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  • Un gros animal relance le mythe du cougar
    Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane. Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écoss
     

Un gros animal relance le mythe du cougar

2 août 2025 à 11:00

Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane.

Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Spécialiste du plein air et guide de chasse, Jean-François Dubé rapporte l’information. La caméra d’un partenaire chasseur a livré des photos d’une bête suspecte, en forêt privée, à Saint-Adelme, où il chasse l’orignal. Ses recherches sur Google lui ont fait croire à un cougar noir.

J’ai soumis les photos à la Direction des communications, au ministère responsable de la Faune, secteur de validation.

Voici la réponse scientifique : « Par sa taille, sa forme, et sa longueur de poils ainsi que la forme et la longueur de sa queue, il pourrait s’agir d’un chat noir de bon gabarit. À notre connaissance, il n’y a pas de cas de mélanisme chez le cougar », selon le courriel du ministère.

« Le mélanisme est un phénomène biologique caractérisé par une pigmentation anormalement foncée de la peau et des poils, dû à un excès de mélanine, pigment responsable de la coloration foncée. C’est l’inverse de l’albinisme, un manque de pigmentation. »

« C’était un cougar »

« Je me rends à la décision du ministère. Les biologistes ont toujours été très prudents quand des cougars sont rapportés au Québec. En mars 1993, sur les abords de la rivière Madeleine, en Gaspésie, j’ai vu un cougar de l’Est qui a fait quelques sauts devant moi avant d’aller sous le couvert forestier. J’ai observé sa longue queue qui fendait la neige. Puis, j’ai croisé des agents de la protection de la faune qui suivaient mes traces. J’inventoriais le secteur pour mon entreprise de rafting. Un trappeur leur avait dit avoir aussi vu un cougar », relate Jean-François Dubé.

« Ils parlaient d’un gros chat, et moi je confirme que j’ai vu un cougar, de la couleur d’un chevreuil », insiste JF !

Jean-François Dubé (Photo Facebook)

Outre sa propre observation, le « coureur des bois » nous fournit plusieurs signalements provenant de connaissances et d’amis affirmant avoir déjà observé un grand félin. Comme cet opérateur de multifonctionnelle forestière, dans la Réserve Matane, qui a vu deux gros « chats noirs » ensemble…

Un demi-cougar !

J’ai souvenir d’une chasse au petit gibier dans la réserve faunique de Rimouski. Au sortir d’un sentier, près du lac Cordonnière, j’ai regardé à droite pour m’assurer qu’aucun véhicule ne venait en ma direction, puis à gauche.

En une fraction de seconde, j’ai vu un « demi-cougar ». Les pattes de derrière, avec sa queue significative. Si j’avais regardé d’abord à gauche, j’aurais peut-être pu observer le félin en entier, traversant le chemin forestier.

On retrouve le cougar en Colombie-Britannique et dans certaines régions montagneuses de l’Alberta. Dans le reste de l’Amérique du Nord, l’espèce est en voie d’extinction.

Le dernier spécimen a été capturé dans le Maine, près de la frontière québécoise, en 1938. Québec rapporte que le dernier cougar a été abattu dans la province cette même année.

Le cougar se reconnaît à sa grande taille, à sa longue queue et à son pelage jaune roux. Adulte, il peut atteindre 2,5 m et plus. Sa queue mesure entre 50 et 90 cm. Le mâle pèse de 63 à 103 kg, la femelle, de 35 à 60 kg. Le cougar est à déclaration obligatoire.

Si on trouve ou observe un cougar blessé ou mort, on contacte SOS Braconnage — Urgence faune sauvage au 1 800 463-2191.

Au Québec, la majorité des mentions proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

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  • Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août
    Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier. Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ». L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce s
     

Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août

31 juillet 2025 à 14:00

Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier.

Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ».

L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce sont tous les permis de chasse, de pêche et de trappage, qui s’achètent sur le Web.

Le Directeur ventes et service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti, Daniel Lévesque, estime que l’achat des permis en ligne « sera une bonne chose », tant pour les chasseurs, que le personnel qui n’aura plus à compléter les permis requis, souvent à la dernière minute.

Des modalités s’imposent

Toutefois, des modalités et obligations s’imposent.

