Un suspect de 72 ans a été arrêté en lien avec l’incendie qui a fait rage au bâtiment abritant le Vieux Loup, la pizzeria Italia et 10 logements.
À la suite de la diffusion d’une vidéo montant l’individu mettre le feu dans un bac de recyclage situé à l’arrière du bâtiment, le public a fourni suffisamment d’informations pour que la Sûreté du Québec procède à une arrestation.
L’individu a été épinglé dans le secteur de l’avenue du Phare Ouest à Matane. Il a été escorté au poste de police pour être interrogé. Ce dernier pourrait être accusé d’incendie criminel.
Rappelons que dans la nuit du 16 septembre, un individu s’est rendu dans le stationnement arrière du Vieux Loup. Après avoir inspecté tous les bacs de recyclage, ce dernier a allumé un feu dans l’un deux. Le feu s’est rapidement propagé sur la paroi arrière du bâtiment jusqu’en haut.
Les occupants de sept logements ont été évacués et temporairement relocalisés dans un hôtel ou chez des proches. Aucune personne n’a été blessée mais le bâtiment a subi des dommages importants.
La Sûreté du Québec remercie le public pour sa précieuse collaboration. « Les citoyens ont joué un rôle déterminant dans l’avancement de cette enquête », conclut le porte-parole, Frédéric Deshaies.
La Sûreté du Québec confirme être à la recherche d’un suspect en lien avec l’incendie qui a atteint un bâtiment abritant des logements, la pizzeria Italia et le bar Au Vieux Loup de Matane.
Une vidéo de surveillance permet d’apercevoir un individu circuler dans le stationnement arrière du bâtiment qui donne sur la rue Saint-Pierre. Or, sur ces images, on voit l’individu qui déclenche un feu à même un bac de recyclage situé aux abords du bâtiment.
La violence de l’incendie a été telle que le feu s’est propagé jusqu’en haut du bâtiment. De la fumée a aussi pénétré à l’intérieur de l’établissement, provoquant la fermeture de celui-ci.
L’enquête a été transférée à la Sûreté du Québec puisque la cause du sinistre demeure indéterminée. (Photo Le Soir.ca- Dominique Fortier)
Heureusement, personne n’a été blessé lors de l’incendie. Les locataires ont été relocalisés chez des proches ou dans un hôtel de la région.
Collaboration du public
La Sûreté du Québec demande la collaboration du public afin de retrouver l’individu qu’on voit sur les images de mauvaise qualité.
« Nous sommes conscients que la qualité de l’image n’est pas optimale, mais il est possible que certains puissent tout de même reconnaître cet individu à partir de son allure ou de ses déplacements », conclut le porte-parole de la SQ.
Les gens qui pensent avoir reconnu l’individu peuvent contacter la Centrale d’information criminelle au 1-800 659-4264.
Le Bar Laser de Causapscal revient en force cette année avec Steven Leclerc et Maxime Charest, deux nouveaux présidents qui ont repris les rênes de l’équipe.
Le Laser version 2025 que les partisans verront sur la glace sera rehaussé par le retour de vétérans et l’arrivée de joueurs repêchés dans le nouveau territoire élargi.
« Nous avons mis sous contrat Olivier Gendron et Francis Bérubé. Patrick Tremblay et William Champagne de retour. Devant les buts, Jean-Christophe Parent partagera le travail avec Vincent Morin », explique Steven Leclerc.
Derrière le banc, l’équipe comptera sur Mathieu Morin au poste d’entraîneur-chef assisté de Jason Caron, un ancien joueur de l’Océanic bien connu dans la Vallée de la Matapédia.
Le capitaine de l’équipe, Olivier Gallant, sera aussi de retour avec la formation de Causapscal.
Tradition gagnante
L’an dernier, le Bar Laser avait terminé au cinquième rang du classement général avec une fiche de trois victoires et 13 défaites. Il avait subi l’élimination lors du tournoi à la ronde servant de première ronde des séries éliminatoires.
Steven Leclerc lors de la conquête du championnat en 2022 en compagnie de son père Stéphane, à droite et de son grand-père, Réal. (Photo courtoisie)
« Dans notre cœur, nous avons trois coupes à notre actif (en 2020, l’équipe menait 2-0 en finale avant l’interruption des activités en raison de la COVID-19) et on vise une quatrième cette année. Avec l’équipe qu’on présente cette année, on sera en mesure d’être compétitifs et on souhaite que nos partisans remplissent les estrades », conclut Steven Leclerc.
La Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec fait maintenant cavalier seul depuis qu’elle s’est désaffiliée de Hockey Québec. Comme annoncé le printemps dernier par Le Soir, l’organisation a décidé d’adopter ses propres règles.
On reprochait à Hockey Québec son manque de flexibilité, notamment en ce qui a trait aux règlements sur les batailles qui n’étaient pas adaptés à des adultes. Hockey Québec applique les mêmes règles dans toutes ses ligues, qu’il s’agisse de mineurs ou de seniors.
Les gouverneurs des équipes des Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli, du Bar Laser de Causapscal, des Castors Côté Automobiles de Matane, des Fondations B.A. de Trois-Pistoles, des Corsaires de Forillon et des Vikings du Rocher se sont mis d’accord sur les orientations que le circuit devait prendre.
« Il n’était pas question de retourner à ce que la ligue était à ses débuts. Ça veut dire que nous ne voulons pas de joueurs qui sont uniquement en uniforme pour se battre », explique le directeur général des Castors Côte Automobiles, Brian Bernier.
