Vue lecture
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Moins de Québécois ont un médecin de famille attitré
La part de la population qui est prise en charge par un médecin omnipraticien est passée de 82% en 2019 à 72% l’an dernier, selon l’Institut de la statistique du Québec.
L’ISQ explique cette baisse par plusieurs facteurs:
- le départ à la retraite de plusieurs médecins;
- la prise en charge de moins de patients par les nouveaux médecins;
- le transfert progressif des patients vers des groupes de médecine familiale, amorcé en 2022.
[L'article Moins de Québécois ont un médecin de famille attitré a d'abord été publié dans InfoBref.]
Certains médicaments, combinés à la chaleur, sont associés à une hausse du risque de décès
De moins en moins de Québécois ont un médecin de famille
Les projets pilotes de la SAQ inquiètent la Santé publique
Des dermatologues dénoncent un quota de biopsies en Montérégie
Des patients d’un médecin lavallois potentiellement exposés à des infections
Les ventilateurs sont presque toujours de mise pour les aînés lors des vagues de chaleur
La justice maintient l’interdiction de manifester près des cliniques d’avortement
Un jugement de la Cour supérieure du Québec confirme que les militants contre l’avortement ne peuvent pas manifester à moins de 50 mètres des cliniques.
Un regroupement antiavortement contestait la loi québécoise qui prévoyait déjà une zone où ce type de manifestation était interdite.
Le tribunal a jugé que cette zone tampon est nécessaire pour protéger la vie privée et la sécurité des patients et du personnel médical.
[L'article La justice maintient l’interdiction de manifester près des cliniques d’avortement a d'abord été publié dans InfoBref.]
Ottawa ne financerait pas les contraceptifs et médicaments contre le diabète dans d’autres provinces
N’écoutez pas les publications qui conseillent de tousser en cas d’infarctus
La gratuité de la contraception a eu des effets en Colombie-Britannique
David Usher dévoile Kids Care AI : un compagnon virtuel pour rassurer les enfants à l’hôpital
Des antidépresseurs sont de plus en plus prescrits aux ainés

La proportion des personnes de 65 ans et plus qui ont pris des antidépresseurs a augmenté de 34% entre 2020 et 2024, selon des données de la Régie de l’assurance maladie du Québec obtenues par Radio-Canada.
- Plus de 370 000 personnes âgées ont reçu une prescription l’an dernier.
Des experts expliquent la hausse par:
- l’isolement;
- l’affaiblissement des tabous entourant la santé mentale;
- les conséquences sociales de la pandémie.
[L'article Des antidépresseurs sont de plus en plus prescrits aux ainés a d'abord été publié dans InfoBref.]
Le marché du travail et la sclérose en plaques

