As U.S. Warms Ties With Syria, What Does It Expect?
© Omar Albam/Associated Press
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Le conseil municipal de Rimouski a confié le mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville dans les poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL concernant la faillite de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
Les recours ont été déposés à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.
Le cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay représente aussi la Ville dans le dossier contre la Société immobilière GP, qui conteste la taxe imposée par Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi.
Selon le maire Guy Caron, joint par Le Soir, les assurances de la Ville couvriront les frais juridiques et ceux des anciens administrateurs de la SOPER dans les poursuites contre Tanguay et Technipro.
La MRC de Rimouski-Neigette est également visée par ces deux actions en justice.
En juin, la Ville et la MRC ont annoncé leur intention de contester la poursuite civile déposée par le Groupe Immobilier Tanguay contre elles, ainsi que contre les 14 anciens membres du conseil d’administration de la SOPER.
Les personnes visées disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette poursuite, convenir d’un règlement, proposer une médiation ou encore demander une conférence de règlement à l’amiable.
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.
Le Groupe Immobilier Tanguay réclame près de 5 M$ à la Ville de Rimouski, à la MRC de Rimouski-Neigette, aux 14 anciens membres de la SOPER ainsi qu’à BDO Canada Ltée, syndic de la faillite. La faillite a mis fin au bail qui obligeait la SOPER à verser un loyer annuel de 675 000 $ pendant 15 ans pour l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.
Pour sa part, Technipro BSL réclame 272 472,41 $, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans le même immeuble.
Pour sa part, Construction Technipro BSL a déposé un recours s’élevant à 272 472,41$, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire » dans l’immeuble du Novarium.
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$.
Les dossiers de Stéphane Marquis, 47 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard, accusé de voyeurisme sont reportés au 15 août pour fixer une date de procès.
Cette étape était initialement prévue le 27 juin, au palais de justice de Rimouski. Marquis a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation.
« Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », a mentionné la procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet.
Au départ, Stéphane Marquis était accusé d’avoir observé et/ou produit un enregistrement visuel de quatre femmes alors qu’elles se trouvaient dans un lieu où l’on peut s’attendre à ce qu’une personne soit nue.
Les événements se seraient produits à Saint-Anaclet-de-Lessard et à Rimouski entre le 1er novembre 2023 et le 1er juillet 2024.
On reproche également à Stéphane Marquis d’avoir flâné et/ou rôdé dans la nuit sur la propriété d’autrui, près de deux maisons et de s’être commis à du harcèlement criminel envers une cinquième femme.
La dénonciation stipule que l’accusé aurait soit suivi cette femme, communiquée de façon répétée avec elle, cerné ou surveillé un lieu où elle réside ou travaille, ou se serait comporté de manière menaçante envers elle.
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© Billy H.C. Kwok for The New York Times
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Crimea could become a testing ground for Chinese-Russian cooperation. Ukraine’s Foreign Intelligence Service reports says that head of the occupation administration of Crimea Sergey Aksyonov has decided to involve Chinese businesses in building transport infrastructure on the occupied peninsula.
China’s official stance on Russia’s war in Ukraine is one of neutrality and calls for peace, but in practice, Beijing has become Russia’s key strategic partner and its main sponsor. Beijing continues to deny supplying weapons, but evidence indicates both material support and the presence of Chinese nationals fighting for Russia in Ukraine.
During a recent meeting, Aksyonov reportedly confirmed preliminary agreements regarding two key sites:
To finalize the agreement, the occupying authorities in Crimea plan to invite potential Chinese builders to visit the peninsula. Among them is China State Construction Engineering Corporation, one of the world’s largest companies in rail and transportation construction.
The total capital involved is estimated at $10 billion, according to Ukrainian intelligence.
Meanwhile, Ukrainian partisans report that security measures across Crimea have intensified. In Simferopol, Aksyonov’s convoy was spotted with a vehicle equipped with electronic warfare systems.
