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Au Québec, les aînés rapportent davantage de cas de maltraitance 

La Coalition Dira-Sava, un regroupement d’organismes qui viennent en aide aux aînés victimes de maltraitance, a indiqué qu’elle est intervenue auprès de plus de 4200 aînés au cours des 12 derniers mois. 

  • Il s’agit d’une augmentation de 22% par rapport à l’année précédente. 

16% des personnes âgées vivant à domicile ont rapporté l’an dernier qu’elles avaient été victimes de maltraitance. 

Les organismes de la coalition interviennent en cas de maltraitance psychologique, physique, sexuelle, matérielle et financière, organisationnelle, et en cas d’âgisme et de violation des droits.

L’abus financier est l’une des problématiques majeures. 

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Écrans à l’école : quand la science publique s’aligne sur les intérêts du privé

Alors que les effets des écrans sur la santé cognitive et émotionnelle des enfants préoccupent de plus en plus les autorités sanitaires, une enquête de Radio France révèle une zone grise inquiétante entre recherche publique, stratégie d’influence des géants du numérique et politiques éducatives. Derrière des discours apaisants sur l’usage pédagogique du numérique, se profile […]

313 420$ pour les aînés de Rimouski

La ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce une aide financière de 313 420 $ à la circonscription de Rimouski, dans le cadre du programme Québec ami des aînés (QADA).

Cette aide financière, faite au nom de la ministre Sonia Bélanger, est attribuée pour soutenir deux projets régionaux : une somme de 261 140 $ servira au projet Développement des compétences numériques des bénévoles de l’organisme Carrefour 50+, tandis qu’une somme de 52 280 $ servira au projet Vieillir en santé et en sécurité le plus longtemps dans son milieu, de l’organisme Club 50+ St-Yves.

« Il s’agit d’un soutien financier majeur, pour des organismes qui sont indispensables et qui s’assurent que les milieux de vie continuent d’être adaptés aux réalités des personnes aînées, pour leur permettre de rester chez elles plus longtemps et de demeurer dans leur communauté, dans un environnement qui est simple, sécuritaire et accueillant. Je tiens donc à saluer les actions portées par les bénévoles. Ce sont des gens qui font des différences majeures et marquées dans la vie des citoyens et dans la communauté, surtout avec le vieillissement de la population que connait le Bas-Saint-Laurent », a mentionné madame Blanchette Vézina en conférence de presse.

S’outiller face au virage numérique

Le président du bureau de direction du conseil d’administration de carrefour 50+, Richard Rancourt, estime que cette aide financière aura des retombées positives pour plusieurs individus.

Le président du bureau de direction du conseil d’administration de carrefour 50+, Richard Rancourt (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Le montant que nous remets QADA permettra aux personnes qui ont des compétences, d’accompagner dans nos différents clubs, notre virage numérique. Une fois que ces bénévoles seront mieux habiletés, ça va se ressentir auprès des autres bénévoles de leur club, ainsi qu’auprès de leur famille et de toutes les personnes qui gravitent autour d’eux », indique monsieur Rancourt.  

Conserver l’attractivité du milieu

La vice-présidente du Club 50+ St-Yves, Antonine Michaud, explique pour sa part que l’aide financière reçue permettra de veiller à la santé des aînés.

« Le montant de 52 280 $ que nous avons reçu de QADA servira à garder nos aînés en santé, en leur offrant des activités de yoga sur chaise ou sur tapis, des activités de conditionnement physique, de la Zumba et du pickleball, à des prix moindres. Avec ce montant, nous pourrons aussi faire l’achat de matériel pour remplacer ce qui est désuet. »

La vice-présidente du Club 50+ St-Yves, Antonine Michaud (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Elle ajoute que ces activités seront un moyen pour ses participants de sortir et de socialiser, tout en restant à proximité de leur milieu.

