Vue lecture

Un roman refait surface après 160 ans

Un manuscrit vieux de près de 160 ans vient d’être publié pour la première fois. Le roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, écrit en 1867 par Louis-Édouard Bois, sort de l’ombre grâce au travail minutieux du professeur Claude La Charité de l’Université du Québec à Rimouski.

Cette œuvre inédite, demeurée manuscrite pendant plus d’un siècle et demi, bénéficie aujourd’hui d’une édition critique publiée dans la collection L’archive littéraire au Québec des Presses de l’Université Laval.

Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire, création et patrimoine imprimé a consacré des mois de recherche à ce projet d’envergure. Le travail d’édition critique de Claude La Charité permet de contextualiser cette œuvre dans l’histoire littéraire québécoise et de la rendre accessible aux lecteurs contemporains.

Le professeur Claude La Charité lors du lancement du livre de Louis-Édouard Bois. (Crédit photo : Johanne Fournier)

Le lancement officiel s’est déroulé le 28 juin à la Maison Lamontagne de Rimouski, en présence d’un public passionné. L’île Saint-Barnabé garde précieusement les secrets de cet homme qui a marqué l’imaginaire collectif du Bas-Saint-Laurent. Toussaint Cartier, ce mystérieux ermite qui a choisi la solitude absolue de 1728 à 1767, refait donc surface grâce à la publication du livre de l’abbé Bois et grâce aux recherches du professeur Claude La Charité.

Mystère éclaircit

Pendant des siècles, l’histoire de cet homme solitaire a alimenté romans, légendes et même inspiré la microbrasserie Le Bien Le Malt de Rimouski. Mais, qui était vraiment Toussaint Cartier? Après avoir épluché pas moins de 20 000 pages d’archives bretonnes, le chercheur rimouskois a percé une partie du mystère.

La vérité est à la fois plus simple et plus touchante que la légende: Toussaint Cartier était un pêcheur de morue ordinaire, originaire de Saint-Quay, près de Saint-Brieuc, en Bretagne. Un homme marqué par la tragédie, puisque ses parents et plusieurs de ses frères et sœurs meurent alors qu’il est encore jeune, qui trouve refuge dans la solitude de l’île Saint-Barnabé.

Nom trompeur

Contrairement à ce qu’avance l’abbé Bois dans son roman, notre ermite n’était pas le descendant du célèbre explorateur Jacques Cartier. Son père, qui portait le même nom, était lui aussi un simple pêcheur breton.

« C’est sans doute de là que vient la confusion », explique le professeur de lettres, qui a patiemment démêlé le vrai du faux dans cette histoire vieille de près de trois siècles.

L’installation de Toussaint Cartier sur l’île Saint-Barnabé en 1728 ne relevait probablement pas uniquement d’une quête spirituelle. À 35 ans, déjà affaibli par des problèmes de santé qui l’avaient forcé à abandonner des expéditions de pêche, il obtient l’autorisation du seigneur René Lepage de s’établir sur l’île.

« Le seigneur Lepage avait vraisemblablement confié à Toussaint la tâche de s’occuper d’une pêche à la fascine », suggère l’universitaire. Une mission parfaite pour cet ancien marin qui connaissait les caprices de la mer et les secrets de la pêche.

Trois versions, trois époques

L’histoire de Toussaint Cartier a été réinventée selon les besoins de chaque époque. En 1769, Frances Brooke en fait un veuf inconsolable attendant la mort pour retrouver sa bien-aimée naufragée.

Près de 100 ans plus tard, Louis-Édouard Bois le transforme en modèle de piété catholique. Cette version de l’ecclésiastique n’était probablement pas innocente puisque, à cette époque, Rimouski briguait le statut de siège épiscopal. Puis, en 1978, Jacques Poulin offre une interprétation plus moderne: celle d’un homme simplement séduit par la beauté mystérieuse de l’île.

Station aquicole : début imminent des travaux

Les travaux d’agrandissement de la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’aménagement d’un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent, devraient débuter après les vacances de la construction.

Ces travaux dureront entre 12 et 14 mois, pour se terminer à l’automne 2026, ou aux environs de cette période.

Contrat de 2,9 M$

Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université, Benoît Desbiens, confirme que le contrat de construction vient d’être octroyé à l’entreprise LFG Construction.

« Il s’agit d’un contrat d’approximativement 2,9 millions de dollars. Le projet, dans son ensemble, sera d’environ 7 millions de dollars. Il y a le volet construction, pour lequel nous venons d’accorder le contrat, mais il y a aussi le volet qui concerne l’achat d’équipement. Environ 2 800 000 $ d’équipement de recherche sera acheté, dans le but de développer de nouveaux laboratoires de recherches. »

La station aquicole de l’UQAR, située à Pointe-au-Père. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le coût du projet se maintient donc autour de ce qui avait été annoncé en avril 2024. Il était alors prévu que la construction débute à l’été 2024, pour se terminer à l’automne 2025.

« Nous avions lancé un appel d’offres l’an passé, mais les coûts étaient au-dessus de notre budget. Nous avons alors décidé de modifier un peu notre projet. Nous sommes retournés en appel d’offre cette année. Ce qui a repoussé un peu notre relance d’appel d’offre a été l’incendie, survenu à la station. Nous avons consacré du temps à la coordination des deux projets, puisque nous avons des projets qui vont sûrement se chevaucher. On prépare actuellement un appel d’offre pour la reconstruction de la partie endommagé par l’incendie », ajoute monsieur Desbiens.

Il précise qu’il était nécessaire de prévoir la répartition des travaux entre les deux projets.

« Comme ils vont s’exécuter en même temps et qu’ils pourraient être faits par deux entrepreneurs différents, il fallait être certain de pouvoir séparer les deux. »

La station aquicole

La station, située dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski, accueille principalement des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de l’UQAR.

« La station permet d’effectuer des recherches en lien avec l’aquaculture et l’océan. L’agrandissement permettra d’acquérir de nouveaux équipements, qui à leur tour, permettront le développement de nouveaux domaines de recherches », explique Benoît Desbiens.

Shaker de Rimouski : un match pour le Fonds Arianne

La partie de baseball de la Ligue Puribec opposant le Shaker de Rimouski au Kamouraska, vendredi soir au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sera en appui au Fonds Arianne. Les profits du tirage moitié-moitié lui seront versés. 

Décédée accidentellement en novembre 2023, Arianne Dubé aurait eu 30 ans le 26 juin dernier. Le Fonds Arianne a été créé par son conjoint, Nicholas Lepage, ainsi que ses parents et sa sœur. Le match de baseball de vendredi est la première activité de financement pour le soutenir. 

« Ça fera bientôt 10 ans que je suis avec le Shaker et Arianne était très présente. Elle venait à presque tous les matchs. Dès que nous avons eu notre fils Mathéo, il a commencé à être présent aussi. Pour nous, c’était de bons moments que nous passions en famille », indique Nicholas Lepage. 

Arianne Dubé en compagnie de son fils, Mathéo (Photo Facebook)

Ce dernier est l’un des entraîneurs de l’équipe rimouskoise cet été. En raison d’une blessure à la fin de la saison dernière, il ne peut pas rejoindre l’alignement à titre de joueur.

« L’équipe du Shaker, ce sont tous des amis. Ça fait des années que nous sommes ensemble. Dès le décès d’Arianne, j’ai eu le soutien de tous les gars et au fil du temps, ils ont toujours été là. Ça allait de soi de faire une activité de financement avec le Shaker parce que ça représentait beaucoup pour nous. Mon cachet d’entraîneur pour cet été, je le remets au Fonds. »

Comme la ville accueille un tournoi provincial de baseball ainsi que le Tournoi national de soccer de Rimouski, les jeunes sportifs sont invités à assister au match gratuitement. 

« Je pense que nous sommes capables d’avoir plusieurs personnes dans les estrades pour encourager l’équipe, mais aussi pour encourager, par des dons ou en participant au 50/50, le Fonds Arianne. Nous jouons de bons matchs, soir après soir, donc je pense que ce sera un bon spectacle vendredi », mentionne Nicholas Lepage. 

Pour les gens qui ne peuvent pas assister à la rencontre, il est possible de participer au tirage moitié-moitié en se passant par la page Facebook de l’équipe.

Pour acheter des billets : cliquez ici et choisissez la partie du 11 juillet. Il n’est pas obligatoire d’être présent pour gagner.