Nouveaux règlements
Dorénavant, un joueur qui se bat lors d’un match sera expulsé, mais sera suspendu seulement après trois occurrences. Les matchs de suspension seront cumulatifs.
« Ça veut dire qu’une fois la suspension purgée, le joueur ne bénéficie pas de trois autres batailles avant d’être suspendu à nouveau », précise Bernier. L’an dernier, sous Hockey Québec, une bataille équivalait à une suspension automatique.
De plus, dans le cas où un joueur entamerait une bataille avec un autre joueur qui ne voulait pas se battre, l’instigateur écopera d’un match de suspension.
Une séquence du match entre les Corsaires de Forillon et le Bar Laser de Causapscal. (Photo courtoisie Maxime Amyot)
« On ne veut pas des pères de famille qui se font arracher la tête par un joueur qui ne sait pas jouer au hockey alors qu’il travaille le lundi matin. C’est hors de question », martèle Brian Bernier.
Ce dernier est d’avis que la ligue est en mesure d’établir ses propres règles qui sont adaptées pour des adultes, ce que Hockey Québec n’était pas en mesure d’offrir.
« On ne se cachera pas non plus qu’une adhésion à Hockey Québec coûte excessivement cher en échange d’un soutien qui n’est pas à la hauteur de nos attentes. Maintenant que nous ne donnons plus notre argent à Hockey Québec, on peut l’investir de manière beaucoup plus judicieuse pour notre personnel qui fait un travail incroyable. »
Plus de matchs en séries
La prochaine saison s’entamera au début de novembre. Chaque formation disputera 14 parties en saison régulière, réparties sur 10 fins de semaine, comprenant des rencontres entre Noël et le jour de l’An. En 2025-2026, Causapscal rejoindra Forillon et Le Rocher dans la division Est, alors que Trois-Pistoles, Mont-Joli et Matane composeront la division Ouest.
Le format des séries éliminatoires a aussi été modifié. L’équipe qui termine première de chaque division obtiendra un laissez-passer. La première ronde opposera les 2e et 3e positions de la même division dans des affrontements 2 de 3.
Les Fondations B.A affrontent les Castors Côté Automobiles de Matane à l’Aréna Bertrand-Lepage de Trois-Pistoles. (Photo courtoisie Jean-Claude Pelletier)
Les demi-finales seront des séries 3 de 5, alors que la Ligue de l’Est souhaite que sa finale soit disputée dans un format 4 de 7.
Pour ce qui est de Desjardins, bien que le nom ne soit plus associé directement au nom de la ligue, la coopérative contribue en commanditant les différentes équipes dans chaque territoire.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, voit d’un bon œil la nomination d’Amélie Dionne à titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.
Selon le député de Matane-Matapédia, le choix de démettre Maïté Blanchette-Vézina de ses fonctions était inévitable.
« Le premier ministre a eu la même appréciation que les élus de la région à l’effet que ça ne fonctionnait plus. Et comme nous avons de grands défis, on souhaite que ça se passe mieux pour la dernière année de mandat du gouvernement. «
Quant au choix de sa successeure, Amélie Dionne, le député Bérubé la connaît bien puisque cette dernière a longtemps été impliquée au Parti Québécois avant de rejoindre les rangs de la Coalition Avenir Québec.
« J’ai une très bonne relation avec elle. J’ai notamment siégé avec elle lors de la commission sur les écrans. Nous avons souvent l’occasion d’échanger entre nous et ça se fait dans le respect. »
Pas de ministre en Gaspésie
Pascal Bérubé souligne tout de même le choix de François Legault de ne pas nommer l’un de ses deux députés gaspésiens à titre de ministre régional.
« C’est la deuxième fois qu’il a l’opportunité de les nommer et il a décidé, à nouveau, de ne pas leur faire confiance. Pendant ce temps, il décide de prendre la responsabilité de l’Abitibi-Témiscamingue, mais il ne le fait pas pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Je crois que les gens d’ici l’ont remarqué. »
Quant à savoir ce qu’il pense du choix de Geneviève Guilbault pour s’occuper des Affaires municipales, Pascal Bérubé, reconnaît le sens des responsabilités de l’ex-vice-première ministre.
La ministre Geneviève Guilbault (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« J’ai moi-même un inventaire de dossiers que j’aimerais régler avant la fin du mandat du gouvernement. Je connais bien Geneviève Guilbault et nous sommes capables de nous parler. C’est l’intérêt de nos communautés qui priment. »
D’ailleurs, Pascal Bérubé a toujours eu une certaine facilité à avoir de bonnes relations avec les ministres de la CAQ. « J’entretiens des bons contacts avec les ministres et je le dis en toute sincérité. Ceci dit, la population rendra son verdict l’année prochaine. D’ici là, tout ce que je souhaite est que ça se passe bien pour le Québec dans la prochaine année. »
Finalement, le député a salué la nomination Sonia LeBel, originaire de Matane, qui accède à l’Éducation.
La réforme du régime d’assurance-emploi est toujours un enjeu d’actualité que le député bloquiste du comté de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Alexis Deschênes, aimerait régler une fois pour toutes.
Même si les problèmes liés à l’assurance-emploi résonnent dans la tête des gens comme une situation créée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, il faut remonter dix ans auparavant, lors de l’ère de Jean Chrétien, pour constater les premiers grands changements au régime d’assurance-chômage, alors rebaptisé assurance-emploi.
