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    Ukraine's one-year military contract for volunteers aged 18 to 24 is proving effective on the battlefield, Defense Minister Rustem Umerov said at a June 26 press briefing, citing fresh reports from commanders across the front line.Umerov said units made up of young contract soldiers had shown "resilience, professionalism, and confident actions in combat," challenging early skepticism about the new recruitment model."We saw them on the battlefield — and it's truly motivating."The contract, launch
     

'Resilience and confident actions' — Umerov praises Ukraine's new 18-24-year-old recruits

27 juin 2025 à 08:31
'Resilience and confident actions' — Umerov praises Ukraine's new 18-24-year-old recruits

Ukraine's one-year military contract for volunteers aged 18 to 24 is proving effective on the battlefield, Defense Minister Rustem Umerov said at a June 26 press briefing, citing fresh reports from commanders across the front line.

Umerov said units made up of young contract soldiers had shown "resilience, professionalism, and confident actions in combat," challenging early skepticism about the new recruitment model.

"We saw them on the battlefield — and it's truly motivating."

The contract, launched in February, offers substantial benefits to young volunteers. It includes basic general military training, vocational training, and an adaptation course in an army unit. Volunteers will receive a one-time monetary aid payment of Hr 1 million ($24,000) and a monthly allowance of up to Hr 120,000 ($3,000).

The campaign initially faced backlash from some front-line troops and activists, who argued it created unfair disparities in pay and support. Now, the initiative is being credited with improving performance in specific units, Umerov said, citing internal military assessments received by the ministry two weeks ago.

Umerov, however, hasn't shared the number of soldiers recruited through the campaign.

The campaign is under constant evaluation based on financial, personnel, and training metrics. Umerov said the Defense Ministry is working to enhance the motivational package further, using data and feedback from participants and focus groups.

Despite pressure from international partners, particularly the United States, to lower Ukraine’s mobilization age from 25 to 18, service for those aged 18–24 remains voluntary. President Volodymyr Zelensky has consistently rejected compulsory mobilization starting at 18, warning that it could damage Ukraine's long-term future.

In a recent interview, Zelensky said Ukraine's Western allies have at times withheld new sanctions on Russia over Kyiv's refusal to lower the draft age. He stressed that the "weapons and technology," rather than raw manpower, were more decisive on the battlefield.

Ukraine faces personnel challenges as Russian forces continue to press along the front line. While a mobilization reform law lowered the draft age from 27 to 25 in 2024, the pace of new enlistment has slowed, leaving infantry units understaffed.

"The younger generation is a powerful human resource that deserves support and development," Umerov said.

Facing manpower shortage, Ukrainian brigade turns to women in first-ever female recruitment drive
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  • 160 000 jeunes Russes appelés sous les drapeaux: comment lire ce chiffre ?
    La « conscription du printemps », campagne semestrielle d’appel de jeunes hommes sous les drapeaux de l’armée russe démarre en ce début d’avril, et c’est rare que je laisse passer un cycle sans faire un petit commentaire. Le début de la campagne de conscription a fait hier l’objet de brèves dans beaucoup de médias, sans que la raison pour laquelle on en parle soit explicite… Le sous-entendu derrière est que l’armée russe se renforce, puisque le message essentiel est l’augmentation du nom
     

160 000 jeunes Russes appelés sous les drapeaux: comment lire ce chiffre ?

1 avril 2025 à 12:40

La « conscription du printemps », campagne semestrielle d’appel de jeunes hommes sous les drapeaux de l’armée russe démarre en ce début d’avril, et c’est rare que je laisse passer un cycle sans faire un petit commentaire.

Le début de la campagne de conscription a fait hier l’objet de brèves dans beaucoup de médias, sans que la raison pour laquelle on en parle soit explicite… Le sous-entendu derrière est que l’armée russe se renforce, puisque le message essentiel est l’augmentation du nombre d’appelés visé: 160 000, un objectif record. Mais est-ce comme ça qu’il faut le lire?

