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Les Fumoirs J-P maintenant installés à Pointe-au-Père

L’entreprise Les Fumoirs J-P a pignon sur rue, à Pointe-au-Père, depuis un peu plus de deux mois. Elle s’est fait connaître dans les différents marchés publics de la région au cours des dernières années.

Le propriétaire, Jean-Pierre Jomphe, fume artisanalement le poisson depuis environ 20 ans. D’abord pour le plaisir de partager avec sa famille et ses amis, son aventure s’est ensuite transportée dans les marchés.  

« Ça fait une douzaine d’années que j’ai commencé à Limoilou. J’y étais les étés parce que ma conjointe était à Québec. Ça a donné le coup d’envoi et je continue parce que j’aime ça. J’ai du plaisir à jaser avec mes clients. C’est une fierté pour moi de leur parler de mes produits », dit-il.

L’entreprise Les Fumoirs J-P offre maintenant du prêt-à-manger. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Originaire de Lac-au-Saumon, l’entrepreneur a fait carrière en enseignement à Amqui et à Matane. Aujourd’hui à la retraite, il habite à Rimouski, dans le quartier Pointe-au-Père, où il a ouvert son commerce. 

« Je produisais chez moi, j’avais un atelier dans le sous-sol, et avant ça je louais les installations d’un fumoir de la région. Aux Fêtes, j’ai vu l’opportunité pour le local dans lequel je suis présentement et j’ai tout aménagé pour être conforme. C’est un beau coin touristique avec le sous-marin et le musée tout près. »

Déjà un engouement

L’entrepreneur travaille avec sa conjointe et une autre employée. Jusqu’à maintenant, la réponse est bonne autant de la part des locaux que des touristes. 

« Je sens qu’il y a un engouement. J’avais déjà une belle clientèle avec les marchés et ça mousse la boutique. Mon souhait est que les gens se l’approprient et qu’ils participent à mon aventure. C’est autant pour eux, pour leur offrir quelque chose à proximité, que pour moi comme entrepreneur », affirme-t-il.

La boutique de Pointe-au-Père est ouverte depuis le 3 mai dernier. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Jean-Pierre Jomphe offre des produits marins fumés. Il a récemment commencé à vendre du prêt-à-manger du mercredi au vendredi. Il propose également des articles d’autres entrepreneurs du Bas-Saint-Laurent.  

« Tous mes produits sont faits ici, dans ma boutique. Je vends du bonheur et j’ai du plaisir à la faire. Je n’ai pas de formation dans le fumage, mais c’est rare que je me trompe. J’essaie des choses et j’apprends sur le tas. Je travaille présentement sur des fromages et j’aimerais offrir des tartinades de saumon fumé », souligne monsieur Jomphe.  La boutique est ouverte du mercredi au samedi. Les Fumoirs de J-P sont également présents aux marchés publics de Rimouski et de La Mitis, à Sainte-Flavie. La boutique est située au 1015, boulevard Sainte-Anne.

Futsal : deux équipes rimouskoises en route pour Las Vegas

Les équipes cadette 2 et juvénile féminines du Sélect futsal de l’école Paul-Hubert de Rimouski sont en route vers Las Vegas pour participer au US Futsal National Championship.

Les deux formations se sont qualifiées pour ce championnat national américain en remportant la médaille d’agent dans leurs catégories respectives (U16 et U18) lors des Northeast Regional Championship US Futsal. Ce championnat avait eu lieu à Atlantic City au New Jersey, en février dernier. 

« Nous n’avons aucune idée de ce à quoi va ressembler le niveau. On peut se baser sur ce que nous avons vu dans les dernières années à Boston et à Atlantic City. Nous allons voir une fois que nous serons sur place en allant regarder quelques matchs pour nous préparer. L’objectif est d’aller vivre une expérience de futsal et de faire un peu de tourisme », explique l’entraîneur de l’équipe cadette, Keven Morneau. 

Les joueuses rimouskoises, qui arrivent à Las Vegas mardi, iront d’ailleurs visiter le Grand Canyon le lendemain. 

« Nous allons être dans une belle ville aux États-Unis, donc nous allons avoir plusieurs activités à faire et nous allons essayer de tout mélanger ça avec la performance. On s’attend à avoir beaucoup de plaisir », ajoute celui qui est aussi responsable des sports au programme Sélect. 

Du renfort de Québec

L’équipe cadette est composée de neuf joueuses qui étaient en troisième secondaire au Paul-Hubert lors de la dernière année scolaire. Les juvéniles, entraînées par Maxime Fournier, ont dû, en raison de l’absence de certaines joueuses, aller chercher des filles de trois écoles de la région de Québec et une de Matane. 

Les quatre Rimouskoises de l’équipe juvénile, Maxim Coudé, Sara Lechasseur, Alice Perreault, Éléonie Morais et l’entraîneur Maxime Fournier. (Photo courtoisie)

« Ce sont des joueuses contre qui nos filles ont joué pendant plusieurs années. C’est une sélection assez intéressante. Les juvéniles ont donc de bons objectifs parce que ce sera une très bonne équipe », indique Keven Morneau.

De l’aide financière

Ce tournoi n’était pas prévu dans le calendrier des équipes du Sélect. Les joueuses ont dû ajouter des entraînements de soccer intérieur à leur horaire estival avec le Club Fury. Elles ont aussi eu à trouver du financement. 

« Nous avons reçu de l’aide de la Fondation École Paul-Hubert qui a couvert une grosse partie de notre inscription là-bas. Ça a été vraiment apprécié. Sinon, les filles ont fait de l’emballage dans une épicerie et une collecte de bouteilles à la fin juin. Pour le reste, les parents ont contribué », affirme l’entraîneur des cadettes.

Le Sélect cadet féminin l’hiver dernier. (Photo courtoisie)

Les premiers matchs des Rimouskoises seront disputés jeudi, soit à 13 h 40 pour les juvéniles qui affronteront les Ballers Elite HS et à 20 h 20 pour les cadettes qui joueront contre les Colorado Rapids. D’autres matchs de classement sont à l’horaire de vendredi à dimanche et les parties éliminatoires seront disputées dimanche en fin de journée.  

Le Fury champion dans quatre catégories

Le Club de soccer Fury a remporté quatre titres lors du 25e Tournoi national de soccer de Rimouski qui se tenait, du 11 au 13 juillet, principalement au Complexe sportif Guillaume-Leblanc.

En U10F D1, le Fury # 2 a remporté la finale contre Trois-Pistoles. Le Fury # 1 a vaincu le Fury # 2 par la marque de 4 à 1 lors de la finale U12 F D1. Les équipes rimouskoises sont également championnes en U14M D2 et en U17 F. Le Fury est finaliste dans le U12M D2-1. Elle s’est inclinée contre l’équipe de la Haute-Gaspésie.

Les terrains de soccer de Rimouski ont accueilli 219 matchs. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Bellechasse 1 (U10M D1), Baie-des-Chaleurs (U10M D2), La Pocatière (U10M D3), Dégelis (U10F D2), Halifax (U12M D1), Matane (U12M D2-2), Dégelis 1 (U12M D2-3), Rivière-du-Loup (12F D2), Chaleur (U14M D1), Rocher Percé (U14F D1), Richmond (U14F D2), Rivière-du-Loup (U17-18M D1) ainsi que Baie-des-Chaleurs (U17-18M D2) sont les autres équipes gagnantes.

94 équipes

Organisé par le Fury, en collaboration avec l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec (ARSEQ), le Tournoi national de soccer de Rimouski regroupait 94 équipes composées de jeunes des catégories U9 à U18.

Dix-neuf équipes rimouskoises étaient de la compétition. Les autres provenaient du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. 

Une Amquienne membre de l’Ordre de l’excellence en éducation

L’Amquienne d’origine, Stéphanie Dionne, est nouvellement membre de l’Ordre de l’excellence en éducation, la plus haute distinction gouvernementale en la matière. Elle a reçu cet honneur en raison de son sens de l’innovation et de ses réalisations. 

Depuis 2017, madame Dionne travaille pour l’organisme l’École branchée comme directrice du développement et des partenariats. Elle veille à favoriser la cohésion entre l’école, la famille et l’ensemble de l’écosystème éducatif pour une utilisation saine et responsable du numérique. 

« J’ai toujours contribué à l’intégration du numérique en éducation dans des organismes autour des partenaires du réseau scolaire. L’École branchée sert à informer, outiller les enseignants et, dans une certaine mesure, les parents », dit-elle. 

La nouvelle membre de l’Ordre de l’excellence en éducation a reçu cette nomination avec fierté et surprise.  

« J’ai été vraiment émue. Jamais je n’aurais pu penser que j’allais recevoir ce grand honneur parce que je considère que je joue un rôle de soutien dans le réseau. Je le vois comme une confirmation de l’importance d’outiller tous les adultes qui ont un rôle à jouer autour des jeunes à l’ère du numérique. »

Stéphanie Dionne entourée des ministres Pascale Déry et Bernard Drainville. (Photo courtoisie)

Selon elle, c’est sa contribution à la valorisation du personnel enseignant qui a permis à sa candidature d’être acceptée. 

« Je pense que c’est parce que j’ai contribué à aller au-delà de mes fonctions pour créer un lien école-famille-communauté qui est nécessaire aujourd’hui pour favoriser un mouvement collectif vers un usage sain des écrans. »

Celle qui a grandi dans la Vallée de La Matapédia habite la région de Québec depuis 25 ans. Elle conserve un lien avec sa région natale, notamment avec l’équipe de conseillers pédagogiques qui forment les enseignants dans l’intégration du numérique au Centre de services scolaire des Monts-et-Marées. 

Un accompagnement important

Dans ce domaine en effervescence, Stéphanie Dionne soutient que l’accompagnement est essentiel. 

« C’est plus important que jamais de contribuer au développement de la compétence numérique des jeunes et des adultes parce que l’ère du numérique aujourd’hui comprend aussi l’utilisation de l’intelligence artificielle. Ce sont des outils qui ont un impact sur nos vies et il faut apprendre à les mettre au service de nos objectifs », explique-t-elle. 

En devenant membre de l’Ordre, madame Dionne aimerait permettre à l’École branchée d’être encore plus reconnue dans ses actions. 

« Je souhaite que ça m’amène à réaliser des projets encore plus porteurs et à soutenir l’organise vers des horizons un peu plus vastes. Il y a un projet de recherche-action qui me tient énormément à cœur et qui permettrait de mettre en lumière les conditions pour que l’encadrement des écrans à la maison se passe bien », conclut-elle.

Provinciaux de golf : une 3e position pour Louis-Olivier St-Pierre

Le golfeur rimouskois, Louis-Olivier St-Pierre, a terminé en troisième position dans la catégorie juvénile (15-16 ans) lors du Championnat provincial junior de Golf Québec.

L’événement avait lieu, la fin de semaine dernière, au club Les Boisés de Joly 2020, situé dans Chaudière-Appalaches. St-Pierre s’est également classé au neuvième rang chez les 18 ans et moins.

Louis-Olivier St-Pierre en action. (Photo courtoisie)

Le membre du Club Les Saules a joué la normale sur quatre rondes avec des pointages de 75, 68, 75 et 70. Le parcours se jouait à une distance de 6 550 verges et la vitesse des verts était à 12.

Jeux du Québec

Le golfeur de 15 ans prendra part aux Jeux du Québec à Trois-Rivières, dans une dizaine de jours. Il s’agira de sa deuxième participation à l’événement.

En 2023, aux Jeux à Rimouski, il avait remporté une médaille d’argent à l’épreuve « deux balles, meilleures balles » avec son coéquipier Louis Chénard. Cette fois-ci, Louis-Olivier St-Pierre vise deux médailles sur les trois épreuves auxquelles il participera.

Interclubs : victoires de Val-Neigette et du Boule Rock

Le Club de golf de Val-Neigette a remporté les Interclubs amateur féminin (section ouest) de l’Association de golf Est-du-Québec (AGEQ) dans la classe A avec 116 points.

Le Club de golf de Boule Rock est sorti vainqueur de la classe B avec 99 points. L’événement avait lieu le dimanche 6 juillet au Boule Rock. Il regroupait 48 golfeuses de 8 clubs du Bas-Saint-Laurent. La formule utilisée était Stableford modifiée.

« Les conditions du parcours étaient excellentes. La belle température n’était pas au rendez-vous, mais toutes les golfeuses étaient présentes malgré la pluie. Les commentaires reçus ont été très positifs quant à l’organisation de cette journée », indique la présidente de l’AGEQ, Henriette Turbide.

