Plus facile pour les urbains d’aller à l’université
En région, comme au Bas-Saint-Laurent, les jeunes de familles défavorisées ont moins de chances de se rendre jusqu'aux études postsecondaires que s’ils vivent dans un centre urbain.
En région, comme au Bas-Saint-Laurent, les jeunes de familles défavorisées ont moins de chances de se rendre jusqu'aux études postsecondaires que s’ils vivent dans un centre urbain.
En région, comme au Bas-Saint-Laurent, les jeunes de familles défavorisées ont moins de chances de se rendre jusqu'aux études postsecondaires que s’ils vivent dans un centre urbain.
L’un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e Rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis était de retour en cour le jeudi 4 septembre à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers. L’homme de 31 ans de Lejeune a enregistré un plaidoyer de culpabilité avant le procès. Mais, il semble avoir changé d’avis, puisque les procédures ont été reportées au 15 septembre pour fixer une date pour son procès.
Les perquisitions des policiers de la MRC de Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ), avaient permis de saisir:
Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté, qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.
La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.
Je soumets cette analyse critique le plus positivement du monde, dans l’espoir d’être de quelque utilité pour la communauté et le bien-commun. Car il faudra bien reconstituer des communautés cohésives, solidaires et responsables et avancer vers une société écoresponsable prospère cohésive.
2025 est une année d’élections municipales. Des cohortes de représentants à élire, quelques fois en remplacement en raison de l’hostilité de citoyens, par effet d’usure sous la critique répétée ou la carence de pouvoirs décisifs et de ressources régionales appropriées, ou simplement par l’incompréhension de ce que devraient être les devoirs des élus envers le bien commun et la prospérité à long terme des villages et des villes et de leurs citoyens. Il serait utile que les électeurs exercent un choix judicieux en faveur de ceux et celles qui auront à cœur l’écologie, l’Environnement, la santé environnementale et auront fait preuve de conscience citoyenne au-delà d’intérêts ou d’aveuglements ou de raisons spécieuses.
Quel mal ronge donc notre démocratie municipale? J’avancerais à l’essai que le mal vient du fait que des politiciens et des intérêts partisans ou égocentriques ont usurpé le pouvoir des citoyens et l’ont concentré dans une machine bureaucratique de plus en plus lourde, méprisante et hautaine sans que ne soit respecté le devoir d’une véritable reddition des comptes : révéler la vérité en toute transparence, analyser et évaluer, consulter avant d’agir, puis agir : Vérité, devoir, vaillance, conscience.
Ce que nous expérimentons de la démocratie est devenu une illusion d’un pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est l’exercice du pouvoir par les partis politiques, leurs députés et un gouvernement central omniscient s’il est fortement majoritaire. Les municipalités sont officiellement des « créatures » de ce gouvernement central et on fait bien sentir la futilité de pouvoirs municipaux. Un défi démocratique perdure.
Il faut renverser des attitudes néfastes et refonder notre démocratie sur sa base de la participation citoyenne dans les municipalités et les régions. Une image révélatrice : si déjà les sièges des élus dans les salles des conseils municipaux étaient plus modestes et ceux des citoyens plus nombreux ! Déjà par ce théâtre du pouvoir, on fait sentir que le citoyen est l’inférieur, l’écrasé, le censitaire qui doit se taire, que sa présence n’est qu’au mieux tolérée ! Le rôle de l’État central, c’est de coordonner et d’assurer l’équité sociale, l’intégration et la cohésion, la prospérité et la cohérence de l’aménagement territorial, ce n’est pas de tout contrôler par le jeu des pouvoirs exécutifs et législatifs trop amalgamés, ce n’est pas d’accroire la toile de la fonction publique, le nombre de fonctionnaires et alors d’obstacles bureaucratiques, normatives et réglementaires. La lourdeur n’est pas garante de succès à des jeux olympiques! Un équilibre pragmatique doit s’établir entre les paliers des Pouvoirs, et toujours l’amour de la patrie doit primer sur les impulsions affairistes. La Complexité et la lourdeur de l’appareil gouvernementales ne peuvent pas constituer des excuses pour nier l’imputabilité et le devoir de transparence.
Devant un juste, nul besoin de tout contrôler, de tout policer! l’État doit créer des conditions gagnantes, orienter les grandes décisions, développer des consensus larges, guider, et mener des études validées, développer une organisation systémique capable de grand projets et de grandes missions et des impératifs nationaux. Cependant, tout ce que la complexité des infrastructures techniques et technologiques ou des structures organisationnelles apportent pour des plans et des actions gagnantes doit être évalué en fonction de critères de cohérence, d’efficacité, d’évaluations et de reddition des comptes. Aux grands défis, concentrer de grands moyens en un grand État. Cependant la vie de tous les jours relève de la vie de village et de la responsabilité individuelle et de la conscience citoyenne. Voilà globalement.
Soyons clair : la prise en charge du territoire et de la communauté peut et doit se faire d’abord au niveau municipal et régional, dans le respect des libertés individuelles : la protection des boisés, des milieux humides, des cours d’eau, des berges, l’accès à l’eau propre des rivières et des lacs, le logement, la culture, les loisirs, la famille, les transports locaux, la santé publique, l’autonomie alimentaire, la qualité de l’eau potable et de l’air, le patrimoine architectural , l’agriculture, la vie communautaire et même la gestion courante de services de santé et d’éducation et la promotion du bien-être des enfants et des personnes âgées relèvent aussi de responsabilités communautaires et citoyennes. <<Ça prend tout un village pour éduquer les enfants!>>, non une omniprésente et omnipotente fonction publique!
Dans les faits, on a dépossédé nos villages de leurs fonctions vitales en même temps que les carrés centraux et les kiosques à musiques auront été délaissés au profit de projets de centres d’achat excentriques, et maintenant plus encore par les entrepôts des bannières multinationales américaines. Par extension, acheter local a une influence sur la qualité de la vie démocratique aussi bien que sur la protection de l’architecture patrimoniale!
Cependant, la conduite des affaires publiques ne peut pas se faire uniquement par les élus municipaux, même si c’est à eux que les citoyens auront délégué, un temps, le pouvoir local légitime de décider. Il est essentiel que les citoyens s’organisent pour intervenir en permanence auprès de leurs élus, pour les soutenir dans la réalisation d’objectifs communs ou les rappeler à l’ordre du bien commun. Une « Assemblée citoyenne locale », un Conseil indépendant, devrait pouvoir réagir, faire pression auprès des élus et faire valoir qu’il y a ou non cohérence ou acceptabilité sociale ou que le devoir de précaution aura été respecté. Celle-ci devrait disposer d’un minimum de moyens pour s’informer et informer la population exercer un devoir de précaution et de consultation. Elle devrait pouvoir se servir sans entraves du mécanisme d’initiative populaire consultatif (référendum consultatif prévu dans le Code municipal). Ce mécanisme permet de soumettre à un vote populaire l’adoption ou le rejet de règlements ou de projets, si un nombre suffisant de citoyens en font la demande. Sans cette participation citoyenne à la prise en charge de leur communauté et de leur milieu, on le constate, les élus se retrouvent coincés devant une foule de « clients » intolérants qui en veulent toujours plus, ou qui leur en veulent tout court d’attitudes méprisantes ou de conflits d’intérêt. Plus les mensonges s’accumulent, plus la frustration monte, et l’intolérance monte aussi. Les fusions municipales ou la diminution du nombre de conseillers ou le déni de responsabilités ne constituent pas des solutions heureuses.
