Vue lecture

Costco à Rimouski : une saga complétée

Après des années de spéculations, de conflits, de négociations et de débats, Costco inaugurera son magasin-entrepôt de Rimouski ce mardi 5 août, alors que la clientèle découvrira les installations situées sur le boulevard Arthur-Buies Est.

Une cérémonie précédera l’ouverture officielle des portes en présence de plusieurs dignitaires de Costco Wholesale Canada, dont le vice-président principal et directeur national, Gino Dorico, ainsi que le directeur de la nouvelle succursale de Rimouski, Martin Byrns-Handfield.

Le conseiller municipal du district Nazareth, Rodrigue Joncas, représentera la Ville de Rimouski.

En octobre 2023, Le Soir révélait que la Ville avait conclu une entente pour la vente du terrain pressenti par la multinationale, dont elle était propriétaire, en vue d’y construire son premier magasin-entrepôt dans le Bas-Saint-Laurent.

La transaction a été officialisée chez un notaire en avril 2024 pour un montant de 3 414 877 $, correspondant à la valeur marchande.

Procéder rapidement

« À partir du moment où la signature avec Costco est faite et qu’on veut respecter les échéanciers, nous allons procéder rapidement à l’ensemble des travaux d’infrastructures », indiquait alors le maire de Rimouski, Guy Caron.

Dans les jours suivants, les travaux sur le site ont débuté avec l’excavation du terrain, effectuée par l’entreprise Les Excavations Léon Chouinard et Fils, embauchée par la firme Divco, principal constructeur de Costco dans l’est du Canada.

Le chantier de construction du futur magasin-entrêpot Costco de la montée Industrielle-et-Commerciale, en mai 2024. (Photo courtoisie Éric Berger)

Tout au long de l’année 2024, le chantier a progressé, au point où plusieurs sources laissent planer une ouverture dès mai 2025.

Le Soir a finalement annoncé, le printemps dernier, qu’elle s’effectuerait le 5 août, dans un bâtiment de 153 000 pieds carrés, soit 5 000 de plus que celui de Lévis. Le magasin comporte plus de 700 places de stationnement et une station de remplissage de propane.

Produits régionaux

En octobre 2024, le directeur de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand, confirmait avoir rencontré le premier vice-président de Costco pour le Québec, Réal Berridge, accompagné de plusieurs acheteurs chez Costco, afin de s’associer à des entreprises locales de Rimouski-Neigette et du Bas-Saint-Laurent pour vendre leurs produits. 

« Je sais que nos distributeurs locaux vendent déjà les produits qui intéressent Costco. Je ne peux pas empêcher Costco d’offrir des occasions d’affaires à nos producteurs. L’objectif n’est pas de me positionner pour un ou pour l’autre. C’est de m’assurer que tout le monde puisse avoir le contact avec Costco », écrivait monsieur Marchand, dans une lettre ouverte publiée dans Le Soir.ca.

Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche afin de pourvoir les quelque 200 à 250 postes nécessaires à l’ouverture du magasin, incluant 20 postes de cadre. La vente des cartes de membre s’est aussi déployée à travers plusieurs villes et municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.

  •  

Washington monte à 35% son tarif douanier sur certains produits canadiens

Le tarif américain sur les produits non couverts par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique passe aujourd’hui de 25% à 35%.

La Maison-Blanche justifie cette hausse annoncée hier par:

  • ce qu’elle qualifie d’inefficacité du Canada à freiner le trafic de fentanyl; 
  • les contre-mesures canadiennes aux tarifs américains.

Le premier ministre Mark Carney avait prévenu que les négociations avec Washington risquaient de ne pas aboutir avant le 1er août.

Les États-Unis ont conclu des ententes avec d’autres partenaires, dont: Corée du Sud, Royaume-Uni, Union européenne et Japon.

Washington a accordé au Mexique un nouveau sursis de 90 jours.

[L'article Washington monte à 35% son tarif douanier sur certains produits canadiens a d'abord été publié dans InfoBref.]

  •  

Appui massif aux projets éoliens dans l’Est-du-Québec

Une très forte proportion de citoyens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sont en faveur des projets éoliens. C’est le constat qui émane d’un sondage mené entre janvier et mars auprès de 1014 adultes, à la demande de l’Alliance de l’énergie de l’Est.

Pas moins de 87% des personnes sondées appuient l’installation d’éoliennes dans leur région.

À noter cependant que la proportion diminue à 67 % pour des éoliennes directement dans leur propre municipalité.

