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Relève assurée pour la Cantine ASL

a Cantine ASL de Saint-Anaclet-de-Lessard est une affaire familiale depuis 35 ans. Gabrielle et André Lévesque viennent tout juste d’acheter le commerce de leur père, Serge. Les Lévesque ont à cœur d’offrir de la qualité à leurs clients de plus en plus nombreux.

L’entreprise a été fondée par le grand-père des nouveaux propriétaires. Il s’était lancé en affaires avec ses deux frères. Ses fils, Serge et Alain Lévesque, ont pris la relève. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Serge qui sont devenus à la tête de l’entreprise familiale. 

« Il y a sept ans, mon frère André et moi avons acheté les actions de mon oncle et maintenant nous achetons celles de mon père. C’est familial depuis le début. Je suis fébrile et fière que ça reste dans la famille », exprime Gabrielle Lévesque.

Même s’il a vendu ses parts de l’entreprise à ses enfants, Serge Lévesque n’a pas l’intention de quitter sa cantine pour autant. Il restera dans l’entourage pour les soutenir. 

« C’est positif et mes parents seraient très contents de voir ça. Ils sont décédés aujourd’hui, mais ils seraient fiers. Ça se transmet et nous aimerions qu’il y ait une autre relève plus tard. Nous espérons que les gens vont continuer de nous encourager. »

La poutine de la cantine ASL est l’un des produits préférés des clients. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un incendie qui a détruit leur commerce en 2013, Serge Lévesque et son frère l’ont fait reconstruire au même endroit. 

« Nous avons une bâtisse beaucoup plus moderne, plus efficace et mieux adaptée. Nous avons 60 places à l’intérieur en plus de la terrasse l’été. Les vendredis, nous manquons de places parfois. »

Toujours plus de clients

Gabrielle Lévesque se réjouit de voir que la clientèle est en constante augmentation. 

« Depuis les dernières années, peut-être en raison des réseaux sociaux, ça se passe tellement bien, c’est incroyable. Nous avons une clientèle de plus en plus grande et nous voyons des gens qui viennent de plus en plus loin. Ils viennent du Bic et de Sainte-Flavie, notamment. Je crois qu’il y a beaucoup de bouche à oreille. »

Les employés étaient à l’oeuvre jeudi avant-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Cantine ASL compte une vingtaine d’employés. Les nouveaux propriétaires sont sur le plancher 75 % du temps. Ils se font un devoir d’offrir des produits de qualité. 

« Nous faisons nous-même nos patates. Nous partons de zéro et pour nous ça change quelque chose. Tout est local. Nous essayons de conserver les quantités en ayant des prix pas trop élevés malgré la hausse des coûts des dernières années. »

Si les clients se déplacent principalement pour les produits offerts, Gabrielle Lévesque soutient que l’ambiance est également appréciée. 

« Nous avons du plaisir à travailler et nous avons une belle équipe. Nous avons des étudiants qui reviennent chaque été et ils sont contents de venir travailler. Je travaille en restauration depuis plusieurs années et je n’ai rien vu comme ça. Il n’y a rien comme la bonne humeur et la joie de vivre des gens qui viennent nous voir. »

Relève assurée pour la Cantine ASL

La Cantine ASL de Saint-Anaclet-de-Lessard est une affaire familiale depuis 35 ans. Gabrielle et André Lévesque viennent tout juste d’acheter le commerce de leur père, Serge. Les Lévesque ont à cœur d’offrir de la qualité à leurs clients de plus en plus nombreux.

L’entreprise a été fondée par le grand-père des nouveaux propriétaires. Il s’était lancé en affaires avec ses deux frères. Ses fils, Serge et Alain Lévesque, ont pris la relève. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Serge qui sont devenus à la tête de l’entreprise familiale. 

« Il y a sept ans, mon frère André et moi avons acheté les actions de mon oncle et maintenant nous achetons celles de mon père. C’est familial depuis le début. Je suis fébrile et fière que ça reste dans la famille », exprime Gabrielle Lévesque.

Même s’il a vendu ses parts de l’entreprise à ses enfants, Serge Lévesque n’a pas l’intention de quitter sa cantine pour autant. Il restera dans l’entourage pour les soutenir. 

« C’est positif et mes parents seraient très contents de voir ça. Ils sont décédés aujourd’hui, mais ils seraient fiers. Ça se transmet et nous aimerions qu’il y ait une autre relève plus tard. Nous espérons que les gens vont continuer de nous encourager. »

La poutine de la cantine ASL est l’un des produits préférés des clients. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un incendie qui a détruit leur commerce en 2013, Serge Lévesque et son frère l’ont fait reconstruire au même endroit. 

« Nous avons une bâtisse beaucoup plus moderne, plus efficace et mieux adaptée. Nous avons 60 places à l’intérieur en plus de la terrasse l’été. Les vendredis, nous manquons de places parfois. »

Toujours plus de clients

Gabrielle Lévesque se réjouit de voir que la clientèle est en constante augmentation. 

« Depuis les dernières années, peut-être en raison des réseaux sociaux, ça se passe tellement bien, c’est incroyable. Nous avons une clientèle de plus en plus grande et nous voyons des gens qui viennent de plus en plus loin. Ils viennent du Bic et de Sainte-Flavie, notamment. Je crois qu’il y a beaucoup de bouche à oreille. »

Les employés étaient à l’oeuvre jeudi avant-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Cantine ASL compte une vingtaine d’employés. Les nouveaux propriétaires sont sur le plancher 75 % du temps. Ils se font un devoir d’offrir des produits de qualité. 

« Nous faisons nous-même nos patates. Nous partons de zéro et pour nous ça change quelque chose. Tout est local. Nous essayons de conserver les quantités en ayant des prix pas trop élevés malgré la hausse des coûts des dernières années. »

Si les clients se déplacent principalement pour les produits offerts, Gabrielle Lévesque soutient que l’ambiance est également appréciée. 

« Nous avons du plaisir à travailler et nous avons une belle équipe. Nous avons des étudiants qui reviennent chaque été et ils sont contents de venir travailler. Je travaille en restauration depuis plusieurs années et je n’ai rien vu comme ça. Il n’y a rien comme la bonne humeur et la joie de vivre des gens qui viennent nous voir. »

Deux blessés dans une collision à Grand-Métis

Une collision entre deux véhicules a fait deux blessés, jeudi avant-midi, sur la route 132 à Grand-Métis. Les personnes ont été transportées dans un centre hospitalier, mais on ne craint pas pour leur vie.

La Sûreté du Québec a été appelée vers 10 h 15. L’accident est survenu à l’intersection de la route 234, en face des Jardins de Métis.

« Un véhicule se dirigeant vers l’est s’est engagé pour tourner vers les Jardins de Métis sans s’assurer de l’absence de danger. Il a été percuté par le véhicule se dirigeant vers l’ouest dans lequel il y avait deux occupants. Le véhicule a fait un capotage. Le seul occupant du véhicule qui allait vers l’est n’a pas eu de blessure », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

La circulation s’est faite en alternance pendant quelques heures dans le secteur et le tout est revenu à la normale depuis.

Festi-Bob : trois anciens de la LNH s’amènent à Rimouski

L’ex-hockeyeur et maintenant chroniqueur et animateur à RDS, André Roy, sera à Rimouski, le 5 juillet, dans le cadre du deuxième Festi-Bob. Avec ses collègues du balado La Poche Bleu Blanc Rouge, Steve Bégin et Éric Bélanger, il rencontrera les amateurs de hockey.

Les trois anciens de la Ligue nationale de hockey (LNH) participeront à une séance de questions-réponses, dès 20 h, au centre communautaire de Rimouski-Est.

« Les gens sur place vont pouvoir nous poser des questions sur les Canadiens, notre carrière et toutes sortes de sujets. Ils vont pouvoir prendre des photos et nous rencontrer en un à un. Nous allons aussi assister au spectacle de Salut Bob Gorgée! qui suivra. Peut-être que je vais m’essayer pour chanter avec eux », exprime André Roy. 

Celui qui a joué neuf saisons dans la LNH était un ami de Roberto Bissonnette, l’ancien hockeyeur devenu chanteur qui est décédé à 35 ans à la suite d’un accident d’hélicoptère en 2016. Roy trouvait important de se déplacer jusqu’à Rimouski pour participer au Festi-Bob dont les profits sont remis à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes de partout au Québec. 

« On se parlait à l’occasion et on s’envoyait des textos. À l’époque, je prenais des chansons de son répertoire et je les faisais à RDS. Il trouvait ça bien comique. Quand nous avons été approchés pour aller à Rimouski, nous avons tout de suite accepté. C’est pour une bonne cause, donc nous souhaitons que les gens viennent nous voir. »

Des passionnés de hockey

Le balado La Poche Bleu Blanc Rouge a cumulé plus d’un demi-million d’écoutes et de vues en 2023-2024. 

« Nous faisons les après-matchs en saison régulière des Canadiens la semaine et nous parlons de ce que nous avons vu pendant les matchs. Les auditeurs peuvent interagir avec nous. S’il arrive quelque chose dans l’actualité sportive, on en parle aussi », explique André Roy.