Trois fondations

Créé il y a un an, le jour qui aurait été 29e anniversaire de naissance d’Arianne Dubé, le Fonds en son nom permet de soutenir trois fondations, soit Santé Mitis, Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI). 

« Ça se passe super bien. Il faut se renouveler et trouver du financement pour réussir à amener des sous dans le Fonds. La famille d’Arianne et moi avons encore fait un don de 10 000 $ cette année. Nous le faisons pour un total de cinq ans. En ajoutant le financement que nous faisons avec le Shaker, ça aide beaucoup », explique le conjoint d’Arianne. 

Stéphanie Paquette (Fondation du CRDI-TSA), Édith Thibault (Fondation Santé Mitis), Stéphanie Boulianne (Fondation Santé Rimouski), Nicholas Lepage et son fils, Mathéo, le docteur Jean-Christophe Carvalho (pdg du CISSS BSL), Lucie Lemieux, Luc Dubé et Annie Dubé, mère, père et sœur d’Arianne. (Photo journal le soir – René Alary)

Étant éducatrice spécialisée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, la jeune femme avait à cœur d’aider sa communauté. 

Sur le terrain

La partie de vendredi est très importante pour le classement de la Ligue Puribec. Qui plus est, les amateurs auront droit à un duel de lanceurs de qualité en Émilien Plouffe, pour les Industries Desjardins du Kamouraska, et Émile Maisonneuve, pour le Shaker.

La partie débutera à 20 h.

Océanic : un nouveau responsable du recrutement au Québec

Le département hockey de l’Océanic s’enrichit d’une autre ressource dans son organigramme.

Danny Dupont annonce la nomination de Daniel Demers à titre de Responsable du recrutement au Québec. Il était, jusqu’à tout récemment, le recruteur-chef des Saguenéens de Chicoutimi.

Sa carrière dans le domaine du recrutement dans la LHJMQ s’est amorcée, il y a 20 ans, en tant que dépisteur pour les Sea Dogs de Saint John avec qui il a remporté une Coupe Memorial et deux Coupes du Président entre 2005 et 2012. Il a ensuite passé trois saisons avec les Tigres de Victoriaville avant de joindre les Saguenéens, comme recruteur-chef en 2015. 

Résident de Montréal, le principal intéressé couvre cette zone densément peuplée, riche en espoirs à évaluer pour le hockey junior. 

 « Daniel apportera beaucoup d’expérience à notre équipe de recrutement. Il va aussi nous amener une vision différente des choses qui vont nous porter à réfléchir encore plus. Avec plus d’expérience autour de la table, meilleures seront nos décisions », explique le directeur-gérant.

Un nouvel adjoint

Rappelons qu’il y a quelques semaines, Dupont avait annoncé la promotion de son recruteur-chef, Luc Michaud, à titre de d.g. adjoint. 

Le recrutement a toujours constitué la base du succès de tout programme de hockey au sein de la Ligue canadienne. Cette réalité est d’autant plus vraie avec les nouveaux enjeux liés aux règles touchant la NCAA et les joueurs américains.

À la découverte des Insoumis

L’organisme sans but lucratif, les Insoumis, expose ses œuvres d’art à la galerie d’art Léonard-Parent jusqu’au 11 juillet prochain. Il s’agit d’une occasion de découvrir des œuvres, créées dans le cadre d’une thérapie par l’art, qui s’adresse à des personnes vivant avec une problématique de santé mentale.

L’un des membres des Insoumis, Jacques Soucy, explique la façon dont cette thérapie a été bénéfique pour lui.  

« Que ce soit pour une dépression majeure ou une déficience intellectuelle, ça ne change rien. L’art-thérapie aide vraiment beaucoup. Quand je suis arrivé aux Insoumis, une partie de mon corps était paralysée. J’avais eu un grave accident, donc l’art-thérapie m’a vraiment aidé à évoluer, autant sur le plan physique que mentale. »

Il ajoute que chez les Insoumis, personne ne juge personne.

« L’accueil se fait à bras ouvert, par des cœurs aimants. C’est un aspect du groupe qui aide à reprendre confiance en soi et qui permet d’évoluer. »

Le groupe compte en ce moment 27 membres.

« On aimerait aider plus de gens, mais on manque de temps et d’espace. On se rencontre seulement trois heures par semaine, les jeudis après-midi. Ce moment nous permet de créer, soit par la peinture, l’écriture, la sculpture ou le tricot. L’important est de créer. […] On aimerait bien avoir un mécène qui nous aiderait financièrement, pour avoir un local et se voir plus souvent, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a », indique monsieur Soucy. 

Les Insoumis prennent le large

L’exposition présentée en ce moment a été conçue dans le cadre des 10 ans du groupe. Son nom et son thème, « Les Insoumis prennent le large », peut avoir plusieurs significations.

Des tableaux de l’exposition (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tableaux ont tous un lien avec les voyages. Cependant, je disais à un moment donné qu’il est possible de prendre le large de plusieurs façons : on peut déménager, se séparer, changer d’emploi, d’appartement ou même rester sur place. Prendre le large peut signifier de profiter largement que ce soit de la famille, des amis, du paysage. C’est donc aussi d’en profiter, dans le bon sens. Peindre permet ainsi de prendre le large, tout en restant sur place. »

Comme l’exposition se termine bientôt, le groupe est à la recherche d’un autre endroit où exposer ses œuvres, d’ici la fin de l’été.

Si des personnes ou des organismes ont un local qu’ils souhaitent mettre à la disposition des Insoumis, il est possible de contacter monsieur Soucy, par courriel au soucyjacques@hotmail.com.

Séquestration et extorsion : orientation reportée

Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration.

L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès dans le cas d’un plaidoyer de non-culpabilité.

Jalbert avait été remis en liberté sous conditions pour la suite du processus judiciaire, le 22 mai, neuf jours après son arrestation.

Les policiers de la Division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de Rivière-du-Loup, ont procédé à l’arrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a été interrogé relativement à des actes de violence qui auraient été commis dans les jours précédents dans le secteur de Rivière-du-Loup.

Plusieurs chefs d’accusation

Il a comparu le jour même sous plusieurs chefs d’accusation, dont de séquestration, d’extorsion et de voie de fait.

Dans le cadre de cette opération, environ 140 grammes de cocaïne, près de 2000$ en argent et de l’équipement servant à la vente ont également été saisis. Il pourrait aussi faire face à des accusations relatives avec le trafic de stupéfiants.

Violences armées

Selon la Sûreté du Québec, les enquêtes en cours tendent à démontrer que les actes reprochés à Jalbert seraient liés aux violences armées opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupéfiants dans l’Est-du-Québec.

« La Sûreté du Québec continuera d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée sur l’ensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiqué.

23 équipes au 10e tournoi de baseball 13U

L’Association de baseball mineur de Rimouski présente son 10e tournoi provincial 13U en fin de semaine. Ce sont 25 équipes qui seront de la partie dans les classes A (10) et B (12).

Les matchs seront disputés sur les terrains 1 et 2 du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi qu’à celui de Saint-Robert. Des équipes du Bas-Saint-Laurent et d’ailleurs au Québec sont attendues.

Le coup d’envoi du tournoi sera donné jeudi, à 18 h. Des parties seront disputées jusqu’à dimanche alors que les finales B et A sont prévues à 13 h 30 et à 15 h.

Des équipes rimouskoises

Rimouski sera représentée par trois équipes, soit les Élans bleu dans la classe A et les Élans bleu poudre et Élans rouge dans la classe B. En 2024, les Condors de Charlesbourg ont remporté le tournoi dans le A alors que les Braves royal de Belœil sont les vainqueurs dans l’autre catégorie. 

Le logo des équipes Élans de Rimouski.

L’Association du baseball mineur de Rimouski, en collaboration avec Baseball ID, invite la population à venir encourager les joueurs pendant le tournoi. Un kiosque avec des rafraîchissements, hot-dogs, grignotines et crème glacée sera disponible dès vendredi. En nouveauté cette année, il y aura un service de bar, offert à compter de jeudi soir.

Conversion du Bar Le Campus

Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants.

Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.

MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un projet particulier ayant pour objet d’autoriser des travaux de modification extérieure.

Ces travaux inclut le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.

Susceptible d’approbation référendaire

« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI est nécessaire. Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.

Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.

L’édifice qui accueillait l’ancien bar Le Campus sur la rue de l’Évêché Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.

Matane a le meilleur sur le Shaker

Les Allées du Boulevard de Matane jouent du bon baseball et le Shaker a été leur nouvelle victime, mercredi soir, dans une victoire de 6-3 devant près de 300 spectateurs au Complexe sportif Guillaume Leblanc à Rimouski.

