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Incendie dans une résidence de Saint-Anaclet

Le maire de la municipalité de Saint-Anaclet-de-Lessard, Francis St-Pierre, confirme qu’un incendie s’est déclenché plus tôt aujourd’hui, le vendredi 18 juillet , dans une résidence de la rue Ross.

« Je suis allé sur place ce matin. Je n’ai pas beaucoup de détails, sauf qu’on sait que les résidents n’étaient pas là, parce qu’ils sont partis en vacances », mentionne monsieur St-Pierre.

Il ajoute que la maison est une perte totale.

« Quand je suis allé, les pompiers étaient encore actifs, alors je n’ai pas voulu les déranger, ce qui fait que je n’ai pas plus de détails pour le moment. »

L’incendie à Saint-Anaclet. (Crédit photo : Steeve Breton)

La municipalité a d’ailleurs fait une publication Facebook pour demander à ses citoyens de réduire leur utilisation de l’eau, afin de prêter main-forte au service incendie.

Il est possible que davantage de détails soient communiqué au courant de la journée.

Un GoFundMe est lancé

Peu de temps après que la nouvelle ait été partagée, un GoFundMe a été mis sur pied par une amie de la famille pour leur venir en aide.

Au moment d’écrire ces lignes, 33 dons avaient été effectués, pour un montant de 1 895 $, soit 38 % de l’objectif de 5000 $.

Costco viendra-t-il chambouler les prix?

L’ouverture de l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski le mardi 8 juillet n’avait pas encore eu d’effet sur les stations des environs au moment de mettre sous presse, vendredi.

À peu près 24 heures après son ouverture, le prix de l’essence ordinaire à la pompe était de 1,40 cent du litre. Au même moment, dans Rimouski, les autres stations affichaient un prix de 1,51 cent du litre, pour une différence d’environ 11 cents.

Une pompe à essence de la station service du Costco, à Rimouski. (Photo Le Soir.ca -Véronique Bossé)

Le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa, est d’avis qu’il est un peu tôt pour se prononcer sur les effets de cette ouverture.

Il avait d’ailleurs mentionné en entrevue avec le Soir.ca, quelques semaines plus tôt, qu’il serait difficile de les évaluer.

« On ne connait pas les stratégies commerciales de Costco. Ce que l’on sait, c’est que la compagnie est en mesure d’offrir un prix de l’essence qui est moins élevé, en raison de leur coût d’opération qui est moindre. Dans la région de Québec, il y a une différence quand même importante entre le prix au Costco et celui des stations-service environnantes. Ça dépend toujours : il arrive qu’il n’y ait pas une grosse différence. Ça dépend de plusieurs facteurs, comme le moment de l’année, l’affluence, la demande, le prix que paient aussi leurs essences, les essenceries, donc le coût d’acquisition », mentionne monsieur Bourassa.

Il demeure d’avis qu’il faudra patienter pour faire l’analyse des impacts.

« Il faut attendre de voir la réaction du marché et des gens. Ça va varier en fonction de la demande et en fonction dont le consommateur va réagir dans ce secteur. C’est ce qui aura ensuite un effet sur la manière dont se comporteront les autres essenceries. Si elles constatent qu’elles perdent des clients au profit de Costco, elles n’auront pas le choix de réagir pour le prix à la pompe. Après, il demeure que le gaz se vend présentement [jeudi] moins cher chez Costco, donc les membres sont gagnants là-dedans. »

Un peu plus loin

Dans La Mitis, le propriétaire du Dépanneur central MG à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Stéphane Gauthier, n’a pas constaté de changement pour son commerce, en date du 10 juillet.

« Pour l’instant, ça ne paraît pas et ça n’a pas eu non plus d’impact sur mes ventes, cette semaine. C’est sûr que pour l’instant, c’est compliqué de s’y rendre. J’avais affaire dans le coin, hier [mercredi 9 juillet] et c’était vraiment difficile. Donc, peut-être que ça paraîtra plus prochainement, mais pour l’instant, non. »

Il pense également que les gens auront tendance à vouloir rentabiliser leur temps.

L’essencerie Costco, à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Il y a aussi le fait que les gens doivent avoir une raison de se rendre là-bas. C’est bien beau de vendre 10 cents en dessous du litre, mais quand tu prends le temps de le calculer, une personne qui va sur place uniquement pour ça, ça ne vaut pas la peine. Il faut aussi être membre. »

Stéphane Gauthier estime que si des impacts se font ressentir, ce sera plutôt dans les prochains mois.

« L’an dernier, quand l’essence a monté de 10 sous partout, je ne l’ai jamais augmenté. J’ai un Petro-Canada, mais je suis à mon compte, donc c’est moi qui décide et l’an dernier j’ai laissé l’essence à 1,52 $ tout l’été. Ça m’a permis d’en vendre beaucoup plus et les gens l’apprécient. Pour le moment, le prix est de 1,51 $, mais si jamais je constate cet automne qu’il y a une importante différence, je pourrai toujours jouer un peu sur ma marge. »

Après avoir contacté plusieurs stations-service de Rimouski et des environs afin d’obtenir leurs impressions au sujet de l’ouverture de l’essencerie de Costco, seul M. Gauthier a accepté de répondre aux interrogations du journal Le Soir

Il n’a pas été possible non plus d’obtenir les commentaires de Costco. Sur place, un employé indiquait qu’une autorisation de la part de la direction était nécessaire pour photographier la station-service et discuter avec des usagers.

À l’intérieur de l’entrepôt, il était demandé de contacter la direction par téléphone, en appelant au siège social, situé à Washington, aux États-Unis.

Le Soir n’a obtenu aucun retour des représentants de leur filiale par téléphone. Après avoir été transférée plusieurs fois jusqu’au service à la clientèle, la personne au bout du fil indiquait pour sa part de se rendre chez Costco pour parler à la direction, sur place.

Excès de vitesse à Saint-Donat-de-Rimouski

La Sûreté du Québec confirme que des policiers de la MRC de La Mitis ont intercepté un véhicule, le lundi 14 juillet vers 19 h, sur l’avenue Bérubé, à Saint-Donat-de-Rimouski, pour un excès de vitesse.

Un conducteur de 24 ans, de Saint-Angèle-de-Mérici, conduisait son véhicule à 96 km/h, dans la zone de 40 km/h de l’avenue.

Il s’est vu remettre un constat d’infraction d’un montant de 1099$, ainsi que 10 points d’inaptitude.

« La vie humaine, au cœur de nos actions »

 La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre les routes, les sentiers et les plans d’eau plus sécuritaires.

Traverse Rimouski-Forestville : Micheline Anctil fait le point

Un mois après la conférence de presse du président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour sommer le gouvernement du Québec de lui accorder près de 9 M$ d’ici un mois pour faire l’achat d’un traversier européen et ainsi l’aider à financer la relance de la traverse Rimouski-Forestville, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil, fait le point sur le dossier, en date du 15 juillet.

Madame Anctil est également la présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville, soit l’organisme à but non lucratif créé il y a deux ans pour la relance de la traverse.

« À l’heure actuelle, la Corporation travaille à faire reconnaitre la nécessité d’un retour de la traverse Rimouski-Forestville. Il faut dire que c’est un service qui a existé pendant – je crois – 24 ans, avec le CNM Évolution de la famille d’Hilaire Journault. C’était un service qui était reconnu, qui était apprécié et qui était jugé comme nécessaire. La démonstration de sa nécessité n’est plus à faire. Ce n’est donc pas quelque chose que l’on met sur pied et que l’on improvise », mentionne la mairesse de Forestville.

Le CNM Évolution, qui assurait la traverse entre Rimouski et Forestville, a cessé d’opérer en août 2022. (Photo courtoisie Christian Boudreau)

Elle précise que l’idée n’est pas de prouver la nécessité du projet : « elle est déjà connue et elle est bien documentée. La nécessité qu’on doit démontrer est celle que le gouvernement du Québec soutienne financièrement le retour de ce service. »

Un service pour toute la région

La présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville ajoute que l’OBNL ne travaille pas uniquement pour les deux villes qui composent son nom.

« Le service de traverse est synonyme d’accès aux régions de l’Est-du-Québec. En traversant à Rimouski, on a accès à la Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et aux Maritimes. Quand on traverse sur la Côte-Nord, on a accès, oui, à l’ensemble de la Côte, mais aussi à Charlevoix et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est donc un service qui est nécessaire, d’un point de vue régional. […] Quand on regarde l’ensemble du portrait des traversiers dans l’Est-du-Québec, dont ce qui se passe avec la traverse Matane et Baie-Comeau, je pense que le retour de la traverse Rimouski-Forestville, par un promoteur privé, serait très complémentaire. Ça apporterait aussi une solution supplémentaire à la problématique actuelle. »

En ce qui concerne le projet présenté par Louis-Olivier Carré, un mois plus tôt, madame Anctil assure que ce dernier n’est pas tombé à l’eau, mais qu’il est impossible pour le moment de tabler, sur un échéancier précis, la relance du service.

« Le cœur du dénouement de ce dossier repose dans le soutien financier, demandé par le promoteur. On continue donc de travailler avec lui. »

Finalement, elle soulève la question des infrastructures aux quais de Rimouski et Forestville, qui demeure non négligeable.

« Dépendamment du traversier qui pourrait être en service, nos infrastructures devront aussi subir des transformations. À l’heure actuelle, ça fait partie des enjeux. Nous avions des assises pour un catamaran, alors si on change de type de bateau, c’est évident que nos quais devront être conformes. »

Le dossier depuis un mois

Rappelons qu’au lendemain de la conférence de presse du 16 juin, la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina indiquait que le projet de monsieur Carré ne pourrait pas se concrétiser en l’espace d’un mois. Elle rappelait alors qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé, deux ans auparavant, pour la relance de la traverse et que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL.

À la suite de quoi, Louis-Olivier Carré avait déclaré qu’il refusait d’abandonner le projet.

« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème », indiquait monsieur Carré le mois dernier.

Nouveau directeur des communications pour Mont-Joli

La Ville de Mont-Joli annonce la nomination de Jérôme Lévesque-Boucher à titre de directeur des communications et des relations avec les citoyens, un rôle qu’il assumera à compter du 15 juillet.

Monsieur Lévesque-Boucher a été conseiller en communication et attaché de presse de l’ex-députée Kristina Michaud, journaliste et animateur à la radio de Radio-Canada ainsi que journaliste à une station affiliée de TVA.

Il détient une formation en affaires publiques et relations internationales de l’Université Laval, ainsi qu’une mineure en journalisme de l’Université Concordia.

Nouveau mandat

Dans ses nouvelles fonctions, il participera à l’élaboration des orientations et des priorités de la Ville en matière de communications, et contribuera à leur mise en œuvre en collaboration avec la direction générale. Il jouera également un rôle-conseil auprès du conseil municipal, en plus d’assurer la gestion de dossiers liés aux communications et aux relations publiques.

Sa mission comprend entre autres le développement d’outils de communication et la promotion de la participation citoyenne.

« Nous sommes heureux d’accueillir un communicateur d’expérience comme M. Lévesque-Boucher à la tête de notre direction des communications. Sa vaste expertise et sa rigueur professionnelle contribueront à maintenir et à approfondir les liens solides que nous entretenons avec les citoyens, les médias et nos différents partenaires », indique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Départ à la retraite de Sonia Lévesque

Le maire de Mont-Joli souligne également le départ à la retraite de Sonia Lévesque, qui occupait le poste jusque-là.

Jérôme Lévesque-Boucher (photo courtoisie)

« Nous avons pu compter sur son professionnalisme et sa loyauté au cours des sept dernières années. Nous lui souhaitons tout le bonheur voulu dans ses projets. »

303 293 $ pour le Défi Vélo Plein Air

La 27e édition du Défi Vélo Plein Air, présentée par la Fondation Jack Herbert, a établi un record en amassant un montant de 303 293 $, dépassant ainsi l’objectif fixé de 125 000 $.

Cet événement cycliste d’envergure, qui se tenait le 12 et le 13 juillet, a été rendu possible grâce au comité organisateur et au promoteur, monsieur Carl Bérubé de Vélo Plein Air, qui ont rassemblé 304 cyclistes pour rouler entre 240 km et 315 km entre Montmagny et Rimouski.

En plus de se dépasser avec ce défi personnel, les cyclistes ont aussi contribué par à soutenir la mission de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ), qui est de développer et de maintenir des services humains et réconfortants pour les personnes touchées par la maladie dans tout l’Est-du-Québec.

Mentionnons que depuis 1999, quelque 3387 cyclistes ont pris part au Défi Vélo Plein Air.

Pour les personnes atteintes d’un cancer

La présidente d’honneur, madame Hélène Gauthier de Bouffard Kioti de Matane, était ravie du résultat obtenu.

« Toute la belle énergie déployée par nos cyclistes et l’implication de nos partenaires financiers nous ont permis d’obtenir un résultat record. Avec cette 27e édition du Défi, nous franchirons le cap des 2 millions de dollars de dons à l’Association du cancer de l’Est du Québec pour qu’elle continue d’offrir, entre autres, de l’hébergement à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, des services d’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie et une trousse procurant chaleur et mieux-être aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie. »

Cet événement cycliste d’envergure est présenté par la Fondation Jack Herbert depuis plusieurs années. Ce dernier est malheureusement décédé le 19 octobre 2024.

L’arrivée des cyclistes. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le comité organisateur du Défi Vélo Plein Air et l’Association du cancer de l’Est du Québec tiennent à souligner l’apport de ce mécène pour son support envers le Défi. Rappelons également que le Prix Persévérance du Défi Vélo Plein Air était offert par sa Fondation.

