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Groupe ADEL : expansion majeure pour l’abattoir de Luceville

Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement Ă  un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delĂ  des frontiĂšres du QuĂ©bec.

Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacitĂ© d’abattage de bƓufs et le dĂ©veloppement de la mise en marchĂ© sous la marque Viandes de l’Est.

FondĂ© en 1979, l’abattoir de Luceville demeure le seul Ă  desservir le Bas-Saint-Laurent et la GaspĂ©sie pour l’abattage et la transformation de viande de bƓuf, de porc, d’agneau et de bison. Depuis son acquisition en 2021, le Groupe ADEL a lancĂ© sa propre marque, Viandes de l’Est, pour commercialiser ses produits, distribuĂ©s notamment auprĂšs des restaurateurs et des institutions de la rĂ©gion ainsi qu’à QuĂ©bec.

Les propriĂ©taires doivent aussi plancher sur ce projet d’expansion pour rĂ©pondre Ă  la demande croissante et offrir un meilleur service aux Ă©leveurs locaux.

La directrice gĂ©nĂ©rale, Manon Cambefort, prĂ©cise que les dĂ©marches progressent, malgrĂ© les obstacles. « C’est trĂšs long. Il y a plusieurs subventions et du financement Ă  aller chercher. Dans le contexte Ă©conomique actuel, ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait », explique-t-elle.

ADEL ne souhaite pas rĂ©vĂ©ler le montant des investissements prĂ©vus. « L’inflation et les taux d’intĂ©rĂȘt nous obligent Ă  nous rĂ©ajuster. On travaille lĂ -dessus depuis trois ans. L’échĂ©ancier est serrĂ©, mais le projet avance », soutient madame Cambefort. 

Le plan comprend plusieurs phases, dont l’automatisation des processus, l’achat d’équipements, la commercialisation et l’emballage. L’objectif est d’augmenter le volume d’abattage afin de rĂ©aliser des Ă©conomies d’échelle.

Retrouver la certification fédérale

Actuellement, l’abattoir dĂ©tient un permis provincial qui lui permet de desservir uniquement le marchĂ© quĂ©bĂ©cois. L’accrĂ©ditation fĂ©dĂ©rale de l’ACIA, perdue il y a quelques annĂ©es, est au cƓur du projet.

« C’est un processus coĂ»teux. Il faut moderniser le bĂątiment, renouveler les Ă©quipements et rĂ©pondre Ă  un cahier des charges strict », souligne Manon Cambefort.

La directrice gĂ©nĂ©rale Manon Cambefort et l’un des associĂ©s du Groupe ADEL, Nicolas LĂ©garĂ© (Photo courtoisie)

La licence fĂ©dĂ©rale permettrait Ă  l’abattoir de vendre ses produits ailleurs au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, que vise particuliĂšrement ADEL. La crĂ©ation de la marque Viandes de l’Est reprĂ©sentait la premiĂšre Ă©tape pour retrouver cette certification.

« C’est un projet global, qui inclut Ă  la fois des investissements dans l’abattoir et dans la mise en marchĂ©. » Le Groupe ADEL travaille actuellement avec des firmes spĂ©cialisĂ©es pour la promotion et la valorisation de ses produits.

Vers une hausse de la production

L’abattoir transforme actuellement environ 2 500 bƓufs par annĂ©e.

Les nouveaux propriĂ©taires souhaitent augmenter la production de 50 %, soit de 1 000 Ă  1 200 bƓufs supplĂ©mentaires par an, tout en continuant Ă  abattre du porc, de l’agneau et du bison.

(Photo courtoisie Abattoir de Luceville)

Cette hausse de production demeurerait dans les limites du permis actuel, fixĂ© Ă  35 bƓufs par jour.

Le Groupe ADEL emploie une trentaine de personnes. Si le projet d’expansion se concrĂ©tise, il pourrait mener Ă  la crĂ©ation d’une dizaine d’emplois supplĂ©mentaires.

L’eau freine l’expansion de l’abattoir

Un abattoir consomme une grande quantitĂ© d’eau. Or, Sainte-Luce fait face Ă  un manque d’eau potable depuis plusieurs annĂ©es. 

Les dĂ©marches rĂ©centes pour exploiter une nouvelle source dans le 3e rang Est ont Ă©chouĂ©, alors que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a refusĂ© le projet.

Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© confirmĂ©e ce printemps par le Tribunal administratif du QuĂ©bec. Sainte-Luce a ainsi essuyĂ© un deuxiĂšme refus dans son dĂ©sir d’acquĂ©rir un lot, d’une superficie d’environ 19 hectares, boisĂ© et vallonnĂ©, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture. La municipalitĂ© a choisi de ne pas contester ce jugement.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, prĂ©cise toutefois que le principal enjeu ne rĂ©side pas dans la quantitĂ© d’eau potable disponible, mais bien dans la capacitĂ© de traitement des eaux usĂ©es.

