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  • Conseils aux fondeurs offerts par Alexis Nantel
    Avec l’abondance de neige dans plusieurs régions du Québec, des amateurs de ski de fond ont déjà eu le « go » officiel pour se lancer sur les pistes. Notre spécialiste du plein air, Alexis Nantel, offre ses conseils aux fondeurs. https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-alexis-nantel-debut-saison-de-ski-de-fond-2025-2026 « Les premiers adeptes de ski de fond peuvent sortir leur équipement et rêver sérieusement à leurs premières glisses », commente notre spécialiste du
     

Conseils aux fondeurs offerts par Alexis Nantel

14 décembre 2025 à 11:00

Avec l’abondance de neige dans plusieurs régions du Québec, des amateurs de ski de fond ont déjà eu le « go » officiel pour se lancer sur les pistes. Notre spécialiste du plein air, Alexis Nantel, offre ses conseils aux fondeurs.

https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-alexis-nantel-debut-saison-de-ski-de-fond-2025-2026

« Les premiers adeptes de ski de fond peuvent sortir leur équipement et rêver sérieusement à leurs premières glisses », commente notre spécialiste du plein air, Alexis Nantel.

Mais où aller skier au Québec ? Comment bien se préparer pour effectuer un bon départ pour se lancer dans cette saison 2025-2026 ?  C’est le contenu d’une entrevue d’Alexis à « Rendez-Vous Nature ».

Dans la Forêt Montmorency à environ une heure au nord de Québec, au Norvégien près de Jonquière, Le Ricochet à Chicoutimi, le Camp Mercier dans la réserve faunique des Laurentides, au Mont-Tremblant dans le secteur la Diable, les sentiers de Saint-Donat, au parc de la Gatineau et au centre de plein air de Valcartier, le début de saison de ski de fond s’effectue graduellement partout au Québec.

« Les adeptes de ski de fond peuvent sortir leur équipement et rêver sérieusement à leurs premières glisses », estime Alexis Nantel. (Photo courtoisie)

« Trop de gens sortent trop vite et se blessent avant même que les grandes sorties commencent », dit Alexis Nantel, qui donne trois clés essentielles à un bon départ.

« On a tous tendance à prendre nos skis, nos bottes, nos bâtons et filer dehors. Mais en début de saison, ça vaut la peine de faire un petit « check-up » complet de notre équipement ».

On peut entendre et réentendre cette entrevue avec Alexis Nantel en cliquant sur le lien ci-dessus.

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  • Réserve Rimouski : la chasse au cerf reprend après 10 ans
    Dix ans après la fermeture de la chasse du cerf dans la réserve faunique de Rimouski, la SÉPAQ confirme la reprise de l’activité en 2026. https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-simon-boivin-tirages-au-sort-sepaq-2026 Cette nouvelle saison de la chasse du chevreuil sera toutefois écourtée à six jours et réservée à seulement sept groupes choisis lors du tirage au sort de la SÉPAQ. Les inscriptions sont lancées depuis le 1er décembre jusqu’au 15 janvier pour tous l
     

Réserve Rimouski : la chasse au cerf reprend après 10 ans

13 décembre 2025 à 11:00

Dix ans après la fermeture de la chasse du cerf dans la réserve faunique de Rimouski, la SÉPAQ confirme la reprise de l’activité en 2026.

https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-simon-boivin-tirages-au-sort-sepaq-2026

Cette nouvelle saison de la chasse du chevreuil sera toutefois écourtée à six jours et réservée à seulement sept groupes choisis lors du tirage au sort de la SÉPAQ.

Les inscriptions sont lancées depuis le 1er décembre jusqu’au 15 janvier pour tous les tirages au sort de la chasse du gros gibier, dont l’orignal, dans les réserves fauniques et à SÉPAQ-Anticosti pour l’automne 2026.

Aucun inventaire du cerf n’a toutefois été effectué dans la réserve faunique de Rimouski.

« Les observations recueillies sur le territoire au cours de la dernière année, par les usagers, font état d’une abondance de chevreuils qui permet cette reprise. Une demande de rouvrir la chasse a donc été faite au ministère responsable de la Faune, qui a accepté », indique le directeur général de la réserve faunique de Rimouski, Dan Gagnon, qui cumule aussi les fonctions de directeur général de la réserve faunique de Matane.

Zones ciblées

Dan Gagnon précise aussi que la chasse sera autorisée dans des zones ciblées où les observations des cervidés ont été les plus significatives. Et non dans l’ensemble de la réserve qui a déjà accueilli une trentaine de groupes, lors des belles années du chevreuil.

Ce territoire était jadis reconnu comme étant le « paradis du cerf de Virginie », une appellation alors en usage. En plus de la chasse en hébergement, les amateurs pouvaient aussi pratiquer la chasse au quotidien, dans des zones qui leur étaient réservées.