Les grands honneurs aux cyclistes

Le comité organisateur a décerné le prix Charles Albert à Bernard Caron. Cette distinction, visant à perpétuer la mémoire de l’instigateur du Défi Vélo Pentagone devenu au fil des ans le Défi Vélo Plein Air, est décernée à un cycliste s’étant illustré par ses qualités de fonceur, de motivateur, de gentilhomme et de leader.

De plus, offert par la Fondation Jack Herbert, le prix Persévérance a été décerné à Myriam Bourgeois.

Enfin, le prix Distinction Jean-François Dorval a été attribué à Cindy Methot. Décerné en hommage au Dr Jean-François Dorval, impliqué pendant plus de 10 ans au sein du comité organisateur de l’événement, ce prix met en lumière les efforts d’un cycliste se démarquant par sa détermination, sa volonté de se dépasser, sa disponibilité, son dévouement et son optimisme.

Sainte-Luce planifie son avenir

La Municipalité de Sainte-Luce annonce le déploiement de sa planification stratégique d’attractivité 2025-2030, accompagnée d’un nouveau plan directeur d’aménagement paysager, ainsi que d’une identité visuelle entièrement renouvelée.

Il s’agit du résultat d’un vaste travail de consultation publique et de réflexion. Cette planification stratégique vise à renforcer l’attractivité de Sainte-Luce à travers quatre grandes orientations : aménagement du territoire, vitalité économique, image de marque et vie communautaire.

Elle propose une vision de développement « flexible, équitable et durable », en tenant compte des besoins des citoyens et des particularités de chaque secteur de la municipalité.

« Le conseil municipal est déterminé à ce que cette planification de développement, d’attractivité et d’aménagement paysager guide les décisions municipales et que, dans 5 ans, elle raconte l’histoire d’une communauté qui s’est réunie par ses valeurs de beauté, d’hospitalité, d’adaptation aux changements climatiques, de qualité de vie, de dynamisme, et tout cela, avec une économie florissante », indique la mairesse de Ste-Luce, Micheline Barriault.

Fonctionnement

Parmi les actions phares de la planification se trouvent le lancement du projet « Sainte-Luce, racontée par le fleuve » et la présentation d’une nouvelle identité visuelle, accompagnée d’outils de communication modernisés, pour renforcer le sentiment d’appartenance et le rayonnement.

Le logo institutionnel de la nouvelle image de marque de la municipalité de Sainte-Luce. (Crédit : Municipalité de Sainte-Luce)

Un plan directeur d’aménagement pour un développement urbain harmonieux et résilient face aux changements climatiques, des campagnes telles que « Forces en mouvement » et #SainteLuceBSL pour mobiliser la communauté et attirer de nouveaux résidents, ainsi qu’une programmation culturelle et communautaire inclusive, font aussi partie des actions phares.

1,5 M$ pour le réseau routier

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce des investissements de plus de 1,5 M$ dans la circonscription de Rimouski, afin d’assister les municipalités dans leur processus d’amélioration ou de maintien des infrastructures du réseau routier local et municipal.

Ces sommes, dont l’annonce a été faite au nom de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, proviennent du programme d’aide à la voirie locale (PAVL).

  • Saint-Fabien – 254 130 $
  • Saint-Marcellin – 240 276 $
  • Saint-Narcisse-de-Rimouski – 229 951 $
  • Saint-Anaclet-de-Lessard – 192 857 $
  • Esprit-Saint – 177 193 $
  • La Trinité-des-Monts – 175 035 $
  • Saint-Valérien – 145 823 $
  • Saint-Eugène-de-Ladrière – 93 904 $
  • TOTAL – 1 509 169 $

« Plus que jamais, nous sommes à l’écoute des besoins des municipalités de la circonscription de Rimouski pour l’optimisation de leurs infrastructures routières, essentielles aux déplacements. Je remercie ma collègue et salue l’excellente collaboration des autorités locales, qui partagent notre volonté de garantir un réseau routier sûr et efficace », déclare la députée de Rimouski et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina.

Maïté Blanchette Vézina (Photo Le Soir.ca- archives)

Pour l’année financière 2025-2026, plus de 384,2 M$ seront investis dans le cadre d’une version bonifiée du PAVL, pour l’efficacité et la sécurité des transports au Québec.

Micheline Barriault se représentera aux élections

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, a confirmé qu’elle avait l’intention de briguer un second mandat à la mairie de Sainte-Luce.

Madame Barriault en a fait l’annonce lors de la séance du conseil municipal du lundi 7 juillet dernier.

« C’est avec beaucoup d’émotions et de lucidité que je veux vous faire part de ma décision en vue des prochaines élections municipales qui auront lieu le 2 novembre prochain. Ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. J’ai décidé de poser ma candidature pour un deuxième mandat à la mairie. C’est un engagement qui est sérieux, qui est exigeant, mais très intéressant et motivant », mentionnait la mairesse.

Son annonce était d’ailleurs une occasion pour madame Barriault de revenir sur les quatre dernières années.

« J’ai eu le privilège de travailler avec l’équipe du conseil, des employés engagés, mais aussi avec un amalgame de citoyens très mobilisés. Nous avons traversé des moments exigeants. Le travail n’a pas toujours été facile. Comme bien des élus, j’ai été confrontée à des critiques parfois dures sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des commentaires souvent injustes et parfois blessants, mais je ne laisse pas ces cas isolé définir qui nous sommes comme population. »

Tournée vers l’avenir

Micheline Barriault souhaite ainsi poursuivre le travail amorcé.

« Je choisis de regarder ce qui est vrai, ce qui est solide, car il y a tellement de citoyens, d’entrepreneurs, de membres de comité qui m’ont inspiré leur reconnaissance, leur appui et leur désir de voir le travail que nous avons commencé se poursuivre. Ce sont eux que j’écoute et ce sont eux qui m’ont convaincu de continuer. »

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo journallesoir.ca)

« Nous avons lancé plusieurs projets dans notre municipalité. Des projets structurants. Nous avons travaillé à la modernisation de notre municipalité, tout en préservant notre richesse, notre environnement et notre qualité de vie. Je souhaite continuer ce qui a été commencé. J’ai aussi la conviction et l’énergie pour le faire. […] Le plan directeur d’aménagement, le plan stratégique de développement que nous allons voter bientôt sont des orientations pour les cinq prochaines années, pour embellir notre municipalité et renforcer notre économie locale. »

Elle soulève que le dossier de recharge de la plage, la protection des berges, la protection des infrastructures municipales et des citoyens sont d’autant d’éléments sur lesquels elle souhaite travailler.

Elle mentionne aussi son souhait de continuer à placer les jeunes au cœur du développement de la municipalité, ainsi que son souhait de voir les infrastructures sportives et les infrastructures de loisirs continuer de se développer, pour l’ensemble de la population de Sainte-Luce.

Marche de solidarité pour l’autoroute 20

Le Comité pour la 20 annonce la reprise de la mobilisation citoyenne pour le prolongement de l’autoroute 20 entre ND des Neiges et Rimouski (Le Bic).

Prévu à la mi-juin, le rassemblement avait dû été reporté à une date ultérieure.

Avec la période des vacances, le Comité invite maintenant la population à une Marche de solidarité citoyenne, qui se tiendra le samedi 19 juillet 2025 à 14 h, à St-Simon-de-Rimouski, le long de la route 132 (trottoir).

« Le segment entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski est un corridor stratégique pour le Transport lourd entre l’Est-du-Québec et les grands centres. Ce tronçon aussi un lien vital pour assurer la sécurité des personnes : il permet une réponse rapide des services d’urgence (policiers, pompiers), le transport efficace des patients vers les centres spécialisés, et la mobilité sécuritaire des élèves, des touristes, des agriculteurs et de l’ensemble des citoyens. Malgré cette importance indiscutable, ce lien autoroutier – l’un des plus sollicités de l’Est-du-Québec – demeure en suspens », mentionne le Comité par voie de communiqué.

Il presse ainsi le gouvernement de relancer les études pour le tronçon de 47 km entre Trois-Pistoles et Rimouski.

Une portion de l’autoroute 20 (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Ce projet est considéré comme prioritaire, on ne peut plus se contenter de promesses, il faut des décisions, des échéanciers, des budgets. »

Informations

  • Point de rencontre : 294 Route 132, St-Simon-de-Rimouski
  • Stationnement : Rue de l’Église

En cas de mauvais temps, le rassemblement sera remis au lendemain.

Les chiens en vedettes à Rimouski

Le Club Canin du Bas-St-Laurent tient, cette fin de semaine, l’édition 2025 de son Exposition Canine annuelle à Rimouski.

L’événement, qui prend place au Pavillon Romuald-Saint-Pierre, sur l’avenue de la Cathédrale à Rimouski, a débuté ce vendredi 11 juillet. L’une des administratrices du Club Canin du Bas-Saint-Laurent, Karen Lauzier, explique qu’en nouveauté cette année, l’Exposition présente des compétitions d’agilités.

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Cette année, nous avons de l’agilité, qui est un parcours où le chien doit franchir différents obstacles, le plus rapidement possible ou dans un temps défini. C’est la première année qu’on tient une compétition du genre, ici à Rimouski. On en a toutefois fait ailleurs. »

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Normalement, dans une compétition canine, il y a une catégorie conformation. C’est un concours qui détermine si le standard du chien est respecté. A-t-il la bonne hauteur? La bonne largeur? La bonne couleur? On regarde aussi la position des oreilles, ce genre de chose. C’est ce que les gens appellent communément le concours de beauté », poursuit madame Lauzier.

Des compétitions d’obéissance – avec des commandes comme « assis » ou « couché » – sont aussi au menu de cette fin de semaine.

Camille Duguay, une administratrice du Club canin du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Finalement, il y a du rallye-o, qui combine obéissance et agilité. La personne suit un parcours, avec des affiches, où il faudra, par exemple, tourner sur soi-même, faire prendre une position au chien, etc. C’est un mélange des deux, parce qu’à une certaine époque, l’obéissance était de moins en moins populaire. Le rallye-o a donc été mis sur pied pour inciter les chiens à se rendre aux compétitions, qui étaient moins populaire dans le passé, au Québec comme ailleurs. »

Horaire

La journée de vendredi aura permis la présentation de compétitions de conformation et d’agilité.

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Demain, le samedi 12 juillet, de 8 h à 17 h, ce sont des compétitions de conformation, d’obéissance et de Rallye-O qui prendront place à l’Expo. La journée du dimanche 13 juillet, aura le même horaire.

Il est possible d’aller sur le site de l’Exposition pour assister aux compétitions. Toutefois, un tarif journalier s’applique : le coût d’entrée est de 5 $ pour un adulte et de 3 $ pour un enfant de 6 à 12 ans. L’entrée est gratuite pour les membres du Club Canin Bas-Saint-Laurent qui présenteront leur carte de membre, ainsi que pour les enfants de moins de 6 ans.

« Les gens sont invités à venir voir les activités de l’Exposition. Ils peuvent aussi rencontrer les éleveurs qui sont sur place. Ce n’est toutefois pas nécessairement l’endroit pour venir flatter des chiens, puisque souvent, ils sont en préparation pour entrer dans les pistes de compétition », précise Karen Lauzier.

De plus, les chiens qui ne sont pas inscrits à l’exposition canine ne sont pas admis à l’intérieur.

Pour plus d’informations, consulter l’événement Facebook de l’Exposition ou visiter le site internet du Club.


Station aquicole : début imminent des travaux

Les travaux d’agrandissement de la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’aménagement d’un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent, devraient débuter après les vacances de la construction.

Ces travaux dureront entre 12 et 14 mois, pour se terminer à l’automne 2026, ou aux environs de cette période.

Contrat de 2,9 M$

Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université, Benoît Desbiens, confirme que le contrat de construction vient d’être octroyé à l’entreprise LFG Construction.

« Il s’agit d’un contrat d’approximativement 2,9 millions de dollars. Le projet, dans son ensemble, sera d’environ 7 millions de dollars. Il y a le volet construction, pour lequel nous venons d’accorder le contrat, mais il y a aussi le volet qui concerne l’achat d’équipement. Environ 2 800 000 $ d’équipement de recherche sera acheté, dans le but de développer de nouveaux laboratoires de recherches. »

La station aquicole de l’UQAR, située à Pointe-au-Père. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le coût du projet se maintient donc autour de ce qui avait été annoncé en avril 2024. Il était alors prévu que la construction débute à l’été 2024, pour se terminer à l’automne 2025.

« Nous avions lancé un appel d’offres l’an passé, mais les coûts étaient au-dessus de notre budget. Nous avons alors décidé de modifier un peu notre projet. Nous sommes retournés en appel d’offre cette année. Ce qui a repoussé un peu notre relance d’appel d’offre a été l’incendie, survenu à la station. Nous avons consacré du temps à la coordination des deux projets, puisque nous avons des projets qui vont sûrement se chevaucher. On prépare actuellement un appel d’offre pour la reconstruction de la partie endommagé par l’incendie », ajoute monsieur Desbiens.

Il précise qu’il était nécessaire de prévoir la répartition des travaux entre les deux projets.

« Comme ils vont s’exécuter en même temps et qu’ils pourraient être faits par deux entrepreneurs différents, il fallait être certain de pouvoir séparer les deux. »

La station aquicole

La station, située dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski, accueille principalement des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de l’UQAR.

« La station permet d’effectuer des recherches en lien avec l’aquaculture et l’océan. L’agrandissement permettra d’acquérir de nouveaux équipements, qui à leur tour, permettront le développement de nouveaux domaines de recherches », explique Benoît Desbiens.

À la découverte des Insoumis

L’organisme sans but lucratif, les Insoumis, expose ses œuvres d’art à la galerie d’art Léonard-Parent jusqu’au 11 juillet prochain. Il s’agit d’une occasion de découvrir des œuvres, créées dans le cadre d’une thérapie par l’art, qui s’adresse à des personnes vivant avec une problématique de santé mentale.

