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  • Steeve Gagnon : la tragédie d’Amqui est un accident
    L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule. Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.
     

Steeve Gagnon : la tragédie d’Amqui est un accident

18 juin 2025 à 16:00

L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule.

Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne

Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.

Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.

En livrant son plaidoyer, mercredi, Me Caissy a fait valoir que de nombreux éléments du témoignage de Steeve Gagnon sont véridiques et qu’il est «imprudent, mais pas invraisemblable» qu’il se soit penché pour ramasser quelque chose.

Au soutien de son affirmation, il a souligné que la camionnette est montée à cinq endroits sur le trottoir, dont deux où ne se trouvaient aucun piéton.

L’accusé, a rappelé le juriste, bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est à la poursuite de renverser cette présomption hors de tout doute raisonnable.

Cependant, si le jury ne croit pas son client et qu’il en vient à la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que c’était prémédité.

Furieux contre Service Canada

L’avocat s’est longuement attardé sur le fait que son client avait d’abord quitté son domicile pour aller faire un mauvais parti aux représentants de Service Canada, furieux qu’il était de voir ses prestations d’assurance-chômage interrompues.

Des témoignages d’experts ont établi que Steeve Gagnon souffre d’un trouble délirant chronique et d’un trouble de personnalité qui se traduit par une impulsivité parfois incontrôlée, amplement démontrée en Cour par ses explosions de colère répétées à l’endroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et même de son propre avocat.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quant aux vidéos faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment référence à la possibilité d’aller frapper des enfants, l’avocat estime qu’elles sont « une expression de ses idées délirantes » et ne peuvent être vues comme une preuve de préméditation.

La poursuite devait suivre en après-midi avec sa propre plaidoirie.

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  • Procès de Steeve Gagnon : place aux plaidoiries
    Maintenant que la preuve a été présentée, la défense et la Couronne procéderont ce mercredi 18 juin à leur plaidoirie au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessés, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-Benoît Ouest. Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs délibérations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver à un verdict fin
     

Procès de Steeve Gagnon : place aux plaidoiries

18 juin 2025 à 07:30

Maintenant que la preuve a été présentée, la défense et la Couronne procéderont ce mercredi 18 juin à leur plaidoirie au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessés, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-Benoît Ouest.

Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs délibérations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver à un verdict final.

L’avocat de la défense, Me Hugo Caissy, a complété sa preuve vendredi dernier, avec l’audition de deux témoins.

Il a fait comparaitre l’accusé lui-même, dont le témoignage a été chaotique et interrompu par de nombreuses pauses liées à son comportement, en insultant même son propre avocat, le juge Dionne et les membres du jury.

L’autre témoin, le psychiatre Samuel Gauthier, estime que Gagnon était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes après son évaluation effectuée le 30 septembre 2024.

Pas de lien avec les événements

Dans son rapport, Dr Gauthier a expliqué que l’accusé était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous

Hier — 17 juin 2025Flux principal
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  • Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture
    Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER). « Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale. Il c
     

Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture

Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.

Il confirme également que la Ville et lui-même, en tant qu’ex-administrateur à la SOPER, ont répondu dans les délais prescrits par la Cour supérieure pour contester les deux poursuites.

« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre côté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».

45 jours pour contester

La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contesté la demande de poursuite civile de près de 5 M$ intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite.

Le Groupe Tanguay allègue avoir subi un dommage après s’être chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.

Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.

Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Ajout d’une garderie

Pour sa part, Construction Technipro BSL a déposé un recours s’élevant à 272 472,41$, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium.

Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.

Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.

Faillite de 4 M$

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.

L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.

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  • L’évadé de l’Hôpital régional reviendra en cour
    Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski. Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation. À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis p
     

L’évadé de l’Hôpital régional reviendra en cour

Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.

Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.

À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.

Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.

Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.

Rattrapé rapidement

L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.

En plus d’avoir comparu pour les chefs pour lesquels il était détenu, Dany Deschênes doit faire faire à des accusations d’évasion de garde légale et d’entrave au travail des policiers.

Il a été remis en liberté le 9 avril, par le juge Jules Berthelot, moyennant le versement d’une caution de 1 000$.

À partir d’avant-hierFlux principal

Le meurtrier présumé d’une élue démocrate du Minnesota a été arrêté 

16 juin 2025 à 22:00

La police américaine l’a arrêté après deux jours de chasse à l’homme. 

Le suspect est visé par six chefs d’accusation, dont deux de meurtre par arme à feu. 

Il a tué une élue de la chambre des représentants du Minnesota et son mari à leur domicile, en se faisant passer pour un policier. 

L’homme a également blessé gravement un membre démocrate du sénat du Minnesota et sa conjointe. 

Selon un procureur fédéral, il s’était également rendu aux domiciles de deux autres élus démocrates «avec l’intention de les tuer». 

[L'article Le meurtrier présumé d’une élue démocrate du Minnesota a été arrêté  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Syrian General Questioned in Case of Austin Tice, Missing American Journalist

The general, Bassam Hassan, is said to have shared grim news about the fate of Austin Tice, an American journalist and former Marine who went missing in 2012.

© Joseph Eid/Agence France-Presse — Getty Images

The parents of the American journalist Austin Tice during a news conference in Beirut, Lebanon, in 2018.
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  • Fraude à Saint-Simon : retrait de chefs d’accusation
    Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent. Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des b
     

Fraude à Saint-Simon : retrait de chefs d’accusation

Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.

Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution. 

Les trois accusés reviendront en cour le 27 juin afin de fixer une date de procès. Me Landry a annoncé son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparé pour les accusés.

Ordonnance de blocage modifiée

Lors d’un précédent passage à la cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.

La route 132 à Saint-Simon (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».

Rappelons que 304 000 $ ont disparu des coffres de la municipalité en 2021 et 2022.

Syrian General Questioned in Case of Austin Tice, Missing American Journalist

The general, Bassam Hassan, is said to have shared grim news about the fate of Austin Tice, an American journalist and former Marine who went missing in 2012.

© Joseph Eid/Agence France-Presse — Getty Images

The parents of the American journalist Austin Tice during a news conference in Beirut, Lebanon, in 2018.
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  • Poursuite du Groupe Tanguay : Rimouski et la MRC contestent
    La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont annoncé leur intention de contester la demande de poursuite civile intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles et contre 14 ex-membres du conseil d’administration de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), comme le rapporte Radio-Canada. En mai, le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ qui comprenait aussi BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite de la SOPER. L’e
     

Poursuite du Groupe Tanguay : Rimouski et la MRC contestent

13 juin 2025 à 18:15

La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont annoncé leur intention de contester la demande de poursuite civile intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles et contre 14 ex-membres du conseil d’administration de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), comme le rapporte Radio-Canada.

En mai, le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ qui comprenait aussi BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite de la SOPER.

L’entreprise allègue avoir subi un dommage après s’être chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi des choix de convenir du règlement de l’affaire, de proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable.

Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Radio-Canada rapporte que le Groupe immobilier Tanguay allègue que la Ville et la MRC se devaient de prendre en charge et de redresser la SOPER. Les deux parties ont plutôt agi de manière à la faire disparaître et se libérer de leurs obligations. Il prétend aussi que le sabordage de la SOPER a été orchestré.

Les ex-membres du conseil d’administration de la SOPER poursuivis sont Guy Caron, Francis St-Pierre, Rodrigue Joncas, Julie Thériault, Mélanie Beaulieu, Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth, Marc Parent, Jean Pouliot et Camille Leblanc.

Faillite de 4 M$

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.

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  • Procès de Steeve Gagnon : la preuve est close
    La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui. La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuse
     

Procès de Steeve Gagnon : la preuve est close

La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.