Une succession d’hivers rigoureux devaient précipiter le déclin du chevreuil. Puis des coupes forestières ont favorisé le retour progressif de l’orignal qui a finalement occupé tout le territoire. La chasse de cette espèce a été rouverte en 1987, après des décennies d’interruption. En 2015, la SÉPAQ a mis fin à la chasse du chevreuil.

Le directeur général de la réserve faunique de Rimouski, Dan Gagnon. (Photo courtoisie)

Pour la reprise en 2026, Dan Gagnon précise que la chasse aura lieu du 9 au 14 octobre inclusivement. Les sept groupes de chasseurs choisis par tirage au sort bénéficieront d’un séjour de sept nuitées, pour six jours de chasse, avec sortie le 15 octobre. « Parce que la chasse du chevreuil se pratique aussi dans les bonnes heures en fin de journée ».

Dans son offre d’inscriptions aux tirages au sort, la SÉPAQ indique aussi une nouvelle offre d’hébergement dans la réserve faunique de Rimouski.

« Deux nouveaux chalets de type Horizon fraîchement construits viennent s’ajouter au lac Castor. Ces chalets, exclusifs à la SÉPAQ, offrent une fenestration généreuse, face au lac, et leur aménagement a été réfléchi afin de répondre aux besoins des pêcheurs et des chasseurs ».

45 chevreuils récoltés 

Dans le territoire voisin de la réserve, la ZEC Bas-Saint-Laurent, son directeur général, Peter Camden, confirme une récolte de 45 chevreuils, soit deux lors de la saison arc et arbalète et 43 avec arme à feu. Quelque 215 amateurs ont chassé sur le territoire pour un cumulatif de 1 159 jours de chasse. Il s’agit d’un succès de 21 %.

« En 2024, 48 cerfs furent récoltés par les 241 chasseurs qui avaient fréquenté le territoire, pour un succès de 20 % », ajoute Peter Camden.

Quant aux tirages au sort de la SÉPAQ, les gagnants d’un forfait de chasse de l’orignal auront le loisir de sélectionner leur secteur en premier. Les « non-gagnants » pourront bénéficier d’une seconde chance.

Dès 9 h, le 10 février, tous les participants des tirages au sort qui n’ont pas gagné leur séjour de chasse auront une priorité de réservation sur les séjours encore disponibles. Le coût d’inscription est de 9,27 $ par code de réserve, et une seule inscription par participant.

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  • Rimouski : les pêcheurs d’éperlans tiennent leur assemblée
    L’Association des pêcheurs d’éperlans de la rivière Rimouski (APERR), tiendra son assemblée générale annuelle, ce mercredi 10 décembre à 19 h, au local A-202 du Colisée Financière Sun Life. « Cette rencontre constitue un moment clé pour faire le bilan de la dernière saison, discuter des projets et aborder des initiatives visant à protéger et à valoriser la pêche d’hiver de l’éperlan à l’embouchure de la rivière Rimouski », fait savoir dans un communiqué, le président de l’APERR, Etienne Gauth
     

Rimouski : les pêcheurs d’éperlans tiennent leur assemblée

9 décembre 2025 à 19:00

L’Association des pêcheurs d’éperlans de la rivière Rimouski (APERR), tiendra son assemblée générale annuelle, ce mercredi 10 décembre à 19 h, au local A-202 du Colisée Financière Sun Life.

« Cette rencontre constitue un moment clé pour faire le bilan de la dernière saison, discuter des projets et aborder des initiatives visant à protéger et à valoriser la pêche d’hiver de l’éperlan à l’embouchure de la rivière Rimouski », fait savoir dans un communiqué, le président de l’APERR, Etienne Gauthier-Dufour.

Une présentation de données statistiques du suivi de la pêche du secteur est aussi au programme de cette assemblée, où un poste sera à combler au sein du conseil d’administration.

« Que vous soyez un membre vétéran de l’APERR ou une personne nouvellement inscrite et débutante en pêche sur glace, tous sont les bienvenus et encourages à participer à cette rencontre annuelle », ajoute Etienne Gauthier-Dufour.

L’an dernier, les pêcheurs avaient lancé leur saison 2025 à la fin de janvier, sur la banquise, à l’embouchure de la rivière Rimouski. 

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  • Rendez-Vous Nature- 6-7 décembre 2025
    Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », le chroniqueur du Journal de Montréal, Patrick Campeau, en entrevue avec Ernie Wells, relate des actes barbares, commis par des individus sans scrupules et irrespectueux des lois et règlements entourant le bien-être animal. Et à la suite d’une enquête à succès, des agents de protection de la faune ont perquisitionné, saisi de la venaison et intercepté quatre individus, en lien avec la poursuite nocturne d’un orignal, abattu comme le révèle la diff
     

Rendez-Vous Nature- 6-7 décembre 2025

9 décembre 2025 à 11:00

Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », le chroniqueur du Journal de Montréal, Patrick Campeau, en entrevue avec Ernie Wells, relate des actes barbares, commis par des individus sans scrupules et irrespectueux des lois et règlements entourant le bien-être animal.