« On veut offrir aux personnes de tous les âges du quartier, des activités afin de les garder ici. On n’est pas loin du centre-ville, mais pour ceux qui n’ont pas de voiture, il peut sembler loin. C’est pour cette raison qu’il est important de leur fournir des moyens de rester près de chez eux, pour socialiser. »

Huit projets soutenus au Bas-Saint-Laurent

Le Carrefour 50+ et le Club 50+ St-Yves sont deux de huit organismes à avoir obtenu une aide financière dans le cadre de l’appel 2024-2025 du programme Québec ami des aînés, pour le volet Soutien aux actions local et régional.

Les autres organismes et leurs projets sont :

  • École de musique de Matane inc. : 39 768 $ pour les Cafés culturels Brioches et musique visant à contrer l’isolement social;
  • Centre socioculturel Le Jubé : 64 675 $ pour le Café Web, dont le but est de favoriser notamment le développement des compétences numériques des personnes aînées;
  • Comité de l’avenir de Saint-Cléophas : 41 847 $ pour le projet Couture et tricot visant à contrer l’isolement social;
  • ACEF de la Péninsule : 135 910 $ pour le projet Littératie financière pour les personnes aînées;
  • Association sportive de Saint-Cyprien : 39 070 $ pour le projet Entr’aînés, qui a pour but de soutenir la participation des personnes aînées à la vie sociale et récréative;
  • École de musique Alain Caron (ÉMAC) : 240 035 $ pour le déploiement des ateliers culturels et musicaux pour personnes aînées de Kamouraska, de Rivière-du-Loup, du Témiscouata et des Basques

Une aide financière totalisant près de 875 000 $ est ainsi accordée à la région du Bas-Saint-Laurent pour le soutien de ces huit projets.

Favoriser des liens positifs entre jeunes et aînés

Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées, qui a lieu ce dimanche 15 juin, le CISSS du Bas-Saint-Laurent met de l’avant des initiatives du Comité d’action contre la maltraitance envers les personnes aînées de Rimouski-Neigette (CAMPA).

En effet, le CAMPA de Rimouski-Neigette s’associe cette année au milieu scolaire afin de favoriser des liens positifs entre des jeunes et des personnes aînées. Ainsi, des élèves de l’école du Boisé-des-Prés de Rimouski rendront visite à des personnes aînées dans les résidences Saint-Louis et La Roseraie ce vendredi.

De pareilles activités ont aussi eu lieu plus tôt cette semaine à la résidence L’Héritage à Saint-Anaclet avec des élèves de l’école des Sources et au Domaine des érables à St-Fabien avec des élèves de l’école de l’Écho-des-Montagnes.

L’intention est de miser sur des rencontres positives entre les générations pour créer des milieux de vie exempt d’âgisme et d’exclusion sociale.

Contrer la maltraitance

Depuis 2004, les membres du CAMPA planifient et organisent des activités d’information et de sensibilisation auprès de la population. Il regroupe des organismes du milieu, soucieux de travailler à contrer la maltraitance envers les personnes aînées et à promouvoir la bientraitance.

Rappelons que la maltraitance peut prendre plusieurs formes. Elle peut être psychologique, physique, sexuelle, organisationnelle, matérielle ou financière. Elle peut aussi impliquer de l’âgisme ou la violation des droits.

Plusieurs ressources sont également offertes aux personnes victimes de maltraitance :

  • Ligne aide Maltraitance Adultes Ainés (LAMAA) 1 888-489-2287;
  • Info-social (811, option 2);
  • Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes – Bas-Saint-Laurent : 1 877-767-2227;
  • Commissaire aux plaintes et à la qualité des services 1 844 255-7568;

Si urgence, composez le 911.

L’IA progresse dans les hôpitaux canadiens, mais les infrastructures ne suivent pas

L’intelligence artificielle s’impose dans les soins de santé au Canada, mais son plein potentiel est freiné par des infrastructures informatiques dépassées. C’est le constat du plus récent rapport de SOTI, qui souligne que 99 % des organisations médicales canadiennes utilisent encore des systèmes obsolètes, ce qui compromet la sécurité des données et limite les bénéfices cliniques […]

Héma-Québec lance un appel aux dons avant l’été

À l’occasion de la Semaine nationale du don de sang, l’organisme invite les Québécois à prendre rendez-vous pour faire un don de sang cet été – une période habituellement creuse pour la collecte de sang et d’autres produits biologiques.