La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuses pauses liées au comportement de l’accusé, qui a même insulté son propre avocat, ainsi que le médecin psychiatre Samuel Gauthier.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Amorcé jeudi après-midi, le témoignage du Dr Gauthier s’est poursuivi ce vendredi matin, notamment avec le contre-interrogatoire du ministère public. Le spécialiste, qui a évalué Steeve Gagnon le 30 septembre 2024, estime que l’accusé était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes.

Dans son rapport, le psychiatre mentionne que Steeve Gagnon était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.

Les plaidoiries mercredi

Maintenant que la preuve est généralement close, le juge Louis Dionne a mentionné aux membres du jury que les plaidoiries des deux parties auront lieu ce mercredi 18 juin. Elles seront suivies des directives du juge. Si tout va bien, le jury pourrait être séquestré pour commencer à délibérer le jeudi 19 juin.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.

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  • Collision mortelle à l’Isle-Verte : Israël Fournier demeure détenu
    Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet. Il a comparu une première fois le 15 mai dernier. En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d
     

Collision mortelle à l’Isle-Verte : Israël Fournier demeure détenu

Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet.

Il a comparu une première fois le 15 mai dernier.

En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d’autres chefs ont été ajoutés à la suite d’actes de violence commis dans les jours précédents son arrestation à Rivière-du-Loup. Il fait face à des chefs de séquestration, d’extorsion et de voie de fait dans un dossier lié au crime organisé.

La tragédie avait causé la mort de Chloé Demers, qui revenait de son travail à la Fromagerie des Basques, vers 16 h 15, lorsque que la camionnette conduite par Fournier a heurté son véhicule, arrivant en sens inverse.

Chloé Demers est décédée à la suite de la violente collision frontale survenue sur la route 132, à L’Isle-Verte. (Photo Facebook)

Il avait d’abord été arrêté pour conduites avec les facultés affaiblies. 

Au moment de l’accident, les proches de Chloé Demers ont décrié l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.

Depuis l’annonce de sa mort, les proches de Chloé décrivent l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.

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  • « Donne-moi 25 ans, je m’en crisse » -Steeve Gagnon
    Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette. Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne. « Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ». Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises f
     

« Donne-moi 25 ans, je m’en crisse » -Steeve Gagnon

Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette.

Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne.

« Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ».

Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises face aux questions de Me Blanchette, si bien que le juge Dionne a du demandé qu’il soit ramené en cellule une fois alors que l’accusé lui-même a cogné dans la porte pour sortir une deuxième fois pendant le contre-interrogatoire.

La première fois, il a dit au juge de fermer sa gueule avant de lui faire un droit d’honneur.

Des impacts involontaires

À travers quelques sautes d’humeur et des histoires s’éloignant des faits, Steeve Gagnon a laissé entendre que les impacts qui ont fait trois morts et neuf blessés le 13 mars 2023 à Amqui étaient involontaires.

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

« Je me suis penché pour ramasser une pastille de nicotine et quand j’ai relevé la tête, j’ai vu la tête d’un homme devant moi. Ensuite, c’est le noir. Je ne me rappelle de rien. C’est comme si j’avais reçu un coup de batte de baseball. Le mémoire est revenu au fil du temps, une fois que j’ai réussi à passer par-dessus le traumatisme », raconte-t-il.

Histoire inventée

À propos de la vidéo où il mentionne vouloir ses rendre dans trois écoles pour y tuer entre 75 et 100 jeunes, il dit qu’il racontait une histoire et qu’il s’est mis dans la peau de l’auteur pour que ce soit plus crédible.

Il dit aussi qu’on doit souvent le ramener. « Quand je pars sur quelque chose, il fait tout le temps qu’on me ramène ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Steeve Gagnon a encore fait référence au crime organisé, à des cartels et au trafic de stupéfiants dans ses récits.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Steeve Gagnon insulte le juge et son propre avocat
    Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications. Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler. Le juge Lo
     

Steeve Gagnon insulte le juge et son propre avocat

Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications.

Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler.

Le juge Louis Dionne a alors demandé aux agents correctionnels de ramener l’accusé qui venait à peine de commencer son témoignage.

Après un arrêt d’une quinzaine de minutes, le témoignage de Steeve Gagnon a repris. Il a expliqué ce qu’il avait fait le 13 mars 2023 en après-midi.

« Je suis allé prendre ma marche et je suis allé à la poste. J’ai reçu une lettre du chômage qui disait que je devais faire une demande à l’aide sociale. Ils voulaient que je me mette sur le BS ces estis-là. J’étais enragé. Je suis parti pour aller au bureau du chômage à Causapscal, mais je me suis calmé et j’ai changé d’idées. Je voulais aller voir mon chum à Lac-au-Saumon, mais je me suis rappelé qu’il commençait à travailler ce lundi-là », raconte-t-il.

Des incohérences

À plusieurs moments, Steeve Gagnon a tenu des propos décousus, sans véritable lien, parlant notamment du crime organisé et d’un cartel.

Il a mentionné avoir travaillé à deux ou trois reprises dans l’Ouest canadien et avoir œuvré dans le transport de copeaux ici dans la région.

« Parlez-nous de vous », lui a demandé son avocat. « J’y arrive. Je suis TDAH, le hamster n’arrête jamais ».

Le contre-interrogatoire du ministère public aura lieu jeudi matin suivi du témoignage d’un médecin psychiatre.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Me Hugo Caissy avait indiqué, ce mercredi matin, que son client témoignerait pour sa défense en après-midi.

Steeve Gagnon est accusé de trois chefs de meurtre au premier degré et de deux chefs de tentative de meurtre pour des événements survenus le 13 mars 2023 à Amqui.

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  • Contrebande : amendes de 126 000$ pour un récidiviste
    Un homme de Sainte-Anne-des-Monts devra payer des amendes de 126 390$ en lien avec la contrebande de cigarettes. Bernard Dumont, 61 ans, a plaidé coupable à quatre chefs d’accusation pour avoir vendu des cigarettes de contrebande entre juillet 2023 et novembre 2024. Il s’agissait d’une deuxième offense dans son cas. Les policiers de la MRC de la Haute-Gaspésie qui ont mené l’enquête, ayant débuté en décembre dernier, ont finalement abouti vers une saisie de 28 000 cigarettes de contreband
     

Contrebande : amendes de 126 000$ pour un récidiviste

11 juin 2025 à 10:00

Un homme de Sainte-Anne-des-Monts devra payer des amendes de 126 390$ en lien avec la contrebande de cigarettes.

Bernard Dumont, 61 ans, a plaidé coupable à quatre chefs d’accusation pour avoir vendu des cigarettes de contrebande entre juillet 2023 et novembre 2024. Il s’agissait d’une deuxième offense dans son cas.

Les policiers de la MRC de la Haute-Gaspésie qui ont mené l’enquête, ayant débuté en décembre dernier, ont finalement abouti vers une saisie de 28 000 cigarettes de contrebande.

Revenu Québec rappelle qu’il est illégal de vendre des cigarettes qui ne sont pas identifiés conformément à la Loi sur le tabac. Il est aussi interdit de vendre des cigarettes sans posséder le permis approprié.

Les contraventions peuvent s’élever à plusieurs centaines de milliers de dollars. Les contrevenants s’exposent aussi à des peines d’emprisonnement.

Au cours des derniers mois, plus de 760 000 $ en amendes ont été distribuées à huit contrevenants. Du lot, quatre d’entre eux ont été condamnés à purger des peines de prison.

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  • Steeve Gagnon : la défense commence sa preuve
    L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve. La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023. Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les ma
     

Steeve Gagnon : la défense commence sa preuve

L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve.