L’un des membres des Insoumis, Jacques Soucy, explique la façon dont cette thérapie a été bénéfique pour lui.  

« Que ce soit pour une dépression majeure ou une déficience intellectuelle, ça ne change rien. L’art-thérapie aide vraiment beaucoup. Quand je suis arrivé aux Insoumis, une partie de mon corps était paralysée. J’avais eu un grave accident, donc l’art-thérapie m’a vraiment aidé à évoluer, autant sur le plan physique que mentale. »

Il ajoute que chez les Insoumis, personne ne juge personne.

« L’accueil se fait à bras ouvert, par des cœurs aimants. C’est un aspect du groupe qui aide à reprendre confiance en soi et qui permet d’évoluer. »

Le groupe compte en ce moment 27 membres.

« On aimerait aider plus de gens, mais on manque de temps et d’espace. On se rencontre seulement trois heures par semaine, les jeudis après-midi. Ce moment nous permet de créer, soit par la peinture, l’écriture, la sculpture ou le tricot. L’important est de créer. […] On aimerait bien avoir un mécène qui nous aiderait financièrement, pour avoir un local et se voir plus souvent, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a », indique monsieur Soucy. 

Les Insoumis prennent le large

L’exposition présentée en ce moment a été conçue dans le cadre des 10 ans du groupe. Son nom et son thème, « Les Insoumis prennent le large », peut avoir plusieurs significations.

Des tableaux de l’exposition (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tableaux ont tous un lien avec les voyages. Cependant, je disais à un moment donné qu’il est possible de prendre le large de plusieurs façons : on peut déménager, se séparer, changer d’emploi, d’appartement ou même rester sur place. Prendre le large peut signifier de profiter largement que ce soit de la famille, des amis, du paysage. C’est donc aussi d’en profiter, dans le bon sens. Peindre permet ainsi de prendre le large, tout en restant sur place. »

Comme l’exposition se termine bientôt, le groupe est à la recherche d’un autre endroit où exposer ses œuvres, d’ici la fin de l’été.

Si des personnes ou des organismes ont un local qu’ils souhaitent mettre à la disposition des Insoumis, il est possible de contacter monsieur Soucy, par courriel au soucyjacques@hotmail.com.

L’ACEQ célèbre avec sa terrasse en fleurs

L’équipe de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec (ACEQ) ses partenaires et ses bénévoles ont procédé au début du mois de juillet à l’ouverture de la terrasse de l’Hôtellerie Omer-Brazeau. 

Cet événement s’inscrivait dans la deuxième édition de l’initiative « Ensemble, fleurissons notre Hôtellerie Omer-Brazeau » : un projet destiné à venir en aide aux personnes touchées par le cancer, qui contribue également à la création d’un milieu de vie chaleureux sur les terrasses de l’Hôtellerie.

En effet, l’initiative, portée par Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et des bénévoles, dans le cadre de l’une des campagnes de financement de « J’embrasse la cause » de l’Association permet de soutenir les personnes qui solliciteront l’aide du Fonds de soutien et d’offrir de nouveaux espaces fleuris sur les terrasses de l’Hôtellerie Omer-Brazeau.

La directrice générale de l’ACEQ, Krystine Plourde, a tenu à souligner le travail effectué pour le bien de l’Association et de ses usagers.

Caroline Houle, Krystine Plourde et Daniel Bénéteau, lors de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Au nom de toute l’équipe, je tiens à remercier chaleureusement Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et toute l’équipe bénévole horticole pour leur précieuse implication dans la campagne de financement, mais aussi dans cette belle terrasse fleurie. Grâce à votre engagement, notre terrasse fleurie prend vie et devient un lieu apaisant pour nos usagers, mais chaque geste posé, chaque dollars amassé compte et contribue directement à la pérennité de nos services », soutien madame Plourde.

Célébrer et se souvenir

L’ouverture de la terrasse était ainsi un moment de célébration, mais aussi de recueillement. 

« On voulait souhaiter aux résidents un bel été, dans les installations que nous avons ici, à l’hôtellerie. On voulait que ce lieu soit un havre de paix et je pense que nous avons réussi, grâce à l’équipe de jardiniers de cœur que nous avons. On souhaitait également rendre hommage à ceux qui ont perdu leur bataille contre le cancer, mais aussi rendre hommage à ceux qui la gagnent, comme le monsieur qui a pris la parole pour l’annoncer à l’assemblée », indique monsieur Le Monnier.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, faisait partie des personnes présentes lors de l’ouverture.

« Je suis députée de Rimouski, mais aussi ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Ce sont deux régions qui bénéficient de la présence de cette hôtellerie. Au-delà du service, le fait de pouvoir mettre du beau dans la vie des gens, lorsqu’ils traversent une épreuve comme celle d’avoir un cancer, donne de l’espoir », estime madame Blanchette Vézina.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, au moment de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Des créateurs d’espoir

Christina Brazeau, la fille d’Omer Brazeau, abonde dans le même sens et réitère l’importance d’avoir un lieu pareil à l’hôtellerie.

« On veut créer de l’espoir. On veut créer des coins qui rappellent la nature, la beauté, la vie, à des personnes qui suivent des traitements, qui ne sont pas loin de l’hospitalisation et qui, souvent, arrivent de loin, dans l’Est-du-Québec. Ces gens n’ont pas nécessairement de cour. Il est possible de se promener un peu en ville, mais pour ceux qui manquent peut-être d’énergie, la terrasse est donc un lieu qui permet de leur redonner de l’énergie. »

Elle ajoute qu’il n’est pas non plus trop tard pour participer à la campagne de financement.

« Jusqu’au 31 juillet, les gens peuvent continuer à commanditer des boites à fleurs ou encore donner un don, à leur guise. Un pourcentage de ce don, soit 25 %, va à nos infrastructures. Le 75 % restant va au fond d’aide pour les personnes atteintes de cancer, qui ont des besoins essentiels. »

Pour plus d’informations, consulter le site internet ensemblehotellerie.ca.

Costco Rimouski : l’essencerie est ouverte

Alors que le bruit courait que l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski pourrait ouvrir aujourd’hui, 8 juillet, en amont de l’ouverture officielle de la succursale, les pompes à essence de la multinationale ont bel et bien été mise en fonction au milieu de l’après-midi, ce mardi.

C’est d’ailleurs ce que Le Soir.ca avait annoncé vendredi dernier, le 4 juillet.

Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)

Notons que l’essencerie n’était cependant pas encore ouverte ce matin. Une représentante de Costco avait alors confirmé au Journal Le Soir.ca que son ouverture était en effet prévue pour aujourd’hui, mais que celle-ci devait être repoussée pour une question de permis.

À ce moment-là, il n’était pas possible de savoir quand aurait lieu l’ouverture, précisément.

En recontactant la multinationale en fin d’après-midi, cette dernière confirmait alors que l’essencerie était ouverte depuis environ 15 h 15.

Benji, le chien miraculé de Saint-Anaclet

Océanne Fortin, une jeune femme résidente de Rimouski, a récemment vécu beaucoup d’angoisse lorsque son chien, un boston terrier de cinq ans, Benji, a glissé au bas d’une falaise, aux environs de la chute Neigette, à Saint-Anaclet.

Le 10 juin dernier, Océanne et Benji venaient d’y faire une randonnée, en compagnie d’Éloïse, une amie d’Océanne. 

« En revenant de la randonnée, Benji est allé sentir un peu plus loin que les cordes de la falaise et il a glissé en bas. Quand je suis arrivée, là où il était avant de glisser, j’ai regardé en bas et j’ai vu son harnais turquoise. Sur le coup, j’étais un peu dans le déni. Je n’en revenais pas qu’il ait pu tomber. Je le voyais bouger, donc je savais qu’il était toujours en vie, mais c’était impossible pour moi de descendre pour aller le chercher. »

Les deux amies sont alors retournées au stationnement, pour obtenir de l’aide.

« Éloïse, sa famille, certains de mes proches et moi-même avons effectué des recherches, à partir du bas de la falaise, en remontant le plus possible pour essayer d’aller le chercher. On s’était dit qu’il allait probablement descendre et qu’il irait se promener dans la forêt, donc on s’est mis à sa recherche. Lors de la première soirée, nous n’avons pas réussi à le retrouver. Il était rendu 21 h et il faisait noir, donc j’ai dû retourner chez moi.

Cette première nuit sans son chien n’a pas été évidente pour la jeune femme.

« Cette soirée-là a été difficile parce que j’entendais la pluie tombée et j’étais inquiète. En même temps, je me sentais coupable, parce que je ne l’avais pas attaché. »

Deuxième journée de recherches

Le mercredi soir, Océanne a été contacté par l’organisme Ge Cherche Charly, qui se spécialise dans la recherche de chiens perdus ou errants. « L’équipe m’a fait des affiches et elle m’a donné des conseils pour appeler Benji et faire des tracés dans le bois pour l’aider à se repérer, si jamais il était perdu. »

C’est ce qu’elle a entrepris de faire, dès 5 h du matin, le jeudi 12 juin. « J’ai fait des tracés dans le bois, avec des points de repère, de la nourriture et des vêtements à moi pour qu’il puisse se repérer. J’ai ensuite fait imprimer des affiches que j’ai placardées sur les débuts du sentier. Pendant ce temps, les gens continuaient de partager la publication de son avis de recherche. »

Benji le chanteur

À son retour, Océanne a eu une hypothèse.

« J’ai eu l’idée de faire jouer sa chanson, « Piano Man » de Billy Joel. parce qu’il a toujours chanté dessus. Quand j’ai commencé à la faire jouer, du haut de la falaise, il s’est mis à hurler. J’ai aussi pu l’apercevoir entre les branches. Je me suis mis à pleurer, parce que je me suis dit : il est en vie, il va bien. »

Benji est un petit miraculé (photo courtoisie)

Alors qu’Océanne Fortin connaissait l’emplacement de Benji, un plan devait encore être échafaudé pour le récupérer.

« Nous avons fait appel au service de sauvetage en hauteur des pompiers de la Ville de Rimouski. Ils ont vraiment tout déployé. Il devait y avoir au moins une dizaine de pompiers.
Les pompiers ont fait une descente en rappel, à 150 pieds, pour aller chercher mon chien. Quand ils sont arrivés au bas de la falaise, Benji est tout de suite allé les voir. Ils l’ont remonté, ils me l’ont mis dans les bras et je me suis mise à pleurer. Lui, il s’est mis à me lécher le visage. Il était content de me voir », explique-t-elle. 

Éviter des accidents malheureux

Aujourd’hui, Océanne Fortin souhaite sensibiliser les propriétaires de chiens à l’importance de les tenir en laisse. D’autant plus qu’habituellement, Benji est toujours attaché et qu’il n’aura fallu qu’une seule fois pour qu’un incident se produise.

« Cette journée-là, il n’y avait personne dans le stationnement. Je m’étais donc dit : pourquoi ne pas le laisser libre? Je n’aurais jamais imaginé qu’il tomberait d’une falaise. Les chiens ont une notion du danger qui est différente de la nôtre, en tant qu’humain. Il arrive souvent que des chiens ne soient pas attachés à la chute Neigette et je ne voudrais pas que quelqu’un d’autre vive ce que nous avons vécu. »

JF Otis se raconte « Avec plaisir ! »

L’humoriste rimouskois, Jean-François Otis (JF Otis), est présentement en rodage pour son tout premier spectacle solo, intitulé Avec plaisir !

Dans son spectacle, le fier représentant de la région de Rimouski met à profit ses talents de conteur. Il y cosigne les textes avec l’auteur-humoriste, Simon Delisle.

« Je raconte des anecdotes, alors pour plusieurs de mes numéros, je m’inspire de ma famille, de ce qui passe autour de moi et de ce que je vis. Je raconte ça et c’est tellement absurde que ça fait un numéro d’humour. »

Comme il est encore en rodage, le spectacle est sujet à modification, pour lui permettre de progresser. Le résultat final sera présenté en tournée, aux environs de janvier 2026.

« On est en train de le travailler, de le peaufiner, d’ajouter des numéros, d’en enlever, d’ajouter des gags, d’en retirer », explique l’humoriste.

Jean-François Otis sur la scène Hydro-Québec aux Grandes Fêtes TELUS (Photo courtoisie Alexandre Pineau)

Si cela fait maintenant quelques mois qu’il présente son spectacle, il avoue que sa première représentation a été stressante, en raison de l’engouement du public.

« C’était stressant, parce que pour la première fois, les gens achetaient des billets et se déplaçaient pour venir me voir, en grande quantité. Je n’étais pas habitué à ça. Je crois que les billets se sont vendus en 12 h : ça m’avait donc stressé de voir qu’on m’attendait à ce point-là. »

Une carrière en plein essor

Avec plaisir ! est d’ailleurs le résultat de beaucoup de travail pour l’humoriste dont la carrière a connu une importante progression, depuis ses débuts.

« J’avais en tête de m’améliorer le plus possible, en faisant le plus de spectacles possible et en m’amusant le plus possible. Pour moi, monter sur scène, c’est une partie de plaisir. Je m’éclate avec les gens qui sont là et c’est de cette façon que je me suis améliorée depuis et que j’ai pu améliorer mon matériel. »

Il a aussi gagné une certaine notoriété au fil du temps, notamment grâce au contenu qu’il partage sur les réseaux sociaux.

« Je me suis toujours fait dire : JF, si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu, tu dois faire des choses que tu n’as jamais faites. Quelque chose que je n’avais jamais fait était de publier une vidéo par jour, sur internet. Ça peut être des vidéos drôles ou autres choses, l’important c’est que ces vidéos font du bien aux gens qui les regardent, en les faisant rire et en leur permettant d’oublier leur tracas quotidien. »

« Le fils de Suzie Boucher » en spectacle

JF Otis sera à Saint-Gabriel-de-Rimouski le 13 août prochain à 20 h, dans le cadre de la 23e édition du Festival Country-Western.