André Roy a remporté la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004. (Photo courtoisie)

Les trois retraités du hockey n’en seront pas à leur première expérience devant un public lorsqu’il seront à Rimouski.

« Nous nous sommes déplacés quelques fois déjà, à Sherbrooke, à Trois-Rivières et à Montréal pendant des matchs. Il y avait des amateurs de hockey et c’est ça qu’on veut faire. On commence tranquillement et on aime bien ça. On veut jaser de hockey avec les gens. Nous sommes des passionnés de hockey. » 

Étant bien conscients de l’intérêt des Rimouskois envers leur équipe de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), Roy, Bégin et Bélanger ont l’intention de discuter de l’Océanic avec les partisans.

« Nous avons joué tous les trois dans la LHJMQ et Bélanger a entraîné à Drummondville récemment. L’Océanic a eu un beau parcours dans les séries. J’ai joué avec Vincent Lecavalier, Brad Richards et même Sidney Crosby. Ils me parlaient de Rimouski comme étant une belle ville de hockey. Je connais bien Michel Ouellet aussi », affirme André Roy. 

Journée familiale

Le Festi-Bob vise un large public cette année. Les jeunes et les moins jeunes pourront participer à un festival de hockey de rue et de soccer au centre communautaire Adhémar-Saint-Laurent pendant la journée du 5 juillet. Les deux tournois seront amicaux. Il y aura un camion-restaurant, une maquilleuse et un DJ sur place.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

Le coût d’inscription pour participer aux activités sportives est de seulement d’une quinzaine de dollars par personne et l’entrée sur le site est gratuite.

Les personnes qui aimeraient se procurer des billets pour la soirée (La Poche Bleue Blanc Rouge + Salut Bob Gorgée!) ou s’inscrire pour le festival de hockey ou de soccer peuvent le faire en ligne : lepointdevente.com/billets/festibob2025. 

« Il a empoisonné ma vie » – Jean-Guy Paquet

Un citoyen de la 3e rue Est à Rimouski se dit victime de fraude. Jean-Guy Paquet refuse de payer 25 000 $ pour des travaux qu’il juge non nécessaires et mal réalisés dans son entretoit.

Le cauchemar de monsieur Paquet a commencé le 8 mars 2024. De présumés entrepreneurs en isolation se sont rendus à son domicile pour inspecter l’entretoit de son duplex gratuitement. 

« Ils m’ont présenté une photo sur laquelle il y avait de la moisissure et des champignons. J’ai paniqué ! Ils m’ont fait un contrat qui disait que les travaux seraient faits pour 25 000 $ au lieu de 35 000 à 40 000 $ parce que nous étions plusieurs à Rimouski », explique l’homme de 75 ans.

Les travaux ont été effectués le lendemain par l’entreprise Nova Habitat de Brossard. 

« Quand j’ai acheté ma maison en 2004, j’avais fait faire l’inspection et j’ai vu qu’il y avait une antenne immense qui couvre tout mon entretoit. C’est l’ancien propriétaire qui l’avait installée. J’ai réalisé que sur la photo qu’il m’avait présentée il n’y avait pas cette antenne », indique Jean-Guy Paquet. 

Le duplex de Jean-Guy Paquet situé sur la 3e rue Est, à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le Rimouskois a refusé de payer les 25 000 $ demandés. 

« J’ai appelé Alexandre Patoine-Nasfi de Nova Habitat. Je lui ai dit que je savais que ses gars m’avaient menti. Il s’est mis à m’injurier. Il a dit qu’il allait me faire payer et qu’il allait prendre une créance sur ma maison. Depuis ce temps-là, ça n’arrête pas. Il m’a envoyé des mises en demeure et a inscrit une hypothèque légale sur ma maison. »

Lourdes conséquences

Quinze mois plus tard, Jean-Guy Paquet subit toujours les conséquences des événements.

« Il a empoisonné ma vie. Je dors mal, j’ai perdu du poids, je suis déconcentré et j’ai des pertes de mémoire à force de ne pas dormir. »

Son dossier est maintenant dans les mains d’un avocat et de l’Office de la protection du consommateur. Ayant déjà dépensé près de 10 000 $ pour faire valoir sa cause, monsieur Paquet n’a pas l’intention d’abandonner.  

« Si je vais en cour, mon avocat m’a dit que c’est minimum 20 000 $. Je suis retraité depuis des années, je n’ai pas les moyens de payer ça. La police me dit qu’elle ne peut rien faire parce que c’est au civil. »

Les travaux ont été réalisé dans l’entretoit. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après le passage des présumés entrepreneurs, le Rimouskois a fait venir l’entreprise Isolation JPR qui lui a confirmé que les travaux avaient été mal effectués. 

« En temps normal, c’est 3 pouces de polyuréthane pour l’isolation et il a mis 1/4 de pouce. Ça prend de l’aération dans l’entretoit. Ils ont poussé la laine minérale et c’est maintenant que je risque d’avoir de la moisissure parce que l’air ne circule plus », se désole monsieur Paquet.  

Mettre en garde

Jean-Guy Paquet affirme que plusieurs autres victimes ont décidé de payer les 25 000 $ pour acheter la paix. Les plaintes sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Il veut dénoncer cette situation pour éviter que d’autres personnes âgées subissent le même sort. 

« Il a fait des victimes partout au Québec et au nord du Nouveau-Brunswick. Ceux qui ont eu affaire avec Nova Habitat de Brossard peuvent communiquer avec moi au 418 723-9199. On pourra aller en cour et faire un recours collectif. »

Une autre résidente de Rimouski, qui préfère garder l’anonymat, confirme avoir subi le même sort que monsieur Paquet. Elle a aussi entrepris des démarches auprès d’un avocat. 

L’Office de la protection du consommateur confirme avoir reçu 60 plaintes au cours des deux dernières années contre l’entreprise 9367-1444 Québec inc., qui fait aussi affaire sous les noms de Nova Habitat et de Gestion AP. Le permis de commerçant itinérant de cette entreprise est inactif depuis avril 2023. 

L’entreprise Nova Habitat n’a pas répondu à nos appels. 

Louis-Olivier St-Pierre retourne aux Jeux du Québec 

Le jeune golfeur de Rimouski, Louis-Olivier St-Pierre, prendra part aux Jeux du Québec à Trois-Rivières, à la fin du mois de juillet. Il s’agira de sa deuxième participation à l’événement. 

L’adolescent de 15 ans avait remporté une médaille d’argent lors des Jeux de Rimouski, en 2023, à l’épreuve « deux balles, meilleures balles » avec son coéquipier Louis Chénard. 

St-Pierre s’est qualifié le 22 juin dernier au Club de golf Bic-sur-Mer dans la catégorie juvénile, qui regroupe les jeunes de 15 et de 16 ans. 

« Plusieurs de mes amis disaient que j’étais certain d’être qualifié, mais je trouvais que ça venait avec une pression supplémentaire. J’avais des attentes et je voulais me qualifier. Je suis content parce que j’ai vraiment joué une bonne ronde à la qualification. Cette fois-ci, je sais plus à quoi m’attendre par rapport à 2023. »

Le membre du Club Les Saules souhaite, cette fois-ci, récolter deux médailles sur les trois épreuves auxquelles il participera. 

« Dans les qualifications, j’ai eu le meilleur pointage au Québec au différentiel du terrain. Je ne me mets pas de pression, mais j’arrive là confiant », dit-il. 

Une passion devenue une obsession

Louis-Olivier est le fils d’Éric St-Pierre et de Marie-Josée St-Amand. C’est son père qui a commencé à l’amener sur les terrains de golf quand il avait sept ou huit ans. 

« Mes grands-parents et mon frère jouent aussi. J’ai vraiment eu la piqure pour le golf aux Jeux du Québec en 2023. Avant, j’y allais pour m’amuser, mais depuis ce moment-là, je pratique de façon plus sérieuse. C’est plus qu’une passion, c’est devenu une obsession. C’est difficile pour moi de passer une journée sans jouer », mentionne-t-il. 

Cette obsession, il la vit tous les jours pendant la saison estivale. Le reste de l’année, il s’entraîne de quatre à cinq fois par semaine à l’intérieur en plus d’évoluer au sein du programme de hockey scolaire du Sélect de l’école Paul-Hubert. 

« Je suis aussi dans l’Académine de golf Fred Colgan à Québec. Je vais là une fois par mois et je reçois des conseils sur les choses à travailler quand je reviens à Rimouski », indique celui qui sera en cinquième secondaire lors de la prochaine rentrée scolaire.

Le golfeur rimouskois participera à un tournoi à Québec, jeudi. (Photo courtoisie)

Même s’il apprécie l’esprit d’équipe que lui apporte le hockey, Louis-Olivier St-Pierre aime le côté individuel du golf. 

« Quand tu réalises quelque chose, c’est juste grâce à toi. Tu ne dépends pas de personne d’autre. Au hockey, ton équipe peut gagner sans que tu aies bien joué. »

Dans les prochaines années, son objectif ultime est de jouer au golf pour une université américaine. 