La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Le ministère public a complété sa preuve, jeudi dernier, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo Le Soir.ca- Xavier Dionne)

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’… », expliquait-il.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le gouvernement Legault ne compte pas baisser les frais de scolarité des étudiants non québécois

10 juin 2025 à 21:19

La Cour supérieure avait invalidé en avril la hausse des frais annuels de scolarité des étudiants étrangers et des étudiants canadiens qui ne résident pas au Québec. 

  • Elle avait donné 9 mois à Québec pour réviser ses frais de scolarité. 

Le gouvernement a annoncé hier qu’il ne contesterait pas le jugement. 

La ministre de l’enseignement supérieur Pascale Déry a toutefois indiqué que le gouvernement «maintenait le cap» sur sa hausse des frais de scolarité.  

  • Elle soutient que le Québec n’a pas à «garantir l’accessibilité financière aux études pour les non québécois». 

[L'article Le gouvernement Legault ne compte pas baisser les frais de scolarité des étudiants non québécois a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Décès d’Adrien Allard : Denis Desrosiers accusé 46 ans plus tard
    Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard. Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre. Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une
     

Décès d’Adrien Allard : Denis Desrosiers accusé 46 ans plus tard

Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard.

Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre.

Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.

Me Claudie Gallant Bergeron a comparu pour l’accusé. Elle a reçu la preuve du ministère public.

Les dossiers ont été reportés pour orientation/déclaration, c’est-à-dire pour l’enregistrement d’un plaidoyer, au 26 août à Amqui.

En février dernier, la Sûreté du Québec confirmait avoir rencontré « un résident de la Vallée de la Matapédia » relativement au meurtre d’Adrien Allard. 

Cagoulés et armés

Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal, en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.

De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers et ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.

L’enquête policière se poursuit puisqu’il y aurait une autre personne impliquée dans cette invasion de domicile.

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  • Meurtre d’Adrien Allard à Causapscal : le suspect accusé
    L’homme de 69 ans arrêté, en février dernier, pour le meurtre d’Adrien Allard survenue en 1979 à Causapscal, comparaitra ce mardi 10 juin au palais de justice d’Amqui. L’individu doit répondre à cinq chefs d’accusation, soit introduction par effraction, déguisement, voies de fait, vol et utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30. Lors de cet événement, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés, se sont présentés vers 19 h 15 à la résidence des
     

Meurtre d’Adrien Allard à Causapscal : le suspect accusé

10 juin 2025 à 06:30

L’homme de 69 ans arrêté, en février dernier, pour le meurtre d’Adrien Allard survenue en 1979 à Causapscal, comparaitra ce mardi 10 juin au palais de justice d’Amqui.

L’individu doit répondre à cinq chefs d’accusation, soit introduction par effraction, déguisement, voies de fait, vol et utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30.

Lors de cet événement, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés, se sont présentés vers 19 h 15 à la résidence des frères Adrien et André Allard en possession d’armes à feu.

À la suite d’une altercation, monsieur Allard est décédé après avoir subi de graves blessures.

Les éléments, dont de l’ADN recueillis à cette époque, combinés à la technologie et au travail d’aujourd’hui, ont permis aux enquêteurs de retracer cet individu pouvant être relié à cet événement.

Toute personne possédant de l’information sur cet événement peut, en tout temps, la transmettre de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-
4264.

En janvier dernier, Le Soir.ca avait relaté les crimes non résolus au Bas-Saint-Laurent qui sont toujours actifs en 2025.

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  • Tentative de meurtre à Sainte-Angèle : autre report pour Racine
    Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin. L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Ch
     

Tentative de meurtre à Sainte-Angèle : autre report pour Racine

Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin.

L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Chicoine-Côté avant de prendre position.

Les parties souhaitent que le dossier suive celui du coaccusé Lickenson Grégoire, qui devrait également prendre position sur la suite des choses, le 25 juin, au palais de justice de Rimouski.

Racine a fait l’objet d’un mandat d’arrestation de la Sûreté du Québec. Elle a comparu une première fois le 23 juillet 2024.

Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a accepté de la remettre en liberté sous conditions, dont celle de demeurer à son domicile de Terrebonne entre 19 h et 7 h.

Il lui est également interdit de communiquer ou de tenter de communiquer avec son coaccusé Likenson Grégoire.

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  • Steeve Gagnon : la défense commencera sa preuve
    Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense. Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury. Dan
     

Steeve Gagnon : la défense commencera sa preuve

Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense.

Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes.

Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes. « Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Sainte-Ursule pour 30 à 40 jeunes de plus.

Le premier ministre François Legault s’était rendu à Amqui à la suite du drame. (Photo journallesoir.ca- Johanne Fournier)

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai en m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.

Des admissions

Rappelons que la défense a admis dès le début du procès que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le procès a débuté le 15 mai avec la sélection des jurés. Une pause était déjà prévue pour les 9 et 10 juin. Il a été convenu jeudi d’attendre après cette pause pour commencer l’audition des témoins de la défense.

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  • « Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts » – Steeve Gagnon
    Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski. Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plan
     

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts » – Steeve Gagnon

Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons qu’il a été mentionné en début de procès qu’une camionnette Ford F-150 de couleur foncée semblable à celle de l’accusé s’est rendue à l’école secondaire d’Amqui environ 10 minutes avant le drame qui a coûté la vie à trois personnes sur le boulevard Saint-Benoît.

Appels et textos

L’enquêteur Stéphane Bolduc a répertorié les appels entrants et sortants du cellulaire de l’accusé entre le 25 janvier et le 15 mars ainsi que les messages textes et les recherches sur Google (Google search). Il a compilé le tout dans une ligne du temps (Timeline). Il y a notamment eu des contacts avec deux agences de recouvrement de crédit, des messages textes de TELUS pour des paiements en retard, des appels de Services Canada et de la Clinique médicale d’Amqui.

Stéphane Bolduc est le dernier témoin du ministère public qui a fait entendre 46 personnes depuis le début du procès.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Entrée en vigueur d’un nouveau recours judiciaire en cas de partage d’images intimes 

4 juin 2025 à 20:49

Les victimes peuvent désormais bénéficier d’une ordonnance pour empêcher ou faire cesser rapidement le partage sans consentement d’une image intime.

Un formulaire en ligne est dès à présent disponible sur le site du gouvernement. 

  • Les demandes peuvent être déposées en tout temps et seront traitées «en urgence». 

En cas de non-respect d’une ordonnance:

  • les victimes peuvent porter plainte à la police; 
  • les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 $, ainsi qu’à une peine d’emprisonnement dans certains cas.

[L'article Entrée en vigueur d’un nouveau recours judiciaire en cas de partage d’images intimes  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Steeve Gagnon fait montre d’exaspération de sa cellule
    Après avoir chahuté le Dr Denis Normand Boucher venu témoigner à son procès, Steeve Gagnon a entendu la suite du témoignage du médecin, mercredi matin, de sa cellule du centre de détention de Rimouski. A la fin du témoignage et en présence du jury, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui a de nouveau fait entendre son exaspération. Le juge Louis Dionne a ajourné les procédures pour permettre à l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, de discuter au téléphone avec son client. À la repr
     

Steeve Gagnon fait montre d’exaspération de sa cellule

Après avoir chahuté le Dr Denis Normand Boucher venu témoigner à son procès, Steeve Gagnon a entendu la suite du témoignage du médecin, mercredi matin, de sa cellule du centre de détention de Rimouski.

A la fin du témoignage et en présence du jury, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui a de nouveau fait entendre son exaspération. Le juge Louis Dionne a ajourné les procédures pour permettre à l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, de discuter au téléphone avec son client.

À la reprise, Me Caissy a mentionné au juge que son client souhaitait être présent au palais de justice par la suite des témoignages.

Le juge a demandé aux jurés de ne pas tenir compte du comportement de l’accusé.

« Vous ne devez pas lui en tenir rigueur. Vous devez tenir compte de la preuve qui vous est présentée et non pas du comportement de l’accusé ».