Comme sa mère est originaire de la municipalité Les Hauteurs et qu’ainsi, plusieurs personnes qu’elle a côtoyées à l’école ou avec lesquelles elle a grandi pourront assister au spectacle, Jean-François leur lance le message suivant :

« C’est le fils de Suzie Boucher qui sera en spectacle ! »

Virage pour Le Navigateur et L’Empress

La nouvelle directrice générale par intérim des hôtels Le Navigateur et L’Empress ainsi que du Noah Spa de Rimouski, Geneviève Dionne, veille à ce que les établissements sous sa responsabilité puissent bénéficier d’un rayonnement plus grand.

Nommée à ce poste au début de juin, madame Dionne travaille à leur redonner leurs titres de noblesse. 

« La réputation des deux hôtels n’est plus à faire. Je pense toutefois que ma venue pourra rappeler aux gens de Rimouski et aux clients de l’extérieur de la région quels sont leurs avantages et les raisons qui font qu’ils devraient séjourner chez nous. Actuellement, si on ajoute le Pacini, j’ai quatre entités qui travaillent super bien, mais qui travaillent en silo. Je vais donc m’assurer que les quatre puissent évoluer ensemble », indique-t-elle.

Comme mentionné au moment de sa nomination, Geneviève Dionne a pour mission d’optimiser les opérations et d’accompagner le repositionnement stratégique des établissements.

De ce fait, elle compte mettre à profit les compétences qu’elle a acquises au cours de sa carrière pour créer une synergie entre les équipes de travail. 

« Je pense que le fait que j’ai eu une agence de communication et de marketing est ce qui a intéressé les propriétaires dans ma candidature. J’ai aussi beaucoup travaillé en ressources humaines et en restructuration d’entreprises dans les dernières années, alors ce sont tous des éléments qui sont au cœur de la réussite d’une entreprise. »

Motivée par la saison touristique

Alors que la saison touristique s’amorce, Geneviève Dionne peut déjà rapporter que les opérations vont bon train.

« Ça va super bien. Les équipes roulent bien et du côté du personnel ça se passe bien aussi. Nous avons de belles équipes en place et tout le monde est motivé et heureux. »

Après plusieurs années au sein du Groupe Drapeau et comme propriétaire d’entreprises, madame Dionne se dit stimulée et motivée par ce nouveau défi professionnel.

« Je débute cette nouvelle aventure avec enthousiasme et je suis privilégiée de pouvoir compter sur une équipe solide et expérimentée déjà en place dans chacune des entités.

Les Petits Chanteurs de Bruxelles s’arrêtent à Rimouski

Les Petits Chanteurs de Bruxelles, en Belgique, offriront un spectacle gratuit ce dimanche 13 juillet prochain à 15 h, à la cathédrale de Rimouski

Les Petits Chanteurs de Bruxelles est le nom d’une chorale en activité depuis 75 ans, composée de près d’une quarantaine de jeunes garçons âgés de 9 à 18 ans et de sept accompagnateurs adultes.

Elle donne régulièrement des concerts en Europe. Cette année, elle effectue une tournée au Québec avec un arrêt à Rimouski.

Les Petits Chanteurs de Bruxelles (photo courtoisie)

L’organisation des Petits Chanteurs décrit sa chorale comme étant plus qu’un chœur.

« C’est avant tout une aventure humaine, une véritable école de vie où les jeunes garçons s’initient à la musique et au chant, mais aussi à la vie de groupe. »

Bien que le concert soit gratuit, les petits chanteurs « passeront le chapeau » à la fin du concert pour recueillir les dons de ceux qui auront apprécié leur prestation.

À la recherche de famille d’accueil

Dans le cadre de la tournée, les responsables de la chorale privilégient l’hébergement en famille d’accueil et procèdent ainsi au recrutement de telles familles.

Celles qui souhaitent accueillir un ou deux choristes en « famille d’accueil » pour un souper familial et deux nuitées avec deux petits déjeuners doivent contacter, par téléphone ou par courriel, dans les meilleurs délais, Alain Tessier. Son numéro est le 418-732-7804 et son courriel est alain.tessier@telus.net.

Pour en savoir davantage sur Les Petits Chanteurs de Bruxelles, consultez leur site internet www.lespetitschanteurs.be. Sur YouTube, visitez « Les Petits Chanteurs de Bruxelles ».

Trinité-des-Monts fête comme à l’époque

La Trinité-des-Monts accueillera cette fin de semaine, du vendredi 4 juillet au dimanche 6 juillet, la 5e édition du Festival Rétro des 3 Monts.

L’agent de vitalisation pour les municipalités de Trinité-des-Monts et d’Esprit-Saint, Stéphane Proulx, explique que le festival, mis sur pied en 2017, se voulait différent des autres événements du genre dans la région.

« Trinité-des-Monts a un historique de gros festivals. Il y a eu, pendant des années, la foire de l’agneau, qui attirait des milliers de personnes. Nous avons aussi eu un festival country, pendant une quinzaine d’années. Comme il y a des festivals country partout, ça ne faisait pas original, alors on a décidé de faire un festival rétro. C’est un événement unique, qui n’a pas son pareil dans le secteur. »

Première journée

Ainsi, le festival rétro, qui s’adresse autant aux Trinitois qu’aux citoyens des municipalités environnantes, débutera à 16 h, le vendredi.

« Ça commence avec le 5 à 7 d’ouverture, au chapiteau. Il y aura de la musique et un bingo, qui se tiendra à l’intérieur du centre des loisirs. »

Le gros lot du bingo sera de 500 $.

Le samedi

La deuxième journée du festival sera particulièrement occupée.

« Le samedi après-midi, il y aura une exposition de vieilles voitures, avec des jeux pour les enfants et d’autres pour les adultes. Nous allons inaugurer cette année, un tout nouveau terrain de croquet. »

Ce nouveau terrain pourra d’ailleurs servir de patinoire pendant l’hiver.

« Encore le samedi, des artisans seront sur place pour présenter leurs produits. Il y aura trois kiosques, où des représentants proposeront de l’artisanat aux personnes présentes. »

Le Centre des loisirs de La Trinité-des-Monts (Photo courtoisie)

Pour une deuxième année consécutive, le festival accueillera le groupe Les années Jukebox, comme spectacle central, à la suite du souper du samedi.

« L’an dernier, le groupe a fait un tabac. C’était le meilleur spectacle que nous avions eu à Trinité-des-Monts depuis des dizaines d’années. Nous avons donc misé sur le groupe, encore cette année. L’enthousiasme du band et le talent de ses chanteuses, dont fait partie Anybel Roussy, font que je considère le groupe dans une classe à part », indique monsieur Proulx.

Conclusion du festival

Le dimanche débutera avec la messe de 9 h.

Elle sera suivie d’un brunch, au profit de La Fabrique de Trinité-des-Monts, qui pour sa part viendra clore le festival.

Informations supplémentaires

Notons que la programmation détaillée du festival est décrite sur la page Facebook de l’événement.

Pour plus d’informations, il est aussi possible de contacter Stéphane Proulx, par téléphone au 418-894-6737 ou par courriel à d’adresse stephane.proulx.vitalisation@gmail.com.

Une Politique des familles et des aînés pour Rimouski-Neigette

La MRC de Rimouski-Neigette annonce l’adoption de sa toute première Politique des familles et des aînés, une démarche portée par la volonté d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de mieux coordonner les actions sur l’ensemble du territoire.

Guidée par la vision des élus de placer le bien-être des familles et des aînés au cœur de leur engagement, cette politique s’accompagne d’un plan d’action 2025-2029 qui trace la voie vers des milieux de vie « plus inclusifs, adaptés et bienveillants. »

Cette démarche est devenue possible grâce au soutien de l’Entente sectorielle pour le développement social du Bas-Saint-Laurent 2023-2026, qui a permis l’embauche d’une ressource dédiée au développement social au sein de la MRC.

Un comité de pilotage formé d’élus, de partenaires du milieu et d’employés de la MRC a été mis sur pied pour encadrer les travaux et veiller à la mise en œuvre du plan d’action.

Les membres du comité de pilotage sont :

  • Chantal Gagnon, élue responsable des questions aînées
  • Vanessa Lepage-Leclerc, élue responsable des questions familles
  • Cécille Corbin, Table de concertation des aînés du Bas-Saint-Laurent
  • Sarah Toulouse, Accueil et Intégration BSL
  • Tracy Thibeault, Maison des Familles de Rimouski-Neigette
  • Isabelle Deschênes et Maylinda Turcotte, CISSS du Bas-Saint-Laurent
  • Véronique Thibault et Mikaël Jacques, MRC de Rimouski-Neigette

Le préfet de la MRC de Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre, affirme que cette politique démontre le souhait de la MRC d’agir en complémentarité avec ses partenaires pour offrir tout le soutien nécessaire aux citoyens du territoire.

« Il ne s’agit pas seulement d’un cadre de référence, mais d’un engagement collectif à bâtir des milieux de vie où chacun, peu importe son âge ou son parcours, peut trouver sa place et s’épanouir », indique monsieur St-Pierre.

Connaitre les priorités

Deux journées de concertation réunissant des organismes du milieu ainsi qu’un sondage citoyen ont permis de cerner les priorités et les valeurs essentielles aux yeux de la population.

« Ces moments d’échange ont permis de définir les grandes orientations de la politique et d’identifier des actions concrètes en phase avec les réalités et les aspirations des familles et des aînés », soulignent Vanessa Lepage-Leclerc et Chantal Gagnon, élues responsables des dossiers familles et aînés.

La Politique des familles et des aînés, ainsi que le plan d’action 2025-2029, sont disponibles sur le site web de la MRC de Rimouski-Neigette : www.mrcrimouskineigette.qc.ca/la-mrc/politiques/

À la veille de la 18e Fête des Guitares

La 18e édition de la Fête des Guitares, qui se tiendra au Parc du Centennaire de Lac-Au-Saumon, débutera demain, le jeudi 3 juillet dès 19 h et se poursuivra sur trois jours.

La programmation, dévoilée en décembre dernier, avait été décrite par le comité organisateur de la Fête comme étant la plus importante de son histoire.

Les trois soirées de festivités permettront à l’auditoire d’assister à trois spectacles par soir, pour un total de neuf spectacles. Il sera possible d’y entendre, entre autres, Guylaine Tanguay, Brett Kissel et Marc Dupré.

Programmation

Jeudi, 3 juillet 2025

  • 19h – High Voltage (hommage à AC/DC)
  • 20h – Lendemain de veille
  • 22h – Talk

Vendredi, 4 juillet 2025

  • 20h – Guylaine Tanguay
  • 22h – Brett Kissel
  • 24h – DJ P-O Paquet 

Samedi, 5 juillet 2025

  • 20h – Bleu Jeans Bleu
  • 22h – Marc Dupré
  • 24h – DJ P-O Paquet

Informations

Rappelons que les bracelets à l’entrée seront au coût de 40 $ par soir et de 100 $ pour la fin de semaine. L’entrée est cependant gratuite pour les enfants de 12 ans et moins.

Un service de navette est encore offert cette année, lors du festival. Le coût, de 5 $ l’aller, se paie en comptant.

Deux départs par soir, plus un troisième au besoin, se feront à Sayabec et à Causapscal. L’horaire détaillé du service est disponible sur la page Facebook de l’événement.


Maïté Blanchette Vézina : retour sur les derniers mois

La députée de Rimouski, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, dresse son bilan de fin de session.

Parmi les faits marquants de la session, madame Blanchette Vézina souligne les aides financières versées, notamment dans les secteurs de l’économie, des infrastructures, de l’énergie et de l’éducation.

Ces sommes, qui totalisent un peu plus de 14,3 M$, répondaient à des demandes d’entreprises, d’organismes et d’institutions sur le territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.

Projet de loi 97

La modernisation du régime forestier constitue un autre fait marquant de la session.

« C’est rare qu’on ouvre des lois comme celle sur l’aménagement durable du territoire forestier. C’est donc un moment majeur et marquant pour les régions. On sera là pour protéger l’économie, mais
aussi trouver l’équilibre entre la protection de la biodiversité, la protection du territoire, les autres activités et la filière forestière qui est importante, notamment pour réduire la crise du logement. On a besoin de bois pour la construction, alors c’est important de pouvoir aussi faire cette récolte », témoigne la députée ministre.

Rappelons qu’il est prévu que des amendements soient apportés au projet de loi.

Une entente pour l’acériculture

Toujours dans le domaine de la forêt, la députée de Rimouski se dit aussi fière d’avoir convenu d’une entente avec les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) pour permettre le développement de l’acériculture en forêt publique.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

« Cela faisait plusieurs années que les producteurs souhaitaient avoir une prévisibilité pour le développement de l’acériculture en forêt publique. On avait des discussions et j’ai d’ailleurs annoncé en début de mandat un plan directeur pour avoir ces discussions de manière plus formelle et on en est arrivé
au printemps, avec une entente pour attribuer des hectares de forêts supplémentaires, soit 50 000 pour un total de 100 000 hectares, pour les 20 prochaines années. C’est une excellente nouvelle pour eux, mais aussi pour tous les usagers aussi, parce que cela va apporter une meilleure prévisibilité dans les usages et ça, ç’a été très bien accueilli par les producteurs acéricoles qui, eux-mêmes, mentionnent le caractère historique de l’entente. »

Voir au développement économique

Maintenant qu’il lui reste un peu plus d’un an avant la fin de son premier mandat comme députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina indique vouloir se consacrer au développement économique de Rimouski-Neigette pour la suite des choses.