« Ce sondage nous confirme des hypothèses que nous avions depuis un bon moment. La majorité des résidents de l’Est-du-Québec veulent participer à la transition énergétique, notamment par le développement éolien. C’est super motivant », note le président de l’Alliance, Michel Lagacé.

Acceptabilité sociale

Ce ne sont pas tous les projets qui passent comme une lettre à la poste. À Saint-Ferréol-des-Neiges par exemple, près du parc du Mont-Sainte-Anne, un mégaprojet de 1200 MW a suscité la grogne auprès de certains citoyens.

Les éoliennes les plus proches devaient être installées à environ 500 mètres de la station alpine. Le village était divisé sur la question, les opposants craignant pour l’impact visuel sur le paysage. Québec a finalement donné le feu vert en novembre.

Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, les projets éoliens sont généralement très bien vus. En février, Québec a autorisé la construction du parc éolien Mesgig Ugju’s’n 2 pouvant atteindre jusqu’à 102 MW, derrière Escuminac. Peu de voix se sont élevées contre le projet.

Les 56 éoliennes du projet PPAW1 seront érigées dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent, dans les MRC de Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup. (Photo Invenergy)

En juin, Invenergy et l’Alliance de l’énergie de l’Est clôturaient un financement de 1,1 milliard de dollars pour le projet éolien Pohénégamook-Picard-Saint-Antonin-Wolastokuk 1 (PPAW1).

Il faut dire que le modèle d’affaires bénéficie directement aux collectivités faisant partie de l’Alliance de l’énergie de l’Est. Celles-ci se partagent une part des bénéfices.

Depuis 2017, l’organisation a permis aux communautés du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et aux Premières Nations de toucher plus de 90 M $ en bénéfices éoliens.

Avantages bien reçus

Au départ, dans les années 2000, les projets éoliens étaient entièrement privés. C’est en 2010 que les premières ententes intermunicipales ont vu le jour, sous la pression du milieu qui réclamait une part des retombées, rappelait tout récemment le collègue Bruno St-Pierre.

Depuis 2023, les régies intermunicipales du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont uni leurs forces pour mieux coordonner leurs projets, augmenter leur capacité de financement et maximiser leurs retombées.

Le président de l’Alliance de l’énergie de l’Est, Michel Lagacé (Photo courtoisie)

Aujourd’hui, l’Alliance regroupe la quasi-totalité des 227 municipalités et nations autochtones du territoire. Les revenus éoliens sont partagés à hauteur d’un tiers pour la Gaspésie et deux tiers pour le Bas-Saint-Laurent.

Selon le sondage de l’Alliance, ce sont 60% des citoyens qui perçoivent les avantages des éoliennes; que ce soit pour la création d’emplois locaux ou la hausse de revenus pour les municipalités.

Aspect environnemental

Une minorité de résidents ont des inquiétudes sur la perte de valeur des propriétés (22 %), la pollution visuelle ou sonore (24 %), les impacts sur les milieux naturels et humides (27 %) ou encore les impacts sur la faune et la flore (33 %).

D’autre part, ce sont 60 % des citoyens qui ont confiance que les communautés et les procédures environnementales seront respectées dans le développement des projets.

« Nous sommes conscients que la population s’attend à des développements qui respectent les communautés dans lesquels ils se déploient et qui respectent les procédures environnementales. C’est exactement ce que l’Alliance s’efforce de faire de concert avec ses partenaires », précise monsieur Lagacé.

Par ailleurs, 68 % des sondés sont d’avis que les éoliennes peuvent contribuer significativement à la transition énergétique.

  •  

Le rêve d’acheter s’éloigne de plus en plus

Acheter une première maison est un rêve que de moins en moins de jeunes familles peuvent réaliser. Malgré la baisse des taux d’intérêt et les différentes mesures mises en place pour favoriser l’accès à la propriété, l’écart entre le prix des maisons et les revenus ne cesse de se creuser.

En cinq ans, le prix moyen d’une résidence a presque quadruplé, alors que les salaires n’ont pas suivi la même progression.

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse fulgurante des prix. La principale demeure la pénurie de logements, qui génère une forte demande. L’arrivée de nombreux nouveaux résidents exerce aussi une pression sur le marché.

« Des gens qui ont vendu une propriété à Montréal pour 1 M$ arrivent ici et vont payer une maison 500 ou 600 000 $. Pour eux, ce n’est pas énorme », explique la directrice de l’agence RE/MAX à Rimouski, Manon Labrie.

