Pour lancer la 12e saison de « Rendez-Vous Nature », l’animateur Stéphane Monette, de la Ferme Monette, relate son séjour de rêve en Alaska.
En entrevue avec Ernie Wells, Steph raconte qu’il a observé des orignaux géants, démesurés, son contact avec le sockeye, une des cinq espèces de saumons en rivières, admiré des montagnes grandioses et des glaciers actifs.
Tellement en amour avec l’Alaska, il y retourne en 2026 et organise un voyage de groupe.
Et en cette année permissive de l’orignal, trois zecs de la zone 2 Bas-Saint-Laurent invitent les chasseurs à protéger volontairement la femelle. Comme l’explique leur porte-parole, Guillaume Ouellet.
Lors de la chaleur du mois d’août, Stéphane Monette était au frais en Alaska, reconnu notamment pour ses orignaux géants et ses cinq espèces de saumons, dont le sockey.
L’animateur et chroniqueur chasse et pêche est bien connu pour sa Ferme Monette, une entreprise familiale spécialisée en recherche et fabrication de produits attractifs pour grands gibiers.
En Alaska, ses découvertes ont porté sur les paysages, les hautes montagnes, les forêts, des glaciers, et sa faune cynégétique et halieutique.
Pour la première émission de la 12e saison de « Rendez-Vous Nature », radiodiffusée depuis le 12 septembre, Steph raconte son aventure, encore impressionné par les beautés intrinsèques de cet immense état de 1 700 000 km2, trois fois plus grand que la France.
Un pays reconnu pour la présence d’orignaux géants, d’ours parmi les plus gros du Canada et des États-Unis et ses nombreuses espèces de poissons.
« L’agence Accès Croisières développe un nouveau concept de croisière en Alaska. On a fait appel à moi comme un gars de terrain. Je suis partie à la découverte de cet état américain, avec un regard différent, des endroits où les touristes ne vont pas », relate Steph.
Les paysages uniques, les hautes montagnes, les forêts, les glaciers, tout impressionne en Alaska. (Photo courtoisie)
La rivière Kinai compte habituellement 2,5 millions de saumons. Ils étaient le double. « En 24 heures, les prises quotidiennes sont passées de trois à six saumons.
Un » mauvais « pêcheur pouvait capturer ses six saumons en une demi-heure. Un pêcheur qui avait ferré un sockey m’a laissé sa canne quelques minutes. Incroyable ».
Orignal charpenté
Anchorage est la plus grande ville d’Alaska avec ses 290 000 de population. Les orignaux sont omniprésents. « On compte de 800 à 1 500 orignaux dans les rues.
Un matin, on a compté 12 » géants « en 30 minutes. Tu fais le saut devant le plus grand cervidé au monde. Sa charpente est énorme. Un orignal d’un an et demi en Alaska, c’est la taille d’un orignal adulte au Québec ».
Stéphane Monette en compagnie de sa conjointe, Caroline. (Photo courtoisie)
Au-delà de la faune, Steph a aussi été impressionné par les immenses glaciers, et des « trails dans la roche » de la ruée vers l’or.
« La personne qui veut voir des paysages, une faune sauvage, c’est l’Alaska. Et l’été est court. J’ai dit à ma conjointe Caroline de troquer son maillot de bain pour une doudoune d’hiver. Rendue sur place, elle a vraiment apprécié son voyage. Toute une expérience ».
De retour en 2026
Stéphane est déjà à élaborer son retour en Alaska à l’été 2026. « Avec des amis et des gens qui voudraient se joindre à nous. Je peux les renseigner en m’écrivant à steph.onjase@fermemonette.com.
D’ici là, Steph prépare sa chasse de l’orignal. À » Rendez-Vous Nature », il parle de l’évolution de ses récentes trouvailles et leurs effets attractifs qui favorisent l’achalandage des orignaux aux salines.
« Il n’est jamais trop tard, mais là, c’est le temps de se préparer ». Stéphane Monette manifeste beaucoup d’inquiétudes sur le prochain Plan de gestion de l’orignal en 2026.