Si le gouvernement libéral de l’époque avait grandement changé les règles du régime, notamment en abaissant les revenus assurables à 55 %, d’autres réformes et modifications viendront toucher directement les travailleurs saisonniers, surtout au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. On peut penser à l’augmentation du nombre d’heures minimales pour se qualifier à l’assurance-emploi. Malgré la promesse de « réparer » le tout, le gouvernement de Justin Trudeau n’aura jamais ramené le régime là où il était il y a 30 ans.
Maintenir la pression
Pour le député actuel, Alexis Deschênes, il faut maintenir la pression sur le gouvernement fédéral.
« Aujourd’hui, on ne parle plus seulement des prestataires d’assurance-emploi, mais bien des employeurs. Il en va de la compétitivité de nos entreprises. »
Alexis Deschênes donne l’exemple d’une entreprise qui œuvre dans la transformation des produits de la mer.
(Photo: Pierre Michaud-archives)
« Si pour une raison ou une autre, il y a moins de crabes une année, la conséquence est qu’il y a moins d’ouvrage pour ses travailleurs. Et ce qu’on remarque dans notre région est que ces employeurs vont embaucher leurs gens pour une période supérieure à celle dont ils en ont besoin simplement pour permettre aux travailleurs d’avoir suffisamment d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi. »
Ce qui fâche le député est le fait que les employeurs se retrouvent à compenser pour un régime trop rigide, et ce, même s’il y a des surplus dans les coffres.
« Le système canadien est l’un des moins généreux en Occident. On redonne à peine 66 % du salaire contrairement à 80 ou même 90 % dans certains pays d’Europe. Il faut que nos travailleurs puissent y accéder plus facilement et qu’ils en retirent davantage. On doit avoir un minimum de 35 semaines, ce qui permettrait tout le temps de faire ses heures. »
Quant à savoir si un travailleur devrait combler le reste de l’année en occupant un autre emploi, Alexis Deschênes n’est pas contre l’idée si certaines personnes veulent améliorer leur sort, mais l’idée générale est de ne pas voler la caisse de l’assurance-emploi qui est remplie par les travailleurs et les employeurs pour l’utiliser à d’autres fins décidées par le gouvernement.
Le Matanais Tomas Gagné a été sélectionné pour faire partie de la formation des Saguenéens de Chicoutimi au terme d’un camp d’entraînement concluant.
L’appel a été logé au cours de l’été.
« J’espérais que ça arrive parce que j’ai énormément travaillé pour ça. Donc quand j’ai reçu l’invitation, j’étais très heureux. À partir de ce moment-là, je me disais que j’avais tout à gagner et rien à perdre, donc ça m’a aidé à mettre le stress de côté. En plus, l’organisation nous a mis en confiance dès les premières heures », explique Tomas Gagné.
Le principal intéressé a joué trois demi-matchs préparatoires contre Baie-Comeau et Rimouski. « J’étais fier de ma performance et j’ai réussi à démontrer ce que j’étais capable de faire », ajoute-t-il.
Le jeune gardien de buts a ainsi convaincu le personnel d’entraîneurs de lui faire une place pour la saison 2025-2026. Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers.
Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Selon lui, son calme est un de ses atouts majeurs.
« Chaque match, mes coéquipiers peuvent compter sur moi pour donner mon maximum. Je vais me battre pour chaque rondelle afin d’être le premier à aller la chercher. Je veux amener une confiance et un calme à mes coéquipiers en zone défensive. Je ne serai pas ce genre de gardien qui s’amuse à jongler avec la rondelle. »
C’est donc une nouvelle aventure qui débute pour le Matanais qui aura le rôle d’épauler le gardien partant de la formation, Raphaël Précourt. Il fait partie du trio de gardiens qui entameront la saison en compagnie de Mathias Hernandez.
Bagage d’expérience
Le gardien a déjà un impressionnant bagage d’expérience malgré son jeune âge.
Il a évolué au sein des Grads de Navan (Ottawa) dans la Central Canadian hockey league où il a conservé une moyenne de 3.02 au cours de la saison régulière et 2.82 pendant les séries éliminatoires.
Auparavant, il a fait partie des Albatros/Océanic dans la catégorie Bantam AAA. Il a également pu perfectionner son art au cœur de de l’Académie internationale de hockey Le Sommet.
Tomas a aussi eu l’occasion de défendre les couleurs des Sieurs de Matane en début de parcours.
Atteindre la Ligue de hockey junior Maritimes Québec était l’un de ses objectifs. C’est maintenant chose faite.
« Je cherche à m’établir comme un bon gardien dans la ligue, mais si je me projette dans l’avenir dans quelques années, j’aimerais intégrer un programme dans une université américaine », conclut-il.
Le hockeyeur matanais et ex-Océanic, Charle Truchon, a rejoint un groupe sélect d’une vingtaine de joueurs à avoir leur photo sur le mur d’honneur du Colisée Béton Provincial de Matane.
Cette initiative personnelle émane de Denis Gauthier, grand passionné et promoteur de plusieurs événements sportifs dans la région.
Il y a une dizaine d’années, avec l’accord de la Ville de Matane, Denis Gauthier avait d’abord monté une petite exposition permanente regroupant des photos de l’histoire du hockey à Matane et des grands événements sportifs qui s’étaient tenus au Colisée.
Par la suite est venu le mur des athlètes matanais qui ont évolué au moins un an dans une ligue de niveau supérieur.
« J’ai toujours appelé ça le mur de la persévérance. C’est pour démontrer aux jeunes qu’ils peuvent se fixer des objectifs et les atteindre », confie-t-il.