On objectera que les élus municipaux n’ont ni les pouvoirs ni les ressources pour mettre en œuvre une telle prise en charge sur tout et en tout. Pourtant, les devoirs de précaution, d’information et de consultation des citoyens doivent prévaloir. Ainsi, eu égard à des projets qui auraient des impacts de destruction de milieux humides, de pollution de l’eau et des berges, de non-respect des bandes riveraines et ainsi de suite, un élu aurait le devoir d’oser intervenir même au-delà de balises réglementaires; oser exiger, innover, miser sur les ressources et les moyens communautaires et la mobilisation citoyenne. La précipitation à autoriser un projet de développement indiquerait déjà sa faiblesse (ainsi le cas Northvolt, et bien d’autres). Développer des consensus et valider l’acceptabilité sociale et toujours évaluer constituent des garanties de succès tant économiques que communautaires. Exécuter efficacement certes, mais après une valuation serrée et éclairée. On confond trop le développement régional à des développements financiers bénéfiques pour quelques influenceurs ou entrepreneurs pressés. Un projet que l’on dit pressé de réaliser, donne déjà le signe d’un mauvais projet car la précipitation cache bien des lacunes et des couleuvres! Développer en urgence n’est pas garant de progrès si des destructions pénalisent l’Environnement et les écosystèmes et l’harmonie des architectures patrimoniales et de beaux villages. Être un élu ou un citoyen responsable, serait être prêt à prendre des risques pour le bien commun, dont le risque de tout évaluer avec la participation et la consultation des citoyens. Rien de plus malsain que cette culture de la dépendance aux développements affairistes ou du désengagement envers l’environnement et la cohésion sociale. Une illustration par analogie : l’intégration linguistique et sociale relève de responsabilités des élus et de la communauté, car il n’y a pas de cohésion sans intégration, et alors entendre des élus rejeter sur un autre palier gouvernemental ces responsabilités citoyennes -(paradoxalement le préfet de MRC n’est pas élu à cette fonction par suffrage universel, mais par jeux de coulisses où l’un enclin à accepter les projets de développements à intérêts particuliers, les préfets ne devraient-ils pas être soumis à une sorte de droit de regard d’un comité citoyens, de sages?)- et prétexter que cela relève de tel ou tel autre ministère, ou d’un ministère de l’Environnement de plus en plus désengagé envers l’Environnement. Un tel laisser-aller moral devrait disqualifier un candidat à une élection municipale ou à le livrer à une procédure de destitution s’il est trop enclin aux compromissions et ne consulte pas les citoyens. Bref, on entend trop des ‘’cela relève de l’autre palier politique’’ dans les petites municipalités et les MRC…
Le Québec constitue un immense territoire composé de grandes régions porteuses de valeurs culturelles et sociétales distinctes, et aux ressources particulières qui conditionnent la vitalité économique et écologique. Le tout forme un corps national inviolable. Et le Québec s’est construit de l’esprit du <<Fleuve aux grandes eaux ». Et cette terre est notre terre commune. Chaque région, chaque village, chaque quartier contribue à forger l’âme du peuple, à fonder sa souveraineté. Une situation de problèmes là est affaire de tous, en communion Cependant, il n’y a pas de plan d’aménagement et d’occupation territoriale cohérent décidé par l’ensemble dans un forum social national collectif consensuel, que des étalements, des fragmentations des terres agricoles et des bois et des champs, des sols et des sous-sols livrés à des développements aveugles mercantiles; et, le Fleuve aux grandes eaux jadis le paradis d’un foisonnement de poissons et de crevettes et de biodiversité serait déjà en très mauvais santé… La beauté est nulle part, la laideur brutaliste s’étend partout. On ne partage pas assez un sentiment de la beauté des paysages et la richesse de l’eau pure, de la naturalité des sols, de la biodiversité……Un pays vaste peuplé de peu de gens mais dévasté de partout, dans ses eaux, dans ses sols, dans ses forêts, dans ses patrimoines, dans ses mémoires identificatrices…
…
Conséquemment, ne faudrait-il pas promouvoir engagement à un code d’éthique qui inscrirait un devoir de précaution, un devoir d’évaluation, un devoir d’information et un devoir de consultation? Certes, pour la pérennité à long terme, Globalement, on n’a pas besoin de plus de fonctionnaires municipaux ou provinciaux, mais de plus de Lumière, de plus de référence à un éthos d’un carita patrii soli! de la conscience citoyenne et de la beauté. L’éthos confère un sens à l’action, donne un sens existentiel à sa propre vie, libère de conflits, encore qu’il faille bien se battre, même mal, pour infléchir l’action dans le sens de la Nature et de la raison de la Nature. La connaissance et l’entendement ne devraient-ils pas aider à relativiser des discordances et à rechercher la coopération pour le bien commun.
Aux prochaines élections municipales, il faudra bien encourager et appuyer les candidats qui auront fait preuve qu’ils ont véritablement à cœur l’écologie, l’environnement, la santé de l’environnement. Et, qui porteront le flambeau de la vérité, du devoir et de la vaillance… Il relèverait alors du devoir et de la responsabilité de tous les citoyens de les appuyer, solidairement de vrais hommes!
Réf. Code municipal (c-27); Loi sur les compétences municipales (c-47); Voir aussi des notes sur les MRC dans architecture proposé à MRC,
Mots clé : devoir de précaution, devoir de consultation, participation citoyenne, devoir d’évaluation, Environnement, Santé de l’Environnement et santé publique. Prospérité, Naturalité. Devoir de reddition. Complexité de l’appareil bureaucratique
Proposer à Devoir, la Presse et des journaux locaux là où il y des situations de problèmes environnementaux sur le Fleuve, sur le Richelieu, Sorel et Contrecoeur…. Rédigé janvier 2025. Revu août
Seul un fou couperait la branche sur laquelle il se tient en équilibre, et pourtant bien de vains élus ne font que cela, et Ils seraient élus par des gens qui s’aveuglent aux chants des sirènes du gain à court terme, de l’égocentrisme et de raisons financières narcissiques, à courts termes. Développons, mais pour qui, pour quelques-uns et la gloire de quelques élus en mal d’être appréciés… Les grands ont de grands sentiments, les petits de petits…… Une économie écologique requiert un environnement et des systèmes écologiques sains. Cependant, on se ment tellement à soi-même pour camoufler… |
Une dizaine de constats d'infraction ont été remis jeudi matin à des automobilistes de Rimouski.
Rimouski est au sommet des mises en chantier au Québec. Les membres du réseau de la santé n'ont pas de nouvelles du plan de retour à l'équilibre budgétaire du CISSS. Le Marathon de Rimouski se tient dimanche.
Un syndic est mandaté afin de trouver un nouvel acquéreur pour les immeubles et les équipements de l'OBNL.
Denis Desrosiers, 69 ans, qui faisait déjà face à cinq chefs d’accusation relatifs à une altercation survenue le 10 février 1979 à Causapscal et qui avait conduit au décès d’Adrien Allard, a été formellement accusé d’homicide le vendredi 5 septembre au palais de justice d’Amqui.
Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a ordonné la remise en liberté sous conditions de l’accusé, qui devra notamment verser une caution de 2000$. Il devra demeurer à son appartement de la rue des Pins à Causapscal et il lui sera interdit de quitter le Québec. Il lui est aussi interdit de posséder des armes.
L’avocate de l’accusé, Me Claudie Gallant-Bergeron, a réservé son choix. L’étape d’orientation et déclaration, c’est-à-dire l’enregistrement du plaidoyer, a été reportée au 30 septembre, date à laquelle étaient déjà prévus les autres dossiers de l’accusé.
Desrosiers fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.
Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal.
Les suspects étaient en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.
De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers en février et d’ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.
La première moitié de 2025 a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers. L’incertitude entourant les politiques tarifaires et d’autres mesures gouvernementales a pesé sur le moral des investisseurs. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’est accompagné de décisions économiques marquantes, notamment l’imposition de nouveaux droits de douane sur des partenaires commerciaux majeurs tels que le Mexique, le Canada et la Chine. Ces mesures protectionnistes ont ravivé les tensions commerciales et engendré une volatilité accrue sur les marchés, affectant les devises, les matières premières et les principaux indices boursiers.
Entre le 19 février et le 8 avril, le S&P 500 a chuté de 19 %, frôlant la zone de marché baissier. Pourtant, ce recul n’a été que temporaire. Dès le mois d’avril, les marchés ont entamé un redressement soutenu, porté par des données économiques encourageantes, une baisse de la volatilité et des attentes de politiques monétaires plus accommodantes. Les principaux indices américains, dont le S&P 500, le Nasdaq et le Dow Jones, ont ainsi effacé leurs pertes et atteint de nouveaux sommets dès le début juillet. Depuis le 8 avril, le S&P 500 a progressé de près de 30 % et affiche un rendement de +10,50 % depuis le début de l’année.
Ce regain de confiance a été renforcé par l’entrée en vigueur du « Big Beautiful Bill », favorable à l’investissement, ainsi que par la conclusion d’accords commerciaux stratégiques avec l’Union européenne, la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud. Ensemble, ces éléments ont contribué à repositionner les marchés dans une dynamique haussière, malgré les incertitudes persistantes.
Investir lorsque les marchés atteignent des niveaux records suscite naturellement des inquiétudes. Beaucoup redoutent une correction imminente, une bulle qui éclaterait ou un essoufflement du marché haussier. Ce malaise est compréhensible : acheter au plus haut semble contre-intuitif.
Pourtant, l’histoire des marchés nous enseigne une leçon surprenante. Depuis 1950, les rendements du S&P 500 après des sommets historiques ont été supérieurs à ceux d’une journée moyenne. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est logique : les sommets surviennent généralement dans des périodes de vigueur économique et de confiance des investisseurs.
Les données montrent que les rendements annualisés du S&P 500 sur des périodes de 1, 3 et 5 ans sont souvent aussi bons, voire meilleurs, lorsqu’on investit à un sommet que lorsqu’on investit à une date aléatoire.
Tenter de synchroniser ses placements avec les fluctuations du marché est une stratégie risquée. Les investisseurs qui attendent le bon moment se retrouvent souvent à manquer les journées où les marchés boursiers enregistrent leurs meilleurs résultats, qui surviennent fréquemment près des sommets. En restant sur la touche, on risque de compromettre ses objectifs financiers à long terme.
Le graphique suivant montre qu’une stratégie d’investissement continue et à long terme surpasse largement celle qui consiste à vendre ses actions chaque fois que le marché atteint un sommet. Une telle approche, consistant à se retirer systématiquement du marché à chaque nouveau record, détruirait près de 90 % de votre patrimoine sur le très long terme.
Ce n’est pas le moment où vous investissez qui compte le plus, mais le temps pendant lequel vous conservez vos placements. Les marchés sont volatils à court terme, mais historiquement haussiers à long terme. Miser sur la croissance à long terme, c’est miser sur l’innovation, la productivité et la résilience des économies.