Héma-Québec souligne que chaque jour 1 000 dons de sang sont nécessaires pour répondre aux besoins des hôpitaux québécois. 

Horaires plus flexibles: les établissements d’Héma-Québec de Montréal, Laval, Brossard, Kirkland et Saint-Bruno sont désormais ouverts jusqu’à 20h30, du lundi au vendredi, en plus d’être ouverts la fin de semaine.

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Le Québec est la province où les patients attendent le plus longtemps aux urgences 

Selon une étude de l’Institut économique de Montréal, la durée médiane d’un séjour aux urgences au Québec était l’an dernier de 5 heures et 23 minutes. 

  • C’était 10 minutes de plus qu’en 2023 et environ 1 heure de plus qu’il y a cinq ans. 

Au Québec, les durées médianes de séjour à l’urgence les plus longues ont été enregistrées dans trois régions:  

  • Laval (8 heures)
  • Laurentides (7 heures et 7 minutes)
  • Montérégie (6 heures et 55 minutes)

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Une 19e Marche du Courage pour PROCURE

L’ambassadeur régional pour l’organisme PROCURE, Réjean Marquis, invite la population à prendre part à la Marche du Courage, qui aura lieu ce dimanche 8 juin 2025 à 13 h, au parc Beauséjour de Rimouski.

Fondé en 2003, PROCURE est un organisme de bienfaisance québécois, consacré à la lutte contre le cancer de la prostate. Les dons amassés permettront à l’organisme d’enrichir son offre de services gratuits pour les patients et leurs familles.

Réjean Marquis est ambassadeur de l’organisme PROCURE à Rimouski. (Photo courtoisie)

Pour plus d’informations ou pour soutenir monsieur Marquis, consulter le site internet de La Marche du Courage.

Deux ans pour obtenir un diagnostic

Dans le cadre du lancement de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Jonathan Gaul, un jeune homme de 27 ans, qui a récemment obtenu un diagnostique de sclérose en plaques (SP) partage son histoire avec la maladie.

Le témoignage de Jonathan se déroule sur deux ans. Tout a commencé avec une douleur au rein, en pleine nuit. Il se rend alors à l’urgence, où il se fait diagnostiquer une pierre au rein, ce qui ne l’inquiète pas nécessairement.

« Je reçois un appel, la soirée même, mais pour une autre raison que celle pour laquelle j’avais consulté. On me dit que je dois passer une IRM au cerveau. »

À ce moment-là, c’est la confusion pour toutes les personnes impliquées dans le dossier, y compris pour Jonathan. Il décide de quand même faire l’examen.

« Trois jours plus tard, je reçois un appel de la réceptionniste en neurologie et on me dit que je dois voir en urgence le neurologue. »

Jonathan suit alors d’autres tests et il lui est mentionné qu’il a possiblement une hyperdensité au cerveau. Lorsqu’il est finalement nommé qu’il pourrait être atteint de la SP, il n’est pas pour autant au bout de ses peines. Il passe des mois à faire des tests et à en attendre les résultats, pour finalement obtenir un diagnostic officiel en mars 2025. 

Écoper en raison des délais

Jonathan déplore le fait que les délais soient aussi grands, puisque l’attente qui accompagne un diagnostic peut être lourde de conséquences.

« Entre le moment où j’ai reçu mon diagnostic et celui où j’ai eu le feu vert pour commencer mon traitement, trois mois se sont écoulés. Trois mois, quand tu es atteint de la sclérose en plaques ou d’une maladie dégénérative, c’est très long. À cause du fonctionnement du système, il y a des gens qui vont voir leur santé dépérir à cause de tous ces délais. Notre système de santé et la bureaucratie qui l’accompagne peuvent nuire à la santé des gens. La sclérose en plaques est une maladie qui est difficile, mais elle l’est d’autant plus quand on y ajoute ces éléments.