Following recent operations by Ukraine’s Defense Forces, Aksyonov reportedly fears an FPV drone strike targeting his assassination. As a result, his public appearances have become rare, and his movements are increasingly secretive and rapid.
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A former deputy mayor for Kharkiv is facing multiple charges related to creating and leading a scheme that allegedly embezzled 5.4 million hryvnias ($130,000) of budget funds allocated for fortifications, law enforcement agencies announced on June 28.
Ukraine's military as well as public officials has seen several corruption scandals since the start of Russia's full-scale war, related to illicit enrichment, money laundering, bribery, and misconduct of the command.
A total of four people, including two company heads and two entrepreneurs, were arrested alongside the former official, the National Police said.
The scheme allegedly involved a shell company procuring purchased materials for fortifications at prices over 30% above market value.
While authorities did not name the former official, Ukrainska Pravda reported, citing law enforcement sources, that the suspect in question is Andrii Rudenko, Kharkiv's Deputy Mayor for Housing and Communal Services between 2015 and 2024.
Authorities did not publicly release the identities of the remaining suspects.
The five suspects are currently facing charges under 17 articles of Ukraine's Criminal Code, with motions filed to impose pre-trial detention without bail.
It was not immediately clear as to the maximum sentence the suspects may receive if found guilty, however, Ukraine's Prosecutor General Ruslan Kravchenko said that he will seek for "stolen budget funds must be fully returned to the state."
Law enforcement agents have previously arrested Kharkiv officials with corruption related charges.
In April, authorities charged a total of eight individuals, including local officials and entrepreneurs, accused of colluding with contractors to supply firewood to the military at prices significantly above market value. Several officials and entrepreneurs of housing and utilities departments in several regions, including Kharkiv, were allegedly implicated.
© Mauricio Lima for The New York Times
Prévu à compter du 30 juin, le procès de Ronald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, est reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.
La juge Annick Poirier a accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté.
Ronald Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
L’octogénaire a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre, ce qu’il a fait au palais de justice de Mont-Joli.
Ronald Audet a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation par un spécialiste.
« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.
Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Comme c’est la coutume, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.
Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès.
L’interrogatoire au préalable, qui est une nouvelle forme d’enquête préliminaire, permet à la Défense d’interroger un ou des témoins à huis clos, sans juge, mais en présence du procureur de la Couronne. Elle est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée, comme c’est le cas en l’espèce. Elle aura lieu le 5 décembre.
Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la Cour ce vendredi matin à Rimouski pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 29 septembre puisque les deux parties estiment qu’une conférence de facilitation pourrait permettre d’en arriver à une entente avant la tenue.
« Nos discussions nous permettent de penser qu’une facilitation pourrait faire avancer les dossiers », mentionne l’avocat des trois accusés, Me Sarto Landry, qui a fait part de son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparés pour les accusés, si des procès sont nécessaires.
Le 12 juin, le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.
Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution.
Lors d’un précédent passage à la Cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.
« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».
Rappelons que 304 000 $ ont disparu des coffres de la municipalité en 2021 et 2022.
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© Kent Nishimura for The New York Times
Le conseiller municipal du quartier de Newport à la Ville de Chandler, Bruno-Pierre Godbout, était de retour en cour le 23 juin, au palais de justice de Percé, pour des accusations de fraude et de voies de fait qui sont reportées au 25 août pour fixer une date de procès dans le premier cas et une date d’enquête préliminaire dans le second.
Rappelons que le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, a refusé de le remettre en liberté le 25 avril dernier.
Le magistrat a répété à quelques reprises que ce n’était pas le procès et qu’il n’avait pas à juger de la culpabilité ou non de l’accusé. Il estime que la détention de l’accusé pendant les procédures judiciaires est requise pour assurer la protection du public.
L’homme de 36 ans a été arrêté le 15 avril et il a comparu une première fois le jour même au palais de justice de Percé.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.
