L’athlète du Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catégorie benjamin au 800 mètres lors du Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur du Réseau du sport étudiant du Québec.
La jeune fille de 12 ans a du même coup remporté l’or à cette épreuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait été réalisé en 2014.
Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de Chaudière-Appalaches.
Ève Brouillet a également obtenu la médaille d’argent à l’épreuve 1200 mètres demi-fond.
Autres résultats
Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.
Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur. (Photo courtoisie)
Gabriel Sirois a obtenu la deuxième position au 800 mètres ainsi qu’au 1 200 mètres et Thomas Lévesque a gagné la médaille de bronze au 150 mètres. Les deux Rimouskois évoluaient dans la catégorie benjamin.
Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mètres par près de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.
Le prochain rendez-vous pour les athlètes du club sera les 5 et 6 juillet, à Rimouski. Près de 250 jeunes sont attendus.
Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.
L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités.
L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski.
« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.
Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)
« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.
Soirée festive
Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.
« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.
La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal.
Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.
Cérémonie des diplômes
La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.
« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois.
La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.
La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique.
« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »
Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.
Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.
Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.
L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.
Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet.
Le garçon de 10 ans se mesurera à d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet.
Pour se qualifier pour cet événement d’envergure, le golfeur a terminé au troisième rang de sa catégorie d’âge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, à Mirabel.
« Pour les jeunes du Québec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catégorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux où plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passés, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son père, Simon Leblanc.
Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)
Tristan fait partie de l’académie junior du Club Boule Rock, à Métis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraîneur d’expérience, Henri Leclerc. Même s’il dit qu’il a commencé à jouer au golf à l’âge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bâtons, Tristan s’est élancé sur le tertre de départ, de façon plus sérieuse, quand il avait cinq ans.
« L’été, dès que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amène à être discipliné et c’est très mental comme sport », affirme son père.
Objectif 3e place aux provinciaux
Dès son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.
Tristan Leblanc à Mirabel. (Photo courtoisie)
« L’an dernier, c’était la première compétition majeure à laquelle il participait et il avait terminé cinquième. Il a en tête d’être dans les trois premiers cette année. Sa catégorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc.
Recherche de partenaires
La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financièrement.
« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de réaliser un rêve. Nous avons lancé la perche et ça va quand même bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intérêt à l’aider. »
Les entreprises qui aimeraient soutenir financièrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605.
L’école du Boisé-des-Prés, communément appelée le Lab-École, conclut sa première année scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle préparée par les élèves. Elle sera rouverte dans 20 ans.
Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur première année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.
Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élèves de 6e année.
« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du Cégep de Rimouski, qui a été ouverte après 100 ans. Nous avons décidé de faire le même processus à notre école. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici étaient de bonnes personnes et que le personnel était excellent », explique Rosalie.
Une dizaine d’élèves ont déposé des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le directeur de l’école, Michaël Fiola, a tout de suite embarqué dans le projet.
« J’ai adoré l’idée et j’ai été seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mêmes allées voir les membres du personnel et les élèves pour leur présenter leur projet. Je trouvais que ça représentait bien la fin de notre première année. L’environnement de l’école aura changé dans 20 ans. Ils pourront voir où ils sont rendus », dit-il.
Les élèves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, même chose pour le service de garde et les membres du personnel. Trophée du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie.
« Je trouve que ce que nous avons mis représente bien notre école et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.
Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Les gens vont réaliser que les projets ont été diversifiés pendant cette première année. Nous sommes allés dans tous les sens. Les espaces intérieurs et extérieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.
Réussite pour la première année
Michaël Fiola est satisfait du déroulement de la première année scolaire à l’école du Boisé-des-Prés.
« Ça a été une grosse année. C’est un défi en soi d’ouvrir une nouvelle école et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est différent. Ça a été essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’être ici et de voir les élèves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. »
Construit au coût de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’août dernier avec 560 élèves du préscolaire à la sixième année, répartis dans 25 classes.
Après un mandat de huit ans et la construction de six établissements, le projet Lab-École arrivera à échéance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelé son mandat.
L’escrimeuse Céline Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vétéran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagné trois médailles d’or à la Coupe des vétérans du Canada et des Amériques.
L’athlète du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, à l’épée féminine vétéran.
« Ça a été une super saison. Pour ce qui est de la compétition Canada Amériques, je suis vraiment contente. J’avais gagné il y a deux ans et l’an dernier j’ai fini deuxième. Ça m’a permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et d’être première au classement de sélection en ce moment », exprime Guillemart.
Avec sa partenaire d’entraînement, Lise Pelletier, elle participera donc à cet événement international à l’automne. La Rimouskoise s’était rendue à la sélection pour la Coupe du monde lorsqu’elle était adolescente, mais cette compétition au Moyen-Orient sera sa première à l’international.
Lise Pelletier et Céline Guillemart. (Photo courtoisie)
« Je suis fière d’y aller avec Lise. C’est mon amie et ma partenaire d’entraînement et j’étais son entraîneuse quand elle a commencé l’escrime. La classe 40-49 ans est introduite cette année, avant c’était 50 ans et plus. J’attendais d’avoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tôt que prévu », indique-t-elle.
20 ans pour Les Pirates de l’Est
Céline Guillemart pratique l’escrime depuis l’âge de six ans. Originaire de France, elle est arrivée à Rimouski il y a une vingtaine d’années et a fondé Les Pirates de l’Est avec son mari.
« C’est ma plus grande fierté. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraîneur-chef. Le club est toujours en vie et très fort. Les Pirates de l’Est sont redoutés dans la province et même au Canada. Nous avons une belle jeunesse et même une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulant », dit-elle.
Céline Guillemart en action au championnat canadien 2025. (Photo courtoisie)
La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle s’entraîne une dizaine d’heures par semaine en plus d’une vingtaine de compétitions par année.
« Pendant que je fais de l’escrime, ça prend toute ma concentration. C’est le moment présent et je ne pense pas à autre chose. Ça libère l’esprit. »
Performer à l’âge adulte
L’athlète tient à démontrer aux plus jeunes membres qu’il est encore possible de pratiquer ce sport à l’âge adulte.
« Il y a plusieurs jeunes dans le groupe compétition. Lise et moi sommes les plus âgées. Ça leur donne la vision que nous pouvons faire de l’escrime longtemps, en santé et avoir du plaisir. L’escrime, c’est comme un jeu d’échecs en aérobie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. C’est un beau mélange qui aide physiquement et cognitivement. »
Lise Pelletier et Céline Guillemart, en collaboration avec leur club, ont l’intention d’organiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet d’aller aux mondiaux.
Après avoir sorti un minialbum en mars dernier, le groupe rimouskois La Fuite propose une première tournée, cet été, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Les membres du groupe sont impatients de présenter du nouveau matériel.
La Fuite a été créée en 2022 à la suite de la rencontre des quatre membres de la scène culturelle rimouskoise, soit Gabriel Dufour-Langlois (guitare et voix), de Médéryc Turgeon Chamelot (basse), de Jean-Étienne Joubert (batterie) et d’Olivier Gosselin (piano et synthétiseurs).
« Nous avons sorti un premier minialbum dernièrement et nous avons un album à venir en octobre. Nous sommes présentement en mode préparation de la suite du projet avec une résidence de création et une tournée pour éventuellement faire une mise en scène de spectacle », exprime Gabriel Dufour-Langlois qui est originaire de Mont-Joli.
La pochette du minialbum La Fuite. (Photo courtoisie)
Les Rimouskois proposent un style indie rock alternatif avec des influences jazz. Leurs compositions sont francophones.
Univers introspectif
« Nous avons déjà fait trois spectacles dans notre tournée. Ça rejoint les gens dans l’univers introspectif de la musique. Ça ouvre des portes et nous avons de super bons commentaires. Nous pensons pouvoir présenter du nouveau matériel dans les prochaines dates de la tournée », indique le chanteur de La Fuite.
Les membres du groupe évoluent dans le domaine musical depuis plusieurs années et ont pris part à d’autres projets musicaux rimouskois.
« Avec Olivier et Médéryc, nous avons aussi un groupe un peu plus folk qui s’appelle Plant Neige. Nous avions donc déjà joué ensemble avant », souligne Gabriel Dufour-Langlois.
La Fuite sera au Bic le 21 juin, à Percé le 3 juillet, à Cap-au-Renard le 4 juillet, à Saint-Léandre le 5 juillet et à Sainte-Luce le 25 juillet.
Les détails sont disponibles sur les comptes Instagram et Facebook du groupe. Il est possible d’entendre leur musique sur les différentes plateformes d’écoute. La chanson « La chute » sortira en juillet pour donner un avant-goût du nouvel album.
Le club de natation Les Dauphins de Rimouski sera représenté par huit de ses athlètes aux prochains Jeux du Québec qui seront présentés, à Trois-Rivières, en juillet. La sélection avait lieu au Complexe sportif Desjardins, le 7 et le 8 juin.
Anaé Casssita, Noémie Chénard, Ellana Vigneault-Dubois ont été sélectionnées du côté féminin. Émile Gaudreau, Louis-Philippe Beaulieu, Léo D’Astous, Vincent Deslauriers, Joseph Dechamplain feront partie des porte-couleurs masculins de l’Est-du-Québec.
L’équipe masculine régionale pour les Jeux du Québec à Trois-Rivières. (Photo courtoisie)
La sélection pour les Jeux du Québec se faisait en même temps que la finale régionale. Soixante-six Dauphins ont gagné au moins une médaille lors des six épreuves présentées.
Anaé Cassista (11-12 ans) a connu une compétition parfaite avec six médailles d’or.
Francis Reid (11-12 ans) et Jasmin Gaudreau (17 ans et plus) ont chacun décroché cinq premières positions. Méliane Leclerc a, quant à elle, récolé l’or à quatre reprises.
Cassista a également battu un record de club au 100 mètres brasse (1:21.28) et au 200 mètres quatre nages indidividuel (2:39.61) tout comme Élyzabeth St-Pierre (10 et moins) au 200 mètres papillon (3:59.44).
Cette finale régionale, à Rimouski, comptait 124 Dauphins sur un total de 292 nageurs des 9 clubs de la région.
Essais canadiens
La Rimouskoise Emma Ducharme a réussi à terminer 8e au 50 mètres dos lors des essais canadiens qui se sont déroulés, en Colombie-Britannique, du 7 au 12 juin. Cette compétition vise à sélectionner la prochaine équipe canadienne pour les championnats du monde.
Ducharme a aussi été la 8e meilleure nageuse chez les 18 ans et moi à cette épreuve. Elle s’est classée au 17e rang au 10 mètres dos.
L’athlète rimouskoise, Emma Ducharme. (Photo courtoisie)
Deux autres membres des Dauphins étaient présents à cette compétition nationale. Maxim Bélanger a terminé 19e au 50 mètres brasse et 23e au 100 mètres brasse. De son côté, Hugo Brouillet s’est classé 52e chez les 18 ans en moins au 50 mètres brasse.
L’an dernier, à cette même compétition, Emma Ducharme était la seule représentante des Dauphins et elle n’avait pas pris part aux finales.
Le 12e Challenge Vélo Plein Air se tiendra le samedi 13 septembre. L’objectif est d’amasser 40 000 $ au profit de la Maison Marie-Élisabeth (MMÉ).
Le comité organisateur aimerait compter sur la présence d’une centaine de cyclistes. Deux parcours seront encore offerts cette année, un sur route et un autre en montagne.
« L’an dernier, près de 80 cyclistes se sont joints à l’événement, 61 en montagne et 19 sur la route. Grâce à une formidable collaboration de toute notre communauté, nous sommes parvenus à recueillir le montant net de 53 385 $ pour la Maison », mentionne la directrice de la MMÉ, Paule Côté.
Le départ est prévu à 8 h, le 13 septembre, de la Maison Marie-Élisabeth. Les participants du volet montagne pédaleront sur environ 50 km dans les sentiers forestiers qui les mèneront au parc du Mont-Comi. Ceux du volet route vont parcourir 80 km en empruntant différents rangs pour se rendre au même endroit.
« Nous avons un nouveau concours pour les cyclistes qui seront inscrits. Ils courront la chance de gagner un bon d’achat de 500 $ chez Vélo Plein Air en ayant un coupon de participation par tranche de 200 $ de dons amassés. Et d’autres surprises s’ajouteront », explique le propriétaire de Vélo Plein Air et partenaire majeur de l’événement depuis 12 ans, Carl Bérubé.
Mont-Co Bike Fest
Pour une deuxième année, les participants au Mont-Co Bike Fest seront présents pour accueillir les cyclistes au parc du Mont-Comi, vers 13 h. Ces derniers pourront ensuite prendre part aux festivités.
Des participants au Challenge Vélo Plein Air lors d’une année précédente. (Photo archives)
« C’est une activité qui vise à faire connaître les Sentiers du Mont-Comi, l’organisme à but non lucratif qui aménage les sentiers de vélo. Nous avons des boutiques sur place qui prêtent des vélos et nous créons des défis pour les participants. Depuis l’an dernier, nous collaborons avec le Challenge. Nous avons une loterie pour les soutenir financièrement », indique l’initiateur du Mont-Co Bike Fest, David Parent.
Invitation aux entreprises
Le président d’honneur du Challenge, Pierre Côté de Desjardins Entreprises, invite les entreprises à créer une équipe.
« C’est un honneur de soutenir le Challenge Vélo Plein Air, un événement porteur de sens qui permet d’accompagner, avec humanité et dignité, des familles de chez nous. Nous invitons chaleureusement les entreprises à former des équipes : c’est une occasion unique de vivre une activité de team building inspirante, dans un cadre automnal magnifique. »
Le Challenge de montagne Vélo Plein Air a lieu chaque année depuis 12 ans. (Photo courtoisie – Maison Marie-Élisabeth)
Pour une quatrième année, le prix « Endurance » sera remis par la Fondation Jack Herbert à un participant qui a à cœur la MMÉ, qui se démarque par sa fidélité et qui fait preuve de persévérance. En 2024, il a été remis à l’équipe de Lamontagne Auto.
La région de l’Est-du-Québec sera représentée par neuf athlètes de Rimouski, de La Mitis et de la Gaspésie en vélo de montagne lors des prochains Jeux du Québec qui se tiendront à Trois-Rivières au mois de juillet.
En U15, Albert Tapp Deschamps de Gaspé, Stella Binet de Sainte-Luce, ainsi que François-Xavier Lepage, Philippe Gagnon et Alice Harvey de Rimouski ont obtenu leur laissez-passer.
Le Marien Louis Bernard, le Gaspésien Léo Dubé Viel, et les Rimouskois Calia Ruei Labrunette et Louis Brisson seront les porte-couleurs de la délégation régionale en U17.
Le podium dans la catégorie U17. (Photo courtoisie)
Ces derniers ont assuré leur place, le 7 juin, lors d’une compétition en cross-country qui avait lieu à Rimouski.
L’événement se voulait également une épeuve du circuit local Riki XC et du circuit régional. Une quarantaine de jeunes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie y ont pris part.
« La journée fut forte en émotions, des sourires, des joies, des déceptions et frustrations. Certains athlètes ont joué de malchance avec des chutes, des problèmes mécaniques et de petits défis physiques. Dans tous les cas, ils ont affiché une détermination et une volonté de compétitionner jusqu’à la fin. Francois Bond et Elias Giguere sont ceux qui se sont particulièrement illustrés sur cette facette », exprime le bénévole au Club de vélo de montagne de Rimouski, Jean-François Lepage.
Un départ de course du circuit local Riki XC. (Photo courtoisie)
Lors de la course XCO, Victor Proulx (U11), Simone Binet et Jérémy Marcoux (U13), Simon Lepage (senior 17 à 34 ans) ainsi que Marie-Ève Poirier et Jean-Sébastien Zahra (maître 35 ans et plus) sont les gagnants en plus des jeunes qualifiés pour les Jeux du Québec.
Les gagnants sont les mêmes pour la course XCC à l’exception d’Antoine Barriault qui a gagné l’or dans la catégorie maître 35 ans et plus du côté masculin.
