursuivant le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s pour rĂ©pondre Ă  la demande dans la rĂ©gion. 

Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la prĂ©sentation des Jeux du QuĂ©bec Ă  Rimouski en 2023. 

« Il y avait une compĂ©tition de deux classes de voiliers dĂ©riveurs. Évidemment, les Jeux du QuĂ©bec ont mobilisĂ© des bĂ©nĂ©voles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotiĂšre auxiliaire. AprĂšs leur prĂ©sentation, des parents nous ont demandĂ© pourquoi il n’y avait aucun reprĂ©sentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. C’est de cette façon qu’un comitĂ© bĂ©nĂ©vole a Ă©tĂ© créé pour dĂ©velopper l’offre », indique monsieur Ellefsen.

Rendre ce sport accessible permettra d’assurer une relĂšve locale. 

Activité récréative et plaisante

« Nous avons tellement de beaux plans d’eau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activitĂ© rĂ©crĂ©ative et plaisante. Contrairement aux bateaux Ă  moteur, les voiliers se dĂ©placent grĂące Ă  la force du vent, donc ça aussi, c’est intĂ©ressant. PohĂ©nĂ©gamook offrait la possibilitĂ© de louer catamarans et dĂ©riveurs, mais il n’y a plus d’offre dans la rĂ©gion pour rĂ©pondre aux demandes des adultes. C’est pour cette raison qu’on trouve important et intĂ©ressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes. »

Une photo du camp de 2024. (Photo courtoisie – École de voile du Bas-Saint-Laurent)

Les intĂ©ressĂ©s peuvent profiter des derniĂšres places disponibles pour le camp d’étĂ©.

Par la suite, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera Ă  former des partenariats pour optimiser la station de prĂȘt gratuit de dĂ©riveurs, qui ouvrira cet Ă©tĂ© en collaboration avec le Centre plein air du lac FerrĂ© sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.

Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.

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  • Saint-Gabriel : tout est en place pour accueillir les touristes
    Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’annĂ©e 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intĂ©rĂȘt pour la clientĂšle touristique.  Pour Étienne LĂ©vesque de Promotion Saint-Gabriel, trois Ă©lĂ©ments permettent Ă  la municipalitĂ© de se dĂ©marquer comme destination touristique. « Il y a diffĂ©rents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. PremiĂšrement, il y a son cĂŽtĂ© villĂ©giature et la beaut
     

Saint-Gabriel : tout est en place pour accueillir les touristes

18 juin 2025 Ă  10:00

Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’annĂ©e 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intĂ©rĂȘt pour la clientĂšle touristique. 

Pour Étienne LĂ©vesque de Promotion Saint-Gabriel, trois Ă©lĂ©ments permettent Ă  la municipalitĂ© de se dĂ©marquer comme destination touristique.

« Il y a diffĂ©rents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. PremiĂšrement, il y a son cĂŽtĂ© villĂ©giature et la beautĂ© de son paysage. Qu’on soit dans n’importe quel rang Ă  Saint-Gabriel, ou mĂȘme dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxiĂšme temps, je pense que son aspect Ă©vĂ©nementiel fait en sorte que l’on peut accueillir des gens Ă  Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se dĂ©roulera cette annĂ©e sur deux fins de semaine. On invite les gens Ă  sortir de la grande ville et Ă  venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodĂ©o et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »

Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)

Le dernier Ă©lĂ©ment soulevĂ© par monsieur LĂ©vesque est le marchĂ© public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur.  Le marchĂ© aura lieu tous les jeudis de 16 h Ă  19 h Ă  compter du 19 juin. 

« Ce sont de beaux Ă©lĂ©ments qui invitent la clientĂšle touristique Ă  s’éloigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans d’autres endroits de La Mitis, elle voudra faire l’effort de monter dans les terres, afin de dĂ©couvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur LĂ©vesque.

Domaine Valga

Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grĂące Ă  l’ajout d’un chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, Ă  partir de Saint-Gabriel. 

« À l’époque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc qu’il s’agissait d’une entreprise de Saint-Donat, alors que c’est bien une entreprise qui se situe Ă  Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout rĂ©cemment, en 2023, l’entreprise nous a interpellĂ©s pour nous dire qu’elle serait prĂȘte Ă  faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de dĂ©veloppement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite Ă  l’Épicerie Saint-Laurent, au DĂ©panneur central MG et aux stations-service. »

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  • L’UPAC mĂšne une perquisition Ă  la SAAQ
    L’UnitĂ© permanente anticorruption (UPAC) mĂšne une perquisition, mercredi, au siĂšge social de la SociĂ©tĂ© de l’assurance automobile du QuĂ©bec (SAAQ) Ă  QuĂ©bec, en lien avec le scandale SAAQclic. Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne « Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun dĂ©tail sur celle-ci, de maniĂšre Ă  protĂ©ger notre enquĂȘte. (
) De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une perquisition dans une enquĂȘte de fraude ou de corruption sert Ă  obtenir
     

L’UPAC mùne une perquisition à la SAAQ

18 juin 2025 Ă  09:00

L’UnitĂ© permanente anticorruption (UPAC) mĂšne une perquisition, mercredi, au siĂšge social de la SociĂ©tĂ© de l’assurance automobile du QuĂ©bec (SAAQ) Ă  QuĂ©bec, en lien avec le scandale SAAQclic.

Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne

« Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun dĂ©tail sur celle-ci, de maniĂšre Ă  protĂ©ger notre enquĂȘte. (
) De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une perquisition dans une enquĂȘte de fraude ou de corruption sert Ă  obtenir des Ă©lĂ©ments qui nous permettront de confirmer ou d’infirmer la commission d’un acte rĂ©prĂ©hensible», peut-on lire dans une dĂ©claration de l’UPAC transmise Ă  La Presse Canadienne.

«Les documents saisis doivent ensuite ĂȘtre analysĂ©s, puis peuvent par la suite nĂ©cessiter des rencontres de tĂ©moins», ajoute-t-on.

Plus de détails à venir


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  • ProcĂšs de Steeve Gagnon : place aux plaidoiries
    Maintenant que la preuve a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, la dĂ©fense et la Couronne procĂ©deront ce mercredi 18 juin Ă  leur plaidoirie au procĂšs de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bĂ©lier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessĂ©s, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-BenoĂźt Ouest. Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs dĂ©libĂ©rations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver Ă  un verdict fin
     

ProcĂšs de Steeve Gagnon : place aux plaidoiries

18 juin 2025 Ă  07:30

Maintenant que la preuve a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, la dĂ©fense et la Couronne procĂ©deront ce mercredi 18 juin Ă  leur plaidoirie au procĂšs de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bĂ©lier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessĂ©s, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-BenoĂźt Ouest.

Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs dĂ©libĂ©rations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver Ă  un verdict final.

L’avocat de la dĂ©fense, Me Hugo Caissy, a complĂ©tĂ© sa preuve vendredi dernier, avec l’audition de deux tĂ©moins.

Il a fait comparaitre l’accusĂ© lui-mĂȘme, dont le tĂ©moignage a Ă©tĂ© chaotique et interrompu par de nombreuses pauses liĂ©es Ă  son comportement, en insultant mĂȘme son propre avocat, le juge Dionne et les membres du jury.

L’autre tĂ©moin, le psychiatre Samuel Gauthier, estime que Gagnon Ă©tait en mesure de comprendre les consĂ©quences de ses actes aprĂšs son Ă©valuation effectuĂ©e le 30 septembre 2024.

Pas de lien avec les événements

Dans son rapport, Dr Gauthier a expliquĂ© que l’accusĂ© Ă©tait aux prises avec des idĂ©es dĂ©lirantes de nature paranoĂŻde de maniĂšre chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien Ă  faire avec les Ă©vĂ©nements du 13 mars 2023.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Steeve Gagnon fait face Ă  trois chefs d’accusations de meurtre au premier degrĂ© (avec prĂ©mĂ©ditation) et deux chefs de tentative de meurtre.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous

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  • Autre bris d’aqueduc sur le chantier de la CathĂ©drale
    Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de rĂ©amĂ©nagement de l’avenue de la CathĂ©drale Ă  Rimouski. Des travaux Ă©taient effectuĂ©s en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulĂ©e des interventions annoncĂ©es pour la journĂ©e de lundi entre la 2e et la 7e Rue. Selon la Ville, des travaux d’excavation pour dĂ©saffecter un branchement hors fonction ont gĂ©nĂ©rĂ© le bris vers 11 h. Il a finalement Ă©tĂ© rĂ©parĂ© en fin d’aprĂšs-midi. La remise en eau s’est effectuĂ©e Ă  15 h et vers 1
     

Autre bris d’aqueduc sur le chantier de la CathĂ©drale

18 juin 2025 Ă  06:30

Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de rĂ©amĂ©nagement de l’avenue de la CathĂ©drale Ă  Rimouski.

Des travaux Ă©taient effectuĂ©s en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulĂ©e des interventions annoncĂ©es pour la journĂ©e de lundi entre la 2e et la 7e Rue.

Selon la Ville, des travaux d’excavation pour dĂ©saffecter un branchement hors fonction ont gĂ©nĂ©rĂ© le bris vers 11 h. Il a finalement Ă©tĂ© rĂ©parĂ© en fin d’aprĂšs-midi. La remise en eau s’est effectuĂ©e Ă  15 h et vers 15 h 20, la situation Ă©tait de retour Ă  la normale.

Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la CathĂ©drale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette pĂ©riode.

L’école Ă©tait toujours alimentĂ©e pendant la durĂ©e du bris.

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  • CĂ©lĂ©brer un quart de siĂšcle d'enrichissement musical au Mistral
    Le programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral, Ă  Mont-Joli, a cĂ©lĂ©brĂ© son 25e anniversaire avec un spectacle haut en couleur vendredi soir. Depuis 25 ans, ce programme a transmis l'amour de la musique Ă  des milliers d'Ă©lĂšves du secondaire et a aussi permis Ă  un bon nombre d'entre eux d'accrocher Ă  l'Ă©cole. Retour sur cette soirĂ©e mĂ©morable avec Isabelle Damphousse.
     

Célébrer un quart de siÚcle d'enrichissement musical au Mistral

17 juin 2025 Ă  18:00

Le programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral, Ă  Mont-Joli, a cĂ©lĂ©brĂ© son 25e anniversaire avec un spectacle haut en couleur vendredi soir. Depuis 25 ans, ce programme a transmis l'amour de la musique Ă  des milliers d'Ă©lĂšves du secondaire et a aussi permis Ă  un bon nombre d'entre eux d'accrocher Ă  l'Ă©cole. Retour sur cette soirĂ©e mĂ©morable avec Isabelle Damphousse.