Les investisseurs qui ont su « tenir le cap » à travers les hauts et les bas ont souvent été récompensés. Par exemple, sur les 91 dernières années, le S&P 500 a connu des années négatives dans 33 % des cas. Pourtant, plus l’horizon d’investissement s’allonge, plus les probabilités de rendement positif augmentent. Les placements sur un an ont produit des résultats négatifs bien plus souvent que ceux conservés sur des périodes de 3, 5 ou 10 ans.
Fait marquant : sur les 82 dernières années, 100 % des périodes de 10 ans ont généré des rendements positifs.
Autrement dit, les investisseurs qui conservent leurs placements à travers les cycles, même pendant les périodes de baisse, améliorent considérablement leurs chances de succès. La patience et la discipline sont des alliées puissantes dans la construction de patrimoine.
Plutôt que de redouter les sommets historiques, les investisseurs devraient les voir comme un rappel du potentiel de croissance à long terme des marchés boursiers. Ceux qui attendent un « meilleur point d’entrée » se retrouvent souvent à rater des occasions et à obtenir des rendements moindres.
Ne laissez pas la crainte des plus hauts historiques vous empêcher d’investir. Conserver ses placements, les diversifier et maintenir une perspective à long terme est une stratégie efficace pour bâtir votre patrimoine.
Pier-Luc Perreault, CFA, M. Sc.
Conseiller associé en gestion de patrimoine
Groupe Gagnon Arsenault, Valeurs mobilières Desjardins
Sources :
Lamont, D. (2025, 20 juillet). Scared of investing when the stock market is at an all-time high? You shouldn’t be. Schroders. https://www.schroders.com/en/global/individual/insights/scared-of-investing-when-the-stock-market-is-at-an-all-time-high-you-shouldn-t-be/
RBC Global Asset Management. (2024). Investing at all-time highs. https://www.rbcgam.com/en/ca/learn-plan/investment-basics/investing-at-all-time-highs/detail
Carlson, B. (2025, 4 juillet). Investing a lump sum at all-time highs – A Wealth of Common Sense. A Wealth of Common Sense. https://awealthofcommonsense.com/2025/07/investing-a-lump-sum-at-all-time-highs-2/
Manley, J. (2022). U.S. equities: How to invest in a market near all-time highs? J.P. Morgan Asset Management. https://am.jpmorgan.com/us/en/asset-management/adv/insights/market-insights/guide-to-the-markets/portfolio-discussions-u-s-equities/
Capital Group. (n.d.). Time, not timing, is what matters. https://www.capitalgroup.com/individual/planning/investing-fundamentals/time-not-timing-is-what-matters.html
BNY Mellon. (2025). Don’t fear investing at new highs. https://www.bny.com/investments/fi/en/institutional/news-and-insights/chart-of-the-week/dont-fear-investing-at-new-highs.html
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Le député d’Abitibi-Est est puni pour avoir lancé un utlimatum au premier ministre François Legault.
L'interruption de service en vigueur depuis juin se prolongera « pour une durée indéterminée ».
Quatre citoyens rimouskois ont reçu, ce jeudi 4 septembre, la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale des mains de la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. Nathalie Babin, Dr Georges Lévesque, Thérèse Sirois et Alain Rioux ont été récompensés.
Une activité de reconnaissance a eu lieu au Théâtre du Bic en présence des proches des récipiendaires.
« Ces femmes et ces hommes méritent cette reconnaissance pour leur contribution à rendre notre monde meilleur. Ce sont des gens significatifs qui ont fait rayonner la circonscription de Rimouski. Leur dévouement envers leur communauté est un modèle pour chacun d’entre nous », s’exclame madame Blanchette Vézina.
Nathalie Babin a été médaillée pour son parcours philanthropique touchant la culture, la santé, l’économie et le sport. Selon la députée de Rimouski, son passage de dix ans à la direction du Théâtre du Bic a marqué un tournant dans l’histoire culturelle de Rimouski et a permis à l’institution de se moderniser et de retrouver un second souffle.
Pionnier de la médecine en oncologie dans l’Est-du-Québec, le Dr Lévesque est à l’origine de la Fondation de l’Association du cancer de l’Est, de l’Hôtellerie Omer-Brazeau et de nombreux services essentiels pour les patients.
Maïté Blanchette Vézina soutient que son engagement dans la recherche et la formation a transformé durablement l’offre de soins et de savoir en région. Dr Lévesque a aussi contribué à l’émergence d’un écosystème d’économie bleue en favorisant la recherche en biotechnologies marines et l’innovation liée à la santé et à l’environnement.
Madame Sirois est reconnue à travers l’Est-du-Québec pour son engagement envers les personnes handicapées. À titre de directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, elle a contribué à l’intégration sociale de milliers de personnes vivant avec un handicap. Elle est, entre autres, derrière le succès du Téléradiothon de La Ressource.
Le bénévole Alain Rioux est engagé depuis plus de 60 ans dans de multiples causes, qui touchent les milieux scolaire, communautaire et municipal. Cofondateur d’Accueil-Maternité et directeur général de l’organisme pendant 15 ans, il a accompagné des générations de jeunes mamans et de familles. Pour la députée, son engagement incarne le dévouement et la solidarité.
La Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale vise à reconnaître le mérite de personnes ou d’organismes qui ont mené une action exemplaire utile pour le bien de la communauté de chacune des circonscriptions dans les domaines culturel, sportif, social ou entrepreneurial.
Une nouvelle équipe universitaire de cross-country voit le jour à Rimouski. Le Nordet de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ajoute cette discipline sportive à son offre dès maintenant.
La demande était grande de la part de la communauté étudiante. La nouvelle équipe sera dirigée par Samuel Lavoie qui est également l’entraîneur-chef du Club d’athlétisme Coubertin et de l’équipe de cross-country des Pionniers du Cégep de Rimouski.
« Le baccalauréat en kinésiologie apporte énormément de sportifs. La course à pied est de plus de plus en plus populaire et les jeunes commencent à beaucoup aimer la région. C’est un programme qui était très attendu par les étudiants de l’UQAR. »
La première course de la saison est prévue, le 20 septembre, à l’Universtié McGill. Une autre se tiendra à l’Université Laval et les coureurs rimouskois pourront participer au championnat provincial à la fin de mois d’octobre.
« C’est une première année. Mon rôle sera de monter le programme, de commencer à connaître les athlètes et de faire une planification sur le long terme pour les prochaines années. Il faut mettre les choses en place et voir où le calibre se situe. Je vais être là pour accompagner les athlètes dans tout ça », mentionne l’entraîneur.
Le camp de sélection a lieu les 9 et 12 septembre. Samuel Lavoie s’attend à une grosse participation autant du côté féminin que masculin. Le nombre d’athlètes choisis sera déterminé à la suite de ce camp.
Selon l’entraîneur, l’ajout de cette équipe favorisera la rétention des jeunes athlètes dans la région.
« Souvent, même avant les Pionniers, les jeunes se faisaient recruter dans un autre cégep. D’autres restaient, mais ils perdaient la passion parce qu’ils n’avaient plus de programme pour eux. Avec le programme universitaire, nous pouvons garder des athlètes qui sont au sommet de leur forme et nous pouvons aller chercher de nouveaux athlètes d’ailleurs. »
Samuel Lavoie soutient que le cross-country est un sport d’endurance qui en est un d’équipe avant tout.
« L’effort individuel a un impact direct sur le résultat de l’équipe. Cela amène les athlètes à vivre de beaux dépassements de soi », dit-il.
Avec l’ajout d’un stade multisports à Rimouski, dans deux ans, ce dernier se permet de voir grand.
« Est-ce qu’on peut rêver d’avoir une équipe universitaire en athlétisme intérieur? Ce sont de beaux projets. »
Une équipe de cross-country est également formée au campus de Lévis de l’UQAR. Pour s’inscrire, aux camps de sélection, il est possible de consulter le www.uqar.ca/nordet.
Skateboard, musique, humour et arts visuels sont au programme du festival Skate Jam qui se tient du 5 au 7 septembre. L’événement est de retour pour une neuvième présentation au parc de planche à roulettes de Rimouski.
Le Skate Jam a comme objectif d’encourager la pratique de l’activité physique en faisant découvrir la planche à roulettes tout en proposant une programmation musicale qui met en valeur des artistes émergents.
Le punk rock sera au rendez-vous lors de la première soirée du vendredi. Jerkswitch de Montréal sera sur place en plus du groupe rimouskois Live Ground. La première partie sera assurée par General Chaos, une formation émergente de jeunes de 16 ans de Montréal qui a déjà participé dans plusieurs festivals au Québec et en Ontario.
Le samedi soir, c’est le métal et le rock qui seront au rendez-vous. Bootlegger de Rimouski promet un rock pesant et Steve Pelletier de Rivière-du-Loup présentera un tout nouveau spectacle en formule « plein orchestre ». La première partie est assurée par les Rimouskois Decline.
Le festival se conclura le dimanche soir avec un volet humour et la présence du youtubeur WTFKeV. L’artiste rap émergent de Rimouski Drexyyy ouvrira la soirée.