« L’usine d’épuration aurait de la difficultĂ© Ă  absorber la charge supplĂ©mentaire qu’impliquerait un agrandissement », explique-t-elle.

Des solutions envisagées

Le Groupe ADEL, promoteur du projet d’agrandissement de l’abattoir de Luceville, travaille actuellement avec Tetra Tech, une multinationale spĂ©cialisĂ©e dans le traitement des eaux, afin de trouver des solutions innovantes.

Parmi les pistes Ă©tudiĂ©es : l’ajout d’un systĂšme de prĂ©filtration des eaux usĂ©es et la robotisation de certaines opĂ©rations, qui permettraient de rĂ©duire la consommation d’eau potable.

MalgrĂ© les dĂ©fis, la mairesse affirme son soutien au projet. « Je pense que c’est un besoin pour les producteurs de la rĂ©gion. Un abattoir, c’est important. Nous allons tout mettre en Ɠuvre pour appuyer l’entreprise dans son agrandissement. »

Une rencontre est prĂ©vue Ă  la fin aoĂ»t entre les promoteurs et les autoritĂ©s municipales pour faire le point sur l’avancement du dossier.

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Le rĂȘve d’acheter s’éloigne de plus en plus

Acheter une premiĂšre maison est un rĂȘve que de moins en moins de jeunes familles peuvent rĂ©aliser. MalgrĂ© la baisse des taux d’intĂ©rĂȘt et les diffĂ©rentes mesures mises en place pour favoriser l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ©, l’écart entre le prix des maisons et les revenus ne cesse de se creuser.

En cinq ans, le prix moyen d’une rĂ©sidence a presque quadruplĂ©, alors que les salaires n’ont pas suivi la mĂȘme progression.

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse fulgurante des prix. La principale demeure la pĂ©nurie de logements, qui gĂ©nĂšre une forte demande. L’arrivĂ©e de nombreux nouveaux rĂ©sidents exerce aussi une pression sur le marchĂ©.

« Des gens qui ont vendu une propriĂ©tĂ© Ă  MontrĂ©al pour 1 M$ arrivent ici et vont payer une maison 500 ou 600 000 $. Pour eux, ce n’est pas Ă©norme », explique la directrice de l’agence RE/MAX Ă  Rimouski, Manon Labrie.

Le marchĂ© est donc trĂšs favorable aux vendeurs. « DĂšs qu’une propriĂ©tĂ© est inscrite Ă  un prix juste, il y a rapidement plusieurs promesses d’achat. Tout le monde la veut, parce qu’il n’y en a pas tant que ça sur le marché », ajoute-t-elle.

Cette surenchĂšre continue d’alimenter la flambĂ©e des prix.

Génération à loyer

À Rimouski, le prix moyen d’une maison s’élevait Ă  380 000 $ en juin, une hausse de 10 % en seulement deux mois. Les salaires stagnent et les jeunes doivent dĂ©sormais Ă©pargner deux fois plus longtemps pour accumuler une mise de fonds suffisante, ce qui cause une nette dĂ©gradation du pouvoir d’achat. 

« Si on compare avec les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes, c’était plus facile de devenir propriĂ©taire. De moins en moins de jeunes dans la vingtaine ou au dĂ©but de la trentaine peuvent accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ©. On parle carrĂ©ment d’une gĂ©nĂ©ration de locataires », estime l’économiste chez Desjardins, MaĂ«lle Boulais PrĂ©seault.

Un travailleur de la construction (Photo Freepik)

Au premier trimestre, 80 % des mises en chantier au QuĂ©bec visaient des immeubles Ă  logements, ce qui accentue encore la raretĂ© des maisons unifamiliales. Cette pression accrue sur le parc locatif fait aussi grimper les loyers.

Aujourd’hui, les mĂ©nages doivent consacrer en moyenne 40 % de leur revenu au logement, comparativement Ă  25 % il y a 20 ans. MĂȘme avec deux revenus, plusieurs familles peinent Ă  boucler leur budget.

Marché toujours vigoureux

MalgrĂ© la situation, le marchĂ© immobilier ne montre aucun signe de ralentissement. En moyenne, une maison reste moins d’un mois sur le marchĂ©.

En juin, 600 propriĂ©tĂ©s ont changĂ© de mains au Bas-Saint-Laurent, une hausse de 5 % par rapport Ă  l’an dernier.