Pour madame Blanchette Vézina, l’économie bleue demeure un secteur clé de cette économie.

« On a ici un écosystème de chercheurs et nous avons aussi des entreprises qui souhaitent faire du développement. Je pense qu’on peut aussi penser à attirer des entreprises. Je vais travailler avec la Ville de Rimouski et la MRC, pour exercer un certain leadership. Il est important de ne pas laisser tomber l’économie et on doit regarder le tout d’une façon globale, afin de saisir aussi
des opportunités. »

Deux sorties pour découvrir La Mitis

La MRC de La Mitis relance cet été sa série « Découverte du territoire », une initiative destinée à mieux faire connaître les richesses locales aux résidents de la région.

Proposées gratuitement, ces journées d’exploration visent à mettre en valeur des lieux emblématiques ou méconnus du territoire mitissien.

« On oublie souvent la richesse des lieux qui nous entourent. Avec cette série, on veut offrir aux gens la possibilité de découvrir ou redécouvrir leur coin de pays, mais aussi de créer des liens, d’échanger, de partager des moments en groupe dans des cadres uniques. Ce sont des activités qui contribuent à nourrir le sentiment d’appartenance, tout en valorisant le patrimoine naturel, historique et humain de notre région », explique la conseillère en attractivité et promotion territoriale à la MRC de La Mitis, Véronique Olivier.

Des participants, à l’issue d’une sortie d’autocueillette chez Silva-Herbo, organisée par la MRC de La Mitis en 2024. (Photo courtoisie – MRC de La Mitis)

Première sortie

La première activité de la saison se déroulera le samedi 12 juillet, avec une journée complète consacrée à la découverte de Métis-sur-Mer.

Le départ aura lieu à 9 h en autobus, à partir du stationnement de la MRC à Mont-Joli. Au fil d’un parcours d’environ deux kilomètres à pied, les participants seront invités à marcher jusqu’au phare patrimonial de Métis, avant de longer la route McLaren.

La visite se poursuivra avec un arrêt à la Ferme-Atelier Silva Herbo, spécialisée en herboristerie artisanale, suivi d’une promenade sur la rue Beach, artère emblématique de la ville. L’itinéraire inclut également un passage au Café sur Mer, au cœur du village, ainsi qu’une présentation des installations sportives locales.

Chaque arrêt permettra de découvrir des lieux porteurs d’histoire, de culture ou d’initiatives locales.

Les participants sont invités à apporter leur lunch, mais des collations et boissons seront offertes pendant l’activité pour agrémenter les moments de pause.

L’inscription est obligatoire avant le 10 juillet, via le lien suivant : https://forms.gle/irHN6zQgUvTMAiMC7

Deuxième activité

Une seconde sortie est aussi prévue à l’automne.

Cette fois, cap sur le Haut-Pays mitissien avec une activité qui mènera les participants à la découverte des villages de Sainte-Jeanne-d’Arc et de La Rédemption.

Les détails de cette excursion seront annoncés au courant de l’été sur le site www.lamitis.ca.

Informations supplémentaires

Toutes les activités sont offertes gratuitement, mais les places sont limitées. L’inscription est donc essentielle.

Pour s’inscrire : Véronique Olivier au volivier@mitis.qc.ca ou 418 775 – 8445 poste 2254. P

our informations : www.lamitis.ca/serie-decouverte-du-territoire.

Six spectacles estivaux gratuits pour Rimouski

Spect’Art Rimouski, en collaboration avec le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Rimouski, présente les 5 à l’Angélus : une série de six spectacles gratuits, d’artistes de la région.

Ces spectacles, destinés à la population rimouskoise et à ses visiteurs, se tiendront tous les mercredis, du 9 juillet au 13 août, à 17 h.

Informations

Les spectacles auront lieu à la Place du 6-Mai-1950, soit la place publique voisine de la Salle Desjardins-TELUS.

Les spectacles prévus cet été sont :

  • Mercredi, 9 juillet : Marc-Antoine Lévesque
  • Mercredi, 16 juillet : MLou
  • Mercredi, 23 juillet : Benoît Gautier
  • Mercredi, 30 juillet : Saisons (en collaboration avec Concerts aux Îles du Bic)
  • Mercredi, 6 août : Pascal Demalsy et l’Orchestre Antarctique
  • Mercredi, 13 août : Éric Normand
La Place du 6-Mai-1950, située entre la Cathédrale et la Salle Desjardins-TELUS à Rimouski. (Photo courtoisie)

En cas de mauvais temps, les activités auront lieu à l’intérieur de la Salle Desjardins-TELUS, toujours à 17 heures.

Paraloeil sur les murs de Mont-Joli

Paraloeil, cinéma et centre de production, convie la population à un parcours gratuit de courts métrages projetés sur les murs d’immeubles dans les rues de Mont-Joli, les 30 juin et 1er juillet, à 20 h 30, au Château Landry.

 Le parcours d’environ 1,4 kilomètre aura pour thématique le chemin de fer.

« Le chemin de fer est un motif récurrent qui traverse toute l’histoire du cinéma. Il est un moteur narratif autant qu’un décor indémodable. L’histoire de Mont-Joli étant liée au développement de chemin de fer, on vous propose une sélection de courts métrages qui racontent les trains, d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui » souligne l’équipe de Paraloeil.

Notons que l’équipe visitera aussi cet été, en plus de Mont-Joli, les municipalités de Trois-Pistoles, Bic et Cacouna.

Aide-mémoire

  • Dates : 30 juin et 1er juillet à 20 h 30
  • Point de départ au Château Landry, 1588, boul. Jacques-Cartier
  • Durée totale : environ 120 minutes
  • Distance à marcher : 1,4 km

Les gens sont invités à apporter des chaises de camping ou des couvertures s’ils souhaitent s’assoir pour les projections.

La Baraque : maintenant ouverte à Lévis

Les copropriétaires de la Brasserie La Baraque de Lévis, Simon St-Pierre et son fils Éliott ont pu procéder à l’ouverture officielle de leur nouvelle brasserie, le 25 juin dernier.

Pour l’occasion, ils ont reçu la visite de la communauté politique et de la communauté d’affaires de Lévis. Le maire de Lévis, Gilles Lehouilllier, était notamment présent. Il était accompagné d’élus municipaux, de la chambre de commerce et de gens du milieu économique de Lévis. 

Rappelons qu’il s’agit de la troisième brasserie des entrepreneurs, qui ont déjà une succursale de La Baraque au Bas-Saint-Laurent, à Rimouski et une seconde dans la Capitale-Nationale à Saint-Augustin-de-Desmaures.

La Brasserie La Baraque de Rimouski (Photo courtoisie)

« Un local du Vieux-Lévis venait de se libérer et nous en avons profité. Nous sommes heureux de pouvoir offrir notre produit aux Lévisiennes et aux Lévisiens », affirme monsieur Simon St-Pierre.

Son fils Éliott, qui était déjà le gestionnaire de la Brasserie de St-Augustin, assurera aussi la gestion de la Brasserie de Lévis.

La Baraque

Les copropriétaires réitèrent leur concept : un menu complet avec burger et bière de microbrasseries, dans une ambiance chaleureuse et sans prétention.

Les clients pourront aussi assister à des spectacles de chansonniers les fins de semaines.

« Nous voulons que le client puisse vivre un beau moment, avec un bon repas, lors d’une belle soirée avec des saveurs réconfortantes, des bières gouteuses et une atmosphère conviviale », conclut Simon St-Pierre, qui souhaite la bienvenue aux gens, à la Brasserie La Baraque.

Collision impliquant un orignal à Sainte-Flavie

La Sûreté du Québec rapporte qu’une collision impliquant un automobiliste et un orignal est survenue plus tôt ce matin, dans le secteur de Sainte-Flavie.

« Vers 6 h 30, les services d’urgences ont été appelés à se rendre sur l’autoroute 20, en direction est, dans le secteur de Sainte-Flavie. […] Selon les premières informations, le conducteur circulait en direction est avant d’entrer en collision avec l’orignal, qui tentait de traverser la chaussée », indique la sergente Audrey-Anne Bilodeau.

Le conducteur, un homme de la quarantaine, était seul à bord de son véhicule.

« Il a été transporté vers un centre hospitalier de la région pour traiter des blessures sérieuses qui pouvaient mettre sa vie en danger. Toutefois, un suivi de son état de santé indique qu’on ne craindrait plus pour sa vie. L’animal avec lequel son véhicule est entré en collision est cependant décédé. »

Planifier ses déplacements

La sergente ajoute qu’un policier formé en enquête-collision s’est rendu sur place afin de mieux comprendre les causes et les circonstances de la collision.

« Un détour était à prévoir. On invite donc les gens à consulter le Québec 511. »

Célébrer la Mer à Rimouski

La deuxième édition de la Fête de la Mer, coordonnée par l’équipe de RikiFest, débute ce dimanche 29 juin, à la marina de Rimouski. L’événement gratuit, qui se tiendra sur trois jours, invite la population à « célébrer la richesse du milieu maritime avec une programmation bonifiée. »

Rappelons que la Fête – dont la première édition s’était tenue sur une seule journée – a été mise sur pied par ses organisateurs en raison du caractère maritime de la Ville de Rimouski. La décision de tenir la Fête sur trois jours a pour sa part été prise, en raison du succès de l’événement.

« Nous avons nous-même été surpris du succès de cette journée, l’an dernier. Elle avait alors lieu le 1er juillet et il y avait énormément de gens. Tout le monde, que ce soit des exposants, des pêcheurs, des membres d’organismes scientifiques ou même des élus de la région, nous a fait savoir qu’ils trouvaient important de faire perdurer la Fête, en la faisant revenir chaque année. De notre côté, du moment que la Marina et le Port étaient d’accord de collaborer avec nous pour remettre ça, on était partant », raconte le porte-parole de l’événement, Jean-Louis Chaumel.

À l’horaire cette fin de semaine

Il mentionne aussi que plusieurs exposants ont contribué à l’élaboration de la programmation de la Fête.

« On parle autant de la SÉPAQ que de la Réserve navale, que de la Garde côtière canadienne, que plusieurs restaurants. »

Le fait que la programmation soit étalée sur trois jours permet aussi à l’organisation de dédier des thèmes à chacune d’entre elles.

Des centaines de visiteurs ont apprécié les activités offertes au port et à la marina de Rimouski, lors de la Fête de la Mer, en 2024. (Photo courtoisie d’archives)

« Il peut ainsi arriver que certains exposants ou certains participants soient présents pour une journée, mais pas pour les autres. Par exemple, le dimanche, la journée d’ouverture, se fera sous le thème de la culture et du patrimoine artistique, avec d’anciens bateaux en bois, qui constituent une partie de l’héritage de notre région. Le lundi et le mardi, il y aura la possibilité de visiter les chaloupiers et de faire la découverte de certains fruits de mer moins courants », mentionne monsieur Chaumel.

Il précise que les seules activités qui auront lieu en continu, tous les jours, sont les sorties en mer.

« Les sorties en mer, offertes par la Marine canadienne auront lieu à tous les jours, qu’ils fassent beau ou non. »

Être à l’affut des changements

Ainsi, la programmation détaillée, décrite sur le site internet de RikiFest, est sujette à modification. Jean-Louis Chaumel indique toutefois que les changements devraient être mineurs.

En ce qui concerne les activités qui pourraient être modifiées en raison des conditions météorologiques, l’organisation s’assurera de publier une annonce des modifications de la journée, chaque matin de l’événement, avant 10 h.

Il sera possible de s’y référer en consultant la page Facebook de RikiFest.

1 M$ pour des travaux d’infrastructures d’eau

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine ainsi que députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce qu’une somme de 1 088 400 $ a été accordée à la Ville de Rimouski pour des travaux d’infrastructures d’eau.

Le montant de cette aide, faite au nom de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, servira, entre autres, à financer le prolongement des conduites principales d’aqueduc et d’égout sous la rue Gauvreau en vue de raccorder les réseaux au projet de construction d’un complexe de logements abordables entre la rue Saint-Germain et le boulevard René-Lepage Est.

Ces nouvelles infrastructures permettront de desservir un total de 324 nouvelles unités d’habitation abordables.

Un moyen de vaincre la crise du logement

Le maire de Rimouski, Guy Caron, rappelle que les infrastructures d’eau sont des éléments qui accompagnent les mises en chantier, notamment celles de logements.

« Nous sommes heureux de recevoir cette aide financière qui contribuera à la réalisation d’un projet porteur au centre-ville de Rimouski. La lutte contre la pénurie de logements est un enjeu auquel nous consacrons beaucoup d’efforts depuis les trois dernières années. Ceux-ci portent leurs fruits, alors que nous avons connu une année record de mises en chantier en 2024 et que 2025 s’annonce très positive. Les projets doivent bien entendu être soutenus par des infrastructures d’eau permettant leur mise en place. Le Programme de financement d’infrastructures en eau pour la réalisation d’habitations abordables joue donc un rôle clé pour favoriser l’accès au logement. »

Humour et hommes forts à l’Expo agricole

Le comité organisateur de l’Exposition agricole de Rimouski dévoile la programmation de sa 80e édition, qui se tiendra du 30 juillet au 3 août prochain.

En tête d’affiche, les humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot seront en spectacle sur la scène du Pavillon Romuald-St-Pierre, respectivement le jeudi 31 juillet à 21 h et le vendredi 1er août à 20 h.

Le comité organisateur annonce aussi le retour d’activités favorites du public, telles le Milot Land Tour, le jeudi 31 juillet à 18 h, le vendredi 1er août à 17 h et le samedi 2 août à 15 h, sur la Piste Propulse Énergies. Aux mêmes moments et au même endroit se tiendra l’académie Milot Land, un concept unique au Québec qui permet à des jeunes de 4 à 13 ans de faire leur premier tour de piste, sur des motocross 100 % électriques.