Le juge a émis une ordonnance de non-publication sur tous les détails permettant d’identifier les présumées victimes.
« Entre 2010 et 2025, l’homme aurait fait au moins trois victimes connues à l’heure actuelle, mais l’enquête tend à démontrer qu’il aurait pu en faire d’autres. Il se serait servi de sa notoriété afin d’entrer en contact avec ses victimes », mentionnait la Sûreté du Québec au moment de l’arrestation.
Godbout n’a pas d’antécédent judiciaire, mais il a une cause pendante (en cours) pour des accusations de fraude en lien avec de fausses demandes de remboursement de frais en 2021 alors qu’il agissait à titre de maire suppléant de Chandler.
Le Conseil de discipline de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec a suspendu provisoirement Bruno-Pierre Godbout dans une décision rendue le 2 juin dernier.
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, en novembre 2024, a été condamné à une peine de trois mois de prison pour cette infraction et à une peine globale de 11,5 mois de détention pour l’ensemble des accusations de bris de probation et de bris d’engagement portés contre lui.
La peine a été imposée ce jeudi après-midi par le juge Yves Desaulniers qui a mentionné avoir tenu compte des nombreux antécédents de l’accusé en matière de bris d’ordonnances au cours de la dernière décennie.
La sentence débute ce jeudi 26 juin. Elle tient compte de la détention préventive de 6,5 mois purgés après son arrestation de novembre 2024 et de deux mois depuis sa nouvelle arrestation en mai 2025.
Dany Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 à sa sortie d’une résidence d’où il n’avait pas le droit de se trouver sur une ordonnance de la Cour. Il a été amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.
Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.
Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.
L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.
Il a été remis en liberté le 9 avril 2025 par le juge Jules Berthelot moyennant le versement d’une caution de 1 000$.
Le 14 mai 2025, il a été arrêté de nouveau pour un manquement à son ordonnance de remise en liberté en se rendant au domicile de son ex-conjointe pour effectuer des travaux de réparations sur le tracteur à gazon. Les policiers l’ont arrêté dans le garage.
© Daniele Volpe for The New York Times
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L’enquête préliminaire commune pour les cinq accusés de meurtre au 2e degré (sans préméditation) à la suite du décès d’un homme de 46 ans relié aux Hells Angels, le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, débutera le 6 octobre au palais de justice de Rimouski pour une durée prévue de trois semaines.
C’est ce qui a été décidé, ce mercredi 25 juin, par le juge Yves Desaulniers.
Les semaines du 6, 13 et 20 octobre 2025 sont réservées pour cet exercice. Un interprète anglais-français a été demandé puisque quatre des cinq accusés sont anglophones et que plusieurs témoins qui seront entendus sont francophones.
L’enquête préliminaire permet aux avocats de défense de pouvoir interroger des témoins afin de préparer le procès à venir.
Elle permet aussi au juge de déterminer si la preuve est suffisante pour citer les accusés à un procès sur les accusations telles que portées, ou sur des chefs moindres, par exemple homicide involontaire. L’enquête sera en anglais.
Quatre des cinq accusés ont comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rivière-des-Prairies. Il s’agit de Bernard-Briand Lewis-Philipps, Patrick Francis, Jerred-Xavier Taylor et Zachary Dryden. Ils ont tous renoncé à la tenue de leur enquête sur remise en liberté. Ils resteront donc détenus pendant la suite du processus judiciaire.
La procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, a consenti à l’absence du seul accusé en liberté, William Keita, qui est aussi le seul francophone.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé. Ils sont détenus depuis leur arrestation le 11 septembre 2024.
Les cinq suspects sont accusés de meurtre au 2e degré et de port d’une arme dans un dessein dangereux.
Les policiers ont arrêté les suspects sur l’autoroute 20, un peu plus tard, dans la journée des événements, dans le secteur de Rimouski.