Jonathan Gaul (Photo courtoisie)

« Les gens qui en sont possiblement atteint trainent un bout dans le système. Ils courent après les résultats et attendent après la bureaucratie. Une fois que tu reçois ton diagnostic, tu obtiens accès aux traitements, mais ça aussi c’est un long bout de chemin à parcourir. Il faut déterminer si tu es admissible aux assurances, parce qu’on ne parle pas d’un traitement de 100 $. Celui que je reçois se donne par intraveineuse, aux six mois et coûte annuellement 33 000 $. La manière dont est faite le système rend donc la maladie très complexe à gérer. »

Chanceux dans sa malchance

Jonathan considère que son histoire est un peu loufoque. Il considère aussi qu’il a eu de la chance, malgré tout.

« Une pierre au rein a fait en sorte que j’ai été diagnostiqué pour une maladie, pour laquelle je n’aurais peut-être jamais consulté autrement, parce que je n’avais pas de symptômes assez prononcés pour le faire. »

Personne n’est invincible

Il voudrait que les gens prennent conscience que personne n’est à l’abri de cette maladie.

« Il y a des jeunes qui sont diagnostiqué aujourd’hui. J’en suis la preuve vivante. Il y a deux ans, je vivais ma vie tout bonnement, en pensant que d’ici l’âge de 30 ans, j’aurais peut-être des enfants et une maison. J’avais plein de projets, mais là je dois ralentir, parce que j’ai une réalité différente et que la vie m’amène à voir les choses différemment. On peut penser qu’on est invincible et que rien ne va nous arriver, mais finalement, nous sommes tous des humains et la vie est éphémère. »

Conflit entre le gouvernement Legault et les médecins 

Des médecins et leurs syndicats sont venus hier à l’Assemblée nationale pour des consultations sur le projet de loi qui vise à lier une partie de leur rémunération à l’atteinte d’objectifs. 

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec a soutenu que le gouvernement «commet une erreur grave» en imposant «un projet de loi autoritaire».

Le ministre de la santé Christian Dubé n’avait pas exclu d’utiliser le bâillon pour faire adopter son projet de loi. 

Mais il a affirmé hier qu’il n’utiliserait pas cette procédure pour forcer l’adoption avant la fin des travaux parlementaires, le 6 juin. 

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Maîtriser son taux de cholestérol | Fondation des maladies du cœur et de l’AVC

Le taux de cholestérol est dans le sang. On retrouve deux types principaux de cholestérol sanguin : celui de haute densité, ou HDL, et celui de faible densité, ou LDL.
Le cholestérol LDL est celui qu’on dit « mauvais » : s’il est présent en trop grande quantité, il peut former des plaques et des dépôts gras sur les parois des artères, et ainsi empêcher le sang de circuler jusqu’au cœur et au cerveau.
Le HDL, en comparaison, est « bon », car il permet d’éliminer l’excès de cholestérol que l’on retrouve dans le corps.
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Pour un avenir sans sclérose en plaques

Le parc Beauséjour de Rimouski sera, ce dimanche 25 mai, le point de rassemblement de quelque 200 participants, mobilisé dans le cadre de la Marche SP 2025 de SP Canada Bas-Saint-Laurent

Cette marche est un événement clé de mobilisation pour la recherche sur la sclérose en plaques (SP) et pour le soutien de la communauté SP. Cette initiative locale précède de quelques jours la Journée mondiale de la SP, le mercredi 28 mai.

La Marche SP du Bas-Saint-Laurent, qui aura lieu beau temps, mauvais temps, vise à recueillir 35 000 $, contribuant ainsi à l’objectif provincial de 810 000 $ à travers le Québec. La collecte de dons se poursuit jusqu’au 30 juin, offrant la possibilité de maximiser ses contributions.

Des activités familiales seront organisées lors de la Marche de l’Espoir. (Photo courtoisie)

Les inscriptions commenceront à 9 h 30 et le départ de la marche se fera à compter de 11 h. Juste avant, entre 10 h 45 et 11 h, le maire de Rimouski, Guy Caron, le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas et l’attaché de presse de la ministre et députée Maïté Blanchette-Vézina, Dany Lizotte, feront des allocutions.