Des initiations à la planche à roulettes seront offertes gratuitement par S.U. Rimouski Skateboard, pour les personnes de tous âges, le vendredi (19 h à 20 h) et le samedi (17 h à 18 h). Une compétition amicale de skateboard est également prévue le dimanche (16 h à 18 h) par Alternative Sports. Plusieurs prix seront remis aux participants.
Les arts visuels seront mis en valeur pendant le Skate Jam. Plusieurs exposants seront sur place pour exposer leurs créations aux visiteurs. L’artiste Nolin Art Addiction proposera également une expérience de peinture en direct sur skateboard.
L’admission à l’événement est gratuite, mais il est encouragé de faire une contribution volontaire au festival afin de supporter l’organisation. Un montant de 15$ / soir est proposé et il est possible de réserver une place en faisant une contribution à l’avance. Plus d’informations et l’horaire sont disponibles au skatejam.ca.
Les membres du réseau de la santé sont toujours sans nouvelles du plan de retour à l’équilibre budgétaire.
À deux semaines du début de la saison, l’Océanic va disputer ses deux derniers matchs préparatoires à Matane, vendredi soir, et à Rivière-du-Loup, dimanche après-midi.
Les adversaires seront le Drakkar de Baie-Comeau et les Remparts de Québec. Sauf pour les blessés, toutes les équipes du circuit présenteront en fin de semaine des alignements pratiquement complets avant le départ, la semaine prochaine, de certains joueurs pour des camps de recrues dans la LNH.
Dans le camp de l’Océanic, seul le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ne jouera pas. Mais, il devrait être disponible pour le lancement de la saison. Il a été blessé au début du camp d’entrainement et l’équipe préfère jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans.
Les deux gardiens joueront chacun un match, probablement Mathis Langevin, vendredi, et William Lacelle, dimanche. Langevin quittera pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado, lundi.
En attaque, les combinaisons pourraient bien changer, mais les trios de départ devraient être les suivants : Jukna-Lefebvre-Lévesque ; Dubé – Duquet -Thibault ; Achermann – Patterson – Belzil; Roop – Branton – Czaja, avec Alex Massé comme 13e attaquant.
Rencontré au terme de l’entrainement de jeudi, Joël Perrault ne cachait pas sa satisfaction sur ce qu’il voit au camp d’entrainement.
« Je veux faire attention pour ne pas avoir l’air du coach trop enthousiaste. Mais j’aime beaucoup notre groupe de jeunes. Il y a beaucoup de vie. Ils sont excités de venir à l’aréna tous les jours. C’est plaisant. On a beaucoup de vitesse. On a des vétérans pour qui c’est une première opportunité d’avoir un rôle à l’avant-scène et ils semblent très excités de tout ça », explique-t-il.
Un de ceux qui veulent en profiter est l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, qui a été acquis des Saguenéens de Chicoutimi.
« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.
Chose certaine, Rimouski faisait partie de sa liste de destinations souhaitées.
« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.
Par ailleurs, quatre anciens de l’Océanic qui évoluent chez les professionnels Charle-Édouard D’Astous, Jimmy Huntington, Samuel Laberge et Alex Belzile, se sont entrainés avec l’équipe la semaine dernière. Ils sont de beaux exemples pour les jeunes de l’organisation.
La Ville de Rimouski figure en tête de liste avec 13,6 mises en chantier par 1000 habitants.
La Table de concertation du patrimoine religieux du Bas-Saint-Laurent sonne l'alarme après la suspension de l’aide financière pour la préservation et la requalification du patrimoine religieux. Elle demande au ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, de revenir sur sa décision.
William Tremblay porte les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval pour une troisième saison. Après avoir remporté la Coupe Vanier l’an dernier, le footballeur rimouskois vise encore les plus hauts sommets.
L’ancien porte-couleur du Mistral de Mont-Joli et des Pionniers de Rimouski a commencé sa saison 2025 avec confiance. Secondeur lors de sa première année universitaire, il évolue sur la ligne offensive, depuis l’an dernier, comme centre-arrière.
« Je vois plus ça comme ma deuxième année que ma troisième année universitaire. C’est une position nouvelle pour moi, même si j’ai toujours été un gars qui a joué à plusieurs positions. J’espère évoluer au meilleur de mes capacités et mettre en branle tout ce que j’ai appris dans mes deux dernières années. »
Collectivement, Tremblay s’attend à une autre grosse campagne du Rouge et Or, surtout que la majorité des joueurs de l’an dernier sont de retour sur le terrain.
« En 2023, nous avons perdu (à la Coupe Dunsmore contre Montréal) et ça nous a ébranlés. L’an dernier, nous avons réparé les lacunes. Nous sommes une équipe assez soudée et tous les gars se connaissent bien. L’excellence est devenue la normalité. Nous en sommes au point de travailler sur les petits détails pour rester au top », dit-il.
Le joueur de 6 pieds 2 pouces et 215 livres compte encore sur sa rapidité pour l’actuelle saison, mais il a appris à mieux l’utiliser.
« Quand je suis arrivée ici, j’appréhendais un peu la vitesse et l’intensité. Je voulais toujours jouer à 100 % de ma vitesse, mais ça faisait que je n’étais pas toujours en contrôle. Après deux ans, je réalise que d’être en contrôle c’est vraiment le secret. Je suis rapide, donc je n’ai pas besoin de toujours utiliser ma vitesse à 100 % », affirme le Rimouskois.
En plus de s’accomplir dans son sport, William Tremblay se sent également à sa place, en génie mécanique, le programme dans lequel il étudie depuis son arrivée à l’Université Laval.
« Je suis capable de faire des projets étudiants en plus. Ça va super bien dans mes cours, j’ai une très bonne cote et c’est quelque chose que je me vois vraiment faire dans le futur. Après le football, je suis certain d’avoir un bon travail dans un domaine que j’aime. »
À la fin de l’actuelle année scolaire, il lui restera un an et demi avant de compléter son baccalauréat. Il pourra donc jouer avec le Rouge et Or jusqu’à la saison 2027.
Bruno Lévesque célèbre, cette année, ses 25 ans de diaconat. Plusieurs se souviennent de lui pour avoir marqué l’histoire de la télévision québécoise lorsqu’en 2006, il a refusé une somme considérable à l’émission Le Banquier, à l’antenne de TVA. L’homme de foi raconte comment son geste a transformé sa communauté et sa propre vie.
Dans le village de Sainte-Angèle-de-Mérici, peuplé d’à peine 1000 habitants, l’église centenaire était en péril. L’automne 2006 révèle l’ampleur des dégâts: infiltrations d’eau, structure fragilisée et un diagnostic architectural implacable réclamant 1,8 M$ de réparations.
« Comment trouver l’argent pour les réparations? », se demande alors Bruno Lévesque. L’église n’était pas encore reconnue au patrimoine religieux du Québec et l’accès aux subventions demeurait incertain. C’est dans ce contexte désespéré qu’une idée audacieuse germe dans l’esprit du diacre: tenter sa chance à l’émission télévisée Le Banquier.
Sans jamais avoir regardé l’émission, Bruno Lévesque remplit le questionnaire de candidature, dans lequel on lui demande ses rêves personnels les plus chers. Il écrit: rencontrer Grégory Charles, visiter le Vatican et faire un saut en parachute. Après les étapes de présélection au printemps, il se retrouve en septembre face aux caméras, accompagné de 60 paroissiens de Sainte-Angèle venus le supporter.
L’enregistrement de l’émission dure sept heures et demie. Lorsque vient le moment crucial, les valises de trois « beautés » restent à découvrir. Face au dilemme où il doit accepter 185 000$ ou miser sur sa valise, Bruno Lévesque fait un choix qui allait le marquer à jamais: il refuse les 185 000$, en espérant gagner le gros lot.
« J’ai entendu la voix d’une dame, parmi les 60 personnes de mon village, qui m’a rappelé que j’avais dit qu’on irait jusqu’au bout », se souvient-il. Finalement, malheur: sa valise ne contenait que 500$.
La réaction du public est immédiate. Choqués par ce qu’ils perçoivent comme un mauvais choix, certains paroissiens vont jusqu’à lui proférer des menaces de mort. Un homme réclame une part de la maigre cagnotte de 500$, inventant une histoire dramatique pour tenter d’attendrir le diacre.
Le lendemain, l’émission de Denis Lévesque achève de ternir l’image du pauvre homme. L’animateur interroge brutalement les motivations du diacre, allant jusqu’à qualifier les habitants de son village de « mangeux de patates ». Au presbytère de Sainte-Angèle, des paroissiens pleurent, révoltés par l’humiliation publique de leur représentant.
Paradoxalement, cette controverse médiatique provoque un retournement de situation spectaculaire.
« Je me disais que j’avais touché au dieu de beaucoup de monde et que ce dieu-là était dans leur portefeuille, philosophe Bruno Lévesque. Est-ce qu’une église peut être sauvée par le jeu? »
Cette question fait alors réfléchir bien des gens, tant et si bien que les dons affluent de partout au Québec, dont certains de Laval, de Sept-Îles, massivement de la Gaspésie et d’anciens résidents de Sainte-Angèle émus par la détermination du diacre. Lorsque l’église a finalement été reconnue au patrimoine religieux, les 460 000$ nécessaires aux réparations ont été réunis grâce à cette vague de générosité populaire.
