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  • Mont-Joli rend hommage à Michel Germain
    La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitation au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans.  « Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution. Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté
     

Mont-Joli rend hommage à Michel Germain

La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitation au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans. 

« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.

Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.

« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey à des générations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une région. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincères félicitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif régional et québécois », conclut la résolution.

Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

En avril, le député péquiste Pascal Bérubé avait aussi rendu hommage à Michel Germain à l’Assemblée nationale. 

« Depuis trois décennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidèlement les amateurs de hockey grâce à son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelé le représentant de Matane-Matapédia.

Pascal Bérubé estime que la contribution de Michel Germain dépasse les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondée en 2019.

À partir d’avant-hierFlux principal
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  • Complexe multisports : Rimouski doit trouver 4 M$
    Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés. « Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4
     

Complexe multisports : Rimouski doit trouver 4 M$

Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.

« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation à des partenaires potentiels du secteur privé. Il y a déjà des compagnies qui nous ont approchés. Avec la visibilité que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se réaliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intérêt pour un partenariat à ce niveau », commente monsieur Caron.

Le devis de performance devrait donner une bonne idée de l’échéancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.

« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au Québec à ne pas avoir ce type d’installation. »

Projet initial de 38 M$

Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec était de 38 M$. Il n’a pas été retenu.

« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espérer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nôtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutôt que d’investir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une précédente entrevue.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.

« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire Caron.

Impact sur le compte de taxes

Guy Caron estime que l’impact de la réalisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriété moyenne évaluée à 253 000$ sera de 35$ par année.

Il précise que la Ville empruntera la moitié du montant de 21 M$ requis pour la réalisation du projet et que l’autre moitié sera prise dans la réserve pour actifs immobilisés de la Ville.

Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports à l’intérieur du périmètre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)

« Notre service de ressources financières a évalué que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par année », affirme-t-il.

En mars, le conseil municipal de Rimouski a octroyé un contrat de 114 000$ à la firme d’ingénierie Bouthillette Parizeau pour recevoir un devis pour la construction du complexe multisports.

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  • Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture
    Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER). « Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale. Il c
     

Poursuites contre Rimouski : les assurances paieront la facture

Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.

Il confirme également que la Ville et lui-même, en tant qu’ex-administrateur à la SOPER, ont répondu dans les délais prescrits par la Cour supérieure pour contester les deux poursuites.

« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre côté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».

45 jours pour contester

La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contesté la demande de poursuite civile de près de 5 M$ intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite.

Le Groupe Tanguay allègue avoir subi un dommage après s’être chargé de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.

Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.

Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Ajout d’une garderie

Pour sa part, Construction Technipro BSL a déposé un recours s’élevant à 272 472,41$, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium.

Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.

Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.

Faillite de 4 M$

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.

L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.

Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.

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  • L’évadé de l’Hôpital régional reviendra en cour
    Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski. Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation. À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis p
     

L’évadé de l’Hôpital régional reviendra en cour

Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.

Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.

À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.

Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.

Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.

Rattrapé rapidement

L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.

En plus d’avoir comparu pour les chefs pour lesquels il était détenu, Dany Deschênes doit faire faire à des accusations d’évasion de garde légale et d’entrave au travail des policiers.

Il a été remis en liberté le 9 avril, par le juge Jules Berthelot, moyennant le versement d’une caution de 1 000$.

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  • Métis-Neigette acquiert les bâtiments de Bois BSL
    Le Groupement forestier Métis-Neigette confirme l’achat des cinq bâtiments de Bois BSL à Mont-Joli, inoccupés depuis la faillite du fabricant de planchers de bois franc en août 2024. La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$. Le Groupement dit avoir saisi l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour s
     

Métis-Neigette acquiert les bâtiments de Bois BSL

Le Groupement forestier Métis-Neigette confirme l’achat des cinq bâtiments de Bois BSL à Mont-Joli, inoccupés depuis la faillite du fabricant de planchers de bois franc en août 2024.

La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.

Le Groupement dit avoir saisi l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.

« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du Parc industriel de Mont-Joli. Il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique son directeur général, Joël Guimond, dans un communiqué de presse.

Position stratégique

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, espérait voir un repreneur du secteur forestier pour occuper les bâtiments de l’ancien Bois BSL comprenant des espaces de production et des bureaux, en entrevue avec Le Soir.ca, en novembre dernier.

Le maire Soucy était convaincu que la position stratégique de sa ville va inciter une entreprise à s’installer dans les anciennes usines de Bois BSL.

« Le site est à proximité du chemin de fer et de l’aéroport régional. Il y a un bassin de main-d’œuvre disponible », précisait-il.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)

Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.

Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.

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  • Fraude à Saint-Simon : retrait de chefs d’accusation
    Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent. Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des b
     

Fraude à Saint-Simon : retrait de chefs d’accusation

Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.

Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution. 

Les trois accusés reviendront en cour le 27 juin afin de fixer une date de procès. Me Landry a annoncé son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparé pour les accusés.

Ordonnance de blocage modifiée

Lors d’un précédent passage à la cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.

La route 132 à Saint-Simon (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».

Rappelons que 304 000 $ ont disparu des coffres de la municipalité en 2021 et 2022.

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  • Le pont de Saint-Clément sera mis en service en 2025
    Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément. « Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulen
     

Le pont de Saint-Clément sera mis en service en 2025

Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément.

« Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault.

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulent sur une période de trois ans et qu’ils ont commencé en avril 2024.

Les prochaines étapes

La mise en place des coffrages qui permettront la construction du tablier de béton est en cours et devrait se terminer au cours du mois de juillet. « Les travaux de terrassement, de drainage et de pose de ponceaux débuteront prochainement afin d’aménager la nouvelle portion de la route et d’en faire le raccordement à la rue du Pont. Les travaux de pavage se feront quant à eux à l’automne 2025 », précise Mme Gaudreault.

La mise en service du nouveau tronçon de route et du nouveau pont se fera en 2025. La démolition du vieux pont et la naturalisation du secteur auront lieu en 2026.

Un pont en arc avec tablier supérieur

La structure en construction est un pont en arc avec tablier supérieur. « Ce type de structure permet la construction du pont à partir du haut de la falaise. Les éléments structuraux du nouveau pont sont peints en rouge, afin de commémorer l’aspect patrimonial du tout premier pont Rouge construit en 1904, puis démoli en 1939, qui permettait de traverser la rivière Sénescoupé », mentionne le conseiller régional en communications au ministère, Jean-Philippe Langlais.

Le projet comprend aussi la reconstruction des approches sur une longueur de près de 1,2 km. Les travaux de remplacement du pont s’échelonneront sur une période de trois ans.

Un investissement de 24,4 M$

Âgé de 85 ans, l’actuel pont est construit en béton armé, et est composé de cinq travées. La nouvelle structure, d’une longueur de 109 mètres, aura trois travées. Le projet représente un investissement de 24,4 M$.

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  • Nouveau projet collectif pour faire bouger La Mitis
    Fruit d’une collaboration entre la MRC de La Mitis et les 16 municipalités du territoire, le projet Loisirs pour tous, Active ta Mitis! vise à bonifier l’accès aux loisirs pour tous les citoyens, peu importe la taille de leur communauté ou leur situation socioéconomique. Trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis! », seront mises à la disposition des municipalités. Elles contiendront divers équipements sportifs et récréatifs qui pourront être utilisés lors de festi
     

Nouveau projet collectif pour faire bouger La Mitis

Fruit d’une collaboration entre la MRC de La Mitis et les 16 municipalités du territoire, le projet Loisirs pour tous, Active ta Mitis! vise à bonifier l’accès aux loisirs pour tous les citoyens, peu importe la taille de leur communauté ou leur situation socioéconomique.

Trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis! », seront mises à la disposition des municipalités. Elles contiendront divers équipements sportifs et récréatifs qui pourront être utilisés lors de festivals, fêtes locales et événements municipaux.

Présentation lors d’un 5 à 7 festif

Les partenaires présenteront officiellement le projet ce jeudi 19 juin à l’amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, lors d’un 5 à 7 festif et gratuit, ouvert à tout le monde.

« C’est une belle occasion de venir en famille, d’essayer des équipements gratuits et d’avoir du plaisir ensemble, peu importe votre âge ou votre condition physique. Venez tester, bouger, jaser… c’est exactement pour ça qu’on a créé ce projet », mentionne Renaud Bisson-Dion, conseiller au développement social à la MRC de La Mitis.

(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

L’événement débutera à 15 h par une conférence de presse réunissant les élus et les partenaires du projet, suivie, de 17 h à 19 h, d’une activité grand public gratuite avec essais d’équipements, animation conviviale et bouchées offertes dans une ambiance de 5 à 7 festif. Les coordonnateurs en loisirs et des représentants municipaux seront présents pour échanger avec les participants.

Prêt d’équipements de loisirs

Par ailleurs, et un peu dans la même optique, le conseil municipal de Mont-Joli autorise la signature d’une entente de partenariat où la Ville de Mont-Joli accepte de prêter des équipements de loisirs aux citoyens des autres municipalités de la MRC de la Mitis, via le programme Circonflexe.

« C’est une entente de services entre les différentes organisations. La Ville devait signer cette entente dans laquelle nous allons prêter nos équipements aux autres municipalités. Nous allons partager ces équipements. Circonflexe propose de mettre à la disponibilité des citoyens des équipements sportifs. Par la suite, l’organisme pourra faire connaître aux citoyens les équipements qui seront disponibles pour des prêts. La Ville de Mont-Joli adhère au programme, tout comme les autres municipalités de notre MRC », explique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Circonflexe est un projet qui vise à rendre accessible des équipements sportifs, récréatifs et adaptés pour augmenter les occasions de bouger. L’organisme offre un service de prêt d’équipements gratuit pour les citoyens de La Mitis.

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  • Procès de Steeve Gagnon : la preuve est close
    La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui. La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuse
     

Procès de Steeve Gagnon : la preuve est close

La Défense a complété sa preuve ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski au procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois chefs de meurtre au premier degré relativement à des événements survenus le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.

La preuve de la Défense représentée par Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, s’est limitée à l’audition de deux témoins : l’accusé lui-même, dont le témoignage a été pour le moins chaotique et coupé de nombreuses pauses liées au comportement de l’accusé, qui a même insulté son propre avocat, ainsi que le médecin psychiatre Samuel Gauthier.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Amorcé jeudi après-midi, le témoignage du Dr Gauthier s’est poursuivi ce vendredi matin, notamment avec le contre-interrogatoire du ministère public. Le spécialiste, qui a évalué Steeve Gagnon le 30 septembre 2024, estime que l’accusé était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes.

Dans son rapport, le psychiatre mentionne que Steeve Gagnon était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.

Les plaidoiries mercredi

Maintenant que la preuve est généralement close, le juge Louis Dionne a mentionné aux membres du jury que les plaidoiries des deux parties auront lieu ce mercredi 18 juin. Elles seront suivies des directives du juge. Si tout va bien, le jury pourrait être séquestré pour commencer à délibérer le jeudi 19 juin.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.

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  • Collision mortelle à l’Isle-Verte : Israël Fournier demeure détenu
    Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet. Il a comparu une première fois le 15 mai dernier. En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d
     

Collision mortelle à l’Isle-Verte : Israël Fournier demeure détenu

Israël Fournier, de Rivière-du-Loup, arrêté le 14 mai en lien avec une collision mortelle survenue le 31 janvier dernier sur la route 132 l’Isle-Verte, où une femme de 27 ans avait malheureusement perdu la vie, était de retour à la cour lundi dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup, pour la tenue de son enquête sur remise en liberté, qui a été reporté au 28 juillet.

Il a comparu une première fois le 15 mai dernier.

En plus des chefs d’accusation concernant la collision mortelle, d’autres chefs ont été ajoutés à la suite d’actes de violence commis dans les jours précédents son arrestation à Rivière-du-Loup. Il fait face à des chefs de séquestration, d’extorsion et de voie de fait dans un dossier lié au crime organisé.

La tragédie avait causé la mort de Chloé Demers, qui revenait de son travail à la Fromagerie des Basques, vers 16 h 15, lorsque que la camionnette conduite par Fournier a heurté son véhicule, arrivant en sens inverse.

Chloé Demers est décédée à la suite de la violente collision frontale survenue sur la route 132, à L’Isle-Verte. (Photo Facebook)

Il avait d’abord été arrêté pour conduites avec les facultés affaiblies. 

Au moment de l’accident, les proches de Chloé Demers ont décrié l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.

Depuis l’annonce de sa mort, les proches de Chloé décrivent l’injustice de la situation, alors qu’elle revenait à la maison pour prendre soin de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 ans et 15 mois.

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  • « Donne-moi 25 ans, je m’en crisse » -Steeve Gagnon
    Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette. Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne. « Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ». Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises f
     

« Donne-moi 25 ans, je m’en crisse » -Steeve Gagnon

Steeve Gagnon s’est impatienté à quelques reprises, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski alors qu’il était contre-interrogé par le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette.

Trouvant que les procédures s’éternisaient, il a lancé au juge Louis Dionne.

« Envoye tes estis de bons à rien (en parlant des jurés) délibérer. Donne-moi 25 ans, je m’en crisse. Tout ce que je veux, c’est d’être opéré ».

Comme il l’a fait la veille, Steeve Gagnon s’est emporté à quelques reprises face aux questions de Me Blanchette, si bien que le juge Dionne a du demandé qu’il soit ramené en cellule une fois alors que l’accusé lui-même a cogné dans la porte pour sortir une deuxième fois pendant le contre-interrogatoire.

La première fois, il a dit au juge de fermer sa gueule avant de lui faire un droit d’honneur.