La victime est André Bourgoin, 46 ans, de Mont-Joli. Ce dernier a été identifié comme un dirigeant du réseau de Mont-Joli lors de l’importante opération policière contre le trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels, l’opération Oursin, menée en 2019.
Reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une fillette de 3 à 7 ans entre janvier 2000 et décembre 2004 à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Richard Perreault était de retour en cour, ce lundi 23 juin au palais de justice de Rimouski, pour les représentations sur sentence.
Le juge Richard Côté a écouté les arguments des deux parties, en plus de prendre connaissance du rapport présententiel. Il fera connaître sa décision sur la sentence le 9 septembre prochain.
La victime a demandé la levée de l’ordonnance de non-publication qui empêchait les médias de rapporter les faits qui auraient permis de l’identifier puisque les agressions ont été commises alors que l’accusé était en situation d’autorité.
Le 31 janvier, le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a reconnu Perreault, aujourd’hui âgé de 66 ans et résident à Saint-Donat-de-Rimouski, coupable d’agressions sexuelles et de violence à l’encontre d’une fillette âgée de seulement trois ans au début des abus.
La preuve présentée au procès indique que la fillette a été agressée de manière quasi hebdomadaire dans la chambre et la douche de la résidence de l’accusé en 2000 et 2001.
Perreault a aussi été reconnu coupable d’avoir incité un autre homme à abuser de l’enfant.
L’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, a déjà porté le verdict de culpabilité à l’encontre de son client en appel.
© The New York Times
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Ukrainian authorities have arrested a 66-year-old U.S. citizen who had been on the run for more than three decades, wanted for multiple child sex crimes committed in Arizona in the 1980s and early 1990s, Ukraine's Office of the Prosecutor General said on June 25.
The man — who has not been named — was detained in Kyiv Oblast in a joint operation coordinated by Ukrainian prosecutors in cooperation with Ukraine's Cyber Police Department, the FBI, and Ukraine's Ministry of Justice. He had been living in Ukraine under a false identity, using forged documents under the name of a Mexican citizen.
According to U.S. law enforcement, the suspect worked as the director of a preschool in Pima County, Arizona, and committed a series of sexual offenses against four children aged 4 to 9 between 1984 and 1991. Before sentencing by the Arizona Superior Court, he reportedly fled the U.S. and avoided prosecution for more than 30 years.
Ukrainian authorities located him using digital tools, including open-source intelligence analysis. He was found living in a house in Kyiv Oblast.
Following his identification, law enforcement carried out a search and arrested him at his residence. Prosecutors are currently preparing a request to a Ukrainian court for temporary arrest pending extradition.
According to U.S. officials, the man faces 15 counts under criminal law related to the sexual abuse of children.
Ukraine's Office of the Prosecutor General said it remains committed to international cooperation in criminal justice, particularly in extraditing individuals accused of grave crimes, including those involving the sexual exploitation of children.
Italy has pledged 1.5 million euros (approximately $1.6 million) to support humanitarian demining efforts in Ukraine, deepening its partnership with the United Nations Development Programme (UNDP) and the Ukrainian government.
The agreement was formalized during a high-level ceremony in Kyiv on June 23 attended by Italian Ambassador Carlo Formosa, UN Assistant Secretary-General and new UNDP Administrator Haoliang Xu, Jaco Cilliers, Resident Representative of the UNDP in Ukraine, and Ukraine’s First Deputy Prime Minister and Economy Minister Yuliia Svyrydenko.
"Demining is not just a technical operation; it is a deeply humanitarian act that combines cooperation and innovation to restore hope in Ukraine," Ambassador Formosa said. "This project is not only a response to the emergency — it’s a step toward recovery. It’s about returning land to farmers, playgrounds to children, and safe roads to families."
The funding will support UNDP’s mine action program, which focuses on clearing land contaminated by mines and explosive remnants of war, ensuring the safe return of land to Ukrainian communities.