L’aventure télévisée a également apporté des moments de pure magie. L’un des rêves de Bruno Lévesque se confirme: Grégory Charles offre un concert à Sainte-Angèle. Ce qui devait être une petite visite avec trois jeunes choristes se transforme en un événement de plus grande ampleur.
« Le mercredi avant le spectacle, ils étaient 20 qui voulaient venir à Sainte-Angèle, raconte Bruno. Je me suis demandé où on allait les coucher. »
Mais, la solidarité du village a opéré: en 20 minutes, tous les chanteurs étaient logés chez des gens de l’endroit. L’église était si bondée que 200 personnes ont suivi la représentation sur écran géant à la salle paroissiale. Le spectacle a généré 40 000$.
Quelques années plus tard, TVA offre une rédemption télévisuelle à Bruno Lévesque dans Le Banquier de la deuxième chance. Stéphane Laporte et Julie Snyder, témoins de l’injustice médiatique qu’avait subie Bruno Lévesque, avaient promis de « revenir le chercher un jour ». Cette fois, à l’issue de l’émission, l’histoire se termine bien: un voyage en Italie d’une valeur de
7000$, entièrement payé par TVA, permet au diacre de réaliser son rêve de visiter Saint-Pierre de Rome.
« Cette aventure du Banquier de la deuxième chance m’a démontré que j’avais une belle force psychologique », confie-t-il aujourd’hui.
Après 25 ans de diaconat et 15 ans de services en soins spirituels à l’Hôpital régional de Rimouski, Bruno Lévesque en tire une leçon: « Peu importe ce qu’on vit, les gens réagissent à partir de ce qu’ils sont dans leur nature. Le bon monde est bon, le mauvais est mauvais. Mais, 85% des gens sont bons. »
Pour l’homme de 66 ans, ce pari fou a révélé le meilleur de l’humanité.
La réorganisation des services incendie sera en vigueur le 1er janvier 2026.
La Ville de Rimouski a inauguré, ce jeudi, les deux projets gagnants de sa première édition en environnement du budget participatif citoyen, soit la création d’un parc d’ombre et de fraîcheur et l’aménagement d’aires de glanage grâce à la plantation d’arbres et d’arbustes fruitiers.
Il s’agit d’initiatives des promotrices Denise Proulx, Hélène Gagnon et Jocelyne Côté.
La plantation d’arbres et l’ajout de mobilier urbain font en sorte que le premier projet offre un endroit pour contempler la nature et célébrer la biodiversité autour du bassin de rétention de Saint-Pie-X.
L’ajout d’une pergola, de vignes fruitières et de mobilier permet aux utilisatrices et utilisateurs de prendre une pause à l’ombre et d’observer la faune et la flore du secteur. Cet aménagement d’ombre et de fraîcheur a été réalisé avec un budget de 65 000 $ et était arrivé premier lors du vote populaire. Ce projet a été proposé par Denise Proulx.
Le deuxième projet gagnant de cette édition en environnement consiste en la création de mini‑vergers écoresponsables sur sept terrains municipaux, afin d’offrir à la population des plantations à la fois ornementales et alimentaires.
Ce projet comporte également une portion éducative, avec l’installation de panneaux d’interprétation qui donnent quelques informations sur les plantations fruitières. Ces aménagements sont à découvrir dans les secteurs Le Bic, Nazareth, Sainte-Agnès Nord, Pointe-au-Père, Rimouski-Est, Saint-Pie-X et le parc des Constellations à Sacré-Cœur. Ce projet est en voie d’être complété, à l’intérieur du budget alloué de 65 000 $ et était arrivé deuxième lors du vote populaire. Cette idée est une collaboration de Jocelyne Côté et Hélène Gagnon.
Le directeur du service des travaux publics à la Ville de Rimouski, Patrick Caron, a souligné l’innovation dont on fait preuve les trois promotrices.
« Pour la quatrième édition de ce budget participatif citoyen, nous avons mis en place une thématique environnementale pour diversifier l’offre de projets. Les citoyens ont répondu à l’appel : le comité a reçu 27 projets à analyser. Ce comité était constitué d’employés de la Ville, provenant des différents services municipaux. Des 10 projets soumis au vote populaire, les deux projets gagnants se sont bien démarqués. Félicitations encore une fois aux promotrices, pour leurs idées innovatrices. »
Mis en place en 2017, le budget participatif citoyen donne l’occasion aux gens de Rimouski de proposer des idées de projets.
Ceux qui respectent les critères d’admissibilité sont ensuite soumis au vote du public. Le ou les projets gagnants sont ceux ayant récolté le plus grand nombre de votes. Les éditions passées ont permis à certains projets de voir le jour comme la piste à rouleaux au parc Beauséjour, le parc pour tous au centre communautaire Saint-Pie-X et le parcours des Braves aux abords du sentier Le Littoral.
L’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) annonce que Christopher Coiteux est le parrain d’honneur de sa campagne corporative 2025.
Monsieur Coiteux invite d’ailleurs la communauté d’affaires de tout l’Est du Québec au lancement de la campagne qui aura lieu le jeudi 18 septembre lors d’un 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski.
Ce sera l’occasion de le rencontrer et de s’entretenir avec lui.
« Monsieur Coiteux a un profil sur mesure pour être le porte-parole de notre campagne. Car derrière chaque geste de générosité, il y a un cœur qui vient faire toute la différence et Christopher a choisi de marcher avec nous à nos côtés avec compassion et espoir en devenant le Parrain d’honneur de la campagne corporative 2025 et nous en sommes ravis », ajoute la directrice du Financement et des communications, madame Audréane Brillant.
Courtier immobilier résidentiel chez Remax à Rimouski, Christopher s’engage pleinement dans la cause de l’Association du cancer de l’Est du Québec en devenant parrain d’honneur de cette campagne corporative.
« Ce jeune homme d’affaires saura faire la différence et Christopher a d’ailleurs démontré sa solidarité et sa générosité envers les personnes touchées par le cancer avec un don au nom de la Fondation de la famille Coiteux permettant à l’Association de déployer le service Chez Martine sur l’ensemble du territoire de l’Association depuis le début de l’année 2025. La générosité est au cœur de la famille Coiteux », d’ajouter madame Brillant.
Monsieur Coiteux se dit très heureux d’occuper ces fonctions de parrain d’honneur.
« Cette année, j’ai décidé de m’impliquer! Ici on se serre les coudes pour soutenir, rassembler et agir! On se mobilise et on fait une vraie différence ici, chez nous. Mon rôle, c’est simple, c’est de rallier les entreprises d’ici, de créer des ponts et de simplifier l’implication parce que chaque geste compte. Les prochains mois s’annoncent inspirants, on travaille déjà sur plusieurs projets avec l’Association et j’ai vraiment hâte de vous en dire davantage. Si votre organisation veut embarquer, on se parle, on structure et on avance ensemble. J’ai la tête pleine d’idées, je suis rempli de motivation et j’ai hâte de vous rencontrer. On se dit à bientôt! »
Chaque année, l’Association du cancer de l’Est du Québec lance sa campagne corporative en sollicitant la générosité de la communauté d’affaires du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Les dons recueillis contribuent directement au mieux-être des personnes vivant avec le cancer et de leurs proches.
L’objectif financier de la campagne est de 70 000 $ pour 2025.
Les personnes désirant s’inscrire au lancement de la campagne corporative lors du 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski peuvent communiquer avec madame Dominique Dionne, adjointe administrative à l’Association, au numéro 418 724-0600, poste 2011.
Les deux projets gagnants du budget participatif citoyen de la Ville ont été inaugurés.
Québec soutient que les versements ont été faits dans les délais habituels, sans retard.
Quand la propriétaire de la boutique La Vie Laine à Rimouski s’est fait contacter par Forbes France, elle croyait être la cible d’une fraude en ligne. Mais le grand magazine avait réellement un œil sur l’entreprise pour un reportage. Incursion dans la petite boutique de Paule Lemieux.
Rimouski inaugure deux nouveaux projets du budget participatif citoyen. Québec réinjecte 11 millions de dollars pour soutenir la relève agricole. Le ministère de la Culture est sommé de revenir sur sa décision d'arrêter l'aide financière au patrimoine religieux.
La Ville de Mont-Joli avance dans ses démarches vers la mise en place d’un nouveau quartier résidentiel au nord de l’avenue Joliette, sur un terrain acquis par la Ville au cours des dernières années.
Le conseil municipal a octroyé deux mandats de services professionnels, mardi soir, pour procéder à l’analyse du milieu naturel du terrain, une étape préalable à la confection des plans et devis.
« Nous avons octroyé des mandats de services professionnels en aménagement et en études environnementales. Cela fait partie des démarches préliminaires pour faire avancer le dossier de ce nouveau développement domiciliaire dans lequel on prévoit 34 unités de logement, au bout de l’avenue Joliette. On accélère le processus parce qu’il ne reste que six terrains à vendre dans le développement Beaupré », affirme le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Avant de pouvoir mettre des terrains en vente et permettre des constructions, la Ville de Mont-Joli doit obtenir les autorisations nécessaires de divers ministères, notamment celui de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, puisque le projet implique un prolongement des réseaux d’aqueduc et égouts.