Des impacts involontaires

À travers quelques sautes d’humeur et des histoires s’éloignant des faits, Steeve Gagnon a laissé entendre que les impacts qui ont fait trois morts et neuf blessés le 13 mars 2023 à Amqui étaient involontaires.

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

« Je me suis penché pour ramasser une pastille de nicotine et quand j’ai relevé la tête, j’ai vu la tête d’un homme devant moi. Ensuite, c’est le noir. Je ne me rappelle de rien. C’est comme si j’avais reçu un coup de batte de baseball. Le mémoire est revenu au fil du temps, une fois que j’ai réussi à passer par-dessus le traumatisme », raconte-t-il.

Histoire inventée

À propos de la vidéo où il mentionne vouloir ses rendre dans trois écoles pour y tuer entre 75 et 100 jeunes, il dit qu’il racontait une histoire et qu’il s’est mis dans la peau de l’auteur pour que ce soit plus crédible.

Il dit aussi qu’on doit souvent le ramener. « Quand je pars sur quelque chose, il fait tout le temps qu’on me ramène ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Steeve Gagnon a encore fait référence au crime organisé, à des cartels et au trafic de stupéfiants dans ses récits.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Tanguay, Boulet et Leboeuf à St-Fab en musique
    St-Fab en musique dévoile sa programmation pour le festival 2025 qui se tiendra le vendredi 22 et le samedi 23 août. L’événement proposera une soirée complètement country, le 22 août, avec le Duo Harvey country band, suivi par les spectacles de Guylaine Tanguay et de The Moonshiners country band, qui propose sept musiciens sur scène. Les festivaliers assisteront aussi, le 23 août, à la prestation de Justin Boulet, le fils de Gerry, avec comme invité le vieux complice de son père avec Offen
     

Tanguay, Boulet et Leboeuf à St-Fab en musique

St-Fab en musique dévoile sa programmation pour le festival 2025 qui se tiendra le vendredi 22 et le samedi 23 août.

L’événement proposera une soirée complètement country, le 22 août, avec le Duo Harvey country band, suivi par les spectacles de Guylaine Tanguay et de The Moonshiners country band, qui propose sept musiciens sur scène.

Les festivaliers assisteront aussi, le 23 août, à la prestation de Justin Boulet, le fils de Gerry, avec comme invité le vieux complice de son père avec Offenbach, Breen Leboeuf.

Ils seront précédés par un hommage aux Cowboys fringants avec la formation rimouskoise JAB. Le groupe Les Cousins en formation complètera la soirée du samedi.

Billets en vente sur https://lepointdevente.com/

Pour infos supplémentaires ou pour acheter directement des billets, contactez Martine au 418 750-5460 ou écrivez à loisirss@cgocable.ca

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  • Steeve Gagnon insulte le juge et son propre avocat
    Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications. Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler. Le juge Lo
     

Steeve Gagnon insulte le juge et son propre avocat

Steeve Gagnon a comparu mercredi après-midi à son procès pour trois meurtres au palais de justice de Rimouski, insultant au passage le juge et son propre avocat et lançant aux membres du jury « qu’ils n’étaient pas vite vite » lorsque le juge lui a demandé de ralentir la cadence afin qu’ils puissent suivre ses explications.

Lorsque son propre avocat, Me Hugo Caissy, lui a demandé de se calmer, il a explosé en lui disant de fermer sa « gueule », que c’était à son tour de parler.

Le juge Louis Dionne a alors demandé aux agents correctionnels de ramener l’accusé qui venait à peine de commencer son témoignage.

Après un arrêt d’une quinzaine de minutes, le témoignage de Steeve Gagnon a repris. Il a expliqué ce qu’il avait fait le 13 mars 2023 en après-midi.

« Je suis allé prendre ma marche et je suis allé à la poste. J’ai reçu une lettre du chômage qui disait que je devais faire une demande à l’aide sociale. Ils voulaient que je me mette sur le BS ces estis-là. J’étais enragé. Je suis parti pour aller au bureau du chômage à Causapscal, mais je me suis calmé et j’ai changé d’idées. Je voulais aller voir mon chum à Lac-au-Saumon, mais je me suis rappelé qu’il commençait à travailler ce lundi-là », raconte-t-il.

Des incohérences

À plusieurs moments, Steeve Gagnon a tenu des propos décousus, sans véritable lien, parlant notamment du crime organisé et d’un cartel.

Il a mentionné avoir travaillé à deux ou trois reprises dans l’Ouest canadien et avoir œuvré dans le transport de copeaux ici dans la région.

« Parlez-nous de vous », lui a demandé son avocat. « J’y arrive. Je suis TDAH, le hamster n’arrête jamais ».

Le contre-interrogatoire du ministère public aura lieu jeudi matin suivi du témoignage d’un médecin psychiatre.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Me Hugo Caissy avait indiqué, ce mercredi matin, que son client témoignerait pour sa défense en après-midi.

Steeve Gagnon est accusé de trois chefs de meurtre au premier degré et de deux chefs de tentative de meurtre pour des événements survenus le 13 mars 2023 à Amqui.

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  • Rien n’a avancé pour Doris Labonté 
    Deux ans après sa mort survenue le 1er juin 2023, il n’y a toujours pas d’hommage permanent pour souligner l’héritage de l’ancien entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Doris Labonté. Dans les jours suivants son décès, le maire de Rimouski, Guy Caron, ne se disait pas fermé à l’idée d’un lecteur du Soir.ca de nommer le Pavillon polyvalent, de l’avenue de la Cathédrale, au nom de Doris Labonté. Le Soir.ca lui a demandé si c’était toujours dans les plans et si le dossier avait cheminé.
     

Rien n’a avancé pour Doris Labonté 

Deux ans après sa mort survenue le 1er juin 2023, il n’y a toujours pas d’hommage permanent pour souligner l’héritage de l’ancien entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Doris Labonté.

Dans les jours suivants son décès, le maire de Rimouski, Guy Caron, ne se disait pas fermé à l’idée d’un lecteur du Soir.ca de nommer le Pavillon polyvalent, de l’avenue de la Cathédrale, au nom de Doris Labonté.

Le Soir.ca lui a demandé si c’était toujours dans les plans et si le dossier avait cheminé.

« Ce n’est pas venu à la table du conseil. C’est le genre d’élément qui doit être soumis au comité de toponymie et voté par la suite. Je ne suis pas au courant si une demande a été faite ou si c’est présentement à l’étude », mentionne monsieur Caron.

Le Pavillon polyvalent de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Le maire de Rimouski affirmait, en juin 2023, que la Ville était ouverte à rendre un hommage permanent à celui qu’elle avait nommé ambassadeur.

Journaliste et animateur sportif à l’école secondaire Paul-Hubert de Rimouski, Labonté a travaillé au sein des organisations des Cataractes de Shawinigan, des Draveurs de Trois-Rivières et des Faucons de Sherbrooke avant d’être embauché par l’Océanic, en 1995. 

Cœur sur la main

« Je suis content que nous ayons pu lui rendre hommage de son vivant en lui accordant le titre d’ambassadeur de la Ville de Rimouski en 2021. J’étais aussi présent au Colisée Financière Sun Life lorsque l’Océanic a hissé sa bannière dans les hauteurs de l’aréna. J’ai côtoyé Doris lorsque j’étais dans le sport mineur et quand j’ai fait mes classes dans le journalisme rimouskois dans les années 1980. C’était quelqu’un d’approchable qui avait toujours du temps pour les autres et qui avait le cœur sur la main », indiquait Guy Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Doris Labonté demeure le seul entraîneur-chef de l’Océanic à voir gagner la Coupe Memorial, en 2000, même si Clément Jodoin (2009), Serge Beausoleil (2015) et Joël Perrault (2025) y ont participé. Du lot, Labonté est le seul natif de Rimouski. Il détient encore de nombreux records chez l’Océanic. 

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  • Projet de musée de l’aviation à Mont-Joli
    La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis.  L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien. « Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui me
     

Projet de musée de l’aviation à Mont-Joli

La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis. 

L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien.

« Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui mettrait notamment en valeur l’école de bombardement de Mont-Joli. Un comité est en formation afin d’analyser la faisabilité du projet. La Ville de Mont-Joli devait déléguer un représentant sur ce comité », explique-t-il.

Le conseil municipal de Mont-Joli a adopté une résolution pour nommer le conseiller municipal Gilles Lavoie sur ce comité de mise en œuvre du musée de l’aviation, lui qui siège déjà au comité du patrimoine militaire de La Mitis, dont le siège social est à Sainte-Flavie.

Du potentiel touristique

Le maire Soucy précise qu’une étude réalisée par la Régie de l’aéroport démontre le potentiel touristique qu’aurait un musée de cette ampleur.

Formés à l’Université de Toronto, des observateurs météorologiques, comme ces membres féminins de l’Aviation royale canadienne travaillaient dans les tours de contrôle météorologique de plusieurs stations, dont la 9e École de bombardement et de tir à la station de l’ARC de Mont-Joli, au Québec. Elles travaillaient par quarts, 24 heures sur 24. (Photo archives du MDN, PL-12922)

« Le dossier va avancer avec la formation de ce comité qui devra réfléchir au lieu le plus propice pour installer ce musée et sur la manière de le financer. C’est ce comité qui aura la mission de monter le projet et de cibler les sources de financement possibles ».

Rôle majeur 

La MRC de la Mitis rappelle que plus de 6 000 aviateurs ont été formés à Mont-Joli lors de la Seconde Guerre mondiale.

La 9e école de bombardement et de tir y était installée, lui conférant ce rôle central dans l’entraînement des pilotes. Ces derniers venaient principalement du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, tous des pays faisant partie du Commonwealth.

Un Bristol Bolingbroke Mk IV, doté d’une tourelle Bristol peu profonde, un des types d’avions d’entraînement utilisés à l’école de bombardement et de tir n° 9 à la station de l’ARC de Mont-Joli, volant au-dessus de l’eau en mars 1963. (Photo archives du MDN, PL-8928)

Des civils assuraient le fonctionnement de cette base militaire, qui était unique au Québec et l’une des plus importantes au Canada. Certains militaires ont même choisi de s’établir dans la région après la guerre.

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  • Steeve Gagnon : la défense commence sa preuve
    L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve. La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023. Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les ma
     

Steeve Gagnon : la défense commence sa preuve

L’auteur de l’attaque au camion-bélier à Amqui, Steeve Gagnon, revient au palais de justice de Rimouski, ce mercredi 11 juin, alors que son avocat, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de sa preuve.

La défense a déjà admis que la camionnette Ford F-150 utilisée le jour du drame appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant, le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Le ministère public a complété sa preuve, jeudi dernier, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo Le Soir.ca- Xavier Dionne)

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’… », expliquait-il.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Tour de la Gaspésie à pied : mission accomplie pour Yvon Sickini
    Yvon Sickini a complété son Tour de la Gaspésie à pied, une aventure d’un peu plus de 800 km qu’il avait amorcé le 4 mai au profit du service de répit offert par Autisme de l’Est-du-Québec. Armé de son sac de couchage, de sa tente et de son chariot, mais surtout, d’un grand cœur, Yvon Sickini est arrivé à Causapscal le 8 juin dernier.  Il était de retour au même endroit un peu plus d’un mois plus tard au terme d’un périple hors du commun, ayant traversé Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé
     

Tour de la Gaspésie à pied : mission accomplie pour Yvon Sickini

Yvon Sickini a complété son Tour de la Gaspésie à pied, une aventure d’un peu plus de 800 km qu’il avait amorcé le 4 mai au profit du service de répit offert par Autisme de l’Est-du-Québec.

Armé de son sac de couchage, de sa tente et de son chariot, mais surtout, d’un grand cœur, Yvon Sickini est arrivé à Causapscal le 8 juin dernier. 

Il était de retour au même endroit un peu plus d’un mois plus tard au terme d’un périple hors du commun, ayant traversé Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, Percé, Grande-Rivière, New Richmond, Pointe-à-la-Croix et bien d’autres municipalités côtières. 

Ses efforts ont été récompensés puisqu’il a amassé 9 676 $ qu’il a remis à Autisme de l’Est-du-Québec.

« Yvon Sickini est un véritable ambassadeur. En plus d’avoir amassé une somme impressionnante pour nos services de répit, il a contribué, tout au long de son parcours gaspésien, à sensibiliser la population sur l’autisme et à faire connaître notre organisme à un plus grand nombre », commente la présidente d’Autisme de l’Est-du-Québec, Sylvie Lepage.

Intempéries et générosité

Le froid, les rafales et la pluie ont mis à l’épreuve son corps et son mental. De nombreuses nuits, il a dû planter sa tente sous la pluie ou dormir dans des conditions précaires, parfois à même le sol glacé. Sur sa route, des gens se sont arrêtés pour l’encourager, lui offrir un repas, une couverture et un lit chaud. 

« Je tiens à remercier du fond du cœur toutes les personnes qui ont croisé mon chemin pendant ce grand tour de la Gaspésie. Chaque sourire, chaque mot d’encouragement et chaque petit geste m’ont porté plus loin que mes jambes ne l’auraient pu », déclare monsieur Sickini.

Yvon Sickini à son arrivée de son tour de la Gaspésie. (Photo courtoisie)

Cette marche n’aurait jamais pu aboutir sans le soutien de nombreux partenaires, donateurs, commerces locaux et citoyens.

Aide appréciée 

« Merci aux établissements hôteliers, restaurateurs, propriétaires de dépanneurs, marchands et amis rencontrés sur la route qui ont offert un toit ou un repas. Merci aux organismes communautaires et aux intervenants qui ont marché à ses côtés ou relayé l’initiative dans leurs réseaux. Chaque geste a porté Yvon plus loin », souligne le directeur général d’Autisme Est-du-Québec, Simon Dufresne.