Et à la suite d’une enquête à succès, des agents de protection de la faune ont perquisitionné, saisi de la venaison et intercepté quatre individus, en lien avec la poursuite nocturne d’un orignal, abattu comme le révèle la diffusion d’une vidéo qui a suscité l’ire du public.

Ça se passait dans La Matapédia, en Gaspésie. Le commandant du Service de la protection de la faune, secteur est, Sylvain Marois, fait le point.

Le loyer annuel minimal du bail de villégiature passera de 343$ à 500$ pour 27 000 locataires en forêt publique, une hausse étalée sur trois ans, comme l’explique le président du Regroupement des locataires de terres publiques, Arthur Fortin.

Tout cela et encore plus à « Rendez-Vous Nature »!

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  • Les oies blanches en baisse : des corrections s’imposent
    La situation de la grande oie des neiges, ou l’oie blanche, n’est pas aussi rassurante que l’on pense, au point ou la baisse des densités de l’espèce pourrait amputer en partie la durée de la chasse printanière. Dans sa migration annuelle vers le sud, des observateurs étaient pourtant impressionnés par l’abondance de ces grands oiseaux. Plusieurs d’entre eux affirmaient en qu’ils n’en avaient jamais vus autant. Mais la densité d’oies des neiges a chuté. Selon le Service canadien de
     

Les oies blanches en baisse : des corrections s’imposent

7 décembre 2025 à 11:00

La situation de la grande oie des neiges, ou l’oie blanche, n’est pas aussi rassurante que l’on pense, au point ou la baisse des densités de l’espèce pourrait amputer en partie la durée de la chasse printanière.

Dans sa migration annuelle vers le sud, des observateurs étaient pourtant impressionnés par l’abondance de ces grands oiseaux. Plusieurs d’entre eux affirmaient en qu’ils n’en avaient jamais vus autant.

Mais la densité d’oies des neiges a chuté. Selon le Service canadien de la faune (SCF), la population comptait 428 000 individus au printemps 2025, ce qui est sous la limite inférieure de la population souhaitée par le SCF, soit de 500 000 à 750 000 oiseaux. Un premier constat négatif en plusieurs années.

Biologiste à la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec, Michel Baril fait partie d’un comité de surveillance du SCF. 

« Il y a quand même plus de 400 000 oiseaux, ce qui est un nombre assez considérable, surtout qu’en 1880, on parlait d’extinction », indique-t-il.

Des mesures de protection ont sauvé la grande oie des neiges, comme la  Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs Canada-États-Unis. Des lois sur la chasse sont apparues.

« C’est certain que la population d’oies des neiges a baissé depuis quelques années. Dans les années 1960, il ne restait que 25 000 oies », précise le scientifique, en entrevue dans le cadre de l’émission et du balado « Rendez-Vous Nature ». 

Pas en danger

La protection des oies a donné des résultats. La population d’Oies blanches dépassé le million d’individus en 2010. Mais au printemps de 2025, le SCF a évalué le nombre d’oies à 428 000 individus au printemps 2025. C’est plus qu’un demi-million de moins qu’en 2010. 

Michel Baril affirme néanmoins que les oies ne sont pas en danger pour autant. « Mais on doit tenir compte de la situation et c’est certain qu’il y a des choses qu’on fait mal actuellement et on doit les corriger. Les oies ne sont pas passées d’un million à 428 000 pour rien », tranche-t-il.

Le biologiste de la FédéCP, Michel Baril (Photo courtoisie)

Selon ce dernier, les oiseaux sont peut-être un peu trop chassés, un peu trop exploités.  

« Au Québec, on les chasse au printemps et à l’automne. Aux États-Unis, elles sont aussi chassées pendant et à la fin de l’hiver, avant de revenir au Québec. C’est une très longue période de chasse. Elles sont chassées des deux côtés de la frontière. On exagère peut-être sur la population », dit-il.

Période de repos

Parmi les solutions envisagées, plutôt que de modifier la règlementation sur la chasse, Michel Baril parle d’une période de repos qui serait bénéfique aux oiseaux. 

« Celle-ci serait imposée au Québec dès leur arrivée, lors de la récolte de conservation printanière, qui est un outil de gestion pour freiner la trop forte expansion de l’espèce. Il serait alors interdit de les chasser, dans une saison écourtée. Les oiseaux seraient au repos, chez nous, afin d’éviter de les déranger », explique le biologiste. 

Selon ce dernier, la prédation par le pygargue à tête blanche, qui est en forte augmentation, serait un des facteurs considérés dans la diminution des oies blanches.