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Johanne Campion, une résidente de Rimouski atteinte de la sclérose en plaques (SP), témoigne de ses difficultés avec le marché du travail.
Tout a commencé lorsque madame Campion a obtenu son diagnostic, alors qu’elle avait 27 ans.
« Quand j’ai su que j’avais la sclérose en plaques, j’étais infirmière auxiliaire. C’est sûr que je trouvais ça difficile de travailler, mais je ne comprenais pas pourquoi. Quand j’ai appris que j’avais la maladie, j’ai quitté mon emploi. »
Elle décide alors de suivre une formation en secrétariat et elle décroche un travail dans une commission scolaire. Si elle connaissait alors le nom de sa maladie, elle ignorait à l’époque qu’elle pouvait causer des troubles cognitifs.
« J’ai travaillé dans des écoles, sur appel. Quand on me disait quoi faire, je n’avais pas de problème et tout allait bien. Puis, j’ai effectué un remplacement et j’ai fait des erreurs. Je ne comprenais pas pourquoi j’en faisais autant. Éventuellement, ils m’ont renvoyé. » Et elle n’était pas au bout de ses peines.
« J’ai tout perdu. Je me suis séparé de mon conjoint aussi et j’ai passé deux ans en dépression. »
Retour aux études
Johanne Campion décide ensuite de faire un retour aux études, en lettres et création littéraire.
« J’ai fait un baccalauréat dans ce domaine. J’ai voulu prolonger mes études le plus possible, parce que j’aimais ça, que j’étais capable de le faire et qu’on ne pouvait pas m’en congédier. »
Elle a aussi amorcé une maîtrise en lettres. Elle n’a cependant pas été en mesure de la terminer, puisqu’avec l’arrivée de la COVID-19, il n’était plus possible qu’elle reçoive l’aide pédagogique qu’elle avait auparavant pour l’aider avec ses troubles cognitifs. Elle a toutefois réussi à travailler pendant la pandémie.
« Je vérifiais les codes QR au restaurant. Après, on m’a embauché pour laver la vaisselle. J’ai donc continué, parce que j’avais besoin d’un emploi et que là, j’en avais un. Pour faire la vaisselle, je n’avais pas besoin de me concentrer, je ne pouvais donc pas faire d’erreurs, mais à un moment donné, je suis tombé et je me suis fait mal au genou. J’ai dû lâcher mon emploi. »
Johanne Campion précise que sa chute n’était pas liée à la maladie.
« C’est difficile, parce que les employeurs ne comprennent pas nécessairement tout le temps. Il y a aussi le fait que j’ai besoin d’aide, parce que j’ai besoin d’adaptation pour les emplois. Je pense que les employeurs ne sont pas non plus très informés; il n’y a pas beaucoup de sensibilisation. »
S’il existe des ressources pour aider les gens qui sont dans une situation semblable à la sienne, elles sont souvent peu connues.
Faire connaître les ressources
Le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées (ROSEPH) est une association sans but lucratif qui rassemble 25 organisations, dont 22 dédiées spécifiquement à la main-d’œuvre pour les personnes handicapées. Malheureusement, il demeure peu connu. C’est par elle-même que Johanne Campion est tombée sur ce regroupement, qui lui a permis de faire un stage d’un jour à l’Association de sclérose en plaques du Bas-Saint-Laurent. Puis un autre dans un motel.
Il s’agit d’une façon de procéder qui lui convient bien, parce que de cette manière, l’employeur potentiel peut constater par lui-même ses capacités.
« Ça leur donne une idée de ce que je peux faire. C’est plus facile que de juste l’expliquer. »
Madame Campion souhaite donc que l’existence du ROSEPH soit davantage publicisée par Emploi-Québec et les organismes semblables.
« Ça permettrait de tenir les employeurs au courant et de faire savoir aux gens qu’il est possible de faire la demande pour une journée de stage. »
Elle voudrait également avoir un meilleur accompagnement dans ses procédures d’embauche.
« Lorsque je trouve un emploi, j’aimerais que l’intervenante qui est avec moi puisse parler avec l’employeur, avant ou après l’entrevue. Si un professionnel atteste de mes problèmes, en présentant mes capacités, ce serait plus simple que de le faire moi-même, parce que ce serait plus formel. »
Les ressources à contacter
La Société canadienne de la sclérose en plaques (SP Canada) offre différentes ressources aux personnes atteintes de la sclérose en plaques et à leurs proches. Notons d’abord qu’il est possible de contacter le bureau de la division bas-laurentienne de SP Canada en téléphonant au 418 724-5499.
Il est aussi possible de consulter leur site Internet régional ou national au spcanada.cam où il est possible de clavarder avec un agent.
Le numéro de téléphone est le 1 844 859-6789 et le courriel est agentinfo@spcanada.ca. De l’aide juridique, des capsules vidéos et des webinaires sont quelques-unes des ressources disponibles.

Le CHSLD de Rimouski inaugure un nouvel espace

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski ont inauguré, le mercredi 23 juillet en après-midi, une nouvelle terrasse adaptée pour les résidents du Centre d’hébergement de Rimouski (CHSLD) leurs familles et leurs proches.
Cet investissement de 100 000$ de la Fondation Santé Rimouski permet d’offrir un lieu sécuritaire et accessible en toute saison.
« C’est un immense plaisir, cet après-midi, d’inaugurer notre terrasse. Cela faisait déjà quelque temps qu’on travaillait sur le projet et on ne serait pas arrivé à créer ce beau lieu de rassemblement, pour les résidents, sans notre partenaire, la Fondation Santé Rimouski, qui a financé l’entièreté de la terrasse », indique la gestionnaire du CHSLD de Rimouski, Geneviève Côté-Rioux.