Le marché est donc très favorable aux vendeurs. « Dès qu’une propriété est inscrite à un prix juste, il y a rapidement plusieurs promesses d’achat. Tout le monde la veut, parce qu’il n’y en a pas tant que ça sur le marché », ajoute-t-elle.

Cette surenchère continue d’alimenter la flambée des prix.

Génération à loyer

À Rimouski, le prix moyen d’une maison s’élevait à 380 000 $ en juin, une hausse de 10 % en seulement deux mois. Les salaires stagnent et les jeunes doivent désormais épargner deux fois plus longtemps pour accumuler une mise de fonds suffisante, ce qui cause une nette dégradation du pouvoir d’achat. 

« Si on compare avec les générations précédentes, c’était plus facile de devenir propriétaire. De moins en moins de jeunes dans la vingtaine ou au début de la trentaine peuvent accéder à la propriété. On parle carrément d’une génération de locataires », estime l’économiste chez Desjardins, Maëlle Boulais Préseault.

Un travailleur de la construction (Photo Freepik)

Au premier trimestre, 80 % des mises en chantier au Québec visaient des immeubles à logements, ce qui accentue encore la rareté des maisons unifamiliales. Cette pression accrue sur le parc locatif fait aussi grimper les loyers.

Aujourd’hui, les ménages doivent consacrer en moyenne 40 % de leur revenu au logement, comparativement à 25 % il y a 20 ans. Même avec deux revenus, plusieurs familles peinent à boucler leur budget.

Marché toujours vigoureux

Malgré la situation, le marché immobilier ne montre aucun signe de ralentissement. En moyenne, une maison reste moins d’un mois sur le marché.

En juin, 600 propriétés ont changé de mains au Bas-Saint-Laurent, une hausse de 5 % par rapport à l’an dernier.

Selon le Registre foncier du Québec, la région détient même le record provincial pour les ventes de maisons entre 250 000 $ et 500 000 $, avec une augmentation de près de 40 %. À noter : 37 résidences ont été vendues à plus d’un demi-million de dollars.

La pièce d’un loft du centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie)

Cette flambée des prix fait aussi grimper les évaluations foncières, et donc les comptes de taxes municipales. En juin, l’évaluation moyenne d’une résidence unifamiliale au Bas-Saint-Laurent atteignait 240 000 $, soit 80 000 $ de plus qu’il y a cinq ans.

La hausse est particulièrement marquée dans les grands centres. À Rimouski-Neigette, la valeur foncière moyenne d’une maison a bondi de 110 000 $ depuis 2020, tandis qu’elle atteint près de 100 000 $ dans la MRC de Rivière-du-Loup.

Le prix de l’espoir

Tous deux dans la mi-vingtaine, Océane Vienneau et son conjoint, Anthony Ferrero, caressent depuis longtemps le rêve d’acheter une maison pour y construire leur vie avec leur petite fille de 8 mois, Abigaëlle. 

« Ma fille grandit, pis on ne trouve rien qui nous convient, rien dans notre budget. Le marché va trop vite. Les maisons se vendent à une vitesse folle. On n’a même pas le temps de réfléchir ou de faire une inspection complète. Ça nous glisse entre les doigts », confie Océane, visiblement découragée.

Anthony Ferrero, sa conjointe Océane Vienneau et leur petite fille, Abigaëlle. (Photo courtoisie)

Et les rares propriétés jugées « abordables » sont loin d’être des aubaines.

« Il y en a à 120 000 $, mais c’est insalubre. C’est des maisons à refaire au complet. On ne veut pas embarquer là-dedans, on n’a pas les moyens de rénover de la cave au grenier. »

Déménager en Gaspésie

Face à l’impasse, le couple a choisi de louer un logement, en espérant que la situation se stabilise un peu d’ici l’été prochain. Une autre option envisagée : déménager en Gaspésie ou dans une région plus éloignée, où les prix seraient encore à la portée de jeunes acheteurs.

« Payer un loyer, ce n’est pas un investissement. C’est de l’argent qui s’envole. On veut bâtir quelque chose pour notre fille, pas juste survivre mois après mois. »

Remettre ce rêve de propriété est une grande déception pour la jeune mère.

« Ça me fait vraiment de la peine. Pour nous, mais aussi pour mes amis. On est plusieurs à avoir ce rêve-là. La petite maison, la famille, le chien dans la cour. Mais on n’y arrive pas. On est pris en appartement, pis on se demande si un jour ça va changer. »

  •  

Cogeco déploie son service mobile à Rimouski

Cogeco Communications élargit son offre de services en lançant son réseau de téléphonie mobile dans 13 marchés au Québec et en Ontario, dont celui de Rimouski.