Au retour de la marche, le public pourra entendre de vive voix le témoignage d’une jeune personne de la communauté dans le cadre du lancement de la campagne de sensibilisation SP 2025-2026, intitulée « Parlons de nous ! ».

Des activités familiales seront aussi organisées lors de la Marche.

Informations

Il est possible de s’inscrire à la Marche SP et de faire des dons en ligne en visitant la page Marche SP Bas-St-Laurent 2025 – MS Walk – DonorDrive ou en téléphonant au 418 724-5499.

Golf Santé : encore temps de s’inscrire

La Fondation Santé Rimouski présentera son Golf Santé pour une 39e année, le jeudi 12 juin au Club de golf Les Saules.

Présenté par Construction Albert pour une troisième année consécutive, l’événement attend 172 golfeurs afin d’amasser 55 000$ pour soutenir l’amélioration des soins à l’Hôpital régional de Rimouski et dans ses différentes installations.

Miguel Perreault, du Pôle Santé Rimouski, Louis-Vincent Albert, de Construction Albert, Caroline Pelletier, de la Fondation Santé Rimouski, et Étienne Fortin, de Villeneuve Volvo. (Photo courtoisie)

Encore cette année, des kiosques de dégustation et des jeux d’habiletés animeront le parcours. La journée se clôturera avec un 19e trou offert par Pôle Santé Rimouski, incluant un cocktail de réseautage et un repas estival préparé par l’entreprise BBQ sur la route et son chef Éric Demers.

La Fondation rappelle qu’il est temps de s’inscrire et de réserver son départ. Elle suggère d’ailleurs de le faire rapidement, puisque ceux de l’après-midi sont en quantité limitée.

Miser au profit de la santé

Rappelons également que l’encan virtuel du Golf Santé, présenté par Villeneuve Volvo depuis 2021, sera de retour du 29 mai au 12 juin. À partir de ces dates, les gens seront invités à miser sur une foule d’items, tels que des festins de homard pour quatre personnes, gril plancha, nuitée en chalet et croisière aux baleines.

Près de la moitié des Québécois n’ont pas accès à un service de premiers répondants 

Selon un rapport du vérificateur général du Québec, en septembre dernier, 70% des municipalités ne disposaient pas de premiers répondants prêts à intervenir en cas d’urgence. 

  • Ces municipalités abritent environ la moitié de la population du Québec.

Les premiers répondants, qui ont reçu une formation avancée en secourisme, arrivent en général plus vite que les ambulanciers lors d’une urgence médicale.

Le vérificateur général souligne qu’une réponse rapide permet de réduire: 

  • le nombre de décès;
  • les risques de séquelles à long terme;
  • la période et les dépenses d’hospitalisation.

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La recherche au service de la santé régionale

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent présente la première édition de la journée de la recherche, ce jeudi 22 mai 2025. Plusieurs conférences sont présentées dans le cadre de cet événement.

« Cette première journée de la recherche est l’occasion de mettre en lumière des projets qui suivent leur cours chez nous et qui répondent à des problématiques locales », expliquait en conférence de presse le chef de service du bureau de la recherche au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric Sévigny.

Il est notamment question du soutien aux infirmières novices lors de leur transition vers le milieu du travail, de l’esprit critique en médecine et du bien-être des femmes enceintes et leur adaptation à la parentalité.

Le chef de service du bureau de la recherche au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric Sévigny.(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« La recherche est une façon d’améliorer les soins et les services offerts à la population. C’est une façon d’adresser les problématiques et de tenter de trouver des solutions qui sont novatrices. La recherche est aussi une occasion de permettre à des patients, qui sont atteints de maladie, d’accéder à des thérapies innovantes, pour les aider », a ajouté monsieur Sévigny, qui estime que la journée de la recherche constitue aussi une occasion de reconnaitre la pertinence de la recherche en région.