Cette initiative offre un levier financier important permettant d’espérer le maintien des services de répit qui apportent un soutien essentiel aux familles de l’Est-du-Québec. 

« Chaque pas qu’il a posé sur son chemin a été un cri du cœur pour dire que les personnes autistes méritent d’être vues, entendues, comprises et accompagnées. Yvon Sickini, nous vous disons merci. En souhaitant que vous soyez pour nous un exemple de ce que peut accomplir un être humain animé par la volonté de faire le bien », affirme la mairesse de Causapscal, Odile Roy.

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  • Décès d’Adrien Allard : Denis Desrosiers accusé 46 ans plus tard
    Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard. Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre. Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une
     

Décès d’Adrien Allard : Denis Desrosiers accusé 46 ans plus tard

Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard.

Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre.

Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.

Me Claudie Gallant Bergeron a comparu pour l’accusé. Elle a reçu la preuve du ministère public.

Les dossiers ont été reportés pour orientation/déclaration, c’est-à-dire pour l’enregistrement d’un plaidoyer, au 26 août à Amqui.

En février dernier, la Sûreté du Québec confirmait avoir rencontré « un résident de la Vallée de la Matapédia » relativement au meurtre d’Adrien Allard. 

Cagoulés et armés

Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal, en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.

De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers et ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.

L’enquête policière se poursuit puisqu’il y aurait une autre personne impliquée dans cette invasion de domicile.

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  • Le retour des arcades est officiellement autorisé
    Le processus est officiellement complété. Le conseil municipal de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des jeux d’arcades dans un établissement licencié sur son territoire. « C’est réglé. Les arcades sont maintenant permises au Salon de quilles Vézina », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, qui rappelle qu’il n’y a pas eu de questions ou d’inquiétude pendant l’assemblée publique de consultation sur le projet. Le promoteur, Frédéric Vézina, souhaite ouvrir son
     

Le retour des arcades est officiellement autorisé

Le processus est officiellement complété. Le conseil municipal de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des jeux d’arcades dans un établissement licencié sur son territoire.

« C’est réglé. Les arcades sont maintenant permises au Salon de quilles Vézina », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, qui rappelle qu’il n’y a pas eu de questions ou d’inquiétude pendant l’assemblée publique de consultation sur le projet.

Le promoteur, Frédéric Vézina, souhaite ouvrir son centre d’amusement familial alliant les quilles et les jeux d’arcades en juillet.

« C’est la nouvelle tendance. Plusieurs salons de quilles ont ajouté des jeux d’arcades à leur offre et personne ne regrette ce choix. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent à Rimouski », précise l’homme d’affaires.

Interdites depuis 2000

Rappelons que les arcades étaient interdites sur le territoire de Rimouski depuis le printemps 2000.

« La réalité est différente aujourd’hui. Nous avons demandé à la Sûreté du Québec pour voir si les enjeux qui avaient été soulevés en 2000 sont encore pertinents aujourd’hui. Il semble que non. Il n’y a pas d’objections à ce qu’on puisse autoriser l’usage, donc modifier le règlement et enlever l’interdiction pour cette zone », indique le maire Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Je pense que c’est très intéressant d’avoir une offre de divertissement familial qui puisse être mise en place dans ce coin-là. Je pense que ce sera une offre qui sera bien appréciée », commente monsieur Caron. 

Projet de 1 M$

En janvier dernier, Le Soir.ca révélait que le Salon de quilles Vézina voulait ramener les arcades à Rimouski en investissant 1 M$ dans un agrandissement de 4 000 pieds carrés comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles.

Le Salon de quilles Vézina souhaite augmenter la capacité de son permis de bar et de son permis accessoire dans le cadre de son projet d’ajouter des jeux d’arcades à ses activités.  Une demande en ce sens a été soumise à la Régie des alcools, des courses et des jeux.

Frédéric et Nicolas Vézina, copropriétaires du Salon de quilles Vézina (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’autorisation pour les arcades touche uniquement la zone du Salon de quilles Vézina et non pas l’ensemble de la Ville de Rimouski.

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  • Ex-garage municipal de Rimouski : le terrain vendu
    Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, achète le terrain de l’ancien garage municipal de la Ville de Rimouski, situé sur la rue Saint-Germain Est. Une résolution en ce sens a été adoptée à la majorité par les élus rimouskois. Les conseillers de Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin et de Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, ont voté contre. « Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de développement économique dans ce secteur. Je ne crois pas que la meilleure solution pour ce
     

Ex-garage municipal de Rimouski : le terrain vendu

Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, achète le terrain de l’ancien garage municipal de la Ville de Rimouski, situé sur la rue Saint-Germain Est.

Une résolution en ce sens a été adoptée à la majorité par les élus rimouskois. Les conseillers de Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin et de Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, ont voté contre.

« Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de développement économique dans ce secteur. Je ne crois pas que la meilleure solution pour ce terrain soit un stationnement. Dans un effort pour densifier le centre-ville, je pense qu’on aurait dû prioriser un développement commercial ou mixte », mentionne Philippe Cousineau-Morin.

Le conseiller de Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, rappelle que ce terrain est contaminé et qu’il est en vente depuis longtemps sans que personne ne démontre de l’intérêt.

« L’Hôtel Rimouski va en faire de la densification avec l’ajout d’un salon de jeux et un agrandissement pour 66 chambres supplémentaires. Ces activités augmentent les besoins en stationnements ».

Le Groupe Angus s’était désisté

Le maire de Rimouski, Guy Caron, précise que le Groupe Angus avait initialement démontré de l’intérêt pour le terrain de l’ancien garage municipal.

« Ses décideurs ont cédé leur intérêt sur le terrain et le Groupe Blouin, en raison de l’expansion à l’Hôtel Rimouski avec un centre des congrès 50 % plus grand, un salon de jeux et 66 nouvelles chambres, désiraient avoir du stationnement supplémentaire, ce que le conseil a analysé. On voulait s’assurer que l’accès par Saint-Germain Est, vers Lebeau Vitres d’autos, soit plus esthétique que seulement un espace vide de stationnement. On voulait que ce soit un bel espace de bienvenue et c’est la discussion que nous avons eue avec le Groupe Blouin ».

Le nouveau Centre des congrès sera situé derrière l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie PROULXSAVARD ARCHITECTES)

La résolution présentée à la séance du conseil municipal ne mentionne pas le montant de la vente du terrain.

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  • Tentative de meurtre à Sainte-Angèle : autre report pour Racine
    Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin. L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Ch
     

Tentative de meurtre à Sainte-Angèle : autre report pour Racine

Doxanne-Maherline Racine, 28 ans, de Terrebonne, accusée de tentative de meurtre, de voies de faits graves et d’avoir eu en sa possession une arme à feu prohibée, en lien avec un événement survenu en avril dernier à Sainte-Angèle-de-Mérici, était de retour en cour à Rimouski pour donner une orientation à ses dossiers, mais le tout a été reporté au 25 juin.

L’avocat de l’accusée, Me Hugo Caissy, a indiqué vouloir poursuivre des discussions avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Chicoine-Côté avant de prendre position.

Les parties souhaitent que le dossier suive celui du coaccusé Lickenson Grégoire, qui devrait également prendre position sur la suite des choses, le 25 juin, au palais de justice de Rimouski.

Racine a fait l’objet d’un mandat d’arrestation de la Sûreté du Québec. Elle a comparu une première fois le 23 juillet 2024.

Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a accepté de la remettre en liberté sous conditions, dont celle de demeurer à son domicile de Terrebonne entre 19 h et 7 h.

Il lui est également interdit de communiquer ou de tenter de communiquer avec son coaccusé Likenson Grégoire.

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  • L’UQAR veut repartir l’école d’immersion de Trois-Pistoles
    Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, confirme que l’UQAR travaille en collaboration avec la Ville pour une relance de l’école d’immersion pour l’été 2026. Selon le maire, la forme n’est pas encore clairement établie, mais il est certain que les participants résideront dans des pensions, comme c’était le cas avec l’école d’immersion en langue anglaise offerte par l’Université Western, en Ontario, pendant plus de 90 ans. « Nous sommes en train de monter un projet pilote avec l’UQAR
     

L’UQAR veut repartir l’école d’immersion de Trois-Pistoles

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, confirme que l’UQAR travaille en collaboration avec la Ville pour une relance de l’école d’immersion pour l’été 2026.

Selon le maire, la forme n’est pas encore clairement établie, mais il est certain que les participants résideront dans des pensions, comme c’était le cas avec l’école d’immersion en langue anglaise offerte par l’Université Western, en Ontario, pendant plus de 90 ans.

« Nous sommes en train de monter un projet pilote avec l’UQAR et le milieu. Un comité de gestion a été formé pour prendre quelques responsabilités par rapport à l’école. On vise un départ pour 2026. L’UQAR est l’une des universités qui s’était manifestée dans la dernière année. Je les ai rencontrés il y a quelques mois et à nouveau il y a quelques semaines. Ils ont fait des démarches de leur côté afin de voir si c’était possible d’aller de l’avant. À première vue, ça semble très intéressant, ce qui nous incite à aller plus loin dans la démarche », indique monsieur Guilbert.

De plus petite envergure

Puisque tout est à refaire, le maire s’attend à un projet de plus petite envergure que ce que l’Université Western proposait.

« On ne peut pas repartir avec le rythme de croisière que nous avions avec Western. Il faut repartir la machine, mais pour l’instant c’est prometteur. Ce serait un programme d’immersion en famille d’accueil. Le principe va rester. Dans la forme, on verra comment ça va s’appliquer. L’idée, c’est de reprendre la même formule, mais de l’appliquer à la sauce UQAR », poursuit monsieur Guilbert.

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Une autre rencontre des partenaires est prévue pour bientôt afin de régler certains détails.

La plus vieille école du genre au Canada

Rappelons qu’implantée en 1933, l’École d’immersion française de Trois-Pistoles est la plus vieille école du genre au Canada et que chaque année, ses activités ont généré des retombées économiques et sociales importantes pour l’ensemble du milieu.

Plus de 30 000 étudiants ont pu découvrir Trois-Pistoles à travers l’apprentissage du français.

L’Université Western avait mis fin au programme au retour de la pandémie.

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  • Pincé à 180 km/h sur l’autoroute 20 à Rimouski
    Alors que la portion de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a été désignée parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec, un automobiliste de 36 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard a été intercepté alors qu’il circulait à 180 km/h dans ce secteur, le 5 juin dernier, en direction est. Ce grand excès de vitesse lui a valu un constat d’infraction de 1 611$ avec l’inscription de 18 points d’inaptitude à son dossier de conduite. Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une
     

Pincé à 180 km/h sur l’autoroute 20 à Rimouski

Alors que la portion de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a été désignée parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec, un automobiliste de 36 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard a été intercepté alors qu’il circulait à 180 km/h dans ce secteur, le 5 juin dernier, en direction est.

Ce grand excès de vitesse lui a valu un constat d’infraction de 1 611$ avec l’inscription de 18 points d’inaptitude à son dossier de conduite.

Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une période de sept jours conformément au Code de la sécurité routière.

La Sûreté du Québec rappelle que dans la majorité des collisions, un comportement humain est en cause. La vitesse ou la conduite imprudente demeure la principale cause de décès sur nos routes.

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  • Le Festival Western s’entame à Trois-Pistoles
    Le premier Festival western de Trois-Pistoles débute ce vendredi 6 juin et il se poursuivra toute la fin de semaine avec des compétitions équestres et des spectacles de musique country vendredi et samedi soir. « On veut en faire un événement rassembleur qui mettra en lumière la culture western dans toute sa diversité. Nous aurons des compétitions équestres de gymkhana, tire de chevaux, danse country en continu sur le site avec trois écoles de la région, zone famille animée, musique, camions d
     

Le Festival Western s’entame à Trois-Pistoles

Le premier Festival western de Trois-Pistoles débute ce vendredi 6 juin et il se poursuivra toute la fin de semaine avec des compétitions équestres et des spectacles de musique country vendredi et samedi soir.

« On veut en faire un événement rassembleur qui mettra en lumière la culture western dans toute sa diversité. Nous aurons des compétitions équestres de gymkhana, tire de chevaux, danse country en continu sur le site avec trois écoles de la région, zone famille animée, musique, camions de rue, marché d’artisans locaux et plus encore », lance la présidente du comité organisateur, Marie-Ève Dionne.

La grande scène Bérubé GM vibrera au son de Les Vieux Copains, PL Belval et Phil Lauzon – Luke Combs Edition.

« Une programmation musicale pensée pour faire bouger les foules », assure la présidente.

Des cavaliers de partout au Québec

Les compétitions équestres attireront des cavaliers de partout au Québec. « On attend beaucoup de compétiteurs », précise Shirley Rouleau, du comité organisateur.

La zone famille proposera des activités gratuites comme une mini-ferme, du maquillage pour enfants et un taureau mécanique.

La présidente de l’événement, Marie-Ève Dionne. (Photo Alexandre D’Astous)

« Pensé pour toute la famille, le festival vise à offrir une expérience unique aux amateurs de country comme aux curieux de passage. Un site entièrement aménagé pour accueillir autant les festivaliers que les compétiteurs : ambiance, décor western, esprit de communauté, le tout à deux pas du fleuve », souligne Marie-Ève Dionne.

Découvrir Trois-Pistoles autrement

Les activités se tiendront sur le site du dépôt à neige. « Il y aura un service de navette en partance des campings et de l’aréna et un service de raccompagnement. Nous sommes une belle gang de bénévoles pour proposer un événement festif, rassembleur et familial », ajoute la présidente.

