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Alexandre Blais quitte l’Océanic

Alexandre Blais quitte officiellement l’Océanic. Bien que la rumeur de son départ s’intensifiait dans les dernières semaines, l’attaquant qui aurait joué sa saison de 20 ans en 2025-2026, a confirmé qu’il s’alignera plutôt avec les Huskies de l’Université du Connecticut.

Impliqué dans de nombreuses rumeurs de transactions à l’approche du repêchage tenu les 6 et 7 juin à Québec, des équipes de la LHJMQ ont tenté de convaincre Blais de demeurer dans la LHJMQ, mais en vain.

Un tel échange aurait pu certainement rapporter gros au directeur général de l’Océanic, Danny Dupont.

Blais suit ainsi la vague de joueurs juniors tentés par l’aventure des circuits scolaires américains. Deuxième meilleur marqueur de l’équipe au cours de la dernière année, l’espoir des Ducks d’Anaheim complète ainsi sa carrière junior avec 242 points (62-180) en 257 matchs avec Rimouski, saisons et séries éliminatoires incluses.

Alexandre Blais a confirmé son départ sur sa page Instagram. (Photo courtoisie)

Il avait été un choix de 2e tour de l’Océanic, 25e joueur au total, lors de la séance de sélection de 2021.

Le départ d’Alexandre Blais font en sorte qu’il reste, pour le moment, quatre candidats pour les trois postes de 20 ans, la saison prochaine, soit Maxime Coursol, Jack Martin, Olivier Théberge et Loïc Francoeur.  

Cataford joueur étudiant par excellence au Canada

Les efforts de Mathieu Cataford en tant que joueur et étudiant dans la Ligue canadienne de hockey ont été récompensés au plus haut niveau, vendredi midi à Toronto.

L’attaquant de l’Océanic a mis la main sur le prix du joueur étudiant de l’année de la LCH décerné au joueur qui a le mieux combiné les succès sur la glace et en classe. Il est le premier joueur dans les 30 ans d’histoire de l’Océanic à obtenir ce prix prestigieux. 

Il y a une semaine à Québec, Cataford avait remporté le trophée Marcel-Robert lors de sa troisième nomination consécutive comme finaliste. 

Il étudie dans sa deuxième langue (l’anglais) et maintient une moyenne supérieure à 95 %. Inscrit en administration des affaires à l’Université Saint Mary’s, Cataford a obtenu une moyenne cumulative parfaite de 4,0 chaque semestre. Il vient de terminer ses deux premières années d’université et prévoit étudier la kinésiologie pour éventuellement ouvrir son propre centre de formation. 

Parallèlement, il poursuit sa carrière sur la glace où il connait aussi beaucoup de succès. Il va graduer chez les professionnels à l’automne étant sous contrat avec les Golden Knights de Vegas. On devrait alors le retrouver avec les Silver Knights d’Henderson, le club-école de Vegas dans la Ligue américaine.

« C’est un grand honneur et ça démontre que mes efforts ont été récompenses. C’était important pour moi de commencer mon université avant que je débute ma carrière professionnelle afin de ne pas commencer à zéro après. Je suis vraiment content. Mes parents m’ont toujours parlé de l’importance des études et ça a toujours été important pour moi d’avoir un plan B après ma carrière de joueur de hockey. En grandissant, j’ai fait les efforts par moi-même. J’ai tout le temps été un perfectionniste. Je donne toujours mon 100 % quand je me lance dans quelque chose et j’amène ça dans mes études » a-t-il commenté en recevant son prix.

Jonathan Fauchon

Pour sa part, Jonathan Fauchon était en nomination pour le trophée David-Branch, remis au joueur de l’année dans la LCH.

Gavin McKenna avec le trophée David-Branch remis au joueur de l’année dans la LCH. (Josh Kim / LCH)

L’honneur est allé à Gavin McKenna, des Tigers de Medicine Hat, de la Ligue junior de l’Ouest qui est le troisième plus jeune (17 ans, 5 mois et 24 jours) joueur de la LCH à remporter ce trophée. Les deux qui sont devant lui sont John Tavares (16 ans, 8 mois et 7 jours) et Sidney Crosby (16 ans, 9 mois et 11 jours)

Fauchon était aussi en nomination pour le trophée du meilleur marqueur de la Ligue canadienne. Le gagnant a été Michael Misa, du Spirit de Saginaw, de la Ligue de l’Ontario

Autres honneurs

Gardiner MacDougall, des Wildcats de Moncton, avec le Trophée Brian Kilrea, remis à l’entraineur-chef de l’année au pays. (Photo Josh Kim / LCH)

La LHJMQ a mis la main sur un autre honneur canadien, le Trophée Brian Kilrea, remis à l’entraineur-chef de l’année au pays, a été remporté par Gardiner MacDougall. 

Il a mené les Wildcats de Moncton à la conquête des trophées Jean-Rougeau (saison) et Gilles Courteau (séries).

« Pas un long purgatoire » – Danny Dupont

Les années d’après Coupe Memorial sont, presque toujours, synonymes de traversée du désert pour les équipes impliquées. Chez l’Océanic, l’état-major a bon espoir d’éviter de séjourner quelques saisons dans les bas-fonds du classement.

Des équipes comme les Remparts de Québec ont raté les séries la saison suivant leur championnat, d’autres comme Val-d’Or, Saint John ou Bathurst ont connu de plus lentes reconstructions.

« On n’aura pas un long purgatoire. C’était un de mes mandats et c’est très important. Il y a de nouvelles réalités. Il y a un nouveau bassin qui s’ajoute à notre circuit avec les joueurs américains. On va être très compétitif, l’an prochain », assure Dupont qui cite au passage son duo de gardiens nos 1 en William Lacelle et Mathis Langevin devant le filet.

Le directeur gérant, Danny Dupont. (Photo : journal le soir – Alexandre D’Astous)

Le directeur-gérant n’a pas de regret face aux décisions qu’il a pris pour se « paqueter » un club pour la Coupe Memorial. Il estime aussi qu’il a, du même coup, fait des choix difficiles, mais nécessaires, afin de repartir la roue vers des saisons très compétitives en repêchant aux rangs nos 2 et 20 à la séance de sélection.

Repêchage

« J’aime beaucoup notre repêchage. Avec Zack Arsenault, Maxwell Branton et Justin Beaulieu, on a frappé un circuit. Et, on a des vétérans qui vont faire un pas en avant. Ce sera à leur tour de prendre la pôle et d’agir comme leader », explique le directeur-gérant.

Zack Arsenault sur la grande scène du repêchage avec les dirigeants de l’Océanic et le Commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini. (Photo LHJMQ – Vincent Ethier )

Il est particulièrement fier du choix de Branton. Vendredi soir, il a fait le tour des tables à partir du choix no 9 pour tenter d’acquérir un autre choix de première ronde.

« Je n’ai pas été capable. J’ai continué à fouiller et j’ai été chanceux avec Moncton au début de la deuxième ronde. Maxwell a glissé dans le repêchage après ne pas avoir connu un bon tournoi des espoirs la LHJMQ. Mais, j’étais allé le voir à Detroit, Toronto et Rochester. Les trois fins de semaine en question, il avait été phénoménal. Il était classé 8e sur nos listes. L’Océanic était son choix de prédilection », raconte-t-il.

Trois Européens

Dupont a aussi confirmé que Basile Sansonnens ne sera pas de retour pour sa saison de 19 ans.