« Le permis et les coupons de transport des cerfs devront être imprimés sur papier avant d’arriver à l’île, les chasseurs devront s’assurer de l’intégrité du coupon de transport avant de l’apposer sur l’animal récolté. L’idéal est de plastifier permis et coupons au préalable. Les coupons doivent demeurer lisibles, en bon état, lorsqu’apposés sur les cerfs récoltés », indique Daniel Lévesque, récemment en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Le responsable du service à la clientèle du parc national d’Anticosti et de Sépaq Anticosti, Daniel Lévesque. (Photo courtoisie)

À un mois de l’ouverture de la saison de la chasse sur Anticosti, les chasseurs auront donc amplement le temps de remplir ces obligations.

Aussi, le ministère de la Faune exige que chaque chevreuil soit désormais enregistré en entier par le chasseur, avant sa mise en boîte et son transport vers l’aéroport.

« Le chasseur aura la responsabilité d’enregistrer en ligne le gibier récolté, via un code QR affiché dans chaque aéroport de l’île. Chaque cerf prélevé doit être enregistré avant d’arriver sur le continent », précise Daniel Lévesque.

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  • « Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »
    Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier. « On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annu
     

« Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »

26 juillet 2025 à 11:00

Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier.

« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF).

Le président Fortin est sonné. Dès 2026, la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, qui ne se fait pas d’amis chez les usagers et gestionnaires des zecs, pourvoiries, fédérations et associations de chasseurs et pêcheurs avec son régime forestier, prévoit des prix minimums des loyers des terrains sous-location avec une hausse de 46 % pour le bail minimum qui passera de 343 $ à 500 $ le 1er janvier 2026, affectant 17 000 des 33 000 détenteurs de baux de villégiature.

« Et de 52 %, de 198 $ à 300 $, pour les 9 900 baux d’abris sommaires installés sur de petits terrains de 100 m2. L’Abitibi-Témiscamingue sera la plus touchée avec ses 6 500 baux d’abris sommaires », estime Arthur Fortin, qui qualifie ces hausses inacceptables et irréalistes.

« Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés et des camps, dont la valeur foncière est la plus faible. »

Le projet du MRNF a été publié dans la Gazette officielle du 9 juillet, en période des vacances. C’est un journaliste qui a informé Arthur Fortin pour obtenir ses commentaires. Le MRNF a ajouté l’insulte à l’injure, deux synonymes appropriés dans la situation, en retenant aucune des recommandations du RLTP lors de la consultation, qui a pris fin le 11 avril.

« Nous avons déposé un mémoire sur les modifications envisagées. Ce qu’on nous a présenté comme une consultation n’aura été qu’un document d’information. »

De 397 $ à 1 213 $ 

Et les hausses des baux surviennent au moment où les valeurs de références des terrains sont révisées et les chalets réévalués. Les MRC ajouteront leur indexation annuelle.

Le conseil général du RLTP compte sur la mobilisation des 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres, par solidarité, afin de renverser les hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts dès 2026. (Photo courtoisie RLTP)

« Si un chalet est vendu en 2026, le loyer du bail augmentera de 23 % par rapport à 2025 s’il est supérieur au loyer minimum de 343 $. Les frais de transferts d’un chalet passeront de 397 $ à 1 213 $. Toute une claque », tonne Arthur Fortin. Environ 1 900 chalets changent de propriétaires par an.

Dès 2026, le MRNF et les MRC soutireront quelque 4 M$ par an des villégiateurs, une hausse de 20 % de leurs revenus annuels de location.

« Pourquoi ce taux exorbitant et pour qui ces 4 M$ par année ? Pour la bureaucratie gouvernementale. On n’en sait rien ». De nombreuses MRC seraient contre ces hausses, craignant la furie de ses locataires.

« Lettre à mon député »

Le RLTP va se battre, mais il lui reste moins de 45 jours pour renverser les hausses projetées.

Première démarche : les 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres par solidarité, touchés par ces augmentations, doivent faire parvenir une lettre à leur député provincial avant le 22 août.  

Selon le RLTP, les hausses projetées vont affecter les portefeuilles des familles, des moins fortunés, et des propriétaires de camps dont la valeur foncière est la plus faible. Des propriétaires de chalets n’auront plus la richesse de leur avoir. (Photo courtoisie RLTP)

« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre », implore Arthur Fortin.

Le président du RLTP souhaite l’appui de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, dont la plupart des 145 000 membres ont des chalets ou/et des abris en forêt publique comme sur les zecs. Il nous a été impossible de rejoindre le président Marc Renaud.