Selon le Registre foncier du QuĂ©bec, la rĂ©gion dĂ©tient mĂȘme le record provincial pour les ventes de maisons entre 250 000 $ et 500 000 $, avec une augmentation de prĂšs de 40 %. À noter : 37 rĂ©sidences ont Ă©tĂ© vendues Ă  plus d’un demi-million de dollars.

La piùce d’un loft du centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie)

Cette flambĂ©e des prix fait aussi grimper les Ă©valuations fonciĂšres, et donc les comptes de taxes municipales. En juin, l’évaluation moyenne d’une rĂ©sidence unifamiliale au Bas-Saint-Laurent atteignait 240 000 $, soit 80 000 $ de plus qu’il y a cinq ans.

La hausse est particuliĂšrement marquĂ©e dans les grands centres. À Rimouski-Neigette, la valeur fonciĂšre moyenne d’une maison a bondi de 110 000 $ depuis 2020, tandis qu’elle atteint prĂšs de 100 000 $ dans la MRC de RiviĂšre-du-Loup.

Le prix de l’espoir

Tous deux dans la mi-vingtaine, OcĂ©ane Vienneau et son conjoint, Anthony Ferrero, caressent depuis longtemps le rĂȘve d’acheter une maison pour y construire leur vie avec leur petite fille de 8 mois, AbigaĂ«lle. 

« Ma fille grandit, pis on ne trouve rien qui nous convient, rien dans notre budget. Le marchĂ© va trop vite. Les maisons se vendent Ă  une vitesse folle. On n’a mĂȘme pas le temps de rĂ©flĂ©chir ou de faire une inspection complĂšte. Ça nous glisse entre les doigts », confie OcĂ©ane, visiblement dĂ©couragĂ©e.

Anthony Ferrero, sa conjointe OcĂ©ane Vienneau et leur petite fille, AbigaĂ«lle. (Photo courtoisie)

Et les rares propriĂ©tĂ©s jugĂ©es « abordables » sont loin d’ĂȘtre des aubaines.

« Il y en a Ă  120 000 $, mais c’est insalubre. C’est des maisons Ă  refaire au complet. On ne veut pas embarquer lĂ -dedans, on n’a pas les moyens de rĂ©nover de la cave au grenier. »

Déménager en Gaspésie

Face Ă  l’impasse, le couple a choisi de louer un logement, en espĂ©rant que la situation se stabilise un peu d’ici l’étĂ© prochain. Une autre option envisagĂ©e : dĂ©mĂ©nager en GaspĂ©sie ou dans une rĂ©gion plus Ă©loignĂ©e, oĂč les prix seraient encore Ă  la portĂ©e de jeunes acheteurs.

« Payer un loyer, ce n’est pas un investissement. C’est de l’argent qui s’envole. On veut bĂątir quelque chose pour notre fille, pas juste survivre mois aprĂšs mois. »

Remettre ce rĂȘve de propriĂ©tĂ© est une grande dĂ©ception pour la jeune mĂšre.

« Ça me fait vraiment de la peine. Pour nous, mais aussi pour mes amis. On est plusieurs Ă  avoir ce rĂȘve-lĂ . La petite maison, la famille, le chien dans la cour. Mais on n’y arrive pas. On est pris en appartement, pis on se demande si un jour ça va changer. »

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Nouvel enjeu pour les producteurs agricoles

La quantitĂ© et la qualitĂ© de l’eau d’abreuvement dans les fermes du Bas-Saint-Laurent sont de plus en plus problĂ©matiques. Une Ă©tude menĂ©e auprĂšs de producteurs laitiers, de bovins et d’ovins fait un constat alarmant : la majoritĂ© des puits analysĂ©s sont contaminĂ©s par des bactĂ©ries, ce qui a un impact sur la productivitĂ© des Ă©levages et sur la santĂ© des animaux.

La moitiĂ© des fermes ont aussi manquĂ© d’eau au cours des derniĂšres annĂ©es et la situation risque de s’aggraver avec les impacts des changements climatiques.

Une analyse de l’eau d’abreuvement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au cours des deux derniĂšres annĂ©es dans une cinquantaine d’élevages du Bas-Saint-Laurent. Les puits de prĂšs de 60% des fermes de bovins de boucherie sont contaminĂ©s par des bactĂ©ries E. coli, des coliformes totaux ou des entĂ©rocoques. La moitiĂ© des Ă©levages de moutons ont le mĂȘme problĂšme.

Chez les producteurs laitiers, la contamination est moindre au chapitre des coliformes totaux avec 30% de puits contaminés, mais atteint des niveaux qui surpassent les normes pour les entérocoques dans 40% des analyses.

