Une résidence pour aînés nouveau genre pour personnes en perte d’autonomie pourrait voir le jour d’ici à Sayabec d’ici 2027.

C’est du moins le souhait des acteurs impliqués dans le projet, dont le maire de Sayabec, Marcel Belzile.

« Le projet est né à la suite de l’annonce de la fermeture de deux ressources, soit la Villa Goerges-Fournier à Sayabec et la Villa Bon-Repos de Val-Brillant en 2019. Ça représentait 31 unités de logement. C’est alors que nous nous sommes mis en mode solution pour trouver des alternatives. »

Finalement, après de nombreuses rencontres avec le ministère des Aînés et le CISSS, un projet a commencé à prendre forme autour du concept « Bien vieillir chez soi » du collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent. La proposition de Sayabec a été retenue.

Le concept est une résidence nouveau genre pour les personnes en perte d’autonomie. « On y retrouve des bains gériatriques, de la télémédecine, l’apport des proches aidants et, surtout, l’accessibilité, peu importe la situation financière des personnes », ajoute Marcel Belzile.

Jusqu’à la fin

Un autre point majeur de cette résidence est le fait qu’elle est conçue pour que les gens y passent toute leur vie jusqu’à la fin. Donc, peu importe l’évolution de leur situation, les résidents n’auront pas à déménager dans un autre établissement de soins.

Concrètement, il s’agira d’une nouvelle construction au cœur de la municipalité qui accueillera 45 unités incluant une garderie en milieu communautaire. Les logements sont des grands studios adaptés avec des rails de soutien et des douches spéciales pour ceux qui en auraient besoin. Il y aura aussi quelques unités de quatre et cinq pièces. Une cuisine communautaire sera aussi aménagée.

Le projet est déjà présenté aux deux paliers de gouvernement. L’étude des programmes de financement disponibles est en cours et une deuxième mouture du projet sera officiellement déposée à l’automne.

Un organisme à but non lucratif a déjà été créé et veillera à la gestion de la résidence.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, présente un projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville.

Depuis 2022, les Rimouskois et les Forestvillois sont orphelins de transport maritime depuis l’arrêt des opérations du CNM Évolution, propriété de feu Hilaire Journault. Jusqu’à maintenant, les tentatives de relance du service ont été en vain.

C’est à ce moment que Rilec entre en jeu. Ayant repris l’entreprise de son père depuis maintenant 21 ans, Louis-Olivier Carré est un acteur de premier plan en ce qui a trait à la traverse Rimouski-Forestville.

« À partir de la mise en service du CNM Évolution en 1997 jusqu’en 2022, c’est notre entreprise qui a toujours réalisé les travaux et interventions sur le navire. Nous avions alors évalué de multiples scénarios pour sa remise en service jusqu’à ce qu’on en vienne à la conclusion qu’un transfert d’entreprise devait être fait. »

Une entente verbale était même survenue avec Hilaire Journault pour la reprise du navire, mais suite à son décès, les choses ont changé.

« Nous avons poussé nos analyses et nous en sommes venus à la conclusion que la meilleure solution était de se tourner vers un autre bateau pour relancer la traverse. »

Après une séance de magasinage, Louis-Olivier Carré s’est rendu en Europe pour réserver un navire qui a la capacité d’accueil de 300 passagers et 90 véhicules.

Pour l’instant, le navire est réservé, mais comme le mentionne le propriétaire de Rilec, « il est minuit moins une, parce que la réservation a une date d’échéance. »

Service essentiel à la population

Considérant que la traverse représente un service essentiel à offrir à la population, Louis-Olivier Carré a déposé un projet au ministère des Transports pour une aide financière de 7 M$, plus un montant de 1,9 M$ en taxes non remboursables.

« La première mouture de notre projet a été rejetée, mais la porte n’est pas fermée. On doit maintenant revenir avec le projet sous une autre forme. Ce qu’on souhaite, c’est que le gouvernement considère que Rimouski est la capitale régionale et que ça n’a pas de bon sens de ne pas avoir de traverse. »

Le projet a déjà reçu l’appui de la MRC de la Haute-Côte-Nord et de la Ville de Forestville. La Ville de Rimouski est aussi en faveur du projet.  