Jeux du Québec : d’autres qualifications

Les athlètes qui porteront les couleurs de l’Est-du-Québec, du 25 juillet au 2 août, lors de la 59e finale des Jeux du Québec présentée à Trois-Rivières, continuent de se confirmer.

Le Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski sera représenté par quatre de ses membres. Il s’agit de Florence Bernier, de Roseline Richard, d’Élie Chartrand et d’Isaac Sirois.

La délégation de l’Est-du-Québec pourra aussi compter sur la présence des Gaspésiens, Thomas Deschênes et Alexis Ferland (Grande-Rivière) ainsi que Thomas Puget (Chandler).

L’entraîneur rimouskois, Samuel Lavoie, sera présent.

Natation et triathlon

Alexanne Savard (Matane), Émile Gaudreau, Louis-Philippe Beaulieu, Anaé Cassista, Joseph Dechamplain, Ellena Vigneault-Dubois, Vincent Deslauriers, Léo D’Astous et Noémie Chénard (Rimouski), Mia-Jade Caron et Théo Legendre (Amqui) ainsi qu’Ann-Frédérique Lepage (Price) font partie de l’équipe de natation qui représentera la région.

Les nageurs Tommy Bélanger et François Bolduc seront les représentants rimouskois en eau libre. Bolduc est le seul athlète de l’Est-du-Québec à participer à deux épreuves pendant les Jeux. Il prendra aussi part au triathlon.

Les nageurs François Bolduc, Tommy Bélanger et Alexandre Desjardins. (Photo courtoisie)

Vincent Gagnon, Alexandre Desjardins et Clara Parent (Rimouski) sont les autres participants à cette épreuve. Ils seront accompagnés de l’entraîneur rimouskois, Luc Parent.

Volleyball

L’équipe féminine de volleyball sera composée d’Élizabeth Beaulieu (Lac-au-Saumon), Madeleine Lapierre, Rosalie Charest, Alex-Ann Imbeault, Laurence Parent et Laurence Robert (Amqui), Sara-Emy Bernier (Gaspé), Nayma Longuépée (Cap-aux-Meules), Marylou Royer (Saint-Irène de Matapédia), Samuella Wandeu (Matane) et Marianne Rioux (Rimouski).

L’équipe féminine de volleyball. (Photo courtoisie)

Les entraîneurs de Rimouski, Camylle Parent et Patrick Vignola, seront accompagnés de Jonathan Couturier d’Amqui.

Émile Dupuis remporte l’or aux mondiaux

Le Rimouskois Émile Dupuis a remporté l’or aux Championnats du monde 3 vs 3 de dek hockey qui avaient lieu en Slovaquie, du 28 juin au 5 juillet. Il évoluait dans la catégorie moins de 19 ans avec Équipe Québec.

Le hockeyeur en était à sa deuxième participation à une compétition internationale. Il avait également pris part aux Jeux mondiaux unis qui se tenaient en Autriche, en 2023, avec l’équipe provinciale U18. L’hiver dernier, il a réussi à se tailler une place sur l’équipe U19. 

« Nous allions là pour gagner. Il n’était pas question de perdre. Nous étions soulagés de repartir avec la victoire et ça a été un sentiment incroyable. Le match de la finale a été quand même serré, mais nous avons réussi à résister et à finir avec la victoire », indique celui qui s’entraîne au Complexe de dek hockey Boulevard Chevrolet de Rimouski pendant l’été. 

Émile Dupuis en compagnie d’un coéquipier. (Photo courtoisie)

L’Équipe Québec a battu celle qui représentait le reste du Canada en finale. La compétition avait lieu dans la ville de Topoľčany, située à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Bratislava.

« J’aime voyager et aller dans un nouveau pays, c’est vraiment plaisant. J’ai pu passer du temps avec mes amis de l’équipe. Le tournoi était sur 10 jours et nous avions un match par jour donc nous avions du temps pour visiter », mentionne Émile Dupuis. 

Ce dernier était le seul représentant de l’Est-du-Québec à cette compétition internationale. Il affirme que le niveau de jeu en Europe est très différent de celui du Québec.  

« Le dek est un sport qui est vraiment développé au Québec comparativement aux autres provinces canadiennes et aux autres pays. Ça joue très différemment de pays en pays. Les Européens sont plus gros et plus physiques. Nous sommes plus petits, avec de meilleures mains et plus rapide. C’est un style vraiment différent. »

Vers le dek hockey

Émile Dupuis a fait son parcours au hockey scolaire à Rimouski. Le dek hockey est arrivé à l’adolescence. 

« Je n’ai jamais pris ça trop au sérieux avant il y a deux ans. J’ai commencé à jouer dans les ligues pour adultes et j’ai vu que j’avais peut-être un potentiel là-dedans. J’ai fait des tournois un peu partout au Québec pour me rendre là. »

Émile avec son père, Guylain Dupuis, en Slovaquie.

La saison dernière, le fils de Guylain Dupuis et de Katia Tardif évoluait avec les Hitmen de Jersey de la United States Premier Hockey League, un circuit de 60 organisations à travers les États-Unis et le Canada.

Dès le mois d’août, il entamera des études à l’École de pompiers, à Québec. Il délaissera le hockey sur glace pour se consacrer au dek hockey. 

David Pelletier devient entraîneur adjoint avec les Stars

L’ancien patineur artistique originaire de Sayabec, David Pelletier, se joint à l’organisation des Stars de Dallas, dans la Ligue nationale de hockey (LNH), à titre d’entraîneur adjoint.

Celui qui a remporté une médaille d’or en couple avec sa partenaire Jamie Salé, aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, se joint à l’équipe du nouvel entraîneur-chef des Stars, Glen Gulutzan.

L’homme de 50 ans en sera à sa première expérience en tant qu’entraîneur adjoint dans la LNH. Il était toutefois entraîneur de patinage avec les Oilers d’Edmonton depuis la saison 2014-2015.

David Pelletier a passé 11 saisons avec les Oilers. (Photo courtoisie LNH)

Pelletier sera appelé à regarder les matchs du haut de la passerelle et à transmettre ses notes à Gulutzan et au reste du personnel derrière le banc.

Cathédrale : prolongation de la fermeture

Les travaux qui entraînent la fermeture à la circulation de l’intersection du boulevard Arthur-Buies et de l’avenue de la Cathédrale, à Rimouski, se poursuivront jusqu’au mercredi 23 juillet.

Ces travaux sont effectués dans le cadre du réaménagement et de la sécurisation de l’avenue de la Cathédrale. La Ville de Rimouski rappelle que la durée des travaux peut varier selon les conditions météorologiques ou les contraintes techniques au chantier.

Modification à la circulation

Les gens concernés par ces travaux sont invités à suivre la signalisation mise en place par l’entrepreneur. La circulation à l’intersection sera toutefois autorisée du vendredi 11 juillet, midi, jusqu’au lundi 14 juillet, 6 h.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

Pour tous les détails sur les détours et les entraves à la circulation, consultez la carte interactive Web de la Ville de Rimouski.

Rappelons que le projet comprend le réaménagement de la chaussée en ajoutant des corridors de sécurité pour cyclistes et piétons de chaque côté de la rue, délimités par des îlots de verdure. Cette initiative est rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec qui atteint un montant maximal de 3,2 M$ dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale.

Défi Vélo Plein Air : 304 cyclistes prendront la route samedi

Défi Vélo Plein air

Les 304 cyclistes qui participent au 27e Défi Vélo Plein Air au profit de l’Association du cancer de l’Est du Québec prendront le départ, samedi matin à Montmagny, pour se diriger vers Rimouski où ils sont attendus entre 16 h 45 et 17 h 30.

Le comité organisateur de l’événement présenté par la Fondation Jack Herbert invite les automobilistes à redoubler de prudence à l’approche des participants qui circuleront en 21 pelotons. Les cyclistes seront escortés par des véhicules dûment identifiés.

L »arrivée des participants au Défi Vélo Plein Air 2023. (Photo courtoisie Alain Tremblay photographie)

Deux itinéraires sont proposés, soit un de 240 kilomètres et un autre de 315 kilomètres. Lors de la première journée, les cyclistes se rendront à Rivière-du-Loup. Le lendemain, ils partiront à 8 h pour entreprendre leur périple vers Rimouski. Des arrêts sont prévus à L’Isle-Verte en avant-midi, au parc du Mont Saint-Mathieu pour le dîner et à l’église Sacré-Cœur à Rimouski pour la pause de l’après-midi. L’arrivée de tous les cyclistes à Rimouski se fera au Colisée Financière Sun Life.

La population invitée à participer à l’arrivée des cyclistes

Les organisateurs souhaitent offrir une arrivée mémorable aux participants afin de souligner le défi qu’ils ont surmonté au nom des personnes touchées par le cancer. Dimanche, entre 16 h 45 et 17 h 30, la population est invitée à prendre part à cette vague d’amour au Colisée.

Pour encourager les cyclistes

La population est invitée à contribuer au succès du 27e Défi Vélo Plein Air en versant un don directement à l’un des participants ou en visitant le site defivelopleinair.org (sous le bouton « Je fais un don », sélectionnez « J’encourage un participant »).

Soccer : place au 25e Tournoi national de Rimouski

Le 25e Tournoi national de soccer de Rimouski commence vendredi soir. Le Club Fury sera représenté par 19 formations dans différentes catégories.

Organisé par le club rimouskois, en collaboration avec l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec, il compte 219 matchs disputés par 94 équipes composées de jeunes des catégories U9 à U18.

Jusqu’à dimanche, des centaines de jeunes de 9 à 18 ans s’affronteront sur les terrains du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi que ceux des centres communautaires de Saint-Pie X, de Terrasses Arthur-Buies, du Complexe sportif Valois-Doucet du Bic et du Pavillon multifonctionnel de Pointe-au-Père.

Des équipes au 23e Tournoi national de soccer de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Des équipes du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce et du Nouveau-Brunswick seront présentes.

Les premières parties seront présenté, dès 18 h, vendredi. Les matchs éliminatoires se tiendront à partir de dimanche matin, avant la présentation des finales en après-midi. 

Shaker de Rimouski : un match pour le Fonds Arianne

La partie de baseball de la Ligue Puribec opposant le Shaker de Rimouski au Kamouraska, vendredi soir au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sera en appui au Fonds Arianne. Les profits du tirage moitié-moitié lui seront versés. 

Décédée accidentellement en novembre 2023, Arianne Dubé aurait eu 30 ans le 26 juin dernier. Le Fonds Arianne a été créé par son conjoint, Nicholas Lepage, ainsi que ses parents, sa sœur et son frère. Le match de baseball de vendredi est la première activité de financement pour le soutenir. 

« Ça fera bientôt 10 ans que je suis avec le Shaker et Arianne était très présente. Elle venait à presque tous les matchs. Dès que nous avons eu notre fils Mathéo, il a commencé à être présent aussi. Pour nous, c’était de bons moments que nous passions en famille », indique Nicholas Lepage. 

Arianne Dubé en compagnie de son fils, Mathéo (Photo Facebook)

Ce dernier est l’un des entraîneurs de l’équipe rimouskoise cet été. En raison d’une blessure à la fin de la saison dernière, il ne peut pas rejoindre l’alignement à titre de joueur.

« L’équipe du Shaker, ce sont tous des amis. Ça fait des années que nous sommes ensemble. Dès le décès d’Arianne, j’ai eu le soutien de tous les gars et au fil du temps, ils ont toujours été là. Ça allait de soi de faire une activité de financement avec le Shaker parce que ça représentait beaucoup pour nous. Mon cachet d’entraîneur pour cet été, je le remets au Fonds. »

Comme la ville accueille un tournoi provincial de baseball ainsi que le Tournoi national de soccer de Rimouski, les jeunes sportifs sont invités à assister au match gratuitement. 

« Je pense que nous sommes capables d’avoir plusieurs personnes dans les estrades pour encourager l’équipe, mais aussi pour encourager, par des dons ou en participant au 50/50, le Fonds Arianne. Nous jouons de bons matchs, soir après soir, donc je pense que ce sera un bon spectacle vendredi », mentionne Nicholas Lepage. 

Pour les gens qui ne peuvent pas assister à la rencontre, il est possible de participer au tirage moitié-moitié en se passant par la page Facebook de l’équipe.

Pour acheter des billets : cliquez ici et choisissez la partie du 11 juillet. Il n’est pas obligatoire d’être présent pour gagner.