Pas seulement la LNH
Denis Gauthier tenait aussi à souligner qu’avant de rêver à la Ligue nationale de hockey, il y a d’autres étapes à franchir qui sont importantes dans un parcours, à commencer par la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
« Depuis l’arrivée du Drakkar et de l’Océanic, nos jeunes bas-laurentiens et gaspésiens sont davantage repêchés par la ligue. C’est bon pour nos athlètes, mais aussi pour la ligue qui créé un sentiment d’appartenance avec ses amateurs. »
Charle Truchon a remporté la Coupe Memorial, en 2023, avec les Remparts de Québec. (Photo – Candice Ward/CHL)
C’est tout un travail de moine que Denis Gauthier s’est donné pour retrouver tous les joueurs qui ont commencé leur parcours mineur à Matane et qui ont évolué au moins une année complète dans la Ligue junior Maritimes Québec.
« Le plus récent est Charle Truchon. Il a tout raflé, autant un trophée personnel que la Coupe Memorial et la Coupe du Président. »
Souligner le parcours des athlètes
Il rejoint donc la vingtaine de joueurs présents sur le mur d’honneur qui remonte à l’époque de Serge Bernier et Alain Côté.
Les prochains joueurs à se retrouver sur le mur d’honneur pourraient être Jean-François Bélanger, qui évolue maintenant à Terre-Neuve et Tomas Gagné, qui vient d’être signé par les Saguenéens de Chicoutimi.
« C’est important pour moi de souligner le parcours de nos jeunes athlètes et je vais continuer de le faire tant que je pourrai », conclut Denis Gauthier.
La Sûreté du Québec est à la recherche de témoins en lien avec le délit de fuite qui s’est produit le 24 août dernier.
Afin de recueillir le maximum d’informations concernant ce délit de fuite, la Sûreté du Québec installera un poste de commandement ce mercredi 3 septembre, de 10 h à 18 h, au terrain de balle de Saint-Ulric situé au 370, rue du Centenaire.
Les gens sont invités à venir rencontrer les enquêteurs afin de recueillir les témoignages de gens qui auraient des informations relatives à ce délit de fuite.
On rappelle que tout renseignement, aussi minime soit-il, peut être utile pour l’enquête.
Motocycliste retrouvé inanimé
L’accident s’est produit le 24 août, vers 3 h 45, dans la nuit. Un jeune motocycliste circulait sur la route James lorsqu’il est entré en collision avec un autre véhicule.
Le motocycliste a été retrouvé inanimé sur la chaussée. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital pour y soigner des blessures sérieuses. Il est toujours dans un état critique, mais stable pour le moment.
Les gens sont invités à venir rencontrer les enquêteurs afin de recueillir les témoignages de gens qui auraient des informations relatives à ce délit de fuite. (Photo courtoisie SQ)
Selon les informations de la Sûreté du Québec, le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident ne serait pas demeuré sur les lieux pour porter assistance à la victime et aurait pris la fuite.
Par ailleurs, rappelons que toute personne possédant de l’information peut aussi appeler la Centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800 659-4264.
Le Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN) et La Guilde du jeu vidéo du Québec tiendront un sommet sur l’innovation dans les jeux vidéo.
Ce sommet sur deux jours se déroulera à Montréal le 30 septembre et le 1er octobre. L’idée derrière cet événement est de réunir les créateurs et développeurs de jeux vidéo sous un même toit afin d’échanger sur les différentes techniques et partager les bonnes idées.
Le CDRIN est d’avis qu’il y a urgence pour le Québec de faire ressortir le meilleur de ce qu’il a à offrir dans un contexte où la technologie évolue à vitesse grand V et devient de plus en plus pointue. Les enjeux économiques et la compétition sont aussi des éléments à considérer dans la réflexion.
Ainsi, le 30 septembre, il y aura deux classes de maîtres pour les professionnels ayant déjà un niveau d’expérience avancée. Deux ateliers seront offerts, soit un sur l’intelligence artificielle appliquée et un autre sur le produit final.
Experts et ateliers
Le lendemain, place au sommet qui réunira de nombreux panels d’experts et plusieurs ateliers. On abordera notamment l’intelligence artificielle appliquée, le développement de jeux à petit budget, le bien-être des communautés du jeu et le marketing stratégique.
On parlera aussi de l’optimisation des pipelines; c’est-à-dire, comment améliorer et faciliter le processus de production.
L’idée est de permettre aux participants de repartir du sommet avec des nouvelles idées, des nouveaux contacts et une motivation renouvelée par la suite des choses. Pour y arriver, de nombreux contenus interactifs stimulant la réflexion seront présentés. Il y aura également des moments choisis pour faire du réseautage.
Les intéressés peuvent s’inscrire dès maintenant pour le sommet, les classes de maîtres ou les deux en se rendant sur la page internet
L’Océanic entame la fin de son calendrier présaison en s’amenant à Matane pour un avant-dernier match préparatoire, ce vendredi 5 septembre, contre le Drakkar de Baie-Comeau.
Joël Perrault confirme que l’alignement complet sera présent sur la glace, si aucun ennui ne survient d’ici là, à l’exception de Zack Arsenault qui demeure un cas incertain.
Le premier choix de l’Océanic au dernier repêchage soigne une blessure au haut du corps subie au début du camp d’entraînement, mais on confirme qu’il est sur la bonne voie pour faire un retour au jeu incessamment.