On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.

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  • Braconnage : des agents font la lumière 
    De récentes opérations anti-braconnage démontrent que les agents de protection de la faune, en dépit d’un nombre décroissant, et de fermetures de bureaux régionaux, assurent l’application des lois et règlements qui protègent la faune des activités illégales, comme le braconnage.  Une enquête à succès, menée depuis le 29 octobre, a conduit des agents de protection de la faune dans la Baie-des-Chaleurs, où ils ont interrogé quatre individus. Ces derniers seraient reliés à une poursuit
     

Braconnage : des agents font la lumière 

6 décembre 2025 à 11:00

De récentes opérations anti-braconnage démontrent que les agents de protection de la faune, en dépit d’un nombre décroissant, et de fermetures de bureaux régionaux, assurent l’application des lois et règlements qui protègent la faune des activités illégales, comme le braconnage. 

Une enquête à succès, menée depuis le 29 octobre, a conduit des agents de protection de la faune dans la Baie-des-Chaleurs, où ils ont interrogé quatre individus.

Ces derniers seraient reliés à une poursuite nocturne, à bord d’un véhicule automobile, d’un jeune orignal qui a été abattu dans un chemin forestier dans la Matapédia, comme le révèle une vidéo qui a été virale sur les médias sociaux et suscité l’ire du public.

Les agents ont aussi obtenu des signalements du public à SOS-Braconnage. « Beaucoup de gens ont été outrés », dit le commandant du Service de la protection de la faune, secteur est, un secteur compris entre Thetford Mines aux Îles-de-la-Madeleine, Sylvain Marois.

Le ministre responsable de la Faune, Bernard Drainville, s’est aussi dit dégoûté par cette vidéo.

« L’abattage cruel d’un jeune orignal est répugnant et inacceptable. J’ai demandé à la Protection de la faune de mobiliser tous les moyens requis pour faire la lumière sur ces événements. Les actes de braconnage ne doivent pas rester impunis ».

Et la lumière fut. Le 2 décembre, le commandant Marois confirmait qu’en plus des suspects, que des perquisitions avaient permis de saisir 90 kilos de venaison.

« Des accusations ont été déposées pour analyse au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui déposera des amendes », précise l’officier régional de la faune. L’affaire continue de faire jaser. Très heureux de ce dénouement, le public réclame plus d’enquêtes de ce genre et plus d’Agents de protection de la faune. C’est à la politique de faire ce qu’il faut.

Les bons coups des agents se suivent. Du 18 au 24 novembre, 30 agents de protection de la faune ont mené l’opération Vitalité, dans Chaudière-Appalaches, les zones de chasse 3, 4 et 7, réputées pour la forte densité de leurs populations de chevreuils.

« Cent quinze infractions constatées et 115 chefs d’accusation projetés, totalisant 200 000 $ d’amendes. D’autres enquêtes sont en cours. Neuf cerfs ont été saisis, ainsi qu’une arme à feu sans restriction, une carabine prohibée et un appareil de vision de nuit. La venaison saisie sera remise à des banques alimentaires », précise le commandant Marois.

« Braconniers sadiques »

La sauvagerie québécoise est aussi le « terrain de jeu » de braconniers sadiques, comme les identifie le chroniqueur du Journal de Montréal, Patrick Campeau, qui dénonce des actes barbares, commis par des individus irrespectueux des lois et règlements entourant la protection de la faune, et le bien-être animal.

« Des individus sans scrupules capturent tout ce qu’ils peuvent par des moyens condamnables », écrit le spécialiste dans un récent reportage.

Comme un chevreuil piégé en mangeant une pomme, dans laquelle est introduit un gros trépied de pêche. La pomme est reliée à un arbre par un fin câble d’acier.

« Le cerf mord la pomme. En souffrance, il demeure immobile. Le malfaiteur n’a plus qu’à le cibler », raconte Patrick Campeau. Des braconniers utilisent aussi des collets à cou, qui se referment et se resserrent à chaque mouvement de l’animal.

L’orignal est victime de pièges à pattes. Un couvercle d’un 45 gallons en acier est utilisé, au centre découpé et les rebords aiguisés pour que le sabot s’y introduise et reste emprisonné.

Il y a aussi des cordages installés dans des arbres afin de coincer des orignaux qui s’y accrochent au passage avec leur panache. L’ours est aussi piégé.

« De la nourriture dans un baril muni de clous acérés à angle de 45 degrés, attire l’ursidé qui y pénètre aisément, mais ne pourra en ressortir sans s’infliger des blessures déchirantes. Il abandonnera jusqu’à l’arrivée d’un braconnier qui l’exécutera », poursuit Patrick Campeau.