La nouvelle terrasse située dans la cour intérieure du Centre est d’une superficie de 1200 pieds carrés et peut accueillir une cinquantaine de personnes. Sa surface en béton est adaptée à la circulation des personnes à mobilité réduite. Une pergola, du mobilier adapté, des bacs à fleurs et un coin repas complètent l’aménagement de la nouvelle terrasse.
Une résidente du Centre, Marthe Bourque, félicite les personnes qui ont conçu le projet.
« La terrasse va être super pour tous les résidents d’ici. Nous n’avons pas d’endroit où nous asseoir et être bien, alors que la terrasse est belle et agréable. C’est aussi accueillant. Je trouve que c’est complet. Il y a des chaises, il y a de tout. J’espère que les gens vont en profiter, parce qu’ils ont désormais quelque chose de beau. »
La campagne de dons majeurs à l’œuvre
La directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier, précise que les fonds qui ont permis la mise en place de ce nouvel espace, proviennent des surplus amassés dans le cadre de la campagne de dons majeurs.
« L’investissement a pu être fait grâce à de généreux donateurs, qui sont fidèles à la Fondation, années après années. Cela nous fait plaisir qu’il existe un endroit où nos ainés peuvent profiter du plein air, en allant à l’extérieur et en participant à des activités », mentionne madame Pelletier.
Elle ajoute que la terrasse est le projet qui a été choisi afin de permettre aux résidents du Centre de sortir prendre l’air.
« On sait que c’est aussi important pour la santé mentale d’aller s’oxygéner et l’espace fait en sorte que des activités peuvent y être organisées à tout moment de l’année. »
Finalement, madame Pelletier confirme qu’un autre projet au CHSLD de Rimouski sera annoncé, normalement d’ici la fin de l’année.
Rappelons que la concrétisation de ce projet, par le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski, s’ajoute à l’aménagement l’an dernier d’une autre terrasse située à l’arrière du Centre d’hébergement de Rimouski. La Fondation Santé Rimouski a investi un total de 186 000$ dans ces deux projets.
Quand l’ado discute avec l’IA : entre curiosité, solitude et inquiétude
Le cout d’un projet informatique de Santé Québec a triplé
Selon Radio-Canada, le ministère de la cybersécurité et du numérique a demandé à l’agence Santé Québec d’annuler un projet en cours visant à unifier les logiciels du réseau de la santé.
Le volet du projet consacré aux finances et à l’approvisionnement a plus de deux ans de retard et a couté jusqu’ici trois fois plus cher que prévu.
- Son coût est passé de 96 millions $ à 281 millions $.
Le volet sur les ressources humaines n’a encore reçu aucune soumission conforme aux exigences.
Santé Québec tente de convaincre le gouvernement de maintenir le projet.
[L'article Le cout d’un projet informatique de Santé Québec a triplé a d'abord été publié dans InfoBref.]
Première mondiale : un robot réalise une opération chirurgicale de façon autonome
Il y a eu une forte hausse des taux d’obésité pendant la pandémie
L’obésité a progressé au Canada à un rythme deux fois plus rapide de 2020 à 2023 qu’au cours de la décennie précédente, selon une étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
Les chercheurs ont constaté une augmentation des taux d’obésité:
- d’environ un demi-point de pourcentage par an entre 2009 et 2020;
- d’environ un point de pourcentage par an entre 2020 et 2023.
Sur l’ensemble de la période, la proportion d’adultes souffrant d’obésité est passée de 25% en 2009 à environ 33% en 2023.
[L'article Il y a eu une forte hausse des taux d’obésité pendant la pandémie a d'abord été publié dans InfoBref.]
Près d’un élève du secondaire sur trois a des besoins particuliers

Selon des données du gouvernement consultées par La Presse, au cours de l’année scolaire qui vient de se terminer, 155 000 élèves étaient identifiés comme ayant un handicap ou des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA).
- Ils étaient environ 100 000 il y a 10 ans.
En 2024-2025, trois quarts de ces élèves à besoins particuliers étaient intégrés dans des classes ordinaires.
Ces élèves peuvent présenter une déficience intellectuelle, motrice, langagière, visuelle ou auditive ou un trouble du spectre de l’autisme.
[L'article Près d’un élève du secondaire sur trois a des besoins particuliers a d'abord été publié dans InfoBref.]
303 293 $ pour le Défi Vélo Plein Air