Le Festival est organisé par une équipe bénévole passionnée, avec l’aide précieuse de ses partenaires locaux. « Une belle occasion de découvrir Trois-Pistoles autrement, « en bottes pis en chapeau ».

Infos et billets : www.festivalwestern3pistoles.com.

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  • Steeve Gagnon : la défense commencera sa preuve
    Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense. Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury. Dan
     

Steeve Gagnon : la défense commencera sa preuve

Le procès de Steeve Gagnon qui se tient devant jury au palais de justice de Rimouski fait relâche jusqu’à mercredi prochain (11 juin) alors que l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, amorcera la présentation de la preuve de la défense.

Le ministère public a complété sa preuve, jeudi, avec l’audition de son 46e et dernier témoin, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes.

Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes. « Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Sainte-Ursule pour 30 à 40 jeunes de plus.

Le premier ministre François Legault s’était rendu à Amqui à la suite du drame. (Photo journallesoir.ca- Johanne Fournier)

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai en m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.

Des admissions

Rappelons que la défense a admis dès le début du procès que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le procès a débuté le 15 mai avec la sélection des jurés. Une pause était déjà prévue pour les 9 et 10 juin. Il a été convenu jeudi d’attendre après cette pause pour commencer l’audition des témoins de la défense.

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  • « Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts » – Steeve Gagnon
    Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski. Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plan
     

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts » – Steeve Gagnon

Le jour 11 du procès de Steeve Gagnon, notamment accusés de trois meurtres au premier degré (avec préméditation) a été marqué par le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, Stéphane Bolduc, qui a notamment présenté les données extraites du téléphone cellulaire de l’accusé, dont trois vidéos qui ont été diffusés aux membres du jury ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski.

Dans ces vidéos enregistrés le 11 mars à 2023 à 14 h 59, 15 h 19 et 15 h 23, Steeve Gagnon dévoile ses plans funestes. Il projette de se rendre dans trois écoles pour foncer dans des jeunes.

« Vous voulez me faire chier, vos morveux sont morts », déclare-t-il dans une des vidéos.

Se rendre sur le terrain de trois écoles

Selon ses plans, il envisageait se rendre d’abord à la Polyvalente d’Amqui pour percuter 20-25 jeunes. Ensuite, il se rendrait à l’école Caron pour 25-30 autres jeunes et à l’école Saint-Césaire pour 30 à 40 jeunes de plus.

« Le temps que l’appel se rende aux services d’urgence et qu’ils se déplacent, je serai en direction du poste de police où je les attendrai à m’allumant une cigarette. Le repos du guerrier tabarnak. Je vais faire grimper votre code de sécurité à extrême ma gang d’estis », expliquait-il.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons qu’il a été mentionné en début de procès qu’une camionnette Ford F-150 de couleur foncée semblable à celle de l’accusé s’est rendue à l’école secondaire d’Amqui environ 10 minutes avant le drame qui a coûté la vie à trois personnes sur le boulevard Saint-Benoît.

Appels et textos

L’enquêteur Stéphane Bolduc a répertorié les appels entrants et sortants du cellulaire de l’accusé entre le 25 janvier et le 15 mars ainsi que les messages textes et les recherches sur Google (Google search). Il a compilé le tout dans une ligne du temps (Timeline). Il y a notamment eu des contacts avec deux agences de recouvrement de crédit, des messages textes de TELUS pour des paiements en retard, des appels de Services Canada et de la Clinique médicale d’Amqui.

Stéphane Bolduc est le dernier témoin du ministère public qui a fait entendre 46 personnes depuis le début du procès.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Concours pour réaménager la place des Anciens-combattants
    Le conseil municipal de Rimouski souhaite octroyer un contrat de services professionnels adjugé à la suite de la tenue d’un concours de conception visant le réaménagement de la place des Anciens-combattants. Une demande en ce sens est adressée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation afin de lui permettre de procéder de cette façon plutôt que via un appel d’offres traditionnel où les règles obligent à choisir le plus bas soumissionnaire conforme. « On veut avoir un concour
     

Concours pour réaménager la place des Anciens-combattants

Le conseil municipal de Rimouski souhaite octroyer un contrat de services professionnels adjugé à la suite de la tenue d’un concours de conception visant le réaménagement de la place des Anciens-combattants.

Une demande en ce sens est adressée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation afin de lui permettre de procéder de cette façon plutôt que via un appel d’offres traditionnel où les règles obligent à choisir le plus bas soumissionnaire conforme.

« On veut avoir un concours pour recevoir des idées de projets qui seront soumises à un jury composé de citoyens, d’élus et de membre du personnel de la Ville. Pour cela, nous avons besoin de l’autorisation du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. L’avantage d’un concours, c’est que ça nous permet de stimuler la création et l’innovation pour un concept de place publique au centre-ville. C’est différent d’un appel à soumissions. Pour nous, ce n’est pas la question du prix, même si on a un budget à respecter. On veut pouvoir recevoir les meilleures idées et pour nous, cela passe par un concours », explique le maire, Guy Caron.

Le maire espère une réponse favorable du ministère et ensuite il souhaite recevoir de nombreuses propositions.

« Nous sommes confiant d’avoir des idées stimulantes qui vont faire rêver les gens », dit-il.

Le maire Caron aimerait pouvoir lancer le concours à l’été ou à l’automne pour une sélection du projet gagnant à la fin de l’année 2026. Le réaménagement de la Place des anciens combattants devrait se faire de 2027 à 2029.

Dans le quartier culturel

Le maire souligne que la Place des anciens combattants est incluse dans le quartier culturel que souhaite mettre en place la Ville de Rimouski entre l’avenue de la Cathédrale et l’avenue Saint-Louis et entre le fleuve et la rue Évêché.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Tout cela sera imbriqué dans une série d’événements qui viseront à faire du centre-ville un endroit où il y aura une identité culturelle. Cette identité est déjà commencée avec la Salle Desjardins-TÉLUS, le Musée régional, la Salle Georges-Beaulieu et la Galerie Léonard-Parent. Tout cela fait partie de ce qui sera englobé dans le quartier de la culture », explique monsieur Caron.

Des sommes affectées

Par ailleurs, le conseil affecte une somme de 57 445 $, en provenance de l’excédent de fonctionnement affecté au développement de projets en infrastructures au centre-ville de Rimouski, et une somme de 172 555 $, en provenance du Règlement constituant une réserve financière relative aux actifs immobilisés au budget de fonctionnement afin de réaliser certaines dépenses requises dans le cadre du réaménagement de la place des Anciens-combattants.

La Ville a prévu un budget de 18 M$ à son plan quinquennal d’immobilisations pour le réaménagement de la place des Anciens-combattants.

Guy Caron a été catégorique à l’effet que la place des Anciens-combattants ne servira pas pour un projet hôtelier, même comme espace de stationnement.

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  • Chemin Duchénier : le maire Soucy déçu de Blanchette Vézina
    Le maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Gervais Soucy, se dit déçu par la députée de Rimouski et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, dans le dossier de la réfection du chemin Duchénier. La Municipalité a fait valoir à maintes reprises au bureau de la députée de Rimouski et au ministère des Transports et de la Mobilité durable qu’avec une circulation de plus de 30 000 véhicules par année cette route ne devrait pas être considérée comme une route locale, mais bie
     

Chemin Duchénier : le maire Soucy déçu de Blanchette Vézina

Le maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Gervais Soucy, se dit déçu par la députée de Rimouski et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, dans le dossier de la réfection du chemin Duchénier.

La Municipalité a fait valoir à maintes reprises au bureau de la députée de Rimouski et au ministère des Transports et de la Mobilité durable qu’avec une circulation de plus de 30 000 véhicules par année cette route ne devrait pas être considérée comme une route locale, mais bien comme une route collectrice.

« Transport Québec s’occupe du chemin Duchénier jusqu’à l’église. Le reste de la route menant notamment vers TERFA (réserve Duchénier et Canyon des Portes de l’Enfer) est considérée comme locale et donc de la responsabilité de la Municipalité, qui ne peut pas se permettre d’investir 4 M$ pour refaire le chemin Duchénier. Les routes locales où il circule 30 000 véhicules par année doivent être très rares. Ce n’est pas normal que ce soit aux contribuables de Saint-Narcisse de payer pour ça. C’est sûr que 30 000 véhicules, ça brise plus la route que 2 000. Pour moi, ce n’est pas une route locale et le ministère devrait avoir mis ses culottes depuis longtemps dans ce dossier », dénonce le maire Soucy.

Saint-Narcisse-de-Rimouski reçoit des plaintes toutes les semaines pour l’état du chemin Duchénier. Des gens mentionnent avoir brisé leurs véhicules.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

« Cette année, nous avons engagé une personne pour faire spécifiquement de la niveleuse à 25 heures par semaine. Ça nous coûte cher juste pour l’entretien de base. Nous mettons de l’abat-poussière pour 30 000 $ par été. On pourrait prendre cet argent pour travailler nos autres chemins si le ministère s’occupait du chemin Duchénier », explique monsieur Soucy.

Longue saga

Le maire souligne que la Municipalité a d’autres routes à entretenir.

« Le bureau de la députée nous suggère de prendre notre part de la TECQ, mais ce serait insuffisant et on doit aussi en mettre sur d’autres routes. Le chemin Macpès est en piteux état, tout comme celui des Trois Lacs », commente le maire Soucy.

La réfection du chemin Duchénier est une très longue saga.

« Ça fait 14 ans que je siège au conseil municipal. Tous les maires avant moi ont essayé. Il n’y a rien à faire. Je me demande jusqu’à quel point il y a une volonté du gouvernement dans ce dossier. En 2024-25, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a dépensé 187 M$ au Bas-Saint-Laurent et pour 2025-2027, il y a une enveloppe de 298,7 M$ prévue pour des travaux routiers dans la région. Je ne peux pas croire qu’on ne peut pas trouver 4 M$ pour le chemin Duchénier » lance monsieur Soucy.

Gervais Soucy est le nouveau maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski. (Photo courtoisie)

C’est une portion de 7 km qui doit être refaite de la fin du village au poste d’accueil de TERFA. Gervais Soucy ne comprend pas pourquoi le gouvernement a investi autant d’argent pour TERFA sans penser à refaire le chemin pour s’y rendre.

« Que le ministère refasse le chemin et ils ne nous entendront plus pour les 20 prochaines années ».

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  • Steeve Gagnon fait montre d’exaspération de sa cellule
    Après avoir chahuté le Dr Denis Normand Boucher venu témoigner à son procès, Steeve Gagnon a entendu la suite du témoignage du médecin, mercredi matin, de sa cellule du centre de détention de Rimouski. A la fin du témoignage et en présence du jury, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui a de nouveau fait entendre son exaspération. Le juge Louis Dionne a ajourné les procédures pour permettre à l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, de discuter au téléphone avec son client. À la repr
     

Steeve Gagnon fait montre d’exaspération de sa cellule

Après avoir chahuté le Dr Denis Normand Boucher venu témoigner à son procès, Steeve Gagnon a entendu la suite du témoignage du médecin, mercredi matin, de sa cellule du centre de détention de Rimouski.

A la fin du témoignage et en présence du jury, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui a de nouveau fait entendre son exaspération. Le juge Louis Dionne a ajourné les procédures pour permettre à l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, de discuter au téléphone avec son client.

À la reprise, Me Caissy a mentionné au juge que son client souhaitait être présent au palais de justice par la suite des témoignages.

Le juge a demandé aux jurés de ne pas tenir compte du comportement de l’accusé.

« Vous ne devez pas lui en tenir rigueur. Vous devez tenir compte de la preuve qui vous est présentée et non pas du comportement de l’accusé ».

Retour en présence

Le juge Dionne a expliqué au jury que l’accusé sera de retour au palais de justice pour la suite des procédures ce mercredi à 13 h 30.

« Ce matin, c’était une mesure d’exception, mais afin de respecter les droits de monsieur Gagnon, nous allons le ramener au palais de justice ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Une disposition du Code criminel permet au tribunal de poursuivre un procès en l’absence d’un accusé si son comportement rend difficile la poursuite des procédures.

Les avocats du ministère public, Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont indiqué qu’il restait quatre témoins à venir avant de clore leur preuve.

Des admissions

La défense a admis, dès le début du procès, que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

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  • Jonathan Lapointe-Roberts : six mois de prison de plus
    Détenu depuis son arrestation le 11 mai 2023, le Rimouskois Jonathan Lapointe-Roberts devra passera les six prochains mois à l’ombre après avoir été reconnu coupable de possession de stupéfiants dans le but de trafic devant la Cour supérieure. La peine de six mois et un jour tient compte de la détention préventive de deux ans et 17 jours comptant à 1,5 jour par jour purgé. La peine de détention sera suivi par une probation de trois ans où Lapointe-Roberts devra garder la paix et avoir une
     

Jonathan Lapointe-Roberts : six mois de prison de plus

Détenu depuis son arrestation le 11 mai 2023, le Rimouskois Jonathan Lapointe-Roberts devra passera les six prochains mois à l’ombre après avoir été reconnu coupable de possession de stupéfiants dans le but de trafic devant la Cour supérieure.

La peine de six mois et un jour tient compte de la détention préventive de deux ans et 17 jours comptant à 1,5 jour par jour purgé.

La peine de détention sera suivi par une probation de trois ans où Lapointe-Roberts devra garder la paix et avoir une bonne conduite.

Rappelons que la Cour d’appel a ordonné la détention de l’accusé pendant le processus judiciaire, comme l’avait fait avant elle le juge James Rondeau, de la Cour du Québec.