D’autres jeunes de la région

Cinq autres jeunes représenteront l’Est-du-Québec aux Jeux du Québec à Trois-Rivières. Il s’agit de Charles Lizotte (Rivière-du-Loup), d’Alexy Coulombe (Amqui) et de Théo Richard (Carleton-sur-Mer) chez les garçons ainsi que d’Ève Durette (Matane) et d’Éloïse Huard (Chandler) chez les filles.

Hôtel Gouverneur de Rimouski : réouverture pour l’été 

Fermé depuis cinq ans, l’Hôtel Gouverneur de Rimouski est maintenant rouvert. Il est possible de réserver une chambre depuis le 23 juin.

Pour l’instant, l’hôtel est ouvert uniquement pour l’été. Les réservations peuvent se faire seulement jusqu’à la mi-septembre. 

L’établissement hôtelier avait fermé ses portes pendant la pandémie, en 2020. Depuis un an, de nombreux travailleurs s’activaient pour remettre l’édifice sur pied.

D’après des informations obtenues par Le Soir.ca en mai dernier, le propriétaire de l’Hôtel Gouverneur, Jacques Goupil, envisageait une réouverture partielle de l’établissement.

Environ 100 chambres seraient disponibles, comparativement aux 160 chambres que comptait l’hôtel lorsqu’il était au maximum de sa capacité.

Travaux effectués

Les travaux comprenaient notamment le remplacement partiel des revêtements de sol, la remise en état de certains aménagements paysagers sur la façade, des réparations ponctuelles du pavage du stationnement, ainsi que des travaux de plomberie, de ventilation, de peinture dans les espaces communs et certaines chambres, en plus d’améliorations en matière de sécurité incendie.

Des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été installées l’automne dernier, à proximité de l’hôtel.

L’entrée de l’Hôtel Gouverneur à Rimouski. (Photo Olivier Therriault)

Malgré un certain maintien des communications entre la Ville et la direction de l’hôtel, la municipalité a dû intervenir à plusieurs reprises pour faire respecter les normes d’entretien, notamment en matière d’insalubrité dans les dernières années. 

Vide dans l’offre hôtelière

La fermeture prolongée de l’Hôtel Gouverneur a laissé un vide dans l’offre hôtelière locale. Depuis cinq ans, les grands événements sportifs, culturels, touristiques et économiques peinent à composer avec la pénurie de chambres dans la capitale du Bas-Saint-Laurent.

Le retour de l’Hôtel Gouverneur, même partiel, permettra de dynamiser le centre-ville de Rimouski qui attend impatiemment un regain d’activités touristiques et commerciales, surtout avec l’ouverture de Costco et du Salon de jeux de Loto-Québec.

À Trois-Rivières, Sherbrooke, Saguenay et Montréal, des hôtels de la chaîne ont aussi été fermés avant de rouvrir quelques années plus tard.

Rimouski : feux d’artifice pour la fête du Canada

Plusieurs activités extérieures gratuites et des feux d’artifice marqueront de nouveau la fête du Canada, ce mardi 1er juillet, au parc Beauséjour de Rimouski. 

Dès 13 h, les familles profiteront de jeux gonflables, maquillage, gâteau aux couleurs du Canada ainsi que des spectacles d’Atchoum et du chansonnier Tom Gagnon. Les feux d’artifice débuteront vers 21 h 45. 

Piloté par l’organisation des Grandes Fêtes TELUS, le comité organisateur invite les familles à profiter de l’événement. 

« Nous voulons que ce soit rassembleur en donnant la chance aux parents et aux enfants de profiter du beau temps. Le Canada est un pays accueillant. Nous avons des gens de l’extérieur qui viennent s’imbiber de tout ça. Ils sont au rendez-vous chaque année. Ça permet de combler une journée de congé. Les feux d’artifice sont toujours l’activité phare de la journée », indique le directeur logistique des Grandes Fêtes TELUS, Simon Lamoureux, responsable des festivités. 

Infos sur Facebook 

Si les feux d’artifice doivent être annulés, l’information sera publiée sur les réseaux sociaux. 

« Sur la page Facebook des Grandes Fêtes TELUS, nous avons créé un événement. Nous recommandons aux gens de le consulter, parce que c’est à cet endroit que les mises à jour seront faites. Si les pompiers nous refusent en raison de l’indice de danger d’incendie, nous allons l’écrire sur cette page. »

En cas de pluie, les activités se tiendront, aux mêmes heures, à l’intérieur du pavillon du parc Beauséjour.

Aurélie Côté-Proulx expose sous le signe de la spontanéité

L’artiste Aurélie Côté-Proulx expose ses œuvres à la bibliothèque Jean-Louis-Desrosiers de Mont-Joli. Jusqu’à la fin du mois de juillet, elle présente des peintures sous le signe de l’instinct, de la spontanéité et de l’authenticité.

« Ici, il n’y a pas de règles. Pas de perfection. Pas de logique imposée. Je peins comme on respire, comme on rêve : sans me poser de questions. Mon art est un élan émotionnel, un jeu d’enfant, un instinct. Il peut être éclaté, coloré, abstrait, tendre ou naïf », mentionne Aurélie Côté-Proulx pour parler de son travail.

Une des toiles de l’exposition. (Photo courtoisie)

Dans cette exposition très libre, l’artiste propose une maman animale et son petit, un paysage sous-marin ou une ville éclairée par la lune, des notes de musique dansant dans un tourbillon de couleurs, une variété de toiles créées selon l’inspiration du moment.

« Je ne cherche pas à ce que ce soit beau, réaliste ou parfait. Je cherche à ce que ce soit vrai, à ce que ce soit moi. Je ne suis pas une artiste professionnelle. Je suis simplement une humaine qui crée et j’espère que cela vous rappellera que vous aussi, vous avez le droit de créer. Créez même si vous doutez. Créez pour vous, parce que c’est vivant, parce que c’est libérateur », conclut Aurélie Côté-Proulx.

Balle molle : 25e anniversaire célébré à Price

La Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » souligne son 25e anniversaire cette année. Elle compte maintenant quatre équipes et sa popularité est grandissante de saison en saison. 

Environ 45 joueuses de balle molle envahissent le terrain de Price, les mardis soirs, de fin mai à début septembre. Elles proviennent de La Mitis, de Rimouski et d’Amqui. La plus jeune a 16 ans et les plus âgées sont dans la cinquantaine. 

« Ça nous permet de nous amuser et d’avoir du plaisir. Il y a une certaine compétition, mais nous sommes là surtout pour nous rencontrer. Les femmes ont le droit de jouer elles aussi. Les plus vieilles peuvent partager leur expérience aux plus jeunes », indique la capitaine de l’équipe Taxi de Mont-Joli, Marie-Claude Ricard.

Pour quelques joueuses, la balle molle est une histoire de famille.  

« Certaines avaient de jeunes enfants au début, il y a 25 ans, et aujourd’hui elles jouent avec leur fille », affirme celle qui est aussi bénévole pour la ligue. 

De la relève

Marie-Claude Ricard souligne que la relève est également présente au sein du comité organisateur. 

« Nous avons des filles plus jeunes qui ont pris le relais. C’est plaisant de voir qu’elles sont là derrière nous. Nous ajoutons toujours des petits plus dans la ligue. Au début, c’était du softball, mais depuis quelques années nous avons ajouté le vol de buts. Ça a donné un peu de challenge aux filles. »

L’équipe Ferme JL Drapeau championne de la ligue en 2024 en compagnie du représentant du Ketch, Jean-François Fortin. (Photo courtoisie)

En début de saison, les équipes se créent sous forme de repêchage. 

« Avant, ce n’était pas comme ça, mais maintenant nous le faisons pour avoir des équipes équilibrées. Nous avons souvent des nouvelles qui s’ajoutent. Il y a en qui peuvent ne pas jouer une saison parce qu’elles sont enceintes. Il y a donc toujours une rotation. Certaines qui n’ont pas joué depuis 10 ans décident de revenir », explique Marie-Claude Ricard. 

Les spectateurs sont nombreux à assister aux parties de la Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » chaque mardi. 

« Le niveau jeu est assez élevé et intéressant à suivre », conclut la capitaine du Taxi de Mont-Joli. 

Un nouveau prêtre pour le diocèse de Rimouski

Le diacre Nawell Dieuvens Péronvil a reçu l’ordination presbytérale, vendredi après-midi, à la cathédrale de Rimouski. Le nouveau prêtre veut être à l’écoute de la communauté. 

L’homme de 31 ans ressentait une grande fébrilité de recevoir ce titre. 

« Je suis vraiment reconnaissant envers les personnes qui m’ont aidé à discerner cette vocation. C’est beaucoup d’émotion », indique Nawell Dieuvens Péronvil. 

Pour lui, cette ordination est le point culminant d’un long parcours qui a commencé en 2014. Après des études et des stages à Haïti, son pays natal, il est arrivé au Québec en 2018. 

« J’ai eu la demande de l’évêque pour venir ici afin de poursuivre mes études pour le compte du diocèse de Rimouski. J’ai été au Grand Séminaire de Québec et à la faculté de théologie de l’Université Laval. Je suis ensuite allé deux ans en stage à Matane. Après d’autres formations à Québec, j’ai été ordonné diacre en janvier dernier. » 

Nawell Dieuvens Péronvil a été diacre dans la région d’Amqui dans les derniers mois. 