Trois fondations

Créé il y a un an, le jour qui aurait été 29e anniversaire de naissance d’Arianne Dubé, le Fonds en son nom permet de soutenir trois fondations, soit Santé Mitis, Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI). 

« Ça se passe super bien. Il faut se renouveler et trouver du financement pour réussir à amener des sous dans le Fonds. La famille d’Arianne et moi avons encore fait un don de 10 000 $ cette année. Nous le faisons pour un total de cinq ans. En ajoutant le financement que nous faisons avec le Shaker, ça aide beaucoup », explique le conjoint d’Arianne. 

Stéphanie Paquette (Fondation du CRDI-TSA), Édith Thibault (Fondation Santé Mitis), Stéphanie Boulianne (Fondation Santé Rimouski), Nicholas Lepage et son fils, Mathéo, le docteur Jean-Christophe Carvalho (pdg du CISSS BSL), Lucie Lemieux, Luc Dubé et Annie Dubé, mère, père et sœur d’Arianne. (Photo journal le soir – René Alary)

Étant éducatrice spécialisée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, la jeune femme avait à cœur d’aider sa communauté. 

Sur le terrain

La partie de vendredi est très importante pour le classement de la Ligue Puribec. Qui plus est, les amateurs auront droit à un duel de lanceurs de qualité en Émilien Plouffe, pour les Industries Desjardins du Kamouraska, et Émile Maisonneuve, pour le Shaker.

La partie débutera à 20 h.

23 équipes au 10e tournoi de baseball 13U

L’Association de baseball mineur de Rimouski présente son 10e tournoi provincial 13U en fin de semaine. Ce sont 25 équipes qui seront de la partie dans les classes A (10) et B (12).

Les matchs seront disputés sur les terrains 1 et 2 du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi qu’à celui de Saint-Robert. Des équipes du Bas-Saint-Laurent et d’ailleurs au Québec sont attendues.

Le coup d’envoi du tournoi sera donné jeudi, à 18 h. Des parties seront disputées jusqu’à dimanche alors que les finales B et A sont prévues à 13 h 30 et à 15 h.

Des équipes rimouskoises

Rimouski sera représentée par trois équipes, soit les Élans bleu dans la classe A et les Élans bleu poudre et Élans rouge dans la classe B. En 2024, les Condors de Charlesbourg ont remporté le tournoi dans le A alors que les Braves royal de Belœil sont les vainqueurs dans l’autre catégorie. 

Le logo des équipes Élans de Rimouski.

L’Association du baseball mineur de Rimouski, en collaboration avec Baseball ID, invite la population à venir encourager les joueurs pendant le tournoi. Un kiosque avec des rafraîchissements, hot-dogs, grignotines et crème glacée sera disponible dès vendredi. En nouveauté cette année, il y aura un service de bar, offert à compter de jeudi soir.

Saint-Germain devient festive

Les 12es Terrasses urbaines Rimouski Hyundai commencent, ce vendredi 11 juillet, sur la rue Saint-Germain Est. Après un record d’achalandage en 2024, les organisateurs souhaitent du beau temps pour attirer un maximum de visiteurs jusqu’au 10 août.

L’événement revient avec une programmation encore plus étoffée, qui s’ajoute aux terrasses des restaurateurs et des tenanciers de bar. 

« Chaque année, le défi est d’animer davantage, d’offrir plus d’activités et de spectacles gratuits à la population. Nous misons sur le volet culturel en mettant de l’avant les talents locaux », mentionne le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier.

Ce dernier est bien conscient que l’événement est à la merci de la météo. Le record de l’an dernier s’explique principalement par la clémence de celle-ci. 

« Si le soleil est au rendez-vous, on s’attend à une saison extraordinaire parce que nous avons de nouveaux partenaires et des partenaires impliqués. Nous avons aussi plus d’animation, d’activation et de trucs à offrir aux gens sur la rue. »

Des participants aux Terrasses urbaines. (Photo courtoisie)

Pour la première fin de semaine, de la danse avec Quatre Temps, l’artiste Allô Fantôme, le DJ Vente de garage, de la danse en ligne, la fanfare de percussions afro-brésilienneKalafuba et le dévoilement de la murale 2025 sont au programme. 

« La première journée est toujours très attendue et ça fait quelques années que c’est presque notre journée record. Les vacances ne sont pas encore commencées et il n’y a pas encore l’effervescence des vacances de la construction et des Grandes Fêtes TELUS. Les gens ont hâte que ça commence », explique le président.  

Musique électronique pour conclure

En nouveauté, cette année, le Festival de musique électronique de Rimouski, présenté à la fin août l’an dernier, s’invite dans la programmation des Terrasses urbaines qui organise aussi cet événement. 

« Nous avons décidé de le ramener à la dernière fin de semaine des Terrasses qui était celle avec le moins d’animation. Ça va commencer au brise-lame le jeudi. C’est une très belle nouveauté parce que nous avons une programmation enviée par les connaisseurs de ce type de musique. Nous avons travaillé fort pour avoir des talents locaux très demandés », indique monsieur Lemieux Cloutier.

Moitié-moitié

Pour collaborer au financement de l’événement, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, un tirage moitié-moitié est offert pour une deuxième année. Il est possible d’y participer dès maintenant. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Un montant de 25 000 $ est garanti.

Les activités de rue, comme la présence de l’École de danse Quatre Temps, favorise l’achalandage aux Terrasses Cogeco. (Photo courtoisie)

« Nous avons 31 jours d’événement, donc ça demande des sous. Nous avons beaucoup d’aide de nos partenaires, mais nous avons aussi le moitié-moitié. Chaque dollar est investi en animation. C’est une source de financement extrêmement importante. Avec la fermeture de la SOPER, nous n’avons rien au niveau municipal », affirme Tommy Lemieux Cloutier.

La rue Saint-Germain Est sera piétonne entre les avenues Belzile et de la Cathédrale, dès le jeudi 10 juillet. Les commerçants commenceront l’installation des terrasses pour être prêts pour le coup d’envoi des festivités vendredi.

« J’ai eu de super belles années dans le junior », – Alexis Lafrenière

L’ancien capitaine de l’Océanic, Alexis Lafrenière, serait resté à Rimouski même s’il avait eu l’occasion de jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). C’est ce qu’il a affirmé dans une entrevue à RDS.

Questionné à savoir ce qu’il aurait fait s’il avait eu le choix entre la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ) et la NCAA, celui qui évolue maintenant avec les Rangers de New York dans la LNH n’a pas hésité.

« J’ai eu de super belles années dans le junior. Même si j’avais eu la chance, ou peu importe, je serais resté là. C’est une des meilleures organisations dans le junior au complet et j’étais super chanceux d’être là », a-t-il répondu au Réseau des sports.

Alexis Lafrenière (Photo courtoisie NHL.com)

Réclamé au premier rang du repêchage de la LNH en 2020, l’attaquant a récolté 193 points (92-101) en cinq saisons avec les Rangers.

Retour de la 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet

La 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet sera présentée vendredi et samedi au Complexe sportif Desjardins. Elle accueillera cinq anciens joueurs de l’Océanic de Rimouski.

Les hockeyeurs professionnels Patrick Coulombe, Gleason Fournier, Jimmy Huntington, François Beauchemin, Parker Bowman, Simon Lafrance, Vincent Milo Ouellet et Olivier Roy Bellavance participeront à l’événement. 

Quelques joueurs actuels de l’Océanic et de la LHJMQ vont aussi sauter sur la patinoire, dont Maxim Massé, Mathis Dubé et Anthony Paré.

Onze équipes, trois dans la catégorie « Pro », qui regroupe des joueurs professionnels, universitaires et LHJMQ, quatre dans celle « Open », qui alignera des joueurs de calibre senior, olympique et collégial, ainsi que quatre dans la classe « Relève », y prennent part.

La catégorie relève de retour cette année. Elle comprend les joueurs nés entre 2021 et 2012. 

Patrick Coulombe. (Photo courtoisie)

Des matchs vendredi et samedi

Quatre parties sont à l’horaire vendredi soir à compter de 18 h. Samedi, l’action reprendra à 8 h pour se terminer avec les trois finales prévues à 17 h, 18 h et 19 h.

Elles opposeront les équipes des positions un et deux au terme du tournoi à la ronde dans les classes « Open » et « Relève » et la première position affrontera l’équipe qui remportera la demi-finale dans la catégorie « Pro ». 

L’an dernier, le Bovino l’a emporté face au Bistro de la Forge dans la finale Pro.

Le coût d’entrée est de 10 $ par jour et c’est gratuit pour les 12 ans et moins. L’événement est organisé par Optimum hockey développement. Un montant sera remis à la Fondation Jennely Germain.

Provinciaux de curling : le fauteuil roulant s’ajoute

Le curling en fauteuil roulant s’ajoute à la programmation des Championnats provinciaux masculin et féminin qui seront présentés au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, du 4 au 11 janvier 2026.

Les trois championnats seront regroupés dans une même compétition pour la première fois. 

« Ce sera un bel événement pendant lequel les gens vont pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons tenter d’attirer les gens qui sont malheureusement en fauteuil roulant pour leur démontrer qu’il y a un beau sport accessible pour eux. Le calibre sera très fort », explique le président du comité organisateur de l’événement, Marc Tremblay. 

Étant l’ex-directeur de l’école de l’Aquarelle à Rimouski, qui accueille les classes spécialisées, ce dernier à cœur de sensibiliser la population. 

« C’est une clientèle qui me rejoint beaucoup. Nous allons tenter de convaincre les enseignants et les éducateurs spécialisés de venir avec leurs élèves qui ont une différence, que ce soit une déficience intellectuelle ou physique, pour leur démontrer qu’ils peuvent faire du sport de haut niveau. » 

Un événement d’envergure

Rimouski n’avait jamais reçu cet événement provincial. Les gagnants vont se qualifier pour les Championnats canadiens Brier et des Cœurs Scotties. Les préparatifs avancent bien. 

« Nous étions plus dans la structure organisationnelle et nous avons pas mal terminé. Nous avons toujours de la place pour de nouveaux commanditaires, mais présentement nous en avons suffisamment pour faire nos frais. Tout le reste sera du surplus et ça va donner un coup de main à Curling Rimouski », exprime Marc Tremblay.

Émile Asselin de Curling Québec, Éric Desaulniers du Club de curling Rimouski, les joueurs Jean-Michel Arsenault et Julien Tremblay ainsi que le président du comité organisateur, Marc Tremblay et la coprésidente d’honneur, Marie-Anne Bélanger. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le tournoi offrira une belle visibilité au Club de curling de Rimouski et les profits lui permettront de financer son projet de complexe trois glaces.

« Le Club travaille depuis quelques années sur la construction d’un nouvel endroit mieux adapté. Le fait d’amener un événement comme ça pourra démontrer la popularité du sport à Rimouski pour envoyer un signal au gouvernement et à la Ville. Il n’y a pas beaucoup de sports que les gens peuvent pratiquer jusqu’à un âge avancé », mentionne le président. 

Le Championnat provincial de curling regroupe les 16 meilleures formations chez les hommes et de quatre à six chez les femmes. (Photo Curling Québec)

Les Championnats provinciaux de curling devraient attirer entre quatre et six équipes en fauteuil roulant et autant pour les femmes. Du côté des hommes, il y en aura 16. Pour y participer, les équipes doivent se qualifier lors des différents tournois tenus au cours de l’année.

« Les familles des équipes vont suivre. Nous nous attendons à afficher complet. Nous sommes en train de planifier l’ajout d’estrades pour nos commanditaires. Si c’est un succès fou, nous aimerions le refaire dans les prochaines années », indique monsieur Tremblay. 

Les hommes de glace de Curling Québec doivent arriver à Rimouski le 29 décembre prochain pour procéder à la transformation du Complexe sportif Desjardins. Cinq espaces de jeux, entourés de tapis, de tableaux de pointage et d’estrades supplémentaires seront aménagés. Chacun contiendra son système de caméra pour la webdiffusion de tous les matchs.

Une programmation festive s’ajoutera à l’événement. Elle sera dévoilée en septembre. 

En 1990, Rimouski avait accueilli le Championnat canadien de curling mixte au Colisée Financière Sun Life.

Tournoi de hockey-balle de la Vallée : 22 équipes à Amqui

Le 3e Tournoi de hockey-balle de la Vallée se tiendra, du 11 au 13 juillet, à Amqui. Vingt-deux équipes sont attendues pour cet événement qui prend de l’ampleur d’année en année. 