The initiative comes as Ukraine continues to grapple with one of the world’s largest demining challenges. According to the State Emergency Service, the total area of potentially mined land has been reduced by over 20% since late 2022. However, approximately 137,000 square kilometers (52,900 square miles) — much of it farmland — remain contaminated. Demining operations are carried out by the emergency service personnel, National Police, Ministry of Defense, and non-governmental organizations.
Currently, 112 certified demining operators, including eight international groups, are active in Ukraine, the State Emergency Service reported on June 24. Their combined capacity includes more than 9,000 personnel, 278 specialized vehicles, and over 13,000 metal detectors.
While significant progress has been made, Ukrainian officials stress that continued international support and funding are critical to accelerating clearance efforts.
© Jason Andrew for The New York Times
In the Ukrainian army, not just infantry, air defense crews, and paratroopers do essential work. The accuracy of Ukrainian artillery strikes depends heavily on this invisible unit, ArmyInform reports.
A unique meteorological platoon from the 148th Separate Artillery Zhytomyr Brigade of the Air Assault Forces helps air assault troops calculate wind, pressure, and humidity indicators.
A former gas worker, an office employee, and a construction worker now conduct these measurements, which determine the flight path of shells and missiles.
“Weather significantly affects the ballistics of shells and rockets,” the brigade explains.
Data from several kilometers above ground is vital for artillery, and when it exceeds 20 kilometers in altitude, it becomes essential for HIMARS systems.
Their data is also used by unmanned aerial vehicle units. Several times a day, soldiers launch a radiosonde that climbs up to 40 kilometers high, collecting information on wind speed and direction, temperature, pressure, and humidity.
Taras, the acting platoon commander who previously worked in the gas industry and began his military service as a technician filling weather balloons, says: “Those who work and develop their skills reach more in a relatively short time than those who just wait for a promotion.”
His comrade Dmytro, who six months ago was an office worker in Kyiv, adds: “Overall, I’m satisfied with where I’m serving. I’m happy to work in a friendly team… It’s hard being separated from family and familiar life. But I’m holding on.”
Oleksii Hryhorovych, a platoon operator who used to work in construction, says: “Of course, I miss my family and peaceful life, but I understand that right now, each of us is part of something bigger. I’m proud to be useful to my country.”
Sylvie Blanchette qualifie la condamnation de Steeve Gagnon de grand soulagement pour sa communauté.
« C’est le verdict que tout le monde attendait », estime la mairesse d’Amqui, présente au palais de justice de Rimouski lorsque les verdicts ont été prononcés contre l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023.
Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré, Gagnon a pris le chemin du pénitencier pour de bon, le 21 juin, sans possibilité de libération avant 25 ans.
« Même si nous avions été bien informés qu’il ne fallait rien dire et ne pas émettre de sons, nous avons entendu le soulagement dès que le premier verdict a été nommé. Le juge a été courtois parce qu’il a laissé 1 h 30 aux gens d’Amqui pour se déplacer sécuritairement lorsqu’il a reçu l’enveloppe du verdict de la part du jury », indique madame Blanchette.
La mairesse tenait à être présente au nom des citoyens de sa communauté.
« J’étais là avec les gens d’Amqui lorsque ça s’est passé et je les ai accompagnés. Je savais et je sentais comment ils vivaient cette douleur et cette attente. Pour moi, c’était important et je voulais savoir pour les citoyens comment ça allait se passer. »
Sylvie Blanchette a trouvé difficile de suivre le procès puisqu’il a ramené de bien mauvais souvenirs pour les Amquiens qui ont vécu le drame de près.