Retour en présence

Le juge Dionne a expliqué au jury que l’accusé sera de retour au palais de justice pour la suite des procédures ce mercredi à 13 h 30.

« Ce matin, c’était une mesure d’exception, mais afin de respecter les droits de monsieur Gagnon, nous allons le ramener au palais de justice ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Une disposition du Code criminel permet au tribunal de poursuivre un procès en l’absence d’un accusé si son comportement rend difficile la poursuite des procédures.

Les avocats du ministère public, Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont indiqué qu’il restait quatre témoins à venir avant de clore leur preuve.

Des admissions

La défense a admis, dès le début du procès, que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le gouvernement Carney a déposé un projet de loi pour renforcer la sécurité à la frontière

3 juin 2025 à 17:08

La loi accorderait aux agents frontaliers, à la GRC et à la Garde côtière des moyens additionnels pour lutter contre le crime organisé, le trafic de fentanyl et le blanchiment d’argent. 

Nouveaux pouvoirs en immigration 

Le projet de loi prévoit que le gouvernement fédéral pourrait suspendre le traitement de demandes d’immigrants pour des raisons jugées d’«intérêt public».

  • Ottawa pourrait, par exemple, décider d’annuler certains types de visas en provenance d’un pays.

[L'article Le gouvernement Carney a déposé un projet de loi pour renforcer la sécurité à la frontière a d'abord été publié dans InfoBref.]

A DNA Technique Is Finding Women Who Left Their Babies for Dead

3 juin 2025 à 10:58
Genetic genealogy is identifying the mothers of deceased newborns found abandoned, shedding light on crimes that went unsolved for years. Women now may face lengthy prison sentences for decades-old chapters of their pasts.

© Jordan Vonderhaar for The New York Times

Wayne Springer, a former investigator for Medina County, at the site in Hondo, Texas, where a deceased newborn was found.
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  • Procès de Steeve Gagnon : résumé des items saisis et analysés
    Après trois jours de pause, le procès de Steeve Gagnon, notamment accusé de trois meurtres au premier degré lors de l’attaque au camion-bélier 13 mars 2023 à Amqui, a repris ce lundi matin au palais de justice de Rimouski. Le jury a entendu le témoignage de l’enquêteur de la scène, le sergent Pier-Luc Brisson, qui a présenté le résumé des items saisis et envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de la Sûreté du Québec. « Certains ont été envoyés par
     

Procès de Steeve Gagnon : résumé des items saisis et analysés

Après trois jours de pause, le procès de Steeve Gagnon, notamment accusé de trois meurtres au premier degré lors de l’attaque au camion-bélier 13 mars 2023 à Amqui, a repris ce lundi matin au palais de justice de Rimouski.

Le jury a entendu le témoignage de l’enquêteur de la scène, le sergent Pier-Luc Brisson, qui a présenté le résumé des items saisis et envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de la Sûreté du Québec.

« Certains ont été envoyés par des analyses en biologie, par exemple, des échantillons de sang, d’autres en chimie, comme des pièces de plastiques, pour voir si elles étaient reliées à la camionnette de l’accusé », a expliqué le sergent aux membres du jury lors du 9e jour du procès.

Pier-Luc Brisson était l’enquêteur de scène, c’est-à-dire, le chef d’orchestre qui s’assure que la scène soit maintenue intacte.

Partant de Mascouche, il est arrivé à Amqui le 13 mars à 23 h 13. « La scène était déjà protégée et le sergent reconstitutionniste Kevin Labrie était déjà sur place. Nous avons tout de suite établi que la scène comptait trois zones d’impacts », mentionne-t-il.

Tableau des items saisis

Dans son témoignage d’une heure et demie, le sergent Brisson a présenté un document PowerPoint sur les items saisis qu’il a produit à partir de ses notes manuscrites.

Il a montré les objets saisis sur chacune des zones d’impacts.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

On parle notamment de traces de sang, frottement de peinture sur la galerie de la Captive, une serviette de bain verte avec du sang, un élastique à cheveux, une paire d’espadrilles, une pièce de plastique noire, plusieurs autres pièces de plastique, un gant noir et un bas noir entremêlé, une poussette déformée, une autre marre de sang, une tuque noire, une tuque bleue, une mitaine noire, des gants noirs, d’autres pièces de plastiques noirs et chromes, des débris de véhicule.

Expertise de la camionnette

Le 14 mars 2023, une expertise a été réalisée dans la camionnette Ford F-150 de Steeve Gagnon où divers objets ont aussi été saisis et envoyés pour analyse. On parle notamment de traces de sang sur le parechoc avant et sur le capot.

D’une boîte de balles, de balles, de la boîte de contrôle, après son extraction en vertu d’un mandat de perquisition, d’un manteau gris et d’un téléphone cellulaire.

Par la suite, le sergent Brisson s’est rendu à l’Hôpital d’Amqui récupérer d’autres pièces reliées aux victimes, comme des vêtements. Enfin, la camionnette a été saisie et amenée dans un garage de Québec pour une expertise.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le ministère public est représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette. C’est Me Hugo Caissy, de l’aide juridique, qui représente l’accusé.

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  • Faillite de la SOPER : au tour de Technipro de poursuivre
    Après le Groupe immobilier Tanguay la semaine dernière, au tour de Technipro BSL de poursuivre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les membres du dernier conseil d’administration de la défunte Société de promotion économique de Rimouski (SOPER). L’entreprise réclame un montant de 272 472,41 $, plus intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium. La poursuite, dont Le Soir.ca a obtenu copie, touche le maire et ex-président de l
     

Faillite de la SOPER : au tour de Technipro de poursuivre

2 juin 2025 à 18:30

Après le Groupe immobilier Tanguay la semaine dernière, au tour de Technipro BSL de poursuivre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les membres du dernier conseil d’administration de la défunte Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

L’entreprise réclame un montant de 272 472,41 $, plus intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium.

La poursuite, dont Le Soir.ca a obtenu copie, touche le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet Francis St-Pierre, les conseillers de Rimouski Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault ainsi que Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Ève-Marie Rioux et Nicolas Horth.

Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.

Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois. Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.

L’entreprise réclame donc le montant impayé, assorti d’un taux d’intérêt annuel de 8 % à partir du 1er octobre 2024.

Technipro BSL soutient que les mécanismes de contrôle et de gouvernance ont été défaillants, évoquant une « évasion des obligations » en matière de gestion, de traitement des difficultés financières et d’insolvabilité.

Ses dirigeants reprochent aux instances publiques et aux membres du CA de la SOPER une responsabilité personnelle solidaire dans les événements ayant mené à la fin du projet, l’automne dernier.

« Avoir été piégé » dans ce projet

Le Groupe immobilier Tanguay a aussi déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite

Sa direction allègue avoir subi un dommage après s’être chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Le bail stipule que la SOPER devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Cette poursuite implique Guy Caron, Francis St-Pierre, Rodrigue Joncas, Julie Thériault, Mélanie Beaulieu, Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth, ainsi que Marc Parent, Jean Pouliot et Camille Leblanc.

Faillite de 4 M$

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$.

L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.

L’ex-président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER en cas de faillite.

Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.

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  • Robert Arsenault détenu au moins jusqu’au 23 juin
    Arrêté le 7 mai dernier lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, 51 ans, de Rimouski, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée. En attendant la décision d’un juge, il reste en prison au moins jusqu’au 23 juin. Prévue le 28 mai, l’enquête sur remise en liberté avait été reportée au 29 mai, puis au 23 juin. Il s’agit d’un 5e report de cette étape visant
     

Robert Arsenault détenu au moins jusqu’au 23 juin

Arrêté le 7 mai dernier lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, 51 ans, de Rimouski, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée. En attendant la décision d’un juge, il reste en prison au moins jusqu’au 23 juin.