Mais peu importe le geste du braconnier ou l’engin utilisé, si vous êtes témoin d’un acte de braconnage, si vous avez des informations sur quiconque s’adonne à des pratiques à l’encontre de la faune, composez le 1 800 463-2191, 24/7. C’est anonyme. On peut aussi envoyer un courriel à centralesos@environnement.gouv.qc.ca.

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  • Plein air : suggestions des fêtes d’Alexis Nantel
    Chroniqueur plein air à « Rendez-Vous Nature », Alexis Nantel, connu sous le nom d’Alexis le Randonneur par sa série télévisée à RDS, offre 10 suggestions de cadeaux des fêtes aux amateurs de plein air. « Je me suis amusé à fouiller les boutiques plein air du Québec et à comparer les essentiels pour trouver 10 articles pratiques, fiables et accessibles. Des suggestions qui font vraiment une différence dehors, sans ruiner son portefeuille », indique l’expert en plein air. Pour ent
     

Plein air : suggestions des fêtes d’Alexis Nantel

30 novembre 2025 à 11:00

Chroniqueur plein air à « Rendez-Vous Nature », Alexis Nantel, connu sous le nom d’Alexis le Randonneur par sa série télévisée à RDS, offre 10 suggestions de cadeaux des fêtes aux amateurs de plein air.

« Je me suis amusé à fouiller les boutiques plein air du Québec et à comparer les essentiels pour trouver 10 articles pratiques, fiables et accessibles. Des suggestions qui font vraiment une différence dehors, sans ruiner son portefeuille », indique l’expert en plein air.

Pour entendre les suggestions d’Alexis Nantel, cliquez sur le lien ci-dessus.

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  • Caribous : « On sait quoi faire », mais la volonté politique manque
    L’espoir demeure pour sauver la disparition des caribous du parc national de la Gaspésie et ailleurs. « On sait quoi faire », tranche sans aucun doute le spécialiste en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues St-Laurent. Mais attention, pourvu que la politique et la population acceptent de changer les choses. « Est-ce qu’on a le leadership politique et l’appui de la population dans l’utilisation des terres ? Le gouvernement du Québec prend les choses
     

Caribous : « On sait quoi faire », mais la volonté politique manque

29 novembre 2025 à 11:00

L’espoir demeure pour sauver la disparition des caribous du parc national de la Gaspésie et ailleurs. « On sait quoi faire », tranche sans aucun doute le spécialiste en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues St-Laurent.

Mais attention, pourvu que la politique et la population acceptent de changer les choses.

« Est-ce qu’on a le leadership politique et l’appui de la population dans l’utilisation des terres ? Le gouvernement du Québec prend les choses au sérieux en déployant des moyens financiers, comme le contrôle des prédateurs et les enclos. Les enjeux sont socio-économiques et non scientifiques. Le frein est davantage politique », poursuit le scientifique en entrevue dans le cadre de l’émission et du balado « Rendez-Vous Nature ».

Le caribou est l’emblème du parc national de la Gaspésie. Là comme ailleurs dans l’hémisphère nord du pays, des populations sont en déclin avancé. En 1978, on comptait une harde de 250 têtes sur les hautes montagnes du parc gaspésien.

Depuis les 10 dernières années, celle-ci dégringole presque à vue d’œil, victime de la disparition de son habitat, issue des coupes forestières entraînant du coup la perte de sa nourriture essentielle, la mousse à caribou, un lichen indispensable en hiver.  

La prédation par les ours et les coyotes, certains sports en montagne, le tourisme hivernal et les changements climatiques font également partie des causes qui minent dangereusement l’existence du caribou.

À l’abri des prédateurs

Pour contrer ce déclin, le ministère responsable de la Faune a installé des enclos, comme ceux utilisés pour le bétail, mais plus hauts et sophistiqués. Les caribous, en captivité éphémère, sont protégés des prédateurs et bénéficient de soins requis et de nourriture.

À l’abri, les femelles gestantes peuvent mettre bas en paix ses rejetons, protégés des ours et des coyotes.

Selon les derniers chiffres en octobre dernier, le ministère estimait le nombre de caribous en captivité du parc gaspésien à 23, soit sept mâles adultes, 11 femelles adultes et cinq faons. Mais même avec des enclos, le déclin se poursuit.

Actuellement, il ne resterait qu’une trentaine de caribous dans les Chics-Chocs. (Photo Le Soir.ca- Stéphane Quirion)

En 2022, on estimait les caribous de la Gaspésie à 34 individus, 11 de moins en deux ans. Québec tente de contrôler les prédateurs depuis 35 ans.

Mais les ursidés et canidés remplacent rapidement ceux capturés. Contrairement aux cervidés, dont le cerf qui peut donner trois faons par année, la femelle caribou ne produit pas de faon chaque année, sinon un seul. En situation de fragilité ou en diminution, les coyotes, surtout, se reproduisent davantage. 