« J’y suis allée à une reprise pendant les audiences et je savais que c’était difficile pour des personnes de vivre ça, de revoir des images de ce qui s’est passé. Tous les jours, on suivait le procès dans les médias. Ceux qui témoignaient devaient revivre cette journée-là et le déroulement de l’événement. La douleur revient et la plaie s’ouvre à nouveau. »
Même si le drame d’Amqui ne sera jamais oublié, Sylvie Blanchette soutient que le fait que la culpabilité de Steeve Gagnon soit reconnue par le tribunal permettra de faire un pas de plus en avant.
« Je pense qu’à partir de là les gens peuvent refermer les tiroirs des mauvais souvenirs et ouvrir ceux avec de bons souvenirs. Le verdict ne ramène pas Jean, Gérald et Simon-Guillaume et il n’efface pas les séquelles, mais ça met un baume sur la plaie. On regarde en avant à présent. Ça a créé un lien d’empathie entre les Amquiens et les Matapédiens. Il y a toujours une personne pour écouter si quelqu’un a besoin de parler »
Jean Lafrenière, Gérald Charest, et Simon-Guillaume Bourge ont trouvé la mort dans ce drame. Neuf autres personnes ont été blessées, le 13 mars 2023, heurtées par la camionnette de Steeve Gagnon.
L’avocat en droit criminel, Me Pierre Gagnon, qui exerce notamment dans le district judiciaire de Rimouski, est présentement sous le coup d’une radiation temporaire de 15 jours imposée par le Barreau du Québec, le 10 juin dernier.
Dans l’avis de radiation dont Le Soir.ca a obtenu copie, on apprend que Me Pierre Gagnon a été reconnu coupable le 28 mars 2025 par le comité de discipline d’infractions commises à Saguenay.
Le Barreau du Québec lui reproche « d’avoir manqué à ses devoirs envers la profession en refusant ou négligeant de répondre personnellement et avec diligence à la lettre que lui transmettait un syndic adjoint, datée du 11 novembre 2024, et ce, malgré des lettres de rappel des 9 et 19 décembre 2024, ainsi qu’aux messages téléphoniques des 19 décembre 2024 et 6 janvier 2025, contrevenant ainsi à l’article 135 du Code de déontologie des avocats. »
Le 7 avril 2025, le Conseil de discipline imposait à Pierre Gagnon une radiation du Tableau de l’Ordre pour une période de 15 jours sur le seul chef de la plainte.
Cette sanction imposée par le Conseil de discipline étant exécutoire à l’expiration des délais d’appel, selon l’article 158 du Code des professions, Pierre Gagnon a été radié du Tableau de l’Ordre du Barreau du Québec pour une période de 15 jours à compter du 10 juin 2025.
© Anna Watts for The New York Times
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En répondant au juge Louis Dionne par un doigt d’honneur bien senti, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a indiqué que les policiers avaient mal fait leur travail et que les témoins entendus durant son procès avaient « raconté des ho… de menteries », avant de prendre le chemin du pénitencier pour au moins les 25 prochaines années.
L’individu de 40 ans a été reconnu coupable sur toute la ligne des accusations de meurtres prémédités et de tentatives de meurtre à la suite du verdict prononcé, ce samedi 21 juin, après deux jours de délibérés.
Ne démontrant aucun remords et voyant que l’accusé ne lâchait pas le morceau malgré la sentence à perpétuité qu’il venait d’écoper, Gagnon a été invité par le juge Dionne « à réfléchir à tout le mal qu’il a causé » durant son séjour en prison.
« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés », lui a-t-il lancé en pleine salle de cour.
Malgré que le deuil des proches des victimes pourrait prendre une vie à se résorber, ce verdict met fin à ce triste drame où Jean Lafrenière, Gérald Charest, et Simon-Guillaume Bourge ont trouvé la mort.
Neuf autres personnes ont été blessées, le 13 mars 2023, heurtées par la camionnette de Steeve Gagnon, en plein délire.
Le chauffard de Saint-Léon-le-Grand s’était rendu lui-même aux policiers à la suite de l’attaque. Connu pour avoir de graves problèmes de santé mentale, il a comparu le lendemain, sous les huées de la foule, au palais de justice d’Amqui.