Pour entendre son entrevue réalisée dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature », cliquez sur le lien ci-haut.
À quelques mois des hausses « injustifiables et indéfendables » prévues pour des baux de location en forêt à partir de janvier, le Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP) refuse que les détenteurs déboursent 3,7 M$, l’an prochain, au ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) ainsi qu’aux MRC et propose un compromis.
Les hausses prévues concernent les baux de villégiature à prix minimums, qui passeraient de 343$ à 500$ et les baux d’abris sommaires augmenteraient de 52%, soit de 198$ à 300$.
Les hausses des baux minimums toucheraient 27 000 des 40 000 villégiateurs du Québec à l’échéance du bail l’an prochain, dont 17 000 baux de villégiature. Les locataires ne pourraient échapper à la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC).
Pour dénouer l’impasse issue du dépôt d’un mémoire le 11 avril et de consultations en août, le RLTP accepterait l’étalement des hausses des tarifs minimaux sur trois ans.
En retour, le président du RLTP, Arthur Fortin, demande à Québec de ne garantir aucun ajustement des tarifs pendant cinq ans. « La balle est maintenant dans le camp du ministère », tranche le numéro 1 du RLTP.
« Le MRNF doit nous accorder ce compromis, plus respectueux des villégiateurs, ce qui ramènerait les tarifs minimums à des niveaux réalistes », estime Arthur Fortin. « Le territoire public est immense et Québec doit ouvrir les portes », ajoute le défenseur des locataires de cette même forêt.
Toutefois, lors de la vente d’un chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et, dû aux nouvelles valeurs de référence, les frais de transfert passeront de 397$ à 1213$. Ce prix s’appliquera seulement lors d’une modification au bail, comme pour la superficie agrandie du terrain en location.
Les MRC en veulent plus
Selon nos informations, les MRC se mêlent au dossier et en veulent plus. Celles-ci perçoivent déjà le montant de location du bail, conservent 50% de l’argent dans leurs coffres et remettent 50% au MRNF. Or, les MRC en profiteraient pour augmenter leur avoir de façon importante.
Les MRC considèrent qu’elles en font plus que le ministère en administrant les baux et en s’occupant des frais liés à leur conformité.
Avec les hausses anticipées, le MRNF et les MRC soutireront 4 M$ par an des détenteurs de baux en 2026, une hausse de 20% de leurs revenus de location. Pour plusieurs, le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de la société et faire plus de place au futur Régime forestier.
« L’union fait la force », dit l’adage. Le RLTP compte 40 000 détenteurs de baux, est administré par 60 bénévoles qui vivent les problématiques du territoire public et le protège.
« Chaque membre nous rend plus forts, unis et entendus des instances provinciales et régionales », affirme Arthur Fortin.
Les dates et la réglementation de la chasse des espèces, les zones et les territoires ; publics, réserves et zecs, ainsi que les zones, varient comme le type d’engin utilisé.
Pour l’orignal, dans certaines zones, la chasse à l’arme à feu débute en octobre, tandis que la chasse au cerf de Virginie se déroule en novembre et la chasse aux oiseaux migrateurs, de septembre à février ou plus tard.
Dans les zones 1 et 2, pour l’orignal, l’arc et l’arbalète, du 27 septembre au 5 octobre et les armes à feu du 18 au 26 octobre. Zone 1, la chasse à l’orignal avec bois (10 cm ou plus) et au veau est permise.
Pour la zone 1, des permis pour les femelles sont délivrés par tirage et sont non valides en réserve faunique et dans la Zec Casault.
Chasse permissive et protection volontaire
Dans la zone 2, c’est la chasse permissive à l’orignal en 2025. Les zecs Casault, Owen et Bas-Saint-Laurent favorisent la protection volontaire de la femelle, mais respectent le Plan de gestion.