Trois jours après avoir balayé un programme double au Kamouraska, la formation matanaise a excellé en défensive complétant quatre doubles jeux, dont deux sur des flèches à l’avant-champ.

Louis Bernier (Photo Alain Tremblay)

Le Shaker menait 3-1 après quatre manches quand Matane a inscrit quatre points sur cinq coups sûrs et une erreur à l’avant-champ. 

À son premier départ en carrière dans la Ligue Puribec, Louis Bernier a lancé quatre manches et un tiers pour mériter la victoire. François Durette et Keisuke Takikawa (sauvetage) ont suivi au monticule.

Pour le Shaker, le vétéran droitier Mathieu Gobeil a lancé quatre bonnes manches accordant sept coups sûrs et trois points, dont deux mérités. Jean-Philippe Marcoux Tortillet est débité du revers. Il a été frappé pour cinq coups et trois, dont un mérité, en trois manches de travail.

Pour le sommaire : cliquez ici

Benjamin Roy glisse sauf au 2e but alors que Maxime Gauthier attend la balle (Photo Alain Tremblay)

Vendredi

Le Shaker complètera une séquence de quatre parties à domicile, vendredi soir, en recevant la visite des Industries Desjardins du Kamouraska à compter de 20 h. 

Ce match sera présenté en appui au Fonds Arianne, créé en l’honneur d’Arianne Dubé décédée accidentellement en novembre 2023. Elle était la conjointe de Nicholas Lepage, joueur et instructeur du Shaker, et maman du petit Mathéo. 

Arianne était éducatrice spécialisée au Centre de santé et service sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS). Arianne travaillait auprès d’une clientèle aux besoins particuliers.  

Pour la circonstance, tous les profits générés par le tirage moitié-moitié de vendredi seront versés au Fonds Arianne. 

Également vendredi, Témiscouata sera à Rivière-du-Loup et Trois-Pistoles à Matane.

Au classement, le Shaker glisse au 2e rang, un demi-match derrière le CIEL FM de Rivière-du-Loup, maintenant seul en tête.

Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert

C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent.

Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs au cœur de l’univers captivant des salmonidés, cette famille de poissons regroupant les saumons, les truites et les ombles, tout en mettant en valeur la richesse et la complexité des écosystèmes aquatiques qui les abritent.

Une partie des gens présents à l’inauguration de ce mercredi. (Photo Alexandre D’Astous)

« Nous cherchions une idée forte pour dynamiser notre communauté et offrir à la fois aux résidents du Bas-Saint-Laurent et aux touristes de passage une expérience unique. Le Centre répond à cette ambition en mettant en valeur notre héritage culturel, historique et naturel », affirme Réal Vaudry, président de La Corporation de développement de Lac-des-Aigles, l’organisme qui travaillait sur ce projet depuis 2018.

En plus de l’exposition, le site propose déjà la location de chalets et de quelques sites de camping, et prévoit enrichir son offre dans les mois à venir avec des activités complémentaires qui rejoindront tous les publics.

Une effervescence

« Lorsque je suis devenu maire, il y a huit ans, je me disais qu’il fallait trouver un moyen pour faire arrêter le grand nombre de touristes qui traversent le village chaque jour. C’est un grand jour pour notre municipalité. Le Centre s’ajoute au Gîte ouvert dans l’ancien presbytère pour proposer une offre intéressante aux touristes. Je salue le travail des nombreux bénévoles qui ont contribué au projet », commente le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé.

Un projet de 5,5 M$

Il s’agit d’un projet de 5,5 M$, incluant une contribution de 3,8 M$ du gouvernement du Québec.

« En 2018, la Fabrique a mis sur pied un comité pour obtenir des idées pour l’avenir de l’église. L’une des idées mentionnées était celle du centre d’interprétation des salmonidés. Nous estimons que c’est un thème vendeur et qu’il représente bien notre territoire », rappelle l’un des initiateurs du projet, Serge Demers.

La Corporation du patrimoine religieux du Québec mentionne qu’il s’agit d’un des plus beaux projets de sauvegarde d’une église dans la province. (Photo Alexandre D’Astous)

« Porté par des membres passionnés de la communauté, ce projet représente un véritable tour de force. La qualité de la réalisation dépasse les attentes et saura assurément étonner les visiteurs par son audace, sa richesse de contenu et ses activités interactives qui plairont à toute la famille. Je suis particulièrement fière de cet accomplissement unique dans notre région, qui met en valeur notre patrimoine naturel et collectif. Je me réjouis que notre gouvernement ait pu contribuer à hauteur de 3,8 M$ à la concrétisation cette nouvelle attraction! » déclare, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques.

Une immersion éducative

L’exposition immersive est une réalisation de la firme Matière de Québec.

« Nous proposons une immersion dans les écosystèmes aquatiques, mais aussi beaucoup de contenu. Il y a beaucoup de choses à apprendre », souligne Ghislain Turcotte.

Les premiers visiteurs de l’exposition à l’entrée du parcours de découverte. (Photo Alexandre D’Astous)

Situé à mi-chemin entre le fleuve Saint-Laurent et le Lac-Témiscouata, le long de la route 232, le Centre d’interprétation est une halte incontournable pour les voyageurs curieux, les passionnés de nature, de pêche et d’aventure.

Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique

Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines.

« L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subvention », affirme-t-il.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

La Ville est aussi responsable des travaux sur l’avenue Rouleau. « Ces travaux sont prévus sur une longue période parce que nous avons besoin de remplacer les canalisations. Nous nous sommes assurés d’avoir des passages alternatifs, entre autres pour l’Hôpital. Ce sont les deux gros chantiers. Les autres chantiers sont des travaux qui se déroulent assez rapidement. Par exemple, sur l’avenue Belzile, ça prit trois jours. Nous avons plané Évêché. Nous allons faire le travail éventuellement. Tout cela fait partie à la planification que nous avons donnée aux firmes à qui les contrats ont été octroyés », précise le maire.

Des chantiers du ministère

Pour ce qui est de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard du Rivage, ce sont des travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. »

À propos de la congestion de la semaine dernière, le maire réfère le Soir.ca au ministère.

« Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville. »

Accès au Costco

Pour ceux qui s’inquiètent d’un possible débordement dans le secteur avec l’ouverture prochaine du Costco, Guy Caron précise qu’il y a une rampe d’accès au Costco qui est déjà faite à partir de la montée Industrielle-et-Commerciale.

Saint-Germain devient festive

Les 12es Terrasses urbaines Rimouski Hyundai commencent, ce vendredi 11 juillet, sur la rue Saint-Germain Est. Après un record d’achalandage en 2024, les organisateurs souhaitent du beau temps pour attirer un maximum de visiteurs jusqu’au 10 août.

L’événement revient avec une programmation encore plus étoffée, qui s’ajoute aux terrasses des restaurateurs et des tenanciers de bar. 

« Chaque année, le défi est d’animer davantage, d’offrir plus d’activités et de spectacles gratuits à la population. Nous misons sur le volet culturel en mettant de l’avant les talents locaux », mentionne le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier.

Ce dernier est bien conscient que l’événement est à la merci de la météo. Le record de l’an dernier s’explique principalement par la clémence de celle-ci. 

« Si le soleil est au rendez-vous, on s’attend à une saison extraordinaire parce que nous avons de nouveaux partenaires et des partenaires impliqués. Nous avons aussi plus d’animation, d’activation et de trucs à offrir aux gens sur la rue. »

Des participants aux Terrasses urbaines. (Photo courtoisie)

Pour la première fin de semaine, de la danse avec Quatre Temps, l’artiste Allô Fantôme, le DJ Vente de garage, de la danse en ligne, la fanfare de percussions afro-brésilienneKalafuba et le dévoilement de la murale 2025 sont au programme. 

« La première journée est toujours très attendue et ça fait quelques années que c’est presque notre journée record. Les vacances ne sont pas encore commencées et il n’y a pas encore l’effervescence des vacances de la construction et des Grandes Fêtes TELUS. Les gens ont hâte que ça commence », explique le président.  

Musique électronique pour conclure

En nouveauté, cette année, le Festival de musique électronique de Rimouski, présenté à la fin août l’an dernier, s’invite dans la programmation des Terrasses urbaines qui organise aussi cet événement. 