Le prochain rendez-vous du circuit régional est prévu le 22 juin, à Chandler.
La chaîne de restauration Poulet Rouge est toujours à la recherche de franchisés pour s’établir au Bas-Saint-Laurent.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, il est possible de lire :
« Vous rêvez de diriger votre propre entreprise tout en étant soutenu par une marque forte et en pleine croissance? Devenez franchisé Poulet Rouge et profitez d’un modèle d’affaires éprouvé, d’un accompagnement personnalisé et d’une clientèle fidèle qui adore nos saveurs uniques. »
La région du Bas-Saint-Laurent est mise en évidence.
« Nous ne prévoyons pas ouvrir un restaurant Poulet Rouge à Rimouski cette année, mais cela fait partie de nos plans d’expansion pour l’avenir », avait alors mentionné la directrice marketing et communication de Poulet Rouge, Aisha Al-Khabyyr.
Poulet Rouge existe depuis 2012. (Photo Facebook Poulet Rouge)
Né au Québec et d’origine méditerranéenne, le concept a gagné rapidement de nombreux adeptes dans la province avec ses bols au poulet grillé personnalisables.
L’histoire de la chaîne a débuté en 2012 avec l’ouverture d’un restaurant à service rapide aux Galeries Joliette. C’est en 2017 que l’expansion s’est amorcée.
Poulet Rouge compte maintenant des restaurants Québec, en Ontario et en Alberta.
Flavie L’Écuyer et Émile Mauppin, des Dauphins de Rimouski, ont obtenu des médailles d’or et d’argent lors de la Mini-Coupe provinciale de natation pour les jeunes de 12 ans et moins présentée, le 31 mai et le 1er juin, au PEPS de l’Université Laval.
L’Écuyer a terminé en première position au 50 mètres dos chez les neuf ans alors que Mauppin est repartie avec la deuxième place au 100 mètres dos, dans la catégorie 11 ans.
L’équipe féminine de relais chez les 9-10 ans, composée de Flavie L’Écuyer, Élyzabeth St-Pierre, Gabrielle Proulx et Victoria Blouin a terminé 5e au 4 x 50 mètres quatre nages et 7e au 4 x 50 mètres style libre.
Chez les 8 ans et moins, Sophia Blouin a terminé trois fois 9e et Félix Ferguson s’est classé au 6e rang. Élyzabeth St-Pierre a obtenu une 10e position et Nathan Gosselin une 12e dans la catégorie 10 ans. Benjamin Vigneault-Dubois, 11 ans, s’est classé 9e deux fois et Juliette Fournier, 12 ans, a terminé 11e à deux reprises.
Les nageurs des Dauphins à Québec. (Photo courtoisie)
La compétition a réuni 518 athlètes provenant de 36 clubs. Pour la majorité des nageurs des Dauphins, il s’agissait d’une première expérience sur la scène provinciale qui a été marquée par une conférence de l’athlète olympique Katerine Savard.
Les prochains rendez-vous des Dauphins seront les essais canadiens à Victoria, du 7 au 12 juin, pour trois nageurs ainsi que la finale régionale des 7 et 8 juin.
Une vingtaine d’enfants ont pris part, samedi, à La grande journée des petits entrepreneurs au Carrefour Rimouski. Ils ont pu présenter les produits qu’ils ont eux-mêmes fabriqués aux nombreux visiteurs.
Le Carrefour participait à ce mouvement provincial pour une deuxième année consécutive. Partout au Québec, des jeunes de 5 à 17 ans ont vécu l’expérience.
Les entrepreneurs en herbe rimouskois étaient répartis en 17 kiosques. Celui de Béatrice Lepage offrait des muffins. Avec ses amies, Eliane et Sofia, elles ont vendu toute leur production avant la fin du marché.
« Au départ, je devais faire mon kiosque seule, mais mes amies étaient intéressées. Nous avons pris congé d’école hier après-midi et nous avons fait 96 muffins et 8 pains aux bananes. Ça faisait longtemps que je voulais faire ça et ça m’a permis de faire quelque chose comme si j’étais adulte », mentionne la jeune fille de neuf ans.
Béatrice Lepage (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Béatrice et ses amies vont remettre une partie de l’argent qu’elles ont récolté à la Société protectrice des animaux du Littoral et se partager le reste.
Une expérience enrichissante
Cette journée a été créée en 2014 pour développer la créativité, la débrouillardise et la confiance des jeunes. En s’inscrivant, ils ont accès au Parcours pour les aider à préparer leur entreprise à leur rythme et à leur image. Une série de thématiques propose des activités pédagogiques pour chacun des cycles scolaires.
La mère de Béatrice, Isabelle Girard, soutient que cette première expérience en entrepreneuriat a été enrichissante pour sa fille.
« C’est énormément de fierté. Je la trouve extrêmement persévérante dans toute la démarche qu’elle a faite depuis le mois de février. Elle a fait les étapes avec sérieux. Ça lui a fait développer beaucoup d’autonomie et elle a pris de la confiance à travers de tout ça », dit-elle.
Du travail et de la passion
Les petits entrepreneurs ont travaillé pendant des semaines et même des mois pour offrir des produits intéressants à leurs clients.
Èva Dionne (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Èva Dionne, 11 ans, a vendu des plantes et des boucles d’oreille à son kiosque. Elle était satisfaite de ses ventes à la fin de la journée.
« C’est plaisant parce que ça permet de faire de l’argent, de s’amuser et de rencontrer de nouvelles personnes. Je suis fière de présenter mes produits que je crée depuis plusieurs mois. Il y a beaucoup de concurrence, mais tout le monde s’encourage. »
Même chose pour Béatrice Langlais. Âgée de seulement huit ans, elle a proposé des bougies et des produits pour le corps avec professionnalisme à son kiosque, Béa Fabrique.
« C’est la deuxième fois que je participe. J’aime faire ça avec ma maman. Ça se passe bien et je vends beaucoup de choses », indique-t-elle.
Béatrice Langlais a vendu ses produits pour le corps. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
De son côté, Clémence Denis a fabriqué des pieuvres en crochet et des porte-clés en macramé. Elle s’est jointe au mouvement des petits entrepreneurs parce qu’elle en a entendu parler par ses cousines qui vivaient l’expérience depuis trois ans à Québec.
« C’est plaisant de créer des choses qu’on aime et de pouvoir les présenter. »
Clémence Denis et sa grand-mère. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
En 2024, 10 000 jeunes avaient participé à La grande journée des petits entrepreneurs aux quatre coins de la province.
Le nouveau président de l’Océanic, Sébastien Noël, voit cette nouvelle expérience professionnelle comme un point culminant dans sa carrière, qui lui permettra de combiner sa passion pour le hockey et l’événementiel.
Après avoir dirigé les Grandes Fêtes TELUS pendant près de deux décennies, le festival Éole en musique de Matane pendant 13 ans et rempli un mandat à titre de directeur général adjoint pour les Jeux du Québec à Rimouski en 2023, monsieur Noël assurait la direction générale du tournoi de la Coupe Memorial dans la dernière année et demie.
Sébastien Noël a été directeur général des Grandes Fêtes TELUS pendant 18 ans. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
« C’est un honneur pour moi de faire partie de la grande famille de l’Océanic. Je ne changerai pas tout demain matin, mais mon expertise en gestion va peut-être apporter des changements. Assurément qu’il va y avoir des activités connexes au hockey dans les prochaines années », affirme-t-il.
Le nouveau président de l’Océanic assurera la direction et la supervision des opérations et des relations d’affaires.
« Ça sera de donner une bonne orientation à toute l’équipe administrative et des outils à l’équipe des opérations hockey pour qu’ils aient tout en main pour réussir. Je vais être là aussi pour m’assurer que nous soyons impliqués dans la communauté avec nos partisans », dit-il.
Originaire de Lévis, Sébastien Noël s’est installé à Rimouski en 2010. Depuis, il a toujours suivi et été proche de l’organisation.
« Elle a formé de bons joueurs de hockey, mais aussi de bonnes personnes. Il faut garder en tête que c’est une ligue de développement. L’Océanic brille à travers le Canada et les États-Unis. D’être à la tête de cette équipe et de m’amuser avec eux, c’est tout un honneur. »
En terrain connu
Ayant côtoyé de près les dirigeants du club de hockey pour l’organisation du 105e tournoi de la Coupe Memorial, Sébastien Noël est en terrain connu. Il a développé une amitié avec le copropriétaire, Alexandre Tanguay.
Le directeur général de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël. (Photo Vincent Éthier-LCH)
« Ce sera assurément une super expérience. D’avoir travaillé avec l’équipe administrative pour la Coupe Memorial, c’est super positif », ajoute monsieur Noël.
Bérubé gagne des galons
Avec cette nouvelle nomination, le directeur administratif de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé, agira dorénavant comme directeur exécutif, administration et hockey.
Jean-Philippe Bérubé (Photo Journal Le Soir – René Alary)
Il continuera d’assurer son rôle dans les opérations administratives, tout en soutenant plus activement les activités du département hockey. Bérubé travaille pour l’organisation depuis 12 ans.
La Sûreté du Québec a dévoilé, mercredi, son approche d’intervention Zone • Zéro pour protéger les utilisateurs de 10 sites névralgiques dans la province qui représentent un risque élevé de collisions mortelles ou avec blessés graves. Le tronçon de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli fait en fait partie.
L’approche Zone • Zéro vise à intervenir de façon plus spécifique dans les secteurs accidentogènes. Elle misera sur les principales causes de collisions en outillant les patrouilleurs avec des actions concrètes et spécifiques à poser et avec des mesures de sensibilisation pour inviter les usagers de la route à se responsabiliser face à leurs propres comportements.
« Les patrouilleurs, sur leurs heures régulières et sur des heures spécifiques ajoutées, seront assignés à travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultés affaiblies et l’inattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessés graves pour lesquelles c’est un comportement humain qui est à la base. Les usagers de la route ont donc un rôle clé afin d’améliorer le bilan routier », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
Cette initiative a été réalisée en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) et Contrôle routier Québec (CRQ).
« La sélection des sites s’est faite selon plusieurs critères. De manière générale, les sites retenus sont ceux qui dépassent les moyennes provinciales quant aux collisions mortelles ou avec blessés graves », explique monsieur Deshaies.
La partie de l’autoroute 20 touchée s’étend sur 44 kilomètres, soit entre Rimouski, à l’embranchement avec la route 132, et le carrefour giratoire à Mont-Joli.
Élargissement toujours en attente
C’est sur ce tronçon qu’est survenu le décès d’Arianne Dubé, une jeune mère de famille de 28 ans, en novembre 2023, dans une collision près de Saint-Anaclet-de-Lessard.
Arianne Dubé, en compagnie de son conjoint, Nicholas Lepage et leur fils Mathéo. (Photo Facebook)
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, avait déposé, au début de l’année 2024, une pétition comptant plus de 10 000 noms, à l’Assemblée nationale, pour l’élargissement de cette section de route.
Le directeur général du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski, Sébastien Noël, dresse un bilan extrêmement positif de l’événement, qui se conclura dimanche après plus de 10 jours de festivités.
Les activités au Quartier général des champions (QGC) ont attiré les foules. Lors de la soirée avec le groupe Bleu Jeans Bleu, les organisateurs estiment qu’environ 8 000 personnes ont visité le site.
« Je suis fier de notre équipe. J’ai des gens professionnels qui m’entourent. Nous avons juste reçu de bons commentaires. Nous avions un budget d’exploitation de 5 M$ et nous avons terminé dans le positif. Je suis fier aussi que nous ayons pu faire rayonner la région autant. Nous sommes capables d’accueillir d’aussi gros événements ici », indique Sébastien Noël.
Le groupe Bleu Jeans Bleu en spectacle. (Photo Folio photo / Iften Redjah)
Près de 900 jeunes des écoles rimouskoises ont pu participer aux festivités pendant la semaine de la Coupe Memorial. Pour les organisateurs, la mission de faire vivre le hockey différemment a été remplie.
Pour tous les goûts
« Quand j’ai commencé mon mandat, en février 2024, le conseil d’administration m’avait demandé de tout offrir gratuitement pour que toutes les catégories d’âge puissent en profiter. Nous voulions faire vivre l’effervescence d’une Coupe Memorial, mais à l’extérieur avec différentes activités reliées au culturel et au hockey », explique Sébastien Noël.
Même si la météo n’a pas collaboré pendant les deux fins de semaine de l’événement, le soleil était au rendez-vous pour la majorité du temps.
« C’est quelque chose que nous ne contrôlons pas. La première fin de semaine, il faisait froid, mais nous avons vu les gens habillés en dessous du dôme. Il n’y a pas de mauvaises températures, il y a juste de mauvais vêtements. Les gens au Bas-Saint-Laurent savent ce que ça veut dire. »
Le Quartier général des champions. (Photo Folio photo / Iften Redjah)
Le principal défi pour le comité organisateur a été de jongler avec des délais serrés.
« Les deux pires scénarios sont arrivés. L’Océanic s’est rendu au septième match de la troisième ronde. Ça a retardé la fabrication de la glace et du montage des infrastructures. Plus l’Océanic allait loin en finale, plus on se rapprochait de la date. Nous étions à quatre jours de la Coupe Memorial quand ça s’est terminé. On ne savait pas non plus qui allait gagner dans les autres ligues pour coordonner les déplacements », affirme le directeur général du comité organisateur.
. Sébastien Noël a pu compter sur une équipe d’une douzaine d’employés pendant la Coupe ainsi que sur environ 600 bénévoles de partout au Canada et même des États-Unis.
« C’est plaisant de se faire soutenir. Il y a une chose dans la vie qu’on ne peut pas acheter et c’est du temps. Ces gens-là donnent de leur temps et je suis très reconnaissant », conclut Sébastien Noël.
Gardiner MacDougall aurait souhaité un résultat différent en demi-finale de la Coupe Memorial. Les Wildcats de Moncton ont été éliminés, ce soir, au Colisée Financière Sun Life de Rimouski, après une défaite de 5-2 face aux puissants Knights de London.
« Nous aurions aimé avoir un meilleur début de match, mais nous avons créé l’égalité et nous avons fait des ajustements en deuxième. Nous avons démontré de la résilience. C’est une très très bonne équipe. Un jeu peut faire toute la différence dans un match comme celui-là et c’est ce qui s’est passé pour eux » a exprimé l’entraîneur-chef de l’équipe championne de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
L’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Malgré la déception, MacDougall a rendu hommage à ses joueurs.
« C’est un groupe vraiment spécial. Nous avons connu la meilleure saison et les meilleures séries de l’histoire de notre club. Nous avons aussi obtenu une première victoire à la Coupe Memorial. Nous sommes déçus parce que nous avions des attentes tellement élevées. Ça nous déchire le coeur et ça nous tord les boyaux », a-t-il souligné.
La fin pour les trois joueurs de 20 ans
Les trois joueurs de 20 ans des Wildcats, Dyllan Gill, Mathis Rousseau et Markus Vidicek, étaient émotifs de terminer leur passage dans le hockey junior de cette façon.
« Nous savions que nous avions un adversaire relevé en demi-finale nationale. Ça nous brise le coeur. Tout le monde dans le vestiaire va avoir un peu de regrets. Je suis fier du groupe. Les amitiés et les relations que nous avons créées vont rester. Je vais me souvenir de ces gars toute ma vie », a indiqué Gill qui a inscrit le premier but de son équipe dans le match.
Caleb Desnoyers, à gauche, a inscrit le premier but des Wildcats en première période. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)
L’attaquant Caleb Desnoyers a qualifié cette défaite de difficile à accepter.
« Juste le fait de s’être rendus ici, c’est quand même une fierté. Depuis que je suis jeune, je veux gagner. Ça fait mal ce soir et ce n’est pas le résultat que nous souhaitions. »
La différence des unités spéciales
Du côté de London, l’entraîneur Dale Hunter a insisté sur le fait que sa troupe n’a jamais arrêté de travailler pour accéder à la finale.
