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    Voilà, j’espère en tout cas, la fin de cette histoire. Après avoir dénoncé les agissements peu scrupuleux (euphémisme) du Cabinet Louis Reynaud auprès d’une association de lutte contre la précarité étudiante dont je m’occupe et dont je suis membre, j’avais été mis en demeure par leurs avocats de retirer mon article. Ce que j’avais fait en en donnant les raisons dans cet autre article. J’avais alors formulé plusieurs souhaits : que des journalistes et des associations de défense des libertés num
     

Menacé, bâillonné, délivré. Petite histoire d’un effet Streisand entre le Cabinet Louis Reynaud et moi.

11 mai 2025 à 08:10

Voilà, j’espère en tout cas, la fin de cette histoire. Après avoir dénoncé les agissements peu scrupuleux (euphémisme) du Cabinet Louis Reynaud auprès d’une association de lutte contre la précarité étudiante dont je m’occupe et dont je suis membre, j’avais été mis en demeure par leurs avocats de retirer mon article. Ce que j’avais fait en en donnant les raisons dans cet autre article.

J’avais alors formulé plusieurs souhaits :

  1. que des journalistes et des associations de défense des libertés numériques se saisissent de ces éléments et enquêtent.
  2. que d’autres associations ayant reçu de pareilles sollicitations me contactent ou publient aussi ces éléments.
  3. que les autorités indépendantes que sont la CNIL et l’ANSSI s’expriment sur ce sujet.

Pour l’instant seul mon voeu numéro 1 s’est trouvé exaucé, et de belle manière 🙂 Mais j’ai toujours bon espoir que les autres suivent. Et puis cette affaire m’a également appris plusieurs choses. Je vous raconte.

Côté presse d’abord.

Plusieurs articles et enquêtes vont venir se pencher sur cette affaire et établir qu’a minima la pratique du Cabinet Louis Reynaud est extrêmement tendancieuse et fondamentalement problématique (je n’ai pas droit de dire qu’elle est crapuleuse sinon leurs avocats pourraient encore m’écrire mais vous voyez l’idée hein 🙂

Cela commence avec une brève (mais saignante) dans Stratégies du 23 Avril : « Du don de data organique contre la précarité. »

 

Cela se poursuit avec un long article au format enquête dans dans Next.Ink en date du 24 Avril : « Les étranges méthodes d’un cabinet de conseil pour aller à la pêche aux données biométriques. » Je vous invite vraiment à lire cet article parfaitement respectueux du contradictoire, ainsi que les 10 pages (!) que le cabinet Louis Reynaud a fourni au journaliste en guise de réponse.

 

Cela continue avec un autre article, cette fois dans l’Humanité en date du 25 Avril : « Aide alimentaire contre données biométriques ? L’étrange deal proposé par le cabinet Louis Reynaud, spécialisé dans la cybersécurité, à une épicerie solidaire. »

 

Si vous n’êtes pas abonné à l’Huma (c’est mal mais c’est encore rectifiable) je vous donne, avec l’accord d’Eugénie Barbezat, un pdf de l’article complet : article-huma.pdf

 

Et Ouest-France à son tour sort un papier le 2 Mai : « Comment on a offert à des étudiants bénéficiaires d’une épicerie solidaire de ficher leur visage. »

 

Voici l’article complet (là encore avec l’accord de la journaliste Clémence Holleville).

 

Voilà pour l’essentiel de la couverture médiatique de cette affaire (à ce jour …).

Effet Streisand.

L’effet Streisand c’est cette part consubstancielle de la culture web qui « se produit lorsqu’en voulant empêcher la divulgation d’une information que certains aimeraient cacher, le résultat inverse survient, à savoir que le fait que l’on voulait dissimuler attire et concentre l’attention médiatique. »

Avant le courrier de mise en demeure qui m’a été adressé par les avocats du Cabinet Louis Reynaud, l’article dans lequel je dénonçais leurs agissements en assimilant leurs pratiques à celle de vautours et de crapules culminait à un peu moins de 900 visites. Soit la moyenne d’un article de mon blog dans lequel je m’énerve un peu et use d’un vocabulaire soyeux et chatoyant 🙂 Pour tout dire, la circulation de cet article sur les médias sociaux avait même été plutôt faible à mon goût et j’avais initialement imaginé qu’il puisse déclencher davantage de reprises à proportion de mon indignation et de mon courroux (coucou).