Les zones permettent la récolte d’un orignal par an pour deux chasseurs. La limite annuelle est d’un orignal pour trois chasseurs dans les zecs Bas-Saint-Laurent, Casault, Chapais et Owen.
Dans les réserves fauniques, la chasse contingentée se limite à un orignal par groupe simple ; 2, 3 ou 4 chasseurs ou deux orignaux par groupe double ; 4, 5, 6, 7 ou 8 chasseurs.
La chasse à l’orignal avec bois de 10 cm ou plus et au veau avec arme à feu à chargement par la bouche est permise dans la zone 1 et à la femelle par tirage au sort du 28 au 31 octobre.
Dans la zone 2, sauf dans les cantons Macpès et Duquesne, la chasse permissive est du 28 au 31 octobre.
Chevreuil et perdrix
Pour le cerf mâle avec bois de 7 cm ou plus, arc et arbalète — outre la zone 20 Anticosti — chaque chasseur a droit à deux cerfs par an dans deux zones différentes. Dans la zone 1 Nord, 1 Sud, 2 Est et 2 Ouest, la chasse arc et arbalète est du 4 au 17 octobre.
Avec carabine, fusil, arme à chargement par la bouche, dans les zones 1 Nord, 1 Sud, 2 Est, cerf avec bois de 7 cm ou plus, la chasse est autorisée du 8 novembre au 16 novembre et jusqu’au 23 novembre dans la 2 Ouest.
L’appâtage du cerf est permis du 1er septembre au 30 novembre, sauf pour les substances salines utilisées toute l’année. La chasse à l’ours noir à l’arc et à l’arbalète est permise du 27 septembre au 5 octobre dans la zone 1.
La chasse du petit gibier, dont la Gélinotte ou perdrix, demeure la porte d’entrée de la relève à la chasse sportive. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)
Pour le petit gibier, la chasse est du 20 septembre au 15 janvier, mais varie selon les territoires sous gestion organisée. La chasse au lièvre d’Amérique est du 20 septembre au 31 mars 2026.
Il est absolument essentiel, voire obligatoire, de consulter les détails spécifiques de l’espèce visée sur le site du gouvernement du Québec.
À la chasse, on ne peut plaider l’ignorance des règles et de la réglementation. Si vous désirez chasser sur un territoire privé, faites-le en toute légalité, avec une bonne entente avec le propriétaire.
Le « Buck Thorax », ou « écarteur » de grand gibier, conçu par un grand adepte de la chasse rimouskois, Denis Proulx, gagne du terrain en province et au pays.
Des centaines appareils sont distribués à travers les boutiques spécialisés du Québec et de l’Ouest canadien. Le marché américain est la prochaine cible de son concepteur.
Selon le concepteur de Rimouski, son écarteur est outil indispensable, après la récolte d’un grand gibier, cerf, ours, orignal ou autre.
Cette « barre » télescopique, de 14 à 20 puces est, selon Denis Proulx, ultra robuste, 100% acier inoxydable (stainless), écoresponsable, et évitera de tailler de petits arbres, ou utiliser toutes sortes de branches pour écarter les cages thoraciques des animaux sauvages prélevés après chasse.
À vie
« Le « Buck Thorax » est fabriqué pour servir à vie à chaque saison de chasse de grands gibiers.
Le chasseur l’utilise immédiatement après l’abattage de son grand gibier et évite de contaminer le filet mignon avec des bactéries des bouts de bois ramassés au sol », indique l’inventeur.
Tour en poursuivant la promotion active du « Buck Thorax », Denis Proulx vient rapatrier la fabrication de son outil de la Chine à Rimouski, où l’entreprise AMH Canada assurera dorénavant sa production.
Le Buck Thorax, inventé par le Rimouskois Denis Proulx (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
Afin de répondre à la demande des chasseurs et accélérer les commandes effectuées par les détaillants, Denis Proulx se devait de rapprocher la fabrication de l’écarteur de son point d’origine et de réduire le temps entre la fabrication et la livraison.