« Encore une fois, ça a été un match serré. Les gars ont puisé profondément et nous sommes allés chercher des buts. Notre expérience a pris le dessus. La régularité va faire la différence en finale », a-t-il dit.
L’attaquant des Knights, Evan Van Gorp, entre délibérément dans le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau. Il sera puni sur ce jeu. (Photo Vincent Éthier- LCH)
Pour l’attaquant Easton Cowan, qui a marqué un but et obtenu une mention d’aide pendant la rencontre, les unités spéciales de son équipe ont fait la différence.
« Nous avons respecté notre système en désavantage numérique en fin de troisième. Il faut répondre présent dans les avantages et les désavantages et nous étions là », a-t-il mentionné.
« Nous sommes heureux du résultat. Nous avons connu un bon départ et ça a été un bon match », ajouté son coéquipier, Sam Dickinson.
La finale du tournoi de la Coupe Memorial sera disputée dimanche, dès 19 h, au Colisée Financière Sun Life. Les Knights affronteront les Tigers de Medicine Hat. L’équipe s’est retrouvée directement en finale après avoir remporté ses trois matchs de la ronde préliminaire.
Le sénateur Éric Forest a remis à 21 citoyens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie la Médaille du couronnement du roi Charles III pour souligner leurs réalisations, leur dévouement et leur engagement envers le bien-être de leurs communautés respectives.
Les médailles ont été décernées lors d’une cérémonie présidée par le sénateur Forest qui avait lieu, jeudi, aux Jardins de Métis.
Voici les personnes honorées :
Serge Arsenault de Bonaventure pour son engagement communautaire et ses accomplissements dans le monde municipal;
Ghislaine Boulianne d’Amqui pour quatre décennies de bénévolat auprès des jeunes du hockey mineur;
L’haltérophile rimouskoise Maude Charron pour ses titres mondiaux, dont la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 et celle d’argent aux Jeux de Paris en 2024;
Maude Charron sur le podium olympique aux Jeux de Paris. (Photo courtoisie Candice Ward COC)
Le sergent Jeff Clements de Matane pour ses services au sein des Forces armées canadiennes;
L’ex-pompier et opérateur de camion échelle au Service des incendies de Matane, Michel Clements. Ce dernier a subi de graves brûlures lors d’une intervention en mars 2002;
Le lieutenant-colonel Vincent Couturier d’Amqui pour ses services au sein des Forces armées canadiennes;
Feu Thomas Gagnon de Rimouski qui est fondateur du Groupe PG, spécialisé dans les applications logicielles, et du Camping KOA Bas-Saint-Laurent;
Le cofondateur du Camping KOA Bas-Saint-Laurent de Saint-Mathieu, Thomas Gagnon, à gauche, en compagnie de son fils, Martin Bruneau. (Photo archives)
Serge Guay de Rimouski pour sa gestion du Site historique maritime de la Pointe-au-Père devenu une destination touristique importante;
L’homme d’affaires, mélomane et philanthrope, feu Jean-Jacques « Jack » Herbert de Rimouski, pour son implication significative dans plusieurs causes caritatives;
Yves Lévesque d’Amqui pour sa carrière dans le monde de l’éducation ainsi que pour ses efforts soutenus à développer et à promouvoir le volleyball au Québec;
Dr Georges Lévesque de Rimouski pour sa carrière consacrée au développement des services d’oncologie dans l’Est-du-Québec, dont la mise en place du laboratoire d’hématologie de l’hôpital rimouskois et sa gestion du Centre de recherche sur les biotechnologies marines doté d’un programme sur la recherche en oncologie;
Daniel Bénéteau (président ACEQ), Dr Georges Lévesque et Lise Fréchette (directrice générale de l’Association). (Photo archives)
L’ex-directeur général de la MRC de La Mitis, Marcel Moreau de Mont-Joli, pour son leadership au profit de l’environnement et du transport collectif;
Feu Laval Morin d’Amqui pour sa carrière en éducation et son engagement envers le développement régional;
Claude-Robin Pelletier de Rimouski pour sa contribution au rayonnement culturel, musical et théâtral de l’Est-du-Québec, au sein de l’Opéra de Rimouski et de l’École de musique du Bas-Saint-Laurent;
Richard Rancourt de Rimouski pour son travail bénévole dans l’Est-du-Québec pendant plusieurs décennies afin de favoriser l’inclusion sociale et le dialogue intergénérationnel, notamment au sein du Carrefour des 50+ du Québec;
Alexander Reford de Grand-Métis pour son leadership au sein de la communauté horticole, son soutien au développement du tourisme ainsi que pour sa contribution à la préservation du patrimoine et de l’environnement;
Alexander Reford (Photo courtoisie)
Marie-Laure Rochefort de Gaspé pour les efforts du Regroupement des personnes expropriées de Forillon et de leur descendance à commémorer la tragédie des expropriés;
Jean-David Samuel de Gaspé pour souligner les succès de chantier naval Forillon/Navanex sous son leadership;
Emma Savard de Rimouski pour son engagement au développement régional, notamment chez COSMOSS Bas-Saint-Laurent;
Le pompier retraité du Service des incendies de Matane ayant subi de graves brûlures lors d’une intervention en mars 2002, Marien St-Gelais;
La Rimouskoise Florence Tremblay (Photo courtoisie)
« C’est un énorme privilège en tant que sénateur pour la région du Golfe de reconnaître et d’honorer l’engagement des concitoyennes et concitoyens. À leur façon, ils contribuent distinctement à bâtir des communautés plus belles, plus inclusives et plus dynamiques. Il est important pour moi de mettre la lumière sur leur action pour qu’ils soient des sources d’inspiration pour toute la société canadienne », a affirmé le sénateur indépendant, l’honorable Éric Forest.
À propos des médailles
La Médaille du couronnement du roi Charles III a été créée pour marquer l’événement qui s’est tenu le 6 mai 2023. Il s’agit de la première médaille canadienne commémorant un couronnement.
Les lauréats ont été sélectionnés par le sénateur Forest à la suite de consultations auprès des partenaires du monde municipal et communautaire. Une autre cérémonie aura lieu dans les prochaines semaines afin de rendre hommage à d’autres personnes plus à l’est du district sénatorial.
Le Temple de la renommée du hockey s’est déplacé à Rimouski, cette semaine, dans le cadre de la Coupe Memorial. Jusqu’à dimanche, les amateurs peuvent plonger dans l’histoire du hockey au gymnase de l’édifice Claire-L’Heureux-Dubé.
lors que ses articles sont habituellement réservés aux visiteurs qui se rendent à Toronto, le Temple de la renommée visite, depuis 25 ans, chacun des tournois de la Coupe Memorial.
L’exposition temporaire est toujours la plus grande et la plus longue de l’année.
« C’est toujours plaisant d’être ici. Nous avons des objets qui datent des années 1930 à aujourd’hui. Notre mandat est d’amener les objets de la Coupe Memorial chaque année pour les exposer », affirme le responsable de la sensibilisation des communautés au Temple de la renommée du hockey, Mario Della-Savia.
Les anciens chandails de l’Océanic sont à l’honneur. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
À chacun des endroits où ils se déplacent, les responsables du Temple s’assurent d’avoir des objets représentatifs pour la région et l’événement. Vincent Lecavalier, Sydney Crosby et Alexis Lafrenière sont notamment à l’honneur, cette semaine, à Rimouski.
« Dans ce cas-ci, nous avons des objets des équipes qui participent à la Coupe Memorial à Rimouski. Nous avons 20 vitrines et chacune contient sept ou huit items. Nous avons aussi les trophées de la Ligue canadienne de hockey (LCH) et ceux des trois ligues. La Coupe Memorial est ici tous les jours. Les gens peuvent prendre des photos », souligne monsieur Della-Savia.
Selon lui, la participation des amateurs de hockey rimouskois est bonne. Avant les matchs, entre 75 et 300 visiteurs s’y rendent en plus des groupes scolaires qui ont participé toute la semaine.
L’importance de la préservation
Le responsable de la sensibilisation des communautés explique que les collections du Temple de la renommée sont en fonction des donations. L’entrepôt à Toronto compte 75 000 pièces.
« Nous avons des albums, des pendentifs, des bagues, de vieux pantalons, tout ce qui peut faire partie d’un joueur. Plusieurs se demandent ce qu’ils peuvent faire avec leur vieille pièce d’équipement. Il faut préserver l’histoire du hockey. Ils peuvent le donner dans un musée, tant que ça ne va pas aux poubelles. S’ils ne savent pas vers qui se tourner, nous sommes là pour ça. »
Les visiteurs sont au rendez-vous depuis le début de la semaine. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La LCH travaille en étroite collaboration avec le Temple de la renommée pour essayer de récupérer le plus d’objets auprès des équipes.
« C’est très important de garder des objets qui aident à raconter l’histoire de la LCH et de chacune des trois ligues de hockey junior au pays. Quand ils font une demande pour un objet, c’est vraiment avec une grande considération. Si un joueur ou un entraîneur veut garder son morceau, ils vont le respecter, mais la collaboration est très bonne », conclut le directeur des relations médias à la LCH, Christopher Séguin.
Les trois joueurs de 20 ans de l’Océanic de Rimouski ont vécu avec beaucoup d’émotion leur dernier match de hockey junior, mercredi soir, lorsque leur équipe a été éliminée du tournoi de la Coupe Memorial.
Jonathan Fauchon, Pier-Olivier Roy et le capitaine Jacob Mathieu ont salué les partisans rimouskois pour une dernière fois avant de quitter la glace après leur défaite contre les Wildcats de Moncton.
« Avoir le cœur gros n’est pas assez pour exprimer mon sentiment en ce moment. Je n’aurais pas pu tomber sur une meilleure place que Rimouski pour faire ma carrière junior. L’organisation a été incroyable, la ville et ma famille de pension aussi. Je ne pourrai pas revivre ma carrière junior, mais je vais m’en souvenir toute ma vie », a exprimé Mathieu.
Le capitaine de l’Océanic, Jacob Mathieu et son coéquipier, Jonathan Fauchon. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)
Les trois 20 ans s’entendent pour dire que leur dernière saison leur a appris la résilience.
« Nous avons appris à ne jamais abandonner. Nous sommes trois gars qui sont arrivés dans la ligue à 16 ans. Ça n’a pas toujours été facile en tant que joueur, mais aussi en tant que personne. Nous pouvons être très fiers d’avoir fini ça avec une bonne saison et de bonnes séries. Il faut maintenant se laisser du temps », a mentionné le capitaine.
« Il y a eu beaucoup d’obstacles, mais je crois que quand tu fais les bonnes choses et que tu n’abandonnes jamais, tu es récompensé. Cette année, j’ai eu la chance de me faire échanger pour l’Océanic. J’ai été récompensé pour les efforts que j’ai mis tout au long de ma carrière », a ajouté Fauchon.
Une équipe tissée serrée
Échangé à la période des Fêtes, l’ancien de l’Armada de Blainville-Boisbriand s’est rapidement senti à sa place dans sa nouvelle équipe.
« Quand tu arrives dans une nouvelle équipe à Noël, le groupe est déjà tissé serré, mais je pense que je me suis bien intégré. Je connaissais déjà deux leaders, Pier-Olivier et Jacob. Les gars m’ont accueilli à bras ouverts. C’est une famille ici et ça s’est vu dès le départ. J’ai tout de suite su que nous pouvions aller loin avec ce groupe », a indiqué l’attaquant numéro 16.
Le défenseur de l’Océanic, Pierre-Olivier Roy (Photo Vincent Éthier- LCH)
Après avoir passé quatre saisons avec les Tigres de Victoriaville, Pier-Olivier Roy s’est amené à Rimouski pour sa dernière saison junior.
« Quand tu passes quatre ans à une place et que tu es échangé pour ta dernière saison, tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais je pense que ça m’a fait grandir de sortir de ma zone de confort. Les gens de Rimouski ont été super pour moi, l’organisation, les partisans, ma famille de pension. Ça a rendu ça facile. »
Un groupe « spécial »
Également émotif après le dernier match de l’Océanic, l’entraîneur-chef Joël Perrault a rendu hommage à ses trois 20 ans avec un grand respect. Il a lui aussi parlé de résilience pour qualifier son équipe.
« J’ai essayé de trouver les mots dans la chambre et je leur ai dit : merci. Quand tu es hôte de la Coupe Memorial, tu sais que ça va venir avec un lot de pression. Est-ce que j’avais confiance que nous pouvions gagner avec notre groupe en santé ? Oui, à 100 %, mais il y a tout le temps des petits facteurs qui font que ça ne va pas de ton côté. Nos joueurs n’ont jamais baissé les bras et c’est ce qui me rend le plus fier. »
L’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault (Photo Vincent Éthier- LCH)
Perrault a insisté sur le fait que son groupe de joueurs était spécial cette année.
« Nous avons su fonder une famille. Je vais m’en souvenir longtemps de ce groupe-là. Nous aurions aimé jouer cinq jours de plus, mais c’est le sport. De vivre la Coupe Memorial avec mes joueurs, avec notre foule, c’est un moment dont je vais me souvenir extrêmement longtemps », a-t-il conclu.
Le Club de vélo de montagne de Rimouski a tenu la première course de la saison de son circuit local Riki XC. Elle avait lieu le 22 mai dans les sentiers du parc Beauséjour et 31 participants y ont pris part.
Victor Proulx (U11), Simone Binet et Charles Bolduc (U13), Alice Harvey et Philippe Gagnon (U15), Louis Brisson (U17), Pierre-Luc Fournier (senior 17 à 34 ans) ainsi qu’Aurélie Potvin et Jean-François Dionne (maître 35 ans et plus) sont les vainqueurs dans leurs catégories respectives.
Le départ des U17 et des adultes. (Photo courtoisie)
« Nous sommes vraiment heureux de la participation, surtout dans le contexte d’un début de saison très tardif en raison de la météo. L’ouverture des sentiers du parc Beauséjour n’était pas encore complète et beaucoup de gens n’avaient pas encore fait de vélo de façon intense. Nous appréhendions par rapport à ça, mais finalement ça a été positif », exprime le bénévole du Club de vélo de montagne de Rimouski, Jean-François Lepage.
Course XCC
Il s’agissait d’une course de type XCC, soit un circuit très court de moins de 1 km et très roulant. La durée est fixée à 15 à 20 minutes selon les âges et les participants doivent faire un maximum de tours.
« Il y a une situation exceptionnelle qui est arrivée pendant la course. Un jeune de la catégorie U13, Marc-Antoine Lepage, a fait une crevaison avant la mi-course et il a terminé la course. Il était en deuxième position lorsque c’est arrivé et il n’a pas abandonné même s’il se faisait dépasser par tous les autres. Il pleurait à la fin, mais tout le monde l’a encouragé », explique le bénévole.
Quatre autres courses locales de type cross-country auront lieu à Rimouski au cours de l’été. La prochaine se tiendra le 7 juin. Il s’agira également d’un événement régional qui permettra de déterminer les athlètes qui participeront aux Jeux du Québec à Trois-Rivières en juillet prochain.
Le département de médecine nucléaire de l’Hôpital régional de Rimouski a été complètement modernisé. Un investissement de 11 M$ a permis le réaménagement des locaux et l’achat d’équipements à la fine pointe de la technologie.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a inauguré les nouvelles installations, mercredi. Le département compte maintenant trois nouvelles caméras gamma.
« Depuis environ deux ans, nous avons renouvelé l’ensemble de nos équipements », relate le Dr Simon Moisan, spécialiste en médecine nucléaire.
Une des trois caméras est une CZT qui permet de réaliser les examens plus rapidement et avec une meilleure qualité d’image. Elle apporte une plus grande précision pour les diagnostics.
« C’est une caméra qui est digitale, plus performante et qui nous permet de faire les examens plus rapidement en injectant moins de produits radioactifs aux patients. Nous pouvons donc diminuer les listes d’attente et le patient passe moins de temps sous la caméra parce qu’en médecine nucléaire les examens sont longs », poursuit Dr Moisan.