« Il va falloir démontrer au ministère que nous avons la capacité de fournir l’eau et de gérer les eaux usées. Nous savons que nous sommes en mesure de le faire avec nos infrastructures, mais il va falloir le démontrer », affirme monsieur Soucy.
La Ville a décidé d’y aller avec des constructions unifamiliales, bigénérationnelles ou des jumelées dans ce secteur.
« Il n’y aura pas d’immeubles à logements à cet endroit. Ce choix s’explique par la vocation de ce secteur », précisait le maire, dans une précédente entrevue à Le Soir.ca.
Lorsque Martin Soucy a été élu à la mairie en 2017, la Ville de Mont-Joli ne détenait aucun terrain.
« Nous n’avions pas de terrain à vendre. Nous avons travaillé pendant trois ans pour démarrer et mettre en place le développement Beaupré comptant 34 terrains. Comme il ne reste que six terrains de disponibles, nous avons décidé de commencer à préparer un autre projet ».
Le maire indique que la Ville a des surplus accumulés spécialement pour le développement domiciliaire.
« Nous sommes à l’étape d’embaucher des professionnels pour faire la caractérisation des sols. Il y a notamment un milieu humide qu’il va falloir démarquer. Ensuite, ce sera la confection des plans et devis pour pouvoir aller en appels d’offres. Ça fait un certain temps que le projet était dans nos cartons. On prévoyait débuter lorsque nous aurions plus de la moitié des terrains vendus dans le développement Beaupré », explique Martin Soucy.
Le ROSEQ présente les candidats de la deuxième mouture de Les Flambettes. Le projet, réunissant quatre artistes de la relève musicale, est porté cette fois-ci par Héron, Laurianne Charbonneau, Sandrine Masse et Simon Boisseau qui amorcent une grande tournée avec plusieurs prestations dans l’Est-du-Québec.
Artistes uniques aux horizons variés, ils charment le public par leur pertinence et leur interprétation. Les Flambettes permet aux artistes sélectionnés de vivre une expérience professionnelle complète, en passant par des résidences de création et de production d’un spectacle à sa diffusion, le tout accompagné par différents professionnels du milieu. Le spectacle réunit donc les quatre univers distincts de ces auteurs-compositeurs-interprètes, en communion scénique et musicale.
Héron est l’exutoire créatif d’Henri Kinkead : une exploration du folklore québécois sous toutes ses formes et un voyage au cœur des territoires d’ici qui parlent d’une quête d’identité profonde.
Diplômée en Jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec et membre du collectif queer féministe Les Allumeuses, Lauriane Charbonneau est une artiste militante multidisciplinaire.
Exploration d’un éventail de genres musicaux allant du folk au rock progressif, en passant par les musiques traditionnelles, l’autrice-compositrice-interprète Wendat Sandrine Massé se passionne pour la fusion des sonorités variées. Sa musique transcende les frontières culturelles et linguistiques.
Autodidacte depuis l’âge de huit ans, Simon Boisseau calque au piano les rock bands des années 60-70, comme les Beatles ou Supertramp de ce monde. Il compose déjà ses premiers morceaux vers l’âge de 10 ans et à 21 ans lance son deuxième album, Le déjeuner.
Les Flambettes en spectacle :
Des funérailles nationales seront organisées pour le sociologue Guy Rocher, « l’un de ses plus grands intellectuels et artisans de la Révolution tranquille », annonce le gouvernement du Québec.
Aux premières loges de la transition énergétique dans la province, l’Institut de recherche gaspésien Nergica salue le partenariat éolien annoncé par le premier ministre François Legault.
Le directeur général Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
« C’est une excellente nouvelle pour la région. Cela fait écho aux représentations que nous faisons depuis plusieurs années pour que la région puisse accueillir davantage de projets éoliens. Les investissements annoncés sont majeurs et structurants : ils amèneront ici des infrastructures stratégiques qui vont positionner la région de manière positive pour le futur. »
Présent lors de l’annonce, monsieur Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
Bien qu’aucun projet en particulier n’ait été annoncé, le potentiel de développement éolien serait de l’ordre de 6000 MW dans l’Est-du-Québec, pour des investissements représentant quelque 18 milliards de dollars. Le nombre de 20 milliards a été avancé en incluant les lignes de transport.
Chez les manufacturiers comme LM Wind Power à Gaspé et Marmen Énergie à Matane, aucune exigence de contenu local n’est dans la mire pour le moment, bien que François Legault dise vouloir encourager autant que possible les retombées économiques locales et régionales.
Ce partenariat entre la Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation, l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec devrait tout de même générer d’importantes retombées pour la région, estime Nergica.
Le centre de recherche appliquée en matière d’énergies renouvelables note que la formation de main-d’œuvre spécialisée au Cégep de la Gaspésie et des Îles sera notamment un atout. Il y a 14 jours à peine, l’institution a présenté son nouveau concept de laboratoire nomade qui permet de former des élèves en maintenance d’éoliennes à peu près n’importe où au Québec, là où les besoins se font sentir.
À l’image des propos prononcés par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, Nergica soutient lui aussi que la Gaspésie est le berceau de l’éolien au Québec et qu’elle a réussi à démontrer, depuis plus de 25 ans « son potentiel exceptionnel et son expertise unique. »
Le 6000 MW dans l’Est-du-Québec combiné à la volonté de doubler la production d’énergie solaire d’ici 2050 est une balle qui devra être saisie au bond, note Nergica. La concertation et les compétences développées au fil du temps devront, toujours selon l’organisation, servir à créer un véritable vecteur de développement économique, social et environnemental pour les décennies à venir. François Legault a indiqué mercredi à Gaspé que « le prochain siècle sera celui de l’énergie ».
Frédéric Côté rappelle pour sa part que non seulement la Gaspésie est une valeur sûre pour le déploiement des énergies renouvelables, mais que la région, ses acteurs et ses communautés sont gonflés à bloc pour relever ce défi.
« Les projets d’énergie renouvelable réussissent lorsqu’ils sont ancrés dans le partenariat avec les communautés locales et portés par une vision de développement durable à long terme. Aujourd’hui, cette annonce met la table pour exploiter pleinement le potentiel éolien de notre territoire. La Gaspésie est prête, l’industrie est prête, et les gens sont prêts à passer à l’action », conclut le directeur général.
Les demandes pour creuser des puits dans la région ont augmenté, selon certains puisatiers. Ils remarquent également devoir creuser beaucoup plus profonds en raison d’un manque d’eau.
Voilà déjà 20 ans que Le Géouïdire, la revue des étudiants et des étudiantes en géographie, ouvre ses pages à la publication d’articles en science et de récits de voyage! Le premier numéro du Géouïdire a vu le jour en mars 2005 et le dix-neuvième en novembre 2019. Aucun numéro n’a été publié depuis la pandémie, mais quelques membres du Regroupement des étudiant.e.s en géographie (REEG) de l’UQAR ont décidé de reprendre le flambeau et lancent un appel de textes pour la publication en septembre du 20e numéro!
La revue est un bon moyen de communiquer des idées de manière concrète et de rassembler les connaissances de plusieurs auteurs afin de les rendre accessibles. L’information abonde sur Internet, mais revenir un instant à un média écrit en format papier a ce petit quelque chose de rassembleur et de chaleureux.
Le Géouïdire est toujours imprimé en édition limitée, ce qui le rend unique et authentique. Tous les anciens numéros sont accessibles pour consultation à la bibliothèque de l’UQAR et en format PDF sur le site Internet de l’institution1. La rédaction des articles, leur correction et la mise en page ont été rendues possibles au fil des ans grâce à la contribution bénévole de plusieurs étudiants, de personnes chargées de cours, de professeurs ainsi que de chercheurs et chercheuses. Les contributeurs proviennent de différentes disciplines et ont tous un intérêt pour l’environnement et la géographie en tant que science multidisciplinaire. Le Fonds de soutien aux projets étudiants (FSPE) de l’UQAR, l’Association générale étudiante du campus à Rimouski (AGECAR) et le module de géographie permettent également l’existence de la revue depuis les tout débuts.
Les anciens numéros du Géouïdire portent sur différents sujets tels que la nordicité, le voyage en voilier, la politique, l’aménagement du territoire ou encore la cartographie participative. Les étudiants y parlent de leur expérience de stage sur le terrain, d’échange à l’international, de cours d’été ou d’emploi d’été en science de l’environnement. Certains y résument leur projet de recherche en une courte bande dessinée, simplifient un rapport remis dans un cours ou partagent un entretien avec leur professeur. D’autres encore écrivent sur un sujet de leur choix en lien avec l’environnement ou publient des photographies de nature. Des gens de tous les domaines sont bienvenus pour proposer un article puisque la pluridisciplinarité sur un tronc commun qu’est le territoire est centrale.
La presse écrite étudiante est un outil pédagogique qui permet la vulgarisation scientifique pour la communauté universitaire et la population citoyenne. La géographie est une discipline carrefour à la fois humaine et physique, ce qui en fait une science rassembleuse qui aide à la compréhension du monde sur plusieurs plans. La revue Géouïdire permet aussi de découvrir les membres du module de géographie à l’UQAR qui offre un programme stimulant et dynamique, avec de nombreuses occasions d’apprentissages sur le terrain, en laboratoire, en stage et à l’international.