« C’était un prêt pour un an, on le savait. Il a un contrat avec Lausanne qui nous l’a prêté une saison. Mais, on a mis les efforts nécessaires dans les derniers mois, surtout qu’on va tomber à trois joueurs européens. Il y a beaucoup de ces négociations qui se font avec les agents des joueurs. Ça n’a pas été vraiment difficile pour convaincre les joueurs. J’ai eu l’opportunité de les voir. On sera en très belle position avec les Européens la saison prochaine. »

Bilan positif

Autant Dupont que Jean-Philippe Bérubé, Sébastien Noël et Alexandre Tanguay ont souligné la longue et très bonne saison de l’équipe, malgré qu’elle soit arrivée à court en séries et lors du tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski.

« Rimouski a présenté un tournoi digne de notre ville et de notre organisation. Au plan hockey, les dirigeants des quatre équipes participantes étaient unanimes : ce fut une compétition très relevée, non seulement par la qualité des équipes, mais aussi des joueurs présents. Ce fut une des Coupes Memorial les plus fortes des 10-12 dernières années », observe Dupont.

Des chiffres en hausse

Jean-Philippe Bérubé (Photo : journal le soir archives – René Alary)

Pour sa part, Bérubé a parlé de moments inoubliables tout au long de la saison dans le Colisée Financière Sun Life. Il a donné quelques statistiques impressionnantes avec des hausses de 8,74 % (abonnements de saison), 111 % (billetterie en ligne), 95 % (vente de 50-50), 60 % (concessions alimentaires), 113 % (bar), 99 % (boutiques souvenirs) et 27 % (revenus corporatifs).

Les douze nouvelles loges ont été louées pour une période de cinq ans, onze anciennes ont été renouvelées pour trois ans alors que les trois autres ont été pratiquement remplies avec des forfaits au match.

« Ce sont de belles réussites, mais il y a beaucoup de travail derrière tout ça. Il y a des efforts et de la passion de toute notre équipe du bureau administratif », souligne-t-il.

Budget équilibré

Justin Beaulieu, choix de 2e ronde au dernier repêchage, en compagnie d’Alexandre Tanguay (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Parlant de bilan, Alexandre Tanguay mentionne que le budget d’une saison de hockey de l’Océanic atteint maintenant les 3 M$.

« On réussit à avoir un équilibre budgétaire, mais c’est grâce à des partenaires financiers extraordinaires, des fournisseurs chez Tanguay qui nous appuient

année après année, des gens d’affaires qu’on amène avec l’Océanic et notre groupe de propriétaires locaux qui sont là. On a une communauté de gens d’affaires très forte à Rimouski avec d’excellents partenariats. On est très choyé de compter sur ce support corporatif qui nous permet d’opérer », explique-t-il.

Une garantie de 1,3 M$

Même chose pour le tournoi de la Coupe Memorial dont le budget était de 5 M$. En partant, l’Océanic avait une garantie financière de 1,3 M$ à retourner à la Ligue canadienne. C’était 500 000 $ en 2009.

« On est ailleurs. Des entreprises provinciales, de gros joueurs, ont décidé de s’impliquer dans un milieu comme Rimouski pour faire rayonner la région. C’est mission accomplie pour nous. On n’est pas allé saigner notre marché corporatif local, des partenaires qu’on a déjà chaque saison. On va atteindre l’équilibre budgétaire. »

Lui aussi voit l’avenir avec optimisme. « On s’était donné le mandat de tourner le coin assez rapidement après la Coupe Memorial. De repêcher 2e au total après une année où on a tout donné pour aller jusqu’au bout, ça s’est rarement vu. On est excessivement content de notre repêchage et je m’attends à ce qu’on soit très compétitif. C’est mission accomplie pour Danny. »

Océanic : Maxwell Branton et Justin Beaulieu appelés en 2e ronde

QUÉBEC | L’Océanic a fait de Maxwell Branton et Justin Beaulieu ses deux choix de deuxième ronde lors du repêchage de la LHJMQ en cours à Québec.

Danny Dupont tenait beaucoup à l’attaquant Branton, de la Nouvelle-Écosse, qui évoluait dans une équipe M18 AAA à Toronto, la saison dernière. Tellement qu’il a cédé deux choix de repêchage (3e et 4e ronde) pour s’avancer de quatre choix, soit de 24 à 20.

Maxwell Branton, choix de 2e ronde, est entouré d’Alexandre Tanguay et Joël Perrault. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

« L’Océanic, c’est une équipe incroyable, je ne pouvais pas demander mieux. J’avais parlé avec le directeur-gérant récemment. De voir qu’il s’est avancé au repêchage pour me sélectionner signifie beaucoup. Je vais apporter mon meilleur à l’équipe et faire de mon mieux pour faire ma place dès la prochaine saison », a commenté celui qui était classé pour sortir au rang no 14, en première ronde.

En 31 parties avec les Marlboros, il a compilé un dossier de 21-15-36, la saison dernière.

Le filleul s’amène

Dupont a ensuite appelé le défenseur Justin Beaulieu, le filleul de l’ancien capitaine de l’Océanic, Jonathan Beaulieu, qui a joué cinq saisons à Rimouski. Le jeune homme était ravi. 

« Mon parrain a gagné la Coupe Memorial avec l’Océanic, c’est un grand honneur de porter le chandail de l’Océanic. Je suis capable de relever le défi et j’ai hâte que ça commence », a-t-il lancé aux nombreux journalistes devant lui. 

Il a d’ailleurs récemment passé quelques jours à Rimouski pour assister à des parties de la Coupe Memorial avec des billets reçus en cadeau de la part de son parrain.

Lui et Zack Arsenault, le premier choix de l’Océanic vendredi soir au rang no 2, sont de grands amis. « Ce sera un honneur de continuer de jouer avec lui. Il est un ami de longue date », dit-il.xw

Autres choix

Tanner Hayden est accueilli par le nouveau président de l’Océanic, Sébastien Noël. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

L’Océanic a ensuite parlé en 4e ronde (no 74) en optant pour Tanner Hayden, un ailier natif de New Glasgow qui évoluait avec Pictou dans le midget majeur. La saison dernière, son dossier a été de 25-33-58 en 37 parties.

Puis, à la suite d’une transaction sur le parquet avec le Drakkar de Baie-Comeau, Danny Dupont a mis la main sur Tucker Sinclair, qui évoluait à Sydney M18 AAA.

Le centre a visiblement un flair offensif avec un dossier de 20-35-55 en 37 parties.

Le défenseur Malik Grenier, choix de 7e ronde. (Photo Le Soir – René Alary)

Il y a eu deux choix de 7e ronde, Malik Grenier, un défenseur du Séminaire Saint-Joseph, et Owen Kailher, un attaquant du Maine qui jouait pour Mount St. Charles Academy. 

Le gardien de but Justin Vigneault, choix de 9e ronde (Photo Le Soir – René Alary)

Par la suite en 9e ronde, l’Océanic a misé sur le gardien Justin Vigneault des Estacades de Trois-Rivières M18 AAA et sur Shane-Alexandre Dubé, un attaquant qui jouait pour le Collège St-Sacrement.  

Shane-Alexandre Dubé en compagnie de Yannick Dumais, conseiller de Danny Dupont. (Photo Le Soir – René Alary)

Vincent Aucoin, un centre des Albatros M17 AA originaire de Cap-aux-Meules, a été le choix de 11e ronde. La dernière sélection de l’équipe a été Émile Marchand, un gardien des Conquérants des Basses-Laurentides de division U17. 

À lire également: Zack Arsenault premier choix de l’Océanic

Zack Arsenault premier choix de l’Océanic

QUÉBEC | L’Océanic a fait de Zack Arsenault, un attaquant du Blizzard du Séminaire Saint-François M18 AAA, sa toute première sélection en première ronde du repêchage 2025 de la LHJMQ présenté vendredi soir au Centre Vidéotron de Québec.