Le Dr Simon Moisan. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasser)
Un nouveau TEP-scan plus performant a aussi été acquis. Il sert à obtenir des images du corps à la suite de l’injection d’une faible dose d’un produit radioactif pour évaluer le fonctionnement de certains organes.
« Nous sommes le seul établissement qui dispose d’une TEP à l’est de Québec. Nous allons donc chercher tous les patients de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent », explique le spécialiste en médecine nucléaire.
8000 examens annuellement
Tous ces nouveaux appareils sont utilisés pour différentes clientèles, notamment en cardiologie, en radio-oncologie, en pneumologie, en infectiologie, en urologie et en hémato-oncologie, pour un total de 8000 examens annuellement à l’Hôpital régional de Rimouski.
Les spécialistes en médecine nucléaire, Dr Yvan Boucher et Dr Simon Moisan, ainsi que la gestionnaire en imagerie médicale, Joanie Brisson. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Deux nouveaux laboratoires ont aussi été aménagés afin de répondre aux nouvelles normes en matière de stérilité.
« Ça s’est fait à la suite d’une demande de notre ordre professionnel. Il fallait se mettre à niveau pour la stérilité avec les produits. La mise à niveau était demandée et nos appareils étaient en fin de vie. Les nouveaux sont à la fine pointe de la technologie », affirme la gestionnaire en imagerie médicale à l’hôpital de Rimouski, Joanie Brisson.
La Fondation Santé Rimouski a contribué à ce projet avec une participation financière de 600 000 $.
Après que le club rimouskois ait dominé la première période, les Wilcats de Moncton ont réussi à créer l’égalité et à prendre les devants en début de deuxième période.
« Moncton a sorti beaucoup plus fort en deuxième. Je ne veux pas dire que nous avons sorti moins fort. Deux petits jeux d’exécution ont fini dans notre filet. C’est venu nous donner un petit coup derrière les jambes. Je n’ai pas détesté la façon dont nous avons terminé la deuxième et nous avons eu beaucoup de chances en troisième. C’est un peu l’histoire des sept matchs que nous avons joués contre Moncton dans les trois dernières semaines », a affirmé Perrault dont l’équipe s’est inclinée 6-2.
L’entraîneur de l’Océanic, Joël Perrault (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
L’entraîneur aurait évidemment souhaité que la 30e saison de l’Océanic se termine autrement.
« Je suis déçu pour nos joueurs et pour les partisans. Je pense que nos partisans ont vu à quel point nos joueurs ont tout donné. C’est du hockey de qualité que nous avons vu dans les trois derniers matchs et nos joueurs vont avoir grandi de ça. »
« Nous avons tout donné »
Les trois joueurs de 20 ans ont rencontré les médias à la suite de la rencontre.
« Nous sommes sortis très forts. Nous avons eu un bon début de match avec beaucoup de chances en partant. Je pense que nous aurions pu aller chercher une plus grosse avance. Ils ont sorti plus fort en deuxième. Les gars n’ont jamais abandonné et je pense que nous avons tout donné », a mentionné Jonathan Fauchon.
L’attaquant de l’Océanic, Jonathan Fauchon (Photo Vincent Éthier- LCH)
« Je pense que c’est vraiment l’opportunisme des Wildcats qui a fait la différence ce soir. C’est un match qui aurait pu tourner des deux côtés comme nous l’avons vu pendant toute la série contre eux », a ajouté le capitaine Jacob Mathieu ».
Place à la demi-finale pour les Wildcats
Après un départ lent de la part de son équipe, l’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall, était satisfait de la reprise en main de son équipe.
« En première période, nous avons été atroces. C’est probablement la pire période de la Coupe Memorial. Heureusement, il y a eu une pause après la première. Nous avons réussi à revenir dans le match. Nous avons profité de nos occasions et notre gardien a été excellent. La troisième a été le genre de période que nous avons joué toute l’année. Nous avons joué avec l’intuition et ça a fonctionné », a-t-il dit.
MacDoughall a remercié la communauté pour le soutien que lui et sa famille ont reçu à la suite du décès du beau-père de son fils Taylor.
« La communauté de hockey est l’une des meilleures. Nous avons reçu, Taylor et moi, tellement de messages de la part de gens à qui je n’avais pas parlé depuis 20 ans. Je ne sais pas qui est la mascotte de l’Océanic, mais j’ai apprécié ce qu’elle a fait pour nous. Il m’a donné une carte et m’a fait un pouce », a-t-il indiqué.
Les Wildcats et les Knigts de London croiseront le fer vendredi soir, 19 h, au Colisée Financière Sun Life. Les Tigers de Medicine Hat ont déjà assuré leur place en finale dimanche.
Un bris d’aqueduc est survenu, mercredi après-midi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Une interruption du réseau d’eau potable touche environ 150 résidences de certaines rues situées entre le boulevard Arthur-Buies et la rue de Bourgogne.
Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)
L’équipe de la Ville de Rimouski et celle de l’entrepreneur qui travaille sur le chantier sont à pied d’œuvre pour compléter la réparation du bris d’ici la fin de la soirée.
Les travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale ont commencé au début du mois de mai et ils devraient être complétés en octobre prochain. Ils visent à faire plus de place aux cyclistes, aux piétons et à la verdure. Le projet est évalué à 5,4 M$.
Un amateur de hockey junior canadien du Témiscamingue, Renald Gagnon, prend part à son 18e tournoi de la Coupe Memorial, cette semaine, à Rimouski. Peu importe l’endroit où est présenté l’événement, il se déplace avec fébrilité chaque année.
La première Coupe Memorial à laquelle il a participé était en 2005, à London. Depuis, les épinglettes de chacun des tournois s’accumulent sur son chandail des Huskies de Rouyn-Noranda, son équipe favorite de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec avec celle des Foreurs de Val-d’Or.
« La seule Coupe que j’ai manquée est celle à Vancouver en 2007. Je suis retraité maintenant, mais avant je prenais mes vacances pour ça. Cette année, je suis seul, mais j’y suis déjà allé avec mes sœurs, mon garçon et mon neuveu. Ça dépend des années », exprime Renald Gagnon.
Les épinglettes de la Coupe Memorial sont de plus en plus nombreuses sur le chandail de Renald Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le partisan a vu de gros noms dans les différents arénas qu’il a visités.
« J’ai vu Crosby, MacKinnon, Drouin, Chabot, entre autres. Dans l’ouest de l’Ontario aussi il y a eu de gros joueurs qui sont passés. Mon meilleur tournoi a été quand les Huskies ont gagné, à Halifax, en 2019 », dit-il.
Une passion pour le hockey
Renald Gagnon a toujours aimé le hockey. Il s’intéresse au hockey junior canadien en particulier et ne veut rien savoir du Championnat du monde de hockey junior, même lorsqu’il est présenté au Canada.
« J’aime le hockey et j’ai commencé à aller au hockey junior parce que je trouvais que c’était plus accessible que les matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH). J’aime juste le junior canadien. Le tournoi mondial aux Fêtes, je n’y vais pas. Ce sont les trois ligues canadiennes qui m’intéressent. »
Pendant la saison, il doit faire 2 h 30 ou 3 h 30 de route pour voir des matchs à Rouyn-Noranda ou à Val-d’Or.
« Je reste plus près d’une équipe de l’Ontario. J’ai une équipe à 55 minutes de chez nous, à North Bay, mais je suis Québécois. Quand il y a une bonne équipe ou un bon joueur qui y va, j’y vais », affirme-t-il.
Augmentation de la vitesse
Au fil de ses participations à la Coupe Memorial, monsieur Gagnon remarque que la vitesse du jeu a augmenté.
« Depuis qu’ils ont coupé la ligne rouge, ça a changé beaucoup le style de jeu. C’est vraiment la vitesse qui a changé. Je l’ai remarqué avec Medicine Hat. Quand ils décollent, ça n’a pas d’allure », souligne le partisan.
Les Tigers de Medicine Hat contre les Wildcats de Moncton en action lundi soir. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)
En début de tournoi, le passionné de hockey prédisait une finale entre Moncton et Medicine Hat.
« Moncton est dans le trouble, mais ici, en 2009, Windsor avait perdu ses deux premiers matchs et ils ont gagné le tournoi. On ne sait jamais. Ce sont des matchs serrés. Ça peut tourner », conclut-il.
L’entreprise rimouskoise Chasse-Marée a reçu le prix du producteur de l’année lors du Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise. Un honneur qui motive les propriétaires, Emmanuel Sandt-Duguay et Guillaume Werstinz, à poursuivre leur développement.
La conserverie artisanale offre des produits de la mer en boîtes de conserve. Elle était également finaliste pour le prix d’artisan de l’année.
« C’est une belle tape dans le dos. De gagner le titre de producteur de l’année à l’échelle de la province, ce n’est pas rien. Il y a beaucoup de producteurs dans différents domaines. Ce sont tous des passionnés qui travaillent fort pour offrir de bons produits. Il y a une partie d’étonnement parce que nous sommes assez nouveaux », explique Emmanuel Sandt-Duguay.
Les produits sont disponibles dans une centaine d’endroits au Québec. (Photo courtoisie)
Une vingtaine de prix ont été remis lors du gala qui avait lieu, lundi, à Montréal. Le jury était présidé par le chef Normand Laprise.
« C’est une belle reconnaissance. La moitié des votes étaient du jury et l’autre du public du milieu de la restauration. Ça amène une belle visibilité et ça nous motive à développer d’autres produits », mentionne le copropriétaire de Chasse-Marée.
Deux passionnés de la mer
Emmanuel Sandt-Duguay est pêcheur commercial et biologiste marin alors que Guillaume Werstinz est océanographe. Les deux hommes se sont rencontrés pendant leurs études à l’UQAR.
« Nous sommes deux amis et nous avons décidé de partir ce projet ensemble. Nous avons commencé avec le bourgot parce que j’en pêchais. Nous avons ajouté le sébaste et nous sommes en train de développer d’autres produits », affirme Emmanuel Sandt-Duguay.
Un des produits de l’entreprise rimouskoise. (Photo coursoisie)
L’aventure de Chasse-Marée s’est enclenchée en 2020 et c’est en 2022 que la commercialisation a débuté. L’entreprise rimouskoise, qui compte entre deux et sept employés selon la période de l’année, se donne pour mission de valoriser les produits du Saint-Laurent.
« L’élément déclencheur a été pour moi la rencontre avec les chefs Normand Laprise et Colombe St-Pierre. C’est en discutant de pêche commerciale et des différentes réalités de la restauration que l’idée est venue. Nous avons développé des recettes pour pouvoir déguster les produits de la mer à l’année en conserve », souligne monsieur Sandt-Duguay.
Chasse-Marée compte une centaine de points de vente au Québec.
Cantine de l’année
De son côté, la cheffe Colombre St-Pierre a reçu le prix de cantine de l’année pour la Cantine côtière située à Saint-Fabien. Cette distinction était remise pour la première fois au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise.
Une nouvelle ligue de basketball verra le jour dans les prochaines semaines. Elle permettra aux jeunes et aux adultes de poursuivre la pratique de leur sport pendant la saison estivale.
Organisée par l’Association de basketball de l’Est du Québec (ABEQ), cette ligue vise à prolonger la saison de quelques semaines pour les Rimouskois.
« L’ABEQ veut faire grandir le basketball dans la région. Une ligue estivale organisée comme ça, il n’y en avait pas. C’est une offre que nous voulons donner. Pendant l’hiver, les joueurs sont au niveau scolaire, au collégial et il y a la ligue senior. Quand les saisons finissent, en avril, il n’y avait plus rien », explique le bénévole pour l’ABEQ, Thomas Roussel.
La nouvelle ligue servira également de campagne de financement puisque tous les fonds amassés avec les coûts d’inscription seront redonnés aux jeunes sportifs.
« C’est pour les organisations de basket du primaire au collégial de la région. Ça sert à diminuer les coûts d’inscription et à améliorer les infrastructures », ajoute le bénévole.
3 contre 3
La ligue sera en 3 contre 3 avec des matchs de 12 minutes en format à l’ancienne. Elle s’échelonnera sur quatre semaines, soit du 17 juin au 8 juillet. Les parties se joueront au Cégep de Rimouski.
Un match impliquant une ancienne équipe des Pionnières en basketball. (Photo archives Stéphane Fournier)
« Nous n’avions pas de ligue 3 contre 3 à Rimouski avant. Les trois premières semaines seront des matchs de classement et la dernière sera pour les finales », précise Thomas Roussel.
Quatre catégories sont offertes, soit senior et junior masculin et féminin. Les équipes peuvent s’inscrire jusqu’au 10 juin en se rendant sur la page Facebook de l’Association de basketball de l’Est du Québec. Les organisateurs de la nouvelle ligue aimeraient regrouper une quinzaine d’équipes.
Bénévole lors du 105e tournoi de la Coupe Memorial, Julien Chiasson profite pleinement de son expérience en raison de son appartenance envers Rimouski et l’Océanic.
Le jeune homme de 29 ans possède trois chapeaux pendant la coupe. Il a d’abord été responsable de l’accueil des dignitaires à l’aéroport de Québec.
Depuis le 21 mai, Julien s’occupe des services offerts aux médias et aux artistes. « On parle de 12 jours de bénévolat. J’offre entre 10 et 12 heures par jour », précise-t-il.
Julien Chiasson est né à Québec, mais sa famille s’est installée à Rimouski quelques années plus tard. Il y a passé la majorité de sa vie dans le Bas-Saint-Laurent jusqu’à ce qu’il a quitté pour ses études universitaires à 19 ans. Il œuvre maintenant dans le domaine médical.
Un fort attachement pour l’Océanic
Lui-même joueur de hockey lorsqu’il était enfant et adolescent, Julien Chiasson a toujours eu un grand intérêt envers son équipe locale.
« Pendant environ 10 ans, j’étais titulaire de billets de saison avec mon père. J’avais mes billets pour la Coupe Memorial de 2009. J’étais trop jeune pour m’impliquer comme bénévole, mais ça m’avait marqué comme jeune fan de hockey parce que deux ans plus tard j’étais conseiller en vente à la boutique de l’Océanic », mentionne-t-il.
Lorsqu’il parle de l’équipe bas-laurentienne, le bénévole se remémore plusieurs souvenirs qui ont marqué son enfance.
« Quand l’Océanic a gagné la Coupe du Président en 2005, mon père, mon grand-père et moi étions allés accueillir l’équipe avec la Coupe au bout des bras à l’aéroport à Mont-Joli », dit-il.
Ériks Mateiko, de l’Océanic, célèbre après avoir marqué contre les Knights de London à la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)
Les Chiasson ont même été une famille de pension de 2002 à 2008.
« Différents joueurs ont passé chez nous pendant ces années-là. Ça nous marque. À l’été 2003, Sydney Crosby était venu chez moi pour faire du trampoline avec le joueur que nous hébergions à ce moment-là », se rappelle Julien Chiasson.
Un engagement familial
En plus de son grand intérêt envers l’Océanic, le bénévole connaissait déjà les membres du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial.
« Sébastien Noël, Annie-Claude Beaulieu et Simon Lamoureux qui sont sur le comité organisateur sont trois personnes que je connais bien. J’ai déjà été bénévole aux Grandes Fêtes TELUS dans les dernières années. J’étais donc bien conscient de la qualité des gens qui allaient chapeauter les différents comités et c’était naturel pour moi de les aider », explique Julien Chiasson.
L’importance de participer bénévolement à différentes causes lui a été transmise par ses parents. En donnant du temps au championnat canadien de hockey junior, le jeune homme y voit une occasion de faire rayonner sa région natale.
La salle des médias où se tiennent notamment les conférences de presse d’après-match (Photo Le Soir – René Alary)
« C’est une expérience de plus qui amène à rencontrer de nouvelles personnes et à être en contact avec des gens de domaines différents au mien. Le domaine médical est un peu hermétique, mais c’est une opportunité de rencontrer des gens de la sphère médiatique et de hockey. C’est aussi le plaisir de partager un événement qui a une envergure pancanadienne. »
Scotch, dont le maître Pascal Pelletier de MicroAge Rimouski collabore activement avec le comité organisateur de la Coupe Memorial, est le seul partisan à quatre pattes au pays à être accrédité et avoir accès aux différentes installations du tournoi 2025.