Lors d’une récente entrevue à « Rendez-Vous Nature », Denis Proulx rappelait l’origine de son aventure dans la conception, la fabrication et la commercialisation de son invention qu’il qualifie d’indispensable pour tous les amateurs de grands gibiers.
On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.
Les zecs Owen, Chapais et Bas-Saint-Laurent, de la zone 2, vont de l’avant pour assurer la protection de la femelle orignal lors de la prochaine saison de chasse 2025, même si le plan de gestion permet une chasse permissive des trois segments du troupeau, soit le mâle, la femelle et le veau.
Les zecs Owen et Chapais ont endossé, le 27 août dernier, le plan B de protection de l’orignal sans bois en 2025, initié et proposé par la ZEC-BSL, en réaction au refus de Québec d’assurer la sauvegarde de l’orignal sans bois en 2025, par une chasse restrictive, tout en permettant le prélèvement de la femelle avec un permis spécial.
Une décision qui laissait peu de marge de manœuvre à la grande ZEC-BSL, déterminée à prendre les grands moyens et d’aller jusqu’au bout pour protéger la ressource reproductrice.
Zecs solidaires à un même objectif
Le président de la ZEC-BSL, de la régionale des zecs et porte-parole des trois zecs, Guillaume Ouellet, réagit à l’accord, y voyant des marques d’unité et de solidarité des gestionnaires des territoires.
« On démontre encore une fois qu’on a à cœur nos territoires fauniques et la gestion de notre faune », dit-il, ajoutant avoir informé le ministère responsable de la Faune. « Qui a été très collaborateur ».
Cette gestion de l’orignal des trois zecs donne lieu au programme « Chasseur Responsable de la Faune » (CRF), dont l’objectif est de protéger volontairement la femelle orignal, même si la chasse permissive autorise cette année les trois segments du troupeau.
Le président de la ZEC Bas-Saint-Laurent, de la régionale des zecs de l’Est-du-Québec et président de Zecs Québec, Guillaume Ouellet. (Photo courtoisie)
Les chasseurs d’un même groupe décideront d’épargner ou non la femelle, et d’opter pour la récolte du mâle. Ils seront identifiés à leur choix.
Pour inciter la récolte du mâle orignal, les chasseurs CRF et ceux de la relève participeront aux tirages de prix de grande valeur. Un autre tirage de prix s’adressera aux chasseurs non inscrits au CRF.
Face-à-face du président
Cet accord unanime des trois zecs lance une vaste campagne de sensibilisation et de promotion qui sera menée incessamment auprès de leurs chasseurs d’orignaux respectifs.
Le président Guillaume Ouellet s’adressera aux chasseurs via une vidéo en ligne sur la page Facebook de la ZEC-BSL.
Durant 17 minutes, il relate le fil des événements menant à ce choix volontaire de protéger la femelle orignal. Seul devant la caméra, debout, comme dans un face-à-face avec le chasseur, il décrit sa démarche de A à Z.
« Je parle en chasseur et je m’adresse à lui. On ne s’ennuiera pas. J’explique tout, tout, tout, tout. Quiconque ne pourra dire qu’il ne savait pas. Bien au fait de la démarche, 100 % des chasseurs devraient devenir membre CRF », estime Guillaume Ouellet. Un dépliant d’information sera aussi distribué aux chasseurs.
Ce grand virage dans ce type de gestion unique de l’orignal, en accord entre trois zecs d’une même zone, représente la volonté unanime des gestionnaires de se prendre en main.
Ils se en se donnent la liberté… accordée par Québec, de faire des choix sur la récolte d’une espèce comme l’orignal, afin d’assurer sa pérennité et l’avenir de leur territoire, on assiste ainsi à l’amorce d’une autonomie de gestion faunique plus grande pour les 63 zecs de la province.
Spécialiste en écologie animale, le professeur Martin-Hugues St-Laurent est lauréat d’un Prix canadien d’excellence en conservation remis par la Fédération canadienne de la faune (FCF). Une distinction nationale prestigieuse dans le domaine du développement durable.