Et puis PAF la lettre de mise en demeure des avocats, et puis POUF l’explication de mon choix d’y céder, et puis PIF PAF POUF des reprises cette fois massives sur les réseaux sociaux et surtout … un nombre de visites cumulées qui explose sur mon blog : plus 10 000 se répartissant entre l’article initial retiré (plus de 4500 vues avant son retrait effectif) et sur son article satellite expliquant les raisons de ce retrait (plus de 6500 vues à ce jour et ça continue de grimper).

L’effet Streisand implique également que l’information que certains aimeraient cacher se retrouve donc librement accessible en d’autres endroits. C’est là que les articles de presse vont jouer une partie de ce rôle, et c’est surtout là aussi que la dynamique du web va opérer puisque sans que j’en fasse la demande, mon article initial, dès l’annonce de la mise en demeure connue, s’est retrouvé archivé et republié dans un très grand nombre d’autres blogs ou forums, le plus souvent sous forme d’extraits choisis, et qu’il a surtout instantanément été intégralement archivé sur le formidable Archive.org et sa « Wayback Machine ». Vous pouvez ainsi continuer d’en lire la version originale si vous le souhaitez. Pour celles et ceux qui découvrent tout cela, je précise que n’importe qui peut solliciter auprès du site Archive.org l’archivage d’une page ou d’un site.

 

 

Je rappelle par ailleurs à toutes fins utiles, que ce blog ést doté depuis Juin 2012, par la Bibliothèque Nationale de France, d’un numéro ISSN, et qu’il est donc régulièrement archivé et conservé à titre patrimonial dans le cadre du dépôt légal numérique (parmi 4 millions d’autres sites).

Je sais par ailleurs (puisqu’ils et elles me l’ont dit ou écrit) qu’un certain nombre de lecteurs et lectrices du blog ont saisi des députés (plutôt sur les rangs de la gauche de l’assemblée), des groupes parlementaires ainsi que d’autres élus sur ce sujet (celui de la collecte des données biométriques). Sujet qui est, comme je l’indiquais dès le départ, un sujet d’inquiétude majeur de notre monde contemporain a fortiori lorsqu’il touche les plus précaires et les plus fragiles, ce qui est bien le cas de l’affaire concernée.

J’ai encore tout récemment appris dans l’article de Ouest-France qu’à l’échelle locale, le Parti Communiste vendéen avait publié le 30 Avril un communiqué interpellant le préfet de Vendée sur ce « fichage » et appelant à « protéger les plus exposés. » Et je l’en remercie. Je continue d’espérer que d’autres groupes politiques, locaux ou nationaux se feront le relai des alertes qu’ils ont reçu, et qui vont bien au-delà des seules pratiques du cabinet Louis Reynaud.

Cherry On The Cake.

Si dans cette affaire et à ce jour, la CNIL comme l’ANSSI demeurent à mon goût étonnamment silencieuses, j’ai cependant eu l’heureuse surprise d’échanger avec nombre d’avocats et de conseils juridiques (dont le GOAT, j’ai nommé Maître Eolas) qui m’ont à chaque fois indiqué que s’ils comprenaient ma décision de céder à la mise en demeure, ils la regrettaient, et m’auraient conseillé de n’en rien faire tant, toujours selon mes échanges avec eux, la dimension de la procédure bâillon était manifeste (entre autres). Et tant également le fait d’adresser cette même mise en demeure directement à mon employeur (l’université de Nantes) alors que je n’agis dans cette affaire, jamais en cette qualité mais de manière indépendante de mes fonctions de Maître de Conférences, pouvait selon certains d’entre elles et eux suffire à justifier une plainte déontologique en retour (contre le cabinet d’avocat qui représente les intérêts du cabinet Louis Reynaud)

J’en profite pour les remercier et remercier aussi chacune et chacun d’entre vous du soutien apporté durant cette affaire qui m’occupa bien davantage qu’elle ne m’inquiéta réellement.