Importante opération policière

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec ont procédé le 11 mai à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait alors le sergent de la SQ, Claude Doiron.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans des résidences du boulevard St-Germain Ouest, de la rue du Ravin, de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.

Ils ont procédé à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2 000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.

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  • Rimouski : pas de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel
    Le règlement interdisant l’aménagement de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel de Rimouski a officiellement été adopté par le conseil municipal. « Il n’y a pas eu de questions lors de l’assemblée publique de consultation. Il y en avait eu préalablement lors de l’adoption du premier projet de règlement. Nous avons répondu à ce moment-là. Nous avons mentionné qu’il y a des droits acquis pour ceux qui ont déjà des entrepôts dans le secteur. Ils pourront même agrandir sur leur terrain
     

Rimouski : pas de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel

Le règlement interdisant l’aménagement de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel de Rimouski a officiellement été adopté par le conseil municipal.

« Il n’y a pas eu de questions lors de l’assemblée publique de consultation. Il y en avait eu préalablement lors de l’adoption du premier projet de règlement. Nous avons répondu à ce moment-là. Nous avons mentionné qu’il y a des droits acquis pour ceux qui ont déjà des entrepôts dans le secteur. Ils pourront même agrandir sur leur terrain. Ce ne sera pas un problème. Mais, on voulait que les terrains restants dans le parc industriel soient réservés pour des usages qui vont générer davantage d’activités économiques. Il y a d’autres endroits sur le territoire de la Ville où il sera possible d’aménager des mini-entrepôts », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire ajoute qu’un entrepôt ou un mini-entrepôt ne crée pas d’emplois ou d’activité économique et que c’est ce qui est visé dans le parc industriel.

« Les terrains se font de plus en plus rares dans le parc industriel. On veut s’assurer que l’usage permis dans le secteur soit davantage orienté vers les activités plus productives. Il y a de l’intérêt pour les terrains qui restent et ce n’est pas comme si on ne pouvait pas avoir de mini-entrepôts ailleurs à Rimouski. Il y a d’ailleurs un secteur qui vient d’ouvrir à Rivière-Hâtée. De son côté, le parc industriel ne sera pas facile à agrandir ».

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Il y avait de l’intérêt pour la construction d’entrepôts dans le parc industriel. Un projet avait été accepté, il y a un an et demi ou deux ans. La construction ne s’est pas faite. Il y a eu une réflexion qui a été entreprise entretemps. Le parc industriel est attrayant pour des mini-entrepôts parce que ce sont des terrains moins dispendieux qu’ailleurs. Nous voulons réserver ce secteur pour des bâtiments générant plus d’activités économiques qu’un simple entreposage », affirme Guy Caron.

D’autres endroits plus propices

Le conseil municipal estime qu’il y a d’autres endroits en ville où les mini-entrepôts seraient mieux intégrés.

« On essaie également de développer le parc industriel de Pointe-au-Père pour cette utilisation. C’est un parc où il n’y a pas de services, donc un endroit idéal pour les mini-entrepôts qui n’ont pas besoin de canalisation d’eau » , estime le maire Caron.

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  • Projet de logements étudiants aux Ateliers Saint-Louis
    La Ville de Rimouski a reçu un projet en réponse à son appel d’intérêt afin de trouver une nouvelle vocation aux Ateliers Saint-Louis. Le projet « Les Appartements des Ateliers Saint-Louis », présenté par l’entreprise Immeubles Must Urbain, de Sherbrooke, prévoit la transformation du bâtiment en un immeuble à logements pouvant aller jusqu’à 38 unités. « Nous avons reçu une proposition d’un groupe qui s’appelle Must Urbain, basé à Sherbrooke. Ils désirent s’associer avec des gens de Rimouski.
     

Projet de logements étudiants aux Ateliers Saint-Louis

La Ville de Rimouski a reçu un projet en réponse à son appel d’intérêt afin de trouver une nouvelle vocation aux Ateliers Saint-Louis. Le projet « Les Appartements des Ateliers Saint-Louis », présenté par l’entreprise Immeubles Must Urbain, de Sherbrooke, prévoit la transformation du bâtiment en un immeuble à logements pouvant aller jusqu’à 38 unités.

« Nous avons reçu une proposition d’un groupe qui s’appelle Must Urbain, basé à Sherbrooke. Ils désirent s’associer avec des gens de Rimouski. Ils nous ont présenté une proposition que le conseil municipal trouve vraiment intéressante. Ils utiliseraient le bâtiment, en grande partie, pour du logement étudiant. C’est assez intéressant comme projet pour que le conseil adopte une résolution pour leur faire savoir que nous recevons favorablement leur proposition et que nous sommes prêts à continuer de les accompagner pour le dépôt éventuel d’un projet formel. Nous ne sommes cependant pas rendus à l’étape de la cession du terrain », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

Au moment du lancement de l’appel de projets, le 25 mars dernier, le maire avait indiqué que la Ville exigeait des promoteurs un projet avec un cadre financier solide et une utilisation stratégique de l’espace. Les intéressés avaient jusqu’au 27 avril pour soumettre leur projet.

Critères respectés

Selon la résolution adoptée lundi soir par le conseil municipal, le projet de Must Urbain répond aux critères de sélection établis par la Ville.

Le promoteur et gestionnaire immobilier se spécialise dans la transformation d’immeubles patrimoniaux en logements abordables ou étudiants.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rimouski avait lancé un nouvel appel de projets pour la vente du bâtiment et du terrain des Ateliers Saint-Louis, après le désistement du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent en raison de son plan obligatoire de compressions de 38 M$.

Évalué à 40 M$, le projet Synergie Saint-Louis prévoyait de conserver une partie de l’immeuble centenaire des Ateliers Saint-Louis et d’ajouter une aile, derrière le bâtiment, consacrée à la production d’énergie.

Les Ateliers Saint-Louis sont à l’abandon depuis une vingtaine d’années. Construit en 1924, l’immeuble fait partie des bâtiments inoccupés soumis à une taxe spéciale que Rimouski se paie à elle-même. L’argent sert à la revitalisation du centre-ville.

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  • « C’est regrettable » -Guy Caron
    Invité à commenter les récentes poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les anciens administrateurs de la SOPER à la suite de la faillite de l’organisme, le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que la situation est regrettable.  « Pour l’instant, je ne peux pas commenter davantage. Je ne peux vraiment pas en parler », répond monsieur Caron à la question de Le Soir.ca qui voulait avoir une réaction de sa
     

« C’est regrettable » -Guy Caron

Invité à commenter les récentes poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les anciens administrateurs de la SOPER à la suite de la faillite de l’organisme, le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que la situation est regrettable. 

« Pour l’instant, je ne peux pas commenter davantage. Je ne peux vraiment pas en parler », répond monsieur Caron à la question de Le Soir.ca qui voulait avoir une réaction de sa part.

À la question que plusieurs se posent, à savoir qui va payer pour les frais juridiques, le maire a répondu : « Pour l’instant, je n’ai pas de commentaire. Nous sommes encore à l’examen de ce qui a été fourni. C’est regrettable que nous soyons dans une situation comme celle-là, mais on y fait face. Je ne peux pas commenter davantage que cela. »

Trop de latitude à l’ancien DG 

Guy Caron a commencé à siéger au conseil d’administration de la SOPER à la suite de son élection à la mairie de Rimouski en novembre 2021.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« La SOPER a dégagé un surplus en 2022. Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général. Des résolutions trop vagues lui accordaient une trop grande latitude. Dès que nous avons eu des doutes sur de possibles actes répréhensibles, la Ville et la MRC ont demandé une enquête de la commission municipale. Des actions ont été prises rapidement et les règles de gouvernance ont été resserrées. »

Frustrations des citoyens

En novembre 2024, plusieurs citoyens avaient pris la parole lors de la période de questions à la fin de la séance du conseil municipal de la Ville de Rimouski pour faire part de leur frustration de constater que de l’argent public avait été englouti dans l’épopée Novarium.

Guy Caron avait eu à répondre à de nombreuses questions.

« Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général », mentionnait alors le maire.

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  • Procès de Steeve Gagnon : résumé des items saisis et analysés
    Après trois jours de pause, le procès de Steeve Gagnon, notamment accusé de trois meurtres au premier degré lors de l’attaque au camion-bélier 13 mars 2023 à Amqui, a repris ce lundi matin au palais de justice de Rimouski. Le jury a entendu le témoignage de l’enquêteur de la scène, le sergent Pier-Luc Brisson, qui a présenté le résumé des items saisis et envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de la Sûreté du Québec. « Certains ont été envoyés par
     

Procès de Steeve Gagnon : résumé des items saisis et analysés

Après trois jours de pause, le procès de Steeve Gagnon, notamment accusé de trois meurtres au premier degré lors de l’attaque au camion-bélier 13 mars 2023 à Amqui, a repris ce lundi matin au palais de justice de Rimouski.

Le jury a entendu le témoignage de l’enquêteur de la scène, le sergent Pier-Luc Brisson, qui a présenté le résumé des items saisis et envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de la Sûreté du Québec.

« Certains ont été envoyés par des analyses en biologie, par exemple, des échantillons de sang, d’autres en chimie, comme des pièces de plastiques, pour voir si elles étaient reliées à la camionnette de l’accusé », a expliqué le sergent aux membres du jury lors du 9e jour du procès.

Pier-Luc Brisson était l’enquêteur de scène, c’est-à-dire, le chef d’orchestre qui s’assure que la scène soit maintenue intacte.

Partant de Mascouche, il est arrivé à Amqui le 13 mars à 23 h 13. « La scène était déjà protégée et le sergent reconstitutionniste Kevin Labrie était déjà sur place. Nous avons tout de suite établi que la scène comptait trois zones d’impacts », mentionne-t-il.

Tableau des items saisis

Dans son témoignage d’une heure et demie, le sergent Brisson a présenté un document PowerPoint sur les items saisis qu’il a produit à partir de ses notes manuscrites.

Il a montré les objets saisis sur chacune des zones d’impacts.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

On parle notamment de traces de sang, frottement de peinture sur la galerie de la Captive, une serviette de bain verte avec du sang, un élastique à cheveux, une paire d’espadrilles, une pièce de plastique noire, plusieurs autres pièces de plastique, un gant noir et un bas noir entremêlé, une poussette déformée, une autre marre de sang, une tuque noire, une tuque bleue, une mitaine noire, des gants noirs, d’autres pièces de plastiques noirs et chromes, des débris de véhicule.

Expertise de la camionnette

Le 14 mars 2023, une expertise a été réalisée dans la camionnette Ford F-150 de Steeve Gagnon où divers objets ont aussi été saisis et envoyés pour analyse. On parle notamment de traces de sang sur le parechoc avant et sur le capot.

D’une boîte de balles, de balles, de la boîte de contrôle, après son extraction en vertu d’un mandat de perquisition, d’un manteau gris et d’un téléphone cellulaire.

Par la suite, le sergent Brisson s’est rendu à l’Hôpital d’Amqui récupérer d’autres pièces reliées aux victimes, comme des vêtements. Enfin, la camionnette a été saisie et amenée dans un garage de Québec pour une expertise.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le ministère public est représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette. C’est Me Hugo Caissy, de l’aide juridique, qui représente l’accusé.

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  • Robert Arsenault détenu au moins jusqu’au 23 juin
    Arrêté le 7 mai dernier lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, 51 ans, de Rimouski, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée. En attendant la décision d’un juge, il reste en prison au moins jusqu’au 23 juin. Prévue le 28 mai, l’enquête sur remise en liberté avait été reportée au 29 mai, puis au 23 juin. Il s’agit d’un 5e report de cette étape visant
     

Robert Arsenault détenu au moins jusqu’au 23 juin

Arrêté le 7 mai dernier lors d’une perquisition en matière de stupéfiants dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire à Rimouski, Robert Arsenault, 51 ans, de Rimouski, qui était en liberté sous condition, pourrait voir cette liberté lui être révoquée. En attendant la décision d’un juge, il reste en prison au moins jusqu’au 23 juin.

Prévue le 28 mai, l’enquête sur remise en liberté avait été reportée au 29 mai, puis au 23 juin.

Il s’agit d’un 5e report de cette étape visant à déterminer si l’accusé sera remis en liberté pour la suite du processus judiciaire ou s’il sera remis en liberté.

Le ministère public s’est opposé à la remise en liberté de l’accusé, le 8 mai, en faisant part de son intention de demander une révocation de sa liberté sous condition en vertu de l’article 524 du Code criminel.

Coke, médicaments et cannabis

La perquisition a permis de saisir environ 45 grammes de cocaïne, 145 médicaments d’ordonnance, 45 grammes de cannabis illicite, divers équipements servant au trafic de stupéfiants et 800$ en argent comptant

Robert Arsenault est accusé de possession de stupéfiants en vue de trafic et de possession d’une somme d’argent sachant qu’elle avait été obtenue de la perpétration d’une infraction. 

Une femme de 59 ans de Rimouski a également été arrêtée durant l’opération.  Elle a été libérée pour la suite des procédures.  Elle pourrait faire face à une accusation de possession de stupéfiant. Son identité ne peut pas être révélée tant qu’elle n’aura pas comparu.

La Sûreté du Québec souligne que de l’information reçue du public a permis de mener à terme cette opération.