Le déploiement graduel de Cogeco Mobile doit se poursuivre jusqu’à l’automne, moment où l’ensemble des territoires desservis par le câblodistributeur auront accès au service.

Pour se tailler une place dans un marché déjà dominé par les géants des télécommunications, Cogeco mise sur des forfaits « concurrentiels » et des fonctionnalités « pensées pour les clients », selon ce qu’avance l’entreprise.

« Ce lancement démontre clairement notre volonté d’être un joueur de plus en plus présent sur la scène canadienne des télécommunications », déclare le président et chef de la direction de Cogeco, Frédéric Perron.

Le réseau mobile de Cogeco repose sur un accord avec TELUS, l’une des trois principales sociétés de communications du pays. L’entreprise s’est aussi alliée à Eastlink pour ses infrastructures technologiques.

  •  

Travaux sur Industrielle : un été d’enfer pour les commerçants

Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplore que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.

Ces travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable doivent se terminer cette semaine après plusieurs semaines d’enfer pour les automobilistes et les commerçants.

« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue, les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il. 

Monsieur Dionne a donc lui-même installé des affiches pour indiquer à ses clients le chemin à prendre. 

« Le lendemain, le ministère a ajouté des pancartes. J’ai remarqué que ça a augmenté un peu la clientèle, mais les ventes ne sont pas au niveau habituel des vacances de la construction. Je comprends qu’ils doivent faire la route, mais je pense qu’ils auraient pu mettre la signalisation au début et favoriser l’accès. » 

L’homme d’affaires aurait souhaité être mis au courant avant que les travaux commencent pour pouvoir mieux se préparer. Il souligne que les camions à ordures et de recyclage ne peuvent plus se rendre à son commerce. 

« Ici, c’est deux fois par semaine habituellement. Ils ne sont pas venus la semaine dernière. Nous entreposons du stock, mais ça a ses limites », explique Patrick Dionne.  

Mêmes défis pour l’Empress

La gestionnaire de l’hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer. 

Les deux entrées pour L’Empress et La Cage sont bloquées. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture. 

Arrivée de Costco

L’arrivée de Costco à Rimouski est positive pour ces commerces de la montée Industrielle-et-Commerciale qui comptent bien se reprendre pour l’été catastrophique qu’ils sont en train de vivre. 

« J’ai beaucoup d’amis en Gaspésie et les gens partaient de loin pour aller magasiner chez Costco à Québec. Je crois que ça va nous amener une clientèle qui va venir magasiner. Ça va augmenter mes ventes et compenser un peu pour l’été, mais ce que l’on perd on ne le rattrape jamais », indique le copropriétaire de La Cage. 

Des travaux sont effectués depuis quelques semaines sur la montée Industrielle-et-Commerciale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Nous allons retrouver un fort achalandage parce que les gens vont être curieux et ce sera en continu. Nous pensons avoir un bon roulement cet automne et pour la période des Fêtes », ajoute madame Couture. 

Une rampe d’accès au Costco à partir de la montée Industrielle-et-Commerciale est déjà faite pour favoriser la circulation dans le secteur. 

  •  

Formule Kia : nouvelle concession de 6 M$ à Rimouski

Après plus de cinq ans de planification, Équipe Formule a ouvert sa nouvelle concession Formule Kia de 6 M$, construite au cours des derniers mois sur le boulevard Sainte-Anne à Rimouski.

L’établissement moderne érigé par Technipro BSL s’étend sur 15 800 pieds carrés et marque un tournant pour l’entreprise, qui célèbre cette année son 25e anniversaire.

L’investissement comprend l’achat du terrain, l’aménagement extérieur, la construction de la bâtisse et l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie.

La nouvelle concession se distingue par un design contemporain, aligné avec le programme d’image de Kia. Le bâtiment intègre une salle de montre spacieuse et lumineuse, un atelier mécanique conçu pour maximiser l’efficacité des techniciens en réduisant leurs déplacements, ainsi qu’un espace d’accueil repensé pour améliorer l’expérience client.

Équipe Formule rendra aussi accessible un lave-auto automatique dès cet automne pour les clients de la concession et pour les employés.

La salle de montre plus grande et spacieuse de la nouvelle concession. (Photo courtoisie)
L’accueil de la clientèle se fait dans des nouveaux espaces optimisés. (Photo courtoisie)

« C’est bien plus qu’un bâtiment. C’est un engagement envers nos clients, notre personnel et notre région », soutient monsieur Simard.