Merci aussi aux journalistes qui ont pris le temps de se saisir du sujet, d’enquêter et de qualifier les faits.

Et merci à l’ensemble des élus qui se sont également saisi de ce sujet, ou qui continueront de s’en préoccuper par-delà ce seul cas, et d’y faire valoir et prévaloir toute la vigilance républicaine qu’il nécessite.

Et si vous souhaitez aider l’épicerie sans nous demander de vous envoyer nos bénéficiaires se faire scanner la face, c’est toujours possible par là 😉

Mourir pour des données, d’accord, mais de mort lente. Ou pourquoi pour la 1ère fois j’ai cédé à une menace de procès.

21 avril 2025 à 13:03

Suite à une mise en demeure d’avocats représentant les intérêts du cabinet dont je dénonçais les agissements dans un article, mise en demeure m’enjoignant de supprimer la totalité de cet article avant le 22 Avril, je fais le choix de m’y plier et de le retirer de la publication. Vous trouverez donc ci-dessous des éléments d’explication détaillés sur la justification de cette décision.

——————————

Voila plus de 20 ans que je tiens ce blog en mon seul nom et sous ma seule responsabilité éditoriale. Près de 3000 articles (une moyenne de douze par mois), avec beaucoup d’articles d’analyses, pas mal d’articles d’opinions, et quelques bons coups de gueule à valeur essentiellement cathartique (pour moi en tout cas).

En 20 ans je n’ai été menacé de procédure juridique qu’à 3 reprises.

La première fois c’était en 2015, lorsque j’avais diffusé le journal d’Anne Frank, dans sa version originale, à date de son entrée dans le domaine public. Les avocats du fonds Anne Frank m’avaient alors menacé d’une action en justice et d’une astreinte journalière de plusieurs milliers d’euros tant que je ne retirerai pas le texte. J’ai maintenu le texte original en ligne. D’autres, dont la députée Isabelle Attard m’ont rejoint et ont également partagé le texte. Et je n’ai plus eu de nouvelles des avocats du fonds Anne Frank.

La deuxième fois c’était en 2017 à l’occasion d’un article sur les dynamiques de haine en ligne, lorsque je revenais vers les premières dérives des campagnes Adwords avec Arnault Dassier à leur initiative lorsqu’il était responsable de la stratégie digitale de l’UMP. C’est lui qui me menaça de poursuites, ne supportant pas de voir son nom accolé à l’expression « marketing de la haine » dans mon article et considérant cela comme diffamatoire et m’enjoignant de supprimer son nom de l’article. Résultat : je vous laisse juges de ce qu’il advînt dans la mise à jour au début de l’article.

Et la troisième fois c’est donc cette semaine d’Avril 2025. Et c’est un cabinet « d’expertise technologique, normative et réglementaire dans les domaines de la confiance numérique et de la cyber sécurité » qui, via un cabinet d’avocats, menace de me poursuivre en justice pour diffamation, injure publique, et violation du secret des correspondances. Au regard des critères éclairés de Maître Eolas, même si je suis totalement serein sur le fond de l’affaire, la forme du courrier du cabinet d’avocat ne laisse que peu de doute sur leur détermination de réellement me poursuivre si je ne retire pas l’article en question.

Pour rappel, ce « cabinet d’expertise technologique, normative et réglementaire dans les domaines de la confiance numérique et de la cyber sécurité » a contacté l’association étudiante dont je m’occupe (la Ma’Yonnaise épicerie) et qui organise des distributions alimentaires pour les étudiant.e.s sur le campus de Nantes Université à La Roche-sur-Yon, pour nous proposer un scénario dans lequel nos bénéficiaires (donc des étudiant.e.s précaires) pourraient, contre rétribution versée à l’association, vendre leurs données biométriques à ce cabinet.