Les Sea Dogs de Saint John ont d’abord opté pour Alexis Joseph, identifié comme le meilleur espoir. L’Océanic a ensuite repêché Arsenault, le 6e plus bel espoir que plusieurs voyaient chez les Remparts qui parlaient 4e. 

En seulement 23 parties la saison dernière, Arsenault a marqué 24 buts et fourni 16 passes pour 40 points. 

« Ce n’est pas une surprise, mais pas pantoute. Si on avait eu le premier choix, on aurait un long débat pour savoir qui on prenait. Zack est capable de marquer des buts, de préparer des jeux. Il n’a peur de rien. Il a toutes les qualités de notre ADN », explique Danny Dupont. 

Zack Arsenault (Photo Le soir.ca – René Alary)

Le directeur-gérant des Remparts, Simon Gagné avait dit de lui qu’il est un gars capable de marquer 50 buts dans une saison. Gagné est d’ailleurs allé féliciter Arsenault dès l’annonce de sa sélection. Les deux familles sont proches.

« Je ne veux pas lui mettre de pression, mais il va marquer des buts à profusion dans sa carrière junior. Avec l’Océanic, ça a toujours passé par l’offensive et on veut garder cette mentalité. Pour repartir la roue, le choix était facile », poursuit Dupont

Très heureux

Quelques scénarios sur la table envoyaient Arsenault aux Remparts, lui qui a grandi dans leur cour. Mais, c’est en courant qu’il va se présenter à l’Océanic.

« C’est un honneur pour moi de sortir deuxième au total. Dans la cohorte de 2009, il y a tellement de bons joueurs. J’avais eu un très bon meeting avec Danny et j’avais confiance qu’il me repêche. Je n’ai pas trop entendu mon nom, tellement il y avait de gens de ma famille et d’amis pour me supporter ce soir. Ils étaient presque 200. Je ne pouvais demander mieux que d’être repêché par l’Océanic. C’est une super de belle organisation et ce n’est pas trop loin de chez moi. », explique-t-il.

Se retrouver avec les Remparts était aussi une option qu’il envisageait. « Je les ai représentés au tournoi pee-wee et Simon (Gagné) était notre coach. Ça aurait été la cerise sur le sundae, mais je pense que l’Océanic, c’est un fit parfait pour moi. »

Zack Arsenault répond aux questions de Stéphane Turcot. . (Photo Le soir.ca – René Alary)

Grave blessure

Arsenault a vu sa dernière saison M18 AAA prendre une mauvaise direction quand il a subi une vilaine blessure au poignet lors du tournoi de la mi-saison en décembre. 

« Je me suis fait couper à la main par un patin, plus précisément un tendon au pouce et j’ai dû me faire opérer. J’ai été absent durant trois mois, mais j’ai pu revenir au début des séries », raconte-t-il.

Son père, Ken et son oncle, Jimmy, ont joué avec le Drakkar de Baie-Comeau, dans la LHJMQ. 

Le repêchage se poursuivra samedi avec les rondes 2 à 12. L’Océanic va parler deux fois en 2e ronde aux rangs nos 24 et 28.

Sébastien Noël mise sur les partisans

Le nouveau président de l’Océanic, Sébastien Noël, voit cette nouvelle expérience professionnelle comme un point culminant dans sa carrière, qui lui permettra de combiner sa passion pour le hockey et l’événementiel. 

Après avoir dirigé les Grandes Fêtes TELUS pendant près de deux décennies, le festival Éole en musique de Matane pendant 13 ans et rempli un mandat à titre de directeur général adjoint pour les Jeux du Québec à Rimouski en 2023, monsieur Noël assurait la direction générale du tournoi de la Coupe Memorial dans la dernière année et demie.

Sébastien Noël a été directeur général des Grandes Fêtes TELUS pendant 18 ans. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« C’est un honneur pour moi de faire partie de la grande famille de l’Océanic. Je ne changerai pas tout demain matin, mais mon expertise en gestion va peut-être apporter des changements. Assurément qu’il va y avoir des activités connexes au hockey dans les prochaines années », affirme-t-il.

Le nouveau président de l’Océanic assurera la direction et la supervision des opérations et des relations d’affaires. 

« Ça sera de donner une bonne orientation à toute l’équipe administrative et des outils à l’équipe des opérations hockey pour qu’ils aient tout en main pour réussir. Je vais être là aussi pour m’assurer que nous soyons impliqués dans la communauté avec nos partisans », dit-il.

Originaire de Lévis, Sébastien Noël s’est installé à Rimouski en 2010. Depuis, il a toujours suivi et été proche de l’organisation.

« Elle a formé de bons joueurs de hockey, mais aussi de bonnes personnes. Il faut garder en tête que c’est une ligue de développement. L’Océanic brille à travers le Canada et les États-Unis. D’être à la tête de cette équipe et de m’amuser avec eux, c’est tout un honneur. » 

En terrain connu

Ayant côtoyé de près les dirigeants du club de hockey pour l’organisation du 105e tournoi de la Coupe Memorial, Sébastien Noël est en terrain connu. Il a développé une amitié avec le copropriétaire, Alexandre Tanguay. 

Le directeur général de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël. (Photo Vincent Éthier-LCH)

« Ce sera assurément une super expérience. D’avoir travaillé avec l’équipe administrative pour la Coupe Memorial, c’est super positif », ajoute monsieur Noël.

Bérubé gagne des galons

Avec cette nouvelle nomination, le directeur administratif de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé, agira dorénavant comme directeur exécutif, administration et hockey.

Jean-Philippe Bérubé (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Il continuera d’assurer son rôle dans les opérations administratives, tout en soutenant plus activement les activités du département hockey. Bérubé travaille pour l’organisation depuis 12 ans. 

LHJMQ : nouveau format de séries

QUÉBEC – Le Commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, avait quelques nouveautés à annoncer dans son point de presse suivant l’assemblée des membres du circuit, vendredi après-midi à Québec.

Tout d’abord, le format des séries évolue. Seule la première ronde se fera à l’intérieur des associations. Dès la deuxième, le classement général des huit équipes encore en vie sera appliqué. Cette saison, les équipes de l’Association Est avaient été désavantagées au deuxième tour. 

Il n’y aura pas d’avantage donné aux champions des quatre divisions dans le classement, si bien qu’elles sont abandonnées.  

Aussi, un nouveau partenariat de sept ans avec FloSports fait de cette entreprise le nouveau diffuseur en ligne.

« Cette compagnie diffuse déjà les parties de la Ligue américaine, de la Ligue de la Côte-Est et la Ligue midget AAA au Québec. Pour ceux qui connaissent la plateforme, on est à un autre niveau, on vient d’augmenter notre offre de façon très importante. Il y aura des efforts pour faire du contenu francophone avec des podcasts. L’expérience client sera augmentée », assure le Commissaire. 

FloHockey diffusera en continu les 576 matchs de la saison régulière, les séries éliminatoires et les événements spéciaux de la Ligue comme le Repêchage et le Match des Espoirs.

NCAA

Tout le dossier entourant les nouvelles règles de la NCAA fait beaucoup jaser. Avec l’assurance que les portes des universités américaines allient demeurer ouvertes, quelque 35 joueurs ont rejoint les équipes de la LHJMQ au cours de la dernière saison. L’envers de la médaille, soit de voir des joueurs quitter la LHJMQ à 19 ou 20 ans pour la NCAA, est maintenant une réalité. Luke Coughlin, de l’Océanic, en est un exemple. 

Le Commissaire reste optimiste face à la situation.