La 27e édition du Défi Vélo Plein Air, présentée par la Fondation Jack Herbert, a établi un record en amassant un montant de 303 293 $, dépassant ainsi l’objectif fixé de 125 000 $.
Cet événement cycliste d’envergure, qui se tenait le 12 et le 13 juillet, a été rendu possible grâce au comité organisateur et au promoteur, monsieur Carl Bérubé de Vélo Plein Air, qui ont rassemblé 304 cyclistes pour rouler entre 240 km et 315 km entre Montmagny et Rimouski.
En plus de se dépasser avec ce défi personnel, les cyclistes ont aussi contribué par à soutenir la mission de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ), qui est de développer et de maintenir des services humains et réconfortants pour les personnes touchées par la maladie dans tout l’Est-du-Québec.
Mentionnons que depuis 1999, quelque 3387 cyclistes ont pris part au Défi Vélo Plein Air.
Pour les personnes atteintes d’un cancer
La présidente d’honneur, madame Hélène Gauthier de Bouffard Kioti de Matane, était ravie du résultat obtenu.
« Toute la belle énergie déployée par nos cyclistes et l’implication de nos partenaires financiers nous ont permis d’obtenir un résultat record. Avec cette 27e édition du Défi, nous franchirons le cap des 2 millions de dollars de dons à l’Association du cancer de l’Est du Québec pour qu’elle continue d’offrir, entre autres, de l’hébergement à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, des services d’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie et une trousse procurant chaleur et mieux-être aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie. »
Cet événement cycliste d’envergure est présenté par la Fondation Jack Herbert depuis plusieurs années. Ce dernier est malheureusement décédé le 19 octobre 2024.

Le comité organisateur du Défi Vélo Plein Air et l’Association du cancer de l’Est du Québec tiennent à souligner l’apport de ce mécène pour son support envers le Défi. Rappelons également que le Prix Persévérance du Défi Vélo Plein Air était offert par sa Fondation.
Les grands honneurs aux cyclistes
Le comité organisateur a décerné le prix Charles Albert à Bernard Caron. Cette distinction, visant à perpétuer la mémoire de l’instigateur du Défi Vélo Pentagone devenu au fil des ans le Défi Vélo Plein Air, est décernée à un cycliste s’étant illustré par ses qualités de fonceur, de motivateur, de gentilhomme et de leader.
De plus, offert par la Fondation Jack Herbert, le prix Persévérance a été décerné à Myriam Bourgeois.
Enfin, le prix Distinction Jean-François Dorval a été attribué à Cindy Methot. Décerné en hommage au Dr Jean-François Dorval, impliqué pendant plus de 10 ans au sein du comité organisateur de l’événement, ce prix met en lumière les efforts d’un cycliste se démarquant par sa détermination, sa volonté de se dépasser, sa disponibilité, son dévouement et son optimisme.
Des milliers d’ambulanciers sont entrés en grève

3300 ambulanciers paramédicaux affiliés à la CSN ont entamé hier une grève générale illimitée.
- Ils sont sans contrat de travail depuis avril 2023.
Les régions touchées: Abitibi–Témiscamingue, Montréal métropolitain, Laurentides, Lanaudière, Montérégie, Estrie, Mauricie, grande région de Québec (incluant Charlevoix), Saguenay–Lac-Saint-Jean, Côte-Nord et Bas–Saint-Laurent.
Les services essentiels à la population seront maintenus pendant la grève.
- Les ambulanciers cesseront d’effectuer des tâches non essentielles.
- Ils seront remplacés à leur poste par du personnel-cadre.
[L'article Des milliers d’ambulanciers sont entrés en grève a d'abord été publié dans InfoBref.]
Une molécule extraite d’un arbre pourrait permettre de lutter contre le VIH et d’autres virus

Une équipe de l’Institut national de la recherche scientifique développe des molécules qui pourraient devenir des traitements antiviraux contre le virus du VIH, Ebola, la dengue et le coronavirus.
Les chercheurs de l’institut québécois utilisent des molécules naturelles présentent en grande quantité dans les écorces de bouleau blanc.
- Ils ont modifié ces molécules afin de les rendre plus solubles et sans danger pour les cellules humaines.
Les molécules obtenues seraient capables de bloquer l’entrée du VIH et d’autres virus dans les cellules du système immunitaire.
[L'article Une molécule extraite d’un arbre pourrait permettre de lutter contre le VIH et d’autres virus a d'abord été publié dans InfoBref.]
Maîtriser son taux de cholestérol | Fondation des maladies du cœur et de l’AVC
Le cholestérol LDL est celui qu’on dit « mauvais » : s’il est présent en trop grande quantité, il peut former des plaques et des dépôts gras sur les parois des artères, et ainsi empêcher le sang de circuler jusqu’au cœur et au cerveau.
Le HDL, en comparaison, est « bon », car il permet d’éliminer l’excès de cholestérol que l’on retrouve dans le corps.
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