Les clients de l’entreprise de services informatique du boulevard Saint-Germain Ouest sont habitués de voir Scotch, puisqu’il accompagne monsieur Pelletier et sa conjointe tous les jours, au travail.
Le sympatique golden retriever a donc assisté son propriétaire dans l’installation des infrastructures informatiques au Colisée Financière Sun Life, la semaine précédant la présentation de la Coupe Memorial.
« Je l’ai amené un soir parce que nous terminions de travailler tard et des employées de la Ligue canadienne de hockey (LCH) ont vu Scotch. Elles sont tombées en amour avec lui et elles m’ont demandé de l’accréditer. Je l’ai ramené le lendemain et elles l’ont fait. C’est devenu un membre de l’équipe de la Coupe Memorial », affirme-t-il.
« Nous avons commencé à l’amener au bureau à partir du moment qu’il a eu quatre mois. Les gens étaient un peu craintifs au début parce que ce n’est pas quelque chose d’habituel, surtout que nous travaillons dans le public. Aujourd’hui, tout le monde est habitué et certaines personnes viennent à la boutique juste pour voir Scotch. »
Scotch est déjà un fier partisan de l’Océanic. (Photo courtoisie)
Maintenant âgé de quatre ans, le fidèle compagnon prend son travail au sérieux. Ses propriétaires ont choisi de l’appeler Scotch pour leur goût de la boisson alcoolisée et pour la couleur de son poil caramel.
« Il aime les humains et il côtoie le public depuis toujours. Il est calme et il aime se faire flatter. À quelques reprises, il a même converti des gens qui avaient peur des chiens. Nous essayons de démocratiser ça parce que c’est un peu plus rare au Québec », indique Pascal Pelletier.
Expérience enrichissante
Sur le plan professionnel, l’entrepreneur rimouskois dit avoir grandement appris de son expérience à la Coupe Memorial.
« C’est valorisant et c’est intéressant. Nous travaillons avec des professionnels de la Ligue nationale de hockey (LNH), de la LCH et des professionnels en audio-vidéo de partout au Canada. Nous apprenons beaucoup d’eux et nous nous partageons des trucs. C’est une expérience exceptionnelle que l’on vit une fois dans une vie », dit-il.
Scotch n’assiste pas aux parties de hockey, mais il pourrait être présent lors de la finale, dimanche, pour encourager, il l’espère, son équipe favorite qui est évidemment l’Océanic.
« Il y a trop de monde et c’est trop compliqué, mais je vais peut-être avoir une permission spéciale pour la finale », souligne son maître.
Le CHSLD de Rimouski invite la population à visiter ses installations, mardi, dans le cadre de la première présentation de l’opération « Portes ouvertes sur nos milieux de vie »du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Les 14 installations d’hébergement de longue durée du Bas-Saint-Laurent seront accessibles au public, de 12 h à 19 h, pour s’ouvrir sur les différentes communautés du territoire, recruter des bénévoles et créer de nouveaux partenariats avec des organismes.
« Par exemple, nous pouvons créer des partenariats avec des écoles de musique qui viennent donner des concerts dans nos installations. C’est l’occasion, demain, pour les directeurs d’écoles de musique de venir nous voir. Ça peut aussi être un responsable de loisirs d’une municipalité ou d’une maison des familles », explique le directeur de l’hébergement longue durée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Frédéric Gagnon.
« C’est essentiel et c’est une première. Nous voulons que la population comprenne ce qu’est un CHSLD et une MDMA-MA. Nous voulons démystifier tout ça. Nous allons permettre aux visiteurs de se promener sur les unités. Nous avons 224 résidents. Pour divertir tout ce beau monde et les faire sortir, nous avons besoin de l’implication des gens », ajoute la gestionnaire du CHSLD de Rimouski, Geneviève Côté Rioux.
Le CHSLD de Rimouski, que les plus vieux appelaient le Foyer de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)
Les personnes âgées à la recherche d’un nouveau milieu de vie sont aussi invitées à aller visiter les installations.
« Si j’ai 80 ans et que je sais que je vais aller vers le CHSLD, qu’on commence à en parler avec la famille et avec le CLSC, je peux venir voir à quoi ça ressemble pour me faire une opinion », exprime Frédéric Gagnon.
Des expériences positives
Marthe Bourque réside au CHSLD de Rimouski depuis quelques années. Elle dit apprécier son milieu de vie qui lui permet de socialiser.
« J’ai toujours aimé le social et ici c’est la place pour ça. On a du plaisir. Je participe à presque toutes les activités. Il y en a que j’organise moi-même », dit-elle.
Denise Landry, pour sa part, est proche aidante pour son mari qui habite la résidence pour aînés depuis 5 ans.
La journée « Portes ouvertes sur nos milieux de vie » se tient le mardi 27 mai. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Au début, j’ai trouvé ça dur, mais quand j’ai réalisé à quel point le personnel est attentionné, j’ai été rassuré. Ça m’encourage de savoir qu’il est bien », mentionne-t-elle.
Les 14 installations d’hébergement de longue durée du Bas-Saint-Laurent comptent 996 places. Le taux d’occupation est présentement de 99 % et le temps d’attente pour une place varie d’une région à l’autre. Il est nul à certains endroits et peut aller jusqu’à six mois à d’autres.
Le hockeyeur de Saint-Fabien, Gleason Fournier, garde des souvenirs extraordinaires de sa participation au tournoi de la Coupe Memorial de 2009 à Rimouski. Cette expérience lui a permis d’être sélectionné, quelques semaines plus tard, en troisième ronde du repêchage de la LNH par les Red Wings de Detroit.
Le natif de Saint-Fabien avait seulement 17 ans lorsqu’il a participé au championnat canadien de hockey junior dans l’uniforme de l’Océanic. Il se souvient de toute l’effervescence autour de la présentation du tournoi, autant sur la glace que aux alentours du Colisée Financière Sun Life.
« Il y a beaucoup de recruteurs qui assistent à la Coupe Memorial. Je me souviens qu’ils m’avaient tous parlé de mes matchs. Les joueurs des quatre équipes vont avoir la chance de se faire voir et espérer poursuivre leur rêve professionnel. C’est une grosse opportunité », dit-il.
Même s’il n’a jamais joué dans la LNH, Fournier poursuit une magnifique carrière qui l’a mené dans la Ligue américaine de hockey, la ECHL et en Europe.
Maintenant âgé de 33 ans, le défenseur vient de compléter sa sixième saison, à différents moments de sa carrière, avec les Devils de Cardiff, qui évoluent dans la Elite Ice Hockey League au Royaume-Uni. Il a déjà un contrat en poche, l’an prochain, avec l’équipe.
Jouer devant ses proches
Gleason Fournier a joué son hockey mineur à Rimouski. Le fait de vivre la Coupe Memorial chez lui a eu une signification particulière.
Gleason Fournier, au moment de son repêchage par la Red Wings de Detroit en 2009. (Photo courtoisie)
« Ça a ajouté à l’expérience. C’était incroyable de jouer devant ma famille et mes amis. Je garde beaucoup de bons souvenirs de la Coupe Memorial. Le soutien des partisans était incroyable. Je me rappelle spécialement qu’avant le tournoi, nous étions allés dans le parc aménagé à côté du Colisée. Il y avait des militaires pour la présentation du trophée. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que c’était vraiment un gros événement. C’était vraiment spécial », se souvient-il.
« Une très belle expérience »
Malgré que l’élimination de l’Océanic contre les Spitfires de Windsor au match de bris d’égalité, en 2009, Gleason Fournier affirme que la Coupe Memorial demeure une expérience enrichissante pour lui sur les plans sportif et personnel.
« C’est le plus gros tournoi junior au Canada. C’était intéressant de jouer contre les meilleures équipes de l’Ouest. C’était mon année de 17 ans. Je n’avais pas beaucoup de temps de jeu, mais ça a quand même été une très belle expérience. J’ai beaucoup appris au point de vue du leadership et de se tenir ensemble », conclut-il.
Marie-Jeanne Rioux invite les lecteurs dans un road trip haut en couleur sur la mythique route 66 avec son 10e roman « Les Raphael ». L’auteure rimouskoise propose une romance entre une cowgirl et un avocat en droit environnemental.
Les univers de Raphael Blair et de Raphael Sutton se rejoignent lorsque ce dernier part à l’aventure en Californie. Un voyage qu’il devait faire avec son père et qu’il décide de faire seul.
« Quand ça commence, on apprend que son père est décédé. Les deux organisaient ce road trip sur la route 66 qui est complètement électrifiée dans l’histoire. Il rencontre Raphael Blair de manière inattendue. Par la force des choses, ils vont faire la route ensemble en compagnie de Lobster, un chien fidèle et attachant », explique l’auteure qui promet une série de péripéties.
Les deux personnages vont développer une romance au fil de leur voyage. La violence conjugale est également abordée.
« Raphael Blair a vécu de la violence conjugale et c’est la raison pour laquelle elle décide d’embarquer dans ce road trip sur un coup de tête. Elle veut fuir ce milieu. On parle aussi de relations familiales, de confiance et de lâcher-prise », mentionne Marie-Jeanne Rioux.
Une proposition différente
Celle qui écrit habituellement des séries lance cette foi-ci un tome unique.
« Je trouvais que celui-là se tenait bien en un seul livre. J’ai décidé de le faire comme ça. C’est plaisant aussi pour les lecteurs d’avoir un tome unique pour découvrir un auteur », souligne-t-elle.
Bien que sa plume est facilement reconnaissable, Marie-Jeanne Rioux soutient que « Les Raphael » est différent de ses autres projets.
« C’est plus au niveau de l’intrigue sous-jacente. Il y a une intrigue qui va surprendre les lecteurs parce qu’elle n’est pas dans mes habitudes d’écriture. Ce sont des thématiques qui sont plus éloignées de ce que je connais, mais je parle d’environnement, donc mon côté scientifique est encore là. »
Festival du livre de Paris
Marie-Jeanne Rioux à Paris (photo courtoisie)
La Rimouskoise a vécu une première expérience à l’international, en avril, au Festival du livre de Paris. Elle y a présenté sa trilogie « Un chien parmi les loups ».
« C’est un très gros festival avec plus de 100 000 visiteurs et ça dure seulement trois jours. C’est très condensé », indique Marie-Jeanne Rioux.
Comme ses livres ne sont pas encore distribués en Europe, l’auteure n’avait pas d’attentes envers l’événement.
« J’ai quand même vendu des livres et j’ai fait de belles rencontres. J’en ai profité pour parler avec des lecteurs et j’ai semé des graines dans des maisons d’édition parce que mes droits européens sont disponibles. J’ai mis le pied en France et je pense que ça va germer », dit-elle.
Marie-Jeanne Rioux sortira un roman pour jeunes adultes le 6 août et elle travaille sur une trilogie pour 2026. « Les Raphael » est en vente dans les librairies.
L’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Joël Perrault, était satisfait du niveau de compétition offert par ses joueurs à la suite de la défaite 3-1 de son équipe contre les vainqueurs de la Ligue de l’Ontario, les Knights de London, lors du troisième matchdu tournoi de la Coupe Memorial.
« Ça a été un match très serré. Ça s’est décidé dans les cinq dernières minutes. C’est une très bonne équipe de hockey. On savait que ça allait être un match pendant lequel il fallait jouer notre meilleur hockey. J’ai adoré le niveau de compétition de mes joueurs », a indiqué le pilote de l’Océanic après le match.
L’entraîneur a assuré que son équipe a confiance en ses capacités et qu’elle sait qu’elle peut compétitionner contre les meilleures équipes au pays.
Alexandre Blais, Maël Lavigne et Joël Perrault. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« J’avais trouvé que nous avions joué un match un peu gêné au dernier match, mais je ne pense pas que c’est un manque de confiance. Ce sont quatre très bonnes équipes qui sont ici et c’est pour ça que nous voyons des matchs chaudement disputés jusqu’à maintenant. »
« Nous n’avons rien à leur envier »
L’attaquant de l’Océanic Maël Lavigne, affirme que son équipe y a cru jusqu’à la fin.
« Nous avons joué une solide partie. Nous avons manqué des chances et ils ont pris les leurs. Nous n’avons rien à leur envier et nous avons prouvé que nous sommes capables de compétitionner contre eux. »
Rien n’est terminé pour l’Océanic dans le tournoi. L’équipe hôtesse affrontera un adversaire qu’elle connaît bien mercredi, les Wilcats de Moncton.
Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)
« Ça va être une autre partie 7. Nous venons de jouer six matchs en une douzaine de jours contre eux. Nous en avons parlé en arrivant ici. C’est toujours ce genre de match qu’il faut jouer. C’est un adversaire que l’on connaît. Nous avons réussi à les battre trois fois sur huit cette année. C’est d’avoir la même énergie que nous avons eue aujourd’hui », a mentionné Joël Perrault.
Deuxième victoire de London
Avec cette victoire, Les Knights de London s’assurent de participer à la demi-finale de la Coupe Memorial.
« Ça a été un autre match âprement disputé. Les deux équipes se sont bien battues et nous avons gagné. Nous avons bien joué, ils ont bien joué. Ça s’est réglé dans les cinq dernières minutes. C’est un tournoi difficile avec quatre bonnes équipes. C’est l’élite de la LCH qui est ici et le niveau d’intensité monte d’un cran » a exprimé l’entraîneur-chef, Dale Hunter.
« C’était deux fortes équipes sur la glace ce soir. Nous avons joué très bien toutes les deux », a ajouté l’auteur du but gagnant, Jacob Julien.
Le gardien des Knights, Austin Elliott, réalise l’arrêt, malgré les présences de Maël St-Denis (37) et Maël Lavigne (29) de l’Océanic à ses côtés. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)
Le quatrième duel de ce 105e tournoi de la Coupe Memorial mettra en scène les champions de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), les Wildcats de Moncton, à ceux de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL), les Tigers de Medicine Hat, lundi. Le coup d’envoi sera donné à 19 h, au Colisée Financière Sun Life.
Les champions de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) ont eu le dessus sur leur adversaire après un match serré dans ce deuxième duel du 105e tournoi de la Coupe Memorial.
« C’est crève-cœur présentement, mais c’est rare qu’on perd un match dans ce tournoi et qu’on peut dire que ça nous donne confiance. Notre équipe a grandi pendant la saison en trouvant toujours des façons de devenir meilleure et la partie de ce soir va nous rendre meilleurs. Nous avions un très bon adversaire », a mentionné l’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall, après la partie.
Le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau, a été solide devant son filet avec 45 arrêts.
Mathis Rousseau, Gabe Smith et Gardiner MacDougall. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Ça a été un match très serré. Nous sommes deux grosses équipes offensives et défensives. Il faut continuer en faisant confiance à nos entraîneurs et à notre plan de match pour avoir un résultat positif à la fin du tournoi. C’est un match sur lequel nous pouvons construire », a-t-il déclaré.
Rousseau dit avoir confiance en ses capacités pour le reste de la compétition.
« Je sais que j’ai l’expérience. J’ai été à des tournois et je suis allé loin en séries. Je pense que d’avoir cette expérience m’aide à être plus calme et à avoir moins de stress. Nous savions que London était une grosse équipe et je voulais montrer à mes gars que je suis là. J’ai été capable de donner une chance à mon équipe. Un bond de notre côté et c’était un résultat différent », a-t-il affirmé.
Le gardien des Wildcats de Moncton, Mathis Rousseau (Photo Vincent Éthier- LCH)
Pour son coéquipier, Gabe Smith, ce match a démontré que son équipe peut se mesurer à n’importe quel adversaire.
« Je ne pense pas que nous avons joué les 60 minutes au complet, mais si nous jouons de notre mieux pendant tout le match nous pouvons jouer contre n’importe qui. »
Satisfaction du côté de London
Chez les Knights, l’entraîneur-chef, Dale Hunter, était satisfait de la performance de ses joueurs.