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  • Tristan Leblanc s’envole vers la Floride
    Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et Ă  un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est Ă  la recherche de commanditaires pour rĂ©aliser son projet.  Le garçon de 10 ans se mesurera Ă  d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet.  Pour se qualifier pour cet Ă©vĂ©nement d’envergure, le golfeur a terminĂ© au troisiĂšme rang de sa catĂ©gorie d’ñge lors
     

Tristan Leblanc s’envole vers la Floride

17 juin 2025 Ă  18:10

Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et Ă  un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est Ă  la recherche de commanditaires pour rĂ©aliser son projet. 

Le garçon de 10 ans se mesurera Ă  d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet. 

Pour se qualifier pour cet Ă©vĂ©nement d’envergure, le golfeur a terminĂ© au troisiĂšme rang de sa catĂ©gorie d’ñge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, Ă  Mirabel. 

« Pour les jeunes du QuĂ©bec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catĂ©gorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux oĂč plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passĂ©s, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son pĂšre, Simon Leblanc. 

Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)

Tristan fait partie de l’acadĂ©mie junior du Club Boule Rock, Ă  MĂ©tis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraĂźneur d’expĂ©rience, Henri Leclerc. MĂȘme s’il dit qu’il a commencĂ© Ă  jouer au golf Ă  l’ñge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bĂątons, Tristan s’est Ă©lancĂ© sur le tertre de dĂ©part, de façon plus sĂ©rieuse, quand il avait cinq ans. 

« L’étĂ©, dĂšs que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amĂšne Ă  ĂȘtre disciplinĂ© et c’est trĂšs mental comme sport », affirme son pĂšre. 

Objectif 3e place aux provinciaux

DĂšs son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf QuĂ©bec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la VallĂ©e du Richelieu, situĂ© sur la Rive-Sud de MontrĂ©al.

Tristan Leblanc Ă  Mirabel. (Photo courtoisie)

« L’an dernier, c’était la premiĂšre compĂ©tition majeure Ă  laquelle il participait et il avait terminĂ© cinquiĂšme. Il a en tĂȘte d’ĂȘtre dans les trois premiers cette annĂ©e. Sa catĂ©gorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc. 

Recherche de partenaires

La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financiÚrement.

« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de rĂ©aliser un rĂȘve. Nous avons lancĂ© la perche et ça va quand mĂȘme bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intĂ©rĂȘt Ă  l’aider. »

Les entreprises qui aimeraient soutenir financiĂšrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605. 

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  • Complexe multisports : Rimouski doit trouver 4 M$
    Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adoptĂ© ce lundi 16 juin par les Ă©lus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet Ă©valuĂ© Ă  25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espĂšre obtenir de la part de partenaires privĂ©s. « Nous sommes en train de rĂ©diger un devis de performance prĂ©sentement, mais notre Ă©valuation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4
     

Complexe multisports : Rimouski doit trouver 4 M$

Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adoptĂ© ce lundi 16 juin par les Ă©lus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet Ă©valuĂ© Ă  25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espĂšre obtenir de la part de partenaires privĂ©s.

« Nous sommes en train de rĂ©diger un devis de performance prĂ©sentement, mais notre Ă©valuation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation Ă  des partenaires potentiels du secteur privĂ©. Il y a dĂ©jĂ  des compagnies qui nous ont approchĂ©s. Avec la visibilitĂ© que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se rĂ©aliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intĂ©rĂȘt pour un partenariat Ă  ce niveau Â», commente monsieur Caron.

Le devis de performance devrait donner une bonne idĂ©e de l’échĂ©ancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.

« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 Â», indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au QuĂ©bec Ă  ne pas avoir ce type d’installation. »

Projet initial de 38 M$

Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financiĂšre du gouvernement du QuĂ©bec Ă©tait de 38 M$. Il n’a pas Ă©tĂ© retenu.

« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espĂ©rer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nĂŽtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutĂŽt que d’investir dans un gros Â», mentionnait le maire Caron, dans une prĂ©cĂ©dente entrevue.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.

« Il prĂ©voit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir Ă  plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe Â», prĂ©cise le maire Caron.

Impact sur le compte de taxes

Guy Caron estime que l’impact de la rĂ©alisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriĂ©tĂ© moyenne Ă©valuĂ©e Ă  253 000$ sera de 35$ par annĂ©e.

Il prĂ©cise que la Ville empruntera la moitiĂ© du montant de 21 M$ requis pour la rĂ©alisation du projet et que l’autre moitiĂ© sera prise dans la rĂ©serve pour actifs immobilisĂ©s de la Ville.

Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports Ă  l’intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)

« Notre service de ressources financiĂšres a Ă©valuĂ© que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par annĂ©e Â», affirme-t-il.

En mars, le conseil municipal de Rimouski a octroyĂ© un contrat de 114 000$ Ă  la firme d’ingĂ©nierie Bouthillette Parizeau pour recevoir un devis pour la construction du complexe multisports.