« Je suis content de lire qu’un gars comme Alexis Joseph (probable premier choix au repêchage vendredi soir) ne se pose pas de question. C’est dans la LHJMQ qu’il veut jouer. Les joueurs et leurs parents n’ont pas à prendre immédiatement de décision rapide. Peut-être que, dans les dernières années, dans le doute, Alexis Joseph et d’autres auraient choisi d’aller ailleurs. Si on recule, chaque année, on avait sept, huit, neuf récalcitrants. Cette année, on en a un. Les joueurs qui seront repêchés, on les aura au minimum trois ans », explique-t-il.

Justin Poirier (9) a connu un match de quatre buts. (Photo tirée du facebook Drakkar – Kassandra Blais)

À 19 ans, il y a des risques que certains, comme Justin Poirier du Drakkar, prennent le chemin de la NCAA. 

« On va s’assurer d’offrir la meilleure expérience à ces joueurs-là pour arriver à un point où la question ne se posera pas », poursuit-il.

Partie interligues

Parmi les autres nouvelles, on note que l’expérience des quatre parties interligues impliquant Gatineau et Ottawa ainsi que Rouyn-Noranda et Sudbury sera développée.

« Les trois ligues, on planche là-dessus pour la saison 26-27. Je suis content qu’on puisse mettre l’eau à la bouche de nosfans avec quatre parties. On est à déterminer avec les deux autres ligues, un système en ce sens. »

Un autre gros dossier est celui des territoires américains pour chacune des trois ligues de la LCH. Mario Cecchini parle d’un défi ardu et il est à la recherche d’une solution équitable, sa ligue étant actuellement désavantagée dans le partage.

Malik L’Italien, le choix de l’Océanic ?

C’est ce soir au Centre Vidéotron, à Québec, que se tiendra la première ronde de la séance de sélection 2025 de la LHJMQ. À la suite de quelques transactions, l’Océanic détient le choix no 2 de l’encan.

Tout le monde s’entend sur le fait que les Sea Dogs de Saint John feront du plus bel espoir de ce repêchage, Alexis Joseph, la toute première sélection.

Quel nom sera ensuite prononcé par l’Océanic ? Dans les corridors des assises de la LHJMQ, le défenseur Malik L’Italien, identifié comme 2e espoir par la Centrale de recrutement, apparait être le joueur visé par Danny Dupont et son équipe de recruteurs. 

On dit de lui qu’il a les atouts pour devenir un quart-arrière. À 6 pieds 2 pouces et 187 livres, il a définitivement le physique de l’emploi d’un futur joueur professionnel.

L’Italien, qui aura 16 ans mardi prochain, a évolué avec le Collège Stanstead au cours de la dernière saison.

Choix convoité

Si Dupont évite d’ouvrir son jeu pour l’instant, il ne cache pas que son choix est convoité par certains de ses collègues. 

« On va écouter. Si on est capable d’aller chercher d’autres choix pour cette année ou les années futures, ça pourrait être bénéfique. Quatre équipes m’ont appelé pour le 2e choix au total », explique-t-il lorsque rencontré entre deux réunions de dirigeants d’équipes à Québec.

Le directeur-gérant de l’Océanic, Danny Dupont. (Photo Le Soir.ca archives – Olivier Therriault)

Pour l’instant, l’Océanic détient cinq choix dans les quatre premières rondes.

Après le choix no 2, il possède les sélections nos 24 et 28 (2e ronde), 64 et 74 (4e ronde), deux choix de 7e ronde, trois de 9e, un de 11e et un de 12e ronde.

Pas de chemin de croix

Le directeur-gérant de l’Océanic rassure les partisans. Malgré tous les efforts et les prix payés pour renforcir l’équipe en vue de la Coupe Memorial, il ne voit pas son club s’enliser dans une longue reconstruction qui passera par quelques saisons difficiles. 

« On a récupéré pas mal tous nos choix de repêchage. Pour l’instant, il nous manque nos choix de première et deuxième rondes pour 2026 et 2027, pour tout ce qu’on a réussi à faire. Je regarde Saint John, champion en 2022, ils sont encore en train de s’en remettre de ça. On parle 2e au total vendredi soir et deux fois en 2e et 4e ronde. On est loin d’être dans la misère », indique Dupont. 

Il pourrait bien récupérer au moins deux très bons choix pour un de ses deux gardiens, William Lacelle ou Mathis Langevin, qui sont convoités.

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)

« On est très heureux de les voir tous les deux. On a deux très bonnes rencontres avec Mathis et William, ils connaissent la situation. Tant qu’on n’aura pas le prix escompté, on va les garder. Il y a un marché pour des gardiens, surtout de qualité comme eux. On est à l’écoute, mais je n’ai pas eu des offres assez intéressantes pour me titiller présentement » souligne Dupont.

Sébastien Noël nommé président de l’Océanic

Après le succès engendré par la présentation de la Coupe Memorial à Rimouski, l’Océanic poursuivra son association avec le directeur général du tournoi, Sébastien Noël en le nommant président de l’organisation.

Il assumera la direction et la supervision des opérations et des relations d’affaires de l’équipe.

Avant de piloter la Coupe Memorial dans la dernière année et demie, monsieur Noël avait assuré la direction générale adjointe des Jeux du Québec à l’été 2023 à Rimouski.

Il a surtout œuvré durant 18 ans à la direction générale des Grandes Fêtes TELUS et président du festival Éole en musique de Matane pendant 13 ans.

Dans un communiqué, l’Océanic confirme du même coup que Jean-Philippe Bérubé devient directeur exécutif administration et hockey.

Employé de l’équipe depuis 12 ans, monsieur Bérubé continuera de veiller aux opérations quotidiennes, tout en élargissant son rôle afin de soutenir les activités du département hockey.

Jean-Philippe Bérubé (Photo Iften Redjan/Folio Photo)

Sébastien Noël entrera en poste pour le début de la saison 2025-2026. Il participera néanmoins à quelques activités au cours de l’été, notamment au repêchage de la LHJMQ prévu, en fin de semaine, au Centre Vidéotron à Québec.

Des rondelles d’or pour Fauchon et Cataford

Deux joueurs de l’Océanic, Jonathan Fauchon et Mathieu Cataford, font partie des huit récipiendaires des derniers trophées individuels remis, jeudi après-midi à Québec, par la LHJMQ.

Fauchon, qui a remporté le championnat des marqueurs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand et l’Océanic, a mérité le Trophée Michel-Brière à titre de joueur le plus utile à son équipe (MVP).

Il a fait preuve d’une constance exceptionnelle cette saison, récoltant 50 points en 31 matchs avec l’Armada, puis 53 points en 33 rencontres avec l’Océanic. Fauchon est ainsi devenu le 18e joueur de l’histoire de la LHJMQ à amasser 50 points avec deux équipes différentes lors d’une même saison.

« C’est un très bel honneur pour moi de finir ma carrière junior sur une si belle note. J’ai travaillé très fort depuis mes débuts à 16 ans. Je suis parti de loin, ce n’était pas facile au début. Ce sont les efforts qui sont récompensés. Je suis très fier de moi », a-t-il commenté.

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini félicite Jonathan Fauchon. (Photo LHJMQ – Ghyslain Bergeron)

Auteur de 273 points dans la LHJMQ, Fauchon poursuivra sa carrière avec Providence College dans la NCAA. Les deux autres finalistes étaient Justin Carbonneau, de l’Armada, et Caleb Desnoyers, des Wildcats.

Cataford

La troisième fois a été la bonne pour Mathieu Cataford. Finaliste lors des deux précédentes saisons auTrophée Marcel-Robert comme étudiant-athlète par excellence, il a finalement mis la main sur cette rondelle d’or.