Par Jean-François Bouchard- UQAR
Le professeur en biologie de l’UQAR fait partie des huit récipiendaires de cette année. Il a mérité le Prix Roland-Michener pour la conservation.
Les prix ont été remis le 14 juin lors d’une cérémonie tenue à Yellowknife, dans les territoires du Nord-Ouest.
Le directeur général de la FCF, Sean Southey, a souligné que l’engagement des récipiendaires de cette année est « un puissant rappel du pouvoir positif des personnes passionnées par la protection de la faune et des habitats pour les générations futures. Elles me donnent espoir en un avenir plus radieux. »
Les personnes lauréates ont fait l’objet d’un reportage dans les récentes éditions des magazines Canadian Wildlife et Biosphère.
Ce prix national de la FCF s’ajoute au prix Harfang des neiges que le professeur St-Laurent a reçu au printemps pour sa contribution à l’avancement des connaissances sur la grande faune.
« J’aime me lancer le défi de comprendre les mécanismes complexes qui lient les espèces animales à leur environnement », mentionne le professeur de l’UQAR. « Et surtout, de trouver des solutions possibles pour favoriser la gestion durable, le rétablissement et la conservation des mammifères, dont plusieurs occupent une place importante dans le patrimoine naturel du Canada. »
Professeur à l’UQAR depuis 2008, Martin St-Laurent a publié une centaine d’articles scientifiques portant sur les conséquences des perturbations naturelles et humaines sur l’habitat et l’écologie des grands mammifères.
Membre du Cercle d’excellence de l’Université du Québec, il a donné plus de 300 conférences dans des congrès internationaux et nationaux sur ses travaux.
Un groupe de cinq Rimouskoises a pêché un thon Bluefin de 700 livres au large de Miscou au Nouveau-Brunswick, le 22 août dernier. La copropriétaire de la Poissonnerie Gagnon, Sarah Landry, et son équipe sont fières de revenir en ville avec cette grosse prise.
Après une première tentative infructueuse jeudi, les pêcheuses, menées par le capitaine gaspésien Richard Desbois, ont connu un dénouement plus heureux le lendemain.
Sarah Landry et ses amies sont parties de Grande-Rivière en Gaspésie vers 15 h 30.
La pêche a été frustueuse pour Sarah Landry et ses amies. (Photo courtoisie)
« On a commencé à pêcher du maquereau frais pour appâter. Après une heure de pêche au thon, ça a mordu. C’est une poussée d’adrénaline. Le combat a duré deux heures. Nous nous sommes relayées parce que c’est très difficile. Il faut travailler pour l’amener tranquillement et le fatiguer. Tu ne veux surtout pas qu’il décroche. »
Valeur de 8 000 $
Si la Rimouskoise avait eu la piqure de la pêche au thon, l’an dernier, lorsqu’elle en a sorti un de 850 livres de l’eau, elle a transmis sa passion à ses amies.
« J’ai mélangé deux groupes d’amies. Certaines ne se connaissaient pas, mais ça a été une belle réussite et ça a rendu l’expérience encore plus drôle. Nous avons passé beaucoup d’heures sur le bateau et sur la route ensemble. C’est certain que nous allons le refaire. Je l’avais vécu l’an dernier et je savais ce que c’était, mais c’était tripant de le faire vivre à mes amies. »
L’équipe de Rimouskoises qui a pris la mer le 21 et le 22 août. (Photo courtoisie)
Le thon de 700 livres est d’une valeur d’environ 8 000 $.
« Les gens pensent que c’est un coup d’argent pour la poissonnerie, mais ce n’est pas le cas. J’en aurais besoin de plus. C’est pour le plaisir de partager cette aventure avec les clients. J’ai toutefois confiance de répondre à la demande. Nous avons plus d’un tour dans notre sac. Nous serons en mesure d’avoir un demi-thon la semaine prochaine question de satisfaire les papilles de tous. Il sera partagé avec une autre équipe », explique Sarah Landry.