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  • Rimouski-Forestville : impossible de rĂ©aliser le projet en un mois
    Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposĂ© par le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espĂ©rait convaincre QuĂ©bec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrĂ©tiser dans ces dĂ©lais, selon MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina. C’est ce que la dĂ©putĂ©e-ministre de Rimouski a confirmĂ© en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca. « En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$,
     

Rimouski-Forestville : impossible de réaliser le projet en un mois

17 juin 2025 Ă  17:00

Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposĂ© par le prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espĂ©rait convaincre QuĂ©bec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrĂ©tiser dans ces dĂ©lais, selon MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina.

C’est ce que la dĂ©putĂ©e-ministre de Rimouski a confirmĂ© en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.

« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandĂ©. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©, ce ne serait pas possible. »

Elle est d’avis que le projet peut en ĂȘtre un bon, mais elle rappelle qu’un organisme Ă  but non lucratif (OBNL) avait Ă©tĂ© créé Ă  l’époque pour la relance de la traverse.

Voici le navire rĂ©servĂ© par Louis-Olivier CarrĂ©, dont la capacitĂ© d’accueil est de 300 passagers et 90 vĂ©hicules. (Photo courtoisie)

« RĂ©cemment, j’ai mentionnĂ© au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait ĂȘtre financĂ©, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privĂ© qui souhaite acquĂ©rir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand mĂȘme s’assurer de la viabilitĂ©, Ă  long terme, du projet. »

MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina prĂ©cise que c’est pour cette raison qu’une Ă©tude a Ă©tĂ© mandatĂ©e dans les derniĂšres semaines.

« Il faut ĂȘtre certain de bien comprendre quelles Ă©taient les particularitĂ©s techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idĂ©e est d’avoir rapidement une rĂ©ponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »

D’ici la fin de 2025

Puisque l’étude en question est dĂ©jĂ  en cours, madame Blanchette VĂ©zina a bon espoir d’en obtenir les rĂ©sultats d’ici la fin de 2025.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier CarrĂ©, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« C’est certain que l’échĂ©ancier d’un mois donnĂ© par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spĂ©cificitĂ© et de connaitre les coĂ»ts projetĂ©s pour une mise Ă  niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer Ă  inviter la Ville de Rimouski Ă  s’impliquer auprĂšs de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville Ă©galement. »

Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait ĂȘtre financĂ© un tel projet. »

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  • École du BoisĂ©-des-PrĂ©s : capsule temporelle pour conclure l’annĂ©e
    L’école du BoisĂ©-des-PrĂ©s, communĂ©ment appelĂ©e le Lab-École, conclut sa premiĂšre annĂ©e scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle prĂ©parĂ©e par les Ă©lĂšves. Elle sera rouverte dans 20 ans. Le contenu de cette capsule a Ă©tĂ© choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient reprĂ©senter leur premiĂšre annĂ©e dans leur nouvelle Ă©cole. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrĂ©e Ă  clĂ©. Le projet a Ă©tĂ© initiĂ© par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux Ă©lĂšves de 6e annĂ©e.  «
     

École du BoisĂ©-des-PrĂ©s : capsule temporelle pour conclure l’annĂ©e

17 juin 2025 Ă  16:00

L’école du BoisĂ©-des-PrĂ©s, communĂ©ment appelĂ©e le Lab-École, conclut sa premiĂšre annĂ©e scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle prĂ©parĂ©e par les Ă©lĂšves. Elle sera rouverte dans 20 ans.

Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur premiÚre année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.

Le projet a Ă©tĂ© initiĂ© par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux Ă©lĂšves de 6e annĂ©e. 

« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du CĂ©gep de Rimouski, qui a Ă©tĂ© ouverte aprĂšs 100 ans. Nous avons dĂ©cidĂ© de faire le mĂȘme processus Ă  notre Ă©cole. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici Ă©taient de bonnes personnes et que le personnel Ă©tait excellent », explique Rosalie.

Une dizaine d’élĂšves ont dĂ©posĂ© des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le directeur de l’école, MichaĂ«l Fiola, a tout de suite embarquĂ© dans le projet.

« J’ai adorĂ© l’idĂ©e et j’ai Ă©tĂ© seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mĂȘmes allĂ©es voir les membres du personnel et les Ă©lĂšves pour leur prĂ©senter leur projet. Je trouvais que ça reprĂ©sentait bien la fin de notre premiĂšre annĂ©e. L’environnement de l’école aura changĂ© dans 20 ans. Ils pourront voir oĂč ils sont rendus », dit-il. 

Les Ă©lĂšves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, mĂȘme chose pour le service de garde et les membres du personnel. TrophĂ©e du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie. 

« Je trouve que ce que nous avons mis reprĂ©sente bien notre Ă©cole et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.

Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Les gens vont rĂ©aliser que les projets ont Ă©tĂ© diversifiĂ©s pendant cette premiĂšre annĂ©e. Nous sommes allĂ©s dans tous les sens. Les espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.

RĂ©ussite pour la premiĂšre annĂ©e 

MichaĂ«l Fiola est satisfait du dĂ©roulement de la premiĂšre annĂ©e scolaire Ă  l’école du BoisĂ©-des-PrĂ©s. 