S’ensuivit un échange entre moi (depuis la boite mail de l’épicerie solidaire) et le cabinet en question. Echange auquel j’ai rapidement mis fin considérant l’activité de ce cabinet plus que suspecte sur le fond, totalement déplacée sur la forme, et considérant qu’accessoirement en droit français, la vente de données biométriques contre rémunération (a fortiori pour des populations précaires) ne peut et ne doit devenir ni un marché ni un horizon.

Je prends donc la décision de raconter toute cette affaire dans un article sur ce blog sous le titre « Etudiants en situation de précarité ? Vendez-nous vos données. De la biométrie et des cabinets vautour qui tournent autour. » J’y cite les échanges (non nominatifs bien sûr) avec mes deux interlocuteurs de ce cabinet (voilà pour la violation du secret des correspondances). Echanges qui, je le rappelle, ont démarré avec la proposition suivante :

« Nous recherchons actuellement des volontaires pour participer à un test simple et rapide (sic). Celui-ci consiste à s’inscrire sur une plateforme, puis à enregistrer une série de courtes vidéos du visage sous différents angles. En contrepartie, nous proposons de reverser un don de 15 € par participant ayant validé le test. Par exemple, pour 50 participants, votre association recevra un don de 750 €. Nous espérons que cette collaboration pourrait constituer une ressource financière supplémentaire pour soutenir vos activités et projets. »

 

J’agis et réagis avec ma casquette de responsable de l’association et surtout, surtout, avec ma casquette d’universitaire dont l’un des axes et terrains de recherche est précisément la question de notre vie privée numérique et les questions liées à l’exploitation de nos données personnelles.

Le ton est vif et j’assimile à plusieurs reprises les pratiques de ce cabinet à des pratiques de crapules et de vautours (voilà pour la diffamation et l’injure publique).

Et cette semaine, une dizaine de jours après la parution de mon article, je reçois le courrier suivant avec mise en demeure de retirer totalement l’article incriminé dans un délai de 5 jours (avant le 22 Avril).

 

Je joins ici le fichier pdf pour une lecture plus facile : 2025 04 15_ mise-en-demeure.pdf

L’intimidation et la tentative de procédure bâillon se caractérisent aussi par le fait de mettre en copie de ce courrier la présidente de Nantes Université au motif que, je cite « l’ensemble de ces propos a été tenu en votre qualité de Maitre de conférences de l’Université de Nantes« . Ce qui est faux (je me suis toujours exprimé au titre exclusif de co-responsable de l’association qui organise ces distributions alimentaires), et ce qui est aussi une vision assez trouble de ce que l’on nomme la liberté académique.

Si j’avais agi uniquement en mon nom propre ou au titre de Maître de conférences de l’université de Nantes, j’aurais, sans aucun souci ni autre questionnement, laissé l’article incriminé en ligne et attendu sereinement la suite en proposant simplement un droit de réponse au cabinet concerné. Je n’ai me concernant, absolument aucune crainte. Je n’ai pas cédé aux avocats du fonds Anne Frank dans une affaire où les enjeux se chiffraient en millions d’euros (le journal d’Anne Frank est l’un des livres les plus vendus de tous les temps et continue de l’être) et concernaient, en termes de droit d’auteur et de domaine public, l’ensemble des lois et règlementations internationales. Donc cette forme de menace et de procédure bâillon ne m’impressionne pas (même s’il n’est jamais agréable de recevoir un tel courrier).

Mon absence de crainte est d’autant plus forte qu’une nouvelle fois, sur le fond, je suis absolument certain de mon bon droit et du fait que ce « cabinet d’expertise technologique, normative et réglementaire » fait absolument n’importe quoi et que ce n’importe quoi cible et met en danger des populations précaires dans une forme d’intime matérialisée par la transaction commerciale proposée autour de données biométriques sans que jamais et à aucun moment ne soient indiqués les cadres d’usages, d’exploitation, de durée, etc. Pour rappel le seul cadre indiqué dans la sollicitation de ce cabinet était « Nous recherchons actuellement des volontaires pour participer à un test simple et rapide (sic). Celui-ci consiste à s’inscrire sur une plateforme, puis à enregistrer une série de courtes vidéos du visage sous différents angles. » 