À son arrivée dans la LHJMQ avec Halifax, l’ailier droit a choisi de relever un défi supplémentaire en poursuivant ses études dans sa langue seconde, l’anglais. Il a rapidement fait preuve d’un acharnement exemplaire, maintenant une moyenne de plus de 95 %. Il étudie en administration des affaires à Saint Mary’s University et maintient un GPA parfait de 4,0, semestre après semestre. Cataford suit un plan bien défini : après son baccalauréat en administration des affaires, il souhaite entreprendre des études en kinésiologie afin d’éventuellement ouvrir son propre centre d’entraînement. 

Par contre, à court terme c’est le hockey qui l’attend puisqu’il est sous contrat avec les Golden Knights de Vegas qui l’ont repêché au troisième tour en 2023.

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini félicite Mathieu Cataford. (Photo LHJMQ – Ghyslain Bergeron)

« J’espérais vraiment le gagner cette année. Mes parents m’ont toujours dit qu’ils voulaient que j’accorde beaucoup d’importance à mes études. Ça a toujours été important pour moi d’avoir un plan B, que je joue dans la LNH ou non. Mes efforts sont récompensés. Je suis un perfectionniste dans la vie et quand je me lance dans quelque chose, je me donne à fond », explique Cataford qui vient de terminer ses deux premières années d’université. 

Une place avec les Silver Knights de Henderson, le club-école de Vegas dans la Ligue américaine, l’attend la saison prochaine. 

Les deux autres finalistes étaient Riley Mercer, gardien de but de Drummondville, et Brayden Schmitt, défenseur, des Eagles du Cap-Breton.

Trophée Émile-Bouchard

Xavier Villeneuve, de l’Armada, a été élu défenseur de l’année, ce qui lui a valu le Trophée Émile-Bouchard.Il a donné ses premiers coups de patin au hockey mineur à Rimouski avant de déménager avec sa famille.

Villeneuve a complété sa saison de 17 ans au deuxième rang des défenseurs de la LHJMQ, avec 62 points. Il a dominé avec 50 passes et 28 mentions d’aide en avantage numérique, en plus d’avoir fini troisième avec 176 tirs.

Auteur d’un différentiel de +14, le créatif arrière de 5 pi 10 po et 150 livres est admissible au repêchage de la LNH seulement en 2026.

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini félicite Xavier Villeneuve. (Photo LHJMQ – Ghyslain Bergeron)

« C’est un bel exploit, surtout que je n’ai que 17 ans. Mais, ce n’est pas juste moi là-dedans. Je pense à mes entraineurs, mes coéquipiers et ma famille. Individuellement, ça a vraiment très bien été statistiquement et j’ai aussi eu une grande amélioration dans mon jeu défensif. Mon but ultime aurait été de me rendre à la Coupe Memorial, mais on a l’année prochaine pour ça », prévoit-il au sujet de l’Armada qui sera assurément un prétendant aux grands honneurs. 

Autres trophées

C’est Matvei Gridin, des Cataractes, qui a remporté le tout premier Trophée Sidney-Crosby décerné à la recrue de l’année. Il a notamment été préféré à William Lacelle, de l’Océanic.

Caleb Desnoyers, des Wildcats, s’est vu remettre le Trophée Michael-Bossy en tant que meilleur espoir pour le niveau professionnel. Son entraîneur-chef, Gardiner MacDougall, a été élu entraîneur de l’année, touchant ainsi le Trophée Ron-Lapointe.

La table des huit trophées remis jeudi à Québec (Photo LHJMQ – Ghyslain Bergeron)

Pour sa part, Jacob Steinman, échangé en cours de saison de Moncton à Halifax, a remporté le Trophée Patrick-Roy en tant que gardien de but de l’année.

Enfin, Max Jardine, des Islanders de Charlottetown, a obtenu le Trophée du joueur humanitaire de l’année en raison de son implication communautaire. L’un des deux autres finalistes était Jacob Mathieu, de l’Océanic.

LHJMQ: William Dubé devrait entendre son nom

C’est vendredi et samedi que se tiendra à Québec la séance de sélection de la LJHJMQ. Le défenseur rimouskois est identifié comme un choix possible de 2e ronde (no 22).

Alexis Joseph, un attaquant du Phénix du Collège Esther-Blondin, trône au sommet de la liste, devant le défenseur Malik L’Italien, du Collège Stanstead U18, et l’attaquant Antoine Provencher, des Riverains du Collège-Charles Lemoyne.

Du Bas-Saint-Laurent / Gaspésie, neuf joueurs sont sur la liste. Ils évoluaient avec les Albatros du Collège Notre-Dame M18 AAA (4) ou les Albatros M17 AAA (4), à Rivière-du-Loup, et un à Châteauguay.

Le premier nom est celui de Julien Nadeau, un défenseur de Saint-Louis-du-Ha!-Ha!, qui est répertorié comme un choix de première ronde, au rang no 18. 

Julien Nadeau (Photo courtoisie)

Zachary Chouinard, de Carleton, complète les joueurs listés dans les cinq premières rondes, au rang no 79.

Rondes suivantes

Le Rimouskois Charles-Étienne Boulet, un attaquant, voit son nom apparaître dans les rondes 6 à 8. Pour sa part, Nathan Ruel, de Rivière-du-Loup, qui a rejoint Châteauguay M18 AAA après la période des fêtes, est classé en 5e ronde.

Charles-Étienne Boulet (Photo courtoisie)

Les quatre joueurs du midget espoir (M17 AAA) sont Vincent Aucoin, Zachary Bernatchez, Louis-Charles Bourque et Logan Gallant. 

Trois autres porte-couleurs  des Albatros M18 AAA sont sur les listes, mais ils ne sont pas du territoire de l’équipe, à savoir le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Il s’agit d’Alexy Lafleur, Éloi Bénard et Olivier Pépin que l’équipe a repêché comme le prévoit la réglementation pour favoriser le plus possible la présence des meilleurs joueurs de 15 et 16 ans dans la ligue midget AAA. 

Rappelons qu’à la suite de plusieurs transactions, l’Océanic va parler au rang no 2, vendredi soir. Pour l’instant, Danny Dupont détient cinq sélections dans les quatre premières rondes. Par contre, ce chiffre pourrait évoluer d’ici le repêchage.

Le Soir.ca sera présent à Québec pour vous rapporter les nouvelles touchant l’Océanic et les joueurs de la région.

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L’Océanic amorcera sa saison en recevant le Drakkar

L’Océanic ouvrira sa 31e saison dans la LHJMQ avec quatre parties devant ses partisans lors des deux dernières fins de semaine de septembre. 

Le Drakkar de Baie-Comeau (19 et 20) ainsi que les Saguenéens de Chicoutimi (27 et 28) seront alors les visiteurs pour deux programmes doubles.

Nouveauté, l’Océanic visitera le Régiment de Terre-Neuve, l’ancien Titan de Bathurst, les 15 et 16 janvier au Mary Brown’s Centre.

Du même coup, l’équipe ne se rendra pas au Cap-Breton, la saison prochaine. Les Eagles joueront plutôt deux fois à Rimouski, mais pas le Régiment.

Rivalités

Les rivalités sont préservées dans la refonte du calendrier.

L’Océanic disputera à nouveau huit parties contre Québec, Baie-Comeau et Chicoutimi. Dans le cas du Drakkar, ce sera dans le cadre de quatre programmes doubles. 

Le gardien Mathis Langevin a le meilleur ici sur Maxim Massé. (Photo gracieuseté Saguenéens)

Nouveauté par rapport aux années antérieures, l’Océanic ne terminera pas son calendrier avec deux parties, aller-retour, contre les Remparts.