Les participants profiteront de la nouvelle surface multisports du parc A.T.-Rostan. Réaménagée par la Ville d’Amqui dans la dernière année, elle est accessible depuis le mois de mai. 

« La surface est neuve, c’est capoté de jouer là-dessus. Notre tournoi, c’est vraiment du hockey-balle. Nous sommes le seul du genre à l’est de Montmagny. Il y a beaucoup plus de dek hockey dans la région. C’est du trois contre trois sans règlements de hockey avec des hors-jeu et des dégagements », mentionne le président du comité organisateur, Xavier Dionne. 

Amqui est prête à accueillir les joueurs. (Photo courtoisie)

Le jeune homme de 18 ans a créé l’événement, il y a trois ans, dans le cadre d’un cours d’entrepreneuriat alors qu’il était en quatrième secondaire. Comme il est arbitre au hockey, il a voulu combiner deux passions. 

« Mon père arbitre depuis des années et ça a toujours été mon rêve d’arbitrer. J’ai commencé à 13 ans et je veux monter les échelons là-dedans. La création de cet événement me permet aussi de réaliser que je veux vraiment me diriger vers une carrière en entrepreneuriat. »

Les 22 équipes sont réparties en quatre catégories, soit masculin, féminin, junior (14 à 17 ans) et jeune (8 à 13 ans). 

« Nous ne pouvons pas prendre plus d’équipes parce que nous avons juste un site. Nous avons des équipes de Rimouski, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, de la Côte-Nord et même une de Repentigny. On s’attend quelque chose de gros cette année. En cas de pluie, les activités seront déplacées à l’école », explique Xavier Dionne.

Pour une bonne cause

L’an dernier, le Tournoi de hockey-balle de la Vallée a permis de remettre 5 000 $ à Diabète Québec. 

« J’ai choisi cette cause parce que ma belle-mère et mon grand-père sont diabétiques. C’est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Cette année, nous aimerions leur donner entre 5 000 et 8 000 $ », indique l’initiateur de l’événement. 

Le concours d’habiletés ajouté l’an dernier est de retour pour la troisième édition. Il sera présenté, à 13 h, le samedi de l’événement. 

La nouvelle surface est accessible depuis le mois de mai. (Photo courtoisie)

« Ça a super bien fonctionné l’année passée, nous avions environ 500 personnes dans les estrades pour y assister. Tout était parfait et nous espérons que ça va bien se dérouler côté température cette année aussi », affirme Xavier Dionne.  

Les activités commenceront le vendredi 11 juillet, à 10 h. La population de La Matapédia est invitée à aller encourager les joueurs et à participer aux festivités. 

« Les enfants » : une pièce qui invite à la réflexion

La pièce Les enfants est présentée, jusqu’au 9 août, au Théâtre du Bic. Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite. 

Écrite par l’auteure britannique Lucy Kirkwood, elle met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault. 

« C’est une histoire très captivante qui commence de façon humoristique. Les personnages ont beaucoup d’esprit et de sens de la répartie. En même temps, il y a un côté intriguant dans un lieu isolé au bord de la mer. Il y a tout ce caractère mystérieux et un peu hypnotisant », indique la metteuse en scène de la pièce, Véronique Côté.

Dans leur chalet, le couple composé d’Adèle et de Robert reçoit la visite d’une amie qu’ils n’ont pas vue depuis 40 ans. 

« Pendant la pièce, on se demande pourquoi elle est revenue, ce qu’elle veut et ce qu’elle cherche. Les questions soulevées sont très profondes, mais en même temps la forme est assez bonbon », affirme la metteuse en scène. 

Des thèmes qui font réfléchir

Celle qui incarne Rose, Marie-France Lambert, était satisfaite après la première de la pièce qui s’est tenue le 5 juillet. 

« Il y a eu une écoute extraordinaire. Je pense que les spectateurs sont captivés par cette histoire. Nous avons pu jaser avec les gens après. Ils étaient bouleversés et très touchés par les propos de la pièce. Nous sommes tous concernés et on ne peut pas avoir trop de distance par rapport à ça. Ce sont des préoccupations tellement actuelles. »

Les représentations se poursuivent jusqu’au 9 août. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le thème de la responsabilité intergénérationnelle est abordé dans cette histoire qui entraîne les spectateurs dans un monde traversé par l’amour et les dégâts d’une catastrophe nucléaire.

« Cette catastrophe s’est passée quelques mois avant le début de la pièce. Les questionnements sont plus larges que la situation. Ça pose toute la question de ce que l’on veut dans nos vies, ce qui est désirable. Est-ce que ces choses que nous avons appris à vouloir sont les bonnes ? C’est une pièce qui est là pour démarrer des discussions et soulever un débat plutôt philosophique », explique Véronique Côté.

« Je pense que les gens vont voir un spectacle avec un propos très chargé, mais je trouve que l’écriture de Lucy Kirkwood est très naturelle. On dirait presque qu’on improvise. Les dialogues sont vifs. Il y a une légèreté, mais ça aborde des enjeux majeurs de notre société contemporaine », ajoute Marie-France Lambert.

« C’est le paradis »

Après avoir joué une première fois au Bic dans les années 90, la comédienne est ravie d’être de retour sur les planches du théâtre bas-laurentien cet été. 

« On s’installe pour une partie de l’été. C’est vraiment un exil pour moi. Quand Véronique Côté m’a approché pour jouer au Bic, cet été, j’ai tout de suite accepté avant même de lire la pièce. C’est le paradis, c’est tellement beau. J’ai apporté ma bicyclette et je compte bien en profiter. »

La programmation estivale du Théâtre du Bic est disponible au theatredubic.com

Sayabec fête en musique et en humour

La chanteuse Carolanne D’Astous Paquet est la tête d’affiche de la programmation estivale de la boîte à chansons La Caboose de Sayabec qui célèbre son 10e anniversaire en 2025. 

Située au sous-sol de la Gare patrimoniale/Maison de la culture de Sayabec, La Caboose se veut un lieu de rassemblement pour les citoyens de la Vallée de La Matapédia.  

« Nous n’avons plus de bars à Sayabec. Les gens se cherchent un endroit pour se rassembler. À La Caboose, ils peuvent écouter de la belle musique et prendre une petite bière. Nous avons une très belle participation de notre communauté et des paroisses environnantes », affirme la présidente de la Maison de la culture, Marielle Roy. 

C’est le 11 juillet que se tiendra la soirée spéciale pour souligner le 10e anniversaire de La Caboose. 

« Nous avons choisi Carolanne D’Astous Paquet parce que nous voulions quelqu’un qui nous parlait. Elle a été élevée à Sayabec, c’est une artiste qui a participé à Star Académie et c’est une chanteuse extraordinaire. Elle est déjà venue à La Caboose et nous avons dû faire une supplémentaire parce qu’elle avait fait salle comble », souligne madame Roy. 

Alexandre Dumont, Jean-Mathieu Sénéchal, René Jacques Gallant ainsi que le groupe Les Voyageurs font, entre autres, partie de la programmation. Les spectacles sont présentés les vendredis soir à l’exception du 9 août.

« Un de nos buts est de faire connaître les artistes de la région. Nous pouvons même offrir le micro aux jeunes de la relève qui aimeraient chanter pendant nos soirées de spectacle », explique la présidente. 

Festival d’humour

L’été 2025 marque le retour des spectacles d’humour à Sayabec avec le festival Là où il fait bon rire et chanter qui se tiendra le 18 et le 19 juillet. L’événement est également organisé par la Maison de la culture. Il mettra en vedette Réal Béland le premier soir ainsi que trois humoristes de la relève, Olivia Leclerc, Alex Hamel et Sam Vitulano Arsenault, la deuxième soirée.

L’humoriste, Réal Béland. (Photo courtoisie)

 « Nous voulons créer un événement qui pourrait revenir d’année en année. Nous avons nos habitués qui ont déjà réservé leur place », indique la responsable des communications pour la Maison de la culture, Ginette Lemieux. 

Entre 2012 et 2022, 14 humoristes tels que Mario Jean, Mike Ward, Jean-François Mercier et Jérémie Demay ont fait rire les spectateurs au centre communautaire de Sayabec. Depuis l’incendie du bâtiment en 2023, aucun spectacle d’humour n’avait été présenté. Le festival se tiendra au centre sportif David-Pelletier. 

« Nous avions une tradition et nous voulions la conserver en faisant quelque chose pour faire revivre l’humour à Sayabec. Nous allons essayer de recréer la scène que nous avions dans notre centre communautaire. Les gens seront comme dans un cabaret. Les billets sont vendus en table ou individuellement. Ce sera convivial », ajoute madame Lemieux. 

Les deux soirées se termineront en chanson avec Marco Calliari le 18 juillet et Karma, un groupe local, le 19 juillet. 

« Les gens ont l’habitude de finir les soirées en musique. Ça leur permet de bouger et de lâcher leur fou », mentionne la responsable des communications. 

Les détails pour l’achat de billets pour le festival d’humour et les spectacles à La Caboose sont disponibles sur la page Facebook « Gare patrimoniale – Maison de la culture de Sayabec ».

Jeux du Québec : les équipes de l’Est se confirment

À quelques semaines de la 59e finale des Jeux du Québec, les athlètes qui porteront les couleurs de l’Est-du-Québec du 25 juillet au 2 août, à Trois-Rivières, sont en mode préparation. 

En tir à l’arc, Mathys et Édouard Desgagné Lamy (Saint-Fabien) ainsi que Maly Gibara, Coralie Tremblay et Nathan Roy (Rimouski) seront les archers qui vont représenter la région. 

Frédéric Tremblay et Mélanie Martel, tous les deux de Rimouski, sont l’entraîneur et l’accompagnatrice.  

Basketball

Juliette Fournier, Laura Bolduc, Haley Rioux et Andréanne Sénéchal (Rimouski), Florence Boily et Malika Fonfana (Val-Brillant), Émilie Paquet et Magali Thibeault (Amqui) ainsi que Julia Caron (Matane) se sont taillé une place sur l’équipe féminine de basketball.

Elles sont entraînées par Toby Ouellet, Victoria Rolland et Roxanne Matte. 

Celle masculine compte sur Ludovic Arsenault Lévesque (Saint-Anaclet), Alexis Brisson, Raphaël Hétu et Mathis Landry (Rimouski) et Benjamin Thibault (Saint-Mathieu-de-Rioux). 

L’équipe d’entraîneurs est composée de deux Rimouskois, Olivier Collin et Alex Ribault. 

Baseball

Charles-Olivier Berger, Charles-Éric Maltais, Jordan Gallant, Ryan Murray, Olivier Leblanc, Antoine Poirier et Léon Paquet (Rimouski) ainsi que Justin Paquet (Mont-Joli) font partie de l’équipe de baseball qui portera les couleurs de l’Est-du-Québec.

L’équipe de baseball de l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)

L’entraîneur rimouskois Gabriel Gallant est aussi sur la délégation. 

Deux Rimouskois qualifiés pour les Jeux du Québec

François Bolduc et Tommy Bélanger du club de natation Les Dauphins de Rimouski participeront aux Jeux du Québec à la fin du mois. Ils se sont qualifiés le 1er juillet dernier lors d’une course de 5 kilomètres en eau libre présentée à Shawinigan. 

Bolduc a terminé au 21e rang, Bélanger au 29e et Alexandre Desjardins, un autre nageur des Dauphins, s’est classé 34e. Seulement deux places étaient disponibles pour représenter l’Est-du-Québec à Trois-Rivières. 

Les Dauphins ont, par ailleurs, remporté 52 médailles lors du festival par équipe de la section 3 qui avait lieu à Saint-Eustache, du 27 au 29 juin. Le club rimouskois était représenté par 78 athlètes. 

Le Festival par équipes 2025 (photo courtoisie)

Emma Ducharme a remporté six médailles d’or sur les six épreuves auxquelles elle a participé. François Bolduc (1, 1, 2), Hugo Brouillet (1, 3, 1) et Mélyane Pelletier (1, 2, 1) ont aussi terminé la compétition avec des récoltes importantes. 

Au relais 4 x 50 mètres libre, les Dauphins ont obtenu l’or chez les garçons 16-17 ans ainsi que chez les filles 18 ans et +. Les 18 ans et plus du côté masculin sont repartis avec la médaille de bronze.  