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  • Travaux pendant la Coupe Memorial : Rimouski a peu de pouvoir
    Pour les nombreuses personnes qui s’interrogent sur la nécessité ou l’urgence de faire des travaux dans plusieurs rues de Rimouski durant la Coupe Memorial, le maire de Rimouski, Guy Caron mentionne que la Ville a peu de contrôle là-dessus, que les échéanciers sont serrés et que ce sont les entrepreneurs qui déterminent le calendrier en fonction de leurs obligations. « Ce sont des travaux qui se font selon un calendrier bien établi. On ne peut pas retarder les travaux de deux semaines. Ça dép
     

Travaux pendant la Coupe Memorial : Rimouski a peu de pouvoir

Pour les nombreuses personnes qui s’interrogent sur la nécessité ou l’urgence de faire des travaux dans plusieurs rues de Rimouski durant la Coupe Memorial, le maire de Rimouski, Guy Caron mentionne que la Ville a peu de contrôle là-dessus, que les échéanciers sont serrés et que ce sont les entrepreneurs qui déterminent le calendrier en fonction de leurs obligations.

« Ce sont des travaux qui se font selon un calendrier bien établi. On ne peut pas retarder les travaux de deux semaines. Ça dépend de la disponibilité des contracteurs qui ont un calendrier à respecter. On ne peut pas décider d’arrêter pendant l’événement et de reprendre par la suite, car le calendrier ne serait pas respecté et cela pourrait entraîner des conséquences assez importantes pour les différents projets, en commençant par celui qui requiert beaucoup de travail présentement, celui de Groupe Angus (Quartier Maritime) », affirme le maire.

Guy Caron explique que ce serait plus facile d’intervenir si c’était des employés de la Ville, mais ce sont des contrats qui sont donnés à différentes compagnies qui fonctionnent selon des calendriers qui sont rigides et qui ont une main-d’œuvre particulière à assigner.

Des travaux sur l’avenue de la Cathédrale (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

« On ne peut pas leur demander de changer leur façon de faire pendant l’événement. Ce sont des contraintes avec lesquelles une ville doit fonctionner », précise-t-il.

Courtoisie envers les cyclistes

À l’aube de la saison estivale et de grands événements sur le territoire, la Ville de Rimouski fait appel à la collaboration des citoyens pour respecter sa réglementation sur le stationnement et la circulation.

Dans les dernières semaines, plusieurs situations de véhicules stationnés sur les bandes cyclables ont été observées.

Rappelons que le stationnement sur une bande cyclable est interdit, du 1er mai au 15 octobre, alors que le stationnement sur une piste cyclable est interdit en tout temps. 

Des cyclistes sur la Promenade de la mer à Rimouski. (Photo courtoisie)

« Avec la tenue de la Coupe Memorial et d’événements majeurs comme Les Grandes Fêtes et les Terrasses urbaines cet été, nous demandons aux automobilistes de respecter les zones réservées aux cyclistes. Quoique les enjeux rencontrés dernièrement étaient davantage concentrés aux abords du Colisée Financière Sun Life et au centre-ville, cet appel à la courtoisie touche tout le territoire. Se stationner dans les zones autorisées permet non seulement d’éviter les constats d’infraction, mais surtout d’assurer une circulation fluide et sécuritaire pour tous », indique monsieur Caron.

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  • Pauline Marois rend hommage au CPE Les P’tits Montois
    L’ex-première ministre du Québec, Pauline Marois, a récemment rendu hommage au CPE Les P’tits Montois, de Mont-Joli, pour ses 50 ans de service auprès de la petite enfance. C’est la directrice générale du CPE Les P’tits Montois, Vanessa Gagnon Desjardins, qui a accepté le prix lors du gala reconnaissance de l’Association du personnel-cadre en CPE (ACCPE), le 8 mai dernier à Montréal. « À une époque où les besoins des familles ont rassemblé des communautés autour d’un rêve commun, celui d’o
     

Pauline Marois rend hommage au CPE Les P’tits Montois

L’ex-première ministre du Québec, Pauline Marois, a récemment rendu hommage au CPE Les P’tits Montois, de Mont-Joli, pour ses 50 ans de service auprès de la petite enfance.

C’est la directrice générale du CPE Les P’tits Montois, Vanessa Gagnon Desjardins, qui a accepté le prix lors du gala reconnaissance de l’Association du personnel-cadre en CPE (ACCPE), le 8 mai dernier à Montréal.

« À une époque où les besoins des familles ont rassemblé des communautés autour d’un rêve commun, celui d’offrir aux enfants un lieu de soin, de respect et d’épanouissement, des organisations communautaires, des coopératives, des garderies de quartier ont vu le jour. Aujourd’hui, bien que mieux reconnues, ces garderies, devenues des CPE, portent encore trop souvent dans l’ombre la grandeur de leur mission », déclare madame Marois.

Flamme des pionnières

Pauline Marois mentionne que les directrices de CPE, qu’elles soient en poste depuis peu ou depuis de nombreuses années, gardent vivante la flamme des pionnières.

Karine Deschênes, directrice adjointe aux installations accompagnée de Vanessa Gagnon Desjardins, directrice générale et Kimberly Richard présidente du conseil d’administration du CPE Les P’tits Montois (Photo courtoisie – CPE Les P’tits Montois)

« Par leur engagement, elles continuent de faire rayonner les valeurs fondatrices d’économie sociale : solidarité, inclusion, respect de la dignité humaine. Elles prennent soin, non seulement des enfants et des familles, mais aussi de la mission même, dans toute sa profondeur. »

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  • Retour des arcades à Rimouski : autre étape franchie
    Une autre étape vient d’être franchie pour le retour des arcades à Rimouski avec la présentation de l’assemblée publique de consultation pour les autoriser de nouveau sur la territoire de la ville, tel que le souhaite le Salon de quilles Vézina de la montée Industrielle et Commerciale. Lors de l’adoption du second projet de règlement par le conseil municipal, le 20 mai dernier, aucun citoyen ne s’est objecté. Le règlement final devrait donc être adopté à la prochaine séance du conseil mun
     

Retour des arcades à Rimouski : autre étape franchie

Une autre étape vient d’être franchie pour le retour des arcades à Rimouski avec la présentation de l’assemblée publique de consultation pour les autoriser de nouveau sur la territoire de la ville, tel que le souhaite le Salon de quilles Vézina de la montée Industrielle et Commerciale.

Lors de l’adoption du second projet de règlement par le conseil municipal, le 20 mai dernier, aucun citoyen ne s’est objecté.

Le règlement final devrait donc être adopté à la prochaine séance du conseil municipal, prévue ce lundi 2 juin à l’hôtel de ville.

Les arcades sont interdites sur le territoire de Rimouski depuis le printemps 2000.

« La réalité est différente aujourd’hui. Nous avons demandé à la Sûreté du Québec pour voir si les enjeux qui avaient été soulevés en 2000 sont encore pertinents aujourd’hui. Il semble que non. Il n’y a pas d’objections à ce qu’on puisse autoriser l’usage, donc modifier le règlement et enlever l’interdiction pour cette zone », indique le maire Caron.

Offre de divertissement familial

« Je pense que c’est très intéressant d’avoir une offre de divertissement familial qui puisse être mise en place dans ce coin-là. Je pense que ce sera une offre qui sera bien appréciée », commente monsieur Caron.  

En janvier dernier, Le Soir.ca révélait que le Salon de quilles Vézina souhaitait investir 1 M$ dans un agrandissement de 4 000 pieds carrés comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles.

Frédéric et Nicolas Vézina, copropriétaires du Salon de quilles Vézina (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« On parle d’un investissement d’environ 600 000$. C’est la nouvelle tendance. Plusieurs salons de quilles ont ajouté des jeux d’arcades à leur offre et personne ne regrette ce choix. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent à Rimouski », indique le promoteur, Frédéric Vézina, qui souhaite ouvrir son centre d’amusement familial alliant les quilles et les jeux d’arcades en juillet prochain.

Agrandissement du bar

Le Salon de quilles Vézina souhaite augmenter la capacité de son permis de bar et de son permis accessoire dans le cadre de son projet d’ajouter des jeux d’arcades à ses activités. 

Une demande en ce sens a été soumise à la Régie des alcools, des courses et des jeux.

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  • Pierre-Luc Leclerc change d’avocate
    Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement, change d’avocate. Son ex-représentante, Me Maryse Beaulieu, a demandé la permission de cesser d’occuper par le biais de sa collègue Me Caroline Bérubé. « Le lien de confiance est brisé définitivement à la suite d’un courriel », a mentionné Me Bérubé au juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers. Présent
     

Pierre-Luc Leclerc change d’avocate

Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement, change d’avocate.

Son ex-représentante, Me Maryse Beaulieu, a demandé la permission de cesser d’occuper par le biais de sa collègue Me Caroline Bérubé.

« Le lien de confiance est brisé définitivement à la suite d’un courriel », a mentionné Me Bérubé au juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers.

Présent au tribunal, Pierre-Luc Leclerc a mentionné au juge qu’il souhaitait maintenant être représenté par Me Jacinthe Maurice et que les choses avanceraient.

Le juge Desaulniers a reporté les dossiers au 14 juillet. C’est à ce moment que Me Maurice, qui était absente, devrait comparaître officiellement aux dossiers.

Remis en liberté

Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté, le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.

Le palais de justice de Rimouski (Photo courtoisie)

Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.

Harcèlement criminel et bris d’engagement

Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement.

L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin 2024 relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.

Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre 2024.

Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.

Au cours des derniers mois, Leclerc a complété une thérapie pour homme violent à Québec.

Dans un entretien avec Le Soir.ca en avril, il a mentionné qu’il souhaitait demander une médiation entre les deux parties afin de tenter de régler son litige judiciaire.

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  • Vol dans des commerces de Rimouski: Jason Charron en thérapie
    Arrêté le 2 mai dernier, Jason Charron, suspecté d’être impliqué dans plusieurs délits, d’introductions par effractions et de vols dans des commerces, a été remis en liberté pour aller suivre une thérapie à Baie-Comeau. « Il n’y aura pas d’enquête sur remise en liberté. Mon client a été accepté par une maison de thérapie », a indiqué l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, le 21 mai dernier, au palais de justice de Rimouski. Le Rimouskois de 46 ans était détenu depuis son arrestation. L
     

Vol dans des commerces de Rimouski: Jason Charron en thérapie

Arrêté le 2 mai dernier, Jason Charron, suspecté d’être impliqué dans plusieurs délits, d’introductions par effractions et de vols dans des commerces, a été remis en liberté pour aller suivre une thérapie à Baie-Comeau.

« Il n’y aura pas d’enquête sur remise en liberté. Mon client a été accepté par une maison de thérapie », a indiqué l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, le 21 mai dernier, au palais de justice de Rimouski.

Le Rimouskois de 46 ans était détenu depuis son arrestation. La détention préventive est comptabilisée à 1,5 jour par jour purgé.

Il reviendra en cour le 8 septembre pour donner une orientation à ses dossiers par l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès.

Quatre chefs d’accusation

Charron a comparu une première fois le 3 mai en lien avec quatre chefs d’accusation, deux d’introductions par effraction dans des commerces, de recel et de vol de moins de 5 000 $. 

(Photo courtoisie SQ)

« Une vingtaine d’enquêtes en lien avec des dossiers d’introductions par effraction et des vols dans les commerces survenus dans les dernières semaines à Rimouski sont toujours en cours », mentionnait la Sûreté du Québec lors de l’arrestation de l’individu.

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  • Meurtre à Mont-Joli : 3e conférence de gestion nécessaire
    Les cinq accusés de meurtre au 2e degré d’André Bourgoin, survenue lors d’une altercation le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, étaient de retour à la cour ce mardi 27 mai, au palais de justice de Rimouski, pour la suite des procédures. Il a été permis d’apprendre qu’une 3e conférence de gestion aura lieu ce jeudi 29 mai avant de fixer les dates de l’enquête préliminaire commune d’une durée de deux semaines. L’enquête se déroulera en anglais, puisque quatre des cinq accusés sont anglophones.
     

Meurtre à Mont-Joli : 3e conférence de gestion nécessaire

Les cinq accusés de meurtre au 2e degré d’André Bourgoin, survenue lors d’une altercation le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, étaient de retour à la cour ce mardi 27 mai, au palais de justice de Rimouski, pour la suite des procédures.

Il a été permis d’apprendre qu’une 3e conférence de gestion aura lieu ce jeudi 29 mai avant de fixer les dates de l’enquête préliminaire commune d’une durée de deux semaines.

L’enquête se déroulera en anglais, puisque quatre des cinq accusés sont anglophones.

« On vous demande de reporter les dossiers des cinq accusés au 25 juin pour fixer les dates de l’enquête préliminaire », a mentionné Me Béatrice Corbeil, qui représentait les cinq avocats impliqués en Défense.

Quatre des cinq accusés ont comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rivière-des-Prairies. Il s’agit de Bernard-Briand Lewis-Philipps, Patrick Francis, Jerred-Xavier Taylor et Zachary Dryden.

Tous ont renoncé à la tenue de leur enquête sur remise en liberté. Ils resteront donc détenus pendant la suite du processus judiciaire.

La procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, a consenti à l’absence du seul accusé en liberté, William Keita, qui est aussi le seul francophone.

L’homicide a eu lieu dans un secteur résidentiel sur la rue Aubin à Mont-Joli. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé. Ils sont derrière les barreaux depuis leur arrestation le 11 septembre 2024.

Les policiers ont arrêté les suspects sur l’autoroute 20, un peu plus tard dans la journée des événements, dans le secteur de Rimouski.

Victime liée aux Hells Angels

La victime, André Bourgoin, 46 ans, a été identifié comme un dirigeant du réseau de Mont-Joli lors de l’importante opération policière contre le trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels, l’opération Oursin, menée en 2019.