Un homme a malheureusement perdu la vie le jeudi 12 juin lors d’une embardée en VTT dans un secteur boisé de Cap-Chat.

L’appel a été logé aux services d’urgence peu après 15 h après qu’un conducteur ait perdu la maîtrise de son VTT. Celui-ci aurait été projeté au sol.

L’homme dans la cinquantaine des Capucins a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté.

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies précise que la cause exacte de l’accident est inconnue pour le moment. « Un policier formé en enquête de collision a été dépêché sur place pour établir les circonstances entourant cet événement. »

Des seringues souillées ont été retrouvées dans le bloc sanitaire du Parc Multisports de Sainte-Anne-des-Monts.

Ce sont les employés d’entretien qui ont fait cette découverte lors de leur tournée nocturne. Ces derniers en ont disposé de façon sécuritaire et les autorités compétentes ont été alertées.

Pour le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes, il s’agit d’une situation qui mérite d’être adressée.

« Je crois que c’est un exemple qui illustre que nous ne sommes pas habitués à ce type de situation en région. C’est pourquoi il faut en parler à ses enfants. Il faut les sensibiliser pour qu’ils puissent en parler à leur tour à leurs amis. Ce n’est surtout pas une occasion pour eux de faire des blagues parce que ça peut être dangereux », explique-t-il.

Avec la saison estivale arrive aussi le phénomène d’itinérance touristique.

« On parle de gens qui voyagent de centre d’hébergement en centre d’hébergement. Il se peut qu’il y ait des personnes de l’extérieur qui débarquent ici et consomment par intraveineuses dans les parcs. Ce n’est pas impossible. Toutefois, au Groupe d’action sociale et psychiatrique des Monts, nous n’en avons pas accueilli entre nos murs », souligne le directeur de l’endroit, Jacques Mimeault.

Ce dernier est au fait que l’itinérance existe, mais on parle davantage d’itinérance cachée. « Ce sont des gens qui vont vivre chez des amis un certain temps. Certains ont des problèmes de consommation. Ce qu’on voit surtout, c’est la métamphétamine qui se vend à 5 $ la dose. »

Ressources limitées

Quant à l’itinérance visible, le phénomène est moins présent même si très récemment, quelqu’un était aperçu en train de dormir sur un banc de parc à l’avant de l’hôtel de ville.

« Nos ressources sont limitées en région alors c’est la responsabilité de tous d’être vigilants. Nous travaillons avec nos partenaires pour sur ces enjeux. Nous avons aussi des rencontres avec la Sûreté du Québec et nous avons aussi un comité de sécurité publique au sein de la MRC qui est au fait de la situation », ajoute Simon Deschênes.

En conclusion, les seringues souillées retrouvées au Parc Multisports est peut être un événement isolé pour le moment, mais il indique que c’est une réalité qui existe et qu’il faut considérer.

« C’est une question de sensibilisation et de bienveillance », lance Simon Deschênes.

Un homme de Sainte-Anne-des-Monts devra payer des amendes de 126 390$ en lien avec la contrebande de cigarettes.

Bernard Dumont, 61 ans, a plaidé coupable à quatre chefs d’accusation pour avoir vendu des cigarettes de contrebande entre juillet 2023 et novembre 2024. Il s’agissait d’une deuxième offense dans son cas.

Les policiers de la MRC de la Haute-Gaspésie qui ont mené l’enquête, ayant débuté en décembre dernier, ont finalement abouti vers une saisie de 28 000 cigarettes de contrebande.

Revenu Québec rappelle qu’il est illégal de vendre des cigarettes qui ne sont pas identifiés conformément à la Loi sur le tabac. Il est aussi interdit de vendre des cigarettes sans posséder le permis approprié.

Les contraventions peuvent s’élever à plusieurs centaines de milliers de dollars. Les contrevenants s’exposent aussi à des peines d’emprisonnement.

Au cours des derniers mois, plus de 760 000 $ en amendes ont été distribuées à huit contrevenants. Du lot, quatre d’entre eux ont été condamnés à purger des peines de prison.

Les citoyens de Matane ont peut être vu leur nuit être légèrement agitée alors que deux petits tremblements de terre ont secoué la ville dans la nuit du 2 au 3 juin.