Le gala de lutte de la NSPW sera pour sa part présenté au Pavillon Romuald-St-Pierre le samedi 2 août à 20 h 30 et les prestations d’acrobaties de BMX Spectacle auront lieu le 1er août à 15 h et 19 h et le lendemain à 13 h et à 17 h.

De plus, suite au succès de l’an passé, le comité organisateur revient à la charge avec la présentation de la 6e étape du circuit national du circuit Hommes Forts professionnels.

Entre autres, les athlètes Simon Pratte, Keven Malenfant-Caron, Jasmin Desjardins et les frères Gabriel et Frédérick Rhéaume se produiront devant les admirateurs rimouskois, avec Jean-François Caron à l’animation.

Retour des classiques

Finalement, les tires de camions 4×4, les tires de tracteurs, les spectacles de chansonniers à la terrasse chaque soir et les manèges de Beauce Carnaval seront aussi de retour.

L’Expo agricole de Rimouski (Photo courtoisie Beauce Carnaval)

Il faudra toutefois attendre quelques semaines pour connaitre quels manèges seront présents sur le site de l’Exposition en 2025.

Prendre contact avec le milieu

Si l’événement propose une foule d’activités variées, le volet agricole demeure le cœur de l’Exposition. Son directeur général, Simon St-Pierre, rappelle d’ailleurs que les activités offertes en marge de l’exposition, ont justement pour but d’établir un contact entre la population et le milieu agricole.

« L’Exposition agricole est un événement organisé par la Société d’agriculture de Rimouski et la mission de la Société est de promouvoir l’agriculture auprès des gens. On propose plusieurs activités variées, pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires. »

Programmation agricole

Quatre activités seront d’ailleurs présentées en continu pendant l’exposition, à l’intérieur du Pavillon Polyvalent, qui porte cette année le nom de Pavillon Maïté-Blanchette-Vézina.

Le circuit éducatif de la ferme à la table est de retour pour une deuxième année. Comme l’indique son nom, son objectif est de faire connaitre aux jeunes visiteurs tout le processus que les aliments ont à faire avant de se retrouver dans l’assiette.

L’activité sur l’agriculture et l’horticulture urbaine, « Je t’invite dans ma cour ! », permet de découvrir les façons de cultiver chez soi à moindre coût, sa propre nourriture, tandis que l’initiative de jardinage éducatif « On Pousse! » propose un programme éducatif sur le jardinage aéroponique qui comprend diverses activités et des présentations conçues pour tous les publics.

Finalement, l’activité de découverte de la production sylvicole présentera des ateliers pour sensibiliser le public à l’importance sociale, environnementale, économique et culturelle de la forêt ainsi qu’à son développement durable.

Un jugement d’animaux lors de l’Expo agricole de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Enfin, dans la continuation du volet agricole et dans un but de mettre en valeur les réalisations et le savoir-faire des éleveurs et producteurs de la région, six jugements d’animaux seront présentés du jeudi au dimanche. Un évènement 4 à 8 de dégustations de produits agroalimentaires aura lieu le vendredi.

Des élèves d’Amqui brillent comme auteurs

Le Club d’écriture ASO a célébré, le 11 juin dernier, à la bibliothèque Jasmine-Dubé de l’École secondaire Armand-St-Onge (ESASO), la participation de ses membres au concours national « Jeunes auteurs, à vos crayons! », organisé par le Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Cette année, les deux textes soumis – un par cycle du secondaire – ont tous deux été honorés. Le concours a rassemblé plus de 3 860 élèves provenant de 156 écoles à travers le Canada, dont 73 écoles du Saguenay–Lac-Saint-Jean, 82 du reste du Québec et 12 écoles francophones situées dans d’autres provinces.

Dans la région du Bas-Saint-Laurent, seules deux écoles ont participé :

  • École secondaire Armand-St-Onge (2 participants)
  • École secondaire de Rivière-du-Loup (6 participants)

Les jeunes auteurs devaient rédiger un texte de 150 à 1500 mots, en suivant les consignes de l’auteur et illustrateur jeunesse, Freg, qui agissait cette année à titre de parrain du concours. Le thème était « La fois où tout est parti en cacahuète…»

Une médaille d’or pour Évelyne Lévesque

Parmi les 12 lauréat·e·s nationaux, Évelyne Lévesque, élève de l’École secondaire Armand-St-Onge, s’est distinguée en remportant la médaille d’or pour le 1er cycle du secondaire.

Une boîte de livres d’une valeur de 900 $ lui été remise ainsi que la chance de participer à une séance de dédicace ainsi qu’à une rencontre V.I.P. avec le parrain du concours. Son texte sera publié dans un recueil collectif lancé lors du prochain Salon du livre, le 28 septembre 2025.

Un second texte, rédigé par Émile Forbes, un élève du 2e cycle du secondaire de l’ESASO, a également été sélectionné et honoré par le jury.

Loterie 50/50 pour le service animalier

Le Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) tient jusqu’au 30 juin à 23 h 55, une nouvelle édition de sa loterie 50/50 aux profits des animaux du refuge.

Le tirage, qui aura lieu le mardi 1er juillet à 11 h, permettra à la personne gagnante de remporter la moitié du montant amassé depuis le 21 mai dernier, tandis que l’autre moitié ira au CSAR pour lui permettre d’acheter de la nourriture pour ses pensionnaires, mais aussi de leur prodiguer des soins. Le montant remis au refuge lui permettra aussi de faire vacciner, stériliser et micropucer les animaux qui y sont de passage, en plus d’offrir des soins vétérinaires spécialisés à ceux qui en ont besoin.

(Photo Unsplash photos)

Notons qu’un deuxième gagnant remportera un chèque cadeau de 500 $ chez Voyages Daniel.

Pour faire l’achat de billets, visiter le site internet du refuge au csar.ca. Différentes options y sont offertes.

Quoi faire à Rimouski dans les prochains jours

La Ville de Rimouski présente les activités offertes aux citoyens, du jeudi 26 juin au mercredi 2 juillet, dans le cadre de sa programmation estivale.

Les activités proposées sont organisées par le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Rimouski, en collaboration avec certains organismes.

En tout temps, il est possible de consulter la programmation en ligne, pour découvrir l’offre d’activités estivales à Rimouski.

Jeudi 26 juin

Groupe de marche 55 ans et plus

Ce jeudi, à 10 h 30, le groupe de marche se rencontre au stationnement de la rue des Berges pour une marche d’environ une heure sur la Promenade de la mer.

Il s’agit d’une activité idéale pour rencontrer de nouvelles personnes et visitez différents endroits de la ville.

Tous les jeudis du 17 juin au 22 août, ces groupes sont animés par une personne-ressource et respectent le rythme des personnes présentes.

Vendredi 27 juin

Sieste culturelle

Un moment de détente est offert au parc de la bibliothèque Lisette-Morin dès 12 h 15, pour une durée de 45 minutes. C’est l’occasion de rêvasser, lire ou relaxer au son du piano de Jean-Gabriel Otis, élève du Conservatoire de musique de Rimouski. En cas de mauvais temps, l’activité aura lieu à l’intérieur de la bibliothèque Lisette-Morin.

Samedi 28 juin

Qi-Gong et Tai Chi

De 10 h à 11 h 30, une activité d’initiation aux pratiques traditionnelles chinoises basées sur le souffle et la concentration dans des exercices fluides est proposée à la population.

Cette activité animée par un entraîneur qualifié est organisée près des terrains de volley-ball, dans le cadre enchanteur du parc Beauséjour.

Mercredi 2 juillet

Animation de rue : Êtres de bois – Fleuve Espace Danse 

Êtres de bois est une animation de rue en hommage à la force, à la puissance et à la beauté de l’emblématique mammifère des bois, maintenant menacé de disparaître : le caribou.

« Utilisant les bois de grèves en allégorie à leurs précieux panaches, la meute de cervidés s’apprivoise, se déplace et lutte ensemble pour la survie de leur espèce. Êtres de bois, c’est la force fragile de nos forêts, de notre nature et de notre liberté d’agir. »

Les quatre interprètes, Geneviève Robitaille, Vicky Gélineau, Marie-Ève Dion et Claudelle Bilodeau proposent une représentation de la femme Nature, inspirée du caribou forestier et de sa puissance. Énergie, esprit de communauté, puissance et vitalité sont mis à l’honneur.

Il sera possible de découvrir cette animation de rue dès 19 h 30, sur la place des Anciens-Combattants.

Danse en ligne

Tous les mercredis du 25 juin au 23 juillet, et les 6 et 13 août, des soirées de danse en ligne sont organisées avec une professeure de 18 h 30 à 20 h 30 à l’agora du parc Beauséjour.

Prendre en note que l’activité est annulée en cas de mauvais temps.

Quatre jours de fête à Price

Price en fête est de retour pour une septième année. L’événement se tient du 26 au 29 juin avec les spectacles du Yannick St-Jacques Band, Ben Joncas Band, Les Gars du Nord, Stay Tuned, La Grande Messe et leur hommage aux Cowboys fringants ainsi que David Pineau. 

En 2025, les festivités auront lieux sur un seul et même site, soit au parc municipal, derrière le poste de la Sûreté du Québec, que ce soit la journée familiale, la journée autos, les spectacles ou les feux d’artifice. Un tirage 50/50, dans le cadre de l’événement, sera aussi mis en ligne. Le tirage se fera le dimanche en fin de journée.

« On ne s’attend pas à récolter un montant comme celui de l’Océanic, mais ça demeure un moyen intéressant pour de jeunes organismes à but non lucratif, comme le nôtre, de faire un peu de sous et ainsi permettre la poursuite de nos activités et nous assurer d’avoir le plus de trucs gratuits possible pour nos jeunes familles de la région », indique la présidente du conseil d’administration de Price en fête, Nancy Banville. 

Le comité 2025 de Price en fête. (Photo courtoisie)

Les festivités débuteront ce jeudi 26 juin, à 19 h, avec un bingo sous le chapiteau avec 3000 $ en prix, dont un tour à 1000 $. 

Le lendemain, le vendredi 27 juin, les festivités débuteront aussi en soirée, sous le chapiteau, cette fois à 19 h 30 avec le Yanick St-Jacques Band, suivi du Ben Joncas à 20 h 45 et des Gars du Nord à 22 h 30.

« Pour ceux qui veillent plus tard, un chansonnier de fin de soirée, Stéphane Cyr, sera sur place pour étirer les festivités. »

Journée familiale 

La journée familiale gratuite se tiendra ce samedi 28 juin, offerte par Bois d’Oeuvre Cèdrico. 

« Il y aura des jeux gonflables, des tatouages temporaires, un atelier de fabrication de papier, la tente à lire et la Fermette Au pays des merveilles. On pourra de nouveau compter sur la présence de nos pompiers avec un mini circuit pour les enfants. Nous sommes enchantés d’avoir le Studio de danse orbite, qui viendra faire deux démonstrations. Les 250 premiers jeunes à se rendre sur le site auront droit à des présents », explique madame Banville.

Le samedi soir, les festivités reprendront à 19 h 30 avec le groupe Stay Tuned. Il sera suivi de l’hommage aux Cowboys fringants du groupe La Grand Messe.

« Notre artiste local, David Pineau, viendra conclure la soirée, dès 22 h 30. »

Dimanche 29 juin

La dernière journée, le dimanche 29 juin, s’amorcera avec le traditionnel déjeuner familial du Club des 50 ans et plus, de 8 h à 12 h.

« Pendant ce temps, notre journée autos va se préparer sur le site, pour l’exposition de style show n’shine, qui aura lieu de 13 h à 16 h. Il est important de mentionner que les inscriptions se feront de midi à 13 h, puisque l’exposition débutera ensuite. »

Finalement, Price en fête se conclura à 21 h 45 avec des feux d’artifice présentés par Royal Pyrotechnie.

Pour consulter la programmation ou connaitre les coûts associés aux activités, les gens intéressés peuvent la page Facebook de Price en fête. 

Fête nationale : succès pour Mont-Joli

Au lendemain de la fin des festivités au Bas-Saint-Laurent, la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ) rapporte que 60 célébrations locales de la Fête nationale ont eu lieu les 23 et 24 juin derniers, d’un bout à l’autre de la région.

« Pour qu’un tel déploiement puisse se faire, il faut remercier chacune des collectivités pour leur volonté à organiser toutes ces fêtes ainsi que les centaines de bénévoles déterminés à offrir de magnifiques célébrations dans leurs communautés », indique la Société par voie de communiqué.

1700 personnes à Mont-Joli

En ce qui concerne la célébration à portée régionale, qui se tenait cette année à Mont-Joli, la SNEQ rapporte que les tout petits se sont émerveillés devant Chantois, tandis que les adultes étaient de leur côté complètement confondus devant les tours de magie de Bob Arseneau. La première partie du grand spectacle de soirée a été assurée par le groupe Attache ta tuque, qui a livré une prestation hommage aux Cowboys fringants.

Le spectacle du groupe Attache ta tuque (Crédit photo : Djanick Michaud)

Yohan Proulx, Zélie Nayran et Soliel Perreault de SLAM Est-du-Québec ont ensuite pris la scène à tour de rôle pour des prestations à la mi-temps.

Pour clore le grand spectacle, Michel Lalonde, fondateur de GAROLOU, a fait revivre les plus grands succès du groupe avec ses musiciens.

Au total, plus de 1700 personnes ont assisté aux différentes parties de cette grande célébration régionale.

La présidente de la SNEQ, Ariane Francoeur, se dit ravie d’un tel succès.