Bourgoin avait écopé de 54 mois de prison. Selon la preuve présentée lors des procédures judiciaires, André Bourgoin avait dirigé le réseau de Mont-Joli du 29 novembre 2018 au 14 février 2019.

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  • Steeve Gagnon : des signes d’accélération sur la scène du drame
    Le reconstitutionniste de la Sûreté du Québec, le sergent Kevin Labrie, assure qu’il y a des signes évidents d’accélération à quelques endroits sur la scène du drame d’Amqui ayant mené à trois décès, le 13 mars 2023, sur le boulevard Armand St-Onge à Amqui. Le policier a poursuivi la présentation de son rapport amorcé lundi au palais de justice de Rimouski, ce mardi 27 mai, dans le cadre du procès de Steeve Gagnon. Il a notamment expliqué que certains indices comme de la terre retournée e
     

Steeve Gagnon : des signes d’accélération sur la scène du drame

Le reconstitutionniste de la Sûreté du Québec, le sergent Kevin Labrie, assure qu’il y a des signes évidents d’accélération à quelques endroits sur la scène du drame d’Amqui ayant mené à trois décès, le 13 mars 2023, sur le boulevard Armand St-Onge à Amqui.

Le policier a poursuivi la présentation de son rapport amorcé lundi au palais de justice de Rimouski, ce mardi 27 mai, dans le cadre du procès de Steeve Gagnon.

Il a notamment expliqué que certains indices comme de la terre retournée et des traces de frictions sur le sol démontrent que la camionnette Ford F-150 a accéléré à quelques reprises.

Pour expliquer son propos, le sergent Labrie a présenté des centaines de photos ainsi qu’une animation reconstituant le parcours de la camionnette à une vitesse de 50 km/h à travers les différentes zones d’impact.

À noter qu’il y a eu un décès à chacune des zones d’impact, en plus des autres victimes ayant subi des blessures.

Scène de 400 mètres

Dans son travail de reconstitution et d’examen de la scène totalisant 400 mètres à partir de la Brasserie La Captive, le sergent Labrie a trouvé des pièces provenant des phares et de la calandre de la camionnette de Steeve Gagnon.

« Il y a 120 mètres entre la première et la deuxième zone d’impact. La 3e zone se situe à 180 mètres plus loin. La camionnette a fait demi-tour 50 mètres après le 3e impact », a précisé Kevin Labrie.

Rappelons que la défense a admis dès le début du procès que la camionnette Ford F-150 appartenait à Steeve Gagnon et que c’est ce dernier qui était au volant le 13 mars 2023.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis, tout comme le fait que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution en mars 2023. (Photo courtoisie Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation, et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le ministère public est représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette. C’est Me Hugo Caissy, de l’aide juridique, qui représente l’accusé.

Le procès pourrait durer jusqu’à huit semaines. Il y aura une pause de mercredi à vendredi en raison d’un conflit d’horaire pour le juge Louis Dionne et pour certains avocats impliqués.

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  • Côte en S et montée Industrielle : Rimouski sonne l’alarme
    Rimouski demande au ministère des Transports et de la Mobilité durable de procéder à une étude sur la sécurité routière pour deux tronçons routiers de son territoire, soit la côte en S sur la route 232 dans le district Sainte-Blandine ainsi que l’intersection de la montée Industrielle et Commerciale et du chemin du Sommet. Le conseil municipal a adopté des résolutions, en ce sens, le 20 mai dernier. « On demande au ministère de s’attaquer à la sécurité de la côte en S qui est dangereuse. N
     

Côte en S et montée Industrielle : Rimouski sonne l’alarme

Rimouski demande au ministère des Transports et de la Mobilité durable de procéder à une étude sur la sécurité routière pour deux tronçons routiers de son territoire, soit la côte en S sur la route 232 dans le district Sainte-Blandine ainsi que l’intersection de la montée Industrielle et Commerciale et du chemin du Sommet.

Le conseil municipal a adopté des résolutions, en ce sens, le 20 mai dernier.

« On demande au ministère de s’attaquer à la sécurité de la côte en S qui est dangereuse. Nous l’avons vu cet hiver à plusieurs reprises et avec l’accident mortel de 2019. Ce n’est pas une route qui appartient à la Ville de Rimouski. La seule manière dont nous pouvons intervenir est de demander au ministère de travailler pour sécuriser ce tronçon. Ça pourrait être par une réduction de la vitesse ou pour une réfection du tronçon pour le rendre plus sécuritaire », mentionne le maire Guy Caron.

Cet accident avait fauché un père de famille de six enfants, Dave Massé. À quelques jours de Noël, l’homme de 41 ans circulait sur la route 232 en direction nord avec sa conjointe, Josée Morin. Roulant sur une chaussée glissante, sa voiture a percuté de plein fouet un autre véhicule qui arrivait en sens inverse.

Cette tragédie avait secoué le Québec à 10 jours de Noël, déclenchant un grand élan de solidarité auxquels ont participé de nombreux dignitaires, dont la Fondation Maurice-Tanguay et la Fondation Ernest Simard, pour soutenir financièrement les six enfants jusqu’à leur majorité. Plus de 100 000 $ ont été amassés lors d’une campagne de sociofinancement. 

« Nous avions déjà fait une demande semblable et on le refait, parce que la question de la sécurité est toujours pertinente et d’actualité », précise monsieur Caron.

Les élus ont reçu une nouvelle demande de citoyens concernant des problématiques de sécurité sur la route 232, au nord de Sainte-Blandine.

Encore dangereuse

Une deuxième résolution porte sur le réaménagement de l’intersection de la montée Industrielle-et-Commerciale et du Chemin du Sommet.

« Malgré les aménagements faits récemment, cette intersection est encore dangereuse. On voit régulièrement des accidents sur place. La gravité des accidents est accentuée par la vitesse de plus en plus grande et le transport de plus en plus lourd qu’on voit sur le Chemin du Sommet », indique le maire Caron.

L’intersection de la montée Industrielle-et-Commerciale et du chemin du Sommet à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le conseil municipal estime que les enjeux de sécurité sont notamment causés par l’augmentation du volume de circulation, la présence d’excès de vitesse, de dépassements dangereux et les passages de véhicules lourds, pour le transport de marchandises et de matériaux.

La Ville de Rimouski espère une réponse du ministère dans les prochains mois.

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  • Parc Beauséjour : la Fête nationale finalement célébrée
    La Fête nationale sera finalement célébrée à Rimouski. Le conseil municipal de Rimouski a accordé, le 20 mai dernier, une subvention de 15 100 $ à l’organisme Rikifest pour l’organisation de la Fête nationale du Québec qui se tiendra le 24 juin au parc Beauséjour. Le directeur de la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ), Djanick Michaud, s’est présenté à quelques reprises devant les élus pour demander à la Ville de Rimouski de s’impliquer dans l’organisation d’une fête. « Plusieurs v
     

Parc Beauséjour : la Fête nationale finalement célébrée

La Fête nationale sera finalement célébrée à Rimouski. Le conseil municipal de Rimouski a accordé, le 20 mai dernier, une subvention de 15 100 $ à l’organisme Rikifest pour l’organisation de la Fête nationale du Québec qui se tiendra le 24 juin au parc Beauséjour.

Le directeur de la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ), Djanick Michaud, s’est présenté à quelques reprises devant les élus pour demander à la Ville de Rimouski de s’impliquer dans l’organisation d’une fête.

« Plusieurs villes plus petites que Rimouski organisent des activités. C’est inconcevable que Rimouski ne fasse rien », clamait-il.

Du côté de la Ville, le maire Guy Caron répondait qu’un montant de 15 000$ était disponible pour soutenir l’organisation d’une fête, mais que le Service des loisirs n’organisait pas lui-même d’événement. « Nous agissons en soutien, mais nous n’avons pas les effectifs pour organiser une fête », disait-il.

La programmation des festivités à Rimouski sera divulguée ultérieurement par l’équipe de RikiFest qui propose également la Fête de la Mer, du 29 juin au 1er juillet, à Rimouski.

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  • Expropriation pour de l’eau : Sainte-Luce encore déboutée
    La Municipalité de Sainte-Luce essuie un deuxième refus dans son désir d’utiliser la propriété de François Gagnon-Lévesque et de Anne-Sara Sean, située au 323, 3e Rang Est, pour y installer des installations de captage d’eau. Dans une décision du 14 mai dernier dont Le Soir.ca a obtenu copie, le Tribunal administratif du Québec confirme la décision de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), du 10 septembre 2024, en rejetant la demande de Sainte-Luce, qui contestait cette d
     

Expropriation pour de l’eau : Sainte-Luce encore déboutée

La Municipalité de Sainte-Luce essuie un deuxième refus dans son désir d’utiliser la propriété de François Gagnon-Lévesque et de Anne-Sara Sean, située au 323, 3e Rang Est, pour y installer des installations de captage d’eau.

Dans une décision du 14 mai dernier dont Le Soir.ca a obtenu copie, le Tribunal administratif du Québec confirme la décision de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), du 10 septembre 2024, en rejetant la demande de Sainte-Luce, qui contestait cette décision de la CPTAQ.

La Municipalité voulait acquérir ce lot d’une superficie d’environ 19 hectares, boisé et vallonné, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture, un chalet construit autour de 1997 et un entrepôt.

Des erreurs de droit

Sainte-Luce demandait au tribunal d’infirmer la décision de la CPTAQ pour lui permettre l’installation d’un ouvrage de captage d’eau.

Elle prétendait que la CPTAQ avait commis des erreurs de droits et de fait en refusant de reconnaître l’absence d’autres emplacements de nature à éliminer ou réduire les contraintes sur l’agriculture.

La Municipalité exposait aussi que la Commission avait omis de prendre en considération les conséquences d’un refus quant à sa capacité à répondre aux besoins en eau de la collectivité.

« Le tribunal rejette le recours et confirme la décision contestée. Le tribunal est d’avis que la commission ne commet pas d’erreur de droit ou d’erreurs de fait déterminantes dans l’appréciation du critère de la disponibilité d’autres emplacements », écrivent les juges François Boutin et Stéphane Dulude.

Dans une zone agricole

Parmi les arguments ayant mené à sa décision de la CPTAQ, la commissaire souligne qu’à l’examen des photographies aériennes prises en 2015 et de Google Earth, permettant d’apprécier le milieu environnant dans un rayon d’environ deux kilomètres autour des superficies concernées (échelle 1/15 000), la Commission constate qu’elles s’inscrivent dans une zone agricole homogène et active.

« Les informations additionnelles partagées lors de la rencontre publique confirment le dynamisme des activités agricoles dans la zone agricole concernée. Considérant cette situation, peu importe l’endroit choisi pour aménager un nouveau puits, il y aura des impacts au niveau des activités agricoles. Dans ce contexte, les particularités de cette zone agricole exigent la plus grande prudence en matière de protection du territoire et des activités agricoles », tranche la commissaire.

« La Commission n’est pas en mesure de conclure en l’absence de disponibilité d’autres emplacements potentiels pour la mise en place d’un ouvrage de captage d’eau de nature à éliminer ou réduire les contraintes sur l’agriculture ».

La Municipalité va manquer d’eau

La CPTAQ ne remet pas en cause le fait que la Municipalité de Sainte-Luce va manquer d’eau.

« La Commission comprend que la Municipalité a des projets de constructions résidentielles en zone non agricole, soit une RPA, un complexe domiciliaire de 125 unités de logement et environ 30 maisons unifamiliales. Il a été mentionné lors de la rencontre que la municipalité va manquer d’eau l’an prochain, ce qui va nécessiter un plan d’urgence. En poursuivant ses efforts de protection, la Municipalité aura besoin d’un nouveau site de captation d’eau ».

Même en prenant en considération les perspectives que la municipalité manque d’eau prochainement, la Commission considère que la meilleure façon de préserver cette ressource sol pour l’agriculture est de refuser cette demande.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo journallesoir.ca)

« La Commission est définitivement convaincue qu’elle doit préserver l’homogénéité de cette communauté agricole. Pour ce faire, le contexte doit demeurer constamment favorable à la pratique des activités agricoles et au développement de l’agriculture, ce qui passe inévitablement par des interventions visant à ne pas introduire de nouvelles utilisations à une fin autre que l’agriculture », tranche la commissaire.

La Commission ajoute qu’il est possible qu’il existe d’autres emplacements potentiels pour la mise en place d’un ouvrage de captage d’eau, dont les impacts sur l’agriculture n’ont pas été entièrement évalués.

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  • La garde à vue de Steeve Gagnon racontée
    Le policier patrouilleur Richard D’Astous a été le premier témoin du ministère public, ce lundi matin, au palais de justice de Rimouski pour le 7e jour du procès de Steeve Gagnon. L’homme fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré (avec préméditation) et de deux chefs de tentatives de meurtre lors de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui. L’agent D’Astous a raconté la garde à vue de l’accusé, entre son arrestation e
     

La garde à vue de Steeve Gagnon racontée

Le policier patrouilleur Richard D’Astous a été le premier témoin du ministère public, ce lundi matin, au palais de justice de Rimouski pour le 7e jour du procès de Steeve Gagnon.

L’homme fait face à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré (avec préméditation) et de deux chefs de tentatives de meurtre lors de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui.

L’agent D’Astous a raconté la garde à vue de l’accusé, entre son arrestation et sa première comparution devant le tribunal.

« Je suis rentré au poste à 18 h, le 13 mars. On m’a demandé de surveiller l’accusé et de noter ses faits et gestes. Il était dans la cellule du poste de police. Je lui ai demandé s’il avait faim et s’il avait besoin de quelque chose. Il m’a dit non. Il était devant moi couché sur le dos », mentionne le policier.