Ce sera plutôt à Baie-Comeau pour deux parties, les 20 et 21 mars 2026.

Format

L’Océanic jouera à nouveau deux parties contre les six formations des Maritimes, huit contre les trois de sa section et trois ou quatre face aux huit équipes de l’Association Ouest. 

Il y en aura quatre contre Sherbrooke, Shawinigan, Victoriaville et Drummondville. 

Durant le temps des Fêtes, l’Océanic va recevoir les Tigres et les Voltigeurs, les dimanche et lundi, 28 et 29 décembre, avant visiter Drummondville, le mercredi 31 décembre à 14 h. Puis, les 3 et 4 janvier, le Drakkar sera à Rimouski.

Pour le calendrier de l’Océanic: cliquez ici

En bref

Le Match des Espoirs LHJMQ, qui réunira les 40 meilleurs espoirs en vue du repêchage de la LNH, aura lieu le mardi 21 octobre, à Sherbrooke… La Coupe de la 55, une classique hivernale qui impliquera également des équipes de hockey mineur, aura lieu du 28 novembre au 7 décembre, à l’Hippodrome de Trois-Rivières. Les Voltigeurs de Drummondville, les Cataractes de Shawinigan, le Phoenix de Sherbrooke et les Tigres de Victoriaville prendront part à l’événement… Tigres, Drakkar et Saguenéens commenceront sur la route pendant quelques semaines en raison de l’installation des bandes flexibles dans leur amphithéâtre… Le tournoi de la Coupe Memorial aura lieu à Kelowna (WHL), en Colombie-Britannique…

Anthony Paré prêt pour un nouveau chapitre

Échangé aux Foreurs de Val-d’Or contre un choix de première ronde en 2025, Anthony Paré tourne la page sur son parcours avec l’Océanic avec une grande motivation pour la suite de sa carrière junior.

Le défenseur rimouskois entend mettre à profit son expérience acquise au cours du printemps pour aider sa nouvelle équipe à progresser parmi les meilleures formations, en 2025-2026, dans la LHJMQ.

Lors de la dernière campagne, Paré a excellé défensivement tout en contribuant à l’offensive avec ses 22 points (5-17) en 57 matchs et son impressionnant différentiel de +30. En séries, il a ajouté trois passes en 23 rencontres.

« Je veux amener les Foreurs à un autre niveau. Je veux leur faire profiter de mon expérience en séries et à la Coupe Memorial. J’aurais aimé jouer tout mon parcours exclusivement à Rimouski, mais après la coupe, c’était évident qu’il y aurait des changements. J’ai parlé avec Maxime Desruisseaux (directeur général des Foreurs) et il me disait être très heureux de m’acquérir. On va avoir une bonne équipe. C’était très valorisant de jouer devant parents et amis, mais ce changement sera bénéfique », estime l’arrière qui entamera, en août prochain, sa saison de 19 ans dans le circuit Cecchini.

Rôle élargi

Le printemps chargé de blessures chez l’Océanic aura eu comme effet positif d’élargir son rôle à la ligne bleue. Son aplomb a rendu de fiers services à la brigade défensive, surtout lors des séries éliminatoires.

Ériks Mateiko et Anthony Paré se félicitent avec un but de l’Océanic marqué contre les Knights de London lors de la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« Sans les absences de Spencer Gill, Luke Coughlin, Pierre-Olivier Roy et Jack Martin, je n’aurais probablement pas eu autant de responsabilités. Dans le hockey, il faut saisir les occasions quand elles se présentent. Ça a été mon cas et j’ai vraiment senti que j’ai franchi un palier », explique-t-il.

Cochambreur de Roy durant toute la saison sur la route, Paré dit avoir beaucoup appris aux côtés de celui qu’il considère comme un mentor.

« Pas seulement sur la glace, mais dans la vie en général. Spencer, Luke, P-O et Jack vont tous jouer pros. Avec des gars comme cela, tu observes, tu prends des notes et tu essaies de suivre. »

Difficile mentalement

Malgré un parcours admirable jusqu’à la Coupe Memorial, Anthony Paré ne cache pas que les nombreuses blessures ont été l’un des facteurs clés dans les insuccès de l’Océanic de soulever le Trophée Gilles-Courteau et la Coupe Memorial.

Anthony Paré (Photo Le Soir.ca- René Alary)

« On n’a jamais utilisé ça comme excuse, mais c’était difficile mentalement. Il y avait toujours des joueurs importants absents. À un moment, on n’était plus que trois défenseurs réguliers en santé. Malgré tout, je suis fier de ce qu’on a accompli. À la Coupe Memorial, on a perdu par un but contre Medicine Hat, on a rivalisé avec London et contre Moncton, c’est une mauvaise période qui nous a coûté cher. J’ai vécu les plus beaux moments de ma vie à la Coupe Memorial et ça me donne juste encore plus le goût d’y retourner un jour et de la gagner pour vrai », conclut-il avec détermination.

Yannick Dumais comme remplaçant de Michel Germain ?

Est-ce que Yannick Dumais succédera à Michel Germain à la description des matchs de l’Océanic ?

Dans ses adieux au public à la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tiger de Medecine Hat, ce dimanche 1er juin, Germain a évoqué cette possibilité concernant son analyste.

« Loin de moi l’idée de te mettre de la pression, mais je serais plus qu’honoré si tu acceptais d’occuper mon siège à partir de septembre 2025 », a-t-il mentionné sur les ondes de O 98,7, le radiodiffuseur de l’équipe.

Selon nos informations, la direction de l’Océanic a rencontré Dumais dans les dernières semaines afin de lui proposer le poste. Il réfléchirait à cette possibilité.

Déjà très occupé en affaires, Yannick Dumais occupe déjà le titre de conseiller spécial auprès du directeur-gérant de l’Océanic, Danny Dupont, plus de fonctions importantes qui évolueront au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.

Michel Germain (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Michel Germain a effectué sa 2 345e et dernière description d’un match de hockey junior lors de la finale de la Coupe Memorial 2025. S’il rêvait que ce scénario ultime mettre en scène l’Océanic, il a tout de même vécu cette page d’histoire avec émotions pour compléter sa 30e campagne avec l’équipe.

Océanic: Gill, Lavigne, Paré, Pilote et St-Denis transigés

Le directeur gérant de l’Océanic, Danny Dupont, est à la tâche pour reconstruire un club aspirant aux grands honneurs dans un horizon de quelques saisons. La première étape va se passer à Québec, cette semaine, avec les assises de la LHJMQ.

Parlons d’abord repêchage, pour l’instant, l’Océanic va parler cinq fois dans les quatre premières du repêchage qui va se tenir vendredi soir et samedi. 

Dupont prendra la parole en deuxième au premier tour, après les Sea Dogs de Saint-Jean qui devraient opter pour Alexis Joseph, classé meilleur espoir. Par la suite, l’Océanic aura deux choix de 2e ronde (nos 24 et 28) et deux en 4e ronde. Ça ira ensuite en 7e ronde, du moins pour l’instant, car le directeur-gérant sera actif s’il a l’opportunité d’aller chercher des choix additionnels.

Bien que le directeur-gérant ne peut confirmer les transactions réalisées pour l’instant, certaines commencent à filtrer, considérant que les joueurs ont été avisés jeudi dernier, au lendemain de leur dernier match à la Coupe Memorial.

Scénario complexe

La banque de choix de l’Océanic dans les cinq premières rondes était vide, ou presque, pour les trois prochaines années à la suite des transactions de la dernière année pour présenter un club aspirant aux grands honneurs. 