 Â« Ça a Ă©tĂ© une grosse annĂ©e. C’est un dĂ©fi en soi d’ouvrir une nouvelle Ă©cole et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est diffĂ©rent. Ça a Ă©tĂ© essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’ĂȘtre ici et de voir les Ă©lĂšves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. » 

Construit au coĂ»t de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’aoĂ»t dernier avec 560 Ă©lĂšves du prĂ©scolaire Ă  la sixiĂšme annĂ©e, rĂ©partis dans 25 classes.

AprĂšs un mandat de huit ans et la construction de six Ă©tablissements, le projet Lab-École arrivera Ă  Ă©chĂ©ance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelĂ© son mandat. 

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  • Barmaids d’un soir : 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette
    Deux organisatrices d’un Ă©vĂ©nement festif oĂč elles ont jouĂ© le rĂŽle de barmaids d’un soir, Nathalie Babin et Jolen Morin ont amassĂ© 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette lors d’un « 5 Ă  7 » tenu le 13 juin dernier, au bar Le Bicois. GrĂące Ă  la collaboration de l’établissement et de la microbrasserie L’Octant, l’initiative a attirĂ© une foule nombreuse, dans une ambiance conviviale, pour recueillir cette somme impressionnante. « On voulait faire quelque chose de simple, rassembleur et surt
     

Barmaids d’un soir : 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette

17 juin 2025 Ă  15:00

Deux organisatrices d’un Ă©vĂ©nement festif oĂč elles ont jouĂ© le rĂŽle de barmaids d’un soir, Nathalie Babin et Jolen Morin ont amassĂ© 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette lors d’un « 5 Ă  7 » tenu le 13 juin dernier, au bar Le Bicois.

GrĂące Ă  la collaboration de l’établissement et de la microbrasserie L’Octant, l’initiative a attirĂ© une foule nombreuse, dans une ambiance conviviale, pour recueillir cette somme impressionnante.

« On voulait faire quelque chose de simple, rassembleur et surtout utile. Se prĂȘter au jeu de barmaids pour une bonne cause, c’était une façon d’utiliser notre rĂ©seau et notre Ă©nergie pour aider concrĂštement. Ce qu’on retient surtout, c’est la gĂ©nĂ©rositĂ© incroyable des gens. Ça montre que, quand on s’unit pour une cause comme Moisson, on peut vraiment faire une diffĂ©rence », partagent les deux prĂ©sentatrices.

TrĂšs impliquĂ©e dans la communautĂ© d’affaires de Rimouski, Nathalie Babin a notamment travaillĂ© dans les secteurs mĂ©dical, du transport routier, de l’hĂŽtellerie, des mĂ©dias et de l’immobilier. Ex-prĂ©sidente du conseil d’administration du Théùtre du Bic, elle a aussi Ă©tĂ© prĂ©sidente du jury lors du Gala Reconnaissance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, en 2024, avant de s’impliquer dans le comitĂ© exĂ©cutif de la Coupe Memorial 2025.

Impact direct

Les dons recueillis serviront à soutenir les actions de Moisson Rimouski-Neigette, qui vient en aide chaque mois à des milliers de personnes en situation de précarité alimentaire.

« Ce genre d’initiative a un impact direct sur notre capacitĂ© Ă  nourrir les gens de notre communautĂ©. Nous sommes sincĂšrement reconnaissants envers Nathalie, Jolen, Le Bicois et L’Octant, ainsi que tous ceux qui ont participĂ© Ă  la rĂ©ussite de cette soirĂ©e », souligne la directrice gĂ©nĂ©rale de Moisson, Marie-Ève St-Pierre.

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  • MusĂ©e de l’Empress : 25 ans d’histoire
    L’annĂ©e 2025 marque le 25e anniversaire de la construction du MusĂ©e Empress of Ireland de Pointe-au-PĂšre. Des piliers de l’histoire du MusĂ©e ont remontĂ© le temps pour raconter les moments marquants du projet, le 12 juin dernier, lors d’un cocktail qui a rĂ©uni plusieurs invitĂ©s au Hangar 14. Le premier Ă  avoir Ă©tĂ© invitĂ© Ă  prendre la parole a Ă©tĂ© Donald Tremblay, membre fondateur de l’organisme. Avec une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale, ce pionnier du MusĂ©e Empress of Ireland a relatĂ© les tout dĂ©bu
     

MusĂ©e de l’Empress : 25 ans d’histoire

17 juin 2025 Ă  13:30

L’annĂ©e 2025 marque le 25anniversaire de la construction du MusĂ©e Empress of Ireland de Pointe-au-PĂšre.

Des piliers de l’histoire du MusĂ©e ont remontĂ© le temps pour raconter les moments marquants du projet, le 12 juin dernier, lors d’un cocktail qui a rĂ©uni plusieurs invitĂ©s au Hangar 14.

Le premier Ă  avoir Ă©tĂ© invitĂ© Ă  prendre la parole a Ă©tĂ© Donald Tremblay, membre fondateur de l’organisme.

Avec une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale, ce pionnier du MusĂ©e Empress of Ireland a relatĂ© les tout dĂ©buts du projet, alors que l’épave gisait dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent depuis plus de 50 ans et que personne ne savait exactement oĂč elle se situait.

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, alors que l’épave est localisĂ©e au large de Sainte-Luce, de braves plongeurs ramĂšnent Ă  la surface plusieurs objets du transatlantique, qui a Ă©tĂ© le tombeau de 1012 passagers et membres d’équipage en 1914.