Une policière se joint à l’agent D’Astous pour remplir un formulaire usuel pour les gens étant détenu au poste de police.

« Elle posait les questions et j’écrivais les réponses dans mon calepin. On lui a demandé s’il prenait des médicaments, il a dit quelque chose contre la douleur pour mon mal de dos, mais ça fait deux semaines que je ne les prends pas parce que je n’ai pas d’argent et que je n’ai pas le droit au chômage. Après les questions, il est resté calme ».

Pris en charge par les enquêteurs

À 19 h 24, il a été pris en charge par les enquêteurs pour un interrogatoire.

« À 20 h 04, on m’a demandé d’aller chercher un café et un sandwich pour monsieur Gagnon. À 20 h 24, on m’a demandé de surveiller l’accusé dans la salle d’interrogatoire. Dix minutes plus tard, l’enquêteur est revenu avec un téléphone. À 21 h 05, j’ai repris ma surveillance de l’accusé qui a été ramené dans la cellule. À 21 h 12, il s’est fait un lit et il s’est couché. J’ai terminé de le surveiller à minuit et cinq », relate le policier D’Astous.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo Le Soir.ca- Xavier Dionne)

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

30 témoins entendus

Jusqu’ici, le ministère public a fait entendre 30 témoins au jury composé de sept femmes et de sept hommes. Il en avait annoncé entre 40 et 50 au début des procédures. Le ministère public est représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette. C’est Me Hugo Caissy, de l’aide juridique, qui représente l’accusé.

Le procès pourrait durer jusqu’à huit semaines. Il y aura une pause de mercredi à vendredi en raison de conflit d’horaire pour le juge Louis Dionne et pour certains avocats impliqués.

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  • Hockey Québec honore Sylvain Therriault
    Sylvain Therriault reçoit une autre distinction de Hockey Québec pour son implication depuis 40 ans dans l’arbitrage au Bas-Saint-Laurent.  Cette fois, la fédération lui remet son prix annuel pour les intervenants impliqués de façon significative dans la région et ayant constitué un élément positif dans le monde de l’arbitrage. Officiel depuis l’âge de 15 ans, le Rimouskois est considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs juges de ligne au Bas-Saint-Laurent, notamment au niveau se
     

Hockey Québec honore Sylvain Therriault

Sylvain Therriault reçoit une autre distinction de Hockey Québec pour son implication depuis 40 ans dans l’arbitrage au Bas-Saint-Laurent. 

Cette fois, la fédération lui remet son prix annuel pour les intervenants impliqués de façon significative dans la région et ayant constitué un élément positif dans le monde de l’arbitrage.

Officiel depuis l’âge de 15 ans, le Rimouskois est considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs juges de ligne au Bas-Saint-Laurent, notamment au niveau senior. Ex-arbitre en chef régional, il a été en poste durant 12 ans comme responsable de la formation et de la supervision des arbitres.

Durant sa longue carrière, monsieur Therriault a œuvré dans plusieurs circuits provinciaux d’importance, en plus d’avoir travaillé comme juge de ligne, à la fin des années 80, lors d’un match hors-concours de la Ligue américaine de hockey à Rimouski, impliquant le club-école du Canadien de Montréal basé à l’époque à Sherbrooke. 

Hockey Bas-Saint-Laurent avait déjà souligné son implication, en 2020, en lui remettant le Prix Maurice-Simard, ce qui signifiait du même coup son entrée au Temple de la renommée du hockey régional.

Trois générations sur la glace

La famille Therriault a marqué l’histoire du hockey au Bas-Saint-Laurent, en octobre dernier, alors que trois générations représentées par le grand-père Sylvain, le père Olivier et le fils Xavier ont arbitré au cours d’un même match. De mémoire d’homme, il s’agissait d’une première dans la région. Les débuts de Xavier dans l’uniforme rayé ont permis de réunir le trio pour un affrontement, de catégorie M11 BB, opposant l’Express de Mont-Joli à l’Océanic 2 de Rimouski. 

Olivier, Xavier et Sylvain Therriault ont arbitré dans le même match, marquant l’histoire du hockey au Bas-Saint-Laurent. (Photo courtoisie Alain Tremblay)

Défenseur avec l’École du Mistral de Mont-Joli M15 D2, Xavier souhaitait depuis longtemps entamer cette carrière parallèle. Il suit aussi les traces de son père, Olivier, ancien officiel dans la LHJMQ et arbitre réputé au Bas-Saint-Laurent. 

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  • Justice : Mont-Joli attendra longtemps
    Contrairement à la volonté du maire Martin Soucy et des élus de La Mitis, il semble que le retour de l’administration de la justice à Mont-Joli ne soit pas pour bientôt. Depuis le 3 février dernier, les activités du palais de justice de Mont-Joli ont été transférées de manière temporaire à Rimouski. Or, le temporaire semble vouloir devenir permanent, du moins dans les opérations quotidiennes de la chambre criminelle. Jusqu’à ce moment, les dossiers de Mont-Joli continuaient d’être fixés da
     

Justice : Mont-Joli attendra longtemps

Contrairement à la volonté du maire Martin Soucy et des élus de La Mitis, il semble que le retour de l’administration de la justice à Mont-Joli ne soit pas pour bientôt.

Depuis le 3 février dernier, les activités du palais de justice de Mont-Joli ont été transférées de manière temporaire à Rimouski. Or, le temporaire semble vouloir devenir permanent, du moins dans les opérations quotidiennes de la chambre criminelle.

Jusqu’à ce moment, les dossiers de Mont-Joli continuaient d’être fixés dans les termes de cour de Mont-Joli, même si ces derniers étaient entendus au palais de justice de Rimouski.

La journée à haut volume était le mardi à Mont-Joli afin de ne pas entrer en concurrence avec celles de Rimouski et de Rivière-du-Loup qui sont les lundis.

Ces journées nécessitent la présence de plusieurs avocats parce qu’il y a beaucoup de dossiers qui défilent pour des fixations de dates ou des enregistrements de plaidoyers.

Les causes mélangées à partir d’août

La juge coordonnatrice pour la chambre criminelle à Rimouski, Andrée St-Pierre, a mentionné le 20 mai dernier, aux avocats présents en cour, que les dossiers de Mont-Joli seront intégrés parmi ceux de Rimouski, à compter du 1er août.

La journée à haut volume, aussi appelée le terme de pratique, sera dorénavant les lundis pour tous les deux secteurs. Les causes de La Mitis seront donc fondues à travers celles de Rimouski.

Martin Soucy a déjà mentionné à la collègue du Soir.ca, Véronique Bossé, que les négociations se poursuivaient entre la Ville et le ministère de la Justice.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons déposé un projet où la Ville de Mont-Joli et la MRC de La Mitis seraient propriétaires d’un immeuble qu’on louerait au gouvernement du Québec. C’est quelque chose qu’on est en train de regarder parce que c’est une nouvelle option. L’autre possibilité était qu’on finance le gouvernement du Québec, mais le gouvernement semblait dire que ça serait trop élevé et qu’à long terme, on était capable de se payer un palais de justice », affirmait alors le maire.

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  • « Je viens me faire mettre en état d’arrestation » -Steeve Gagnon
    Le procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois meurtres au premier degré, s’est poursuivi pour une 5e journée ce jeudi au palais de justice de Rimouski. L’agente de secrétariat au poste de la Sûreté du Québec à Amqui, Stéphanie Carrier, a raconté au jury sa rencontre avec l’accusé qui souhaitait se faire mettre en état d’arrestation en se présentant au poste de police, le 13 mars 2023. « Je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour lui. Il m’a dit qu’il venait pour se faire mettre en
     

« Je viens me faire mettre en état d’arrestation » -Steeve Gagnon

Le procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois meurtres au premier degré, s’est poursuivi pour une 5e journée ce jeudi au palais de justice de Rimouski. L’agente de secrétariat au poste de la Sûreté du Québec à Amqui, Stéphanie Carrier, a raconté au jury sa rencontre avec l’accusé qui souhaitait se faire mettre en état d’arrestation en se présentant au poste de police, le 13 mars 2023.

« Je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour lui. Il m’a dit qu’il venait pour se faire mettre en état d’arrestation en me tendant ses mains. Je lui ai dit sous quel motif. Il a répondu que j’allais le savoir assez vite, que le téléphone allait sonner », a raconté madame Carrier.

Madame Carrier dit qu’elle est allée voir les policiers dans une autre salle pour leur mentionner qu’un homme voulait se faire arrêter.

« Je suis retourné vers le vestibule. Je lui ai demandé son nom, il m’a dit Steeve Gagnon. Lorsqu’un policier venant commencer son quart de travail a remarqué la camionnette accidentée dans le stationnement, ils sont venus l’interroger », a-t-elle poursuivi.

À quelques reprises, madame Carrier a répété que l’accusé était calme et poli. « Il était spontané et il répondait bien à mes questions. Il n’avait pas d’expression ».

Le témoignage de madame Carrier était le dernier de la journée de jeudi.

Pompier préventionniste

Juste avant elle, le pompier préventionniste au Service des incendies de la MRC de Matapédia, André Verreault, a raconté comment il avait participé à bloquer la circulation autour de la scène de l’accident.

Il faisait sa tournée de prévention dans des résidences à la limite Ouest de la Ville d’Amqui lorsqu’il a été appelé pour se rendre sur les lieux de l’accident.

« À mon arrivée, j’ai demandé aux ambulanciers ce que je pouvais faire pour les aider. Ils m’ont demandé de faire le décompte des personnes ayant besoin de soins. J’ai notamment vu un homme qui n’avait pas été directement impliqué, mais qui était sous le choc. Il avait des douleurs et sa conjointe m’a dit qu’il avait des problèmes cardiaques. Je lui ai demandé de s’asseoir dans les marches de la quincaillerie. Je lui ai envoyé un ambulancier. Il a été transporté à l’Hôpital d’Amqui ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Après cela, monsieur Verreault a eu la commande de mettre fin à la circulation dans le secteur de l’accident, d’abord aux véhicules et ensuite aux piétons.

« La Sûreté du Québec a demandé qu’il passe le moins de monde possible sur la scène. Avec le MTQ (ministère des Transports), nous avons mis un périmètre de sécurité en place », indique-t-il.

Six témoins prévus

Six témoins sont au programme de la journée de vendredi alors que le ministère public représenté par Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette poursuit la présentation de sa preuve au jury composé de sept hommes et sept femmes.

Rappelons que Steeve Gagnon fait face à trois chefs de meurtre au premier degré, donc avec préméditation et deux chefs de tentatives de meurtre.

Le procès pourrait durer jusqu’à huit semaines. Le procès de Steeve Gagnon, accusé notamment de trois meurtres au premier degré, s’est poursuivi pour une 5e journée ce jeudi au palais de justice de Rimouski.

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  • Cité des achats : Rimouski prêt à autoriser l’usage résidentiel
    Le conseil municipal de Rimouski a adopté, mardi dernier, un premier projet de règlement afin d’autoriser l’usage résidentiel dans la Cité des achats. « Lorsque nous avons amorcé le processus, il y a deux ans et demi, on cherchait des solutions pour contrer la pénurie de logements. Aujourd’hui, nous avons 1 200 logements de mis en chantier. C’est un peu moins urgent qu’auparavant, mais SmartCentres nous a exprimé son intérêt à faire un projet résidentiel éventuellement à cet endroit. Ce ne se
     

Cité des achats : Rimouski prêt à autoriser l’usage résidentiel

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, mardi dernier, un premier projet de règlement afin d’autoriser l’usage résidentiel dans la Cité des achats.

« Lorsque nous avons amorcé le processus, il y a deux ans et demi, on cherchait des solutions pour contrer la pénurie de logements. Aujourd’hui, nous avons 1 200 logements de mis en chantier. C’est un peu moins urgent qu’auparavant, mais SmartCentres nous a exprimé son intérêt à faire un projet résidentiel éventuellement à cet endroit. Ce ne sera probablement pas à court terme, mais lorsqu’ils vont décider d’y aller, nous n’aurons pas besoin d’attendre deux ans et demi pour faire les modifications réglementaires », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Il rappelle que les dirigeants de Smartcenter possède également une composante immobilière.

« Je les ai approchés pour savoir s’ils avaient un intérêt pour du résidentiel. Ils le font déjà dans d’autres villes, notamment dans les banlieues de Montréal et de Toronto. Ils ne l’avaient jamais vraiment considéré dans une petite ville comme Rimouski ».  

Comme dans plusieurs villes

Avant de faire du travail de développement, Smartcenter voulait s’assurer que la réglementation puisse le permettre. « Il fallait travailler sur le schéma d’aménagement et obtenir l’assentiment du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Cela a été fait l’an passé », souligne monsieur Caron.

Le maire signale que dans plusieurs villes au Québec de grands stationnements sont convertis en résidentiel avec un aménagement paysager à l’extérieur pour y ajouter de la verdure.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir archives)

« C’est un endroit qui n’est pas mauvais pour du résidentiel. C’est à côté de l’UQAR, c’est près des services, des pistes cyclables et des infrastructures, du Lab-école et de la Maison des aînés. Il y a vraiment beaucoup de possibilités. Comme c’est dans un endroit plus dense, les loyers pourraient être plus abordables », affirme le maire.

Rien contre le centre-ville

Le maire Caron estime qu’un développement résidentiel dans la Cité des achats ne doit pas être vu comme étant un frein à la revitalisation du centre-ville.

« Un n’empêche pas l’autre. Il n’y a pas d’opposition entre les deux. On peut faire les deux. C’est notre désir de redévelopper au centre-ville. »

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