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  • Début des consultations sur le phoque
    Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines. Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement. Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’in
     

Début des consultations sur le phoque

25 juillet 2025 à 10:00

Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.

Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.

Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’inscrire pour participer à l’une des consultations en ligne qui se tiendront les 19, 20 et 26 août en français ainsi qu’en anglais le 27 août.

« Nous voulons la plus grande représentativité possible. Ça inclut les Maritimes. On veut aussi que les communautés autochtones soient là. Il faut aussi que les scientifiques, les chasseurs et que les producteurs de matière première fassent partie de ces consultations » explique Sandra Gauthier, directrice d’Exploramer.

Les aspects qui seront abordés par les trois présidents sont la règlementation, la science et la valorisation de la ressource. Ces présidents sont d’ailleurs des experts dans leur domaine, soit Patrick Vincent, Mike Hammil ainsi que Geneviève Myles. Le tout se fait sous la supervision d’un ancien juge de la Cour Supérieure, Me Robert Pidgeon.

La perception par rapport à la chasse aux phoques a changé au fil des années. Les intervenants œuvrant de près dans le milieu sont d’avis que la règlementation officielle actuelle n’est pas au diapason avec les réalités.

À titre d’exemple, Gil Thériault de l’ACPIQ mentionnait qu’une seule entreprise, la boucherie Côte-à-Côte aux Îles-de-la-Madeleine a le droit de commercialiser le phoque au Québec.

« Elle aurait de la demande pour 3 000 phoques annuellement, alors qu’elle n’a accès qu’à 800 bêtes. »

Sandra Gauthier va un peu plus loin quant à la perception vis-à-vis la chasse aux phoques.

« On veut entendre tous les discours incluant ceux qui sont davantage animalistes. Leurs données sont importantes pour la discussion. D’ailleurs c’est grâce à eux si on ne chasse plus le blanchon au Québec. C’est aussi grâce à eux si on ne chasse plus le phoque pour la fourrure. Toutefois, aujourd’hui, c’est davantage pour la viande qu’on chasse le phoque. On utilise aussi la graisse pour faire de l’Oméga-3. On sert de l’entièreté de la carcasse. Les choses ont donc beaucoup changé au fil du temps. »

Accompagner le gouvernement

Selon la perception de Sandra Gauthier, les états généraux sur le phoque du Saint-Laurent permettront d’adopter des résolutions claires qui seront présentées aux gouvernements, autant du Québec que du Canada. « C’est un sujet qui est délicat, mais on sent que le gouvernement est prêt à faire avancer le dossier. Ces états généraux sont réalisés pour trouver un consensus. »

Le phoque est en quantité importante dans le Saint-Laurent. (Photo Archives – Stéphane Quintin)

Lorsque le processus sera terminé, les trois présidents compileront les informations reçues dans les consultations publiques et les mémoires et émettront des recommandations préliminaires.

C’est lors d’une ultime assemblée qui se tiendra à Matane en novembre que des résolutions seront adoptées.

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  • Sécurité nautique : la SQ tient une opération nationale
    La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique. Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger. Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau. Des interventions en matière de capacités affaiblies par le
     

Sécurité nautique : la SQ tient une opération nationale

25 juillet 2025 à 09:00

La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique.

Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger.

Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau.

Des interventions en matière de capacités affaiblies par les drogues et/ou l’alcool seront aussi effectuées sur la route lors du retour à la maison.

« À quai, sur les plans d’eau, comme sur la route, l’achalandage ne cesse d’augmenter. Dans la majeure partie des collisions, chavirements et noyades, le comportement humain est un facteur important. Connaître son embarcation et se familiariser avec ses équipements lors d’activités nautiques peut éviter des situations déplorables dues à l’inexpérience », indique la SQ dans un communiqué.

Pour de plus amples informations sur les conseils et règles en matière de sécurité nautique, consultez le guide de sécurité nautique au : https://tc.canada.ca/sites/default/files/migrated/tp_511f.pdf

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  • Trop, c’est trop : agissons contre la hausse des baux
    Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026. Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$. Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec se
     

Trop, c’est trop : agissons contre la hausse des baux

23 juillet 2025 à 15:00

Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026.

Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec

En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$.

Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec seront affectés par ces augmentations inacceptables. Les baux qui restent seront indexés.

Mais ce n’est pas tout, si vous vendez votre chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et les frais passeront de 397$ à 1 213$ ! 