Pour essayer de comprendre comment Dupont en est arrivé à parler au 2e rang de la première ronde et quatre autres fois par la suite dans les rondes 2 et 4, voici le scénario. 

Spencer Gill a signé son contrat d’entrée avec les Flyers dans les bureaux de l’Océanic. (Photo courtoisie)

Spencer Gill et Maël Lavigne s’en vont à Blainville contre des choix de première ronde de l’Armada (2025) et des Voltigeurs (2026) en plus de ramener à Rimouski des choix de première, deuxième, troisième, quatrième et sixième ronde en 2027. Ils avaient été cédés à l’Armada dans la transaction Jonathan Fauchon. 

Aussi, pour le 2e choix au total de vendredi soir, Dupont envoie aux Tigres les choix de première ronde de l’Armada (2025) et des Voltigeurs (2026). 

Paré, Pilote et St-Denis plient bagage

Anthony Paré (Photo Vincent Éthier- LCH)

Dans une autre transaction, Anthony Paré prend la direction de Val-d’Or pour un choix de première ronde (no 18) cette année, lequel part avec un choix de première ronde (2027) à Saint John pour compléter l’échange d’Eriks Mateiko.

En complément, les Sea Dogs envoient aussi à l’Océanic deux choix de 3 (2026), deux choix de 4 (2026) et un choix de 5 (2026).

Dominic Pilote seul devant le gardien des Olympiques, Zach Pelletier, en février dernier à Rimouski (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Enfin, la nouvelle équipe de Terre-Neuve va retourner un choix de 3e et deux choix de 7e ronde (payés pour Mathis Langevin) en retour de Dominic Pilote. 

Également, Maël St-Denis prendra la direction de Val-d’Or, avec un choix de 4e ronde (2027), pour deux choix de deuxième ronde (nos 24 et 28) au repêchage de samedi en plus du défenseur de 19 ans, Evan Dépatie.

L’attaquant de l’Océanic, Maël St-Denis (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Des confirmations mardi

La grande majorité de ces transactions sera confirmée demain (mardi). Une autre période de transactions est prévue, jeudi, après quoi, ce sera sur le parquet du repêchage, vendredi soir et samedi au Centre Vidéotron.  

L’Océanic pourrait également être tenté de bouger un de ses gardiens pour améliorer davantage sa banque de choix et accélérer la reconstruction.

Dupont mise notamment sur deux numéros 1 en Mathis Langevin et William Lacelle. Et, il a des appels pour les deux. La valeur de Langevin est nettement à la hausse avec les séries qu’il a connues tandis que celle de Lacelle ne fait aucun doute. 

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin. (Photo Vincent Éthier- LCH)

Tous ces mouvements du personnel font en sorte qu’il reste, pour le moment, cinq candidats pour les trois postes de 20 ans, la saison prochaine : Maxime Coursol, Alexandre Blais, Jack Martin, Olivier Théberge et Loïc Francoeur.  

Agents libres signés

Plus tôt cette saison, des joueurs évoluant aux États-Unis sont venus à Rimouski à l’invitation de l’Océanic. Deux ont été signés comme agents libres, soit Indiana Grossbard, du Connecticut, et Liam Lefebvre, un Québécois qui s’était expatrié. Les deux vont jouer sur 18 ans, la saison prochaine. 

Knights : pas question d’échapper la Coupe Memorial en 2025

Un an après avoir vécu la douleur de la défaite en finale de la Coupe Memorial face au Spirit à Saginaw, les 14 vétérans des Knights de London de retour en 2025 n’allaient certainement pas échapper le trophée à Rimouski.

La pire journée de leur vie, mentionnait l’attaquant Landon Sim, alors que le Spirit avait gagné le trophée en marquant avec 22 secondes à jouer en troisième période.

Cette fois, les Knights ont livré toute une performance pour l’emporter 4-1 sur les Tigers de Medecine Hat.

« Ça nous a servi de carburant durant toute l’année. Ça nous rappelait de continuer à travailler fort. Je suis heureux du résultat cette fois-ci. C’est le plus beau jour de ma vie. C’est le groupe le plus tissé serré avec lequel j’ai joué. Je vais me souvenir de ce moment. C’est irréel », a mentionné le capitaine Denver Barkey.

Opportuniste, la troupe de Dale Hunter a remporté une victoire convaincante en marquant notamment trois fois en 10 minutes lors du deuxième engagement.

Nerveux avant le match

Avec trois buts et quatre passes en cinq parties durant le tournoi, Easton Cowan est devenu le premier joueur depuis 1972 à terminer au premier rang des pointeurs de la Coupe Memorial deux années consécutives.

L’espoir des Maple Leafs de Toronto a de plus été nommé le joueur le plus utile de la Coupe Memorial 2025.

Le joueur le plus utile du tournoi de la Coupe Memorial 2025 à Rimouski, Easton Cowan, des Knights de London. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« C’est spécial, mais ce que je voulais vraiment, c’est le trophée de la Coupe Memorial. Habituellement, je ne suis pas nerveux avant les matchs, mais je l’étais aujourd’hui. Je suis reconnaissant d’avoir pu jouer aussi tard dans la saison.

Hunter, le meneur

Dale Hunter a rejoint Don Hay pour le plus grand nombre de conquêtes de la Coupe Memorial avec trois. Contrairement à Hay, Hunter l’a fait avec la même concession en 2005, 2016 et 2025.

L’entraîneur-chef des Knights de London, Dale Hunter (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« C’est un groupe spécial qui possède beaucoup d’habilités, mais sa force est son caractère. Nous voulions vraiment gagner. Easton a de nouveau monté son jeu d’un cran. Il sera vraiment bon pour les Maple Leafs », ironisait l’ancienne peste des Nordiques de Québec.

Sam Dickinson comparait la conquête de la Coupe Memorial au plus beau sentiment du monde.

Le défenseur des Knights de London, Sam Dickinson, soulève la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« Il n’y a pas de meilleur groupe de joueurs avec qui j’aurais voulu gagner le trophée. Dale a été le meneur de notre équipe. C’est le meilleur entraîneur au Canada. Cela explique nos succès », croit le défenseur des Knights, qui a amassé trois passes dans le match final contre les Tigers.

Coupe Memorial 2025 : « Hors glace, c’est une note A+ »

Mario Cecchini a vécu sa première Coupe Memorial à titre de ligue hôtesse du tournoi. Commissaire de la LHJMQ depuis deux ans, il se dit très impressionné par la qualité de l’organisation rimouskoise.

« Honnêtement, hors glace, c’est A+. D’abord, Alexandre et Jacques Tanguay ainsi que Sébastien Noël méritent des félicitations extraordinaires. Ils ont livré la marchandise de façon incroyable. Je parle à des gens de London, de Medicine Hat, ils sont élogieux, ils apprécient l’hospitalité. Plusieurs découvrent Rimouski avec le majestueux fleuve. Ça fait une coupe extraordinaire », a-t-il mentionné en entrevue avec Le Soir.ca.

« Sur la glace, on aurait souhaité une finale Moncton / Rimouski, ce n’est pas ce qu’on a eu. Mais, on a eu du hockey extraordinaire, de grand calibre. Du très beau hockey », poursuit-il.

Le volet hockey n’a pas été celui espéré par les partisans de l’Océanic, mais le volet complémentaire a permis de rassembler plusieurs milliers de personnes.

« Le fan fest a connu un vif succès. C’est notre différence, avec les artistes invités pour mettre en évidence Rimouski et sa région. Ce qui nous démarque, c’est notre saveur, le côté party et festif. Et, je le répète, il y a zéro anicroche », indique le Commissaire.