« Deux bonnes équipes se sont battues ce soir. Nous avons de bons joueurs et ils veulent vraiment gagner. Ils travaillent forts et quand les gros matchs arrivent, ils sont là. »
L’attaquant Sam O’Reilly a marqué deux buts, dont celui en prolongation. Il souhaite un scénario différent à celui de l’an passé alors que son équipe s’était inclinée en finale de la Coupe Memorial contre le Spirit de Saginaw.
Kasper Halttunen, Sam O’Reilly et Dale Hunter. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« On veut un résultat différent cette année. On en a parlé toute l’année et c’est ce qu’on vise. Je pense que nous aurions pu arriver plus solides, mais on a continué à travailler et ça a bien tourné », a-t-il dit.
Les Knights de London reprendront l’action dès demain soir, à 18 h, au Colisée Financière Sun Life alors qu’ils se mesureront à l’équipe locale, l’Océanic de Rimouski, qui en sera également à son deuxième match du tournoi de la Coupe Memorial.
Les joueurs de l’Océanic de Rimouski, qui ont remporté la Coupe Memorial en 2000, ont vécu des retrouvailles émouvantes lors du lancement des festivités entourant le tournoi présenté de nouveau, cette année, au Colisée Financière Sun Life.
Tous s’entendent que cette conquête a été marquante pour la suite de leur vie.
Même 25 ans après sa victoire à Halifax, Benoit Martin se fait encore aborder comme étant un champion.
« Peu importe ce que tu fais dans ta vie, tout le monde te rappelle que tu as gagné la Coupe Memorial. Les gens m’arrêtent encore parfois et ils m’en parlent. Tu es étiqueté comme un champion », dit-il.
Le natif de Gaspé garde seulement de bons souvenirs de l’événement d’envergure qui avait lieu à Halifax en 2000.
« Notre groupe formidable. Nous avions de gros leaders, Brad Richards avait une saison incroyable, mais nous avions aussi des gars comme Juraj Kolník et Jonathan Beaulieu. De gagner la Coupe Memorial, c’est la plus belle expérience que tu peux vivre comme joueur de hockey », affirme l’ex-attaquant.
Martin a joué à Rimouski jusqu’en 2002 avant d’évoluer au niveau universitaire et au niveau professionnel en Europe.
« Tout le monde a vieilli. Nous avons presque tous des enfants, donc ça change les discussions, mais nous retrouvons les mêmes personnalités. Il y en a que je n’avais pas revu depuis que je suis parti de Rimouski, il y a près de 25 ans. On se jase comme si nous avions été en contact hier. »
Spécial pour Sébastien Caron
Sébastien Caron était très ému de retrouver ses coéquipiers avec qui il a soulevé le précieux trophée.
Maintenant retraité, l’ex-gardien de but de Lac-au-Saumon a été sélectionné par les Penguins de Pittsburgh au repêchage de la LNH en 1999. Il a ensuite joué au niveau professionnel dans différentes ligues jusqu’en 2016.
Les joueurs ont reproduit la scène lors de laquelle Jacques Larivière a échappé la Coupe Memorial, en 2000, à Halifax. (Photo Vincent Éthier- LCH)
« De revenir ici et de voir tous les gars avec qui j’ai joué, ça fait plaisir. Je pense que l’Océanic a fait un bon travail pour nous regrouper 25 ans plus tard. C’est le fun de venir dans un contexte comme celui-là. De gagner et de revenir ici célébrer avec ma famille et mes amis, ça avait été un moment spécial », souligne-t-il.
Chimie incroyable
Lorsqu’il revient 25 ans en arrière, Alexis Castonguay se souvient d’abord des moments qu’il a vécu avec ses coéquipiers de l’époque.
« C’est vraiment les gens et l’équipe que nous étions, nous avions une chimie incroyable. Il y avait beaucoup de leaders naturels. On se retrouve 25 ans plus tard et c’est comme si rien n’avait changé, on reconnaît les mêmes personnalités. On a juste un petit peu plus de cheveux gris », exprime le Rimouskois.
Celui qui habite maintenant dans la région de Montréal depuis une vingtaine d’années soutient que son expérience au tournoi de la Coupe Memorial l’a fait grandir comme être humain.
« Ça m’a apporté énormément de maturité et de vécu. On arrive ensuite dans le monde des adultes, au début de la vingtaine, avec un bagage que personne d’autre ne possède. J’ai appris à comment vivre en communauté et vivre des moments extrêmement stressants avec la pression de performer », mentionne Castonguay.
Après avoir disputé 113 matchs sur trois saisons avec l’Océanic, Alexis Castonguay a complété sa carrière dans le hockey senior.
Joël Perrault ne cachait pas sa déception à la suite de la défaite de son équipe par la marque de 5-4 face aux Tigers de Medicine Hat, vendredi soir, au Colisée Financière Sun Life, pour le match d’ouverture du tournoi de la Coupe Memorial.
« Je ne trouve pas qu’on a joué un match à la hauteur de nos attentes. On a joué sur les talons. Nous sommes capables de beaucoup mieux. Nous avons eu de la difficulté à nous défendre. Nous n’avons pas patiné assez. On ne peut pas avoir le syndrome de l’imposteur ici », a affirmé l’entraîneur-chef de l’Océanic dans ses commentaires d’après-match.
Perrault soutient que ses joueurs doivent être plus agressifs pour le reste du tournoi.
« Dans ce genre de tournoi, il faut que tu aies une mentalité d’agresseur. Quand on l’a fait, on a eu du succès et on a récupéré des rondelles, mais on ne l’a pas fait assez constamment. On a eu de la difficulté à se faire confiance dans nos décisions », a-t-il commenté.
L’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Joël Perrault. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Joël Perrault était particulièrement déçu de la façon dont son équipe s’est défendue face à celui qui pressentit pour être le premier choix au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gavin McKenna. L’attaquant a marqué sur un échappé en troisième période alors que la marque était de 3-3.
« Ça ne semblait pas fonctionner du tout avec les lignes que j’ai essayées pour jouer contre eux. Il ne faut pas que tu laisses du temps et de l’espace à ce genre de joueur et nous en avons donné beaucoup trop. En plus, si tu lui donnes une occasion en échappée, ce n’est pas l’idéal. »
Le pilote de l’Océanic a comparé ce match au premier disputé contre les Wildcats de Moncton lors de la finale de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ).
« Ça n’a pas été notre meilleur hockey »
Les joueurs de l’Océanic qui ont rencontré les médias à la suite de la rencontre ont abondé dans le même sens que leur entraîneur.
« Ça n’a pas été notre meilleur hockey. Nous avons été capables de revenir dans le match, mais on n’en a pas donné assez. Pour la prochaine rencontre, il va falloir partir en lion et ne pas tenir notre place pour acquise », a mentionné Mathieu Cataford.
« Je ne pense pas qu’on a joué notre meilleur match, mais il ne faut pas s’en laisser imposer par n’importe quelle équipe ici. Il faut rebondir au prochain match. Nous avons été choisis pour être ici et c’est pour une raison. Nous sommes capables de rivaliser avec tout le monde », a ajouté Jacob Mathieu.
Le gardien de but Mathis Langevin et l’attaquant Mathieu Cataford (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Joël Perrault avaient de bons mot pour son gardien Mathis Langevin. Ce dernier se sentait en confiance devant son filet.
« J’ai gardé mon équipe dans le match sauf qu’en troisième période je n’ai pas été capable de faire l’arrêt qui aurait permis à mon équipe de gagner », a-t-il indiqué.
McKenna joueur du match
Gavin McKenna, a été nommé joueur du match. L’attaquant de 17 ans des Tigers de Medicine Hat (9 buts et 29 passes en 16 matchs en séries éliminatoires) a inscrit un but et une passe ce soir.
« Rimouski est une bonne équipe. Ils ont travaillé vraiment fort. Ça a été un match difficile. C’est l’équipe la plus difficile contre qui nous avons joué cette année », a-t-il mentionné après la victoire de son équipe.
L’attaquant des Tigers de Medicine Hat, Gavin McKenna. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Pour son entraîneur, Willie Desjardins, le deux équipes ont bien joué et le match aurait pu aller d’un côté comme de l’autre.
« Rimouski a une très bonne équipe. Nous savions que ce serait un match difficile. Ils ont beaucoup de rapidité et leur échec avant est très bon. Nous avons eu un bon départ en troisième et ça a fait du bien de revenir quand c’était l’égalité. Nous ne tenons rien pour acquis. »
Le match de samedi soir opposera les champions de la LHJMQ, les Wildcats de Moncton, aux vainqueurs la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL), les Knights de London. La première mise au jeu est prévue à 18 h au Colisée Financière Sun Life.
Un Sherbrookois de 21 ans, Jordan Cuming, s’amène à Rimouski du 24 mai au 2 juin pour vivre la Coupe Memorial à titre de bénévole. Il souhaite vivre cette expérience pour enrichir son parcours professionnel.
Pendant une dizaine de jours, Jordan Cuming travaillera dans les salles des médias et s’occupera des artistes qui performeront au Quartier général des champions (QGC).
« Je voulais être bénévole pour gagner de l’expérience et découvrir ce qui se passe derrière les rideaux pendant un événement comme celui-là », affirme-t-il.
Le jeune homme, qui étudie en sciences de l’activité physique à l’Université Bishop’s, voit cette expérience comme étant une bonne occasion d’en connaître davantage sur son futur métier.
« J’étudie le sport en général et le hockey en particulier. C’est axé sur les affaires et la société. Je m’attends à faire des rencontres à la Coupe avec des spectateurs qui veulent vivre une bonne expérience ou même avec des personnes qui travaillent dans ce secteur. Je souhaite apprendre de ces personnes et possiblement me faire des contacts », souligne le passionné de sport.
Première fois à Rimouski
Jordan Cuming en sera à son premier séjour au Bas-Saint-Laurent. Il a l’intention d’en profiter pour faire un peu de tourisme.
« Comme je viens de l’extérieur, j’ai fait un peu de recherche pour savoir où m’héberger, connaître les restaurants et savoir quoi visiter après une journée de travail. Je vais de rendre au parc du Bic et découvrir le sous-marin Onondaga. Je me suis aussi informé pour offrir un bon service aux artistes, aux spectateurs et même aux équipes », dit-il.
Le sous-marin Onondaga du Site historique maritime de la Pointe-au-Père (Photo courtoisie)
Le jeune homme offrira une soixantaine d’heures au comité organisateur de la Coupe Memorial pendant son séjour à Rimouski. Il accorde une place importante au bénévolat depuis son adolescence.
« Pendant mon secondaire, nous faisions du volontariat auprès de différents organismes de ma région, comme Moisson Estrie. D’aider une communauté, ça apporte du plaisir et ça permet de rencontrer de futures personnes importantes dans notre vie », exprime-t-il.
Vingt-cinq ans après avoir soulevé la Coupe Memorial à Halifax, Jonathan Beaulieu se dit prêt à passer le flambeau à la nouvelle génération. Il souhaite ardemment que son équipe vive encore l’effervescence entourant la conquête du précieux trophée.
« Nous allons être là pour les soutenir et nous souhaitons que ça se concrétise pour eux, pour les partisans et pour la ville. Tout ce groupe a été très résilient cette année et il a démontré beaucoup de caractère », exprime Jonathan Beaulieu.
L’ex-capitaine de l’Océanic, qui a évolué cinq saisons dans le Bas-Saint-Laurent, garde des souvenirs inoubliables de sa conquête du championnat canadien de hockey junior en 2000.
L’ex-capitaine de l’Océanic, Jonathan Beaulieu. (Photo archives)
« Avec du recul, je me sens privilégié d’avoir fait partie d’une organisation et d’une édition spéciale. Quand on est dedans, on ne s’en rend pas nécessairement compte, mais c’est plusieurs années plus tard qu’on réalise que ce n’est pas toutes les saisons que tu as la chance de remporter la Coupe Memorial », dit-il.
Redonner aux partisans
Jonathan Beaulieu se réjouit que les amateurs de hockey rimouskois puissent vivre l’expérience du tournoi de la Coupe Memorial pour une seconde fois, après la présentation de 2009.
« L’organisation a voulu ramener le tournoi pour le redonner aux partisans. Elle a toujours voulu offrir ce qu’il y avait de mieux. Il y a beaucoup de travail derrière ça. L’engouement des partisans est là avec de bonnes foules pendant la saison. Je pense que tout le monde est dans une bonne ambiance pour que ce soit un succès sur toute la ligne », raconte-t-il.
Jonathan Beaulieu et Brad Richards lors de la parade des champions de la Coupe Memrial 2000. (Photo : Océanic)
Présent à la plupart des matchs de l’Océanic cette année, Beaulieu, dont le numéro 9 se retrouve dans les hauteurs du Colisée Financière Sun Life, a l’impression de revivre ses belles années dans le hockey junior.
« En plus d’avoir un amphithéâtre extrêmement à jour, nous revoyons ce que nous avons vécu à notre époque avec les estrades remplies et des partisans engagés. Ça a toujours fait la marque de commerce de Rimouski et c’est un bel accomplissement que tout ça se continue. Je souhaite que cette ambiance règne jusqu’à la fin et que nous soyons champions », déclare l’ex-hockeyeur.
Coprésident d’honneur
Avec Brad Richards, Jonathan Beaulieu est coprésident honoraire du tournoi de la Coupe Memorial 2025. Quatorze de leurs anciens coéquipiers de la saison 1999-2000 se joindront à eux, le vendredi 23 mai, pour rencontrer les partisans. « Bolo » est impatient de renouer avec ses frères de l’époque.
Les coprésidents d’honneur de la Coupe Memorial 2025, Brad Richards et Jonathan Beaulieu, ont amené le trophée dans le Quartier général Budweiser afin de lancer les festivités. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
« Il y en a que je revois occasionnellement, mais d’être aussi nombreux en même temps, ce sera définitivement spécial. Ça sera excitant de vivre ça dans la même ambiance accueillante que les gars ont connue il y a 25 ans », mentionne-t-il.
Une ville d’adoption
Originaire de Québec, l’ex-capitaine de l’Océanic a choisi de s’établir à Rimouski après son passage dans la LHJMQ. Il habite toujours la capitale bas-laurentienne.
« Ça fait 29 ans que je suis un Rimouskois d’adoption. L’accueil et ce que nous avons vécu ici font que nous gardons un attachement. Je n’ai pas fait une grosse carrière de hockeyeur après la LHJMQ, mais à 45 ans, je me fais encore souvent présenter comme étant Jonathan Beaulieu qui a gagné la Coupe Memorial. »
La Sûreté du Québec a arrêté un homme dans la soixantaine, jeudi, à Matane, pour trafic de stupéfiants et possession d’armes prohibées et non autorisées.
Les policiers de la MRC de la Matanie, assistés d’enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski, en plus du Groupe tactique d’intervention, du Service d’identité judiciaire et d’un maître-chien, ont effectué une perquisition dans un appartement situé sur la rue Price, à Matane.
L’homme arrêté a été libéré après son arrestation avec promesse de comparaître. Il devra se présenter à la Cour à une date ultérieure.
Sur place, les policiers ont procédé à la saisie de près de 200 $ en argent canadien, une quinzaine de médicaments sous ordonnance, trois armes de chasse, deux armes de poing et un cellulaire.
Stratégie CENTAURE
Cette arrestation découle de la stratégie CENTAURE qui a pour mandat d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée au Québec.
Toute information en lien avec la possession, le trafic, l’utilisation et la fabrication d’armes à feu peut être communiquée à la ligne d’information CENTAURE au 1-833-888-ARME (2763).
Les festivités entourant le 105e tournoi de la Coupe Memorial sont commencées à Rimouski. Le célèbre trophée a fait son entrée au Quartier général des champions (QGC).