Le premier séisme a été ressenti vers 3 h 03 avec une magnitude de 3,3 sur l’échelle de Richter, qui calcule l’intensité des tremblements de terre sous forme d’ondes sismiques lors du séisme.

Le deuxième s’est produit à 3 h 42, cette fois-ci avec une magnitude un peu plus élevée, soit de 3,7.

Selon Séismes Canada, la secousse a aussi été retentie à Baie-Comeau. Il faut remonter en 2023 pour un séisme comparable dans la région alors que Sept-Îles avait été secoué avec une force de 3,6.

Le record du séisme le plus important ayant touché l’Est-du-Québec remonte à 1925 alors qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 était enregistré dans la région du Karmouraska avec des secousses qui avaient été ressenties jusqu’à 1 000 km de l’épicentre.

Quatre événements dans quatre municipalités différentes célèbreront la langue française à travers un hommage à trois auteurs de la région.

Les auteurs qui seront célébrés sont Jean-Pierre Bérubé, François Bérubé et Isabelle Berrubey. Cette initiative provient de René Paquette, un passionné de lecture et bénévole de la Fondation Héritage 2000.

À travers ces quatre événements qui auront tous leurs particularités, le but est de célébrer la langue française à travers trois Bérubé qui ont marqué la littérature québécoise.

On pourra notamment assister à un petit spectacle de François Larocque qui interprétera des chansons de Jean-Pierre-Bérubé. Isabelle Berrubey saura piquer la curiosité du public avec un jeu-questionnaire sur la navigation. Certaines œuvres seront aussi mises de l’avant avec un soupçon d’histoire, de l’animation et des échanges avec les gens présents.  

Si François Bérubé est un nom qui résonne davantage à Rimouski, notamment en raison de ses séries de livres sportifs Planète hockey et Planète soccer, il en va de même pour Jean-Pierre Bérubé, dans La Matanie, dont la réputation de poète et chanteur n’est plus à faire.

Quant à Isabelle Berrubey, elle s’est fait connaître par ses romans historiques, notamment ceux sur fond médiéval.

Les dates à retenir

Il s’agit d’une activité à saveur culturelle et familiale où tout le monde est invité à y assister gratuitement. Cet événement hommage aux Bérubé littéraires se tiendra le samedi 7 juin au Centre communautaire Northland Power de Saint-Ulric à 9 h et à la Société d’histoire et de généalogie de Matane à 13 h. Le lendemain, soit le 8 juin, l’événement se déplacera à la salle André-Boutin de Mont-Joli dès 9 h et à la bibliothèque Lisette-Morin de Rimouski à 13 h.

Un grave accident impliquant deux véhicules s’est produit ce lundi 2 juin, peu avant 9 h 30, sur la route 132 à Causapscal.

Selon les premières constatations, un camion et un véhicule utilitaire sport seraient arrivés face-à-face après qu’un des deux chauffeurs ait dévié de sa trajectoire pour se retrouver dans la voie inverse.

« L’un des chauffeurs aurait eu de la difficulté à négocier la courbe et se serait alors retrouvé face-à-face avec un autre véhicule », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

L’impact a été violent et les deux chauffeurs ont été transportés d’urgence à l’hôpital. Celui qui aurait raté son virage serait dans un état critique et on craindrait pour sa vie alors que l’autre conducteur aurait aussi subi des blessures sans toutefois que sa vie soit en danger.

Un enquêteur en collisions tentera de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’accident. La circulation est perturbée et se fait en alternance en attendant la fin de l’intervention.

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont été saisis d’une affaire concernant un bébé qui est décédé dimanche dernier à Matane.

L’appel d’urgence a été logé ce dimanche 1er juin, à 6 h 15, concernant un bébé qui avait besoin de soins urgents. Les premiers répondants ont alors été dépêchés dans une résidence de la rue Bélanger.

« Le bébé a été transporté au centre hospitalier où malheureusement, son décès a été constaté dans les heures qui ont suivies », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Comme le veut le protocole quand il y a décès d’un bébé, le dossier a été transmis aux enquêteurs des crimes majeurs.

À ce moment-ci de l’enquête, il est trop tôt pour affirmer quoi que ce soit. Une autopsie devra être pratiquée afin de statuer sur les causes exactes du décès.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à une perquisition dans une résidence privée à Sainte-Anne-des-Monts.