« Cela démontre bien l’importance de rendre accessible cette célébration à portée régionale aux villes principales de la région. Cette grande fête permet de faire rayonner chaque ville hôtesse à l’échelle nationale et sa mobilité assure une plus grande accessibilité à la population à travers notre territoire. C’est la plus vieille fête au Québec et la célébration de l’identité ainsi que du fait français est la pierre angulaire autour de laquelle la population se réunit dans la joie ! »

À Rimouski en 2026

En conclusion de la fête à Mont-Joli avait lieu le tirage au sort pour déterminer quelle ville sera l’hôtesse de la célébration à portée régionale en 2026.

Devant une foule pour témoin, un pile ou face s’est organisé entre les villes de Trois-Pistoles (pile) et Rimouski (face). C’est finalement la Ville de Rimouski qui accueillera à son tour la célébration à portée régionale, tel que l’on fait les villes de Rivière-du-Loup (2024) et Mont-Joli (2025).

« Nous sommes heureux que Rimouski ait accepté la proposition que nous avions faite équitablement aux deux villes pour faire partie du tirage ! Pour Trois-Pistoles, ce n’est que partie remise, car l’objectif est de tenir la célébration à portée régionale dans chacune des 8 villes centrales des 8 MRC. Ce sera en 2026 que la ville hôtesse 2027 sera tirée dans le secteur ouest du Bas-Saint-Laurent », conclut madame Francoeur.

Des bénévoles célébrés pour leur engagement

La Fédération des OSBL d’habitation du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles (FOHBGI) souligne le fait que plusieurs bénévoles œuvrant au sein de ses organismes membres ont été honorés par la Médaille de la Lieutenante-gouverneure pour les aînés 2025.

Claude Trottier et Monique Lagacé, au moment de recevoir leurs médailles. (Photos courtoisie)

Ces lauréats, mis en candidature par la FOHBGI, se démarquent par « leur engagement remarquable, leur générosité et leur dévouement au sein de leur communauté. Par leur présence bienveillante, leur entraide et leur chaleur humaine, ils et elles contribuent à faire des milieux de vie des aînés des lieux empreints de solidarité et de dignité », souligne la Fédération par voie de communiqué.

« Ces personnes incarnent les valeurs profondes de notre réseau : l’entraide, le respect et l’humanité. Leur implication fait toute la différence dans la vie de nombreux et nombreuses citoyen·es », soulève pour sa part le directeur général de la FOHBGI, David Barbaza.

Lauréats 2025 – Bas-Saint-Laurent

Madeleine Bernier a reçu la médaille à titre posthume. (Photo courtoisie)
  • Mme Micheline Rodrigue, MRC de Kamouraska
  • M. Gérald Pelletier, MRC de Rivière-du-Loup
  • Mme Lisette Marchand, MRC de Témiscouata
  • Mme Suzanne Pelletier, MRC des Basques
  • Mme Madeleine Bernier, MRC de Rimouski-Neigette (médaille remise à titre posthume)
  • M. Claude Trottier, MRC de la Mitis
  • Mme Monique Lagacé, MRC de la Matapédia

LVL Construction prend part à nouveau à « Là pour Toit »

L’entreprise rimouskoise LVL Construction s’associe de nouveau à Habitat pour l’Humanité Québec, en collaboration avec le fournisseur de matériaux GAF, pour une nouvelle édition du projet « Là pour toit. »

L’idée derrière ce projet est de permettre à une famille propriétaire, à revenus modestes, de la région, de remporter une réfection complète et gratuite de leur toiture.

Un chantier de LVL Construction (Photo courtoisie)

Pour être admissible, la famille participante devra répondre aux critères suivants :

  1. Être propriétaire de la maison dont le toit a besoin de réparations: votre toiture doit être en bardeaux (toit en pente)
  2. Avoir un revenu familial brut modeste
  3. Être prêt à fournir les documents suivants :
    a. Photos de votre toiture;
    b. Preuve de propriété (compte de taxes foncières, acte notarié);
    c. Preuve de revenus modestes (avis de cotisations des trois dernières années);
  4. Avoir la capacité de débourser un certain montant en cas d’imprévus (ex: changement de bois dû à la pourriture) au prix coûtant;
  5. Accepter de fournir des photos et témoignages de différents types quant à votre expérience avec ce programme.

Il est aussi nécessaire qu’elle remplisse le formulaire qui se trouve sur le site internet d’Habitat pour l’Humanité Québec. Au cours des prochaines semaines, Habitat pour l’humanité Québec évaluera toutes les demandes pour ensuite sélectionner les familles admissibles au programme.

Les demandes qui ne contiendraient pas tous les renseignements requis ne seront pas traitées. Il est donc extrêmement important qu’elles contiennent toute l’information nécessaire.

Les familles participantes doivent aussi avoir un besoin pressant et réel quant aux conditions de leur toit.

« Active ta Mitis » officiellement lancé

La MRC de La Mitis et ses 16 municipalités se sont unies pour le lancement du projet régional « Loisirs pour tous, Active ta Mitis! », qui vise à bonifier l’accès aux loisirs pour l’ensemble de la population mitissienne, peu importe la taille ou les ressources de chaque municipalité.

Le projet repose sur une idée simple : mutualiser des équipements de loisirs pour les rendre disponibles à l’ensemble des municipalités du territoire.

Concrètement, trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis », circuleront à travers la région.

Elles sont remplies d’équipements sportifs et récréatifs tels que des fatbikes, des planches à pagaie, un skate park mobile, des équipements de frisbee-golf, des luges, et bien plus.

Les municipalités pourront les emprunter gratuitement pour animer leurs événements publics, tels que des fêtes locales, des festivals, des événements municipaux, et ainsi de suite.

Les objectifs sont de rendre accessibles des activités de sport et de plein air aux citoyen·nes vulnérables sans frais d’inscription, promouvoir les saines habitudes de vie, assurer une mixité sociale dans les événements municipaux, et favoriser l’inclusion de toutes et tous, notamment les personnes en situation de précarité.

Ces actions visent directement l’amélioration de la santé globale, l’estime de soi et la cohésion communautaire sur l’ensemble du territoire mitissien.

Historique du projet

« Loisirs pour tous » a pris racine en 2021, alors que les coordonnateurs et coordonnatrices en loisirs de La Mitis se sont réunis autour d’une même préoccupation : comment favoriser l’inclusion des personnes en situation de précarité économique dans les activités sportives et de loisir.

Le conseiller au développement social à la MRC de La Mitis, Renaud Bisson-Dion, rapporte que le manque d’accès à l’équipement constituait alors un obstacle majeur, qui a rapidement été identifié.

(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

« C’est ainsi qu’est né le projet Loisirs pour tous, avec pour mission de faciliter l’accès à des activités physiques accessibles et inclusives, de contribuer à briser l’isolement, à développer tôt de saines habitudes de vie, et à favoriser l’épanouissement des personnes, sans stigmatisation », explique monsieur Bisson-Dion, qui a chapeauté la mise en place du projet.

Depuis, la MRC et la Ville de Mont-Joli ont coordonné l’achat et l’organisation de trois remorques mobiles d’équipements sportifs mises à la disposition des municipalités.

Les réservations se font directement via une plateforme à laquelle tous les coordonnateurs en loisirs ont accès.

La communauté s’est mobilisée pour l’Accueil-Maternité

L’organisme communautaire Accueil-Maternité tenait, ce samedi 21 juin, une marche poussette intergénérationnelle, au parc Lepage de Rimouski.

L’objectif de l’événement était de célébrer les liens entre les générations, tout en récoltant des fonds qui soutiendront l’organisme dans sa mission, qui est notamment de briser l’isolement des mères, en période périnatale. 

Un peu avant le premier départ de la marche, la présidente du conseil d’administration, Johanne Gagnon, a annoncé aux personnes présentes que non seulement l’objectif de 20 000 $ fixé par l’équipe de l’Accueil a été atteint, mais qu’en plus, presque le double de ce montant a été récolté.

Johanne Gagnon, la présidente de l’Accueil-Maternité (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Grâce à de généreux donateurs, la marche nous rapporte aujourd’hui 39 000 $. C’est beaucoup d’argent pour un organisme comme l’Accueil, qui a un petit budget. »

Un lieu unique

La marche de ce samedi était aussi une occasion de mettre de l’avant l’importance de l’organisme pour la communauté rimouskoise. Émilie Martel, qui est une maman utilisatrice de l’Accueil et qui fait aussi partie de son conseil d’administration, estime que l’organisme gagnerait à être davantage connu.

« C’est le seul endroit du genre au Québec. C’est à la fois un lieu d’accueil, un lieu de répit, un lieu de formation et de douceur. C’est vraiment un endroit où les mamans peuvent se rendre – avec ou sans leurs enfants – pour prendre le temps de dormir, de manger gratuitement. Il y aussi des ateliers qui sont offerts gratuitement, alors l’organisme vient répondre à toutes sortes de besoins. C’est aussi un lieu sans jugement, ouvert à tous », décrit madame Martel.

L’un des parrains de la marche, Daniel Bénéteau, abonde dans le même sens.

« La mission d’Accueil-Maternité est grande et importante pour le début de la vie. On influence la vie des enfants tout au long de leur croissance et il y a tellement de mamans qui ont besoin d’aide à ces moments de leurs vies, alors c’est magnifique qu’elles puissent l’obtenir. L’équipe en place est extraordinaire. Beaucoup de bénévoles contribuent à l’Accueil et effectuent un travail extraordinaire pour notre communauté. C’est pour ça qu’il faut les soutenir », mentionne monsieur Bénéteau.

Le Mistral célèbre 25 ans de musique

Des retrouvailles ont eu lieu le vendredi 13 juin dernier afin de souligner les 25 ans du programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli.

En amont de cette célébration, il a été possible de discuter avec l’enseignante de la concentration harmonie, Noëlline Banville, du programme et des raisons qui font de cet anniversaire un événement à souligner.

Elle explique qu’à l’automne 1999, deux concentrations ont vu le jour au même moment : celle de l’harmonie, dont elle a encore la responsabilité aujourd’hui et celle de guitare, qui est toujours sous la responsabilité de Berthier Francoeur.

« Au début, en compétition, les élèves de secondaire 1 à 5 jouaient ensemble. Je me rappelle qu’on était seulement une quarantaine d’élèves. En guitare, il y avait une vingtaine d’élèves. Aujourd’hui, nous avons 180 élèves en harmonie et nous en aurons 210 l’an prochain. Je pense qu’ils sont environ 80 élèves en guitare. Notre nombre d’élèves a toujours augmenté avec les années. »

25 années à évoluer

Avec cette croissance, une nouvelle collègue à temps plein s’est jointe à l’équipe en 2011 : Josée Plante, qui est une ancienne élève. D’autres enseignants de musique, à temps partiel, ont aussi mis la main à la pâte depuis la création du programme.

« Durant ces 25 dernières années, nous nous sommes rendus à plusieurs compétitions. Nous allons toujours au Festival des Harmonies, à Sherbrooke en mai. Les guitaristes font pour leur part le MusicFest provincial chaque année. On fait aussi des camps musicaux, avec les plus jeunes élèves, de secondaire 1, 2 et 3, une fois par an. Il y a aussi un gros voyage final, une grosse compétition, qui est réservé aux élèves de quatrième et cinquième secondaire, autant en guitare qu’en harmonie. »

New York, Disney World et Virginia Beach sont quelques-unes des destinations visitées par la concentration Harmonie au cours de ses 25 ans d’existences.

« Que ce soit l’harmonie ou la guitare, on donne une dizaine de spectacles par année. Nous avons aussi toujours plusieurs activités de financement : on fait des soupers-spaghettis et des déjeuners musicaux. »

L’équipe-école au cœur du succès

25 ans plus tard, elle attribue la croissance du programme et sa longévité au travail effectué par l’équipe-école du Mistral.

La concentration guitare, au MusicFest de 2006. (Photo courtoisie – École du Mistral)

« Je pense que pour qu’un programme comme celui-ci perdure et continue de croitre avec le temps, ça prend vraiment une équipe-école qui y croit. On veut d’ailleurs que les projecteurs soient placés sur l’équipe école. Autant le personnel de soutien, que le personnel professionnel, les directions et les enseignants, parce que c’est vraiment demandant pour tout le monde.

Elle estime que la quantité importante d’élèves inscrits dans une concentration au Mistral représente un défi supplémentaire, que l’équipe-école réussit à relever.

« Ces jeunes-là doivent quitter pour des tournois et des compétitions à l’extérieur, mais ils ne partent pas tous pendant les mêmes fins de semaine. C’est donc beaucoup de logistique et d’organisation pour toute l’équipe école ici. C’est quelque chose qui est très important pour nous et c’est grâce à cette équipe que ça fonctionne. »

Une expérience marquante

Finalement, la célébration du vendredi 13 juin représentait une occasion de souligner la contribution du programme dans le parcours de près de 800 jeunes.

« La plupart du temps, ces élèves passent cinq ans avec nous. Quand vient le temps de quitter, ils partent avec des sanglots et on est triste de les laisser aller, mais on sait aussi qu’ils sont prêts pour la vie adulte. Ce qui est beau là-dedans, c’est que ces élèves sont aujourd’hui des collègues de travail. Ce sont nos comptables, nos mécaniciens. On les côtoie et ce sont de bons humains, de bonnes personnes et on a le sentiment d’avoir joué un petit rôle dans tout ça, considérant le sentiment d’appartenance et le raccrochage scolaire auquel contribue la concentration musique. »

Jean-François Gaumond quitte le SERM-CSQ

Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) souligne le départ de son président, Jean-François Gaumond, élu au poste de vice-présidence aux relations de travail de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) le 13 juin dernier.

Monsieur Gaumond a été élu par les représentantes et représentants de tous les syndicats membres de la FSE-CSQ, réunis à Thetford Mines à l’occasion de la dernière réunion du conseil fédéral pour l’année scolaire 2024-2025.