Prédateurs hors contrôle

 « Une population de prédateurs, qu’on abaisse en nombre, va se partager les ressources disponibles, dont la nourriture, en moins d’individus. L’augmentation de l’énergie acquise va être redirigée vers la reproduction. Oui, ça existe et c’est ce qui peut expliquer que l’on contrôle les prédateurs de la Gaspésie depuis plus de trois décennies, avec une intensité de plus en plus grande. Mais malheureusement, on n’est pas en mesure de prendre le dessus sur les populations d’ours et de coyotes », confirme le spécialiste de la grande faune.

En moyenne, il se capture quelque 30 à 50 prédateurs par espèce. « La péninsule gaspésienne est maintenant un site de choix des prédateurs où il faut investir davantage d’énergie dans la production de prédateurs. Ceux-ci vont déborder dans le parc de la Gaspésie », estime Martin-Hugues Saint-Laurent.

Martin-Hugues Saint-Laurent (Photo courtoisie)

Selon ce dernier, la science est en mesure de répondre à plusieurs questions pour tenter d’identifier autant de leviers sur lesquels elle pourrait se concentrer, dont les niveaux tolérables de coupes forestières.

« Est-ce qu’on a un enjeu génétique dans cette population qui limite sa capacité de rebond ? C’est la science qui a aussi été en mesure d’identifier les ours et les coyotes comme des prédateurs problématiques. C’est aussi la science qui est en mesure d’identifier des modes avec lesquels on pourrait faire de cohabitation avec les skieurs hors-pistes. Et c’est aussi la science qui est en train d’éclairer Québec sur les impacts réels des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur les populations. »

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  • Chien de sang sans longe : outil de plus au conducteur
    Après le port d’une arme à feu pour mettre fin à l’agonie d’un grand gibier blessé, les conducteurs de chiens de sang souhaitent un nouvel outil d’intervention, afin de réduire la durée des souffrances des bêtes mortellement atteintes. Actuellement, le conducteur de chien de sang suit le gibier blessé avec son compagnon canin au bout d’une longe. Si l’animal est retrouvé agonisant, il met fin à ses souffrances. Un nouveau projet pilote, déposé récemment au ministère responsable de l
     

Chien de sang sans longe : outil de plus au conducteur

23 novembre 2025 à 11:00

Après le port d’une arme à feu pour mettre fin à l’agonie d’un grand gibier blessé, les conducteurs de chiens de sang souhaitent un nouvel outil d’intervention, afin de réduire la durée des souffrances des bêtes mortellement atteintes.

Actuellement, le conducteur de chien de sang suit le gibier blessé avec son compagnon canin au bout d’une longe. Si l’animal est retrouvé agonisant, il met fin à ses souffrances.

Un nouveau projet pilote, déposé récemment au ministère responsable de la Faune, permettrait au conducteur de lâcher son chien de sang pour freiner le gibier en fuite.

« Toute recherche doit débuter avec le chien en longe. Quand on retrouve rapidement le gibier, la recherche prend fin. Parfois, l’animal blessé mortellement se relève et s’enfuit. On laisse alors passer un certain délai ou on poursuit en longe. Avec ce projet pilote, après avoir recueilli suffisamment d’indices qui confirment que la bête est en situation terminale, le conducteur pourrait lâcher son chien, muni d’un collier GPS, afin de poursuivre le gibier blessé et bloquer sa fuite par les sons (aboiements, grognements) », explique le président provincial de l’Association des conducteurs de chiens de sang du Québec (ACCSQ), Sébastien Deschênes, en entrevue dans le cadre de l’émission radio et du balado « Rendez-Vous Nature ».

Longe efficace, mais limitée

Selon ce dernier, les interventions actuelles avec des chiens en longe sont efficaces, mais limitées dans les cas où l’animal blessé est encore mobile.

Le lâcher contrôlé permet de réduire les délais de récupération, d’éviter des souffrances prolongées des animaux et de renforcer l’éthique et l’image positive de la chasse. 

À droite, le conducteur de chien de sang Sébastien Deschênes et son fidèle Ario, ont prêté assistance à ce chasseur. (Photo courtoisie Sébastien Deschênes)

« Ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’on demande au ministère d’avoir un nouvel outil pour réduire la durée des souffrances des bêtes atteintes mortellement, lesquelles sont souvent attribuables à de mauvais tirs et trop rapides, ou lorsqu’un gibier est trop loin. Ce qui se traduit souvent par des tirs de panse, de face, d’épaule, de cou, de tête, de mâchoires et de pattes. La mort d’un gibier victime d’un mauvais tir peut entraîner une très longue agonie, jusqu’à quelques jours de l’animal blessé », estime Sébastien Deschênes.

Des arguments très favorables

La demande de l’ACCSQ repose sur une série de plusieurs arguments très favorables et logiques à l’endroit de la grande faune.