L’église Saint-Jérôme de Matane. (Photo courtoisie – Stéphane Quintin)

Il se réjouit de voir que tout le chemin parcouru lui a permis d’atteindre son objectif. 

« J’ai d’abord un grand désir de servir Dieu, mais le servir pour les autres et à travers les autres. C’est ce qui m’a motivé au cours de ces années. »

Un rêve d’enfant

L’homme d’Église souhaite devenir prêtre depuis son enfance. 

« Tout jeune, vers cinq ou six ans, je sentais déjà le désir de devenir prêtre. Je revenais de la messe et je jouais à la messe à la maison. En grandissant, ce désir a eu peu diminué et en 2010, un nouveau prêtre est arrivé dans ma paroisse d’origine. J’ai été marqué par lui. J’ai commencé à fréquenter davantage l’église et à mettre des mots sur mon désir de petit garçon », dit-il. 

La Cathédrale de Rimouski (Photo archives)

Nawell Dieuvens Péronvil se sent à sa place au Bas-Saint-Laurent. Il dit avoir été bien intégré et bien accueilli par la communauté.

« Les gens ont grand besoin d’avoir du sens dans leur vie. Je pense que l’identité québécoise ne peut pas se défaire de la religion catholique. Il y a encore cette ouverture. L’Église catholique a sa place plus que jamais pour aider les gens à faire face à des questions d’existence. » 

Le nouveau prêtre veut être à l’écoute des citoyens. 

« C’est par l’écoute qu’on peut entrer en dialogue. Je crois que je vais être un prêtre qui sera disponible pour accueillir les gens, pour les écouter, les accompagner et les aider à nommer la présence de Dieu dans leur vie », souligne-t-il.  

Un moment historique pour le diocèse

La dernière ordination presbytérale dans le diocèse date de 2008 à Matane et la dernière célébrée par un archevêque de Rimouski à la cathédrale avait eu lieu en novembre 1999. 

« Ce moment historique est porteur d’espérance et d’élan spirituel pour l’ensemble de notre communauté catholique. Un nouveau pasteur viendra ainsi enrichir le ministère de la quarantaine de prêtres et diacres déjà engagés au service des fidèles dans notre diocèse », mentionne l’économe diocésain à l’Archevêché de Rimouski, Dyno Périgny. 

Les premières messes de Nawell Dieuvens Péronvil seront célébrées le 29 juin, à l’église Saint-Benoît-Joseph-Labre d’Amqui, ainsi que le 6 juillet, à l’église Saint-Jérôme de Matane. 

Les gros appareils réfrigérants maintenant récupérés

La récupération des appareils de congélation et de réfrigération de type commercial et institutionnel se fera désormais à l’Écosite de La Matapédia et à l’Écocentre de La Mitis. 

Les deux organismes ont signé une entente avec la Société de récupération des appareils commerciaux (SORAC) dans un souci de proactivité en matière environnementale.

La SORAC est l’organisme de gestion reconnu par RECYC-QUÉBEC ayant le mandat de mettre en œuvre un programme de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les appareils de réfrigération et de congélation commerciaux et institutionnels qui sont arrivés en fin de vie utile.

Ces écocentres sont déjà des points de dépôt pour les appareils de réfrigération résidentiels. (Photo courtoisie)

Ces écocentres sont déjà des points de dépôt pour les appareils de réfrigération résidentiels via une entente avec Go Recycle. Cette nouvelle entente permet de bonifier le service pour les plus gros appareils. 

Les produits visés par le programme sont, entre autres, les :

• Réfrigérateurs et congélateurs;

• Cellules de refroidissement;

• Celliers réfrigérants;

• Refroidisseurs à vin;

• Présentoirs et ilots réfrigérés;

• Machines à glaçons;

• Distributeurs réfrigérants automatiques d’aliments ou de boissons;

• Machines distributrices réfrigérées;

• Appareils réfrigérés de type laboratoire ou médical.

Une première au Bas-Saint-Laurent

La liste complète des produits visés se retrouve sur le site web de la SORAC. Les produits de plus de 400 kg et ceux de moins de 2,5 pieds cubes sont exclus. 

Ces appareils, qui se retrouvent sur le territoire de l’Écosite de La Matapédia et l’Écocentre de La Mitis, pourront être déposés aux écocentres d’Amqui, de Sayabec, de Causapscal et de Mont-Joli afin qu’ils soient pris en charge par la SORAC. 

L’entente avec l’Écosite de La Matapédia et l’Écocentre de La Mitis est la première à permettre la récupération de ces appareils dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Leur collecte et leur recyclage permettront de récupérer jusqu’à 97% des composantes et de réduire l’utilisation de matières premières. 

Le Musée régional cherche des partenaires majeurs

À quelques mois de la réouverture du Musée régional de Rimouski, l’équipe s’active à préparer une programmation pour attirer les visiteurs. Le principal défi est de trouver des partenaires financiers. 

La direction travaillera, pendant l’été, sur une politique de commandites et de dons pour créer un fonds qui permettrait d’assurer la pérennité du Musée. Elle demande l’aide de la communauté.

« Nous avons besoin des entreprises du milieu et des citoyens. Il faut que la communauté soit derrière nous pour assurer un futur financier raisonnable. Nous sommes à la recherche de grosses commandites », indique le président du conseil d’administration, Guy Dionne. 

Avec le recul, la décision de fermer le musée, en février dernier, a été la bonne, selon monsieur Dionne. 

« Ça nous a permis de prendre un pas de recul, de regarder ce qui allait et ce qui n’allait pas. Nous avons pu nous recentrer tant au niveau de la gouvernance que de la programmation offerte. Parfois, on peut avoir des objectifs trop grands par rapport aux ressources que nous avons. Il faut maintenant travailler en adéquation avec ces deux jalons. » 

Défis financiers

Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$ pour l’année financière se terminant le 31 mars dernier, la direction du Musée a confiance de redémarrer la machine de façon positive. 

« Nous anticipions un déficit annuel de 100 000$, mais nous avons fermé l’année à 83 000$. Nous avons une réserve de 300 000$ que nous voulions protéger pour nous relancer. Elle va nous permettre de repartir le Musée. Nous ouvrons dans un environnement beaucoup plus sécuritaire et beaucoup plus affirmé que nous l’étions avant la fermeture », mentionne Guy Dionne.

Le Musée régional de Rimouski (Photo courtoisie)

Une nouvelle directrice générale, France Leclerc, a été embauchée et une évaluation de l’ensemble des besoins en ressources humaines versus l’offre de services est en train d’être faite. 

« France a pris les bouchées doubles depuis qu’elle est arrivée. C’est une gestionnaire exceptionnelle qui a une bonne compréhension de la vision et des défis du Musée. Pour le conseil d’administration, c’est sécurisant. »

Julie Berthiaume : courir 27 heures pour gagner

La Rimouskoise Julie Berthiaume est la première femme à avoir complété l’épreuve 100 miles du Ultra Trail Gaspésia 100 qui avait lieu, du 13 au 15 juin, à Percé.

Cette épreuve, d’environ 170 kilomètres, est la plus longue de l’ultramarathon en sentier gaspésien. Julie Berthiaume l’a réussi en 27:29 : 28. 

« C’était complètement euphorique. J’allais là pour réussir l’épreuve. Elle a duré plus de 27 heures, donc c’est difficile de partir avec l’idée de gagner. On ne sait jamais comment les autres coureurs vont performer. Mon plan de match était de faire ma course et de ne pas me laisser distraire par le classement », dit-elle.

Celle qui a terminé en deuxième position a mené la course jusqu’au 155e kilomètre. Julie Berthiaume n’a jamais abandonné.

« Je n’ai pas forcé pour la dépasser. Nous n’avions pas beaucoup d’écart, mais je n’ai jamais cherché à obtenir la première place. Au dernier ravitaillement, celle qui était première était très fatiguée, mais je ne l’étais pas. J’en avais en réserve, donc j’ai ouvert la machine pour les 12 derniers kilomètres. »

Préparation physique importante

La Rimouskoise pratique l’ultramarathon en sentier depuis 2020. Elle avait également remporté l’Ultra Trail Forillon, en 2023, du côté féminin. Julie Berthiaume s’intéresse à l’équilibre qu’elle doit trouver entre la volonté de donner son maximum et le besoin de conserver de l’énergie pour se rendre jusqu’à la ligne d’arrivée. 

« Plus ça s’allonge, plus il y a de facteurs à considérer. Ça devient de plus en plus complexe de pouvoir performer sur ce genre de distance. On n’a pas l’obligation de courir vite parce que ce n’est pas possible. Il faut trouver un équilibre entre avancer d’une façon constante suffisamment rapidement pour entrer dans les temps et se garder des réserves parce que c’est très long. »

L’athlète d’endurance prendra part à deux autres ultramarathons dans les prochains mois. Elle s’entraîne une quinzaine d’heures par semaine pour bien se préparer à ces événements. 