Prévue le 28 mai, l’enquête sur remise en liberté avait été reportée au 29 mai, puis au 23 juin.

Il s’agit d’un 5e report de cette étape visant à déterminer si l’accusé sera remis en liberté pour la suite du processus judiciaire ou s’il sera remis en liberté.

Le ministère public s’est opposé à la remise en liberté de l’accusé, le 8 mai, en faisant part de son intention de demander une révocation de sa liberté sous condition en vertu de l’article 524 du Code criminel.

Coke, médicaments et cannabis

La perquisition a permis de saisir environ 45 grammes de cocaïne, 145 médicaments d’ordonnance, 45 grammes de cannabis illicite, divers équipements servant au trafic de stupéfiants et 800$ en argent comptant

Robert Arsenault est accusé de possession de stupéfiants en vue de trafic et de possession d’une somme d’argent sachant qu’elle avait été obtenue de la perpétration d’une infraction. 

Une femme de 59 ans de Rimouski a également été arrêtée durant l’opération.  Elle a été libérée pour la suite des procédures.  Elle pourrait faire face à une accusation de possession de stupéfiant. Son identité ne peut pas être révélée tant qu’elle n’aura pas comparu.

La Sûreté du Québec souligne que de l’information reçue du public a permis de mener à terme cette opération.

L’Autorité des marchés financiers poursuit un ancien président de la Caisse de dépôt

29 mai 2025 à 20:15

Richard Guay avait été PDG de la CDPQ entre 2008 et 2009.

Selon Le Devoir, l’AMF l’accuse d’avoir, dix ans plus tard, fait une «manipulation de marché» en se livrant «à répétition» à des transactions boursières personnelles «déloyales, abusives et frauduleuses».

Entre 2018 et 2022, il aurait réalisé plusieurs milliers de transactions aux noms de sa conjointe et de ses enfants.

L’AMF estime que ce stratagème lui aurait permis d’obtenir des avantages fiscaux équivalents à 1,6 million $.

  • L’organisme lui réclame 2,2 millions $ en remboursement et pénalité.

[L'article L’Autorité des marchés financiers poursuit un ancien président de la Caisse de dépôt a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Faillite de la SOPER : le Groupe immobilier Tanguay poursuit
    Le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite de la SOPER. Selon les informations dévoilées par Radio-Canada, l’entreprise allègue avoir subi un dommage de 4 950 000 $, surtout qu’elle s’est chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inaugur
     

Faillite de la SOPER : le Groupe immobilier Tanguay poursuit

29 mai 2025 à 19:00

Le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite de la SOPER.

Selon les informations dévoilées par Radio-Canada, l’entreprise allègue avoir subi un dommage de 4 950 000 $, surtout qu’elle s’est chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Radio-Canada rapporte que le Groupe immobilier Tanguay allègue que la Ville et la MRC se devaient de prendre en charge et de redresser la SOPER. Les deux parties ont plutôt agi de manière à la faire disparaître et se libérer de leurs obligations. Il prétend aussi que le sabordage de la SOPER a été orchestré.

Les personnes poursuivies disposent d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles peuvent aussi des choix de convenir du règlement de l’affaire, de proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable.

Les ex-membres du conseil d’administration de la SOPER poursuivis sont Guy Caron, Francis St-Pierre, Rodrigue Joncas, Julie Thériault, Mélanie Beaulieu, Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth, Marc Parent, Jean Pouliot et Camille Leblanc.

Faillite de 4 M$

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.

L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.

Le président du Groupe immobilier Tanguay, Alexandre Tanguay (Photo Vincent Éthier- LCH)

Avant l’annonce officielle, ils ont tenté une dernière approche avec le Groupe immobilier Tanguay afin de convaincre ses dirigeants de débarrasser l’organisme du loyer de l’édifice du Novarium, pour lequel elle était signataire du bail.

Ce dernier générait un déficit de 30 000$ par mois à la SOPER, qui louait le bâtiment construit et appartenant au Groupe Tanguay.

 » La maison brûle et les tisons sont chauds. Ça commence à souffler un peu partout en ville « , indiquait l’une des personnes consultées à ce moment par Le Soir.ca.

Faillite de Novarium

Toute cette saga a débuté avec la faillite de Novarium.

Après le refus du gouvernement du Québec d’accorder une zone d’innovation en économie bleue à Rimouski et Grande-Rivière, qui lui aurait procuré un financement gouvernemental important, l’organisme sans but lucratif a annoncé ses couleurs devant ses dettes de 2,2 M$, dont un peu plus de 1,5 M$ provenaient de la SOPER.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Devant ce cas de « mauvaise gestion », comme le décrit le rapport d’enquête de la Commission municipale du Québec concernant la SOPER et Novarium, des citoyens de Rimouski ont demandé l’intervention de l’Unité permanente anticorruption dans le dossier.

Annonce fatidique

En plus de confirmer la faillite de la SOPER, Guy Caron a aussi annoncé l’envoi d’une mise en demeure à l’ancien président-directeur général, Martin Beaulieu,  » pour les conséquences des opérations de mauvaise gouvernance et une mauvaise transmission de l’information au conseil d’administration « .

 » Le syndic verra s’il y a des suites à donner à cette mise en demeure. Les employés seront mis à pied et payés jusqu’à la fin de la semaine. Nous avons tout essayé pour éviter d’en arriver là, mais le temps commençait à manquer. Une Ville ne peut pas posséder d’immeuble pour la location commercial, ce qui empêchait l’option d’acheter l’édifice du Novarium « , a expliqué monsieur Caron, très ému lors de la conférence de presse.

Le maire souligne que la Ville a perdu 500 000$ dans la faillite, dont un prêt de 400 000$ fait à la SOPER lors de l’été 2024.

Un tribunal américain a bloqué les tarifs douaniers imposés à presque tous les pays 

28 mai 2025 à 21:35

Le Tribunal de commerce international des États-Unis a jugé hier que le président américain ne pouvait pas invoquer une loi d’urgence économique pour imposer des droits de douane sur les produits provenant de presque tous les pays.

Le tribunal a donné 10 jours au gouvernement américain pour les annuler. 

  • La Maison-Blanche a fait appel de cette décision.

Les droits de douane visés par cet ordre d’annulation sont:

  • les tarifs dits «réciproques» instaurés il y a presque deux mois [détails (2 avril)];
  • les tarifs visant le Canada et le Mexique liés au trafic de fentanyl;
  • les tarifs visant la Chine.

[L'article Un tribunal américain a bloqué les tarifs douaniers imposés à presque tous les pays  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Vol dans des commerces de Rimouski: Jason Charron en thérapie
    Arrêté le 2 mai dernier, Jason Charron, suspecté d’être impliqué dans plusieurs délits, d’introductions par effractions et de vols dans des commerces, a été remis en liberté pour aller suivre une thérapie à Baie-Comeau. « Il n’y aura pas d’enquête sur remise en liberté. Mon client a été accepté par une maison de thérapie », a indiqué l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, le 21 mai dernier, au palais de justice de Rimouski. Le Rimouskois de 46 ans était détenu depuis son arrestation. L
     

Vol dans des commerces de Rimouski: Jason Charron en thérapie

Arrêté le 2 mai dernier, Jason Charron, suspecté d’être impliqué dans plusieurs délits, d’introductions par effractions et de vols dans des commerces, a été remis en liberté pour aller suivre une thérapie à Baie-Comeau.

« Il n’y aura pas d’enquête sur remise en liberté. Mon client a été accepté par une maison de thérapie », a indiqué l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, le 21 mai dernier, au palais de justice de Rimouski.

Le Rimouskois de 46 ans était détenu depuis son arrestation. La détention préventive est comptabilisée à 1,5 jour par jour purgé.