Il s’agit par ailleurs de l’une des rares nouvelles constructions, et non rénovations, à voir le jour dans le cadre du programme image de Kia au Québec.

Nouveau chapitre pour l’ancien site

L’actuelle concession de Formule Kia, située au 167, boulevard Sainte-Anne, accueillera cet automne Formule Occasion, une nouvelle bannière dédiée à la vente de véhicules d’occasion de toutes marques.

D’ici là, l’entreprise continue d’offrir ses services de vente de véhicules certifiés Mazda, Subaru, Kia, ainsi que de nombreuses autres marques à travers ses trois concessions existantes.

Carl Richard, expert motoriste en compagnie de Jean-Michel Simard, propriétaire et concessionnaire de Formule Kia. (Photo courtoisie)

Le motoriste reconnu Carl Richard occupera l’espace mécanique de l’ancienne adresse pour y installer son atelier spécialisé en entretien et réparation de véhicules de marques européennes de luxe, telles que BMW, Mini, Audi et Porsche. L’équipe de monsieur Richard, en activité depuis 1998, compte trois mécaniciens expérimentés.

« C’est le meilleur des deux mondes, autant pour monsieur Richard, qui recherchait un lieu clé-en-main, que pour nous, qui souhaitions maximiser l’usage du bâtiment existant », commente Jean-Michel Simard.

L’atelier mécanique moderne est conçu pour optimiser leur travail et limiter les déplacements des techniciens. (Photo courtoisie)

La grande inauguration de la nouvelle concession Formule Kia est prévue en septembre.

  •  

Les États-Unis et l’Union européenne ont conclu une entente commerciale

Cet accord-cadre prévoit des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis.

  • Les importations d’aluminium et d’acier demeureront, elles, taxées à 50%.

L’Europe s’engage à:

  • investir 600 milliards $US aux États-Unis;
  • acheter pour plusieurs centaines de milliards $US en équipements militaires américains.

[L'article Les États-Unis et l’Union européenne ont conclu une entente commerciale a d'abord été publié dans InfoBref.]

  •  

Impacts de Costco : Rimouski tend l’oreille aux commerçants

Le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre, sort satisfait de sa rencontre de mercredi (23 juillet) avec le maire de Rimouski, Guy Caron. Il estime que la Ville a fait preuve d’ouverture pour deux dossiers chers aux commerçants : le stationnement et l’affichage.

Dix mois après le dépôt d’un rapport de gens d’affaires mandatés pour recommander des mesures afin d’atténuer les impacts liés à l’ouverture de Costco, monsieur Caron a mentionné mardi (22 juillet), au Soir.ca, que la Ville avait fait ses devoirs.

Parmi les idées évoquées, monsieur St-Pierre indique que la Ville se montre réceptive à la demande d’augmenter la période de gratuité du stationnement à 30 minutes à Rimouski.

« C’est un dossier que la nouvelle ressource que nous allons embaucher à l’automne suivra en collaboration avec le service de développement économique de la Ville », explique-t-il.

Le coprésident souhaite également que l’ouverture de Costco devienne un levier touristique.

« Pour profiter de l’achalandage généré par le nouveau commerce, nous demandons qu’un affichage rapide soit mis en place afin d’inciter les visiteurs à descendre la montée Industrielle-et-Commerciale pour découvrir le centre-ville. On veut que ce soit fait rapidement », insiste Simon St-Pierre.

Vitrine à bâtir

La Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette espère que des actions concrètes pourront être mises en place dans les prochaines semaines.

« Il faut rapidement installer une signalisation claire pour informer les gens que le centre-ville élargi regorge de commerces attrayants : boutiques, restaurants, épiceries fines, produits du terroir, vêtements uniques. L’affichage électronique demande plus de temps, car il nécessite des modifications réglementaires, mais on peut débuter avec un tableau statique pour montrer que notre ville mérite le détour. »

La traverse piétonnière de la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)

Un des premiers mandats de la nouvelle direction de la Chambre sera de créer une carte interactive en collaboration avec la Ville.

« On veut un outil simple et accessible pour les visiteurs, qui pourrait proposer des parcours gourmands alliant restaurants, poissonneries, chocolateries ou pâtisseries. Ce genre d’expérience existe à Toronto, et permet aux gens de l’extérieur de découvrir les saveurs locales », mentionne monsieur St-Pierre.

Communication défaillante

Le coprésident de la Chambre déplore une mauvaise communication dans le dossier.