Les participants du Ultra Trail Gaspésia 100 profitent de magnifiques paysages. (Photo courtoisie)

« Nous voulons créer des adaptations physiques dans une progression qui nous amène à ne pas nous blesser. On ne peut pas faire ça n’importe comment, autant dans la distance, dans le dénivelé que dans le nombre d’heures sur les jambes. C’est important d’y aller d’une façon bien structurée. J’ai monté et descendu Val-Neigette plusieurs fois », affirme-t-elle. 

Autre Rimouskoise gagnante

L’Ultra Trail Gaspésia 100 comptait une vingtaine d’épreuves.

La deuxième plus longue était celle de 110 kilomètres et c’est une autre Rimouskoise, Corinne Lemay Gaudet, qui a terminé en première position chez les femmes. Elle a conclu avec un temps de 12 h 33 min 22 s 

L’ultramarathon a regroupé environ 1 300 coureurs de partout au Québec.

Steeve Gagnon : « c’est le verdict que tout le monde attendait »

Sylvie Blanchette qualifie la condamnation de Steeve Gagnon de grand soulagement pour sa communauté. 

« C’est le verdict que tout le monde attendait », estime la mairesse d’Amqui, présente au palais de justice de Rimouski lorsque les verdicts ont été prononcés contre l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023.

Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré, Gagnon a pris le chemin du pénitencier pour de bon, le 21 juin, sans possibilité de libération avant 25 ans.

« Même si nous avions été bien informés qu’il ne fallait rien dire et ne pas émettre de sons, nous avons entendu le soulagement dès que le premier verdict a été nommé. Le juge a été courtois parce qu’il a laissé 1 h 30 aux gens d’Amqui pour se déplacer sécuritairement lorsqu’il a reçu l’enveloppe du verdict de la part du jury », indique madame Blanchette.

La mairesse tenait à être présente au nom des citoyens de sa communauté. 

« J’étais là avec les gens d’Amqui lorsque ça s’est passé et je les ai accompagnés. Je savais et je sentais comment ils vivaient cette douleur et cette attente. Pour moi, c’était important et je voulais savoir pour les citoyens comment ça allait se passer. »

Difficile à suivre

Sylvie Blanchette a trouvé difficile de suivre le procès puisqu’il a ramené de bien mauvais souvenirs pour les Amquiens qui ont vécu le drame de près. 

« J’y suis allée à une reprise pendant les audiences et je savais que c’était difficile pour des personnes de vivre ça, de revoir des images de ce qui s’est passé. Tous les jours, on suivait le procès dans les médias. Ceux qui témoignaient devaient revivre cette journée-là et le déroulement de l’événement. La douleur revient et la plaie s’ouvre à nouveau. »

Même si le drame d’Amqui ne sera jamais oublié, Sylvie Blanchette soutient que le fait que la culpabilité de Steeve Gagnon soit reconnue par le tribunal permettra de faire un pas de plus en avant. 

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

« Je pense qu’à partir de là les gens peuvent refermer les tiroirs des mauvais souvenirs et ouvrir ceux avec de bons souvenirs. Le verdict ne ramène pas Jean, Gérald et Simon-Guillaume et il n’efface pas les séquelles, mais ça met un baume sur la plaie. On regarde en avant à présent. Ça a créé un lien d’empathie entre les Amquiens et les Matapédiens. Il y a toujours une personne pour écouter si quelqu’un a besoin de parler »

Jean Lafrenière, Gérald Charest, et Simon-Guillaume Bourge ont trouvé la mort dans ce drame. Neuf autres personnes ont été blessées, le 13 mars 2023, heurtées par la camionnette de Steeve Gagnon. 

Accident à Grand-Métis : un blessé grave

Une collision a fait un blessé grave à Grand-Métis, cet avant-midi, peu après 9 h. L’accident est survenu dans le secteur de la route 132 et de la jonction de la route 234. Un poids lourd et un véhicule ont été impliqués.

Le véhicule se dirigeant vers l’ouest a happé le côté du poids lourd qui circulait dans sa voie en direction est.

« Le conducteur du véhicule a été transféré dans un état critique à l’Hôpital régional de Rimouski. Un enquêteur en collision est sur place afin de déterminer les causes et les circonstances entourant cet événement », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

La route 132 entre la route 234 et le chemin Perreault est fermée à la circulation dans les deux directions pour la durée de l’enquête.

Festi-Bob de Rimouski : les préparatifs vont bon train

Le comité organisateur du deuxième Festi-Bob de Rimouski s’active alors que l’événement-bénéfice sera présenté le 5 juillet au centre communautaire de Rimouski-Est. La période d’inscription bat son plein.

Les familles sont invitées à participer à des tournois amicaux de hockey et de soccer qui se tiendront pendant la journée de festivités.  

« Ce n’est que notre deuxième année d’existence. Nous ne sommes pas encore établis et ancrés dans la culture rimouskoise au même titre que de nombreux autres festivals de qualité présentés dans la région. Nous avons fait nos preuves l’an dernier, mais on doit encore redoubler d’efforts pour se faire connaître », explique le coordonnateur et initiateur de l’événement, Serge Dionne. 

Le premier Festi-Bob était pour les joueurs de dek hockey alors que, cette année, tout le monde peut y participer, de l’enfant jusqu’au grand-parent. Les deux tournois ne seront pas compétitifs et s’adresse aux gens de tous les calibres. 

« Peu importe ton âge, peu importe ton niveau de jeu, on va séparer les équipes de façon à ce que tout le monde ait du plaisir. L’idée est de rendre hommage à Bob Bissonnette, d’amasser des sous pour sa fondation et de vivre une journée à la hauteur de l’humain qu’il était », exprime monsieur Dionne, un ami d’enfance du chanteur et ancien hockeyeur décédé tragiquement en 2016. 

Journée familiale

De nombreux prix de participation seront tirés pendant le Festi-Bob, dont 500 $ de rabais avec Voyages Daniel et deux laissez-passer pour Les Grandes Fêtes TELUS. 

En plus des tournois, une maquilleuse, un camion-restaurant et un DJ seront sur place. Il y aura aussi un encan qui comprendra notamment un chandail officiel de Marc-André Fleury signé par le gardien québécois.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

« On veut que les gens s’amusent, que les enfants sourient, et que l’événement marque l’esprit. Si on réussit ça, Roberto sera fier de nous. Et si en plus on peut remettre une somme importante à la Fondation Bob Bissonnette, on pourra dire mission accomplie. »

La Poche Bleue Blanc Rouge

Au terme de la journée sportive, trois anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), André Roy, Steve Bégin et Éric Bélanger, de La Poche Bleue Blanc Rouge, se prêteront à une séance de questions-réponses.

Le nouveau descripteur des matchs de l’Océanic de Rimouski, Yannick Dumais et l’entraîneur adjoint de l’équipe, Michel Ouellet, animeront la discussion. Le spectacle du groupe Salut Bob Gorgée! suivra. 

Steve Bégin, Éric Bélanger et André Roy à la barre de « La Poche Bleue Blanc Rouge ». (Photo courtoisie)

Les billets sont en vente au lepointdevente.com/billets/festibob2025. Ils coûtent une quinzaine de dollars pour participer aux tournois et 40 $ pour la soirée (gratuit pour les 10 ans et moins).

L’entrée sur le site est gratuite. Pour plus de renseignements : 418 318-6342 ou la page Facebook de l’événement. 

En 2024, le Festi-Bob avait remis 9 000 $ à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes. 

Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.

Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans.

La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome.

Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.

Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans. La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome. Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue entourée de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

Coubertin : Ève Brouillet bat un record provincial

L’athlète du Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catégorie benjamin au 800 mètres lors du Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur du Réseau du sport étudiant du Québec.

La jeune fille de 12 ans a du même coup remporté l’or à cette épreuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait été réalisé en 2014.

Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de Chaudière-Appalaches.

Ève Brouillet a également obtenu la médaille d’argent à l’épreuve 1200 mètres demi-fond.

Autres résultats

Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.

Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur. (Photo courtoisie)

Gabriel Sirois a obtenu la deuxième position au 800 mètres ainsi qu’au 1 200 mètres et Thomas Lévesque a gagné la médaille de bronze au 150 mètres. Les deux Rimouskois évoluaient dans la catégorie benjamin. 

Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mètres par près de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.

Le prochain rendez-vous pour les athlètes du club sera les 5 et 6 juillet, à Rimouski. Près de 250 jeunes sont attendus. 

Bal des finissants : présenté au Colisée pour une première fois 

Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.  

L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités. 

L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. 

« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.

Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)

« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.

Soirée festive

Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.

« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.

La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal. 

Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.

Cérémonie des diplômes

La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.

« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. 

La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.

La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique. 

« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »

Autre bris d’aqueduc sur le chantier de la Cathédrale

Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.

Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.

Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.

Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.

L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.

Tristan Leblanc s’envole vers la Floride

Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet. 

Le garçon de 10 ans se mesurera à d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet. 

Pour se qualifier pour cet événement d’envergure, le golfeur a terminé au troisième rang de sa catégorie d’âge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, à Mirabel. 