Avec ce nouveau règlement, le MRNF et les MRC viendront soutirer de votre portefeuille autour de 3,9 millions de dollars annuellement ce qui représente une augmentation de 20% de leurs revenus de location dès 2026. 

Limiter l’accès au territoire public

En avez-vous assez! On croirait que le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de notre société.

Le RLTP a déjà fait part au MRNF que cette proposition est inéquitable et que de telles augmentations sont injustifiables et indéfendables mais rien n’a changé.

Le président du RLTP, Arthur Fortin (Photo courtoisie RLTP)

Voici ce que nous vous proposons en tant que membre et par solidarité.

Que vous soyez ou non touchés par ces augmentations, nous vous demandons de faire parvenir la lettre qui est en pièce jointe au député provincial de votre circonscription AVANT LE 22 AOÛT.  

Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député

Vous pouvez procéder par courriel ou par lettre postale. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. 

N’attendez surtout pas.

Nous comptons sur vous pour réagir vite pour nous soutenir dans cette première action. Il en va de la crédibilité de votre organisation.

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  • La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille
    Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis. Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026. « Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP). « Les locataires qui
     

La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille

6 juillet 2025 à 11:00

Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis.

Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

« Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP).

« Les locataires qui conservent leur bail actuel verront une augmentation de 3 % jusqu’en décembre 2026, tel que prévu par la loi en vigueur. Mais il en ira autrement pour les nouveaux détenteurs de baux de villégiature ou ceux qui en feront le transfert. Ces derniers assumeront vraisemblablement des frais initiaux bien plus élevés, qui ne respecteront pas la limite de 3 % », déplore le président du RLTP.

Le coût d’un bail est basé sur la valeur locative du terrain, établie selon trois critères : la distance par rapport au pôle d’attraction le plus proche, la proximité d’un lac et la valeur des terrains de villégiature de référence dans la région.

Pour obtenir la valeur approximative du bail, il faut multiplier la valeur de référence par 5 %. La présence d’un chalet ou non sur le terrain n’a aucun impact sur le montant du loyer.

Comment calculer?

Plus un terrain est éloigné d’un pôle d’attraction, plus le loyer annuel diminue.

Par exemple, si la valeur de référence est de 15 000 $, on la multiplie par 5 % pour obtenir un loyer de 750 $ par an. Cette valeur est appelée Cote100.

– Si le terrain se situe entre 30 et 59 km, le loyer est de 563 $.
– Entre 60 et 89 km, on applique 65 % de la Cote100, soit 488 $.
– À 90 km et plus, la Cote100 est multipliée par 50 %, ce qui donne 377 $ : le coût plancher d’un bail de location annuel.

Le président du Regroupement des locataires de terres publiques, Arthur Fortin (Photo courtoisie Arthur Fortn- RLTP)

À cela s’ajoutent les taxes municipales versées aux MRC, basées sur la valeur du chalet, mais sans aucun service en retour.

Dans la majorité des cas, l’utilisation du terrain est limitée à six mois par année, alors que la facturation s’étend sur 12 mois.

Le RLTP monte au front

Le RLTP n’a pas dit son dernier mot.

« Dans nos échanges avec le MRNF, nous avons été très critiques et avons déploré le non-respect du plafond de 3 % pour les nouveaux baux, ainsi que les hausses importantes du loyer plancher. Les négociations sont toujours en cours, et il est essentiel que les villégiateurs adhèrent au RLTP pour renforcer notre pouvoir de négociation avec le ministère », martèle Arthur Fortin.

Parmi les quelque 42 174 détenteurs de baux en forêt publique, moins de 4 000 sont membres du RLTP. L’adhésion coûte 30 $ par an. Dans ce type de dossier, la force du nombre est cruciale pour influencer Québec.

Le RLTP souhaite corriger les iniquités dans la manière dont le MRNF détermine la valeur des baux et obtenir le droit de contester la valeur de référence, comme c’est possible dans les municipalités pour une évaluation foncière.

« Nous réclamons également une facture détaillée du bail afin que le locataire puisse effectuer les vérifications nécessaires et, au besoin, contester le montant », ajoute monsieur Fortin.