Pour ce qui est du 4 x 50 mètres quatre nages individuel, l’équipe féminine 16-17 ans a terminé en première position, celle masculine 16-17 ans a pris le deuxième rang et les deux groupes 18 ans et plus ont terminé avec une troisième place. 

Emily Allard a obtenu des records de club chez les 11-12 ans au 50 mètres papillon (32,19) et au 100 mètres dos (1 : 14,77). Francis Reid a battu celui chez les 11-12 ans au 100 mètres brasse (1 : 21,40) et Hugo Brouillet a inscrit le record de club chez les 15-16 ans au 50 mètres brasse (30,26) ainsi qu’un nouveau record de l’Est-du-Québec au 100 mètres brasse (1 : 05,59). Josiane Ouellet a obtenu son premier standard pour la coupe junior.

Marc St-Pierre est le quilleur de l’année

Marc St-Pierre a été nommé joueur de l’année de la Ligue de quilles du restaurant Haute-Ville de Rimouski.

Il a reçu le trophée Leonard-Turcotte des mains de la copropriétaire du restaurant Haute-Ville, Anny Gendron, et du président de la ligue, Gilles Méthot.

La saison

Les rencontres étaient disputées au Salon de quilles Vezina, tous les lundis soir, pendant la saison.

Rimouski-Neigette : panne d’électricité majeure

Un bris d’équipement a causé une panne d’électricité majeure sur le territoire de Rimouski-Neigette, ce matin. Hydro-Québec a rapporté 6 800 foyers privés d’électricité.

Les endroits affectés étaient Saint-Anaclet-de-Lessard ainsi que le secteur allant du Carrefour Rimouski jusqu’à Pointe-au-Père.

La panne est survenue vers 8 h 15 et le courant a été rétabli vers 9 h 30.

Selon le porte-parole d’Hydro-Québec, Alexandre Pelletier, le bris est survenu au poste Jules-A. Brillant.

Relève assurée pour la Cantine ASL

a Cantine ASL de Saint-Anaclet-de-Lessard est une affaire familiale depuis 35 ans. Gabrielle et André Lévesque viennent tout juste d’acheter le commerce de leur père, Serge. Les Lévesque ont à cœur d’offrir de la qualité à leurs clients de plus en plus nombreux.

L’entreprise a été fondée par le grand-père des nouveaux propriétaires. Il s’était lancé en affaires avec ses deux frères. Ses fils, Serge et Alain Lévesque, ont pris la relève. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Serge qui sont devenus à la tête de l’entreprise familiale. 

« Il y a sept ans, mon frère André et moi avons acheté les actions de mon oncle et maintenant nous achetons celles de mon père. C’est familial depuis le début. Je suis fébrile et fière que ça reste dans la famille », exprime Gabrielle Lévesque.

Même s’il a vendu ses parts de l’entreprise à ses enfants, Serge Lévesque n’a pas l’intention de quitter sa cantine pour autant. Il restera dans l’entourage pour les soutenir. 

« C’est positif et mes parents seraient très contents de voir ça. Ils sont décédés aujourd’hui, mais ils seraient fiers. Ça se transmet et nous aimerions qu’il y ait une autre relève plus tard. Nous espérons que les gens vont continuer de nous encourager. »

La poutine de la cantine ASL est l’un des produits préférés des clients. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un incendie qui a détruit leur commerce en 2013, Serge Lévesque et son frère l’ont fait reconstruire au même endroit. 

« Nous avons une bâtisse beaucoup plus moderne, plus efficace et mieux adaptée. Nous avons 60 places à l’intérieur en plus de la terrasse l’été. Les vendredis, nous manquons de places parfois. »

Toujours plus de clients

Gabrielle Lévesque se réjouit de voir que la clientèle est en constante augmentation. 

« Depuis les dernières années, peut-être en raison des réseaux sociaux, ça se passe tellement bien, c’est incroyable. Nous avons une clientèle de plus en plus grande et nous voyons des gens qui viennent de plus en plus loin. Ils viennent du Bic et de Sainte-Flavie, notamment. Je crois qu’il y a beaucoup de bouche à oreille. »

Les employés étaient à l’oeuvre jeudi avant-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Cantine ASL compte une vingtaine d’employés. Les nouveaux propriétaires sont sur le plancher 75 % du temps. Ils se font un devoir d’offrir des produits de qualité. 

« Nous faisons nous-même nos patates. Nous partons de zéro et pour nous ça change quelque chose. Tout est local. Nous essayons de conserver les quantités en ayant des prix pas trop élevés malgré la hausse des coûts des dernières années. »

Si les clients se déplacent principalement pour les produits offerts, Gabrielle Lévesque soutient que l’ambiance est également appréciée. 

« Nous avons du plaisir à travailler et nous avons une belle équipe. Nous avons des étudiants qui reviennent chaque été et ils sont contents de venir travailler. Je travaille en restauration depuis plusieurs années et je n’ai rien vu comme ça. Il n’y a rien comme la bonne humeur et la joie de vivre des gens qui viennent nous voir. »

Relève assurée pour la Cantine ASL

La Cantine ASL de Saint-Anaclet-de-Lessard est une affaire familiale depuis 35 ans. Gabrielle et André Lévesque viennent tout juste d’acheter le commerce de leur père, Serge. Les Lévesque ont à cœur d’offrir de la qualité à leurs clients de plus en plus nombreux.

L’entreprise a été fondée par le grand-père des nouveaux propriétaires. Il s’était lancé en affaires avec ses deux frères. Ses fils, Serge et Alain Lévesque, ont pris la relève. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Serge qui sont devenus à la tête de l’entreprise familiale. 

« Il y a sept ans, mon frère André et moi avons acheté les actions de mon oncle et maintenant nous achetons celles de mon père. C’est familial depuis le début. Je suis fébrile et fière que ça reste dans la famille », exprime Gabrielle Lévesque.

Même s’il a vendu ses parts de l’entreprise à ses enfants, Serge Lévesque n’a pas l’intention de quitter sa cantine pour autant. Il restera dans l’entourage pour les soutenir. 

« C’est positif et mes parents seraient très contents de voir ça. Ils sont décédés aujourd’hui, mais ils seraient fiers. Ça se transmet et nous aimerions qu’il y ait une autre relève plus tard. Nous espérons que les gens vont continuer de nous encourager. »

La poutine de la cantine ASL est l’un des produits préférés des clients. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un incendie qui a détruit leur commerce en 2013, Serge Lévesque et son frère l’ont fait reconstruire au même endroit. 

« Nous avons une bâtisse beaucoup plus moderne, plus efficace et mieux adaptée. Nous avons 60 places à l’intérieur en plus de la terrasse l’été. Les vendredis, nous manquons de places parfois. »

Toujours plus de clients

Gabrielle Lévesque se réjouit de voir que la clientèle est en constante augmentation. 

« Depuis les dernières années, peut-être en raison des réseaux sociaux, ça se passe tellement bien, c’est incroyable. Nous avons une clientèle de plus en plus grande et nous voyons des gens qui viennent de plus en plus loin. Ils viennent du Bic et de Sainte-Flavie, notamment. Je crois qu’il y a beaucoup de bouche à oreille. »

Les employés étaient à l’oeuvre jeudi avant-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Cantine ASL compte une vingtaine d’employés. Les nouveaux propriétaires sont sur le plancher 75 % du temps. Ils se font un devoir d’offrir des produits de qualité. 

« Nous faisons nous-même nos patates. Nous partons de zéro et pour nous ça change quelque chose. Tout est local. Nous essayons de conserver les quantités en ayant des prix pas trop élevés malgré la hausse des coûts des dernières années. »

Si les clients se déplacent principalement pour les produits offerts, Gabrielle Lévesque soutient que l’ambiance est également appréciée. 

« Nous avons du plaisir à travailler et nous avons une belle équipe. Nous avons des étudiants qui reviennent chaque été et ils sont contents de venir travailler. Je travaille en restauration depuis plusieurs années et je n’ai rien vu comme ça. Il n’y a rien comme la bonne humeur et la joie de vivre des gens qui viennent nous voir. »

Deux blessés dans une collision à Grand-Métis

Une collision entre deux véhicules a fait deux blessés, jeudi avant-midi, sur la route 132 à Grand-Métis. Les personnes ont été transportées dans un centre hospitalier, mais on ne craint pas pour leur vie.

La Sûreté du Québec a été appelée vers 10 h 15. L’accident est survenu à l’intersection de la route 234, en face des Jardins de Métis.

« Un véhicule se dirigeant vers l’est s’est engagé pour tourner vers les Jardins de Métis sans s’assurer de l’absence de danger. Il a été percuté par le véhicule se dirigeant vers l’ouest dans lequel il y avait deux occupants. Le véhicule a fait un capotage. Le seul occupant du véhicule qui allait vers l’est n’a pas eu de blessure », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

La circulation s’est faite en alternance pendant quelques heures dans le secteur et le tout est revenu à la normale depuis.

Festi-Bob : trois anciens de la LNH s’amènent à Rimouski

L’ex-hockeyeur et maintenant chroniqueur et animateur à RDS, André Roy, sera à Rimouski, le 5 juillet, dans le cadre du deuxième Festi-Bob. Avec ses collègues du balado La Poche Bleu Blanc Rouge, Steve Bégin et Éric Bélanger, il rencontrera les amateurs de hockey.

Les trois anciens de la Ligue nationale de hockey (LNH) participeront à une séance de questions-réponses, dès 20 h, au centre communautaire de Rimouski-Est.

« Les gens sur place vont pouvoir nous poser des questions sur les Canadiens, notre carrière et toutes sortes de sujets. Ils vont pouvoir prendre des photos et nous rencontrer en un à un. Nous allons aussi assister au spectacle de Salut Bob Gorgée! qui suivra. Peut-être que je vais m’essayer pour chanter avec eux », exprime André Roy. 

Celui qui a joué neuf saisons dans la LNH était un ami de Roberto Bissonnette, l’ancien hockeyeur devenu chanteur qui est décédé à 35 ans à la suite d’un accident d’hélicoptère en 2016. Roy trouvait important de se déplacer jusqu’à Rimouski pour participer au Festi-Bob dont les profits sont remis à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes de partout au Québec. 

« On se parlait à l’occasion et on s’envoyait des textos. À l’époque, je prenais des chansons de son répertoire et je les faisais à RDS. Il trouvait ça bien comique. Quand nous avons été approchés pour aller à Rimouski, nous avons tout de suite accepté. C’est pour une bonne cause, donc nous souhaitons que les gens viennent nous voir. »

Des passionnés de hockey

Le balado La Poche Bleu Blanc Rouge a cumulé plus d’un demi-million d’écoutes et de vues en 2023-2024. 

« Nous faisons les après-matchs en saison régulière des Canadiens la semaine et nous parlons de ce que nous avons vu pendant les matchs. Les auditeurs peuvent interagir avec nous. S’il arrive quelque chose dans l’actualité sportive, on en parle aussi », explique André Roy.

André Roy a remporté la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004. (Photo courtoisie)

Les trois retraités du hockey n’en seront pas à leur première expérience devant un public lorsqu’il seront à Rimouski.

« Nous nous sommes déplacés quelques fois déjà, à Sherbrooke, à Trois-Rivières et à Montréal pendant des matchs. Il y avait des amateurs de hockey et c’est ça qu’on veut faire. On commence tranquillement et on aime bien ça. On veut jaser de hockey avec les gens. Nous sommes des passionnés de hockey. » 

Étant bien conscients de l’intérêt des Rimouskois envers leur équipe de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), Roy, Bégin et Bélanger ont l’intention de discuter de l’Océanic avec les partisans.

« Nous avons joué tous les trois dans la LHJMQ et Bélanger a entraîné à Drummondville récemment. L’Océanic a eu un beau parcours dans les séries. J’ai joué avec Vincent Lecavalier, Brad Richards et même Sidney Crosby. Ils me parlaient de Rimouski comme étant une belle ville de hockey. Je connais bien Michel Ouellet aussi », affirme André Roy. 

Journée familiale

Le Festi-Bob vise un large public cette année. Les jeunes et les moins jeunes pourront participer à un festival de hockey de rue et de soccer au centre communautaire Adhémar-Saint-Laurent pendant la journée du 5 juillet. Les deux tournois seront amicaux. Il y aura un camion-restaurant, une maquilleuse et un DJ sur place.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

Le coût d’inscription pour participer aux activités sportives est de seulement d’une quinzaine de dollars par personne et l’entrée sur le site est gratuite.