L’arrivée de la Coupe Memorial a commencé au Cégep de Rimouski. Elle a été escortée lors d’une parade communautaire en direction du Colisée Financière Sun Life. Les coprésidents d’honneur de l’événement, Brad Richards et Jonathan Beaulieu, ont complété la haie d’honneur.
Des organismes et des groupes locaux reconnus pour leur leadership et leur dévouement envers la communauté de Rimouski ont été mis en vedette.
Parmi les porteurs lors du défilé, la double médaillée olympique de Sainte-Luce en haltérophilie, Maude Charron, a marché avec la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
« L’arrivée de la Coupe Memorial est assurément un moment fort, unique et symbolique, à l’image de Rimouski, de son territoire et de sa communauté. Émotions et frissons garantis pour ce grand lancement de la Coupe Memorial 2025 à Rimouski », exprime le directeur général du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial, Sébastien Noël.
Démonstration aérienne
Deux chasseurs CF-18 Hornet de l’Aviation royale canadienne ont effectué deux survols du Colisée Financière Sun Life.
À la suite de la démonstration aérienne, une cérémonie officielle s’est tenue sous le dôme situé dans le QGC.
L’événement a réuni des membres de l’équipe hôtesse, l’Océanic de Rimouski, ainsi que des représentants des trois clubs champions, soit les Tigers de Medicine Hat (Ligue de hockey de l’Ouest), les Knights de London (Ligue de hockey de l’Ontario) et les Wildcats de Moncton (Ligue de hockey junior Maritimes Québec).
Les quatre équipes étaient réunies, sous le dôme Béton Provincial, pour la cérémonie d’ouverture. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)Les joueurs de l’Océanic se dirigent vers les festivités. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
Les deux coprésidents d’honneur, Jonathan Beaulieu et Brad Richards, étaient sur place pour rencontrer le public en compagnie de 14 de leurs anciens coéquipiers de l’Océanic avec qui ils ont remporté la Coupe en 2000.
Chandail commémoratif
Le chandail commémoratif de la Coupe Memorial 2025 a été dévoilé. Il sera porté par les joueurs de l’Océanic lors du match d’ouverture du tournoi vendredi.
Depuis 2008, le club hôte porte un chandail commémoratif spécialement conçu lors du match d’ouverture du tournoi en hommage aux militaires et vétérans.
Après le match, les chandails portés par les joueurs seront mis aux enchères et tous les fonds recueillis seront versés au Fonds en fidéicommis du coquelicot de la Direction nationale de la Légion royale canadienne, un programme important qui soutient les vétérans et leurs familles.
L’Océanic portera ce chandail commémoratif, porté ici par Jacob Mathieu, lors du match d’ouverture contre les Tigers de Medecine Hat, les champions de La Ligue de l’Ouest. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
Depuis la création de ce programme, la Ligue canadienne de hockey (LCH) a recueilli plus de 316 000 $.
Soirée d’ouverture
L’arrivée de la Coupe est suivie de la soirée d’ouverture du QGC. Les visiteurs peuvent découvrir les différentes activités offertes gratuitement. Le premier spectacle sera présenté, dès 19 h, par le chansonnier d’Amqui, Tom Gagnon.
Le premier match du tournoi de la Coupe Memorial 2025 est prévu pour demain à 19 h. Il opposera l’Océanic de Rimouski aux Tigers de Medicine Hat.
Brad Richards est de retour à Rimouski pour la Coupe Memorial. Vingt-cinq ans après avoir gagné le trophée, l’ex-Océanic affirme que ses années dans le Bas-Saint-Laurent ont été marquantes pour le reste de sa carrière.
Coprésident d’honneur du tournoi en compagnie de Jonathan Beaulieu, Richards a fait partie de la formation rimouskoise de 1997 à 2000. L’accompagnement qu’il a reçu de Maurice Tanguay et de toute l’organisation lui a fait gagner énormément de maturité autant dans le sport que dans la vie.
« C’est une excellente organisation pour ça. L’équipe que nous avions, les responsabilités que j’avais et que Doris (Labonté) m’a données m’ont permis d’avoir confiance pour aller dans la Ligue nationale de hockey. Ces trois années à Rimouski ont préparé ma carrière. « , explique l’ex-numéro 39.
Il soutient que Doris Labonté a eu un grand impact sur son parcours de hockeyeur professionnel.
La photo souvenir de la victoire de L’Océanic en 2000. (Photo courtoisie L’Océanic)
« Doris a été la plus importante partie de ces trois années. Monsieur Tanguay était incroyable pour diriger l’équipe et les employés, mais Doris était mon entraîneur. Il était un bon entraîneur, mais il priorisait les personnes. Il faisait sentir à tous les joueurs qu’ils faisaient partie de l’équipe, peu importe leur rôle. Il nous traitait comme des hommes, même si nous étions jeunes. Je vais toujours m’en souvenir », exprime Richards.
Premier retour depuis 2009
Le gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004 est de retour à Rimouski pour la première fois en 16 ans. Il a pu revoir les joueurs de l’édition 1999-2000 de l’Océanic avec qui il avait d’abord remporté la Coupe Memorial.
« La dernière fois que je suis venue ici, c’était pour le tournoi de 2009 et ce n’était pas avec l’équipe de 2000. C’est plaisant de les revoir. De jouer devant les partisans de Rimouski, dans un aréna plein tous les soirs, j’en garde des souvenirs incroyables. Les trois années, nous avions de bonnes équipes pour compétitionner », souligne le natif de l’Île-du-Prince-Édouard.
Brad Richards en compagnie du président de l’Océanic, Alexandre Tanguay et du commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini. (Photo courtoisie LHJMQ- Vincent Éthier)
Brad Richards souhaite que les joueurs actuels de l’Océanic puissent profiter de leur expérience à la Coupe Memorial.
« Tu ne sais pas si tu vas jouer après le junior. C’est un trophée très difficile à gagner parce que tu n’as que quelques années dans le junior. C’est un tournoi très spécial. C’est une chance incroyable pour les joueurs. Peu ont la chance de participer à la Coupe Memorial. Ils peuvent le faire à la maison devant leurs partisans en plus », mentionne-t-il.
L’influence de Vincent Lecavalier
Sans la présence de son ami Vincent Lecavalier la saison avant son arrivée, Brad Richards n’aurait pas endossé l’uniforme de l’Océanic. Le fait d’être dans un milieu francophone était particulièrement inquiétant pour lui et sa famille.
« J’avais le choix d’aller ailleurs, mais Vinny m’a dit comment l’organisation était et comment il était traité. Quand l’organisation a parlé à mes parents pour leur expliquer comment je serais encadré avec des cours de français et des tuteurs, ils ont été rassurés. Ils étaient plus inquiets pour mes études que je l’étais », raconte-t-il en riant.
Brad Richards (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)
La fiche de Brad Richards avec l’Océanic parle d’elle-même. Il demeure le meilleur pointeur de l’histoire de l’équipe avec 173 buts, 349 passes pour 552 points (saisons et séries incluses).
Son numéro 39 fait partie des immortels de l’Océanic, en compagnie de Lecavalier, Jonathan Beaulieu, Allan Sirois, Michel Ouellet et Sidney Crosby. À eux s’ajoutent les bâtisseurs Doris Labonté et Maurice Tanguay.
Le comité organisateur de la 105e Coupe Memorial promet 10 jours de plaisir et de festivités pour faire vivre la frénésie du tournoi sous un autre angle autant aux amateurs de hockey qu’au reste de la population.
Plusieurs activités seront offertes gratuitement, dès aujourd’hui et jusqu’au 1er juin, au Quartier général des champions (QGC) situé sur les deux niveaux de stationnement du Colisée Financière Sun Life.
« L’objectif était de faire vivre le hockey, mais d’une façon différente pour ceux et celles qui sont peut-être moins hockey. Nous voulions inclure toute la population. Nous avons le gros dôme du Carnaval de Québec dans le QGC pour accueillir les gens », souligne le directeur général du tournoi de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël.
Comme les billets pour les parties se sont vendus très rapidement, en septembre, le comité organisateur a voulu permettre à tous de suivre le tournoi en direct.
« Les gens vont pouvoir écouter les parties dans le dôme. Il y aura des écrans un peu partout. Ce sera possible d’arriver quelques heures avant le match pour prendre un verre. Nous voulons faire vivre l’expérience de la Coupe Memorial aux gens qui n’ont pas la chance de rentrer à l’intérieur. Ils pourront encourager leur équipe préférée », explique monsieur Noël.
Le Quartier général des champions ouvre aujourd’hui. )Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Bien que l’événement ne soit pas encore commencé, ce dernier est déjà fier d’avoir réussi à offrir un événement accessible.
« Nous avons des activités tous les jours et ça sera un feu roulant. Je suis fier de pouvoir offrir tout ça gratuitement à la population et aux touristes. Le conseil d’administration m’avait donné comme mission de faire profiter le plus de monde possible et que ce soit accessible », dit-il.
Spectacles musicaux variés
De l’amination musicale sera offerte avant et après les parties toujours sous le dôme.
« On parle, entre autres, de Bleu Jeans Bleu, de Taktika, de Fouki de David Pineau et d’un hommage à Bob Bissonnette. On a mis de la musique pour tous les goûts. Tous les spectacles seront gratuits et on parle de bons groupes de musique », mentionne le directeur général.
Une grande roue de Beauce Carnaval, installée sur le palier de stationnement le plus élevé, permettra d’admirer le fleuve et les couchers de soleil. La relève du hockey sera en action lors d’un concours d’habiletés le 31 mai.
Arrivée de la Coupe
L’arrivée de la Coupe se fera à 17 h, aujourd’hui. Elle partira du Cégep de Rimouski pour se rendre au QGC. Organisé en collaboration avec les Forces armées canadiennes, le défilé inclura des groupes et des organismes locaux.
« C’est très protocolaire, la présentation des équipes sous le dôme aussi. On veut transmettre la Coupe Memorial de génération en génération. C’est important que tout le monde puisse participer. C’est la force des champions, un peu comme notre slogan, et c’est la force de Rimouski. Nous sommes en terre de champions et nous voulons le véhiculer à notre façon », mentionne Sébastien Noël.
La Loterie Maison Marie-Élisabeth est de retour pour une 12e année. Un nombre record de 10 000 billets sont mis en vente pour le tirage final qui se tiendra, le 28 janvier 2026, chez Rimouski Toyota.
La Fondation Maison Marie-Élisabeth (MME) collabore encore cette année avec l’Association des concessionnaires de Rimouski. Dix prix sont à gagner, dont 20 000 $ de crédit à l’achat d’un véhicule neuf chez un des 12 concessionnaires de Rimouski.
« Lors du tirage final, il y aura une formule 5 à 7 afin de rassembler tous ceux qui gravitent autour de l’événement et de célébrer avec les 10 finalistes. À nouveau cette année, le grand gagnant aura la possibilité de monétiser son crédit d’achat contre 12 500 $ en argent », explique le représentant de l’Association des concessionnaires automobiles de Rimouski, Richard Michaud.
Les participants auront aussi la chance de remporter 3 lots de 1000 $ en argent et 6 lots de 500 $ en argent. Avant le tirage final, un autre tirage qui permettra d’identifier dix finalistes est prévu le 21 janvier 2026.
Billets accessibles
Chaque billet est disponible au coût de 20 $ et des livrets de 5 billets sont en vente au coût de 100 $.
« Nous sommes fiers de toujours pouvoir maintenir le prix du billet à 20 $, et ce, en dépit de l’inflation. Nous souhaitons que notre Loterie demeure accessible à tous, c’est important pour nous. Et grâce à l’appui de toute notre communauté, nous sommes heureux de constater que nous parvenons à vendre la totalité de nos billets depuis les dernières années », exprime la directrice générale à la MME, Paule Côté.
« Tous les concessionnaires, au-delà de la compétition, ont décidé de s’unir pour une cause, celle de la Maison Marie-Élisabeth. Tous unis sous la même bannière. C’est un partenariat unique, et nous sommes tous fiers de contribuer au succès de cette activité de financement importante pour la Maison », affirme Richard Michaud.
« C’est une grande joie de travailler avec des partenaires de cœur qui s’unissent pour travailler pour nous. En achetant des billets, la population rimouskoise et la communauté d’affaires contribuent à donner à la Maison Marie-Élisabeth les moyens financiers de poursuivre sa mission, qui est d’offrir des soins et services d’excellence gratuitement à tous et de permettre aux patients de vivre leurs derniers instants dans la dignité et entourés de leurs proches », ajoute le président du conseil d’administration de la MME, Steeve Lemieux.
En vente dès maintenant
Les billets sont en vente dès maintenant à l’accueil de la Maison Marie-Élisabeth, au Uniprix de la rue de la Cathédrale, chez Home Hardware Rimouski et en ligne au maisonmarieelisabeth.ca.
Une équipe de bénévoles sera présente dans de nombreux commerces de la région d’ici le mois de janvier. Les tables de vente seront affichées sur la page Facebook de la Maison Marie-Élisabeth.
Environ 500 bénévoles permettront la présentation du tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski pendant les 10 prochains jours. Un apport qualifié d’inestimable par le comité organisateur.
Pour le directeur général de ce comité, Sébastien Noël, il serait impossible de faire des événements majeurs sans bénévoles.
« On ne pourrait jamais engager toutes ces personnes pour le bon fonctionnement d’un événement comme ça. Autant les partenaires financiers, les partenaires de services que les bénévoles et tous les gens qui mettent la main à la pâte là-dedans sont essentiels », indique-t-il.
Peu importe le nombre de quarts de travail qu’il offre, chaque bénévole à son importance dans la tenue du tournoi de la Coupe à Rimouski, selon lui. Le recrutement s’est déroulé rondement.
« Il y a plusieurs personnes qui avaient fait du bénévolat aux Jeux du Québec et qui sont revenues donner leur nom. Certains étaient là aussi à la Coupe Memorial en 2009. Les bénévoles, on n’arrête jamais d’en recruter parce qu’on n’a jamais assez de bras pour monter un événement comme celui-là », dit-il.
La grande majorité des bénévoles sont locaux, mais d’autres viennent de l’extérieur. Certains suivent les différents tournois de la Coupe Memorial partout au pays.
« J’ai un couple de Québec que j’ai rencontré au tournoi de la Coupe l’an passé. Ce sont des retraités qui sont mordus de hockey junior et ils suivent la Coupe partout où elle va. Tant qu’à être là, ils donnent leur nom pour être bénévoles hors matchs. Il y a des gens comme ça de l’extérieur qui veulent s’impliquer dans la communauté locale », raconte Sébastien Noël.
La Route des Champions
Mise en place par Tourisme Bas-Saint-Laurent, la Route des Champions permet aux touristes qui se déplacent pour la Coupe Memorial d’identifier les adresses incontournables dans la région.
« C’est sur le site Internet de Tourisme Bas-Saint-Laurent et sur le nôtre. Que ce soit pour des restaurants ou des activités, tout est là », précise monsieur Noël.
La Coupe Memorial (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le président du comité organisateur se réjouit de voir que l’ambiance s’est installée dans la ville.
« La ville est hockey, c’est ce dont on entend parler partout. Le fait que l’Océanic se soit rendue en finale, ça aide énormément. On voit l’affichage dans les commerces et les hôtels. On sent une frénésie et je pense que les gens ont hâte », souligne-t-il.
Cinq cents adolescentes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie étaient réunies, mercredi, au parc Beauséjour de Rimouski, pour célébrer le plaisir d’être active.
Présentées dans cinq villes du Québec, les Célébrations Filleactive permettent aux filles de 12 à 17 ans de se rassembler pour participer à une multitude d’activités physiques variées.
À Rimouski, l’événement est organisé en collaboration avec COSMOSS Bas-Saint-Laurent depuis 2017.
« Même si le territoire est grand au Bas-Saint-Laurent, nous avons la chance d’avoir recruté pratiquement toutes les écoles de la région ainsi que trois écoles de la Gaspésie. Elles se sont déplacées pour la célébration », affirme la coordonnatrice régionale pour Filleactive, Julie Berthiaume.