Le lâcher de chien de sang permettrait de réduire les délais de souffrance animale en permettant une intervention rapide des animaux blessés lors d’une activité de chasse, et faciliterait la recherche avec des temps d’intervention plus courts.

Le gibier ne serait pas poussé constamment par le conducteur et son chien sur de très longues distances, parfois même jusqu’à 10 à 12 kilomètres de l’endroit du tir.

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  • Salon de Trois-Rivières : les moucheurs vivent leur passion
    L’unique Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières est de retour pour une 11e présentation, les 22 et 23 novembre, à la Bâtisse industrielle située au 1760 avenue Gilles-Villeneuve. Cet événement annuel attire des moucheurs des quatre coins de la province, lesquels se retrouvent en Mauricie, à Trois-Rivières, pour échanger sur leur passion et rêver à la prochaine saison. Gaétan Blier est l’organisateur principal de 11e ce Salon de pêche à la mouche 2025. Il est aussi vice-
     

Salon de Trois-Rivières : les moucheurs vivent leur passion

22 novembre 2025 à 11:00

L’unique Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières est de retour pour une 11e présentation, les 22 et 23 novembre, à la Bâtisse industrielle située au 1760 avenue Gilles-Villeneuve.

Cet événement annuel attire des moucheurs des quatre coins de la province, lesquels se retrouvent en Mauricie, à Trois-Rivières, pour échanger sur leur passion et rêver à la prochaine saison.

Gaétan Blier est l’organisateur principal de 11e ce Salon de pêche à la mouche 2025.

Il est aussi vice-président de la Société mauricienne des pêcheurs à la mouche de Trois-Rivières (SMPMTR), un organisme voué à la promotion de la pêche à la mouche artificielle, et à la formation de nouveaux moucheurs et moucheuses, depuis 50 ans.

Animation grand format

« Nous avons 65 kiosques d’exposants spécialisés de produits reliés à la pêche à la mouche. Mais aussi beaucoup d’animation et de conférenciers spécialisés, ainsi que des démonstrations de lancer dans un bassin, comme le lancer de base à la mouche, le lancer en rivière, des démonstrations et des conférences sur la pêche à la mouche sèche, sur la situation du saumon, comment monter des mouches, pêcher la truite en rivière et aussi des démonstrations du lancer SPEY », raconte Gaétan Blier, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Un bassin de pêche permet de tester différentes cannes et soies, et aux conférenciers de faire des démonstrations de différents types de lancer à la mouche artificielle. (Photo courtoisie)

Pour tout savoir ou presque de cet événement unique aux moucheurs et moucheuses, et ceux et celle en devenir, on peut entendre et réentendre cette entrevue avec Gaétan Blier en cliquant sur le lien ci-dessus.

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  • Record de chasse homologué… 76 ans plus tard
    Trophée Québec vient de reconnaitre le panache d’un cerf prélevé en décembre 1949, comme étant un record provincial pour des bois atypiques d’un chevreuil récolté … au fusil! De plus, il s’agit aussi du plus vieux chevreuil connu à ce jour enregistré dans le livre des records de Trophée Québec. C’est ce que confirme en entrevue le cofondateur de Trophée Québec, André Beaudry qui a mesuré le panache d’exception. Un fait tout aussi exceptionnel puisque cette découverte date 76 ans.
     

Record de chasse homologué… 76 ans plus tard

16 novembre 2025 à 11:00

Trophée Québec vient de reconnaitre le panache d’un cerf prélevé en décembre 1949, comme étant un record provincial pour des bois atypiques d’un chevreuil récolté … au fusil!

De plus, il s’agit aussi du plus vieux chevreuil connu à ce jour enregistré dans le livre des records de Trophée Québec.

C’est ce que confirme en entrevue le cofondateur de Trophée Québec, André Beaudry qui a mesuré le panache d’exception. Un fait tout aussi exceptionnel puisque cette découverte date 76 ans.

Ce chevreuil trophée a été prélevé par Alexandre Rancourt, dans les forêts de Saint-Martin, près de Saint-Georges-de-Beauce.

Non loin du Lac Mégantic, en bordure des frontières du Maine, un état reconnu pour ses panaches atypique de gros cerfs. Saint-Martin est situé au sud de Saint-Georges, environ 40 kilomètres de la frontière américaine.

Alexandre Rancourt après la récolte de son cerf trophée en décembre 1949. (Photo courtoisie Jean-François Rancourt)

En entrevue dans le cadre de l’émission radio et du balado « Rendez-Vous Nature », André Beaudry, qui a cofondé Trophée Québec avec Raynald Groleau, précise que le cerf d’Alexandre Rancourt pesait 307 livres éviscéré.

Ce trophée revoit le jour après 76 ans. C’est le petit-fils d’Alexandre, Jean-François Rancourt, qui a trouvé le panache dans le garage de son grand-père, en 2010, soit 61 ans que le trophée réfléchissait dans le garage du grand-père.