Perrault entend profiter du match préparatoire prévu au Colisée Béton Provincial pour consolider l’identité de sa formation sur laquelle son jeune groupe travaille depuis le début du camp.
« Le message a été très clair. Je veux qu’on soit une équipe intense et hargneuse et que ce soit difficile de jouer contre nous. On travaille sur l’éthique de travail et tous les petits détails qui s’acquièrent avec l’expérience », indique l’entraîneur-chef de l’Océanic.
L’affrontement contre le Drakkar permettra à l’état-major de confirmer ou de modifier certaines combinaisons. « On a beaucoup de talent dans notre alignement. Ce qu’il reste à faire maintenant est de trouver les bons jumelages, autant sur nos lignes d’attaque qu’à la défense. Je m’attends à voir certains jeunes s’imposer davantage comme des joueurs dominants alors qu’ils avaient un rôle plus secondaire l’an dernier ».
Bâtir sur la résilience
Perrault sait fort bien que ses joueurs qu’il dirigera cette année sont très différents de ceux de l’an dernier.
« On aspirait à remporter le championnat avec une équipe très mature. Des joueurs comme Maël St-Denis, Jacob Mathieu et Luke Coughlin ont laissé un bel héritage à nos jeunes. On va continuer de bâtir sur cette résilience. Je suis toutefois conscient qu’il faut faire preuve de patience avec nos jeunes joueurs« , estime le pilote rimouskois.
L’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault (Photo Le Soir.ca- René Alary)
D’ailleurs, de nouvelles acquisitions comme Luke Patterson, Evan Dépatie et Émile Duquet devraient très bien se mêler aux jeunes qui étaient présents l’an dernier et qui ont vécu le parcours éliminatoire.
Équipe offensive
Le match contre Baie-Comeau sera intéressant à suivre, puisque la rivalité entre les deux équipes est toujours bien présente, même durant une rencontre préparatoire. Joël Perrault peut en témoigner à titre d’ancien du Drakkar.
« On les rencontre huit fois par année et ils sont bien dirigés. Les gens de Matane vont avoir droit à un beau match. C’est très important pour nous de jouer ailleurs au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. On a été à Chandler, Paspébiac et Matane. Nous avons beaucoup de partisans partout dans la région et ils sont nombreux à venir nous encourager à Rimouski. C’est important pour nous de redonner à tous nos partisans. »
Le Club des petits déjeuners s’apprête à entamer une nouvelle année scolaire avec des demandes qui sont toujours en hausse au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
Au Bas-Saint-Laurent, ce sont 22 écoles qui adhèrent au programme des petits déjeuners contre 26 en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
On parle de 3900 élèves au total qui bénéficient de ces repas matinaux. Dans l’ensemble du Québec, c’est une augmentation globale de 20 % du nombre d’élèves qui participent au programme.
La conseillère principale pour le Club dans le volet nutrition, Catherine D’Amours, observe continuellement des besoins grandissants.
« Il y a quelques années, c’était la pandémie. Ensuite, ce fut l’inflation. Puis la flambée des coûts en raison des tarifs. On voit que les familles et les organismes sont sous pression. Dans ce contexte, on peut comprendre que d’assurer aux enfants d’avoir un repas tous les matins a beaucoup de valeur. »
Avec un petit bedon rempli, les enfants sont davantage en mesure de se concentrer sur les matières scolaires, et non pas sur la faim.
« Dans une journée, il y a beaucoup d’activités et de cours. C’est donc important de bien commencer la journée. De ne pas avoir faim, ça améliore les comportements et l’humeur », ajoute Catherine D’Amours.
Comment ça fonctionne ?
Le Club des petits déjeuners fonctionne sur un modèle adapté aux écoles. Un établissement peut vouloir obtenir de l’argent pour faire ses propres emplettes ou mandater un organisme pour gérer le tout. Chose certaine, le petit déjeuner est offert tous les jours de l’année scolaire.
L’idée est de rejoindre le plus d’enfants possible, mais comme les ressources sont limitées, le Club des petits déjeuners concentre ses efforts dans les régions où l’indice de dévitalisation est élevé.
Rappelons que l’organisation est née en 1994 à l’initiative de Daniel Germain, un homme ayant grandi dans un milieu modeste. Il a rapidement constaté que la pauvreté était présente partout au pays, de là l’idée de lancer un programme pour que les enfants puissent se nourrir tous les matins.
Un incendie a complètement rasé une ferme le dimanche 24 août à Saint-Ulric.
L’appel a été logé aux services d’urgence vers 2 h 50 dans la nuit de samedi à dimanche concernant un incendie de bâtiment sur la route 132 Ouest à Saint-Ulric.
À leur arrivée, les pompiers de Matane n’ont pu que constater l’embrasement généralisé du bâtiment.
« Nous avons donc travaillé de façon défensive pour éviter que les flammes se propagent à la résidence adjacente du propriétaire et à d’autres petits bâtiments agricoles situés à proximité », explique le chef des opérations au Service incendie de la Ville de Matane, David Lavoie.
Malgré les efforts de la trentaine de pompiers de Matane et Baie-des-Sables, la ferme a été complètement rasée par les flammes.
Une centaine de bêtes, principalement des bœufs destinés à la boucherie, ont péri dans l’incendie. L’intervention totale aura duré près de sept heures.
Thèse criminelle exclue
Quant à la cause de l’incendie, les enquêteurs n’ont pas pu déterminer de façon définitive ce qui a provoqué le brasier, principalement en raison de l’ampleur du feu et des débris.