« Nous avons décidé de le ramener à la dernière fin de semaine des Terrasses qui était celle avec le moins d’animation. Ça va commencer au brise-lame le jeudi. C’est une très belle nouveauté parce que nous avons une programmation enviée par les connaisseurs de ce type de musique. Nous avons travaillé fort pour avoir des talents locaux très demandés », indique monsieur Lemieux Cloutier.

Moitié-moitié

Pour collaborer au financement de l’événement, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, un tirage moitié-moitié est offert pour une deuxième année. Il est possible d’y participer dès maintenant. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Un montant de 25 000 $ est garanti.

Les activités de rue, comme la présence de l’École de danse Quatre Temps, favorise l’achalandage aux Terrasses Cogeco. (Photo courtoisie)

« Nous avons 31 jours d’événement, donc ça demande des sous. Nous avons beaucoup d’aide de nos partenaires, mais nous avons aussi le moitié-moitié. Chaque dollar est investi en animation. C’est une source de financement extrêmement importante. Avec la fermeture de la SOPER, nous n’avons rien au niveau municipal », affirme Tommy Lemieux Cloutier.

La rue Saint-Germain Est sera piétonne entre les avenues Belzile et de la Cathédrale, dès le jeudi 10 juillet. Les commerçants commenceront l’installation des terrasses pour être prêts pour le coup d’envoi des festivités vendredi.

« J’ai eu de super belles années dans le junior », – Alexis Lafrenière

L’ancien capitaine de l’Océanic, Alexis Lafrenière, serait resté à Rimouski même s’il avait eu l’occasion de jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). C’est ce qu’il a affirmé dans une entrevue à RDS.

Questionné à savoir ce qu’il aurait fait s’il avait eu le choix entre la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ) et la NCAA, celui qui évolue maintenant avec les Rangers de New York dans la LNH n’a pas hésité.

« J’ai eu de super belles années dans le junior. Même si j’avais eu la chance, ou peu importe, je serais resté là. C’est une des meilleures organisations dans le junior au complet et j’étais super chanceux d’être là », a-t-il répondu au Réseau des sports.

Alexis Lafrenière (Photo courtoisie NHL.com)

Réclamé au premier rang du repêchage de la LNH en 2020, l’attaquant a récolté 193 points (92-101) en cinq saisons avec les Rangers.

Le problème de la tolérance

Une définition philosophique sommaire de la tolérance pourrait être la suivante : il s’agit de l’acceptation, au sein d’une société ou d’une communauté, de ce qui est en soi intolérable — le germe du paradoxe est là (le ver est déjà dans le fruit, dirait-on!). Toutefois, il est des intolérables qui ne sont pas acceptables dans toutes les cultures, ni sous toutes les latitudes. Cela implique que la conception philosophique de la tolérance contient, de manière implicite, un ensemble de critères permettant de déterminer ce qui est tolérable ou non.

Dans un article intitulé « La tolérance en contexte pluraliste : apport anthropologique à une réflexion philosophique », Claude Gélinas (2020) reprend cette conception philosophique de manière synthétique, non seulement pour en dégager les caractéristiques et les limites, mais aussi pour montrer en quoi l’anthropologie peut contribuer à rendre cette perspective plus intelligible. Sans reprendre ici tout son développement, je souhaite souligner comment sa démarche réflexive lève le voile sur le « petit secret » – pour reprendre l’expression de Georges Bataille – de toute dynamique de tolérance dans une société ou une communauté. Je le formulerais ainsi : ce qui est tolérable ou non l’est selon les schèmes culturels, conscients ou inconscients, des membres de ladite société ou communauté.

Or, si l’on suit l’approche à la fois anthropologique et philosophique de Gélinas, la tolérance est culturellement située : elle constitue une sorte de somatisation des rapports culturels. Il faut alors reconnaître qu’elle est, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à la fois particulariste et universaliste. Particulariste, parce que le tolérable et l’intolérable relèvent d’un univers culturel spécifique, façonné par des schèmes propres à une culture donnée. Universaliste, parce que chaque univers culturel tend, d’une manière ou d’une autre, à projeter ses propres seuils de tolérance sur l’Autre : ce que l’on tolère chez soi, on le tolère – consciemment ou non – chez l’autre, et réciproquement. Ainsi, du point de vue anthropologique et philosophique, les deux traits caractéristiques de la tolérance résident précisément dans cette tension entre particularisme et universalisme.

Ces deux caractéristiques peuvent toutefois engendrer ce que j’appellerais les deux principales limites de la tolérance. La première, que je nomme particulariste, réside dans l’incapacité des membres d’une société à tolérer ce qui ne relève pas de leur propre univers culturel. La tolérance devient alors une affaire d’« intimité culturelle propre ». La seconde, que je qualifierais d’universaliste, s’apparente à une forme de « subterfuge culturel » par lequel la limite particulariste se transforme en norme imposée à d’autres cultures. Il s’agit de ce moment où des membres d’une culture – dominante ou non – projettent leur propre seuil de tolérance sur d’autres, en prétendant à une forme d’universalité. La tolérance devient alors le masque d’un « intimisme universel ».

Pour ne pas conclure, l’emboîtement des limites et des caractéristiques de la tolérance révèle selon moi une chose essentielle : la possibilité de faire émerger ce que François Jullien (2012) appelle une pensée de l’entre. En se fondant sur la tension paradoxale entre particularisme et universalisme, une telle pensée philosophico-anthropologique pourrait fournir un cadre conceptuel fécond pour comprendre les cultures et les peuples, et encourager leur cohabitation à partir de leurs propres paradoxes.

L’avenue de la Cathédrale sera assez large

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines.

De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large.

« Chacune des deux voies aura neuf mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de doubler par la droite lorsqu’un véhicule attend pour tourner à gauche, mais c’est cela qui était dangereux. Dans certains cas, les voies sont plus larges pour permettre du stationnement », commente monsieur Caron.

(Photo Olivier Therriault)

« À 9 mètres par voie, ce sera suffisamment large pour que les gens puissent circuler d’un côté et de l’autre. Il n’y aura pas de terre-plein au milieu. La largeur est celle d’une rue à une voie. Ce n’était pas un quatre voies. C’était un deux voies et ça va le demeurer », précise le maire Caron.

Des travaux de 5,4 M$

Les travaux sont effectués par Les Excavations Léon Chouinard et fils au coût de 5,4 M$. Le projet prévoyait notamment le rétrécissement du tronçon afin de faire plus de place aux cyclistes, aux piétons et à la verdure.

La Ville souhaitait ajouter des stationnements sur le côté Ouest ainsi que des pistes cyclables unidirectionnelles et des îlots de verdure de chaque côté de la rue.

« Les travaux vont nous permettre d’avoir du verdissement, une piste cyclable et une sécurisation près des écoles. Avec la subvention que nous avons obtenue, cela nous revient moins cher que si nous avions juste paver et asphalter », poursuit monsieur Caron.

Des corridors de sécurité

« L’asphalte devait être changé de toute façon (dans le secteur concerné). On procède à une mise à niveau déjà prévue, mais en même temps, on va réaménager pour nous assurer d’avoir des corridors de sécurité pour les cyclistes. On parle d’un endroit qui s’en va jusqu’à l’école (Élisabeth-Turgeon) qui est très fréquentée. L’axe nord-sud n’existe pas pour le vélo. On va également diminuer les coûts d’entretien annuels pour la Ville. On atteint plusieurs objectifs », expliquait Guy Caron, lors d’une précédente entrevue avec Le Soir.ca.

La Ville de Rimouski estime que le fait de rétrécir les zones asphaltées devrait permettre d’économiser environ 36 000 $ par année en frais d’entretien, de déneigement ou de repavage.

Ce que tout futur parent devrait lire

Le 30 juin 2025, une réforme majeure du droit de la famille est entrée en vigueur au Québec avec l’instauration du régime d’union parentale. Cette nouveauté juridique vise à mieux protéger les conjoints de fait qui deviennent parents, un groupe de plus en plus nombreux dans la province. En effet, près de 42 % des couples québécois vivent en union libre.

Mais que signifie réellement cette réforme pour les familles? Quels sont les effets concrets sur les finances, le patrimoine et la planification successorale?

Qu’est-ce que l’union parentale?

L’union parentale est un régime juridique automatique applicable à tous les conjoints de fait qui auront ou adopteront un enfant à partir du 30 juin 2025. Aucun enregistrement n’est requis, et l’union prend effet dès la naissance ou l’adoption de l’enfant. Elle ne s’applique pas rétroactivement, sauf si un nouvel enfant naît après cette date dans un couple déjà parent.