« Nous avions présenté nos recommandations au maire et aux élus en comité plénier. On nous avait dit qu’on nous reviendrait, mais le conseil d’administration n’a jamais eu de suivi. Ce qu’on a appris, c’est que des réponses avaient plutôt été données à Jean-Nicolas Marchand (l’ancien directeur général de la Chambre, congédié pour des présomptions de fraude). Il nous disait que le rapport allait être tabletté, alors que ce n’était pas le cas. La pression des dernières semaines nous a permis d’obtenir cette rencontre constructive. »

Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Il admet que le congédiement de son directeur général et les problèmes à la SOPER ont ralenti certains projets.

« Nous avions des collaborations en cours avec la SOPER en lien avec Costco. Tout est tombé à l’eau après leur départ. »

La Ville veut aller de l’avant

Comme le mentionnait le maire Guy Caron mardi, au Soir.ca, la Ville assure avoir pris connaissance des 15 recommandations du comité de gens d’affaires.

« Certaines relèvent de notre juridiction, d’autres non. Le stationnement au centre-ville est un enjeu sur lequel nous travaillons. Le plan particulier d’urbanisme, qui entrera en vigueur l’an prochain, abordera cette question. D’ici là, certaines mesures pourront être mises en œuvre », a indiqué monsieur Caron.

15 recommandations à la Ville de Rimouski

  • Création d’un outil technologique centralisé portable intégrant une composante d’intelligence artificielle
  • Mettre en place, pour les entreprises de Rimouski, un véhicule facilitateur d’émission d’incitatifs financiers ou des rabais individuels ou collectifs
  • Offrir aux commerçants du centre-ville une opportunité d’affichage promotionnel pour les personnes qui arrivent par l’autoroute 20 pour les attirer vers le centre-ville
  • Jumeler l’achat de publicité par les commerçants et par la Ville de Rimouski puisqu’il s’agit de promouvoir son centre-ville
  • Faciliter l’orientation et le mouvement des personnes au centre-ville par l’implantation et le développement d’une politique signalétique municipale
  • Proposer un accompagnement individuel, par une firme marketing, rendu abordable par un financement gouvernemental provincial. Cet accompagnement permet un diagnostic organisationnel personnalisé, une analyse stratégique des opportunités et besoins ainsi que des recommandations marketing
  • Organiser une série de panels thématiques comprenant entrepreneurs, organisations structurantes et autres joueurs clés expérimentés dans ce type de défi
  • Implanter rapidement un système de paiement de stationnement simplifié et uniformisé dans tout le centre-ville
  • Faire passer la période gratuite des 15 premières minutes aux 30 premières minutes de stationnement tout en permettant des déplacements lors de cette période
  • Garantir le nombre actuel de stationnements au centre-ville
  • Créer un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest, qui ne concurrence pas les Terrasses Cogeco, l’été, sur Saint-Germain Est
  • Décorer davantage le centre-ville pour la saison hivernale et distribuer des décorations aux commerçants
  • Garantir la construction d’un nombre de logements suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre générée par l’ajout de commerces importants
  • Assurer une offre de services de francisation pour les travailleurs internationaux correspondant aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire
  • Intégrer des éléments liés aux conditions de travail, à la gestion d’équipe et à la rétention de la main-d’oeuvre dans l’accompagnement proposé aux entrepreneurs pour mieux répondre aux besoins très variables des employeurs de Rimouski.
  •  

Arcades : le jeu commence au Centre Vézina

Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.

Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina, sur la montée Industrielle-et-Commerciale. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.

« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un des copropriétaires, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.

Une offre qui pourrait évoluer

L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.

« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise monsieur Vézina.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.

« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer dans les prochains mois et les prochaines années. »

Connaitre le marché à Rimouski

Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.

« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »

Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »

Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.

5 000 pieds carrés

En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.

Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.

  •  

Le jeu des arcades commence au Salon Vézina

Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.

Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.

« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un de ses copropriétaires et gestionnaire principal depuis 2019, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.

Une offre qui pourrait évoluer

Depuis que l’annonce de l’arrivée prochaine d’un Salon de jeux de Loto-Québec, l’automne dernier, monsieur Vézina a réitéré l’intérêt de son entreprise à avoir une section de jeux d’arcades entre ses murs.

L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.

« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise Frédéric Vézina.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.

« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer avec le temps, dans les prochains mois et les prochaines années. »

Connaitre le marché à Rimouski

Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.

« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »

Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »

Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.

5 000 pieds carrés

En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.

Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.

  •