Après une perquisition effectuée dans une résidence de la rue Bélonie-Lévesque le 28 mai, voilà qu’une nouvelle rafle s’est tenue à Sainte-Anne-des-Monts, cette fois-ci dans une maison de la 5^e rue Ouest. Les policiers sont débarqués à 6 h.

Lors de l’intervention, les policiers ont mis la main sur 1 700 comprimés de métamphétamine, 100 comprimés de médicaments sous ordonnance et 200 grammes de cannabis illégal. En plus de ces stupéfiants, les forces de l’ordre ont saisi 500 cigarettes de contrebande, de l’équipement servant au trafic de drogues ainsi que la rondelette somme de 2 500 $.

Un homme de 65 ans a été arrêté de Sainte-Anne-des-Monts a été arrêté puis escorté au poste de police pour y subir un interrogatoire en règle. Il a été envoyé au cachot en attendant son passage devant le Tribunal. Il pourrait alors être accusé de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic en plus d’une accusation en lien avec la Loi concernant l’impôt sur le tabac.

La Sûreté du Québec précise que cette prise a été rendue possible grâce à des informations obtenues du public. D’ailleurs, on invite toute personne croyant détenir des informations pertinentes relative au trafic de drogues d’appeler en toute confidentialité au 1-800 659-4264.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont saisi des armes et des stupéfiants dans deux résidences privées ainsi qu’un véhicule à Sainte-Anne-des-Monts et Saint-Alphonse.

Les opérations policières se sont déroulées ce mercredi 28 mai dans les deux municipalités gaspésiennes, soit dans des résidences de la route Bélonie-Lévesque à Sainte-Anne-des-Monts et de la rue Principale Ouest à Saint-Alphonse.

Sur place, les policiers ont saisi 16 armes longues et deux pings américains en plus de 18 000 $ en argent comptant.

De plus, une quarantaine de médicaments sous ordonnance ont été saisis ainsi que 40 grammes de hachisch. Du matériel servant à la revente a aussi été trouvé sur place.

Arrestation d’un homme

En lien avec ces interventions, les policiers ont également procédé à l’arrestation d’un individu de 34 ans qui se trouvait à Saint-Siméon.

Il a été interrogé puis libéré en attendant la suite des procédures judiciaires. Il pourrait faire face à des accusations en lien avec les stupéfiants et la possession d’armes prohibées.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, tente de nouveau d’ajouter le nom de La Mitis au nom de sa circonscription.

Inlassablement depuis 10 ans, le député péquiste est souvent revenu à la charge pour que le nom de La Mitis soit ajouté dans un esprit de meilleure représentation du territoire. Si ses démarches sont demeurées lettre morte jusqu’ici, le vent pourrait bien tourner en sa faveur avec le projet de loi 395.

Celui-ci a pour but de modifier le nom de la circonscription électorale de Matane-Matapédia en Matane-Matapédia-Mitis. Étudié en commission et approuvé par l’Assemblée nationale, c’est la première fois que le projet de loi est appelé en chambre pour en débattre.

Il n’est pas seul puisque d’autres projets de loi similaires ont été appelés, notamment pour la circonscription de Rivière-du-Loup–Témiscouata, à qui l’on veut ajouter le nom de la MRC des Basques. 

Le document officiel mentionne que le sentiment d’appartenance des gens de La Mitis serait renforcé et que le nouveau nom proposé de Matane-Matapédia-Mitis serait plus démographiquement représentatif, alors que 15 municipalités sur 45 en font partie.

Corriger une injustice 

« Le projet de loi 395 vient corriger une injustice. On arrive à une première étape et c’est prometteur. Je souhaite, sans présumer de rien, que ce projet de loi puisse être adopté » a monsieur Pascal Bérubé à l’Assemblée nationale.

La MRC de La Mitis a été créée en 1982 et compte 16 municipalités dont le chef-lieu est Mont-Joli. Elle est aussi la deuxième MRC en importance en population parmi les trois comprise dans la circonscription. Pour le député, il est donc naturel que le nom reflète cette réalité.

« Ce n’est pas seulement symbolique ou esthétique, mais bien l’occasion de nommer ces citoyens à travers un nom qui les représente. Ça compte localement de parler de l’histoire et de nommer les territoires. J’ai bien hâte que vous m’appeliez du nom de député de Matane-Matapédia-Mitis. Ça me rendrait très fier », indique Pascal Bérubé. 