Il reviendra en cour le 8 septembre pour donner une orientation à ses dossiers par l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès.

Quatre chefs d’accusation

Charron a comparu une première fois le 3 mai en lien avec quatre chefs d’accusation, deux d’introductions par effraction dans des commerces, de recel et de vol de moins de 5 000 $. 

(Photo courtoisie SQ)

« Une vingtaine d’enquêtes en lien avec des dossiers d’introductions par effraction et des vols dans les commerces survenus dans les dernières semaines à Rimouski sont toujours en cours », mentionnait la Sûreté du Québec lors de l’arrestation de l’individu.

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  • Meurtre à Mont-Joli : 3e conférence de gestion nécessaire
    Les cinq accusés de meurtre au 2e degré d’André Bourgoin, survenue lors d’une altercation le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, étaient de retour à la cour ce mardi 27 mai, au palais de justice de Rimouski, pour la suite des procédures. Il a été permis d’apprendre qu’une 3e conférence de gestion aura lieu ce jeudi 29 mai avant de fixer les dates de l’enquête préliminaire commune d’une durée de deux semaines. L’enquête se déroulera en anglais, puisque quatre des cinq accusés sont anglophones.
     

Meurtre à Mont-Joli : 3e conférence de gestion nécessaire

Les cinq accusés de meurtre au 2e degré d’André Bourgoin, survenue lors d’une altercation le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, étaient de retour à la cour ce mardi 27 mai, au palais de justice de Rimouski, pour la suite des procédures.

Il a été permis d’apprendre qu’une 3e conférence de gestion aura lieu ce jeudi 29 mai avant de fixer les dates de l’enquête préliminaire commune d’une durée de deux semaines.

L’enquête se déroulera en anglais, puisque quatre des cinq accusés sont anglophones.

« On vous demande de reporter les dossiers des cinq accusés au 25 juin pour fixer les dates de l’enquête préliminaire », a mentionné Me Béatrice Corbeil, qui représentait les cinq avocats impliqués en Défense.

Quatre des cinq accusés ont comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rivière-des-Prairies. Il s’agit de Bernard-Briand Lewis-Philipps, Patrick Francis, Jerred-Xavier Taylor et Zachary Dryden.

Tous ont renoncé à la tenue de leur enquête sur remise en liberté. Ils resteront donc détenus pendant la suite du processus judiciaire.

La procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, a consenti à l’absence du seul accusé en liberté, William Keita, qui est aussi le seul francophone.

L’homicide a eu lieu dans un secteur résidentiel sur la rue Aubin à Mont-Joli. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé. Ils sont derrière les barreaux depuis leur arrestation le 11 septembre 2024.

Les policiers ont arrêté les suspects sur l’autoroute 20, un peu plus tard dans la journée des événements, dans le secteur de Rimouski.

Victime liée aux Hells Angels

La victime, André Bourgoin, 46 ans, a été identifié comme un dirigeant du réseau de Mont-Joli lors de l’importante opération policière contre le trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels, l’opération Oursin, menée en 2019.

Bourgoin avait écopé de 54 mois de prison. Selon la preuve présentée lors des procédures judiciaires, André Bourgoin avait dirigé le réseau de Mont-Joli du 29 novembre 2018 au 14 février 2019.

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  • La garde à vue de Steeve Gagnon racontée
    Le policier patrouilleur Richard D’Astous a été le premier témoin du ministère public, ce lundi matin, au palais de justice de Rimouski pour le 7e jour du procès de Steeve Gagnon. L’homme fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré (avec préméditation) et de deux chefs de tentatives de meurtre lors de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui. L’agent D’Astous a raconté la garde à vue de l’accusé, entre son arrestation e
     

La garde à vue de Steeve Gagnon racontée

Le policier patrouilleur Richard D’Astous a été le premier témoin du ministère public, ce lundi matin, au palais de justice de Rimouski pour le 7e jour du procès de Steeve Gagnon.

L’homme fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré (avec préméditation) et de deux chefs de tentatives de meurtre lors de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.

L’agent D’Astous a raconté la garde à vue de l’accusé, entre son arrestation et sa première comparution devant le tribunal.

« Je suis rentré au poste à 18 h, le 13 mars. On m’a demandé de surveiller l’accusé et de noter ses faits et gestes. Il était dans la cellule du poste de police. Je lui ai demandé s’il avait faim et s’il avait besoin de quelque chose. Il m’a dit non. Il était devant moi couché sur le dos », mentionne le policier.

Une policière se joint à l’agent D’Astous pour remplir un formulaire usuel pour les gens étant détenu au poste de police.

« Elle posait les questions et j’écrivais les réponses dans mon calepin. On lui a demandé s’il prenait des médicaments, il a dit quelque chose contre la douleur pour mon mal de dos, mais ça fait deux semaines que je ne les prends pas parce que je n’ai pas d’argent et que je n’ai pas le droit au chômage. Après les questions, il est resté calme ».

Pris en charge par les enquêteurs

À 19 h 24, il a été pris en charge par les enquêteurs pour un interrogatoire.

« À 20 h 04, on m’a demandé d’aller chercher un café et un sandwich pour monsieur Gagnon. À 20 h 24, on m’a demandé de surveiller l’accusé dans la salle d’interrogatoire. Dix minutes plus tard, l’enquêteur est revenu avec un téléphone. À 21 h 05, j’ai repris ma surveillance de l’accusé qui a été ramené dans la cellule. À 21 h 12, il s’est fait un lit et il s’est couché. J’ai terminé de le surveiller à minuit et cinq », relate le policier D’Astous.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo Le Soir.ca- Xavier Dionne)

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

30 témoins entendus

Jusqu’ici, le ministère public a fait entendre 30 témoins au jury composé de sept femmes et de sept hommes. Il en avait annoncé entre 40 et 50 au début des procédures. Le ministère public est représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette. C’est Me Hugo Caissy, de l’aide juridique, qui représente l’accusé.

Le procès pourrait durer jusqu’à huit semaines. Il y aura une pause de mercredi à vendredi en raison de conflit d’horaire pour le juge Louis Dionne et pour certains avocats impliqués.

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  • Procès de Steeve Gagnon : la mère des deux enfants impliqués témoigne
    Le procès de Steeve Gagnon, accusé dans l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, a repris mardi matin au palais de justice de Rimouski, avec l’audition de cinq témoins, dont la mère des deux jeunes enfants faisant partie des victimes. La femme de 34 ans, dont on doit taire l’identité afin de ne pas identifier les enfants, a raconté qu’elle s’était rendue au Dollarama à pied avec ses deux enfants, sa belle-mère et le conjoint de cette dernière, le 13 mars en après-midi.
     

Procès de Steeve Gagnon : la mère des deux enfants impliqués témoigne

Le procès de Steeve Gagnon, accusé dans l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, a repris mardi matin au palais de justice de Rimouski, avec l’audition de cinq témoins, dont la mère des deux jeunes enfants faisant partie des victimes.

La femme de 34 ans, dont on doit taire l’identité afin de ne pas identifier les enfants, a raconté qu’elle s’était rendue au Dollarama à pied avec ses deux enfants, sa belle-mère et le conjoint de cette dernière, le 13 mars en après-midi.

« Nous avons décidé d’aller prendre une marche et de nous rendre au Dollarama acheter de petites surprises pour les enfants. Lorsque nous revenions vers la maison de mes beaux-parents, ma fille était dans une poussette avec sa grand-mère et mon fils tenait la main de son papy. Je l’ai entendu demander pour venir me trouver et ensuite plus rien. Je me suis réveillée par terre. Je n’ai pas de souvenir de l’endroit. J’avais mal à la tête et à la jambe gauche. J’ai tout de suite demandé comment allaient mes enfants », a raconté de manière émotive la mère qui a passé trois semaines à l’Hôpital d’Amqui pour diverses blessures.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution au palais de justice d’Amqui. (Photo courtoisie Johanne Fournier)

« J’ai eu une fracture du fémur et de l’omoplate, une commotion cérébrale, plusieurs côtes fracturées et de multiples fractures à la colonne vertébrale. Mon fils a eu une commotion cérébrale et une contusion pulmonaire ».