Les personnes qui aimeraient se procurer des billets pour la soirée (La Poche Bleue Blanc Rouge + Salut Bob Gorgée!) ou s’inscrire pour le festival de hockey ou de soccer peuvent le faire en ligne : lepointdevente.com/billets/festibob2025. 

« Il a empoisonné ma vie » – Jean-Guy Paquet

Un citoyen de la 3e rue Est à Rimouski se dit victime de fraude. Jean-Guy Paquet refuse de payer 25 000 $ pour des travaux qu’il juge non nécessaires et mal réalisés dans son entretoit.

Le cauchemar de monsieur Paquet a commencé le 8 mars 2024. De présumés entrepreneurs en isolation se sont rendus à son domicile pour inspecter l’entretoit de son duplex gratuitement. 

« Ils m’ont présenté une photo sur laquelle il y avait de la moisissure et des champignons. J’ai paniqué ! Ils m’ont fait un contrat qui disait que les travaux seraient faits pour 25 000 $ au lieu de 35 000 à 40 000 $ parce que nous étions plusieurs à Rimouski », explique l’homme de 75 ans.

Les travaux ont été effectués le lendemain par l’entreprise Nova Habitat de Brossard. 

« Quand j’ai acheté ma maison en 2004, j’avais fait faire l’inspection et j’ai vu qu’il y avait une antenne immense qui couvre tout mon entretoit. C’est l’ancien propriétaire qui l’avait installée. J’ai réalisé que sur la photo qu’il m’avait présentée il n’y avait pas cette antenne », indique Jean-Guy Paquet. 

Le duplex de Jean-Guy Paquet situé sur la 3e rue Est, à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le Rimouskois a refusé de payer les 25 000 $ demandés. 

« J’ai appelé Alexandre Patoine-Nasfi de Nova Habitat. Je lui ai dit que je savais que ses gars m’avaient menti. Il s’est mis à m’injurier. Il a dit qu’il allait me faire payer et qu’il allait prendre une créance sur ma maison. Depuis ce temps-là, ça n’arrête pas. Il m’a envoyé des mises en demeure et a inscrit une hypothèque légale sur ma maison. »

Lourdes conséquences

Quinze mois plus tard, Jean-Guy Paquet subit toujours les conséquences des événements.

« Il a empoisonné ma vie. Je dors mal, j’ai perdu du poids, je suis déconcentré et j’ai des pertes de mémoire à force de ne pas dormir. »

Son dossier est maintenant dans les mains d’un avocat et de l’Office de la protection du consommateur. Ayant déjà dépensé près de 10 000 $ pour faire valoir sa cause, monsieur Paquet n’a pas l’intention d’abandonner.  

« Si je vais en cour, mon avocat m’a dit que c’est minimum 20 000 $. Je suis retraité depuis des années, je n’ai pas les moyens de payer ça. La police me dit qu’elle ne peut rien faire parce que c’est au civil. »

Les travaux ont été réalisé dans l’entretoit. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après le passage des présumés entrepreneurs, le Rimouskois a fait venir l’entreprise Isolation JPR qui lui a confirmé que les travaux avaient été mal effectués. 

« En temps normal, c’est 3 pouces de polyuréthane pour l’isolation et il a mis 1/4 de pouce. Ça prend de l’aération dans l’entretoit. Ils ont poussé la laine minérale et c’est maintenant que je risque d’avoir de la moisissure parce que l’air ne circule plus », se désole monsieur Paquet.  

Mettre en garde

Jean-Guy Paquet affirme que plusieurs autres victimes ont décidé de payer les 25 000 $ pour acheter la paix. Les plaintes sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Il veut dénoncer cette situation pour éviter que d’autres personnes âgées subissent le même sort. 

« Il a fait des victimes partout au Québec et au nord du Nouveau-Brunswick. Ceux qui ont eu affaire avec Nova Habitat de Brossard peuvent communiquer avec moi au 418 723-9199. On pourra aller en cour et faire un recours collectif. »

Une autre résidente de Rimouski, qui préfère garder l’anonymat, confirme avoir subi le même sort que monsieur Paquet. Elle a aussi entrepris des démarches auprès d’un avocat. 

L’Office de la protection du consommateur confirme avoir reçu 60 plaintes au cours des deux dernières années contre l’entreprise 9367-1444 Québec inc., qui fait aussi affaire sous les noms de Nova Habitat et de Gestion AP. Le permis de commerçant itinérant de cette entreprise est inactif depuis avril 2023. 

L’entreprise Nova Habitat n’a pas répondu à nos appels. 

Louis-Olivier St-Pierre retourne aux Jeux du Québec 

Le jeune golfeur de Rimouski, Louis-Olivier St-Pierre, prendra part aux Jeux du Québec à Trois-Rivières, à la fin du mois de juillet. Il s’agira de sa deuxième participation à l’événement. 

L’adolescent de 15 ans avait remporté une médaille d’argent lors des Jeux de Rimouski, en 2023, à l’épreuve « deux balles, meilleures balles » avec son coéquipier Louis Chénard. 

St-Pierre s’est qualifié le 22 juin dernier au Club de golf Bic-sur-Mer dans la catégorie juvénile, qui regroupe les jeunes de 15 et de 16 ans. 

« Plusieurs de mes amis disaient que j’étais certain d’être qualifié, mais je trouvais que ça venait avec une pression supplémentaire. J’avais des attentes et je voulais me qualifier. Je suis content parce que j’ai vraiment joué une bonne ronde à la qualification. Cette fois-ci, je sais plus à quoi m’attendre par rapport à 2023. »

Le membre du Club Les Saules souhaite, cette fois-ci, récolter deux médailles sur les trois épreuves auxquelles il participera. 

« Dans les qualifications, j’ai eu le meilleur pointage au Québec au différentiel du terrain. Je ne me mets pas de pression, mais j’arrive là confiant », dit-il. 

Une passion devenue une obsession

Louis-Olivier est le fils d’Éric St-Pierre et de Marie-Josée St-Amand. C’est son père qui a commencé à l’amener sur les terrains de golf quand il avait sept ou huit ans. 

« Mes grands-parents et mon frère jouent aussi. J’ai vraiment eu la piqure pour le golf aux Jeux du Québec en 2023. Avant, j’y allais pour m’amuser, mais depuis ce moment-là, je pratique de façon plus sérieuse. C’est plus qu’une passion, c’est devenu une obsession. C’est difficile pour moi de passer une journée sans jouer », mentionne-t-il. 

Cette obsession, il la vit tous les jours pendant la saison estivale. Le reste de l’année, il s’entraîne de quatre à cinq fois par semaine à l’intérieur en plus d’évoluer au sein du programme de hockey scolaire du Sélect de l’école Paul-Hubert. 

« Je suis aussi dans l’Académine de golf Fred Colgan à Québec. Je vais là une fois par mois et je reçois des conseils sur les choses à travailler quand je reviens à Rimouski », indique celui qui sera en cinquième secondaire lors de la prochaine rentrée scolaire.

Le golfeur rimouskois participera à un tournoi à Québec, jeudi. (Photo courtoisie)

Même s’il apprécie l’esprit d’équipe que lui apporte le hockey, Louis-Olivier St-Pierre aime le côté individuel du golf. 

« Quand tu réalises quelque chose, c’est juste grâce à toi. Tu ne dépends pas de personne d’autre. Au hockey, ton équipe peut gagner sans que tu aies bien joué. »

Dans les prochaines années, son objectif ultime est de jouer au golf pour une université américaine. 

D’autres jeunes de la région

Cinq autres jeunes représenteront l’Est-du-Québec aux Jeux du Québec à Trois-Rivières. Il s’agit de Charles Lizotte (Rivière-du-Loup), d’Alexy Coulombe (Amqui) et de Théo Richard (Carleton-sur-Mer) chez les garçons ainsi que d’Ève Durette (Matane) et d’Éloïse Huard (Chandler) chez les filles.

Hôtel Gouverneur de Rimouski : réouverture pour l’été 

Fermé depuis cinq ans, l’Hôtel Gouverneur de Rimouski est maintenant rouvert. Il est possible de réserver une chambre depuis le 23 juin.

Pour l’instant, l’hôtel est ouvert uniquement pour l’été. Les réservations peuvent se faire seulement jusqu’à la mi-septembre. 

L’établissement hôtelier avait fermé ses portes pendant la pandémie, en 2020. Depuis un an, de nombreux travailleurs s’activaient pour remettre l’édifice sur pied.

D’après des informations obtenues par Le Soir.ca en mai dernier, le propriétaire de l’Hôtel Gouverneur, Jacques Goupil, envisageait une réouverture partielle de l’établissement.

Environ 100 chambres seraient disponibles, comparativement aux 160 chambres que comptait l’hôtel lorsqu’il était au maximum de sa capacité.

Travaux effectués

Les travaux comprenaient notamment le remplacement partiel des revêtements de sol, la remise en état de certains aménagements paysagers sur la façade, des réparations ponctuelles du pavage du stationnement, ainsi que des travaux de plomberie, de ventilation, de peinture dans les espaces communs et certaines chambres, en plus d’améliorations en matière de sécurité incendie.

Des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été installées l’automne dernier, à proximité de l’hôtel.

L’entrée de l’Hôtel Gouverneur à Rimouski. (Photo Olivier Therriault)

Malgré un certain maintien des communications entre la Ville et la direction de l’hôtel, la municipalité a dû intervenir à plusieurs reprises pour faire respecter les normes d’entretien, notamment en matière d’insalubrité dans les dernières années. 

Vide dans l’offre hôtelière

La fermeture prolongée de l’Hôtel Gouverneur a laissé un vide dans l’offre hôtelière locale. Depuis cinq ans, les grands événements sportifs, culturels, touristiques et économiques peinent à composer avec la pénurie de chambres dans la capitale du Bas-Saint-Laurent.

Le retour de l’Hôtel Gouverneur, même partiel, permettra de dynamiser le centre-ville de Rimouski qui attend impatiemment un regain d’activités touristiques et commerciales, surtout avec l’ouverture de Costco et du Salon de jeux de Loto-Québec.

À Trois-Rivières, Sherbrooke, Saguenay et Montréal, des hôtels de la chaîne ont aussi été fermés avant de rouvrir quelques années plus tard.

Rimouski : feux d’artifice pour la fête du Canada

Plusieurs activités extérieures gratuites et des feux d’artifice marqueront de nouveau la fête du Canada, ce mardi 1er juillet, au parc Beauséjour de Rimouski. 

Dès 13 h, les familles profiteront de jeux gonflables, maquillage, gâteau aux couleurs du Canada ainsi que des spectacles d’Atchoum et du chansonnier Tom Gagnon. Les feux d’artifice débuteront vers 21 h 45. 

Piloté par l’organisation des Grandes Fêtes TELUS, le comité organisateur invite les familles à profiter de l’événement. 

« Nous voulons que ce soit rassembleur en donnant la chance aux parents et aux enfants de profiter du beau temps. Le Canada est un pays accueillant. Nous avons des gens de l’extérieur qui viennent s’imbiber de tout ça. Ils sont au rendez-vous chaque année. Ça permet de combler une journée de congé. Les feux d’artifice sont toujours l’activité phare de la journée », indique le directeur logistique des Grandes Fêtes TELUS, Simon Lamoureux, responsable des festivités. 

Infos sur Facebook 

Si les feux d’artifice doivent être annulés, l’information sera publiée sur les réseaux sociaux. 

« Sur la page Facebook des Grandes Fêtes TELUS, nous avons créé un événement. Nous recommandons aux gens de le consulter, parce que c’est à cet endroit que les mises à jour seront faites. Si les pompiers nous refusent en raison de l’indice de danger d’incendie, nous allons l’écrire sur cette page. »

En cas de pluie, les activités se tiendront, aux mêmes heures, à l’intérieur du pavillon du parc Beauséjour.

Aurélie Côté-Proulx expose sous le signe de la spontanéité

L’artiste Aurélie Côté-Proulx expose ses œuvres à la bibliothèque Jean-Louis-Desrosiers de Mont-Joli. Jusqu’à la fin du mois de juillet, elle présente des peintures sous le signe de l’instinct, de la spontanéité et de l’authenticité.

« Ici, il n’y a pas de règles. Pas de perfection. Pas de logique imposée. Je peins comme on respire, comme on rêve : sans me poser de questions. Mon art est un élan émotionnel, un jeu d’enfant, un instinct. Il peut être éclaté, coloré, abstrait, tendre ou naïf », mentionne Aurélie Côté-Proulx pour parler de son travail.

