Marché familial : les créanciers attendent les offres

Le Syndic Raymond Chabot a tenu une rencontre avec les créanciers impliqués dans la faillite du Marché familial de Saint-Anaclet-de-Lessard jeudi après-midi.
« Les créanciers attendent l’ouverture des soumissions (7 octobre). Plusieurs intéressés nous ont contactés, mais il est trop tôt pour anticiper le résultat », indique le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.
Trois lots distincts
Les actifs sont séparés en trois lots distincts pour lesquels les intéressés ont jusqu’au 7 octobre à 14 h pour déposer une offre.
Le premier lot est constitué de l’immeuble et du terrain situé au 10, rue Principale Est à Saint-Anaclet-de-Lessard. L’immeuble construit en 1978 est évalué à 331 700$. Ce lot inclut les chambres froides, les comptoirs et les présentoirs considérés comme fixes à l’immeuble.
Le lot numéro 2 se compose de l’équipement et du mobilier. Il comprend notamment plusieurs présentoirs réfrigérés, un congélateur vertical de trois portes, un congélateur tombeau, un comptoir et des présentoirs réfrigérés, une machine à barbotine et un ensemble de chariots et de bacs d’épicerie, sans oublier du matériel de cuisine, un système de caisse, du mobilier de bureau et du matériel informatique, le tout évalué à 99 600$.

Enfin, l’inventaire évalué à 20 000$ représente le 3e lot. On y retrouve un ensemble de marchandises diverses, breuvages assortis, croustilles, cannages assortis, nourriture sèche, chocolats et bonbons assortis, produits congelés, pâtisseries assorties, produits pour animaux, produits ménagers et cosmétiques assortis.
Visite possible le 25 septembre
Les biens pourront être examinés au 10, route Principale Est à Saint-Anaclet-de-Lessard le 25 septembre entre 10 h à 13 h.
Dette de 470 000 $
Raymond Chabot précise que le montant de la créance est de 470 000$ et que les trois principaux créanciers garantis sont la BDC, la SADC de la Neigette et la MRC Rimouski-Neigette.
« L’entreprise doit également environ 50 000$ à son principal fournisseur Sobeys et à quelques petits fournisseurs », souligne le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.
Des repreneurs ?
« Nous sommes déjà en contact avec des gens la MRC de Rimouski-Neigette et d’autres personnes qui nous ont contactés. On sent un certain intérêt à voir un commerce de proximité reprendre les actifs. C’est le processus qui va déterminer de la suite des choses », affirme monsieur Amyot.