Pour être considérés comme conjoints de fait, les partenaires doivent faire vie commune, se présenter publiquement comme un couple et ne pas être mariés, unis civilement ou déjà en union parentale avec une autre personne. Lorsque l’un des conjoints est marié, en union civile ou en union parentale, une nouvelle union parentale avec un autre partenaire ne peut se former qu’à compter de la dissolution de son mariage ou de son union civile ou, selon le cas, de la fin de son union parentale. Contrairement au divorce, la dissolution d’une union parentale ne nécessite pas un jugement et peut se faire par une entente entre les parties.

Le patrimoine d’union parentale : une mise en commun partielle

L’un des piliers de cette réforme est la création du patrimoine d’union parentale, un concept inspiré du patrimoine familial des couples mariés, mais appliqué de façon plus restreinte. Ce patrimoine regroupe certains biens essentiels à la vie familiale, soit :

  • la résidence principale (ou secondaire, comme un chalet);
  • les meubles qui s’y trouvent;
  • les véhicules utilisés pour les besoins de la famille.

La particularité de ce régime est que la valeur de ces biens, lorsqu’ils ont été acquis pendant l’union, doit être partagée à parts égales en cas de séparation, de décès ou de mariage. Et ce, même si un seul des conjoints en est officiellement propriétaire.

Certains biens ne sont pas partagés lors d’une rupture de l’union parentale. Ils demeurent la propriété exclusive de la personne qui les détient. Cela comprend :

  • les biens acquis avant le début de l’union;
  • les héritages et les dons, reçus avant ou pendant l’union;
  • les collections personnelles;
  • les véhicules principalement utilisés à des fins professionnelles;
  • les régimes enregistrés comme les REER, les FERR, les montants accumulés dans le Régime de rentes du Québec (RRQ) et les fonds de pension gagnés pendant l’union.

Prenons un exemple concret

Sophie devient conjointe d’Antoine en union parentale. Au moment de leur union, Antoine est propriétaire d’un chalet d’une valeur de 600 000 $, dont 150 000 $ restent à rembourser. Il a donc déjà payé 75 % de sa valeur.

Dix ans plus tard, ils se séparent. Le chalet vaut maintenant 1,2 million de dollars et est entièrement payé. Selon le régime d’union parentale, seule la portion acquise pendant l’union est partageable, soit 25 % de la valeur actuelle : 1,2 M$ × 25 % = 300 000 $.

Bien protégé… à condition d’être bien préparé

Au-delà du partage des biens, l’union parentale introduit trois protections majeures :

  1. La prestation compensatoire : En cas de rupture, un conjoint peut demander une compensation financière s’il s’est appauvri pour permettre à l’autre de s’enrichir (par exemple, en arrêtant de travailler pour s’occuper des enfants).
  2. La protection de la résidence familiale : Un conjoint ne peut vendre la maison ou céder le bail sans le consentement de l’autre, même s’il en est l’unique propriétaire. Cette protection s’étend jusqu’à 120 jours après la séparation.
  3. Le droit d’hériter : En l’absence de testament, un conjoint en union parentale pourra hériter du tiers de la succession de l’autre, les deux tiers allant aux enfants.

Voici un résumé des droits successoraux en l’absence de testament :

La réforme vise à offrir une meilleure protection aux conjoints de fait ayant des enfants communs, notamment en cas de rupture ou de décès, en permettant un partage automatique de certains biens pour rétablir un équilibre économique, surtout lorsque l’un des conjoints a mis sa carrière sur pause. Le partage de la valeur des biens peut surprendre des couples qui n’ont pas anticipé les effets de cette mise en commun.

Un testament demeure donc essentiel pour mieux protéger le conjoint survivant et désigner un tuteur légal pour les enfants mineurs. Pour bien se préparer, il est fortement recommandé de dresser un bilan patrimonial complet (actifs, dettes, apports personnels, plus-values) et de consulter un notaire. Certains biens, comme les héritages, les dons ou les résidences financées avant l’union, peuvent être exclus du partage.

Enfin, les couples peuvent adhérer volontairement au régime d’union parentale pour officialiser leur statut et bénéficier pleinement des protections offertes. Ils ont aussi la possibilité de se retirer du régime dans les 90 jours suivant la naissance ou l’adoption d’un enfant, via un acte notarié en minute, c’est-à-dire un document authentifié et conservé par un notaire. Sans ce formalisme, le retrait n’a aucune valeur juridique et le régime s’appliquera automatiquement.

Ce retrait doit être renouvelé à chaque naissance ou adoption survenant après le 30 juin 2025, car l’union parentale se déclenche automatiquement pour chaque nouvel enfant. Cette règle oblige les couples à être vigilants et à consulter un professionnel du droit afin de bien gérer leur situation, d’éviter les malentendus et d’assurer le respect de leurs volontés.

Conclusion

L’union parentale marque un tournant dans la manière dont le droit québécois encadre les familles non mariées. En offrant de nouvelles protections, elle vient combler un vide juridique important. Mais comme toute réforme, elle soulève aussi des questions, des incertitudes et des responsabilités. Comprendre ses mécanismes, anticiper ses effets et s’y préparer adéquatement devient essentiel pour éviter les mauvaises surprises.

Cette responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des couples concernés. Parents, grands-parents, proches : chacun peut jouer un rôle en sensibilisant son entourage. Trop de jeunes familles ignorent encore les conséquences juridiques de leur situation conjugale. En parler, s’informer, consulter un professionnel, rédiger un contrat de vie commune ou un testament : ces gestes simples peuvent tout changer.

Sources :

Bronchti, Ioav. « L’Union parentale — ou pourquoi vous ne devriez pas lire ce qui suit », Conseiller.ca, 16 juin 2025. https://www.conseiller.ca/ma-pratique/relation-client/lunion-parentale-ou-pourquoi-vous-ne-devriez-pas-lire-ce-qui-suit/?utm_source=CONS_NL&utm_medium=email&utm_campaign=Semaine&hash=7809D8411278A3R&oly_enc_id=7809D8411278A3R

Chambre des notaires du Québec. Le régime d’union parentale, 2025. https://www.cnq.org/vos-services-notariaux/famille-et-couple/le-regime-dunion-parentale/#faq-41491

Gril, Emmanuelle. « Conjoints de fait : voici les conséquences pour vos finances et votre patrimoine dès le 30 juin », Le Journal de Montréal, 9 juin 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/06/04/des-le-30-juin-les-conjoints-de-fait-devront-surveiller-leur-patrimoine-et-leurs-finances

Gril, Emmanuelle. « Réforme du droit de la famille : ce que ça va changer dans les poches des conjoints de fait? » Le Journal de Montréal, 27 mars 2024. https://www.journaldemontreal.com/2024/03/27/reforme-du-droit-de-la-famille–ce-que-ca-va-changer-dans-les-poches-des-conjoints-de-fait

Lessard, Serge. « Les épargnes pré-union parentale valent leur pesant d’or », Finance et Investissement, 13 juin 2025. https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/serge-lessard/les-epargnes-pre-union-parentale-valent-leur-pesant-dor/

Morin, Laurence. « Se protéger en cas de rupture : voici ce que le régime d’union parentale change pour les conjoints de fait », Le Journal de Montréal, 27 mai 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/05/27/se-proteger-en-cas-de-rupture-voici-ce-que-le-regime-dunion-parentale-change-pour-les-conjoints-de-fait

Mise en garde

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou de tout autre titre mentionné au sein du présent document et dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que Valeurs mobilières Desjardins ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est exprimé ici. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées.

Monsieur René Gagnon et monsieur Benoit Arsenault sont inscrits à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des organismes d’autoréglementation. Ils sont autorisés conformément aux dispositions des règles de l’OCRI à prendre des décisions de placement et à donner des conseils relativement à des titres pour des comptes gérés de façon discrétionnaire. René Gagnon et Benoit Arsenault font partie de l’équipe de gestionnaires de portefeuille Groupe Gagnon Arsenault. À l’exception de René Gagnon et de Benoit Arsenault, aucune autre personne de cette équipe ne peut exercer de pouvoirs discrétionnaires sur le compte d’un client ou prendre des décisions de placement dans un compte géré de façon discrétionnaire. À titre exceptionnel et sans préavis, Valeurs mobilières Desjardins se réserve le droit de transférer le compte à une autre équipe du Programme Conseiller Gestionnaire de portefeuille. Dans cette situation, le client est avisé par lettre et la gestion discrétionnaire est assurée conformément à cette politique par le gestionnaire de portefeuille inscrit attitré.