Une des toiles de l’exposition. (Photo courtoisie)

Dans cette exposition très libre, l’artiste propose une maman animale et son petit, un paysage sous-marin ou une ville éclairée par la lune, des notes de musique dansant dans un tourbillon de couleurs, une variété de toiles créées selon l’inspiration du moment.

« Je ne cherche pas à ce que ce soit beau, réaliste ou parfait. Je cherche à ce que ce soit vrai, à ce que ce soit moi. Je ne suis pas une artiste professionnelle. Je suis simplement une humaine qui crée et j’espère que cela vous rappellera que vous aussi, vous avez le droit de créer. Créez même si vous doutez. Créez pour vous, parce que c’est vivant, parce que c’est libérateur », conclut Aurélie Côté-Proulx.

Balle molle : 25e anniversaire célébré à Price

La Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » souligne son 25e anniversaire cette année. Elle compte maintenant quatre équipes et sa popularité est grandissante de saison en saison. 

Environ 45 joueuses de balle molle envahissent le terrain de Price, les mardis soirs, de fin mai à début septembre. Elles proviennent de La Mitis, de Rimouski et d’Amqui. La plus jeune a 16 ans et les plus âgées sont dans la cinquantaine. 

« Ça nous permet de nous amuser et d’avoir du plaisir. Il y a une certaine compétition, mais nous sommes là surtout pour nous rencontrer. Les femmes ont le droit de jouer elles aussi. Les plus vieilles peuvent partager leur expérience aux plus jeunes », indique la capitaine de l’équipe Taxi de Mont-Joli, Marie-Claude Ricard.

Pour quelques joueuses, la balle molle est une histoire de famille.  

« Certaines avaient de jeunes enfants au début, il y a 25 ans, et aujourd’hui elles jouent avec leur fille », affirme celle qui est aussi bénévole pour la ligue. 

De la relève

Marie-Claude Ricard souligne que la relève est également présente au sein du comité organisateur. 

« Nous avons des filles plus jeunes qui ont pris le relais. C’est plaisant de voir qu’elles sont là derrière nous. Nous ajoutons toujours des petits plus dans la ligue. Au début, c’était du softball, mais depuis quelques années nous avons ajouté le vol de buts. Ça a donné un peu de challenge aux filles. »

L’équipe Ferme JL Drapeau championne de la ligue en 2024 en compagnie du représentant du Ketch, Jean-François Fortin. (Photo courtoisie)

En début de saison, les équipes se créent sous forme de repêchage. 

« Avant, ce n’était pas comme ça, mais maintenant nous le faisons pour avoir des équipes équilibrées. Nous avons souvent des nouvelles qui s’ajoutent. Il y a en qui peuvent ne pas jouer une saison parce qu’elles sont enceintes. Il y a donc toujours une rotation. Certaines qui n’ont pas joué depuis 10 ans décident de revenir », explique Marie-Claude Ricard. 

Les spectateurs sont nombreux à assister aux parties de la Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » chaque mardi. 

« Le niveau jeu est assez élevé et intéressant à suivre », conclut la capitaine du Taxi de Mont-Joli. 

Un nouveau prêtre pour le diocèse de Rimouski

Le diacre Nawell Dieuvens Péronvil a reçu l’ordination presbytérale, vendredi après-midi, à la cathédrale de Rimouski. Le nouveau prêtre veut être à l’écoute de la communauté. 

L’homme de 31 ans ressentait une grande fébrilité de recevoir ce titre. 

« Je suis vraiment reconnaissant envers les personnes qui m’ont aidé à discerner cette vocation. C’est beaucoup d’émotion », indique Nawell Dieuvens Péronvil. 

Pour lui, cette ordination est le point culminant d’un long parcours qui a commencé en 2014. Après des études et des stages à Haïti, son pays natal, il est arrivé au Québec en 2018. 

« J’ai eu la demande de l’évêque pour venir ici afin de poursuivre mes études pour le compte du diocèse de Rimouski. J’ai été au Grand Séminaire de Québec et à la faculté de théologie de l’Université Laval. Je suis ensuite allé deux ans en stage à Matane. Après d’autres formations à Québec, j’ai été ordonné diacre en janvier dernier. » 

Nawell Dieuvens Péronvil a été diacre dans la région d’Amqui dans les derniers mois. 

L’église Saint-Jérôme de Matane. (Photo courtoisie – Stéphane Quintin)

Il se réjouit de voir que tout le chemin parcouru lui a permis d’atteindre son objectif. 

« J’ai d’abord un grand désir de servir Dieu, mais le servir pour les autres et à travers les autres. C’est ce qui m’a motivé au cours de ces années. »

Un rêve d’enfant

L’homme d’Église souhaite devenir prêtre depuis son enfance. 

« Tout jeune, vers cinq ou six ans, je sentais déjà le désir de devenir prêtre. Je revenais de la messe et je jouais à la messe à la maison. En grandissant, ce désir a eu peu diminué et en 2010, un nouveau prêtre est arrivé dans ma paroisse d’origine. J’ai été marqué par lui. J’ai commencé à fréquenter davantage l’église et à mettre des mots sur mon désir de petit garçon », dit-il. 

La Cathédrale de Rimouski (Photo archives)

Nawell Dieuvens Péronvil se sent à sa place au Bas-Saint-Laurent. Il dit avoir été bien intégré et bien accueilli par la communauté.

« Les gens ont grand besoin d’avoir du sens dans leur vie. Je pense que l’identité québécoise ne peut pas se défaire de la religion catholique. Il y a encore cette ouverture. L’Église catholique a sa place plus que jamais pour aider les gens à faire face à des questions d’existence. » 

Le nouveau prêtre veut être à l’écoute des citoyens. 

« C’est par l’écoute qu’on peut entrer en dialogue. Je crois que je vais être un prêtre qui sera disponible pour accueillir les gens, pour les écouter, les accompagner et les aider à nommer la présence de Dieu dans leur vie », souligne-t-il.  

Un moment historique pour le diocèse

La dernière ordination presbytérale dans le diocèse date de 2008 à Matane et la dernière célébrée par un archevêque de Rimouski à la cathédrale avait eu lieu en novembre 1999. 

« Ce moment historique est porteur d’espérance et d’élan spirituel pour l’ensemble de notre communauté catholique. Un nouveau pasteur viendra ainsi enrichir le ministère de la quarantaine de prêtres et diacres déjà engagés au service des fidèles dans notre diocèse », mentionne l’économe diocésain à l’Archevêché de Rimouski, Dyno Périgny. 

Les premières messes de Nawell Dieuvens Péronvil seront célébrées le 29 juin, à l’église Saint-Benoît-Joseph-Labre d’Amqui, ainsi que le 6 juillet, à l’église Saint-Jérôme de Matane. 

Les gros appareils réfrigérants maintenant récupérés

La récupération des appareils de congélation et de réfrigération de type commercial et institutionnel se fera désormais à l’Écosite de La Matapédia et à l’Écocentre de La Mitis. 

Les deux organismes ont signé une entente avec la Société de récupération des appareils commerciaux (SORAC) dans un souci de proactivité en matière environnementale.

La SORAC est l’organisme de gestion reconnu par RECYC-QUÉBEC ayant le mandat de mettre en œuvre un programme de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les appareils de réfrigération et de congélation commerciaux et institutionnels qui sont arrivés en fin de vie utile.

Ces écocentres sont déjà des points de dépôt pour les appareils de réfrigération résidentiels. (Photo courtoisie)

Ces écocentres sont déjà des points de dépôt pour les appareils de réfrigération résidentiels via une entente avec Go Recycle. Cette nouvelle entente permet de bonifier le service pour les plus gros appareils. 

Les produits visés par le programme sont, entre autres, les :

• Réfrigérateurs et congélateurs;

• Cellules de refroidissement;

• Celliers réfrigérants;

• Refroidisseurs à vin;

• Présentoirs et ilots réfrigérés;

• Machines à glaçons;

• Distributeurs réfrigérants automatiques d’aliments ou de boissons;

• Machines distributrices réfrigérées;

• Appareils réfrigérés de type laboratoire ou médical.

Une première au Bas-Saint-Laurent

La liste complète des produits visés se retrouve sur le site web de la SORAC. Les produits de plus de 400 kg et ceux de moins de 2,5 pieds cubes sont exclus. 

Ces appareils, qui se retrouvent sur le territoire de l’Écosite de La Matapédia et l’Écocentre de La Mitis, pourront être déposés aux écocentres d’Amqui, de Sayabec, de Causapscal et de Mont-Joli afin qu’ils soient pris en charge par la SORAC. 

L’entente avec l’Écosite de La Matapédia et l’Écocentre de La Mitis est la première à permettre la récupération de ces appareils dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Leur collecte et leur recyclage permettront de récupérer jusqu’à 97% des composantes et de réduire l’utilisation de matières premières. 

Le Musée régional cherche des partenaires majeurs

À quelques mois de la réouverture du Musée régional de Rimouski, l’équipe s’active à préparer une programmation pour attirer les visiteurs. Le principal défi est de trouver des partenaires financiers. 

La direction travaillera, pendant l’été, sur une politique de commandites et de dons pour créer un fonds qui permettrait d’assurer la pérennité du Musée. Elle demande l’aide de la communauté.

« Nous avons besoin des entreprises du milieu et des citoyens. Il faut que la communauté soit derrière nous pour assurer un futur financier raisonnable. Nous sommes à la recherche de grosses commandites », indique le président du conseil d’administration, Guy Dionne. 

Avec le recul, la décision de fermer le musée, en février dernier, a été la bonne, selon monsieur Dionne. 

« Ça nous a permis de prendre un pas de recul, de regarder ce qui allait et ce qui n’allait pas. Nous avons pu nous recentrer tant au niveau de la gouvernance que de la programmation offerte. Parfois, on peut avoir des objectifs trop grands par rapport aux ressources que nous avons. Il faut maintenant travailler en adéquation avec ces deux jalons. » 

Défis financiers

Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$ pour l’année financière se terminant le 31 mars dernier, la direction du Musée a confiance de redémarrer la machine de façon positive. 

« Nous anticipions un déficit annuel de 100 000$, mais nous avons fermé l’année à 83 000$. Nous avons une réserve de 300 000$ que nous voulions protéger pour nous relancer. Elle va nous permettre de repartir le Musée. Nous ouvrons dans un environnement beaucoup plus sécuritaire et beaucoup plus affirmé que nous l’étions avant la fermeture », mentionne Guy Dionne.

Le Musée régional de Rimouski (Photo courtoisie)

Une nouvelle directrice générale, France Leclerc, a été embauchée et une évaluation de l’ensemble des besoins en ressources humaines versus l’offre de services est en train d’être faite. 

« France a pris les bouchées doubles depuis qu’elle est arrivée. C’est une gestionnaire exceptionnelle qui a une bonne compréhension de la vision et des défis du Musée. Pour le conseil d’administration, c’est sécurisant. »

Julie Berthiaume : courir 27 heures pour gagner

La Rimouskoise Julie Berthiaume est la première femme à avoir complété l’épreuve 100 miles du Ultra Trail Gaspésia 100 qui avait lieu, du 13 au 15 juin, à Percé.

Cette épreuve, d’environ 170 kilomètres, est la plus longue de l’ultramarathon en sentier gaspésien. Julie Berthiaume l’a réussi en 27:29 : 28. 

« C’était complètement euphorique. J’allais là pour réussir l’épreuve. Elle a duré plus de 27 heures, donc c’est difficile de partir avec l’idée de gagner. On ne sait jamais comment les autres coureurs vont performer. Mon plan de match était de faire ma course et de ne pas me laisser distraire par le classement », dit-elle.

Celle qui a terminé en deuxième position a mené la course jusqu’au 155e kilomètre. Julie Berthiaume n’a jamais abandonné.

« Je n’ai pas forcé pour la dépasser. Nous n’avions pas beaucoup d’écart, mais je n’ai jamais cherché à obtenir la première place. Au dernier ravitaillement, celle qui était première était très fatiguée, mais je ne l’étais pas. J’en avais en réserve, donc j’ai ouvert la machine pour les 12 derniers kilomètres. »

Préparation physique importante

La Rimouskoise pratique l’ultramarathon en sentier depuis 2020. Elle avait également remporté l’Ultra Trail Forillon, en 2023, du côté féminin. Julie Berthiaume s’intéresse à l’équilibre qu’elle doit trouver entre la volonté de donner son maximum et le besoin de conserver de l’énergie pour se rendre jusqu’à la ligne d’arrivée. 