C’est la firme de consultants en agroenvironnement JMP de Rimouski qui a rĂ©alisĂ© l’étude commandĂ©e par le MAPAQ. L’agronome chargĂ© du projet, StĂ©phane BĂ©gin, se dit surpris des rĂ©sultats.

« Ce qui nous a sautĂ© aux yeux, c’est le grand nombre d’entreprises dont l’eau n’est pas conforme sur le plan bactĂ©rien et, surtout, la quantitĂ© de celles qui avaient des problĂšmes avec les coliformes fĂ©caux. Â» Une situation qui tĂ©moigne, selon l’agronome, d’une mauvaise gestion des fumiers Ă  la ferme en raison de l’emplacement du puits. Les puits creusĂ©s il y a de nombreuses annĂ©es sont trop prĂšs des bĂątiments, de la fosse Ă  fumier, des chemins ou encore des enclos pour le bĂ©tail.

La situation est d’autant plus inquiĂ©tante que, dans beaucoup de cas, c’est le mĂȘme puits qui est utilisĂ© pour la ferme et la maison.

« Les gens ne sont pas de mauvaise foi, mais il y a une mĂ©connaissance des enjeux. On dirait que l’eau, c’est acquis. C’est lĂ  depuis des gĂ©nĂ©rations et on croit qu’elle est de bonne qualitĂ©. Mais, ce n’est pas le cas. Â»

L’eau se fait rare

Au cours des derniĂšres annĂ©es, la moitiĂ© des fermes qui ont fait l’objet de l’étude ont manquĂ© d’eau, principalement en raison de sĂ©cheresses.

« Avec les changements climatiques, le nombre de longues pĂ©riodes sans prĂ©cipitation et leur durĂ©e vont augmenter pendant l’étĂ©. Quand le niveau de la nappe baisse, c’est aussi un problĂšme important. Â»

Pour produire du lait, une vache consomme, en moyenne, une centaine de litres d’eau par jour. Pendant les pĂ©riodes de sĂ©cheresse, alors qu’il fait aussi plus chaud, les vaches, les bovins et les brebis ont encore plus soif, ce qui aggrave encore plus le problĂšme.

L’étude vient confirmer l’importance, pour les agriculteurs, de s’assurer d’avoir des rĂ©serves suffisantes en eau. Selon monsieur BĂ©gin, plusieurs entreprises agricoles vont devoir creuser de nouveaux puits plus profonds et aussi mieux situĂ©s pour Ă©viter les problĂšmes de contamination.

Impact sur la santé animale

Une eau de mauvaise qualitĂ© a aussi des impacts sur la santĂ© des troupeaux. Une eau contaminĂ©e entraĂźne une rĂ©duction de la croissance, des troubles de reproduction et une baisse de productivitĂ©. Le vĂ©tĂ©rinaire Gaston Rioux du Centre d’expertise en production ovine a contribuĂ© Ă  l’étude.

« Nous, c’est la premiĂšre chose qu’on a Ă  vĂ©rifier. Comme vĂ©tĂ©rinaire, on peut intervenir en cas de maladie. Mais, la base d’une bonne santĂ© animale, ce sont l’eau et l’alimentation. Â»

(Photo Unsplash.com – crĂ©dit : Alaina McLearnon)

Monsieur Rioux souligne que c’est un facteur nĂ©gligĂ© par les Ă©leveurs.

« L’eau contaminĂ©e peut rendre les animaux malades. Mais aussi, quand elle sent mauvais, qu’elle est polluĂ©e, ça va repousser les animaux et faire baisser la consommation. Donc, ça va avoir des impacts majeurs sur la santĂ© des troupeaux. Â»

Une forte proportion des entreprises d’élevage ne font pas analyser leur eau. Pire encore, 80% des producteurs bovins et ovins n’ont jamais dĂ©sinfectĂ© leur puits. Les auteurs de l’étude soulignent que beaucoup de producteurs ne sont pas pleinement conscients de l’importance de contrĂŽler la qualitĂ© de l’eau.

Pour eux, la surveillance du puits n’a pas la mĂȘme importance que d’autres aspects de la gestion du bĂ©tail. L’étude recommande d’ailleurs au MAPAQ de dĂ©velopper des outils de diagnostic simples et Ă©conomiques pour les producteurs agricoles et de les sensibiliser Ă  ces enjeux.

Par ailleurs, l’outil de diagnostic dĂ©veloppĂ© par les consultants de JMP pour leur Ă©tude est public et disponible pour les agronomes qui voudraient l’utiliser. Les producteurs agricoles peuvent aussi demander une analyse de leur puits, mĂȘme si l’étude est terminĂ©e.

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