Vous avez un intérêt pour les sciences de la nature et l’environnement et vous avez envie de partager vos idées? La revue Géouïdire vous invite dès maintenant à soumettre un article pour son 20e numéro!
Pour toute question ou pour soumettre un article, écrire à geoui.dire@gmail.com
Suivez-nous sur la page Facebook de la revue!
[1]. Géouï-Dire, la revue des étudiantes et étudiants en géographie, UQAR, 2025, https://www.uqar.ca/luniversite/departements/departement-de-biologie-chimie-et-geographie/geoui-dire-la-revue-des-etudiantes-et-etudiants-de-geographie/C’était vraisemblablement la dernière séance régulière du conseil des ministres à Québec, mercredi. Le premier ministre François Legault a signalé dès son arrivée que le remaniement ministériel qu’il prépare depuis le début de l’été aura lieu « très prochainement ».
Par Caroline Plante, La Presse Canadienne
« Soyez patients », a-t-il lancé à l’intention des journalistes.
L’ambiance était lourde, et les ministres très peu bavards à leur arrivée à cette réunion qui n’aura duré que 45 minutes.
C’est que plusieurs d’entre eux risquent d’être affectés par les changements promis par le premier ministre.
« C’est le temps que ça arrive. On a hâte de voir la décision finale », a d’ailleurs laissé tomber la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, au sortir de la rencontre.
« Moi, j’ai dit au premier ministre que je suis sur mon X, mais c’est sa prérogative », a fait savoir de son côté le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a répété qu’il ne souhaitait pas changer de ministère.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, François Legault n’a fait qu’un seul remaniement ministériel d’importance, en 2020, durant la pandémie.
Il avait alors remplacé Danielle McCann à la Santé par Christian Dubé et nommé Sonia LeBel au Conseil du trésor, notamment.
Le remaniement tant attendu à Québec survient après le témoignage de monsieur Legault devant la commission Gallant sur le fiasco SAAQclic, et l’annonce de la mort du projet Northvolt.
Le premier ministre pourrait aussi proroger la session parlementaire censée débuter le 16 septembre pour donner le temps à ses nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers.
À un an des prochaines élections générales, monsieur Legault souhaite présenter aux Québécois une image de renouveau, alors que son gouvernement connaît une très forte baisse dans les sondages.
Selon l’agrégateur de sondages Qc125, si les élections avaient lieu aujourd’hui, la CAQ de François Legault récolterait entre zéro et trois sièges. Elle en détient actuellement 86.
Le ministre de l'Agriculture réinjecte une somme de 11 M$ afin de soutenir la relève agricole.
25 % des fournisseurs québécois ne paieraient pas encore les écofrais sur les plastiques agricoles.
L’individu arrêté le 24 juin 2024 à Rimouski relativement à un vol de véhicule survenu au cours de la même journée à Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Marc-Antoine Cloutier, était de retour à la Cour mardi à Rivière-du-Loup pour fixer une date de procès. Cette étape a été reportée au 27 octobre.
En janvier 2025, Cloutier a plaidé non coupable et opté pour un procès devant un juge seul.
L’accusé a été remis en liberté sous conditions le 12 août 2024 au palais de justice de Rivière-du-Loup. Il fait face à des accusations de vol qualifié, de possession d’une arme prohibée et de menaces.
Le suspect armé de 19 ans aurait menacé la propriétaire d’une voiture dans le secteur du Lac Morin à Saint-Alexandre, le lundi 24 juin vers 18 h 30, avant de s’enfuir avec celle-ci. La femme a subi des blessures mineures.
Les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté le suspect vers 20 h 45 le jour même sur la rue du Phare dans le district Pointe-au-Père, à Rimouski.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (MMBC), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec amorcent une démarche conjointe pour évaluer l’acceptabilité sociale et environnementale au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
L’Alliance de l’énergie de l’Est avait déjà préparé le terrain en juillet en partageant les résultats d’un sondage.
Celui-ci montrait que 87 % des personnes interrogées dans ces deux secteurs appuyaient l’installation d’éoliennes dans leur région. La proportion diminuait à 67 % pour des éoliennes directement dans leur municipalité.
L’acceptabilité sociale est une condition sine qua non au développement éolien selon plusieurs intervenants, dont la ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, présente à Gaspé pour l’annonce.
« Il faut saluer à quel point le défi de l’acceptabilité sociale a été relevé avec brio. J’espère que ce modèle va se démultiplier. C’est créatif et innovant. »
« C’est un modèle que je voudrais voir dans toutes les régions du Québec », renchérit François Legault.
Le président de l’Alliance, Michel Lagacé, espère pouvoir tirer parti de 10 % en retombées économiques locales sur les investissements potentiels de 18 milliards, donc 1,8 milliard.
Il s’agit d’un minimum, selon François Legault. Le premier ministre n’a cependant pas voulu se mouiller avec un décret officiel pour une exigence de contenu local.
« Si ça existe [le produit], ça devrait être acheté ici. Charité bien ordonnée commence par soi-même. »
Le ministre de la Culture est sommé de revenir sur sa décision.
La SQ a dit avoir ouvert, en février, une enquête en lien avec une possible fraude au sein de l'organisme.
Un commerce indépendant rimouskois qui vend en personne et en ligne, La vie laine, a été contacté par Forbes France pour la rédaction d’un portrait d’entreprise québécoise à taille humaine.
L’artillerie lourde a été déployée à Gaspé pour annoncer une entente tripartite qui pourrait mener au développement de 6000 mégawatts (MW) en éolien dans l’Est-du-Québec. L’ampleur des projets envisagés pourrait représenter des investissements pouvant atteindre 18 milliards, voire 20 milliards de dollars.
Ce montant inclut les lignes de transport inhérentes au transfert des précieux électrons. Les tenants et aboutissants restent toutefois à définir.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (la MMBC, branche économique des communautés Mi’gmaq), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec travailleront maintenant de pair pour profiter des gisements éoliens encore inexploités dans la région.
Aucun nouveau parc n’a été officialisé lors de l’annonce du 27 août, ni aucun lieu ni aucune précision supplémentaire pour les lignes de transport acheminant l’électricité vers l’ouest de la province.
L’entente entre les trois parties, notamment les Premières Nations, était cependant cruciale pour aller de l’avant dans les futures années, estime le premier ministre François Legault, présent pour l’occasion. Ce dernier n’a pas hésité à qualifier cette annonce de « plus gros projet dans l’histoire de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ».
« Ça va se faire zone par zone. Il y aura ensuite des annonces faites une par une selon les projets individuels, mais c’est énorme comme projet. C’est une nouvelle extraordinaire […] Ça devient de plus en plus réel », se réjouit François Legault.
Le partenariat est séparé entre Hydro-Québec (50 %) et les deux autres partenaires (50 %), précise le premier ministre.
« Ça marque une étape décisive dans le développement de l’éolien dans l’Est-du-Québec », précise pour sa part la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, elle aussi présente pour l’occasion.
« Le partenariat annoncé aujourd’hui constitue le plus important engagement en matière de développement éolien en Amérique du Nord […] Ça appelle à renforcer le réseau de transport avec des lignes pour soutenir une croissance durable et ambitieuse. »
Les gisements de vent dans l’Est-du-Québec sont connus depuis belle lurette. Une étude réalisée en 2005 indiquait que le potentiel éolien exploitable en Gaspésie (en dehors de certaines zones restrictives et considérant certaines mesures tampons) était de 17 000 mégawatts.
La région arrivait au quatrième rang, loin derrière le Nord-du-Québec (3,5 millions de MW) et la Côte-Nord (362 000 MW), mais devant la plupart de ses consœurs, exception faite de Saguenay–Lac-Saint-Jean (40 300 MW).
Dans ses communications, le gouvernement provincial parle d’ailleurs de l’Est-du-Québec comme « le pôle stratégique de l’éolien au Québec. »
La capacité d’intégration au réseau intégré d’Hydro-Québec n’est cependant pas infinie. Les sous-réseaux électriques régionaux auxquels les installations de production sont raccordées sont un facteur limitatif. Les contraintes liées à la circulation de l’énergie électrique sur le réseau principal aussi.
En novembre, Hydro-Québec a annoncé une nouvelle ligne de transport d’environ 260 km de Chaudière-Appalaches jusqu’au Témiscouata (la phase 1).
Le dossier n’en est cependant qu’à la phase d’avant-projet. La mise en service est prévue en 2034. Une autre ligne de 175 km (la phase 2) devrait se rendre jusqu’à Avignon, en 2036.
Le dossier du « goulot d’étranglement » à Rivière-du-Loup a maintes fois fait partie des discussions dans le passé.
« La phase 1 a été lancée, mais si on veut être capable d’avoir 6000 MW, il faut qu’une partie soit exportable. Il faut que la ligne soit faite aussi », souligne François Legault, questionné sur ce dossier.
Ce potentiel de 6000 MW pourrait alimenter jusqu’à 1 million de foyers dans la province.