« Toutefois, on exclut la thèse criminelle et on s’oriente davantage vers une cause accidentelle », ajoute David Lavoie.
Le coroner Jean-Pierre Chamberland conclut que l’incendie qui a coûté la vie à des citoyens de Sainte-Anne-des-Monts, le 6 novembre dernier, était de nature accidentelle.
Le triste événement s’est produit vers 20 h 23. Une personne circulant sur la 1re avenue Est remarque de la fumée qui s’échappe de la résidence de Jacques Collin, sa conjointe et sa fille Emmanuelle-Gina. C’est alors qu’un appel d’urgence est logé au 911.
Les pompiers arrivent sur les lieux quelques minutes plus tard et constatent un embrasement généralisé.
Les corps de Jacques Collin et de sa fille sont retrouvés dans la cuisine. Par la suite, les ambulanciers tentent des méthodes de réanimation et dépêchent les victimes à l’hôpital, où leur décès est constaté.
Selon les observations du coroner, la maison qui avait un certain âge était isolée avec du bran de scie, ce qui a eu pour effet d’accélérer la propagation du feu.
Le poêle à bois situé au sous-sol serait la cause de l’incendie. Il n’y avait aucune trace d’accélérant, confirmant ainsi la thèse d’un incendie de nature accidentelle.
Revenu avant les pompiers
Selon la trame des événements établie par le coroner, Jacques Collin aurait allumé le poêle à bois avant de quitter la maison un bref moment pour aller chercher ses proches à la piscine, laissant Emmanuelle-Gina dans la cuisine. Celle-ci se déplaçait avec un fauteuil roulant motorisé.
L’hypothèse veut que Jacques Collin soit revenu à la maison avant l’arrivée des pompiers. Il aurait tenté de sauver sa fille, mais aurait été lui-même incommodé par du monoxyde de carbone qui serait, vraisemblablement, la cause du décès.
Près de trois semaines après l’ouverture de Costco à Rimouski, force est de constater que la menace ne s’est pas concrétisée telle qu’on le croyait pour les villes limitrophes comme Amqui ou Matane.
Plusieurs petits commerces craignaient de voir le géant débarquer dans la capitale du Bas-Saint-Laurent. La réalité semble finalement mieux que ce qu’on pensait.
« On a vu énormément de véhicules en provenance du Nouveau-Brunswick circuler sur la 132 à Amqui. Il faut trouver des façons de les inciter à arrêter ici et d’y passer du temps », indique la mairesse Sylvie Blanchette.
Elle est d’avis qu’il existe plusieurs commerces intéressants à Amqui et aux alentours qui valent le détour. « Il faut être capable de faire la promotion de nos commerces de niche. Et une fois qu’ils se sont arrêtés, ils peuvent profiter des activités que nous offrons, de nos restaurants et même de nos hôtels. »
À Matane, le président de la Chambre de commerce, Denis Lévesque, avoue ne pas avoir eu d’échos des entreprises locales quant à une affluence moindre depuis l’ouverture de Costco à Rimouski.
Un rapide sondage sans prétention auprès de la population révèle que l’arrivée de Costco a suscité une certaine curiosité. Plusieurs personnes y ont déjà fait une visite, mais la majorité des répondants n’entendent pas délaisser les commerces locaux, notamment en raison de la distance.
Davantage de produits locaux
Depuis son ouverture, des produits régionaux font leurs apparitions dans les allées du nouvel entrepôt, comme les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic ou les bières de la microbrasserie L’Octant.
Des clients à l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
L’entreprise de L’Isle-Verte, Pat BBQ, a annoncé la semaine dernière l’entrée de ses produits dans les Costco de Rimouski, Lévis, Sainte-Foy, Laval et Chicoutimi.
Selon nos informations, Costco souhaiterait ardemment ajouter des fournisseurs de l’Est-du-Québec pour sa succursale de Rimouski. Or, ceux-ci doivent s’assurer d’assumer la cadence d’un roulement de ventes imposant comme selon de la multinationale.
Alors que la période de mise en candidature aux prochaines élections municipales est à quelques semaines de commencer, la question demeure à savoir où seront les luttes dans les principales villes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ?
À Rimouski, Guy Caron a rapidement manifesté son intention de solliciter un deuxième mandat, en novembre dernier, à un an du scrutin. Jusqu’à maintenant, aucun opposant n’a démontré d’intérêt à lui faire face.
En novembre 2021, l’ex-député néodémocrate avait été élu avec 80 % des votes face à l’ancienne conseillère municipale du district Bic, Virginie Proulx.
« C’est clair que je me représente. Il y a beaucoup de travail qui a été fait. Mes priorités étaient le logement et l’harmonie au conseil municipal. Deux les deux cas, c’est au rendez-vous. Il y a le Costco qui a été approuvé. Nous avons fait face à la question de l’itinérance. Je pense que nous avons livré la marchandise pour répondre aux principaux défis et il y en aura d’autres auxquels nous devrons faire face. J’espère avoir quelqu’un qui va se présenter contre moi afin que je puisse mettre mes propositions de l’avant et faire entériner ces propositions par la population », indiquait monsieur Caron au collègue Alexandre D’Astous.