Passion familiale
La pêcheuse travaille à la Poissonnerie Gagnon depuis 25 ans. Elle et son frère, Joël Landry, ont acheté le commerce en 2018. Ce dernier avait aussi réussi à capturer des thons en 2022 et en 2023.
« Quand nous avons commencé à en avoir à la poissonnerie, nous achetions des petites parties de thon pour le faire découvrir aux clients parce qu’ils ne connaissaient pas ça à Rimouski. Ensuite, on s’est lancé et on a décidé d’aller en pêcher un. Ça donne beaucoup de viande et il faut l’écouler quand elle est fraîche parce que l’aspect est moins intéressant après la congélation », explique la copropriétaire.
Le thon de 700 livres. (Photo courtoisie)
Sarah Landry a déjà hâte de reprendre la mer dans deux ans.
« C’était au tour de mon frère d’y aller cette année, mais il a eu un enfant la semaine dernière. J’y suis donc allée deux années de suite, mais l’an prochain ce sera son tour avec une gang de gars. Nous nous relayons et nous partageons ce plaisir. »
L’énorme poisson a été amené à Grande-Rivière pour être débité. Il sera ensuite transporté à la Poissonnerie Gagnon de Rimouski et devrait être mis en vente dès jeudi avant-midi. Les détails seront communiqués sur la page Facebook de l’entreprise dans les prochaines heures.
Autre joyau naturel sur l’île d’Anticosti, mais encore méconnu, appelé « La Piscine de la Patate », qui tire son appellation de la rivière du même nom.
« On y accède par un sentier aller-retour de 17,9 km. Le parcours, difficile, peut prendre un peu plus de cinq heures. La rivière à la Patate, connue pour la clarté de son eau, a creusé un bassin ovale dans la roche mère, qui ressemble à une piscine naturelle de grande taille. Le site est peu fréquenté », explique un technicien de la faune de formation, photographe et résident permanent de l’île, Gaétan Laprise.
Ce site unique est situé dans le secteur de Vauréal, du côté nord d’Anticosti.
« La piscine a une profondeur de 12 pieds. La baignade est au risque du baigneur. Pour s’y rendre, c’est une randonnée de catégorie intermédiaire. Ça prend de bons mollets pour remonter la rivière », ajoute Daniel Lévesque de SÉPAQ-Anticosti.
Un jour, la « Piscine de la Patate » deviendra peut-être aussi célèbre que la chute Vauréal avec ses 76 mètres, plus haute que celle du Niagara avec 57 mètres, qui demeure la signature du parc national d’Anticosti, sous gestion de la SÉPAQ.
Les amateurs qui chasseront bientôt sur Anticosti n’auraient pas à craindre des effets négatifs d’un long hiver, d’un printemps tardif, ni de la grosse chaleur sur le cheptel, comme sur le continent surtout en août.
La pluie torrentielle du 17 août a été bénéfique, comme la fraîcheur du lendemain à 5 °C.
« Dans ces conditions, les cerfs se déplacent. Je vois des jeunes d’un an en masse, beaucoup de veaux et de juvéniles. Les cerfs matures conservent leur énergie lors de journées de chaleur, et demeurent discrets, bien au frais », observe Daniel Lévesque, de SÉPAQ-Anticosti. « Dans l’île depuis deux ans, les chevreuils se portent bien partout ».
Daniel Lévesque a observé de beaux mâles bien panachés, le 24 juin, à Baie–Sainte-Claire, à 13 km à l’ouest de Port-Menier.
« Avant le coucher du soleil, on a cessé de compter à 250 chevreuils. Avec autant de cerfs à Baie–Sainte-Claire, c’est rassurant pour le rester de l’île ».
Cerfs bien portants
Selon lui, les fortes chaleurs de l’été n’auraient pas influencé la nouvelle pousse ni asséché les plaines, privant les cerfs d’aliments nutritifs.