« Pour les jeunes du Québec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catégorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux où plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passés, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son père, Simon Leblanc. 

Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)

Tristan fait partie de l’académie junior du Club Boule Rock, à Métis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraîneur d’expérience, Henri Leclerc. Même s’il dit qu’il a commencé à jouer au golf à l’âge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bâtons, Tristan s’est élancé sur le tertre de départ, de façon plus sérieuse, quand il avait cinq ans. 

« L’été, dès que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amène à être discipliné et c’est très mental comme sport », affirme son père. 

Objectif 3e place aux provinciaux

Dès son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.

Tristan Leblanc à Mirabel. (Photo courtoisie)

« L’an dernier, c’était la première compétition majeure à laquelle il participait et il avait terminé cinquième. Il a en tête d’être dans les trois premiers cette année. Sa catégorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc. 

Recherche de partenaires

La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financièrement.

« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de réaliser un rêve. Nous avons lancé la perche et ça va quand même bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intérêt à l’aider. »

Les entreprises qui aimeraient soutenir financièrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605. 

École du Boisé-des-Prés : capsule temporelle pour conclure l’année

L’école du Boisé-des-Prés, communément appelée le Lab-École, conclut sa première année scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle préparée par les élèves. Elle sera rouverte dans 20 ans.

Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur première année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.

Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élèves de 6e année. 

« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du Cégep de Rimouski, qui a été ouverte après 100 ans. Nous avons décidé de faire le même processus à notre école. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici étaient de bonnes personnes et que le personnel était excellent », explique Rosalie.

Une dizaine d’élèves ont déposé des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le directeur de l’école, Michaël Fiola, a tout de suite embarqué dans le projet.

« J’ai adoré l’idée et j’ai été seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mêmes allées voir les membres du personnel et les élèves pour leur présenter leur projet. Je trouvais que ça représentait bien la fin de notre première année. L’environnement de l’école aura changé dans 20 ans. Ils pourront voir où ils sont rendus », dit-il. 

Les élèves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, même chose pour le service de garde et les membres du personnel. Trophée du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie. 

« Je trouve que ce que nous avons mis représente bien notre école et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.

Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Les gens vont réaliser que les projets ont été diversifiés pendant cette première année. Nous sommes allés dans tous les sens. Les espaces intérieurs et extérieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.

Réussite pour la première année 

Michaël Fiola est satisfait du déroulement de la première année scolaire à l’école du Boisé-des-Prés. 

 « Ça a été une grosse année. C’est un défi en soi d’ouvrir une nouvelle école et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est différent. Ça a été essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’être ici et de voir les élèves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. » 

Construit au coût de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’août dernier avec 560 élèves du préscolaire à la sixième année, répartis dans 25 classes.

Après un mandat de huit ans et la construction de six établissements, le projet Lab-École arrivera à échéance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelé son mandat. 

Guillemart à l’assaut du monde

L’escrimeuse Céline Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vétéran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagné trois médailles d’or à la Coupe des vétérans du Canada et des Amériques.

L’athlète du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, à l’épée féminine vétéran.

« Ça a été une super saison. Pour ce qui est de la compétition Canada Amériques, je suis vraiment contente. J’avais gagné il y a deux ans et l’an dernier j’ai fini deuxième. Ça m’a permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et d’être première au classement de sélection en ce moment », exprime Guillemart. 

Avec sa partenaire d’entraînement, Lise Pelletier, elle participera donc à cet événement international à l’automne. La Rimouskoise s’était rendue à la sélection pour la Coupe du monde lorsqu’elle était adolescente, mais cette compétition au Moyen-Orient sera sa première à l’international.

Lise Pelletier et Céline Guillemart. (Photo courtoisie)

« Je suis fière d’y aller avec Lise. C’est mon amie et ma partenaire d’entraînement et j’étais son entraîneuse quand elle a commencé l’escrime. La classe 40-49 ans est introduite cette année, avant c’était 50 ans et plus. J’attendais d’avoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tôt que prévu », indique-t-elle. 

20 ans pour Les Pirates de l’Est

Céline Guillemart pratique l’escrime depuis l’âge de six ans. Originaire de France, elle est arrivée à Rimouski il y a une vingtaine d’années et a fondé Les Pirates de l’Est avec son mari. 

« C’est ma plus grande fierté. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraîneur-chef. Le club est toujours en vie et très fort. Les Pirates de l’Est sont redoutés dans la province et même au Canada. Nous avons une belle jeunesse et même une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulant », dit-elle. 

Céline Guillemart en action au championnat canadien 2025. (Photo courtoisie)

La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle s’entraîne une dizaine d’heures par semaine en plus d’une vingtaine de compétitions par année. 

« Pendant que je fais de l’escrime, ça prend toute ma concentration. C’est le moment présent et je ne pense pas à autre chose. Ça libère l’esprit. »  

Performer à l’âge adulte

L’athlète tient à démontrer aux plus jeunes membres qu’il est encore possible de pratiquer ce sport à l’âge adulte.

« Il y a plusieurs jeunes dans le groupe compétition. Lise et moi sommes les plus âgées. Ça leur donne la vision que nous pouvons faire de l’escrime longtemps, en santé et avoir du plaisir. L’escrime, c’est comme un jeu d’échecs en aérobie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. C’est un beau mélange qui aide physiquement et cognitivement. »

Lise Pelletier et Céline Guillemart, en collaboration avec leur club, ont l’intention d’organiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet d’aller aux mondiaux.

La Fuite partie en tournée pour l’été

Après avoir sorti un minialbum en mars dernier, le groupe rimouskois La Fuite propose une première tournée, cet été, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Les membres du groupe sont impatients de présenter du nouveau matériel.

La Fuite a été créée en 2022 à la suite de la rencontre des quatre membres de la scène culturelle rimouskoise, soit Gabriel Dufour-Langlois (guitare et voix), de Médéryc Turgeon Chamelot (basse), de Jean-Étienne Joubert (batterie) et d’Olivier Gosselin (piano et synthétiseurs). 

« Nous avons sorti un premier minialbum dernièrement et nous avons un album à venir en octobre. Nous sommes présentement en mode préparation de la suite du projet avec une résidence de création et une tournée pour éventuellement faire une mise en scène de spectacle », exprime Gabriel Dufour-Langlois qui est originaire de Mont-Joli.

La pochette du minialbum La Fuite. (Photo courtoisie)

Les Rimouskois proposent un style indie rock alternatif avec des influences jazz. Leurs compositions sont francophones. 

Univers introspectif

« Nous avons déjà fait trois spectacles dans notre tournée. Ça rejoint les gens dans l’univers introspectif de la musique. Ça ouvre des portes et nous avons de super bons commentaires. Nous pensons pouvoir présenter du nouveau matériel dans les prochaines dates de la tournée », indique le chanteur de La Fuite. 

Les membres du groupe évoluent dans le domaine musical depuis plusieurs années et ont pris part à d’autres projets musicaux rimouskois.   

« Avec Olivier et Médéryc, nous avons aussi un groupe un peu plus folk qui s’appelle Plant Neige. Nous avions donc déjà joué ensemble avant », souligne Gabriel Dufour-Langlois.

La Fuite sera au Bic le 21 juin, à Percé le 3 juillet, à Cap-au-Renard le 4 juillet, à Saint-Léandre le 5 juillet et à Sainte-Luce le 25 juillet. 

Les détails sont disponibles sur les comptes Instagram et Facebook du groupe. Il est possible d’entendre leur musique sur les différentes plateformes d’écoute. La chanson « La chute » sortira en juillet pour donner un avant-goût du nouvel album. 

Huit Dauphins aux Jeux du Québec

Le club de natation Les Dauphins de Rimouski sera représenté par huit de ses athlètes aux prochains Jeux du Québec qui seront présentés, à Trois-Rivières, en juillet. La sélection avait lieu au Complexe sportif Desjardins, le 7 et le 8 juin. 

Anaé Casssita, Noémie Chénard, Ellana Vigneault-Dubois ont été sélectionnées du côté féminin. Émile Gaudreau, Louis-Philippe Beaulieu, Léo D’Astous, Vincent Deslauriers, Joseph Dechamplain feront partie des porte-couleurs masculins de l’Est-du-Québec. 

L’équipe masculine régionale pour les Jeux du Québec à Trois-Rivières. (Photo courtoisie)

La sélection pour les Jeux du Québec se faisait en même temps que la finale régionale. Soixante-six Dauphins ont gagné au moins une médaille lors des six épreuves présentées.  

Anaé Cassista (11-12 ans) a connu une compétition parfaite avec six médailles d’or. 

Francis Reid (11-12 ans) et Jasmin Gaudreau (17 ans et plus) ont chacun décroché cinq premières positions. Méliane Leclerc a, quant à elle, récolé l’or à quatre reprises.

Cassista a également battu un record de club au 100 mètres brasse (1:21.28) et au 200 mètres quatre nages indidividuel (2:39.61) tout comme Élyzabeth St-Pierre (10 et moins) au 200 mètres papillon (3:59.44). 

Cette finale régionale, à Rimouski, comptait 124 Dauphins sur un total de 292 nageurs des 9 clubs de la région.