Les enquêteurs des crimes majeurs de Rimouski en collaboration avec les policiers de la MRC de La Matanie ont procédé à une saisie de stupéfiants, le 22 mai dernier, dans une résidence de la rue des Érables à Saint-Léandre.

Cette saisie est survenue la même journée que les policiers perquisitionnaient une résidence de la rue Price à Matane.

L’enquête autour de cet événement remonte au mois dernier alors que les policiers avaient reçu des informations du public.

Les renseignements se sont avérés exacts, ce qui a permis à la Sûreté du Québec de procéder à l’arrestation de Dave Martel, 51 ans, qui était sur les lieux lors de l’intervention policière.

Lien entre les deux saisies

« L’enquête tend à démontrer qu’il y a un lien entre les deux saisies, toutefois, c’est le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui décidera ultimement comment la cause sera présentée en Cour », souligne le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Sur place, les policiers, qui étaient accompagnés d’un maître-chien et de l’escouade tactique d’intervention, ont fait des trouvailles fort intéressantes.

Un montant de 21 000 $ en dollars canadiens a été saisi ainsi que 275 grammes de cocaïne, une centaine de médicaments sous ordonnance ainsi qu’une arme à feu et trois armes de poing.

Le suspect a donc été arrêté sous des chefs de trafic de stupéfiants et possession d’armes prohibées. Il est demeuré détenu après avoir été escorté au poste de police.

Alors que les facteurs pourraient troquer leur sac de courrier pour des piquets de grève, les entreprises qui font affaire avec Postes Canada doivent trouver des alternatives pour ne pas trop perturber leurs opérations. C’est le cas de votre nouvel hebdomadaire Le Soir et ses éditions Rimouski-Neigette-La Mitis-La Matapédia, La Matanie et La Haute-Gaspésie ainsi que La Côte-de-Gaspé et Le Rocher-Percé.

Ce journal est arrivé dans le décor alors que la presse locale traverse une période fort difficile.

Malgré l’incertitude qui plane sur le monde des médias, le président des Publications Le Soir, Simon Brisson, a décidé de miser sur la pertinence d’avoir encore des journaux papier en 2025 en s’associant avec Louise Ringuet et Olivier Therriault.

La première décision d’affaires avait été de retourner à la formule de livraison porte-à-porte. Comme le Publisac n’existe plus et qu’il y a beaucoup de roulement dans l’univers des camelots, l’entreprise Les Publications Le Soir a opté la livraison par Postes Canada, une décision que vous appréciez par les nombreux commentaires positifs reçus dans les dernières semaines. 

« La distribution a très bien été la première semaine, mais dès la semaine suivante, nous nous sommes butés à une décision de Postes Canada de ne plus nous livrer jusqu’à ce que les négociations avec les employés soient réglées. »

Évidemment, cette nouvelle était loin de réjouir l’équipe des Publications Le Soir, qui misait beaucoup sur le retour du journal à chaque porte.

« Nous n’y pouvons rien même si ça n’arrange pas nos lecteurs et nos annonceurs. Nous comprenons la situation et nous souhaitons que le conflit se règle le plus rapidement possible. »

Points de dépôt

En attendant, les journaux Le Soir continueront d’être disponibles dans les différents points de dépôt déjà mis en place.

« On parle des hôtels de ville, dépanneurs, épiceries, pharmacies et autres commerces participants. On s’adapte en ajoutant des copies dans nos points de dépôt et on va même en implanter des nouveaux dans des localités qui n’en avaient pas. Si des gens souhaitent obtenir Le Soir dans leur localité, contactez-nous et nous trouverons le moyen de vous en livrer », indique Simon Brisson.

Par ailleurs, puisque la grève affecte tout le monde, des partenariats ponctuels se sont créés avec le journal.

Ainsi, la circulaire publicitaire raddar et celle de Canadian Tire ont décidé de faire du covoiturage avec Le Soir et seront insérées dans les prochaines éditions à être distribuées dans les différents points de dépôt de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent.

NDLR: Au moment d’écrire ces lignes, les employés de Postes Canada avaient opté pour une grève d’heures supplémentaires afin de laisser une ultime chance aux négociations.