Relève assurée pour la Cantine ASL

a Cantine ASL de Saint-Anaclet-de-Lessard est une affaire familiale depuis 35 ans. Gabrielle et André Lévesque viennent tout juste d’acheter le commerce de leur père, Serge. Les Lévesque ont à cœur d’offrir de la qualité à leurs clients de plus en plus nombreux.
L’entreprise a été fondée par le grand-père des nouveaux propriétaires. Il s’était lancé en affaires avec ses deux frères. Ses fils, Serge et Alain Lévesque, ont pris la relève. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Serge qui sont devenus à la tête de l’entreprise familiale.
« Il y a sept ans, mon frère André et moi avons acheté les actions de mon oncle et maintenant nous achetons celles de mon père. C’est familial depuis le début. Je suis fébrile et fière que ça reste dans la famille », exprime Gabrielle Lévesque.
Même s’il a vendu ses parts de l’entreprise à ses enfants, Serge Lévesque n’a pas l’intention de quitter sa cantine pour autant. Il restera dans l’entourage pour les soutenir.
« C’est positif et mes parents seraient très contents de voir ça. Ils sont décédés aujourd’hui, mais ils seraient fiers. Ça se transmet et nous aimerions qu’il y ait une autre relève plus tard. Nous espérons que les gens vont continuer de nous encourager. »

Après un incendie qui a détruit leur commerce en 2013, Serge Lévesque et son frère l’ont fait reconstruire au même endroit.
« Nous avons une bâtisse beaucoup plus moderne, plus efficace et mieux adaptée. Nous avons 60 places à l’intérieur en plus de la terrasse l’été. Les vendredis, nous manquons de places parfois. »
Toujours plus de clients
Gabrielle Lévesque se réjouit de voir que la clientèle est en constante augmentation.
« Depuis les dernières années, peut-être en raison des réseaux sociaux, ça se passe tellement bien, c’est incroyable. Nous avons une clientèle de plus en plus grande et nous voyons des gens qui viennent de plus en plus loin. Ils viennent du Bic et de Sainte-Flavie, notamment. Je crois qu’il y a beaucoup de bouche à oreille. »

La Cantine ASL compte une vingtaine d’employés. Les nouveaux propriétaires sont sur le plancher 75 % du temps. Ils se font un devoir d’offrir des produits de qualité.
« Nous faisons nous-même nos patates. Nous partons de zéro et pour nous ça change quelque chose. Tout est local. Nous essayons de conserver les quantités en ayant des prix pas trop élevés malgré la hausse des coûts des dernières années. »
Si les clients se déplacent principalement pour les produits offerts, Gabrielle Lévesque soutient que l’ambiance est également appréciée.
« Nous avons du plaisir à travailler et nous avons une belle équipe. Nous avons des étudiants qui reviennent chaque été et ils sont contents de venir travailler. Je travaille en restauration depuis plusieurs années et je n’ai rien vu comme ça. Il n’y a rien comme la bonne humeur et la joie de vivre des gens qui viennent nous voir. »