La Sûreté du Québec a installé mercredi un poste de commandement mobile à Saint-Ulric dans l’espoir de retrouver le conducteur impliqué dans une collision avec une moto hors route, survenue dans la nuit le 24 août dernier.
L’ancien candidat à la mairie de Rimouski et coordonnateur de la Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), Djanick Michaud, est accusé d’agression sexuelle sur une personne mineure.
Selon la dénonciation obtenue par Le Soir.ca, les gestes reprochés se seraient produits entre le 1er septembre 2019 et le 10 octobre 2021.
Michaud comparaîtra devant la cour ce lundi 8 septembre pour répondre à ces accusations, mais aussi à celles d’incitation à des contacts de nature sexuelle sur une personne de moins de 16 ans et de voies de fait à l’égard de la même plaignante.
L’identité de la victime présumée est protégée par une ordonnance de non publication.
Un mandat d’arrestation a été lancé à son endroit, le 13 juin dernier.
Candidat à la mairie en 2017, Djanick Michaud a aussi été adjoint et attaché politique de Guy Caron alors qu’il était député pour le NPD dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques.
Les faits reprochés à l'ex-candidat à la mairie de Rimouski se seraient déroulés sur quelques années.
Le Marathon de Rimouski devait marquer l’histoire, ce dimanche 7 septembre en bordure du fleuve Saint-Laurent, alors que le peloton le plus relevé de l’histoire de l’événement prendra le départ, chez les hommes, à l’épreuve reine du 42,2 km courue entre l’avenue de la Cathédrale et Sainte-Luce.
« Puisqu’Athlétisme Québec a de nouveau sélectionné l’événement comme le Championnat québécois de marathon, nous accueillerons une vingtaine de coureurs élites, dont cinq qui ont réussi des temps sous les 2 heures et 25 minutes dans la dernière année », indique avec fierté le président du Marathon de Rimouski, Sébastien Bolduc.
Parmi eux, le champion en titre des deux dernières années, François Jarry, compétitionnera avec Ahmed Mainy, Marc-Antoine Senneville, Arnaud Francioni, Christopher Busset et David Mutai, champion en 2019.
Le Marathon de Rimouski couronnera une nouvelle championne en 2025, puisque celle de l’an dernier, Roxanne Breton, de Québec, ne défendra pas son titre.
« Parmi les inscrites, quatre femmes ont déjà couru sous les 3 heures, dont la détentrice du record du parcours, Salomé Nyirarukundo. Elle a repris l’entraînement et effectuera son retour à Rimouski après cinq ans d’absence. Elle s’ajoute à Julie Lajeunesse, Rosalie Ménard et Josyane Tessier, qui seront à surveiller », précise monsieur Bolduc.
Nyirarukundo avait remporté les éditions de 2018 et 2019. Dans cette dernière course, elle avait réalisé le record du parcours en 2 h 38 min et 16 secondes, une semaine après avoir gagné le Marathon de Montréal.
« Je m’attends à voir des temps dans les 2 h 40 min chez les femmes », prédit Sébastien Bolduc.
Le Marathon de Rimouski présentera de nouveau les épreuves du demi-marathon (21,1 km), celles du 10, 5 et 1 km ainsi que le Pace du bonheur, une course non compétitive où les participants effectuent le trajet de 42,2 kilomètres en huit heures, à la marche ou à la course, pour le simple plaisir, sans bourse ni récompense de performance.
Sanctionné niveau OR par la Fédération québécoise d’athlétisme et certifié par Athlétisme Canada, le Marathon de Rimouski servira de nouveau de temps de qualification pour les marathons d’envergure de Boston et de New York.
Avec un contingent relevé de coureurs inscrits en 2025, le Marathon de Rimouski pourrait revivre l’intensité de sa finale historique de l’an dernier.
En 2024, dans la fin de course la plus serrée en 20 ans, le Montréalais François Jarry avait remporté un deuxième titre au 42,2 km avec un chrono de 2 h 31 min et 11 s, devançant Anthony Larouche de Québec et le Marocain Ahmed Mainy par seulement trois et huit secondes.
Derrière ce trio, Samuel Saint-Antoine, de Mont-Saint-Hilaire, avait raté le podium par seulement 23 secondes.
Moins inquiétée chez les dames, Roxanne Breton, de Québec, a gagné la course de Rimouski avec un temps de 3 heures, 2 minutes et 55 secondes, surpassant Joanie Charland de Longueuil et Ana Matkovic de Boischatel par sept et 14 minutes. Néophyte en athlétisme, Breton a commencé à courir pour le plaisir en 2022.
Marc-Antoine Senneville de Trois-Rivières et Marianne Boivin de Pont-Rouge (demi-marathon), Philippe Brochu et Nayeli Lapierre de Québec (10 km), Isaac Sirois de Sainte-Luce et Rose-Marie Michaud de Saint-Anaclet (5 km), ainsi que Liam Dion de Saint-Cyprien et Julianne Turgeon de Rimouski (1 km), sont les tenants des autres titres en jeu.
La clinique universitaire de psychologie de l’UQAR est sur le point d’ouvrir ses portes.
La Ville de Mont-Joli a reçu une délégation d’Investissement Québec, dont son vice-président aux Investissements directs étrangers, Daniel Sylverman, le 26 août dans le but de valoriser les nombreuses opportunités que son parc industriel est en mesure d’offrir aux entreprises.
Au cours de cette rencontre, le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a fait valoir les multiples atouts de la ville et son parc industriel, qu’il s’agisse de son emplacement géographique stratégique à proximité de l’aéroport et des possibilités d’investissements pour les secteurs stratégiques de l’économie locale et nationale.
« On travaille avec Investissement Québec depuis plus d’un an pour mettre en valeur les atouts de notre parc industriel. M. Sylverman a démontré beaucoup d’intérêt pour l’aéroport régional qui est tout près et par l’intermodalité historique de la ville avec le train, le bateau (Matane), l’autoroute 20, le chemin de fer. Il s’est montré intéressé au développement du parc et à son historique militaire. Mont-Joli, avec son parc industriel de 12 millions de pieds carrés, pourrait permettre au Québec de tirer son épingle du jeu au plan fédéral », rapporte monsieur Soucy.
Le maire mentionne que le représentant d’Investissement Québec est reparti, enchanté de sa visite à Mont-Joli.
« Nous sommes très positifs. Nous semons des graines qui devraient nous permettre de récolter plus tard ».
Le maire Soucy mentionne que le terrain vierge du parc industriel offre énormément de possibilités.
« La force de notre parc industriel, c’est qu’il est possible d’y produire de l’électricité à proximité. Il y a une quinzaine d’années, Hydro-Québec a décidé de fermer les centrales Mitis 1 et Mitis 2 parce qu’elle avait un surplus d’énergie. À l’époque, elle produisait 10 MW. On estime qu’on pourrait aller chercher jusqu’à 15 MW avec une modernisation des installations. L’apport en électricité est un enjeu pour développer des parcs industriels. Sans énergie, c’est impossible de développer un parc industriel parce que ça n’attire pas les investisseurs ».
Les propriétaires du Centre de plein air du grand Lac Ferré à Saint-Narcisse-de-Rimouski accueillent le Club de voile de Rimouski, les 6 et 7 septembre, pour une initiation à la pratique de la voile sur dériveur.
Cet évènement est offert au grand public pour s’initier à la pratique de la voile sur dériveur. Les gens pourront faire de la voile libre sur un dériveur ou embarquer sur un dériveur accompagné d’un animateur ou d’un instructeur de voile certifié.
Pour les deux journées, l’accueil des participants se fera à 9 h 30 et les sorties d’initiation auront lieu à 10 h 30, 11 h 15, 13 h, 14 h 15 et 15 h.
L’activité est gratuite et il n’est pas nécessaire de réserver.
Le Centre de plein air du grand lac Ferré profite de l’événement pour tenir une journée portes ouvertes avec un accès gratuit au site au grand public. Une boite sera installée sur place pour permettre aux participants de faire une contribution volontaire. Les fonds serviront au développement de l’École de voile du Bas-Saint-Laurent.
Il y aura un service de restauration sur place de 11 h 30 à 14 h.
Le Centre de plein air du grand lac Ferré est situé au 971, route Taché, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
La MRC de La Matapédia et la SADC de La Matapédia annoncent l’ouverture de la période d’inscription en vue du prochain Salon des artistes et des artisans de La Matapédia qui aura lieu les 15 et 16 novembre prochain à la salle communautaire d’Amqui.
Les personnes souhaitant s’inscrire doivent se procurer le formulaire d’inscription sur le site Internet de la MRC de La Matapédia (www.mrcmatapedia.qc.ca) ou sur la page Facebook du Salon.
Elles peuvent aussi obtenir la documentation en communiquant directement avec les organisateurs de l’événement.
La date limite pour faire parvenir le dossier d’inscription est le 30 septembre 2025. Le paiement total de l’inscription doit obligatoirement être transmis en même temps que le formulaire.
Les personnes souhaitant des informations supplémentaires peuvent s’adresser à Madame Karine Lévesque, conseillère en développement culturel à la MRC de La Matapédia, membre du comité organisateur, au 418 629-2053, poste 1036 ou à culture@mrcmatapedia.quebec.