Alors pourquoi obéir à l’injonction et à cette forme de procédure bâillon ? Parce que dans cette affaire, si elle se porte jusqu’à un tribunal, je ne veux qu’en aucune manière l’association dont je m’occupe puisse être impactée financièrement, moralement, ou même symboliquement en voyant son nom associé à une procédure en justice. Et si cela devait tout de même se produire, la responsabilité en incomberait donc uniquement à ce cabinet puisqu’en effet et selon les termes de leurs avocats, ce retrait n’engage pas nécessairement la fin de la procédure de leur côté. Je les en laisse désormais juges et continue d’espérer désormais au moins trois choses.

Premièrement que des journalistes et des associations de défense des libertés numériques se saisiront de ces éléments et iront enquêter sur ces pratiques, celles de ce cabinet en particulier mais aussi celles d’autres probablement semblables.

Deuxièmement que si d’autres associations ont reçu de telles sollicitations, elle n’hésitent pas à me contacter ou à rendre publics ces éléments.

J’espère, troisièmement, que les autorités indépendantes que sont la CNIL et l’ANSSI, jusqu’ici silencieuses, se saisiront des éléments de ce dossier pour faire toute la lumière sur les pratiques de ces cabinets dans le domaine de la sollicitation de vente de données biométriques auprès de populations précaires, d’autant que lesdits cabinets se prévalent d’autorisations de leur part.

J’espère enfin, que cette « petite histoire », aura pour intérêt de rappeler dans le débat public que ce genre de dérives déjà largement présentes ailleurs dans le monde, sont et seront, en France, de plus en plus essentielles à documenter et à combattre. Je vous en parlais déjà via la chasse aux corps des plus pauvres à des fins d’exploitation biométrique, au moment où déjà près de cinq millions de personnes (dont un million d’argentins) ont malheureusement accepté pour atténuer un peu leur misère. Et cette semaine encore, les alertes de cette dépêche AFP ou cette chronique d’un monde connecté sur France Culture, devraient nous mobiliser toutes et tous car le futur qu’elles dessinent est au-delà de l’alarmant sur le plan sociétal comme sur le plan politique (je rappelle par exemple que ce cabinet qui me menace d’un procès indique sur son site intervenir notamment dans des « Systèmes de gestion de contrôle aux frontières (Gates, entry-exit). »

Pour le dire d’une phrase : ce dont nous devons absolument parler et ce que nous devons absolument combattre c’est un capitalisme de malfrats avec la marchandisation des données biométriques des plus précaires comme poste avancé.

Parce que tous ces êtres humains, toutes ces populations, le plus souvent précaires, que l’on dévisage en leur jetant l’aumône, ne nous laissent collectivement envisager aucun futur désirable.

 

Etudiants en situation de précarité ? Vendez-nous vos données. De la biométrie et des cabinets vautours qui tournent autour.

6 avril 2025 à 13:10

[Mise à jour du 21 Avril]

J’ai reçu une mise en demeure d’avocats représentant les intérêts du cabinet dont je dénonçais les agissements dans cet article en date du 6 Avril. Cette mise en demeure me laissait jusqu’au 21 Avril minuit (ce soir donc) pour supprimer l’intégralité de l’article, sous peine de poursuites judiciaires pour « diffamation, injure publique et violation du secret des correspondances ». Nous sommes le 21 Avril 19h et je prends la décision de me plier à la mise en demeure. Et vous en explique les raisons dans cet autre article

[Mise à jour du 9 Mai]

Plusieurs articles de presse sont venus traiter de cette affaire et l’article initial qui m’a valu cette mise en demeure a été archivé sur la Wayback Machine de l’Internet Archive.

[Mise à jour du 11 Mai]

Je dresse le bilan de cette affaire et de la couverture médiatique à laquelle elle a donné lieu dans cet article : « Menacé, bâillonné, délivré. Petite histoire d’un effet Streisand entre la cabinet Louis Reynaud et moi. »

 

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