Président du SERM depuis cinq ans

Formé au baccalauréat en enseignement au secondaire de l’UQAR, Jean-François Gaumond exerce les fonctions de président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) depuis 2020. Il a été responsable de nombreux dossiers dont ceux des relations de travail et de la négociation locale.

« Sa rigueur, sa capacité de rassembler, de vulgariser les enjeux complexes ainsi que son sens politique ont su marquer son passage à la présidence du SERM-CSQ. Les défis ont été nombreux ces cinq dernières années et monsieur Gaumond a su les relever avec brio », déclare le vice-président de la zone des Monts-et-Marées, Nicolas Fournier.

Jean-François Gaumond était le président du Syndicat de la région de la Mitis (Photo Facebook)

« En passant par la pandémie, les négociations nationales et locales et les multiples enjeux auxquels les enseignantes et enseignants ont été confrontés, son aptitude à faire ressortir les forces des membres de son équipe, son écoute, son leadership et son esprit d’analyse hors du commun ont su faire rayonner le SERM-CSQ tant au niveau local qu’au niveau national. Ses profondes convictions syndicales et sa détermination auront certainement marqué l’esprit des membres qu’il a représenté avec fierté! »

Monsieur Fournier et les membres du Conseil d’administration du SERM souhaitent bon succès à monsieur Gaumond dans l’exercice de ses nouvelles fonctions et le remercient pour ces cinq années passées à la présidence du syndicat.

Le conseil d’administration a nommé Sylvie Lefebvre au poste de présidente par intérim du SERM-CSQ. Enseignante en adaptation scolaire et sociale, elle exerce la fonction de vice-présidente de la zone des Phares depuis 2018-2019. Elle a notamment été responsable des dossiers ACTES, EHDAA, SST ainsi que du calendrier scolaire de la zone qu’elle représente.

De plus, le conseil d’administration a nommé Marie-Ève Doucet au poste de vice-présidente par intérim de la zone des Phares. Enseignante en anglais au secondaire et membre du conseil d’administration depuis les cinq (5) dernières années, Mme Doucet a exercé les fonctions de secrétaire-trésorière et de représentante du secteur Mitis.

Enfin, les membres du conseil d’administration se joignent à M. Nicolas Fournier pour souhaiter un bon succès à madame Lefebvre et madame Doucet dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions respectives.

Météo : la parade est maintenue

Le Centre de services scolaires des Phares confirme que la parade des finissants de l’école Paul-Hubert, prévue cet après-midi, le vendredi 20 juin 2025, est maintenue.

L’horaire de la parade reste le même et le passage des finissants sur le tapis rouge aura aussi lieu : celui-ci sera placé sous le toit couvert de l’entrée principale.

Un défilé de finissants dans les rues de Rimouski, il y a quelques années. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Puisque la zone famille sera à découvert, en raison du manque d’espace, il est demandé de se prévoir des parapluies. Le Centre de services rappelle que l’accès au Colisée est réservé uniquement aux finissants et que cette consigne demeure la même, malgré la météo.

Horaire de l’après-midi

  • 13h30 – Arrivée au Paul-Hubert – possibilité d’être dans le gymnase D-146
  • 15h30 – départ début de la parade
  • 15h45 – Accueil au Colisée

Éducation : budget réduit de près de 39,5 M$

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 millions de dollars.

Cette réduction pourrait d’ailleurs être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Notons qu’à la suite du dépôt de projet des règles budgétaires du ministère de l’Éducation, le réseau de l’éducation devra fournir un effort budgétaire qui pourrait totaliser près d’un demi-milliard de dollars.

Une analyse rigoureuse à faire

Par voie de communiqué, la coordonnatrice aux communications du Centre de services scolaire des Phares, Zoé Ross-Lévesque, rapporte que les centres de services scolaires ainsi que la commission scolaire amorcent une analyse rigoureuse des paramètres communiqués par le ministère de l’Éducation.

« Cette démarche vise à assurer une évaluation responsable, objective et concertée des impacts sur l’organisation des services administratifs et éducatifs. Nos organisations demeurent mobilisées et s’engagent à faire connaître, en temps opportun, les orientations qui découleront de cette analyse. »

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault, souligne pour sa part l’ampleur du défi.

« Les orientations annoncées représentent pour notre organisation des compressions budgétaires importantes, d’une ampleur nettement supérieure à ce que nous avons connu au cours des dernières années et qui pourraient atteindre 10 M$. Bien que notre souhait soit de minimiser l’impact sur le service aux élèves, nous aurons de grands défis à relever. Nous sommes très conscients des inquiétudes que cette situation peut soulever. »

Madame Prévéreault assure que le Centre procédera avec rigueur, transparence et équité.

Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville

Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un véritable fléau pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise.

Alors que tous les commerçants questionnés à ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le même sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de représailles envers leur magasin et parfois même, envers leur personne.

Les commerçants rencontrés sont pour la plupart d’accord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables à celles évoqués par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a été soulevé, l’an dernier.

Il mentionnait alors que d’y rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des étudiants de l’Institut maritime du Québec, du Cégep ou encore des employés de l’Hôpital régional auraient alors la possibilité de se stationner en ville.

Ce que propose les marchands, ce serait plutôt d’accorder une période de grâce de 90 minutes, à la place de celle de 15 minutes, présentement instaurée.

Lors de la séance du conseil municipal du 2 juin dernier, c’est quelque chose que l’ancien président de l’Association des Marchands de Rimouski – qui a fusionnée avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques année – Jean-Yves Beaulieu, a fait part à la Ville.

Monsieur Caron a alors répondu qu’en raison du nombre de cases de stationnement limité au centre-ville, il demeurait important d’assurer une rotation.

« Une trappe à contraventions »

Les commerçants désignent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème.

Un commerçant rapporte d’ailleurs qu’il demande à ses clients s’ils ont payé leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce n’est pas le cas, il lui arrive de le payer à leur place.

« Quelqu’un qui ne vient pas d’ici n’a aucune indication qu’il doit aller à l’horodateur pour payer. On dirait une trappe à contraventions. »

D’autres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constaté la même chose.

Les commerçants considèrent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème au centre-ville. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tickets à 82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir d’autres. J’ai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »

L’arrivée du Costco, prévue au début du mois d’août, inquiète aussi beaucoup, d’autant plus que les commerçants reçoivent déjà des commentaires de gens qui privilégient la cité des achats au centre-ville, en raison du stationnement.

« Les gens de l’extérieur vont aller au Costco et ils pourront s’y stationner gratuitement, mais nous, on n’a pas accès à ça. »

La clientèle ne voyage pas à vélo

Finalement, un enjeu qui retient également beaucoup l’attention des commerçants est la place que la Ville accorde au vélo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.

Encore une fois, tous sont d’accord sur un point : ils n’ont rien contre les vélos. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vélos pose un problème.

« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »

Il est plutôt proposé d’installer les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dérangeraient pas non plus la circulation des piétons.

Traverse Rimouski-Forestville : « pas question de baisser les bras »

Le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, même si la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina, a confirmé au Soir.ca qu’il était impossible de lui verser près de 9 M$, d’ici un mois, pour procéder à l’achat d’un navire européen pour assurer les opérations dès 2026.

Lors d’une conférence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volonté d’acheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de l’aide de Québec pour concrétiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marché.

Rencontrée ce mardi 17 juin, madame Blanchette Vézina déclarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait être accordé, mais seulement par l’entremise d’un organisme à but non lucratif (OBNL).

L’abandon n’est pas considéré

Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.

« Ce n’est pas vrai : tout y était, rien ne manquait. C’est comme si on était arrivé à la dernière minute, alors que ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Notre entreprise a dépensé plus de 100 000$, seulement pour monter le plan d’affaires, faire faire les études et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et qu’il soit le plus adapté possible à Rimouski. »

Monsieur Carré estime que le travail qui pouvait être effectué par les Industries Rilec a été réalisé.

« L’occasion n’a simplement pas été saisie quand c’était le cas. C’est pour cette raison que nous avons interpellé les médias. Il faut que ça avance. »

Voici le traversier réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)

En ce qui concerne l’organisme à but non lucratif mis de l’avant par madame Blanchette Vézina, Louis-Olivier Carré est d’avis que ce dernier a un rôle majeur a joué dans la concrétisation du projet.

« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème. »

Projet mené pour être réussi

L’homme d’affaires réitère que le projet de relance est  » essentiel et justifié.  » Depuis la tenue de la conférence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des réservations sur le bateau.

« Le bateau n’est pas ici, mais il y a déjà des gens qui veulent réserver de la place pour des camions. L’intérêt est là, c’est incroyable. Il faut que le projet réussisse et tout ce que nous avons entrepris jusqu’à maintenant a été une réussite. Si on s’investit dans ce projet, c’est dans ce but. On y croit et ça aussi, c’est important. Si on n’était pas certain, s’il y avait trop d’éléments inconnus dans le dossier, nous n’aurions pas entrepris toutes les démarches que nous avons menées depuis les deux dernières années. »

Succès pour La Journée du Bizz Glacé

La 4e édition de La Journée du Bizz Glacé, qui se déroulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ à La Ressource d’aide aux personnes handicapées.

Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie s’étaient engagés à verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, à La Ressource.

Le montant total de la cueillette représente une augmentation 824 $ par rapport à l’édition précédente.

« Un tel succès est le fruit de l’implication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars
laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans.
Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en
avoir encore plus lors de notre 5e édition! Il ne faut surtout pas oublier la générosité de la population. Bien que notre activité annuelle principale soit le Téléradiothon, c’est aussi grâce à ce type d’activité de
financement que La Ressource dépasse ses objectifs et rallie les gens d’une communauté à sa mission. C’est ensemble que nous pouvons faire la différence ! » rappelle la directrice de La Ressource, Thérèse Sirois.

Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.

Une école qui a le vent dans les voiles

Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxième camp estival, en 2025, tout en poursuivant le développement de ses activités pour répondre à la demande dans la région. 

Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la présentation des Jeux du Québec à Rimouski en 2023. 

« Il y avait une compétition de deux classes de voiliers dériveurs. Évidemment, les Jeux du Québec ont mobilisé des bénévoles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotière auxiliaire. Après leur présentation, des parents nous ont demandé pourquoi il n’y avait aucun représentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. C’est de cette façon qu’un comité bénévole a été créé pour développer l’offre », indique monsieur Ellefsen.

Rendre ce sport accessible permettra d’assurer une relève locale. 

Activité récréative et plaisante

« Nous avons tellement de beaux plans d’eau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activité récréative et plaisante. Contrairement aux bateaux à moteur, les voiliers se déplacent grâce à la force du vent, donc ça aussi, c’est intéressant. Pohénégamook offrait la possibilité de louer catamarans et dériveurs, mais il n’y a plus d’offre dans la région pour répondre aux demandes des adultes. C’est pour cette raison qu’on trouve important et intéressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes. »

Une photo du camp de 2024. (Photo courtoisie – École de voile du Bas-Saint-Laurent)

Les intéressés peuvent profiter des dernières places disponibles pour le camp d’été.

Par la suite, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera à former des partenariats pour optimiser la station de prêt gratuit de dériveurs, qui ouvrira cet été en collaboration avec le Centre plein air du lac Ferré sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.

Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.

Saint-Gabriel : tout est en place pour accueillir les touristes

Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’année 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intérêt pour la clientèle touristique. 

Pour Étienne Lévesque de Promotion Saint-Gabriel, trois éléments permettent à la municipalité de se démarquer comme destination touristique.

« Il y a différents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. Premièrement, il y a son côté villégiature et la beauté de son paysage. Qu’on soit dans n’importe quel rang à Saint-Gabriel, ou même dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxième temps, je pense que son aspect événementiel fait en sorte que l’on peut accueillir des gens à Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se déroulera cette année sur deux fins de semaine. On invite les gens à sortir de la grande ville et à venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodéo et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »

Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)

Le dernier élément soulevé par monsieur Lévesque est le marché public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur.  Le marché aura lieu tous les jeudis de 16 h à 19 h à compter du 19 juin. 

« Ce sont de beaux éléments qui invitent la clientèle touristique à s’éloigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans d’autres endroits de La Mitis, elle voudra faire l’effort de monter dans les terres, afin de découvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur Lévesque.

Domaine Valga

Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grâce à l’ajout d’un chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, à partir de Saint-Gabriel. 

« À l’époque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc qu’il s’agissait d’une entreprise de Saint-Donat, alors que c’est bien une entreprise qui se situe à Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout récemment, en 2023, l’entreprise nous a interpellés pour nous dire qu’elle serait prête à faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de développement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite à l’Épicerie Saint-Laurent, au Dépanneur central MG et aux stations-service. »

Rimouski-Forestville : impossible de réaliser le projet en un mois

Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposé par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espérait convaincre Québec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon Maïté Blanchette Vézina.

C’est ce que la députée-ministre de Rimouski a confirmé en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.

« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandé. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a été présenté, ce ne serait pas possible. »

Elle est d’avis que le projet peut en être un bon, mais elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.

Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)

« Récemment, j’ai mentionné au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privé qui souhaite acquérir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand même s’assurer de la viabilité, à long terme, du projet. »

Maïté Blanchette Vézina précise que c’est pour cette raison qu’une étude a été mandatée dans les dernières semaines.

« Il faut être certain de bien comprendre quelles étaient les particularités techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idée est d’avoir rapidement une réponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »

D’ici la fin de 2025

Puisque l’étude en question est déjà en cours, madame Blanchette Vézina a bon espoir d’en obtenir les résultats d’ici la fin de 2025.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« C’est certain que l’échéancier d’un mois donné par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spécificité et de connaitre les coûts projetés pour une mise à niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer à inviter la Ville de Rimouski à s’impliquer auprès de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville également. »

Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait être financé un tel projet. »

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