Malgré les injures, Steeve Gagnon avait esquissé un début de sourire à la foule.
Avec l’aide d’Alexandre D’Astous
Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.
Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.
Le verdict et la sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes qui s’étaient déplacés nombreux par assister au verdict prononcé ce samedi soir vers 19 h 20.
La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, était dans la salle d’audience.
Le juge Louis Dionne a demandé à Steeve Gagnon s’il avait des observations à formuler. Ce dernier n’a démontré aucun remord lançant que les policiers avaient mal fait leur travail et que des témoins ont dit l’avoir rencontré alors que ce n’est pas vrai.
Satisfaits du verdict, les procureurs de la Couronne, Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont rappelé que l’accusé avait le droit à un procès.
« C’était à nous de faire la preuve hors de tout doute raisonnable de sa culpabilité. Tous les témoins ont bien compris cela lorsqu’on leur a expliqué ».
Du côté de la défense, Me Hugo Caissy espérait avoir suscité un doute raisonnable dans l’esprit des jurés. « Mon client se disait non coupable. C’était son droit de se faire entendre lors d’un procès », dit-il.
Tout de suite après avoir imposé la peine, le juge Dionne s’est adressé à Steeve Gagnon.
« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés. Prenez le temps de réfléchir en prison ».
Avant l’imposition de la peine, Me Simon Blanchette a lu une lettre des parents de la victime Simon-Guillaume Bourget adressée au juge.
» Deux longues années se sont passées depuis que notre fils a été tué par un geste gratuit commis de sang-froid. Nous voulons réclamer justice au nom du droit à la vie. Nous croyons au respect de la vie et nous espérons qu’il sera sévèrement condamné. On ne doit pas banaliser un meurtre et il doit en subir les conséquences. Nous vivons dans une société qui semble avoir perdu ses repères « , ont écrit Sylvio et Micheline, les parents de Simon-Guillaume Bourget.
Le jury a également déclaré Steeve Gagnon coupable de tentative de meurtre. Il a reçu une peine de 10 ans de prison qui sera purgée en même temps que la peine principale.
Le juge a ordonné la confiscation de la camionnette Ford F-150 impliquée dans la tragédie, même si le beau-père de l’accusé souhaitait la récupérer, lui qui faisait les paiements depuis 2022 et qui était devenu propriétaire pendant la détention de l’accusé.
Le ministère public s’est opposé à la remise de la camionnette au beau-père. » C’est une arme du crime. Trois personnes sont décédées. On ne doit pas remettre ce véhicule en circulation « , a plaidé Me Jérôme Simard.
Plus de 24 heures après avoir entamé leurs délibérations, les jurés au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, ne s’entendent toujours pas unanimement sur sa culpabilité ou non par rapport aux trois chefs de meurtre au premier degré (prémédités) et les deux autres chefs de tentative de meurtre auxquels il fait face.
Dans le cas des chefs de meurtre, les 12 personnes sélectionnées peuvent acquitter l’accusé ou le déclarer coupable de meurtre prémédité, de meurtre au deuxième degré (non prémédité) ou d’homicide involontaire.
Pour les deux autres, les jurés doivent déterminer s’ils déclareront Gagnon non coupable ou le condamneront pour tentative de meurtre ou voies de fait graves.
Au cours des dernières heures, ils ont notamment demandé certaines précisions sur des termes juridiques et médicaux au juge Louis Dionne, en plus de réentendre les témoignages de Steeve Gagnon et du témoin Ken Moreau.
« Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », avait indiqué le juge Dionne, ce jeudi 19 juin, avant que les jurés quittent pour leurs délibérations.
La défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.
Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.
Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.
Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.
Avant le départ vers les délibérations, deux jurés ont été exclus par tirage au sort. Les 12 autres devront en arriver à un verdict.
Avec l’aide d’Alexandre D’Astous