Le présent document est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue ni une offre ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres dont il est fait mention aux présentes dans les territoires où une telle offre ou sollicitation n’est pas permise. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au destinataire de ce document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et de ses besoins en matière de placement.

Le présent document peut renfermer des statistiques provenant de tiers que nous estimons fiables. Valeurs mobilières Desjardins ne se prononce pas à savoir si l’information statistique obtenue est exacte et complète, et l’utilisateur ne saurait s’y fier en ce sens. Les estimations, les opinions et les recommandations exprimées aux présentes le sont en date de la présente publication, et peuvent changer sans préavis.

Desjardins Gestion de patrimoine Valeurs mobilières est un nom commercial utilisé par Valeurs mobilières Desjardins inc. Valeurs mobilières Desjardins inc. est membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI).

Retour de la 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet

La 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet sera présentée vendredi et samedi au Complexe sportif Desjardins. Elle accueillera cinq anciens joueurs de l’Océanic de Rimouski.

Les hockeyeurs professionnels Patrick Coulombe, Gleason Fournier, Jimmy Huntington, François Beauchemin, Parker Bowman, Simon Lafrance, Vincent Milo Ouellet et Olivier Roy Bellavance participeront à l’événement. 

Quelques joueurs actuels de l’Océanic et de la LHJMQ vont aussi sauter sur la patinoire, dont Maxim Massé, Mathis Dubé et Anthony Paré.

Onze équipes, trois dans la catégorie « Pro », qui regroupe des joueurs professionnels, universitaires et LHJMQ, quatre dans celle « Open », qui alignera des joueurs de calibre senior, olympique et collégial, ainsi que quatre dans la classe « Relève », y prennent part.

La catégorie relève de retour cette année. Elle comprend les joueurs nés entre 2021 et 2012. 

Patrick Coulombe. (Photo courtoisie)

Des matchs vendredi et samedi

Quatre parties sont à l’horaire vendredi soir à compter de 18 h. Samedi, l’action reprendra à 8 h pour se terminer avec les trois finales prévues à 17 h, 18 h et 19 h.

Elles opposeront les équipes des positions un et deux au terme du tournoi à la ronde dans les classes « Open » et « Relève » et la première position affrontera l’équipe qui remportera la demi-finale dans la catégorie « Pro ». 

L’an dernier, le Bovino l’a emporté face au Bistro de la Forge dans la finale Pro.

Le coût d’entrée est de 10 $ par jour et c’est gratuit pour les 12 ans et moins. L’événement est organisé par Optimum hockey développement. Un montant sera remis à la Fondation Jennely Germain.

L’ACEQ célèbre avec sa terrasse en fleurs

L’équipe de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec (ACEQ) ses partenaires et ses bénévoles ont procédé au début du mois de juillet à l’ouverture de la terrasse de l’Hôtellerie Omer-Brazeau. 

Cet événement s’inscrivait dans la deuxième édition de l’initiative « Ensemble, fleurissons notre Hôtellerie Omer-Brazeau » : un projet destiné à venir en aide aux personnes touchées par le cancer, qui contribue également à la création d’un milieu de vie chaleureux sur les terrasses de l’Hôtellerie.

En effet, l’initiative, portée par Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et des bénévoles, dans le cadre de l’une des campagnes de financement de « J’embrasse la cause » de l’Association permet de soutenir les personnes qui solliciteront l’aide du Fonds de soutien et d’offrir de nouveaux espaces fleuris sur les terrasses de l’Hôtellerie Omer-Brazeau.

La directrice générale de l’ACEQ, Krystine Plourde, a tenu à souligner le travail effectué pour le bien de l’Association et de ses usagers.

Caroline Houle, Krystine Plourde et Daniel Bénéteau, lors de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Au nom de toute l’équipe, je tiens à remercier chaleureusement Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et toute l’équipe bénévole horticole pour leur précieuse implication dans la campagne de financement, mais aussi dans cette belle terrasse fleurie. Grâce à votre engagement, notre terrasse fleurie prend vie et devient un lieu apaisant pour nos usagers, mais chaque geste posé, chaque dollars amassé compte et contribue directement à la pérennité de nos services », soutien madame Plourde.

Célébrer et se souvenir

L’ouverture de la terrasse était ainsi un moment de célébration, mais aussi de recueillement. 

« On voulait souhaiter aux résidents un bel été, dans les installations que nous avons ici, à l’hôtellerie. On voulait que ce lieu soit un havre de paix et je pense que nous avons réussi, grâce à l’équipe de jardiniers de cœur que nous avons. On souhaitait également rendre hommage à ceux qui ont perdu leur bataille contre le cancer, mais aussi rendre hommage à ceux qui la gagnent, comme le monsieur qui a pris la parole pour l’annoncer à l’assemblée », indique monsieur Le Monnier.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, faisait partie des personnes présentes lors de l’ouverture.

« Je suis députée de Rimouski, mais aussi ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Ce sont deux régions qui bénéficient de la présence de cette hôtellerie. Au-delà du service, le fait de pouvoir mettre du beau dans la vie des gens, lorsqu’ils traversent une épreuve comme celle d’avoir un cancer, donne de l’espoir », estime madame Blanchette Vézina.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, au moment de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Des créateurs d’espoir

Christina Brazeau, la fille d’Omer Brazeau, abonde dans le même sens et réitère l’importance d’avoir un lieu pareil à l’hôtellerie.

« On veut créer de l’espoir. On veut créer des coins qui rappellent la nature, la beauté, la vie, à des personnes qui suivent des traitements, qui ne sont pas loin de l’hospitalisation et qui, souvent, arrivent de loin, dans l’Est-du-Québec. Ces gens n’ont pas nécessairement de cour. Il est possible de se promener un peu en ville, mais pour ceux qui manquent peut-être d’énergie, la terrasse est donc un lieu qui permet de leur redonner de l’énergie. »

Elle ajoute qu’il n’est pas non plus trop tard pour participer à la campagne de financement.

« Jusqu’au 31 juillet, les gens peuvent continuer à commanditer des boites à fleurs ou encore donner un don, à leur guise. Un pourcentage de ce don, soit 25 %, va à nos infrastructures. Le 75 % restant va au fond d’aide pour les personnes atteintes de cancer, qui ont des besoins essentiels. »

Pour plus d’informations, consulter le site internet ensemblehotellerie.ca.

Les Braves Batitech s’imposent à domicile

Les Braves Batitech du Témiscouata continuent d’être dominants à la maison avec une cinquième victoire en six parties avec un autre gain, cette fois par la marque de 16-6 contre le Frontière FM d’Edmundston. 

Ils portent leur dossier à 8-6, au troisième rang, seulement une partie derrière les co-meneurs, Rimouski et Rivière-du-Loup.

Les Braves ont pourtant commis sept erreurs, si bien qu’un seul des six points accordés en quatre manches par le lanceur gagnant Félix Castonguay est mérité. Patrick Morin (une manche et deux tiers) est le lanceur perdant.

Kodai Kambara a dirigé l’offensive avec trois coups sûrs, dont un circuit et deux doubles, et cinq points produits. 

À venir

Un match est au calendrier mercredi soir, 19 h 30, alors que les Allées du Boulevard de Matane seront les visiteurs à Rimouski.

Le vétéran Mathieu Gobeil sera le lanceur partant pour le Shaker. Son vis-à-vis sera Louis Bernier.

Pour le classement : cliquez ici

Provinciaux de curling : le fauteuil roulant s’ajoute

Le curling en fauteuil roulant s’ajoute à la programmation des Championnats provinciaux masculin et féminin qui seront présentés au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, du 4 au 11 janvier 2026.

Les trois championnats seront regroupés dans une même compétition pour la première fois. 

« Ce sera un bel événement pendant lequel les gens vont pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons tenter d’attirer les gens qui sont malheureusement en fauteuil roulant pour leur démontrer qu’il y a un beau sport accessible pour eux. Le calibre sera très fort », explique le président du comité organisateur de l’événement, Marc Tremblay. 

Étant l’ex-directeur de l’école de l’Aquarelle à Rimouski, qui accueille les classes spécialisées, ce dernier à cœur de sensibiliser la population. 