Trouver une place aux objets

« Il fallait trouver une place pour ces objets, a racontĂ© M. Tremblay. Dans ma tĂȘte, la meilleure place Ă©tait ici [le Site historique maritime de la Pointe-au-PĂšre] parce que c’est un lieu maritime. C’était la premiĂšre station de pilotage au Canada. » En 1982, l’organisme, qui est alors connu sous le nom de MusĂ©e de la mer, s’associe Ă  Parcs Canada, propriĂ©taire et gestionnaire du lieu. « Avec les piĂšces qu’on avait, on a montĂ© un petit musĂ©e », a-t-il mentionnĂ©.

Dans un premier temps, il est modestement installĂ© dans la maison de l’ingĂ©nieur. « Le premier Ă©tĂ©, on a eu beaucoup de visiteurs, se souvient M. Tremblay. Ça nous a encouragĂ©s. » Par la suite, le musĂ©e dĂ©mĂ©nage dans la maison du gardien de phare pour y demeurer jusqu’en 1988.

Le Musée Empress of Ireland célÚbre ses 25 ans. (Photo Johanne Fournier)

« AprĂšs, il y a eu la grande bĂątisse qu’est maintenant le MusĂ©e Empress of Ireland, qui attire 80 000 visiteurs par annĂ©e, le Hangar 14 et le sous-marin, avec lequel on a eu bien de la misĂšre au dĂ©but », a-t-il relatĂ©. Donald Tremblay s’est dit extrĂȘmement fier d’avoir Ă©tĂ© un tĂ©moin privilĂ©giĂ© de l’évolution du projet.

« Et je sais que ce n’est pas fini ! L’équipe a encore beaucoup d’idĂ©es. »

Paul GagnĂ© a Ă©tĂ© l’un des premiers Ă  croire financiĂšrement au projet. À la fin des annĂ©es 1990, ce gestionnaire de DĂ©veloppement Ă©conomique Canada a accompagnĂ© l’équipe dans le financement du MusĂ©e. « Il y avait une bonne Ă©quipe, qui avait des liens avec Parcs Canada, a-t-il justifiĂ©. Le phare et le MusĂ©e Empress of Ireland, tout ça se tenait. Il y avait beaucoup d’originalitĂ© dans le projet. On a pensĂ© que la clientĂšle touristique serait intĂ©ressĂ©e. Puis, le plan d’affaires Ă©tait adĂ©quat. »

À la barre pendant 32 ans

Celui qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme le chef d’équipe a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  monter sur scĂšne. L’ancien directeur gĂ©nĂ©ral du MusĂ©e, Serge Guay, a d’abord fait le rĂ©cit des premiĂšres propositions de Donald Tremblay.

« Il est arrivĂ© avec une maquette. Il voulait faire un simulateur de naufrage. Son idĂ©e Ă©tait d’embarquer 14 personnes dans une espĂšce de conteneur, une copie d’une cabine de passager de l’Empress. Tout ça se mettait Ă  basculer pendant 14 minutes. On est parti avec cette idĂ©e-lĂ  et c’est comme ça qu’on a dĂ©veloppĂ© le premier projet. »

Serge Guay (Photo courtoisie Jonathan Robert)

Guay et son Ă©quipage se sont mis Ă  la tĂąche pour trouver un concept nouveau et exceptionnel. « On savait que l’histoire de l’Empress touchait les gens », a indiquĂ© l’ancien dirigeant de l’organisme. C’est ainsi qu’aux alentours de 1995, une analyse a Ă©tĂ© commandĂ©e. Les consultants leur ont alors proposĂ© une projection en 3D afin de faire revivre le dernier voyage du paquebot transatlantique, en partant de QuĂ©bec jusqu’à Sainte-Luce, sans faire vivre le naufrage.

« C’est avec ce projet qu’on a rĂ©ussi Ă  trouver le financement et que le MusĂ©e a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© avec, comme principales attractions, le spectacle en 3D et la salle d’exposition », a-t-il indiquĂ©. En 2017, l’achalandage Ă©tant en croissance, le MusĂ©e a Ă©tĂ© agrandi. AprĂšs 32 ans Ă  la barre de l’établissement, Serge Guay a pris sa retraite en dĂ©cembre 2021.

L’architecte et le principal donateur

L’architecte qui a Ă©laborĂ© les plans du MusĂ©e faisait aussi partie des invitĂ©s d’honneur de l’évĂ©nement cĂ©lĂ©brant le 25e anniversaire. Le design, avec la reproduction des cheminĂ©es penchĂ©es Ă©voquant le navire en train de couler, ne faisait pas l’unanimitĂ©.

Quoi qu’il en soit, Richard Goulet est allĂ© de l’avant avec ses plans. À l’époque, le projet avait coĂ»tĂ© 700 000 $, Ă  part l’exposition. « Aujourd’hui, ce serait trois fois plus », estime-t-il. L’architecte de QuĂ©bec a avouĂ© qu’il s’agissait du projet dont il Ă©tait le plus fier.

Le dernier Ă  avoir pris la parole a Ă©tĂ© le plongeur JoĂ«l Dionne. Avec plus de 50 objets provenant de l’épave et qu’il a remis au MusĂ©e, dont une trentaine sont exposĂ©s, il est l’un des principaux donateurs.