En premier lieu, si augmentation il y a, elle est plutôt graduelle:

Campagne d’appelNombre d’appelés visé
Printemps 2025160 000
Automne 2024133 000
Printemps 2024150 000
Automne 2023130 000
Printemps 2023147 000

Plus qu’à la campagne précédente, il faut comparer les chiffres à la saison précédente: le printemps 2025 doit être comparé au printemps 2024 plutôt qu’à l’automne 2024. En effet, l’appel du printemps a traditionnellement des objectifs chiffrés supérieurs, car il touche notamment les étudiants qui viennent d’être diplômés (ou radiés) à la fin de l’année scolaire, et deviennent donc mobilisables, alors qu’ils bénéficiaient d’un sursis pendant le temps de leurs études. L’augmentation de la cible entre les printemps 2024 et 2025 est de 10 000 appelés; ce n’est pas rien, mais ce n’est pas énorme non plus. Rappelons que l’âge maximal de la conscription est, depuis le 1er janvier 2024, passé à 30 ans au lieu de 27 auparavant. L’augmentation graduelle du nombre de conscrits peut donc relever d’un rattrapage du surplus qui devrait être généré par l’ajout d’une cohorte supplémentaire? En tout cas, l’augmentation n’est pas illogique.

Au-delà de ces considérations un peu techniques, la question que les commentateurs se posent est peut-être: ces 160 000 sont-ils des combattants potentiels sur le front ukrainien?

La réponse est oui. Pas tant parce que les conscrits seront envoyés sur le front (même si dans les faits, un certain nombre le sont, et des cas de conscrits morts au combat émergent régulièrement), que parce que les conscrits sont un formidable vivier de recrutement sous contrat pour l’armée russe. Depuis le début de la guerre, et avec une intensité croissante, on constate une pression sur ces jeunes garçons pour signer un contrat – j’en parlais en octobre dernier dans cet article. La législation permet désormais à l’armée de les recruter dès le début de leur service (là où il fallait 4 mois de formation avant), et ce public est particulièrement vulnérable. Nous n’avons cependant aucune donnée chiffrée qui nous permette de dire quelle proportion de conscrits se retrouve en définitive enrôlée sous contrat.

L’Etat russe peut-il aller au-delà, et augmenter considérablement ses capacités de recrutement? La réponse ici est tout autant politique que logistique. Les nouveaux conscrits, comme les nouvelles recrues sous contrat, doivent être logés, équipés, entraînés. Le recrutement lui-même mobilise de la ressource humaine et administrative. Le passage à un système de convocations électroniques – dont on ne sait trop s’il est vraiment opérationnel et s’il va être massivement utilisé – devrait dégager un peu de personnel recruteur. Mais il faudra probablement toujours aller chercher les récalcitrants et organiser une battue aux appelés à la fin de la période de conscription, pour être sûrs de remplir les quotas fixés. Or, les autorités militaires sont aussi activement engagées dans l’organisation du recrutement de soldats sous contrat, avec une pression forte de la hiérarchie. Je ne suis pas certaine que l’administration militaire ait tout simplement les capacités matérielles et humaines à recruter beaucoup plus, en un temps plutôt court.

Quoi surveiller dans cette campagne de recrutement? Probablement cette base de données électronique des citoyens au regard de leur obligation militaire. Le nouveau système offre en théorie à l’armée des données actualisées sur les conscrits potentiels, et des outils de sanction en cas de non réponse à la convocation militaire. Donnera-t-elle à l’Etat russe des moyens de coercition vraiment plus efficaces – et réutilisables dans le cas d’une nouvelle vague de mobilisation militaire? Jusqu’à maintenant, la preuve n’en a pas été apportée, mais peut-être que cette campagne de conscription changera la donne. En tout cas, elle donnera forcément des informations utiles sur les capacités organisationnelles de l’armée russe… mais elle fournira aussi beaucoup d’éléments sur la volonté des citoyens russes à servir ou à échapper au service militaire.

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