Des parcours selon les capacités
Les participantes ont pris part à un échauffement dynamique et à des parcours, à la marche ou à la course, de 2,5 km, de 5 km ou de 10 km. Il était aussi possible de découvrir des activités telles que le cardio sur trampoline, l’entraînement fonctionnel, le cirque et l’escalade.
Il était possible d’essayer le cardio sur trampoline. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« À la puberté, c’est une fille sur deux qui arrête d’être active. C’est important de leur faire vivre une journée dans la fête pendant laquelle elles vont se dépasser. Tout le monde est gagnant et il n’y a pas de chronomètre. C’est de leur permettre de vivre différentes expériences et les filles sont là pour avoir du plaisir », explique madame Berthiaume.
Bouger à l’année
Cette journée de célébrations est le point culminant d’une année scolaire pendant laquelle les membres de Filleactive ont pu bouger grâce à des entraînements multisports non compétitifs.
« Le recrutement se fait dès le mois de septembre. Ensemble, elles regardent les possibilités dans leur horaire et le genre d’activités qu’elles voudraient faire. Pour certaines écoles, les rencontres sont une fois par cycle de neuf jours alors que pour d’autres c’est trois fois. L’idée est de les faire bouger le plus souvent possible », indique la coordonnatrice régionale pour Filleactive.
Un mur d’escalade était à la disposition des participantes. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Julie Berthiaume remarque des retombées positives depuis la présence de l’initiative Filleactive au Bas-Saint-Laurent. Certaines adolescentes qui ne faisaient pas du tout d’activité physique embarquent dans le mouvement.
« On parle d’estime de soi, de confiance, de compétences et d’habiletés physiques. Quand elles participent au programme, elles se développent et elles ont envie de faire plus d’activité physique. C’est pratiquement doublé. Il y a aussi le sentiment d’appartenance par rapport à un groupe sportif », dit-elle.
Filleactive rejoint annuellement 10 000 adolescentes de 300 écoles secondaires du Québec. Depuis sa fondation en 2007, l’organisme a rejoint 245 000 filles.
Les amateurs de kayak de mer, de planches à pagaie et de « kite surf » pourront de nouveau utiliser la rampe de mise à l’eau pour petites embarcations, située à l’embouchure de la rivière Rimouski, inaccessible depuis trois ans en raison des travaux effectués sur le pont.
Ce projet avait été initié, en 2021, par un groupe de bénévoles avec à sa tête Jean-François Dubé et Armand Dubé. Le mécène Marcel Gagné l’a financé.
« Pendant trois ans, nous ne pouvions plus utiliser le débarcadère. Il est donc en train d’être remis à neuf. L’année de son installation, ça avait très bien été », affirme Armand Dubé.
La rampe a été positionnée entre l’écluse Price et le vieux pont de la rivière Rimouski.
« C’est un emplacement idéal pour mettre à l’eau et pour avoir accès à la baie de Rimouski ainsi que pour se rendre sur l’île Saint-Barnabé », estime monsieur Dubé.
Selon lui, cette rampe est essentielle dans une ville maritime comme Rimouski, surtout avec la hausse de popularité des sports nautiques dans les dernières années.
« Quand on regarde les villes périphériques, l’accès au fleuve est très facile. À Rimouski, il y en a, mais c’est un peu plus limité. La rampe de mise à l’eau permet aux gens d’avoir un accès sécuritaire en milieu calme, nous ne sommes pas dans les vents dominants. En plus, c’est près des sentiers piétonniers avec les Sentiers du Littoral et la promenade », dit-il.
Promotion touristique
Avec Bernard Dugas, qui est l’ancien propriétaire d’Aventures Archipel au parc national du Bic, Armand Dubé souhaite faire la promotion touristique visuelle de Rimouski.
Kayaks à l’embouchure de la rivière Rimouski. (Photo courtoisie – Armand Dubé)
« Nous allons montrer le pôle où se situe le débarcadère. C’est un pôle qui fait une jonction entre le parc Beauséjour et la promenade. Il y a un lien touristique. La clientèle touristique aime voir les choses et nous avons du matériel visuel pour prendre des images. Nous allons, comme citoyens, faire la promotion de ces secteurs et de ces activités », explique-t-il.
Cette campagne se fait indépendamment de la Ville de Rimouski. « Nous sommes voués au développement et à la promotion touristique. »
Après son grand-père Maurice en 2000 ainsi que son père Jacques en 2006 et en 2023, le copropriétaire de l’Océanic de Rimouski, Alexandre Tanguay, tentera d’être le prochain de sa famille à inscrire son nom sur la Coupe Memorial.
Si Alexandre se concentre sur le volet hockey alors que son équipe entamera le tournoi, ce vendredi 23 mai au Colisée Financière Sun Life, Jacques travaille en coulisses à titre de président du comité organisateur de la Coupe Memorial 2025.
Même s’il était propriétaire des Remparts de Québec, Jacques Tanguay n’avait pas hésité à soutenir son père lorsque Rimouski a gagné le précieux trophée en 2000.
« J’étais un grand partisan de l’Océanic. Sa victoire a été exceptionnelle », affirme-t-il.
L’homme de hockey a vécu l’aventure à trois reprises avec les Remparts avec ses victoires en 2006 et 2023, en plus de la présentation du tournoi, en 2015, au Colisée Pepsi de Québec.
« J’ai pu vivre ça avant de prendre ma retraite du hockey junior. Pour s’y rendre, ça prend une volonté incroyable de la part de joueurs et des employés du club parce que c’est une saison de hockey qui est excessivement longue pour athlètes très résilients ».
Parlant de résilience, Jacques Tanguay se dit impressionné par celle offerte par les joueurs de l’Océanic en 2024-2025.
« Je n’ai jamais vu une équipe de hockey junior à ce niveau, dans les meilleures équipes canadiennes, avec autant de blessures en séries éliminatoires. L’équipe médicale a été extraordinaire. Les blessés ont travaillé très fort en réhabilitation. Ça démontre que la profondeur de l’équipe n’est pas seulement sur la patinoire », estime-t-il.
De génération en génération
Après avoir vu son père participer à la création de l’équipe rimouskoise il y a 30 ans, Jacques Tanguay suit aujourd’hui avec grande fierté le parcours de son fils comme copropriétaire de l’Océanic. Pour lui, Alexandre a un cheminement et une vision qui permettent à l’organisation de présenter à nouveau le tournoi de la Coupe Memorial après celui de 2009.
Patrick Roy et Jacques Tanguay ont gagné la Coupe Memorial avec les Remparts de Québec
en 2023.
« À 32 ans, il n’est pas juste propriétaire d’une équipe de hockey. Il est impliqué socialement dans toutes sortes d’activités. Alexandre est aussi président des membres de la Ligue de hockey junior maritime Québec (LHJMQ) et membre exécutif de la Ligue canadienne de hockey (LCH). Il démontre énormément de leadership malgré son âge », dit-il.
Jacques Tanguay assure que son cœur sera avec l’Océanic pendant le tournoi.
« Ma famille y est associée depuis plus de 30 ans. Je vis la même passion et j’assiste aux matchs avec la même intensité et la même nervosité. De suivre ton équipe, il n’y a rien de plus passionnant. C’est la même chose pour les partisans. C’est excitant de suivre ton équipe jusqu’au bout. Cette passion, ils la vivent dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et nous pouvons la vivre aussi au niveau du hockey junior », estime monsieur Tanguay.
Grande fête régionale
Pour lui, la Coupe Memorial se veut une grande fête régionale qui s’adresse autant aux amateurs de hockey qu’à ceux qui veulent festoyer.
Après son grand-père Maurice en 2000 ainsi que son père Jacques en 2006 et en 2023, le copropriétaire de l’Océanic de Rimouski, Alexandre Tanguay, pourrait être le prochain de sa famille à inscrire son nom sur la Coupe Memorial.
Si Alexandre se concentre sur le volet hockey alors que son équipe entamera le tournoi, ce vendredi 23 mai au Colisée Financière Sun Life, Jacques travaille en coulisses à titre de président du comité organisateur de la Coupe Memorial 2025.
Même s’il était propriétaire des Remparts de Québec, Jacques Tanguay n’avait pas hésité à soutenir son père lorsque Rimouski a gagné le précieux trophée en 2000.
« J’étais un grand partisan de l’Océanic. Sa victoire a été exceptionnelle », affirme-t-il.
L’homme de hockey a vécu l’aventure à trois reprises avec les Remparts avec ses victoires en 2006 et 2023, en plus de la présentation du tournoi, en 2015, au Colisée Pepsi de Québec.
« J’ai pu vivre ça avant de prendre ma retraite du hockey junior. Pour s’y rendre, ça prend une volonté incroyable de la part de joueurs et des employés du club parce que c’est une saison de hockey qui est excessivement longue pour athlètes très résilients ».
Parlant de résilience, Jacques Tanguay se dit impressionné par celle offerte par les joueurs de l’Océanic en 2024-2025.
« Je n’ai jamais vu une équipe de hockey junior à ce niveau, dans les meilleures équipes canadiennes, avec autant de blessures en séries éliminatoires. L’équipe médicale a été extraordinaire. Les blessés ont travaillé très fort en réhabilitation. Ça démontre que la profondeur de l’équipe n’est pas seulement sur la patinoire », estime-t-il.
De génération en génération
Après avoir vu son père participer à la création de l’équipe rimouskoise il y a 30 ans, Jacques Tanguay suit aujourd’hui avec grande fierté le parcours de son fils comme copropriétaire de l’Océanic. Pour lui, Alexandre a un cheminement et une vision qui permettent à l’organisation de présenter à nouveau le tournoi de la Coupe Memorial après celui de 2009.
Patrick Roy et Jacques Tanguay ont gagné la Coupe Memorial avec les Remparts de Québec
en 2023.
« À 32 ans, il n’est pas juste propriétaire d’une équipe de hockey. Il est impliqué socialement dans toutes sortes d’activités. Alexandre est aussi président des membres de la Ligue de hockey junior maritime Québec (LHJMQ) et membre exécutif de la Ligue canadienne de hockey (LCH). Il démontre énormément de leadership malgré son âge », dit-il.
Jacques Tanguay assure que son cœur sera avec l’Océanic pendant le tournoi.
« Ma famille y est associée depuis plus de 30 ans. Je vis la même passion et j’assiste aux matchs avec la même intensité et la même nervosité. De suivre ton équipe, il n’y a rien de plus passionnant. C’est la même chose pour les partisans. C’est excitant de suivre ton équipe jusqu’au bout. Cette passion, ils la vivent dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et nous pouvons la vivre aussi au niveau du hockey junior », estime monsieur Tanguay.
Grande fête régionale
Pour lui, la Coupe Memorial se veut une grande fête régionale qui s’adresse autant aux amateurs de hockey qu’à ceux qui veulent festoyer. Plusieurs activités seront offertes gratuitement, du 22 mai au 1er juin, au Quartier général des champions situé sur les deux niveaux de stationnement du Colisée Financière Sun Life.
La nageuse Emma Ducharme, a remporté quatre médailles lors du Championnat provincial de natation présenté au Peps de l’Université Laval, à Québec.
Représentant le Club de natation Les Dauphins de Rimouski dans la catégorie des 16-17 ans, elle a décroché l’or au 50 mètres dos, l’argent au 100 mètres dos ainsi que le bronze au 200 mètres dos et au 50 mètres papillon. Ducharme a également terminé 7e au 100 mètres libre et 8e au 50 mètres libre.
L’athlète rimouskois a par ailleurs établi un nouveau record personnel au 50 mètres libre avec un temps de 28,17 secondes, en plus d’abaisser les records du club chez les 17-18 ans au 100 mètres dos (1:05,01) et au 200 mètres dos (2:23,23).
Elle a aussi amélioré le record de l’Est-du-Québec au 50 mètres dos avec un temps de 29,41 secondes, performance qui lui a permis d’obtenir des points au classement mondial.
Essais canadiens confirmés
Parmi les autres nageurs des Dauphins présents à ce championnat, Maxim Bélanger s’est illustré en mettant la main sur une médaille de bronze au 50 mètres brasse.
Cette performance lui a permis d’atteindre un deuxième standard de qualification pour les Essais canadiens de natation, qui se dérouleront du 6 au 12 juin à Victoria, en Colombie-Britannique.
Léo D’Astous et Maxim Bélanger. (Photo courtoisie)
Bélanger, détentrice du record de l’Est-du-Québec chez les 15-17 ans avec un temps de 33,60 secondes, participera également au Championnat national en petit bassin (25 mètres), prévu du 7 au 10 août à Sherbrooke.
Nouveau record pour Allard
Emily Allard a aussi signé une excellente prestation en établissant un nouveau record de club au 100 mètres dos (1:18,01) et en abaissant son propre record au 50 mètres dos (36,28), dans la catégorie des 11-12 ans.
Les nageurs des Dauphins au championnat provincial. (Photo courtoisie)
Francis Reid, Léo D’Astous, François Bolduc, Hugo Brouillet, Anthony Pelletier, Jasmin Gaudreau et Hailly Richard ont également représenté les Dauphins à cet événement, qui s’est tenu du 14 au 18 mai à Québec
Le spectacle de la Fête nationale à portée régionale pour le Bas-Saint-Laurent mettra en vedette le chanteur original du groupe Garolou, Michel Lalonde. Les festivités se tiendront, le 23 juin, à Mont-Joli.
La Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ), qui coordonne cette fête, a dévoilé la programmation, mardi matin.
Le spectacle, prévu de 18 h 30 à 22 h, à l’Amphithéâtre Desjardins, commencera avec le groupe de musique québécoise Attache ta Tuque (hommage aux Cowboys Fringants).
Le groupe Attache ta Tuque- hommage aux Cowboys Fringants (Photo courtoisie)
Il sera suivi de Michel Lalonde qui a réuni des musiciens pour faire revivre les succès du groupe Garolou qui fête ses 50 ans.
De 16 h 30 à 18 h, Chantois montera sur scène pour les tout petits pendant que le magicien Bob Arseneau fera des numéros dans la foule.
Le Club de natation Les Espadons accueillera les spectateurs pour le service de hot-dogs et le bar. Tous les bénéfices et les pourboires iront au financement des activités du club.
La Garolou, une bière blonde produite localement, sera disponible le soir du spectacle. 760 cannettes en l’honneur des 50 ans de Garolou seront en vente. Tous les profits de ces ventes iront aussi aux Espadrons.
Des fêtes partout sur le territoire
D’un bout à l’autre du Bas-Saint-Laurent, ce sont 61 célébrations locales de la Fête nationale qui auront lieu le 23 et le 24 juin.
« Pour sa 191e édition, la Fête nationale nous invite à nous réunir, à festoyer, à danser et à chanter. Cette longue histoire raconte cette nation qui nous unit et dans laquelle nous partageons cette si belle langue qu’est le français. Les 23 et 24 juin prochains, il y en aura pour tous les goûts au Bas-Saint-Laurent. De la fête de quartier au grand spectacle en plein air, retrouvons-nous pour célébrer cette magnifique nation, celle formée de toutes les Québécois », mentionne la présidente de la SNEQ, Ariane Francoeur.
Un spectacle de la Fête nationale du Québec présenté au parc Beauséjour de Rimouski. (Photo courtoisie)
Cette dernière invite la population à se déplacer en grand nombre pour célébrer sa fierté d’appartenir à cette nation unique.
Saint-Joseph-de-Lepage et Sainte-Flavie
Les municipalités de Saint-Joseph-de-Lepage et de Sainte-Flavie offrent la programmation suivante le 24 juin:
12 h à 16 h, à Saint-Joseph-de-Lepage, jeux gonflables, maquillages, restauration de
rue, bar;
16 h à 18 h 30, à Sainte-Flavie, restauration de rue;
18 h 30 à 23 h, à Sainte-Flavie, spectacle musical avec Mathieu Lavoie en première
partie, Tom Lavoie en deuxième partie et le traditionnel feu de joie.
La programmation complète de la Fête nationale est disponible sur le site fetenationale.gouv.qc.ca et à travers les réseaux sociaux.