Essais canadiens

La Rimouskoise Emma Ducharme a réussi à terminer 8e au 50 mètres dos lors des essais canadiens qui se sont déroulés, en Colombie-Britannique, du 7 au 12 juin. Cette compétition vise à sélectionner la prochaine équipe canadienne pour les championnats du monde.

Ducharme a aussi été la 8e meilleure nageuse chez les 18 ans et moi à cette épreuve. Elle s’est classée au 17e rang au 10 mètres dos.

L’athlète rimouskoise, Emma Ducharme. (Photo courtoisie)

Deux autres membres des Dauphins étaient présents à cette compétition nationale. Maxim Bélanger a terminé 19e au 50 mètres brasse et 23e au 100 mètres brasse. De son côté, Hugo Brouillet s’est classé 52e chez les 18 ans en moins au 50 mètres brasse.  

L’an dernier, à cette même compétition, Emma Ducharme était la seule représentante des Dauphins et elle n’avait pas pris part aux finales. 

Challenge Vélo Plein Air : les inscriptions sont lancées

Le 12e Challenge Vélo Plein Air se tiendra le samedi 13 septembre. L’objectif est d’amasser 40 000 $ au profit de la Maison Marie-Élisabeth (MMÉ).

Le comité organisateur aimerait compter sur la présence d’une centaine de cyclistes. Deux parcours seront encore offerts cette année, un sur route et un autre en montagne. 

« L’an dernier, près de 80 cyclistes se sont joints à l’événement, 61 en montagne et 19 sur la route. Grâce à une formidable collaboration de toute notre communauté, nous sommes parvenus à recueillir le montant net de 53 385 $ pour la Maison », mentionne la directrice de la MMÉ, Paule Côté.

Le départ est prévu à 8 h, le 13 septembre, de la Maison Marie-Élisabeth. Les participants du volet montagne pédaleront sur environ 50 km dans les sentiers forestiers qui les mèneront au parc du Mont-Comi. Ceux du volet route vont parcourir 80 km en empruntant différents rangs pour se rendre au même endroit. 

« Nous avons un nouveau concours pour les cyclistes qui seront inscrits. Ils courront la chance de gagner un bon d’achat de 500 $ chez Vélo Plein Air en ayant un coupon de participation par tranche de 200 $ de dons amassés. Et d’autres surprises s’ajouteront », explique le propriétaire de Vélo Plein Air et partenaire majeur de l’événement depuis 12 ans, Carl Bérubé.

Mont-Co Bike Fest

Pour une deuxième année, les participants au Mont-Co Bike Fest seront présents pour accueillir les cyclistes au parc du Mont-Comi, vers 13 h. Ces derniers pourront ensuite prendre part aux festivités. 

Des participants au Challenge Vélo Plein Air lors d’une année précédente. (Photo archives)

« C’est une activité qui vise à faire connaître les Sentiers du Mont-Comi, l’organisme à but non lucratif qui aménage les sentiers de vélo. Nous avons des boutiques sur place qui prêtent des vélos et nous créons des défis pour les participants. Depuis l’an dernier, nous collaborons avec le Challenge. Nous avons une loterie pour les soutenir financièrement », indique l’initiateur du Mont-Co Bike Fest, David Parent. 

Invitation aux entreprises

Le président d’honneur du Challenge, Pierre Côté de Desjardins Entreprises, invite les entreprises à créer une équipe.

« C’est un honneur de soutenir le Challenge Vélo Plein Air, un événement porteur de sens qui permet d’accompagner, avec humanité et dignité, des familles de chez nous. Nous invitons chaleureusement les entreprises à former des équipes : c’est une occasion unique de vivre une activité de team building inspirante, dans un cadre automnal magnifique. »

Le Challenge de montagne Vélo Plein Air a lieu chaque année depuis 12 ans. (Photo courtoisie – Maison Marie-Élisabeth)

Pour une quatrième année, le prix « Endurance » sera remis par la Fondation Jack Herbert à un participant qui a à cœur la MMÉ, qui se démarque par sa fidélité et qui fait preuve de persévérance. En 2024, il a été remis à l’équipe de Lamontagne Auto.

Les personnes qui souhaitent s’inscrire au Challenge Vélo Plein Air peuvent le faire au https://maisonmarieelisabeth.ca/activites/challenge/.

Jeux du Québec : neuf athlètes qualifiés en vélo de montagne

La région de l’Est-du-Québec sera représentée par neuf athlètes de Rimouski, de La Mitis et de la Gaspésie en vélo de montagne lors des prochains Jeux du Québec qui se tiendront à Trois-Rivières au mois de juillet.

En U15, Albert Tapp Deschamps de Gaspé, Stella Binet de Sainte-Luce, ainsi que François-Xavier Lepage, Philippe Gagnon et Alice Harvey de Rimouski ont obtenu leur laissez-passer.

Le Marien Louis Bernard, le Gaspésien Léo Dubé Viel, et les Rimouskois Calia Ruei Labrunette et Louis Brisson seront les porte-couleurs de la délégation régionale en U17.

Le podium dans la catégorie U17. (Photo courtoisie)

Ces derniers ont assuré leur place, le 7 juin, lors d’une compétition en cross-country qui avait lieu à Rimouski.

L’événement se voulait également une épeuve du circuit local Riki XC et du circuit régional. Une quarantaine de jeunes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie y ont pris part.

« La journée fut forte en émotions, des sourires, des joies, des déceptions et frustrations. Certains athlètes ont joué de malchance avec des chutes, des problèmes mécaniques et de petits défis physiques. Dans tous les cas, ils ont affiché une détermination et une volonté de compétitionner jusqu’à la fin. Francois Bond et Elias Giguere sont ceux qui se sont particulièrement illustrés sur cette facette », exprime le bénévole au Club de vélo de montagne de Rimouski, Jean-François Lepage.

Un départ de course du circuit local Riki XC. (Photo courtoisie)

Lors de la course XCO, Victor Proulx (U11), Simone Binet et Jérémy Marcoux (U13), Simon Lepage (senior 17 à 34 ans) ainsi que Marie-Ève Poirier et Jean-Sébastien Zahra (maître 35 ans et plus) sont les gagnants en plus des jeunes qualifiés pour les Jeux du Québec.

Les gagnants sont les mêmes pour la course XCC à l’exception d’Antoine Barriault qui a gagné l’or dans la catégorie maître 35 ans et plus du côté masculin.

Le prochain rendez-vous du circuit régional est prévu le 22 juin, à Chandler.

Poulet Rouge courtise le Bas-Saint-Laurent

La chaîne de restauration Poulet Rouge est toujours à la recherche de franchisés pour s’établir au Bas-Saint-Laurent. 

Dans une publication sur les réseaux sociaux, il est possible de lire :

« Vous rêvez de diriger votre propre entreprise tout en étant soutenu par une marque forte et en pleine croissance? Devenez franchisé Poulet Rouge et profitez d’un modèle d’affaires éprouvé, d’un accompagnement personnalisé et d’une clientèle fidèle qui adore nos saveurs uniques. »

La région du Bas-Saint-Laurent est mise en évidence.

La populaire bannière avait confirmé au Soir.ca, en janvier dernier, qu’elle était intéressée à s’établir à Rimouski, mais pas en 2025.

« Nous ne prévoyons pas ouvrir un restaurant Poulet Rouge à Rimouski cette année, mais cela fait partie de nos plans d’expansion pour l’avenir », avait alors mentionné la directrice marketing et communication de Poulet Rouge, Aisha Al-Khabyyr.

Poulet Rouge existe depuis 2012. (Photo Facebook Poulet Rouge)

Né au Québec et d’origine méditerranéenne, le concept a gagné rapidement de nombreux adeptes dans la province avec ses bols au poulet grillé personnalisables.

L’histoire de la chaîne a débuté en 2012 avec l’ouverture d’un restaurant à service rapide aux Galeries Joliette. C’est en 2017 que l’expansion s’est amorcée.

Poulet Rouge compte maintenant des restaurants Québec, en Ontario et en Alberta.

Dauphins : deux médailles provinciales à Québec

Flavie L’Écuyer et Émile Mauppin, des Dauphins de Rimouski, ont obtenu des médailles d’or et d’argent lors de la Mini-Coupe provinciale de natation pour les jeunes de 12 ans et moins présentée, le 31 mai et le 1er juin, au PEPS de l’Université Laval.

L’Écuyer a terminé en première position au 50 mètres dos chez les neuf ans alors que Mauppin est repartie avec la deuxième place au 100 mètres dos, dans la catégorie 11 ans.

L’équipe féminine de relais chez les 9-10 ans, composée de Flavie L’Écuyer, Élyzabeth St-Pierre, Gabrielle Proulx et Victoria Blouin a terminé 5e au 4 x 50 mètres quatre nages et 7e au 4 x 50 mètres style libre.

Chez les 8 ans et moins, Sophia Blouin a terminé trois fois 9e et Félix Ferguson s’est classé au 6e rang.
Élyzabeth St-Pierre a obtenu une 10e position et Nathan Gosselin une 12e dans la catégorie 10 ans. Benjamin Vigneault-Dubois, 11 ans, s’est classé 9e deux fois et Juliette Fournier, 12 ans, a terminé 11e à deux reprises.

