La Pologne, un voisin de l’Ukraine et qui est membre de l’alliance militaire, a rapporté que des drones de l’armée russe ont fait une incursion sur son territoire. 

Des avions de chasse polonais et de l’Otan ont abattu au moins 3 drones, et une dizaine de drones ont été retrouvés.  

• Des débris ont endommagé une maison et une voiture.  
• Il n’y aurait aucune victime. 

La Russie soutient qu’elle n’avait «aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais». 

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a assuré que l’alliance militaire défendrait «chaque centimètre de son territoire».

Le Canada et de nombreux pays européens se sont engagés à offrir des garanties de sécurité à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie. 

• Certains des 26 pays se disent prêts à déployer des troupes en Ukraine. 
• D’autres apporteraient leur soutien «en mer ou dans les airs». 

Quel serait le rôle des États-Unis? Le président français Emmanuel Macron a indiqué que la nature du «soutien américain» serait finalisée «dans les prochains jours». 

Le premier ministre fédéral était le seul dirigeant étranger présent hier à Kyïv aux côtés de Volodymyr Zelensky pour célébrer la journée nationale de l’indépendance de l’Ukraine.

• Le parlement ukrainien avait voté l’indépendance à l’égard de l’Union soviétique le 24 août 1991.

Carney n’exclut pas d’envoyer des troupes canadiennes en Ukraine pour aider à y maintenir la paix à la suite d’un éventuel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie.

Une aide militaire de 2 milliards $, annoncée en juin par Ottawa, devrait servir à payer à partir du mois prochain à l’armée ukrainienne des drones, véhicules blindés et d’autres ressources.

Le président ukrainien a rencontré hier Donald Trump à la Maison-Blanche – Zelensky était d’abord seul, puis avec ses principaux alliés européens.

Trump s’est ensuite entretenu à distance avec Vladimir Poutine; puis, il a annoncé une future rencontre entre Poutine et Zelensky, qui serait suivie d’une rencontre à trois. 

• Le chancelier (premier ministre) allemand a affirmé que ces rencontres devraient avoir lieu d’ici deux semaines.

Volodymyr Zelensky a confirmé qu’il était prêt à rencontrer Poutine.

Trump a indiqué qu’après un éventuel accord de paix, les pays européens fourniraient à l’Ukraine des garanties de sécurité «en coordination avec les États-Unis».

Le président ukrainien doit rencontrer Donald Trump à la Maison-Blanche, trois jours après la rencontre du président américain avec Vladimir Poutine en Alaska. 

Les principaux dirigeants européens accompagnent Zelensky aux États-Unis, y compris ceux de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de l’Otan. 

La Russie aurait, selon le gouvernement américain, accepté que les États-Unis et les Européens donnent à l’Ukraine une garantie de sécurité comparable à la défense mutuelle qui existe entre les membres de l’Otan. 

En contrepartie, Moscou voudrait que l’Ukraine lui cède les régions de Donetsk et Louhansk, qui forment ensemble le Donbass. 

Plusieurs dirigeants européens ont indiqué hier, à la suite de leur discussion avec le président américain, que sa volonté était d’obtenir un cessez-le-feu lors de sa rencontre vendredi avec Vladimir Poutine. 

Donald Trump a dit qu’il souhaitait ensuite organiser «rapidement une seconde rencontre», cette fois entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, et à laquelle il pourrait lui-même participer. 

Le président américain a affirmé que des échanges de territoire seraient nécessaires dans le cadre d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie. 

• Il a précisé que ces échanges devraient être décidés par Poutine et Zelensky. 

C’est ce qu’a annoncé un porte-parole du gouvernement allemand, qui a pris l’initiative de ces échanges.

Les discussions se dérouleront à distance, deux jours avant la rencontre physique de Donald Trump et Vladimir Poutine. 

Selon l’Allemagne, elles viseront à:  

• préparer «de possibles négociations de paix» entre l’Ukraine et la Russie; 
• aborder les questions «relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité».  

Parmi les participants conviés: les principaux chefs d’État européens, la présidente de la Commission européenne, le secrétaire général de l’Otan, Volodymyr Zelensky, et Donald Trump et son vice-président J.D. Vance. 

Selon le New York Times, Donald Trump a indiqué, lors d’un appel téléphonique avec des dirigeants européens, son intention de rencontrer d’abord Vladimir Poutine seul, puis de le rencontrer avec Volodymyr Zelensky – à trois pour la première fois.

En Russie, l’émissaire américain envoyé par Trump a discuté hier pendant plusieurs heures avec Poutine.

• Un conseiller du président russe a qualifié cette discussion de «très utile et constructive». 
• Trump a assuré que de «grands progrès» avaient été accomplis.