« Pas du tout. Ça fait deux ans qu’on entend ça. À la mi-août, c’était bien meilleur que l’an dernier ». Des sources d’eau souterraines alimentent les plaines qui sont de bons secteurs de chasse.
La saison de la chasse se déroule du 28 août au 6 décembre sur Anticosti. (Photo courtoisie Daniel Lévesque– SÉPAQ-Anticosti)
Anticosti a reçu une bonne quantité de neige à l’hiver et de pluie à l’été sur une base régulière.
« Les pêcheurs ont connu une super bonne saison jusqu’en août sur les rivières Chaloupe et Jupiter. Juin et juillet ont été exceptionnels, avec de bonnes montaisons de saumons comme La Loutre », relate le responsable des ventes et du service à la clientèle à SÉPAQ Anticosti.
C’est lors de la chasse qu’on peut constater la situation des populations de chevreuils, une fois que les amateurs auront foulé la sauvagerie de l’île à la quête de leur gibier.
La saison de la chasse se déroule du 28 août au 6 décembre.
La saison de chasse automnale tant attendue arrive souvent plus vite qu’on le pense ! Plutôt que d’attendre à la dernière minute, pourquoi ne pas mettre l’été à profit pour vous préparer efficacement ?
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs vous propose quelques étapes clés pour une rentrée en forêt réussie.
Complétez vos formations
Avant de partir traquer votre gibier, assurez-vous d’avoir en main toutes les certifications nécessaires.
Selon l’arme que vous souhaitez utiliser, différentes formations sont requises :
Arc ou arbalète: Suivez le cours en ligne Initiation à la chasse avec arc ou arbalète (ICAA).
Arme à feu: Complétez le Cours d’initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF) ainsi que le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF).
Si vous prévoyez acheter une arme à feu, vous devrez obtenir votre Permis de possession et d’acquisition (PPA).
La demande peut être soumise dès que vous avez réussi le CCSMAF. Pour plus de détails sur le processus, consultez le site de la GRC.
Le délai pour obtenir son Permis de possession et acquisition d’arme à feu (PPA) auprès de la GRC, peut prendre jusqu’à cinq mois d’attente. (Photo courtoisie)
Dès que vous avez acheté une arme, n’oubliez pas de l’immatriculer auprès du gouvernement du Québec. Plus d’infos : www.quebec.ca.
Entraînez-vous au champ de tir
Maîtriser son arme est essentiel pour une chasse sécuritaire et efficace. Profitez de l’été pour visiter un club de tir et perfectionner votre technique.
De nombreux clubs offrent des événements spéciaux, comme le tir au pigeon d’argile ou des cliniques d’ajustement d’armes.
Cette chasseuse se pratique au Club de tir de St-Tite, lieu du tournage du vidéo de la FédéCP, sous l’œil averti du moniteur et spécialiste Marius DeChamplain. (Photo vidéo FédéCP)
Être un bon chasseur, c’est aussi connaître et respecter les règlements en vigueur.
Pour éviter les mauvaises surprises en saison, téléchargez dès maintenant l’application Zone Chasse 2.0.
Consultez également le site du ministère pour connaître les périodes de chasse et les permis nécessaires.
Faites partie du mouvement!
Renseignez-vous auprès de vos associations locales en chasse et pêche pour connaître leurs activités ou encore mieux, impliquez-vous auprès de celles-ci.
Que ce soit en donnant un coup de main ponctuel ou en devenant membre actif, votre engagement aide ces associations à poursuivre leur mission faunique et éducative. Vous pouvez consulter notre carte interactive qui répertorie toutes nos associations membres..
Cet été, investissez dans votre passion !
Complétez vos formations, affinez votre technique, informez-vous et impliquez-vous. Une bonne préparation vous assurera une saison de chasse réussie et mémorable.
Nous avons construit depuis dix mille ans, un monde d’abondance de ressources, un écosystème stable, qui nous a poussé à optimiser et à performer. Le culte d...
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