On peut entendre cette entrevue détaillée de ce record en cliquant sur le lien ci-dessus.

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  • La MDC surveillée des chasseurs de cerfs
    Pour la première fois, les chasseurs de cerfs au Bas-Saint-Laurent dans la zone 2, comme ailleurs au Québec, sauf la zone 1 de la Gaspésie, sont invités à participer volontairement à une opération de surveillance de la maladie débilitante chronique (MDC) des cervidés. Qu’on se rassure, aucun cas n’a été détecté chez les cerfs sauvages analysés depuis les sept dernières années. La MDC est mortelle et la maladie est irréversible. Aucun traitement ni vaccin connus. « La MDC s’apparente
     

La MDC surveillée des chasseurs de cerfs

15 novembre 2025 à 11:00

Pour la première fois, les chasseurs de cerfs au Bas-Saint-Laurent dans la zone 2, comme ailleurs au Québec, sauf la zone 1 de la Gaspésie, sont invités à participer volontairement à une opération de surveillance de la maladie débilitante chronique (MDC) des cervidés.

Qu’on se rassure, aucun cas n’a été détecté chez les cerfs sauvages analysés depuis les sept dernières années. La MDC est mortelle et la maladie est irréversible. Aucun traitement ni vaccin connus.

« La MDC s’apparente à la maladie de la vache folle et à la tremblante chez le mouton. Ce n’est pas un virus, ni une bactérie. C’est une malformation d’une protéine appelée prion. Cette protéine va se multiplier et faire éclater la cellule. Quand les cellules détruites s’accumulent, des symptômes de la maladie apparaissent. Mais ça peut prendre de 16 à 36 mois avant de voir ces signes. Le cerf peut être contaminé sans le démontrer. Mais une fois que les signes apparaissent, en un ou deux mois, c’est la mort assurée pour l’animal infecté », explique la biologiste et spécialiste des grands gibiers au ministère responsable de la la Faune au Bas-Saint-Laurent, Élise Roussel-Garneau, en entrevue dans le cadre de l’émission radio et du balado « Rendez-Vous Nature ». 

Transmission de la MDC

Selon la scientifique, tous les modes de transmission de la MDC ne sont pas tous connus.

« C’est une maladie découverte aux États-Unis dans les années 1960-1970. La transmission se fait surtout par le sang, la salive, l’urine et les selles des cerfs. La maladie se transmet par contact direct avec ces zones contaminées ».

Élise Roussel-Garneau indique que le prion, la protéine pathogène anormale qui peut causer des maladies neurodégénératives fatales chez les humains et les animaux, est excessivement tolérant et résiste au froid, à la chaleur et à la sécheresse.

« Le prion reste plusieurs années dans l’environnement. Si un cerf contaminé urine dans un endroit et qu’un autre cerf vient brouter ce même secteur, même quelques années plus tard, il peut être contaminé. »

La biologiste et spécialiste des grands gibiers, Élise Roussel-Garneau. (Photo courtoisie)

La MDC a fait son entrée au Québec en 2018, quand la maladie s’est introduite dans un élevage de cerfs rouges des Laurentides, à Grenville-sur-la-Rouge. L’Agence canadienne d’inspection des aliments devait ordonner l’abattage du troupeau.

Des mesures sévères ont suivi. Dans un rayon de 400 km du parc contaminé, 2 000 chevreuils sauvages avaient aussi été abattus dans les zones 9 ouest et 10 est, afin de contenir la MDC. Aucun cas n’a été détecté depuis.

Surveillance oblige

Lors de la chasse 2024, 187 cerfs abattus à proximité de l’élevage infecté ont été analysés. Aucun cas positif décelé.

« Le prion est tellement résistant qu’on doit poursuivre la surveillance et l’ouvrir à d’autres secteurs, comme au Bas-Saint-Laurent, où la densité de cerfs est en croissance. Cette zone est près des frontières américaines et du Nouveau Brunswick. On compte aussi quelques élevages. Cette surveillance est comme une ceinture de sécurité, avec des bretelles et un sac gonflable » , image la scientifique.

Dans un parc d’élevage, chaque cerf passe un test obligatoire de MDC et aucune carcasse ne peut être enterrée si non clôturée, de crainte d’être déterrée par d’autres animaux. La collaboration volontaire des chasseurs est demandée en apportant la tête du gibier récolté, âgé de plus d’un an, dans une des 70 boucheries désignées. Le chasseur peut conserver les bois et la calotte pour un crâne blanchi.

Les chasseurs ont tout intérêt à collaborer pour la pérennité des troupeaux de cerfs et de la chasse. Outre la zone 1 et la 2 est, où la chasse du cerf se termine le 16 novembre, elle est permise jusqu’au 23 novembre dans la majorité des autres zones.

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