Avant que l’épave de l’Empress of Ireland ne soit protĂ©gĂ©e Ă  titre de bien culturel en 1999, celui qui a fait environ 175 plongĂ©es sur l’épave a racontĂ© comment il Ă©tait facile, Ă  l’époque, de remonter des piĂšces.

Le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie Ă©tait AlbĂ©ric Gallant, qui a incarnĂ© pendant une dizaine d’annĂ©es le personnage du capitaine de l’Empress of Ireland, Henry George Kendall.

Artefact dévoilé

Le dĂ©voilement d’un nouvel artefact a Ă©tĂ© un moment fort de la cĂ©rĂ©monie du jeudi 12 juin, qui visait Ă  cĂ©lĂ©brer le 25anniversaire du MusĂ©e Empress of Ireland. Il s’agit du tĂ©lĂ©graphe du funeste paquebot, qui avait Ă©tĂ© remontĂ© Ă  la surface le 17 aoĂ»t 1975 par Ron Stopani, un plongeur de Las Vegas.

Il y a trois ans, la famille Zeller des États-Unis est venue au MusĂ©e porter plusieurs objets qui avaient appartenu au paternel. Les membres de la famille avaient aussi apportĂ© plusieurs documents qui dĂ©crivaient comment leur pĂšre organisait ses plongĂ©es.

La muséologue du Site historique maritime de la Pointe-au-PÚre, Roxane Julien-Friolet et la directrice générale, HélÚne Théberge. (Photo courtoisie)

« Ils avaient plusieurs photos et diapositives de diffĂ©rentes plongĂ©es qui avaient Ă©tĂ© faites au fil des annĂ©es Ă  Sainte-Luce et Ă  Pointe-au-PĂšre, a racontĂ© la directrice gĂ©nĂ©rale de l’institution musĂ©ale, HĂ©lĂšne ThĂ©berge. Parmi ces documents, il y avait une photo du plongeur Ron Stopani, qui venait de repĂȘcher l’appareil tĂ©lĂ©graphique. On avait aussi une lettre Ă©crite de la main de M. Zeller, qui disait Ă  M. Stopani, comment c’était un objet important de l’Empress et qu’il devrait ĂȘtre bien conservĂ©. Puis, la famille Zeller nous a dit que M. Stopani Ă©tait encore vivant. »

L’équipe du MusĂ©e en a alors parlĂ© Ă  l’historien David St-Pierre qui a entrepris des recherches. Celles-ci ont durĂ© plusieurs mois. « Un jour, il reçoit un appel de M. Stopani, qui lui dit qu’il souhaiterait laisser l’objet au MusĂ©e Empress of Ireland », a prĂ©cisĂ© Mme ThĂ©berge.

Le télégraphe

Il y a donc 50 ans que le tĂ©lĂ©graphe a Ă©tĂ© extirpĂ© de l’épave. AprĂšs avoir reposĂ© dans les abysses du Saint-Laurent pendant 61 ans, il n’est pas trop dĂ©tĂ©riorĂ©. « Ce qui est exceptionnel, c’est que c’est cet appareil qui a reçu le dernier message avant la perte de courant et qui disait que l’Eureka et le Lady Evelyn Ă©taient en route pour venir secourir les naufragĂ©s », a mentionnĂ© la musĂ©ologue Roxanne Julien-Friolet.

Le prĂ©cieux objet fera l’objet d’une restauration pour Ă©ventuellement l’exposer au MusĂ©e. Aujourd’hui ĂągĂ© de 81 ans, Ron Stopani a promis Ă  l’équipe du MusĂ©e qu’il lui ferait parvenir plusieurs autres artefacts de l’Empress qu’il a en sa possession.

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  • Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture
    Des assurances couvriront les frais juridiques liĂ©s aux poursuites intentĂ©es par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski (SOPER). « Il y a des assurances responsabilitĂ© qui seront utilisĂ©es tant au niveau de la Ville que des administrateurs Â», rĂ©pond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale. Il c
     

Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture

Des assurances couvriront les frais juridiques liĂ©s aux poursuites intentĂ©es par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski (SOPER).

« Il y a des assurances responsabilitĂ© qui seront utilisĂ©es tant au niveau de la Ville que des administrateurs Â», rĂ©pond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.

Il confirme Ă©galement que la Ville et lui-mĂȘme, en tant qu’ex-administrateur Ă  la SOPER, ont rĂ©pondu dans les dĂ©lais prescrits par la Cour supĂ©rieure pour contester les deux poursuites.

« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre cĂŽtĂ©, nous avons rĂ©pondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours Â».

45 jours pour contester

La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contestĂ© la demande de poursuite civile de prĂšs de 5 M$ intentĂ©e par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada LimitĂ©e, en tant que syndic Ă  la faillite.

Le Groupe Tanguay allĂšgue avoir subi un dommage aprĂšs s’ĂȘtre chargĂ© de la construction de l’immeuble du Novarium, inaugurĂ© en aoĂ»t 2022.

Les personnes poursuivies disposaient d’un dĂ©lai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du rĂšglement de l’affaire, proposer une mĂ©diation ou de proposer la tenue d’une confĂ©rence de rĂšglement Ă  l’amiable. Elles ont dĂ©cidĂ© de contester.

Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis Ă  titre individuel sont le maire et ex-prĂ©sident de la SOPER, Guy Caron, le prĂ©fet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et MĂ©lanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie ThĂ©riault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-prĂ©sident de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs GeneviĂšve Landry, Nancy Morin, Marie-MichĂšle BĂ©langer, JosĂ©e Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.

Le bail stipule que la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une pĂ©riode de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient Ă  prĂšs de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prĂ©tend « avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ© » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bĂątiment.

Ajout d’une garderie

Pour sa part, Construction Technipro BSL a dĂ©posĂ© un recours s’élevant Ă  272 472,41$, plus les intĂ©rĂȘts, pour des travaux impayĂ©s liĂ©s Ă  l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium.

Technipro BSL affirme que les travaux rĂ©alisĂ©s pour l’amĂ©nagement d’une garderie privĂ©e subventionnĂ©e, baptisĂ©e « À chacun son histoire », n’ont pas Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©glĂ©s.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.

Le projet bĂ©nĂ©ficiait au dĂ©part d’un financement du ministĂšre de la Famille du QuĂ©bec, notamment pour les salaires des 14 employĂ©s, la location des locaux et le budget de fonctionnement.

Faillite de 4 M$

La SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski a confirmĂ© sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient Ă  environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.

L’information avait Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, la semaine prĂ©cĂ©dente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la confĂ©rence de presse, le prĂ©sident de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette dĂ©cision.

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas Ă  assumer les dettes de la SOPER dans une Ă©ventuelle faillite. Le deuxiĂšme lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux Ă  des particuliers.

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  • Guillemart Ă  l’assaut du monde
    L’escrimeuse CĂ©line Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vĂ©tĂ©ran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagnĂ© trois mĂ©dailles d’or Ă  la Coupe des vĂ©tĂ©rans du Canada et des AmĂ©riques. L’athlĂšte du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, Ă  l’épĂ©e fĂ©minine vĂ©tĂ©ran. « Ça a Ă©tĂ© une super saison. Pour ce qui est de la compĂ©tition Canada AmĂ©ri
     

Guillemart à l’assaut du monde

17 juin 2025 Ă  11:00

L’escrimeuse CĂ©line Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vĂ©tĂ©ran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagnĂ© trois mĂ©dailles d’or Ă  la Coupe des vĂ©tĂ©rans du Canada et des AmĂ©riques.

L’athlĂšte du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, Ă  l’épĂ©e fĂ©minine vĂ©tĂ©ran.

« Ça a Ă©tĂ© une super saison. Pour ce qui est de la compĂ©tition Canada AmĂ©riques, je suis vraiment contente. J’avais gagnĂ© il y a deux ans et l’an dernier j’ai fini deuxiĂšme. Ça m’a permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et d’ĂȘtre premiĂšre au classement de sĂ©lection en ce moment », exprime Guillemart. 

Avec sa partenaire d’entraĂźnement, Lise Pelletier, elle participera donc Ă  cet Ă©vĂ©nement international Ă  l’automne. La Rimouskoise s’était rendue Ă  la sĂ©lection pour la Coupe du monde lorsqu’elle Ă©tait adolescente, mais cette compĂ©tition au Moyen-Orient sera sa premiĂšre Ă  l’international.

Lise Pelletier et Céline Guillemart. (Photo courtoisie)

« Je suis fiĂšre d’y aller avec Lise. C’est mon amie et ma partenaire d’entraĂźnement et j’étais son entraĂźneuse quand elle a commencĂ© l’escrime. La classe 40-49 ans est introduite cette annĂ©e, avant c’était 50 ans et plus. J’attendais d’avoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tĂŽt que prĂ©vu », indique-t-elle. 

20 ans pour Les Pirates de l’Est

CĂ©line Guillemart pratique l’escrime depuis l’ñge de six ans. Originaire de France, elle est arrivĂ©e Ă  Rimouski il y a une vingtaine d’annĂ©es et a fondĂ© Les Pirates de l’Est avec son mari. 

« C’est ma plus grande fiertĂ©. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraĂźneur-chef. Le club est toujours en vie et trĂšs fort. Les Pirates de l’Est sont redoutĂ©s dans la province et mĂȘme au Canada. Nous avons une belle jeunesse et mĂȘme une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulant », dit-elle. 

Céline Guillemart en action au championnat canadien 2025. (Photo courtoisie)

La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle s’entraĂźne une dizaine d’heures par semaine en plus d’une vingtaine de compĂ©titions par annĂ©e. 

« Pendant que je fais de l’escrime, ça prend toute ma concentration. C’est le moment prĂ©sent et je ne pense pas Ă  autre chose. Ça libĂšre l’esprit. »  

Performer à l’ñge adulte

L’athlĂšte tient Ă  dĂ©montrer aux plus jeunes membres qu’il est encore possible de pratiquer ce sport Ă  l’ñge adulte.

« Il y a plusieurs jeunes dans le groupe compĂ©tition. Lise et moi sommes les plus ĂągĂ©es. Ça leur donne la vision que nous pouvons faire de l’escrime longtemps, en santĂ© et avoir du plaisir. L’escrime, c’est comme un jeu d’échecs en aĂ©robie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. C’est un beau mĂ©lange qui aide physiquement et cognitivement. »

Lise Pelletier et CĂ©line Guillemart, en collaboration avec leur club, ont l’intention d’organiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet d’aller aux mondiaux.

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