Les nageurs des Dauphins à Québec. (Photo courtoisie)

La compétition a réuni 518 athlètes provenant de 36 clubs. Pour la majorité des nageurs des Dauphins, il s’agissait d’une première expérience sur la scène provinciale qui a été marquée par une conférence de l’athlète olympique Katerine Savard.

Les prochains rendez-vous des Dauphins seront les essais canadiens à Victoria, du 7 au 12 juin, pour trois nageurs ainsi que la finale régionale des 7 et 8 juin.

Les petits entrepreneurs à l’honneur au Carrefour Rimouski

Une vingtaine d’enfants ont pris part, samedi, à La grande journée des petits entrepreneurs au Carrefour Rimouski. Ils ont pu présenter les produits qu’ils ont eux-mêmes fabriqués aux nombreux visiteurs.

Le Carrefour participait à ce mouvement provincial pour une deuxième année consécutive. Partout au Québec, des jeunes de 5 à 17 ans ont vécu l’expérience.

Les entrepreneurs en herbe rimouskois étaient répartis en 17 kiosques. Celui de Béatrice Lepage offrait des muffins. Avec ses amies, Eliane et Sofia, elles ont vendu toute leur production avant la fin du marché.

« Au départ, je devais faire mon kiosque seule, mais mes amies étaient intéressées. Nous avons pris congé d’école hier après-midi et nous avons fait 96 muffins et 8 pains aux bananes. Ça faisait longtemps que je voulais faire ça et ça m’a permis de faire quelque chose comme si j’étais adulte », mentionne la jeune fille de neuf ans.

Béatrice Lepage (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Béatrice et ses amies vont remettre une partie de l’argent qu’elles ont récolté à la Société protectrice des animaux du Littoral et se partager le reste.

Une expérience enrichissante

Cette journée a été créée en 2014 pour développer la créativité, la débrouillardise et la confiance des jeunes. En s’inscrivant, ils ont accès au Parcours pour les aider à préparer leur entreprise à leur rythme et à leur image. Une série de thématiques propose des activités pédagogiques pour chacun des cycles scolaires.

La mère de Béatrice, Isabelle Girard, soutient que cette première expérience en entrepreneuriat a été enrichissante pour sa fille.

« C’est énormément de fierté. Je la trouve extrêmement persévérante dans toute la démarche qu’elle a faite depuis le mois de février. Elle a fait les étapes avec sérieux. Ça lui a fait développer beaucoup d’autonomie et elle a pris de la confiance à travers de tout ça », dit-elle.

Du travail et de la passion

Les petits entrepreneurs ont travaillé pendant des semaines et même des mois pour offrir des produits intéressants à leurs clients.

Èva Dionne (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Èva Dionne, 11 ans, a vendu des plantes et des boucles d’oreille à son kiosque. Elle était satisfaite de ses ventes à la fin de la journée.

« C’est plaisant parce que ça permet de faire de l’argent, de s’amuser et de rencontrer de nouvelles personnes. Je suis fière de présenter mes produits que je crée depuis plusieurs mois. Il y a beaucoup de concurrence, mais tout le monde s’encourage. »

Même chose pour Béatrice Langlais. Âgée de seulement huit ans, elle a proposé des bougies et des produits pour le corps avec professionnalisme à son kiosque, Béa Fabrique.

« C’est la deuxième fois que je participe. J’aime faire ça avec ma maman. Ça se passe bien et je vends beaucoup de choses », indique-t-elle.

Béatrice Langlais a vendu ses produits pour le corps. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

De son côté, Clémence Denis a fabriqué des pieuvres en crochet et des porte-clés en macramé. Elle s’est jointe au mouvement des petits entrepreneurs parce qu’elle en a entendu parler par ses cousines qui vivaient l’expérience depuis trois ans à Québec.

« C’est plaisant de créer des choses qu’on aime et de pouvoir les présenter. »

Clémence Denis et sa grand-mère. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

En 2024, 10 000 jeunes avaient participé à La grande journée des petits entrepreneurs aux quatre coins de la province.

Sébastien Noël mise sur les partisans

Le nouveau président de l’Océanic, Sébastien Noël, voit cette nouvelle expérience professionnelle comme un point culminant dans sa carrière, qui lui permettra de combiner sa passion pour le hockey et l’événementiel. 

Après avoir dirigé les Grandes Fêtes TELUS pendant près de deux décennies, le festival Éole en musique de Matane pendant 13 ans et rempli un mandat à titre de directeur général adjoint pour les Jeux du Québec à Rimouski en 2023, monsieur Noël assurait la direction générale du tournoi de la Coupe Memorial dans la dernière année et demie.

Sébastien Noël a été directeur général des Grandes Fêtes TELUS pendant 18 ans. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« C’est un honneur pour moi de faire partie de la grande famille de l’Océanic. Je ne changerai pas tout demain matin, mais mon expertise en gestion va peut-être apporter des changements. Assurément qu’il va y avoir des activités connexes au hockey dans les prochaines années », affirme-t-il.

Le nouveau président de l’Océanic assurera la direction et la supervision des opérations et des relations d’affaires. 

« Ça sera de donner une bonne orientation à toute l’équipe administrative et des outils à l’équipe des opérations hockey pour qu’ils aient tout en main pour réussir. Je vais être là aussi pour m’assurer que nous soyons impliqués dans la communauté avec nos partisans », dit-il.

Originaire de Lévis, Sébastien Noël s’est installé à Rimouski en 2010. Depuis, il a toujours suivi et été proche de l’organisation.

« Elle a formé de bons joueurs de hockey, mais aussi de bonnes personnes. Il faut garder en tête que c’est une ligue de développement. L’Océanic brille à travers le Canada et les États-Unis. D’être à la tête de cette équipe et de m’amuser avec eux, c’est tout un honneur. » 

En terrain connu

Ayant côtoyé de près les dirigeants du club de hockey pour l’organisation du 105e tournoi de la Coupe Memorial, Sébastien Noël est en terrain connu. Il a développé une amitié avec le copropriétaire, Alexandre Tanguay. 

Le directeur général de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël. (Photo Vincent Éthier-LCH)

« Ce sera assurément une super expérience. D’avoir travaillé avec l’équipe administrative pour la Coupe Memorial, c’est super positif », ajoute monsieur Noël.

Bérubé gagne des galons

Avec cette nouvelle nomination, le directeur administratif de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé, agira dorénavant comme directeur exécutif, administration et hockey.

Jean-Philippe Bérubé (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Il continuera d’assurer son rôle dans les opérations administratives, tout en soutenant plus activement les activités du département hockey. Bérubé travaille pour l’organisation depuis 12 ans. 

Autoroute 20 : parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec

La Sûreté du Québec a dévoilé, mercredi, son approche d’intervention Zone • Zéro pour protéger les utilisateurs de 10 sites névralgiques dans la province qui représentent un risque élevé de collisions mortelles ou avec blessés graves. Le tronçon de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli fait en fait partie.

L’approche Zone • Zéro vise à intervenir de façon plus spécifique dans les secteurs accidentogènes. Elle misera sur les principales causes de collisions en outillant les patrouilleurs avec des actions concrètes et spécifiques à poser et avec des mesures de sensibilisation pour inviter les usagers de la route à se responsabiliser face à leurs propres comportements.

« Les patrouilleurs, sur leurs heures régulières et sur des heures spécifiques ajoutées, seront assignés à travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultés affaiblies et l’inattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessés graves pour lesquelles c’est un comportement humain qui est à la base. Les usagers de la route ont donc un rôle clé afin d’améliorer le bilan routier », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies. 

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Cette initiative a été réalisée en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) et Contrôle routier Québec (CRQ).

« La sélection des sites s’est faite selon plusieurs critères. De manière générale, les sites retenus sont ceux qui dépassent les moyennes provinciales quant aux collisions mortelles ou avec blessés graves », explique monsieur Deshaies. 

La partie de l’autoroute 20 touchée s’étend sur 44 kilomètres, soit entre Rimouski, à l’embranchement avec la route 132, et le carrefour giratoire à Mont-Joli. 

Élargissement toujours en attente

C’est sur ce tronçon qu’est survenu le décès d’Arianne Dubé, une jeune mère de famille de 28 ans, en novembre 2023, dans une collision près de Saint-Anaclet-de-Lessard.

Arianne Dubé, en compagnie de son conjoint, Nicholas Lepage et leur fils Mathéo. (Photo Facebook)

En juillet 2024, le Bureau du coroner avait recommandé l’élargissement à quatre voies de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli. Dans son rapport, la coroner Me Monique Tremblay rapportait que cette section d’autoroute a provoqué 1 203 accidents de 2004 à 2022, dont 25 mortels. Elle reçoit entre 8 100 et 9 500 véhicules par jour. 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable poursuit son étude dans le but d’ajouter des voies de dépassement.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, avait déposé, au début de l’année 2024, une pétition comptant plus de 10 000 noms, à l’Assemblée nationale, pour l’élargissement de cette section de route. 

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