Aboutissement des projets
À Mont-Joli, Martin Soucy a également confirmé, en mars, son intérêt de briguer un troisième mandat à la mairie, mettant fin aux rumeurs voulant qu’il se porte candidat aux élections fédérales. Encore là, il n’y a pas d’adversaire qui s’est manifesté pour l’affronter. L’ex-policier de la Sûreté du Québec a été élu pour la première fois en novembre 2017 et réélu sans opposition en 2021.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Nous avons accompli différentes avancées, comme le développement de nouveaux quartiers résidentiels (Pelletier-Lebel et Joliette) et du parc aéroportuaire Pierre-De Bané. Il reste encore beaucoup à faire et je souhaite voir l’aboutissement des projets qui sont essentiels pour le futur de notre communauté », expliquait monsieur Soucy par voie de communiqué.
Dédier sa vie à la population
La mairesse sortante d’Amqui, Sylvie Blanchette, est seule sur les rangs pour novembre. En 2021, elle avait remporté son poste avec 59 % des voix contre ses opposants, Normand Boulianne et Jean-Yves Fournier.
Sylvie Blanchette a été élue pour un premier mandat à la mairie d’Amqui en novembre 2021 (Photo courtoisie – Ville d’Amqui)
« On dédie quatre ans de nos vies aux gens qu’on représente. On doit donc faire le bilan de ces dernières années : qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que c’était long ? Est-ce que ça s’est bien passé ? Je devais d’abord déterminer si j’étais prête à donner 100 % de moi-même à la population d’Amqui et la réponse est oui. Je veux être là pour défendre les dossiers », avait déclaré madame Blanchette lors de l’annonce de sa décision, dans Le Soir, au début de juin.
Des majorités écrasantes
Même scénario à Matane où le maire sortant, Eddy Métivier, est le seul à confirmer le désir de mettre son nom sur le bulletin de vote. En 2021, il avait récolté 66 % des voix face à ses deux adversaires, Annie Veillette et Steven Grant.
À Sainte-Anne-des-Monts, le maire sortant, Simon Deschênes qui a été élu par acclamation en 2021, se présente à nouveau. Lors de sa première élection en 2016, il avait enregistré une écrasante majorité de 94 % lors d’une partielle sur son rival Denis Paquette.
Jean-François Fortin baigne dans la politique depuis fort longtemps. Ex-député fédéral et enseignant dans ce domaine au Cégep de Rimouski, le maire de Sainte-Flavie sait tout ce qu’implique de se lancer en politique active.
« Il y a une réalité qui existe à l’effet que les candidats potentiels doivent considérer sérieusement s’ils sont prêts à se lancer dans une aventure qui implique une très grosse charge de travail. Ça peut paraître attrayant de vouloir changer les choses dans sa ville, mais il y a une complexité accrue et beaucoup plus de tâches qui incombent au milieu municipal. On pense autant à la règlementation qu’aux finances », explique monsieur Fortin.
Il mentionne aussi les attentes des citoyens.
« Les gens croient parfois que les municipalités ont tous les leviers pour faire bouger les choses alors que ce n’est pas le cas. Les villes ont des obligations à remplir et certaines choses ne sont tout simplement pas de notre ressort. Le meilleur exemple qui me vient en tête est la gestion des routes. Si les petites rues sont sous notre responsabilité, les grandes artères comme la route 132 sont dans la cour du gouvernement provincial. »
Rémunération à revoir
Pour Jean-François Fortin, l’ampleur de la tâche d’un élu municipal n’est souvent pas à la hauteur du salaire qui l’accompagne.
« Pour les petites et moyennes villes, la compensation financière n’équivaut pas du tout la charge de travail qui augmente sans cesse. Ce n’est donc pas très attrayant pour un futur candidat, surtout pour quelqu’un qui occupe déjà un emploi. La politique municipale implique que l’élu devra souvent faire des heures pratiquement bénévoles à la municipalité et ainsi sacrifier des heures rémunérées à son autre emploi. »
La politique municipale implique ainsi une grande disponibilité qui n’est pas facilement conciliable avec la vie de famille.
« Et l’exposition des élus à la critique, parfois virulente, n’est pas à négliger non plus. Il y a des gens qui ne sont pas à l’aise avec les critiques parce que celles-ci deviennent parfois des attaques. Et souvent, des personnes vont s’en prendre à un élu sans avoir toute l’information pertinente sur un dossier ou un enjeu précis », poursuit le maire de Sainte-Flavie.
Changer les choses
Sur une note plus positive, monsieur Fortin croit que le milieu municipal offre beaucoup plus de leviers pour changer des choses qui touchent les citoyens dans leur quotidien et qui sont visibles sur le terrain. Contrairement aux niveaux plus élevés.
« On aimerait voir plus de jeunes, plus de femmes, mais il faut mieux les renseigner sur ce qui les attend. Ça peut être très valorisant d’apporter quelque chose de positif à sa municipalité, mais il faut être capable d’aller chercher cette valorisation ailleurs que sur les réseaux sociaux. »
Élus exceptionnels ou manque de relève ?
Le peu d’intérêt pour les postes d’élus municipaux est-il une tendance généralisée à l’aube des élections du 2 novembre prochain ? Le Soir a posé la question à quelques spécialistes en la matière.
Alors qu’on ne se rue pas aux portes à un mois de l’ouverture des mises en candidature, il y a lieu de se demander dans combien de grandes municipalités de l’Est-du-Québec que les citoyens assisteront à des couronnements sans opposition.
« Ça peut être un message clair que les maires ou mairesses en place sont appréciés et qu’on ne souhaite pas de grand changement. C’est quelque chose qu’on voit souvent après quelques mandats », indique le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers.