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  • Chasser le rêve en Nouvelle-Zélande
    Samuel Saint-Laurent, de Saint-Donat-de-Rimouski, n’en reviendra jamais, comme on dit, d’une expédition de chasse de classe mondiale en Nouvelle-Zélande. De Montréal à Vancouver et jusqu’à Auckland, un autre vol d’une heure l’a amené à la pourvoirie South Pacific Safaris pour sept jours de chasse, fin mai, début juin. « Une bonne ride de 15 heures de vol. J’y retournerais demain », affirme le guide professionnel de chasse, secteur Chaloupe, un territoire de SÉPAQ-Anticosti. Cinq Québéc
     

Chasser le rêve en Nouvelle-Zélande

5 juillet 2025 à 11:00

Samuel Saint-Laurent, de Saint-Donat-de-Rimouski, n’en reviendra jamais, comme on dit, d’une expédition de chasse de classe mondiale en Nouvelle-Zélande.

De Montréal à Vancouver et jusqu’à Auckland, un autre vol d’une heure l’a amené à la pourvoirie South Pacific Safaris pour sept jours de chasse, fin mai, début juin.

« Une bonne ride de 15 heures de vol. J’y retournerais demain », affirme le guide professionnel de chasse, secteur Chaloupe, un territoire de SÉPAQ-Anticosti.

Cinq Québécois étaient de cette expédition hors norme, dont son partenaire de chasse, Michael Gariépy.

« Nous avons chassé les espèces mythiques de la Nouvelle-Zélande, dont le Red Stag, Fallow Deer, Tahr, Feral Goat (chèvre de montagne) et le Arapawa Ram. »

N’allez pas croire que la chasse est facile.

Samuel Saint-Laurent a prélevé ce mâle Tahr, à la crinière imposante, accompagné de Michael Gariepy. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

« On est en terrain montagneux. Si tu perds pied, tu ne reviens pas au Québec. C’est la chasse la plus dure que j’ai eue à vivre. Il faut parfois travailler en équipe pour approcher un gibier comme le Himalayen tahr et le Ram, qui habitent les hauts sommets. Le guide identifie la direction vers la bête ciblée. On se dirige par radio. C’est très intense. Ce n’est pas un “Portable winch” qui rapporte l’animal, mais un hélicoptère », relate Samuel.

Chasse d’une vie

Pour vivre une telle expédition, il y a un prix à payer.

« C’est dispendieux, mais c’est un voyage de chasse d’une vie. Et ça, ça n’a pas de prix. Tout y est différent. Tu sors de ta zone de confort, déstabilisé. Comme guide sur Anticosti, j’ai une très bonne base. Mais là-bas, c’est très différent, tu chasses surtout en hautes montagnes. C’est à l’extrême. »

Samuel a découvert de nouvelles facettes du métier de guide.

« Le chasseur ne porte pas son arme. Ton guide voit à tout. Tu touches à ta carabine au moment de lâcher le coup. C’est spécial. »

« On chasse en terrain montagneux extrême. C’est la chasse la plus dure que je n’ai jamais vécue », raconte Samuel. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Aucun tir ne peut se faire à moins de 300 verges du gibier ciblé. La venaison est distribuée dans des banques alimentaires.

Les clients en consomment au lodge. Le chasseur peut rapporter les bois des gibiers récoltés qui sont montés sur place.

Même passion

South Pacific Safaris est une pourvoirie familiale. Tous les membres ont des tâches particulières.

« Les clients chasseurs, le pourvoyeur et sa conjointe, leur fille, leur fils guide, tous vivent ensemble dans un magnifique pavillon “20” étoiles. J’ai adoré être dans un même groupe, à l’autre bout de la planète, à 20 000 km de chez moi, tous animés d’une même passion, la chasse. »

Peu après la récolte d’un Ram Arapawa, Samuel Saint-Laurent, Mario Léonard, Michael Gariepy et le guide Dan, de la pourvoirie « South Pacific Safaris ». (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Comme si cette expédition en Nouvelle-Zélande n’était pas suffisante, à son retour, après une journée pour se remettre du décalage horaire, Samuel et sa conjointe Stéphanie Joncas, se dirigeaient en Haute-Mauricie y chasser l’ours noir, pour 21 jours de chasse en continu pour Samuel.

Si ce n’est pas une passion de la chasse, on peut se demander ce que c’est ?

"En 2040, on aura changé de monde" - Olivier Hamant - Grenoble 2040 - YouTube

11 mai 2025 à 13:35
Nous avons construit depuis dix mille ans, un monde d’abondance de ressources, un écosystème stable, qui nous a poussé à optimiser et à performer. Le culte d...
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