Les retombées sur le milieu

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a environ 180 projets de recherches en cours. 60 chercheurs et chercheuses sont actifs au sein de l’organisation et sont soutenus par une équipe d’une vingtaine de personnes, notamment des professionnels de recherche.

La rhumatologue et clinicienne chercheuse, la docteure Isabelle Fortin, est d’avis que les projets de recherches effectués ont un impact sur l’ensemble de la population et des patients de la région du Bas-Saint-Laurent.

La professeure en travail social à l’UQAR, également chercheuse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Marie-Hélène Morin et la rhumatologue et clinicienne chercheuse, la docteure Isabelle Fortin. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons également plusieurs projets innovants, réalisés, entre autres, en collaboration avec l’UQAR. On sait que ces projets nous permettent d’avoir accès à des soins qui, autrement, ne seraient pas disponibles. Ils nous permettent également d’avoir accès à de nouveaux traitements, en plus d’analyser la région et ses caractéristiques, ce qui nous permet d’avoir aussi de nouveaux modèles de soin, dans la région. »

Un fonds de recherche propre au CISSS de la région

Rappelons que depuis 2023, le CISSS du Bas-Saint-Laurent possède son propre fonds de recherche doté d’une enveloppe de 462 000 $, et ce, grâce à l’engagement de quatre fondations de la région, soit la Fondation Santé Rimouski, la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima, la Fondation Santé Mitis et la Fondation Action-santé de la Matapédia.

Le fonds a pour objectif de financer des projets par et pour le CISSS et a permis le déploiement de deux axes de recherche, soit l’axe recherche clinique et sciences biomédicales, représenté par la docteure Fortin et l’axe santé et services sociaux dans les communautés rurales et éloignées.

Ce dernier est représenté par la professeure en travail social à l’UQAR, également chercheuse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Marie-Hélène Morin.

La professeure Marie-Hélène Morin (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« La recherche que je représente est une recherche qui porte beaucoup sur l’expérience des soins et des services que les gens peuvent recevoir au CISSS du Bas-Saint-Laurent. On travaille des projets, de concerts avec les différentes directions de services, qui ont des thèmes tels que le vieillissement de la population de la région, la santé mentale, l’autisme et l’adaptation aux changements climatiques. Ce sont donc des projets qui se portent au service de l’amélioration des soins pour les populations, en prenant connaissance de l’expérience de ces personnes, soit les citoyens qui sont appelés à se procurer des services auprès du CISSS du Bas-Saint-Laurent. »

Regards sur l’Afrique numérique

Mon Carnet, le podcast · {RÉFLEXION} – Regards sur l’Afrique numérique avec Muriel Edjo Muriel Edjo, rédacteur en chef de We Are Tech Africa, met en lumière trois initiatives marquantes du numérique en Afrique. D’abord, il évoque la fabrication locale d’ordinateurs et de tablettes en Côte d’Ivoire, visant à proposer des appareils de qualité à […]

Québec n’exclut pas d’utiliser le bâillon pour réviser la rémunération des médecins 

Le ministre de la santé Christian Dubé a dit qu’il n’excluait rien pour faire adopter le projet de loi qui lierait une partie de la rémunération des médecins à l’atteinte d’objectifs, et sur lequel des consultations détaillées doivent débuter la semaine prochaine. 

Le bâillon est une procédure parlementaire qui permet au gouvernement d’imposer une limite maximale au délai d’étude d’un projet de loi. 

  • Cette procédure permettrait au gouvernement de forcer l’adoption avant la fin des travaux parlementaires, le 6 juin prochain. 

Les médecins s’opposent fermement au projet de loi. 

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Chefferie du PLQ: Charles Milliard propose un service de télémédecine en continu 

Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec a présenté plusieurs mesures de son plan santé à l’agence la Presse Canadienne. 

Pharmacien de formation, l’ancien président de la Fédération des chambres de commerce du Québec croit que la télémédecine pourrait permettre de désengorger les urgences et d’élargir l’accès aux soins.

S’il devient chef libéral le mois prochain, Charles Milliard proposera de mettre en place une clinique publique de télémédecine qui serait accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. 

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