Des freins à se lancer
D’un autre côté, monsieur Demers observe que les gens sont de plus en plus revendicateurs.
« Lorsqu’on regarde les médias sociaux, on va souvent avoir des opinions bien arrêtées avec un seul côté de la médaille. C’est la résultante du manque de journalistes en région, qui mettraient les choses davantage en perspective. »
Les salaires anémiques sont aussi un frein, selon lui.
Jacques Demers en est à son deuxième mandat en tant que président de la Fédération québécoise des municipalités.
(Photo Facebook)
« Il faut qu’ils soient à la hauteur des tâches qui sont rattachées au rôle des élus. Ça donnerait une chance à tout le monde, autant en augmentant les salaires des élus actuels et de motiver d’autres personnes à se lancer. »
D’ailleurs, plusieurs élus sont des gens à la retraite qui n’ont pas nécessairement un autre emploi à temps plein pour mettre du pain et du beurre sur la table.
« Tout passe par le dialogue. Souvent les gens ignorent la quantité de travail qui a été investie avant d’en venir à une décision. Il y a aussi beaucoup d’impératifs à respecter. »
Un homme est décédé dès suite d’un accident, ce lundi 18 août, à Rivière-à-Claude en Gaspésie. L’événement s’est produit vers 21h45 près du chemin Rioux.
Les services d’urgence ont été dépêchés sur place pour répondre à un appel concernant un bulldozeur.
« Un septuagénaire aurait fait une chute de plusieurs mètres alors qu’il opérait de la machinerie lourde dans un secteur boisé et escarpé. Le bulldozeur aurait fait plusieurs tonneaux avant de s’écraser », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Au moment de l’impact, l’homme aurait été éjecté du véhicule. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté.
Une enquête en collision a été amorcé afin de déterminer les causes exactes de l’accident. Le dossier est aussi entre les mains du coroner.
Une nouvelle école primaire verra le jour à Matane, au coût de 61 M$, d’ici 2030. Le Centre de services scolaire Monts-et-Marées (CSSMM) a confirmé que le ministère de l’Éducation avait répondu favorablement à sa demande pour bâtir une nouvelle école primaire capable d’accueillir une trentaine de classes.
Ce projet de nouvelle école remplacera les écoles Zénon-Soucy et Victor-Côté qui arrivent en fin de vie utile.
Selon le Centre de services scolaire Monts-et-Marées, les deux établissements d’enseignement qui ont, chacun, respectivement 72 et 76 ans nécessitent des travaux majeurs estimés à plusieurs millions de dollars. Il en aurait coûté davantage pour restaurer les deux bâtiments existants.
Devant ce constat, le CSSMM avait décidé de déposer un projet au ministère de l’Éducation.
Maintenant que cette étape est complétée, le CSSMMM devra embaucher une firme d’experts pour réaliser les plans et devis.
La directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre
Guénette (Photo courtoisie)
Il y aura aussi des discussions avec la Ville de Matane, la MRC de La Matanie et le député provincial, Pascal Bérubé, afin de déterminer où ce nouvel établissement d’enseignement sera construit.
Si tout se déroule comme prévu, les travaux débuteraient dès 2026 et les élèves intégreraient la nouvelle école pour la rentrée 2029-2030.
Le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur avec une convention collective échue depuis avril 2023. De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.
Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.
Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.
Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.
Des citoyens affectés
Interrogée sur le sujet, la ministre régionale du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, ne s’est pas commise davantage sur la suite des choses.
Lorsqu’il lui demande s’il est envisageable que la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout devienne un service essentiel, la ministre parle plutôt de sécurité routière.
Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)
« Beaucoup de citoyens ont été affectés par la grève des traversiers. C’est un dossier que j’ai pris en charge pour m’assurer que la sécurité des routes soit bonne. On a ajouté des policiers pendant les fortes périodes d’achalandage pour éviter des accidents. »
Elle ajoute que les pourparlers se poursuivent. « On souhaite que les négociations aboutissent, c’est certain. »
Plusieurs DJ reconnus participeront au festival M DGTL, présenté du 15 au 17 août, sur la plage située à l’arrière du Riôtel de Matane. Pour l’occasion, trois journées de festivités feront le bonheur des amateurs de musique électronique.
Les connaisseurs écouteront, le vendredi soir, Suray Sertin, Key Watch, Mezraa et Flytz, tandis que le fort talentueux Christophe Dubé, aussi connu sous le nom de Cri, animera la soirée du samedi.
Ce dernier a d’ailleurs remporté le Félix de l’album électronique de l’année en 2024. Il sera accompagné de Jonathan Kaspar. Ludo Lacoste, Argia et Nado font aussi partie de la programmation.
Pour clore les festivités, le dimanche a été offert au Couple Créatif, un duo qui marie musique house et yoga. Pendant l’événement, il y aura même un barbier sur place alors que Mathéo Myango mettra ses talents au service des festivaliers. Des tatoueurs seront aussi présents.
Plus grand que nature
Pendant la fin de semaine, on introduira aussi un dôme de projection 360 degrés dans lequel les festivaliers pourront fêter dans une atmosphère complètement éclatée.
Une expérience immersive avec des images inspirantes.
Une photo croquée lors du Festival M DGTL. (Photo courtoisie)
Pour l’initiatrice du festival, Cabrina Marchioni, l’idée de réunir les passionnés de musique électronique était dans sa tête depuis qu’elle était revenue dans la région. Pour se procurer des billets, on peut se rendre sur le site de l’événement au mdgtl.ca.