« C’est une clientèle qui me rejoint beaucoup. Nous allons tenter de convaincre les enseignants et les éducateurs spécialisés de venir avec leurs élèves qui ont une différence, que ce soit une déficience intellectuelle ou physique, pour leur démontrer qu’ils peuvent faire du sport de haut niveau. » 

Un événement d’envergure

Rimouski n’avait jamais reçu cet événement provincial. Les gagnants vont se qualifier pour les Championnats canadiens Brier et des Cœurs Scotties. Les préparatifs avancent bien. 

« Nous étions plus dans la structure organisationnelle et nous avons pas mal terminé. Nous avons toujours de la place pour de nouveaux commanditaires, mais présentement nous en avons suffisamment pour faire nos frais. Tout le reste sera du surplus et ça va donner un coup de main à Curling Rimouski », exprime Marc Tremblay.

Émile Asselin de Curling Québec, Éric Desaulniers du Club de curling Rimouski, les joueurs Jean-Michel Arsenault et Julien Tremblay ainsi que le président du comité organisateur, Marc Tremblay et la coprésidente d’honneur, Marie-Anne Bélanger. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le tournoi offrira une belle visibilité au Club de curling de Rimouski et les profits lui permettront de financer son projet de complexe trois glaces.

« Le Club travaille depuis quelques années sur la construction d’un nouvel endroit mieux adapté. Le fait d’amener un événement comme ça pourra démontrer la popularité du sport à Rimouski pour envoyer un signal au gouvernement et à la Ville. Il n’y a pas beaucoup de sports que les gens peuvent pratiquer jusqu’à un âge avancé », mentionne le président. 

Le Championnat provincial de curling regroupe les 16 meilleures formations chez les hommes et de quatre à six chez les femmes. (Photo Curling Québec)

Les Championnats provinciaux de curling devraient attirer entre quatre et six équipes en fauteuil roulant et autant pour les femmes. Du côté des hommes, il y en aura 16. Pour y participer, les équipes doivent se qualifier lors des différents tournois tenus au cours de l’année.

« Les familles des équipes vont suivre. Nous nous attendons à afficher complet. Nous sommes en train de planifier l’ajout d’estrades pour nos commanditaires. Si c’est un succès fou, nous aimerions le refaire dans les prochaines années », indique monsieur Tremblay. 

Les hommes de glace de Curling Québec doivent arriver à Rimouski le 29 décembre prochain pour procéder à la transformation du Complexe sportif Desjardins. Cinq espaces de jeux, entourés de tapis, de tableaux de pointage et d’estrades supplémentaires seront aménagés. Chacun contiendra son système de caméra pour la webdiffusion de tous les matchs.

Une programmation festive s’ajoutera à l’événement. Elle sera dévoilée en septembre. 

En 1990, Rimouski avait accueilli le Championnat canadien de curling mixte au Colisée Financière Sun Life.

184 athlètes de l’Est aux Jeux du Québec

Après Rimouski en 2023, c’est à Trois-Rivières que se tiendra, du 25 juillet au 2 août, la prochaine finale d’été des Jeux du Québec. L’Est-du-Québec va y déléguer 184 athlètes.

C’est presque autant que lors de la finale de Rimouski (196 athlètes). Notre région sera présente dans 18 disciplines sur 19, l’exception étant le cyclisme sur route. Par MRC, Rimouski-Neigette (77) et Rivière-du-Loup (39) fournissent 63 % de la délégation d’athlète.

« Chaque athlète qui participe représente beaucoup de travail en amont. Nous sommes fiers du chemin parcouru et de pouvoir compter sur la passion et l’engagement de nos entraîneurs sur le terrain », souligne la cheffe de mission Alexandra Gagnon-Tillard.

Un contingent de 17 missionnaires, deux accompagnatrices et 40 entraineurs assureront l’encadrement des jeunes.

Alexandra Gagnon-Tillard (Photo : Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent)

Deux blocs de compétition

Le premier bloc de compétition réunira les sports suivants : athlétisme, baseball, BMX, natation artistique, tir à l’arc, triathlon, vélo de montagne et volleyball.

Dans le second, les disciplines en vedette seront : basketball, cyclisme sur route, golf, natation, natation en eau libre, soccer et volleyball de plage.

Un seul athlète passera les neuf jours que dureront les Jeux à Trois-Rivières, à savoir François Bolduc, de Rimouski, qui participera aux épreuves de triathlon et de natation en eau libre dans les deux blocs de compétition.

Une première en 22 ans

Josée Longchamps (Photo courtoisie Mission Est-du-Québec)

Une page d’histoire va s’écrire alors que Josée Longchamps ne sera pas la Cheffe de délégation, responsabilité qu’elle occupait depuis 2003. Elle sera quand même à Trois-Rivières puisqu’elle occupe un nouvel emploi tant que conseillère en sport au Réseau des unités régionales loisir et sport du Québec. 

C’est Alexandra Gagnon-Tillard qui lui succède. Elle en sera à une 5e finale des Jeux du Québec après les quatre premières avec la région des Laurentides, dont deux à titre de Cheffe de délégation. 

24 médailles à Rimouski

En 2023, l’Est-du-Québec avait terminé 10e au classement des régions avec une récolte de 24 médailles : 8 d’or, 9 d’argent et 7 de bronze. Avec, en prime, une bannière d’excellence de 2e position en tir à l’arc et une bannière d’esprit sportif en volleyball de plage masculin.

À quoi peut-on s’attendre de la prochaine finale ? « C’est difficile à dire pour moi qui a très peu d’expérience avec l’équipe de l’Est-du-Québec, mais je peux dire qu’on a des chances de médailles en tir à l’arc, en golf et, peut-être en natation en eau libre, ça va dépendre des qualifications. Je ne veux pas m’avancer trop sur les prédictions », mentionne prudemment la nouvelle Cheffe de mission.

Costco Rimouski : l’essencerie est ouverte

Alors que le bruit courait que l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski pourrait ouvrir aujourd’hui, 8 juillet, en amont de l’ouverture officielle de la succursale, les pompes à essence de la multinationale ont bel et bien été mise en fonction au milieu de l’après-midi, ce mardi.

C’est d’ailleurs ce que Le Soir.ca avait annoncé vendredi dernier, le 4 juillet.

Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)

Notons que l’essencerie n’était cependant pas encore ouverte ce matin. Une représentante de Costco avait alors confirmé au Journal Le Soir.ca que son ouverture était en effet prévue pour aujourd’hui, mais que celle-ci devait être repoussée pour une question de permis.

À ce moment-là, il n’était pas possible de savoir quand aurait lieu l’ouverture, précisément.

En recontactant la multinationale en fin d’après-midi, cette dernière confirmait alors que l’essencerie était ouverte depuis environ 15 h 15.

Pétition contre les coupes en éducation

Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.

Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.

Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « drastiquement » revues à la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux élèves qui seront principalement touchés; plus particulièrement les services aux jeunes en difficultés d’apprentissage ou avec un handicap.

La pétition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spécialistes comme les éducatrices spécialisées. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de répondre aux besoins de tout les élèves, dont les plus vulnérables.

Des Centres de services scolaires inquiets

D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la région avaient émis un communiqué de presse affirmant qu’il serait très difficile de faire l’effort budgétaire demandé par le ministère de l’Éducation.

« Malgré toutes les mesures actuellement envisagées par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de réduire complètement ce montant en 2025-2026 », lance la directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette.

Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage à la formation des adultes, un autre montant   de 4,2 millions avait été amputé au budget.

« Tel que le prévoit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministère de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques années », poursuit-elle.

Le député de Matane-Matapédia invite les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant cette pétition qui avait déjà dépassé le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

La dernière fois qu’une pétition avait reçu plus de signatures était en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la démission du premier ministre Jean Charest.

Crabe : saison contrastée selon les secteurs

La dernière saison de pêche au crabe des neiges a été marquée par des résultats contrastés selon les zones. Alors que les pêcheurs de la zone 12 ont bénéficié de prix exceptionnels, malgré une réduction de 33 % de leur quota, ceux de la zone 17 ont dû composer avec des conditions climatiques difficiles et des rendements décevants.

L’industrie du crabe des neiges du Saint-Laurent dresse donc un bilan nuancé. Si les prix élevés ont compensé la réduction des quotas dans certaines zones, les défis climatiques et la variabilité des rendements rappellent la vulnérabilité de cette pêche face aux conditions environnementales.

Les signes encourageants observés par les pêcheurs et les biologistes laissent toutefois espérer une amélioration des stocks dans les prochaines années, condition essentielle à la pérennité de cette industrie cruciale pour l’économie maritime du Québec.