« Plus ça s’allonge, plus il y a de facteurs à considérer. Ça devient de plus en plus complexe de pouvoir performer sur ce genre de distance. On n’a pas l’obligation de courir vite parce que ce n’est pas possible. Il faut trouver un équilibre entre avancer d’une façon constante suffisamment rapidement pour entrer dans les temps et se garder des réserves parce que c’est très long. »

L’athlète d’endurance prendra part à deux autres ultramarathons dans les prochains mois. Elle s’entraîne une quinzaine d’heures par semaine pour bien se préparer à ces événements. 

Les participants du Ultra Trail Gaspésia 100 profitent de magnifiques paysages. (Photo courtoisie)

« Nous voulons créer des adaptations physiques dans une progression qui nous amène à ne pas nous blesser. On ne peut pas faire ça n’importe comment, autant dans la distance, dans le dénivelé que dans le nombre d’heures sur les jambes. C’est important d’y aller d’une façon bien structurée. J’ai monté et descendu Val-Neigette plusieurs fois », affirme-t-elle. 

Autre Rimouskoise gagnante

L’Ultra Trail Gaspésia 100 comptait une vingtaine d’épreuves.

La deuxième plus longue était celle de 110 kilomètres et c’est une autre Rimouskoise, Corinne Lemay Gaudet, qui a terminé en première position chez les femmes. Elle a conclu avec un temps de 12 h 33 min 22 s 

L’ultramarathon a regroupé environ 1 300 coureurs de partout au Québec.

Steeve Gagnon : « c’est le verdict que tout le monde attendait »

Sylvie Blanchette qualifie la condamnation de Steeve Gagnon de grand soulagement pour sa communauté. 

« C’est le verdict que tout le monde attendait », estime la mairesse d’Amqui, présente au palais de justice de Rimouski lorsque les verdicts ont été prononcés contre l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023.

Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré, Gagnon a pris le chemin du pénitencier pour de bon, le 21 juin, sans possibilité de libération avant 25 ans.

« Même si nous avions été bien informés qu’il ne fallait rien dire et ne pas émettre de sons, nous avons entendu le soulagement dès que le premier verdict a été nommé. Le juge a été courtois parce qu’il a laissé 1 h 30 aux gens d’Amqui pour se déplacer sécuritairement lorsqu’il a reçu l’enveloppe du verdict de la part du jury », indique madame Blanchette.

La mairesse tenait à être présente au nom des citoyens de sa communauté. 

« J’étais là avec les gens d’Amqui lorsque ça s’est passé et je les ai accompagnés. Je savais et je sentais comment ils vivaient cette douleur et cette attente. Pour moi, c’était important et je voulais savoir pour les citoyens comment ça allait se passer. »

Difficile à suivre

Sylvie Blanchette a trouvé difficile de suivre le procès puisqu’il a ramené de bien mauvais souvenirs pour les Amquiens qui ont vécu le drame de près. 

« J’y suis allée à une reprise pendant les audiences et je savais que c’était difficile pour des personnes de vivre ça, de revoir des images de ce qui s’est passé. Tous les jours, on suivait le procès dans les médias. Ceux qui témoignaient devaient revivre cette journée-là et le déroulement de l’événement. La douleur revient et la plaie s’ouvre à nouveau. »

Même si le drame d’Amqui ne sera jamais oublié, Sylvie Blanchette soutient que le fait que la culpabilité de Steeve Gagnon soit reconnue par le tribunal permettra de faire un pas de plus en avant. 

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

« Je pense qu’à partir de là les gens peuvent refermer les tiroirs des mauvais souvenirs et ouvrir ceux avec de bons souvenirs. Le verdict ne ramène pas Jean, Gérald et Simon-Guillaume et il n’efface pas les séquelles, mais ça met un baume sur la plaie. On regarde en avant à présent. Ça a créé un lien d’empathie entre les Amquiens et les Matapédiens. Il y a toujours une personne pour écouter si quelqu’un a besoin de parler »

Jean Lafrenière, Gérald Charest, et Simon-Guillaume Bourge ont trouvé la mort dans ce drame. Neuf autres personnes ont été blessées, le 13 mars 2023, heurtées par la camionnette de Steeve Gagnon. 

Accident à Grand-Métis : un blessé grave

Une collision a fait un blessé grave à Grand-Métis, cet avant-midi, peu après 9 h. L’accident est survenu dans le secteur de la route 132 et de la jonction de la route 234. Un poids lourd et un véhicule ont été impliqués.

Le véhicule se dirigeant vers l’ouest a happé le côté du poids lourd qui circulait dans sa voie en direction est.

« Le conducteur du véhicule a été transféré dans un état critique à l’Hôpital régional de Rimouski. Un enquêteur en collision est sur place afin de déterminer les causes et les circonstances entourant cet événement », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

La route 132 entre la route 234 et le chemin Perreault est fermée à la circulation dans les deux directions pour la durée de l’enquête.

Festi-Bob de Rimouski : les préparatifs vont bon train

Le comité organisateur du deuxième Festi-Bob de Rimouski s’active alors que l’événement-bénéfice sera présenté le 5 juillet au centre communautaire de Rimouski-Est. La période d’inscription bat son plein.

Les familles sont invitées à participer à des tournois amicaux de hockey et de soccer qui se tiendront pendant la journée de festivités.  

« Ce n’est que notre deuxième année d’existence. Nous ne sommes pas encore établis et ancrés dans la culture rimouskoise au même titre que de nombreux autres festivals de qualité présentés dans la région. Nous avons fait nos preuves l’an dernier, mais on doit encore redoubler d’efforts pour se faire connaître », explique le coordonnateur et initiateur de l’événement, Serge Dionne. 

Le premier Festi-Bob était pour les joueurs de dek hockey alors que, cette année, tout le monde peut y participer, de l’enfant jusqu’au grand-parent. Les deux tournois ne seront pas compétitifs et s’adresse aux gens de tous les calibres. 

« Peu importe ton âge, peu importe ton niveau de jeu, on va séparer les équipes de façon à ce que tout le monde ait du plaisir. L’idée est de rendre hommage à Bob Bissonnette, d’amasser des sous pour sa fondation et de vivre une journée à la hauteur de l’humain qu’il était », exprime monsieur Dionne, un ami d’enfance du chanteur et ancien hockeyeur décédé tragiquement en 2016. 

Journée familiale

De nombreux prix de participation seront tirés pendant le Festi-Bob, dont 500 $ de rabais avec Voyages Daniel et deux laissez-passer pour Les Grandes Fêtes TELUS. 

En plus des tournois, une maquilleuse, un camion-restaurant et un DJ seront sur place. Il y aura aussi un encan qui comprendra notamment un chandail officiel de Marc-André Fleury signé par le gardien québécois.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

« On veut que les gens s’amusent, que les enfants sourient, et que l’événement marque l’esprit. Si on réussit ça, Roberto sera fier de nous. Et si en plus on peut remettre une somme importante à la Fondation Bob Bissonnette, on pourra dire mission accomplie. »

La Poche Bleue Blanc Rouge

Au terme de la journée sportive, trois anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), André Roy, Steve Bégin et Éric Bélanger, de La Poche Bleue Blanc Rouge, se prêteront à une séance de questions-réponses.

Le nouveau descripteur des matchs de l’Océanic de Rimouski, Yannick Dumais et l’entraîneur adjoint de l’équipe, Michel Ouellet, animeront la discussion. Le spectacle du groupe Salut Bob Gorgée! suivra. 

Steve Bégin, Éric Bélanger et André Roy à la barre de « La Poche Bleue Blanc Rouge ». (Photo courtoisie)

Les billets sont en vente au lepointdevente.com/billets/festibob2025. Ils coûtent une quinzaine de dollars pour participer aux tournois et 40 $ pour la soirée (gratuit pour les 10 ans et moins).

L’entrée sur le site est gratuite. Pour plus de renseignements : 418 318-6342 ou la page Facebook de l’événement. 

En 2024, le Festi-Bob avait remis 9 000 $ à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes. 

Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.

Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans.

La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome.

Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.

Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans. La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome. Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue entourée de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

Coubertin : Ève Brouillet bat un record provincial

L’athlète du Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catégorie benjamin au 800 mètres lors du Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur du Réseau du sport étudiant du Québec.

La jeune fille de 12 ans a du même coup remporté l’or à cette épreuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait été réalisé en 2014.

Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de Chaudière-Appalaches.

Ève Brouillet a également obtenu la médaille d’argent à l’épreuve 1200 mètres demi-fond.

Autres résultats

Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.

Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur. (Photo courtoisie)

Gabriel Sirois a obtenu la deuxième position au 800 mètres ainsi qu’au 1 200 mètres et Thomas Lévesque a gagné la médaille de bronze au 150 mètres. Les deux Rimouskois évoluaient dans la catégorie benjamin. 

Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mètres par près de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.

Le prochain rendez-vous pour les athlètes du club sera les 5 et 6 juillet, à Rimouski. Près de 250 jeunes sont attendus. 

Bal des finissants : présenté au Colisée pour une première fois 

Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.  

L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités. 

L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. 

« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.

Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)

« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.

Soirée festive

Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.

« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.

La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal. 

Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.

Cérémonie des diplômes

La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.

« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. 

La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.

La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique. 

« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »

Autre bris d’aqueduc sur le chantier de la Cathédrale

Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.

Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.

Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.

Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.

L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.

Tristan Leblanc s’envole vers la Floride

Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet. 

Le garçon de 10 ans se mesurera à d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet. 

Pour se qualifier pour cet événement d’envergure, le golfeur a terminé au troisième rang de sa catégorie d’âge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, à Mirabel. 

« Pour les jeunes du Québec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catégorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux où plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passés, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son père, Simon Leblanc. 

Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)

Tristan fait partie de l’académie junior du Club Boule Rock, à Métis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraîneur d’expérience, Henri Leclerc. Même s’il dit qu’il a commencé à jouer au golf à l’âge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bâtons, Tristan s’est élancé sur le tertre de départ, de façon plus sérieuse, quand il avait cinq ans. 

« L’été, dès que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amène à être discipliné et c’est très mental comme sport », affirme son père. 

Objectif 3e place aux provinciaux

Dès son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.

Tristan Leblanc à Mirabel. (Photo courtoisie)

« L’an dernier, c’était la première compétition majeure à laquelle il participait et il avait terminé cinquième. Il a en tête d’être dans les trois premiers cette année. Sa catégorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc. 

Recherche de partenaires

La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financièrement.

« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de réaliser un rêve. Nous avons lancé la perche et ça va quand même bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intérêt à l’aider. »

Les entreprises qui aimeraient soutenir financièrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605. 

École du Boisé-des-Prés : capsule temporelle pour conclure l’année

L’école du Boisé-des-Prés, communément appelée le Lab-École, conclut sa première année scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle préparée par les élèves. Elle sera rouverte dans 20 ans.

Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur première année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.

Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élèves de 6e année. 

« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du Cégep de Rimouski, qui a été ouverte après 100 ans. Nous avons décidé de faire le même processus à notre école. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici étaient de bonnes personnes et que le personnel était excellent », explique Rosalie.

Une dizaine d’élèves ont déposé des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le directeur de l’école, Michaël Fiola, a tout de suite embarqué dans le projet.

« J’ai adoré l’idée et j’ai été seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mêmes allées voir les membres du personnel et les élèves pour leur présenter leur projet. Je trouvais que ça représentait bien la fin de notre première année. L’environnement de l’école aura changé dans 20 ans. Ils pourront voir où ils sont rendus », dit-il. 

Les élèves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, même chose pour le service de garde et les membres du personnel. Trophée du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie. 

« Je trouve que ce que nous avons mis représente bien notre école et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.

Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Les gens vont réaliser que les projets ont été diversifiés pendant cette première année. Nous sommes allés dans tous les sens. Les espaces intérieurs et extérieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.

Réussite pour la première année 

Michaël Fiola est satisfait du déroulement de la première année scolaire à l’école du Boisé-des-Prés. 

 « Ça a été une grosse année. C’est un défi en soi d’ouvrir une nouvelle école et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est différent. Ça a été essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’être ici et de voir les élèves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. » 

Construit au coût de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’août dernier avec 560 élèves du préscolaire à la sixième année, répartis dans 25 classes.

Après un mandat de huit ans et la construction de six établissements, le projet Lab-École arrivera à échéance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelé son mandat. 

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