Hospitalisé trois semaines à Québec

Le témoignage de la mère a été suivi par celui du conjoint de sa belle-mère qui a mentionné ne plus avoir de souvenirs de ce qui s’est passé après la sortie du Dollarama.

« Nous marchions sur le trottoir en direction ouest. Je me rappelle de m’être réveillé à l’Hôpital d’Amqui et ensuite à celle de Québec. Il m’a cassé la colonne et la hanche. J’ai eu 15 côtes cassées, le poumon perforé, une embolie pulmonaire et j’avais du sang au cerveau, au foie, à la rate et à la vessie. J’avais aussi l’enveloppe du cœur déplacée. J’ai fait de la physiothérapie pendant un an et demi », a-t-il mentionné, lui aussi avec beaucoup d’émotion.

La grand-mère des enfants a raconté elle aussi la marche en famille du 13 mars 2023.

« Je poussais la poussette de ma petite fille et je me suis retrouvée assise dans un trou d’eau. Je me suis levée pour chercher mes petits enfants que j’ai trouvés dans une ambulance. Mon chum était étendu par terre et il était comme absent », affirme celle qui a eu une fracture à un pied.

Deux premiers témoins

Après les victimes, le ministère public a fait témoigner deux personnes qui ont été dans les premières à venir porter secours aux victimes.

Yoland Desrosiers et sa conjointe Chantal Lavoie, de Thunder Bay, en Ontario, étaient venus visiter des membres de la famille.

« On faisait une promenade pour voir comment la Ville d’Amqui avait changé depuis notre dernière visite. Ma femme m’a avisé qu’une camionnette venait de percuter des gens sur le trottoir. Je me suis stationné dès que j’ai pu et je suis allé porter secours. J’ai vu à un homme par terre qui était massé par un homme qui m’a dit que ça allait. Je me suis tourné et j’ai vu une femme coincée sans la galerie de la Brasserie (La Captive). J’ai essayé de la rassurer jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Je lui disais que tout irait bien. »

« Nous étions dans le trafic. J’ai vu la camionnette se tasser sur le trottoir, accélérer et foncer dans les gens », a déclaré Chantal Lavoie.

À la question de l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, qui voulait savoir en contre-interrogatoire sur quoi elle se basait pour dire que le camion accélérait, elle a répondu : « la vitesse qu’il prenait ».

Deux autres témoins devaient être entendus mardi après-midi.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le procès pourrait durer jusqu’à huit semaines. Il se tient devant un jury au palais de justice de Rimouski.

Une dizaine de proches des victimes assiste au procès. L’accusé a baissé la tête à quelques occasions pendant les témoignages.

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  • Réseau de trafiquants : David Lévesque à l’ombre pour un an
    David Lévesque, 27 ans, de Rimouski, l’un des trois individus arrêtés le 11 mai 2023 lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rimouski passera les 12 prochains mois à l’ombre. Le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, lui a imposé cette peine, le 12 mai dernier, au palais de justice de Rimouski à la suite d’une suggestion commune présentée par les deux parties. Lévesque avait plaidé coupable aux quatre chefs d’accusation auxquels il faisait face, le 10 févr
     

Réseau de trafiquants : David Lévesque à l’ombre pour un an

David Lévesque, 27 ans, de Rimouski, l’un des trois individus arrêtés le 11 mai 2023 lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rimouski passera les 12 prochains mois à l’ombre.

Le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, lui a imposé cette peine, le 12 mai dernier, au palais de justice de Rimouski à la suite d’une suggestion commune présentée par les deux parties.

Lévesque avait plaidé coupable aux quatre chefs d’accusation auxquels il faisait face, le 10 février dernier. Les chefs portaient sur la possession et le trafic de stupéfiants, la possession d’une arme prohibée et la possession d’une somme d’argent sachant qu’elle provenait de la perpétration d’une activité criminelle.

« Les policiers ont saisi 248 grammes de cocaïne, 1 811 comprimés de méthamphétamine, une arme, une presse à cocaïne et 490$ en argent lors d’une perquisition à la résidence de l’accusé. Ils ont aussi saisi 2 000$ sur lui ainsi que des téléphones cellulaires. La suggestion commune tient compte de la grande quantité de stupéfiants saisie, mais aussi d’une certaine reprise en main de l’accusé qui a suivi un cours pour devenir plongeur professionnel depuis son arrestation. Il n’était pas le maître d’œuvre de l’organisation », a mentionné le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte.

« Vous avez bien fait de plaider coupable parce que si j’avais eu à imposer la sentence après un procès, j’aurais pensé à quatre ans de prison », a lancé le juge Paradis.

Importante opération policière

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec ont procédé le 11 mai 2023 à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.

Perquisitions dans cinq résidences

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans deux résidences du boulevard St-Germain Ouest, dans une résidence de la rue du Ravin, dans une résidence de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.

Ils ont procédé en tout à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.

Jonathan Lapointe-Roberts et sa mère Natalie Roberts ont aussi été arrêtés lors de cette opération. Les procédures judiciaires sont toujours en cours dans les deux cas.

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  • Le procès de Steeve Gagnon se poursuit à Rimouski
    Le procès de Steeve Gagnon reprend ce mardi 20 mai au palais de justice de Rimouski. Les premiers éléments de preuve ont été soumis au jury, vendredi dernier, par la Couronne. L’avocat de la défense, Me Hugo Caissy, a admis que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui, appartenait à l’accusé. Ce dernier conduisait le véhicule lors des événements. Le fait que
     

Le procès de Steeve Gagnon se poursuit à Rimouski

Le procès de Steeve Gagnon reprend ce mardi 20 mai au palais de justice de Rimouski. Les premiers éléments de preuve ont été soumis au jury, vendredi dernier, par la Couronne.

L’avocat de la défense, Me Hugo Caissy, a admis que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui, appartenait à l’accusé. Ce dernier conduisait le véhicule lors des événements.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec la camionnette de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Exposé d’ouverture

Tout juste avant de déposer les admissions, le procureur de la Couronne, Me Jérôme Simard, a fait son exposé d’ouverture aux membres du jury.

« Nous allons vous présenter la preuve qui relie l’accusé aux accusations. La preuve se compose d’une quarantaine de témoignages et de différentes pièces, que ce soit des photos, des croquis ou des vidéos ».

Me Simard a fait un résumé de la preuve qui sera présentée.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Le 13 mai à 14 h 53, l’accusé quitte son domicile à bord de son camion Ford F-150. Il fait le tour du stationnement de l’école polyvalente d’Amqui. Il se rend sur le boulevard Saint-Benoît. Le véhicule dévie sur la droite pour occuper le trottoir et percuter des gens. Environ 120 mètres plus loin, il se place de la même façon et frappe d’autres personnes. 180 mètres plus loin, il fait demi-tour et repasse devant les lieux des collisions et se rend dans le stationnement du poste de la Sûreté du Québec à Amqui où il demande aux policiers de l’arrêter. Voici sommairement la preuve ».

Directives du juge

Tout de suite après avoir complété le jury à la suite d’un désistement jeudi après-midi, le juge de la Cour Supérieure, Louis Dionne, a émis ses directives préliminaires aux sept hommes et sept femmes formant le jury.