Dans la zone 12, qui se situe dans le sud du golfe du Saint-Laurent, l’inquiétude initiale des pêcheurs face à la réduction de 33 % du contingent global s’est rapidement dissipée grâce à des prix inattendus.

Conditions favorables

Le crabe s’est vendu entre 7 $ et 7,50 $ la livre, un prix que pratiquement personne n’avait anticipé avant le Seafood Expo North America, qui s’est tenu à Boston en mars.

Selon le collègue Gilles Gagné du journal Pêche Impact de l’été 2025, la rareté du produit en début de saison, combinée à une demande plus forte que prévu, aurait créé des conditions de marché favorables.

Des crabes des neiges (Photo courtoisie Poissonnerie Gagnon)

Débutée le 5 avril, la saison s’est caractérisée par sa rapidité. Cette efficacité a permis de réduire substantiellement les frais d’exploitation particulièrement importants, considérant la hausse du prix du carburant et des appâts des dernières années.

La situation s’est révélée plus difficile dans la zone 17, située dans l’estuaire du Saint-Laurent. Malgré une réduction moins importante du quota, soit 20 % de moins par rapport à l’année précédente.

Conditions épouvantables 

Les pêcheurs ont fait face à des conditions météorologiques « épouvantables », selon le directeur des pêches de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

« Je ne me souviens pas d’une saison où il a fait aussi froid », raconte Guy-Pascal Weiner. « On a eu deux journées de -20 degrés Celsius avec le facteur vent », confirme Simon Vallée, un pêcheur de Saint-Ulric. Ces conditions ont non seulement cloué les équipages à terre plusieurs journées, mais elles ont également affecté la rétention du personnel.

Tournoi de hockey-balle de la Vallée : 22 équipes à Amqui

Le 3e Tournoi de hockey-balle de la Vallée se tiendra, du 11 au 13 juillet, à Amqui. Vingt-deux équipes sont attendues pour cet événement qui prend de l’ampleur d’année en année. 

Les participants profiteront de la nouvelle surface multisports du parc A.T.-Rostan. Réaménagée par la Ville d’Amqui dans la dernière année, elle est accessible depuis le mois de mai. 

« La surface est neuve, c’est capoté de jouer là-dessus. Notre tournoi, c’est vraiment du hockey-balle. Nous sommes le seul du genre à l’est de Montmagny. Il y a beaucoup plus de dek hockey dans la région. C’est du trois contre trois sans règlements de hockey avec des hors-jeu et des dégagements », mentionne le président du comité organisateur, Xavier Dionne. 

Amqui est prête à accueillir les joueurs. (Photo courtoisie)

Le jeune homme de 18 ans a créé l’événement, il y a trois ans, dans le cadre d’un cours d’entrepreneuriat alors qu’il était en quatrième secondaire. Comme il est arbitre au hockey, il a voulu combiner deux passions. 

« Mon père arbitre depuis des années et ça a toujours été mon rêve d’arbitrer. J’ai commencé à 13 ans et je veux monter les échelons là-dedans. La création de cet événement me permet aussi de réaliser que je veux vraiment me diriger vers une carrière en entrepreneuriat. »

Les 22 équipes sont réparties en quatre catégories, soit masculin, féminin, junior (14 à 17 ans) et jeune (8 à 13 ans). 

« Nous ne pouvons pas prendre plus d’équipes parce que nous avons juste un site. Nous avons des équipes de Rimouski, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, de la Côte-Nord et même une de Repentigny. On s’attend quelque chose de gros cette année. En cas de pluie, les activités seront déplacées à l’école », explique Xavier Dionne.

Pour une bonne cause

L’an dernier, le Tournoi de hockey-balle de la Vallée a permis de remettre 5 000 $ à Diabète Québec. 

« J’ai choisi cette cause parce que ma belle-mère et mon grand-père sont diabétiques. C’est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Cette année, nous aimerions leur donner entre 5 000 et 8 000 $ », indique l’initiateur de l’événement. 

Le concours d’habiletés ajouté l’an dernier est de retour pour la troisième édition. Il sera présenté, à 13 h, le samedi de l’événement. 

La nouvelle surface est accessible depuis le mois de mai. (Photo courtoisie)

« Ça a super bien fonctionné l’année passée, nous avions environ 500 personnes dans les estrades pour y assister. Tout était parfait et nous espérons que ça va bien se dérouler côté température cette année aussi », affirme Xavier Dionne.  

Les activités commenceront le vendredi 11 juillet, à 10 h. La population de La Matapédia est invitée à aller encourager les joueurs et à participer aux festivités. 

Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$

Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année.

Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires.

« Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons pas terminé parce qu’on attend les encadrements budgétaires qui devaient arriver la semaine dernière. C’est sûr que ce n’est pas une mince somme, surtout qu’on ne veut pas toucher au service direct à l’élève », commente la directrice générale du CSS des Phares, Nancy Prévéreault.

La directrice déplore devoir revoir une recette gagnante. « Nous avons tout mis en place pour favoriser la réussite des élèves et les résultats démontrent que notre recette fonctionne. Cela veut dire que ce quoi a été mis en place a fonctionné. Il ne faut pas qu’on coupe ce qu’on a mis en place pour le service direct à l’élève ».

Postes vacants non comblés

La première chose envisagée par la direction du CSS, c’est de ne pas combler les postes administratifs vacants.

« On regarde ce qu’on peut faire au niveau administratif, mais notre centre est l’un des plus performants au Québec avec seulement 4,4 % de son budget dédié à des tâches administratives. Si on coupe dans le service administratif, nous allons offrir moins de soutien à nos établissements qui vont devoir faire plus d’administration et moins de pédagogie, mais ce n’est pas ce que nous voulons. On veut qu’il fasse de la pédagogie pour s’occuper des élèves », souligne la directrice.

Madame Prévéreault rassure les membres du personnel.

« Tout le monde qui a un poste va rentrer au travail. Ce sont les postes vacants que nous sommes en train d’examiner. On regarde comment on peut s’organiser si on ne remplace les postes vacants en administration. Dès qu’on aura reçu les règles plus précises, nous serons en mesure de voir si nous sommes corrects ou si on devra couper encore plus. On attend la confirmation de l’encadrement », indique madame Prévéreault.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault (Photo LinkedIn)

La direction attend de recevoir les règles budgétaires dictées par le ministère de l’Éducation avec les budgets disponibles dans chacun des départements.

Le budget pour l’année scolaire 2025-26 sera adopté par le conseil d’administration le 23 septembre. « C’est sûr qu’on aimerait que le montant soit revu à la baisse lors de règles budgétaires », indique madame Prévéreault, qui assure qu’il n’y aura pas de coupures de postes ou de fermetures d’écoles.

39,5 M$ à couper dans l’Est

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 M$.

Cette somme pourrait être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Beaucoup de préoccupation

Pour le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, qui dessert les MRC du Témiscouata et des Basques, le montant de l’effort budgétaire s’élève à 4 367 795 de dollars. Il s’agit d’une compression sans précédent pour l’organisation.

« Nous accueillons ces nouvelles mesures avec beaucoup de préoccupation. Les réductions budgétaires demandées auront d’importantes conséquences au sein des différents services offerts par le CSSFL », affirme la directrice générale du CSSFL, Nancy Couture.

Le CSS de Kamouraska–Rivière-du-Loup doit pour sa part couper potentiellement 7 M$ de son budget.

La communauté lance sa coopérative

Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.

C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.

Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une nouvelle affiche apparaître sur le bâtiment. Impliqué dans le projet depuis le départ, le maire de Baie-des-Sables et préfet de La Matanie, Gérald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarqué sans hésiter dans le projet.

« On a eu 270 personnes qui ont acheté une part sociale à 200 $ et plusieurs qui ont acheté des parts privilégiées à 500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons été chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »

Conseil d’administration

Maintenant que la Coopérative de solidarité est en fonction, un conseil d’administration gère la structure tandis qu’un gérante-directrice assumera les décisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dépanneur. C’est à une ancienne employée de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a décidé de faire confiance.

Gérald Beaulieu explique des prévisions financières ont été réalisées pour s’assurer que l’opération soit rentable.

« On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximité. »

Le Dépanneur chez B. est le plus récent exemple de prise en main populaire à Baie-des-Sables. Avant la coopérative, on a vu la résidence pour aînés naître sous la forme d’un organisme à but non lucratif tout comme le Café La Caisse que la population s’est approprié rapidement.

Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté.

« C’est plus solide quand on se fie sur soi-même que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services. »

❌