« Vous ne devez pas parler de la cause avec personne. Vous devez écouter la preuve avec l’esprit ouvert, sans idées préconçues. Steeve Gagnon n’a pas à démontrer son innocence. C’est le ministère public qui doit prouver, hors de tout doute raisonnable, la culpabilité de l’accusé. Vous aurez à prendre une décision à partir de l’ensemble de la preuve et ne tenir compte de ce qui sera présenté dans cette salle ».

Un premier témoin

Le ministère public a amorcé la présentation de sa preuve avec le témoignage de la policière spécialiste en reconstitution de scènes de collision au poste de la Sûreté du Québec à Amqui, Geneviève Gignac.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Stupéfiants : Robert Arsenault demeure en prison
    Arrêté le 7 mai lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée. Le 8 mai, le ministère public s’est opposé à la remise en liberté du Rimouskois de 51 ans. Il a fait part de son intention de demander une révocation de sa liberté sous condition en vertu de l’article 524 du Code criminel. L’enquête sur remise en liberté a
     

Stupéfiants : Robert Arsenault demeure en prison

Arrêté le 7 mai lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée.

Le 8 mai, le ministère public s’est opposé à la remise en liberté du Rimouskois de 51 ans. Il a fait part de son intention de demander une révocation de sa liberté sous condition en vertu de l’article 524 du Code criminel.

L’enquête sur remise en liberté avait fixée au 12 mai, puis reportée à ce vendredi 16 mai pour finalement être de nouveau reportée, cette fois au 26 mai.

La perquisition a permis de saisir environ 45 grammes de cocaïne, 145 médicaments d’ordonnance, 45 grammes de cannabis illicite, divers équipements servant au trafic de stupéfiants et environ 800 $ en argent comptant

Deux arrestations

Robert Arsenault est accusé de possession de stupéfiants en vue de trafic et de possession d’une somme d’argent sachant qu’elle avait été obtenue de la perpétration d’une infraction. 

Une femme de 59 ans de Rimouski a également été arrêtée durant l’opération.  Elle a été libérée pour la suite des procédures. 

(Photo courtoisie SQ)

La dame pourrait faire face à une accusation de possession de stupéfiant. Son identité ne peut pas être révélée tant qu’elle n’aura pas comparu.

La Sûreté du Québec souligne que de l’information reçue du public a permis de mener à terme cette opération.

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  • Le procès de Steeve Gagnon débute avec 31 admissions
    Le procès de Steeve Gagnon a réellement débuté ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski avec la présentation de 31 admissions qui représentent les premiers éléments de preuve soumis au jury. Parmi les admissions faites par l’accusé et son avocat, Me Hugo Caissy, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accus
     

Le procès de Steeve Gagnon débute avec 31 admissions

Le procès de Steeve Gagnon a réellement débuté ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski avec la présentation de 31 admissions qui représentent les premiers éléments de preuve soumis au jury.

Parmi les admissions faites par l’accusé et son avocat, Me Hugo Caissy, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique. Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Exposé d’ouverture

Tout juste avant de déposer les admissions, le procureur de la Couronne, Me Jérôme Simard, a fait son exposé d’ouverture aux membres du jury. « Nous allons vous présenter la preuve qui relie l’accusé aux accusations. La preuve se compose d’une quarantaine de témoignages et de différentes pièces, que ce soit des photos, des croquis ou des vidéos ».

Me Simard a fait un résumé de la preuve qui sera présentée.

« Le 13 mai à 14 h 53, l’accusé quitte son domicile à bord de son camion Ford F-150. Il fait le tour du stationnement de l’école polyvalente d’Amqui. Il se rend sur le boulevard Saint-Benoît. Le véhicule dévie sur la droite pour occuper le trottoir et percuter des gens. Environ 120 mètres plus loin, il se place de la même façon et frappe d’autres personnes. 180 mètres plus loin, il fait demi-tour et repasse devant les lieux des collisions et se rend dans le stationnement du poste de la Sûreté du Québec à Amqui où il demande aux policiers de l’arrêter. Voici sommairement la preuve ».

Directives du juge

Tout de suite après avoir complété le jury à la suite d’un désistement jeudi après-midi, le juge de la Cour Supérieure, Louis Dionne, a émis ses directives préliminaires aux sept hommes et sept femmes formant le jury.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution au palais de justice d’Amqui. (Photo La Presse Canadienne)

« Vous ne devez pas parler de la cause avec personne. Vous devez écouter la preuve avec l’esprit ouvert, sans idées préconçues. Steeve Gagnon n’a pas à démontrer son innocence. C’est le ministère public qui doit prouver, hors de tout doute raisonnable, la culpabilité de l’accusé. Vous aurez à prendre une décision à partir de l’ensemble de la preuve et ne tenir compte de ce qui sera présenté dans cette salle ».

Un premier témoin

Le ministère public a amorcé la présentation de sa preuve avec le témoignage de la policière spécialiste en reconstitution de scènes de collision au poste de la Sûreté du Québec à Amqui, Geneviève Gignac.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Réseau de trafiquants : David Lévesque à l’ombre pour un an
    David Lévesque, 27 ans, de Rimouski, l’un des trois individus arrêtés le 11 mai 2023 lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rimouski passera les 12 prochains mois à l’ombre. Le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, lui a imposé cette peine lundi matin au palais de justice de Rimouski à la suite d’une suggestion commune présentée par les deux parties. Lévesque avait plaidé coupable aux quatre chefs d’accusation auxquels il faisait face, le 10 février dern
     

Réseau de trafiquants : David Lévesque à l’ombre pour un an

David Lévesque, 27 ans, de Rimouski, l’un des trois individus arrêtés le 11 mai 2023 lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants à Rimouski passera les 12 prochains mois à l’ombre.

Le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, lui a imposé cette peine lundi matin au palais de justice de Rimouski à la suite d’une suggestion commune présentée par les deux parties.

Lévesque avait plaidé coupable aux quatre chefs d’accusation auxquels il faisait face, le 10 février dernier.

Les chefs portaient sur la possession et le trafic de stupéfiants, la possession d’une arme prohibée et la possession d’une somme d’argent sachant qu’elle provenait de la perpétration d’une activité criminelle.

« Les policiers ont saisi 248 grammes de cocaïne, 1 811 comprimés de méthamphétamine, une arme, une presse à cocaïne et 490$ en argent lors d’une perquisition à la résidence de l’accusé. Ils ont aussi saisi 2 000$ sur lui ainsi que des téléphones cellulaires. La suggestion commune tient compte de la grande quantité de stupéfiants saisie, mais aussi d’une certaine reprise en main de l’accusé qui a suivi un cours pour devenir plongeur professionnel depuis son arrestation. Il n’était pas le maître d’œuvre de l’organisation », a mentionné le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Vous avez bien fait de plaider coupable parce que si j’avais eu à imposer la sentence après un procès, j’aurais pensé à quatre ans de prison », a lancé le juge Paradis.

Importante opération policière

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec ont procédé le 11 mai 2023 à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.

Perquisitions dans cinq résidences

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans deux résidences du boulevard St-Germain Ouest, dans une résidence de la rue du Ravin, dans une résidence de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules où ils ont procédé en tout à la saisie de :

  • Environ 246 grammes de cocaïne;
  • Environ 2000 comprimés de méthamphétamine;
  • Environ 10 grammes de psilocybine;
  • Environ 84 grammes de cannabis illicite;
  • Environ 105 grammes de haschich;
  • Une arme à impulsion électrique;
  • 19 téléphones cellulaires;
  • Un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines;
  • Plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants;
  • Trois véhicules en tant que biens infractionnels.

Jonathan Lapointe-Roberts et sa mère Natalie Roberts ont aussi été arrêtés lors de cette opération. Les procédures judiciaires sont toujours en cours dans les deux cas.

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