Bonne nouvelle pour les marchés moyens 

On connaitra plus tard le bilan au plan financier. Le budget d’organisation était d’un peu plus de 5 M$.

En 2009 après le tournoi présenté à Rimouski, on disait déjà que des marchés comme le nôtre ne pourraient plus présenter un tel événement, tellement les enjeux financiers sont grands.

Ce qu’a réalisé l’Océanic avec cette 105e édition de ce tournoi national a de quoi permettre à des marchés comme Gatineau, Sherbrooke, Shawinigan et quelques autres d’espérer.

Une vue d’ensemble du Colisée Financière Sun Life durant la Coupe Memorial. (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Ce que ça prend, c’est un actionnariat, des propriétaires et une organisation solide. Jacques Tanguay l’a répété, il y a des commanditaires qui sont là pour supporter la communauté. Ils n’ont pas nécessairement besoin d’avoir la publicité. Ils sont venus donner leur appui à l’Océanic, à l’organisation et à la communauté surtout. C’est ce qui est important. Une ville, qu’on va appeler moyenne, qui veut présenter la Coupe Memorial, c’est comme ça qu’elle doit penser. Les organisateurs doivent être capables d’aller chercher ces genres de fonds ou de commandites. C’est ce qui permet d’offrir un fan fest et des activités gratuites », souligne monsieur Cecchini.

Le spectre de la NCAA

Le Soir.ca a profité de sa rencontre avec le commissaire pour aborder quelques sujets d’actualité de la LHJMQ, notamment cette menace de voir des joueurs de moins de 20 ans quitter leur équipe pour des universités américaines.

« Ça se parlait depuis quelques semaines, là c’est davantage sur la place publique. Ce n’est pas une surprise. On a reçu 36 joueurs cette saison qui ont changé de ligue et on savait que certains de nos joueurs allaient être sollicités. Est-ce qu’on va en perdre quelques-uns ? Il faut être transparent. Il y en a qui vont se laisser tenter. »

Le commissaire invite les joueurs tentés de dire oui à bien y réfléchir.  

« Ils vont sacrifier leur saison de 19 ans, une année dans leur développement qui est tellement importante. C’est l’année où ils vont jouer beaucoup de minutes, où ils portent un C ou un A sur leur gilet, l’année où ils apprennent à être leader. Plutôt que de choisir d’aller dans un circuit d’hommes, avec une moyenne d’âge de 23 ans. Humblement, c’est beaucoup sacrifié. L’année suivante, à 20 ans, l’opportunité sera toujours là pour une durée de quatre ans. »

Le capitaine de l’Océanic, Jacob Mathieu et son coéquipier, Jonathan Fauchon. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

C’est notamment le cas pour Jonathan Fauchon et Jacob Mathieu qui vont évoluer respectivement rejoindre Providence College et l’Université Northeastern, dans la première division de la NCAA, à compte de la saison prochaine.

Les recruteurs de la NCAA étaient bien représentés à Rimouski, la semaine dernière. Tout est fait de leur côté pour faciliter le transfert des joueurs qui fréquentent un Cégep. Une chose est claire 

« Il ne faut pas que les gens pensent que la NCAA fait ça pour donner une éducation à ces joueurs-là. Ils veulent des joueurs de hockey avant tout. Je n’ai pas honte de ce qu’on fait du tout, à comparer avec la NCAA, parce que les jeunes ont de bons programmes ici, notamment à Rimouski », poursuit monsieur Cecchini.

En attendant, plusieurs Américains seront repêchés vendredi et samedi à Québec où se tiendra la séance de sélection de la LHJMQ. « C’est une grosse différence. Les Américains peuvent maintenant jouer dans notre ligue avant d’aller dans la NCAA. C’est une option de plus pour les joueurs de talent. »

Expansion

Parlant des États-Unis, c’est en 2025-2026 que la LHJMQ pourrait accueillir dans ses rangs deux nouvelles équipes américaines.

« C’est l’objectif ambitieux à ce moment-ci, car beaucoup de travail reste à faire avec Hockey USA. Si on a l’approbation cet été, on va rencontrer les villes intéressées parce qu’on a des propriétaires qui ont cogné à la porte. On verra si on peut aller vite et si on peut conclure. »

Brad Richards en compagnie du président de l’Océanic, Alexandre Tanguay et du commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini. (Photo courtoisie LHJMQ- Vincent Éthier)

Le commissaire parle d’une ligue qui pourrait se rendre à 20 ou 22 équipes dans un horizon de cinq ans.

« Il y a des territoires au Québec qu’on pourrait retravailler. On va prendre le temps de regarder ça. La nouvelle règlementation de la NCAA a ouvert ce territoire et je ne pense pas qu’on va diluer notre produit. On a rentré 36 joueurs en cours de saison, c’est l’équivalent de presque deux équipes », rappelle-t-il.

Michel Germain prêt pour son 2 345e et dernier match

Michel Germain effectuera une 2 345e et dernière description d’un match de hockey junior lors de la finale de la Coupe Memorial 2025. S’il rêvait que ce scénario ultime mettre en scène l’Océanic, il vivra tout de même cette page d’histoire avec émotions, ce dimanche 1er juin, au Colisée Financière Sun Life.

L’affrontement entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat complètera officiellement sa 30e campagne.

Pas question de prolonger sa carrière au-delà des 2 400 ou 2 500 matchs. Cette finale constitue bel et bien son chant du cygne.

Il ne s’agit pas d’une surprise. L’été dernier, des ennuis de santé ont convaincu Michel Germain de passer le flambeau à l’approche de son 65e anniversaire.

« À chaque fois que je disais que j’allais arrêter, j’y croyais vraiment, sauf qu’il y a un élément qui n’existait pas et qui existe aujourd’hui, c’est ma santé. Les années d’autobus font que j’ai des problèmes de dos, de jambes et de hanches », indiquait Michel Germain dans une précédente entrevue avec Le Soir.ca.

D’ailleurs, l’homme de radio doit subir une opération, à la mi-juin, ce qui compromettra une partie de sa saison de golf.

Hommage émouvant

Cette décision réfléchie lui aura permis de faire ses adieux dans chacune des 17 autres villes de la LHJMQ, en recevant au passage de nombreux témoignages de reconnaissance.

L’un des moments marquants fut sans doute l’hommage émouvant rendu par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, à l’Assemblée nationale du Québec.

Michel Germain et sa conjointe, Michelle Lavoie, entourent la Coupe Memorial. (Photo courtoisie)

« J’ai apprécié quand l’Océanic m’a proposé de ne plus voyager avec l’équipe et de décrire les matchs à l’étranger, en studio, en raison de mon état de santé. Je m’étais dit que je voulais faire une dernière tournée dans chacun des arénas avant de prendre ma retraite. Pendant 28 ans, j’ai voyagé avec l’équipe et vécu des moments extraordinaires », expliquait Michel Germain.

Avec la couleur et la passion qu’on lui connaît, il partagera ce dernier tour de piste avec son fidèle complice de longue date, Yannick Dumais, à l’analyse.

Ensemble, ils concluront une aventure radiophonique exceptionnelle, marquée par une indéfectible fidélité au hockey junior québécois.

Fier d’un tournoi encensé à travers le pays 

Le directeur général du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski, Sébastien Noël, dresse un bilan extrêmement positif de l’événement, qui se conclura dimanche après plus de 10 jours de festivités.

Les activités au Quartier général des champions (QGC) ont attiré les foules. Lors de la soirée avec le groupe Bleu Jeans Bleu, les organisateurs estiment qu’environ 8 000 personnes ont visité le site. 

« Je suis fier de notre équipe. J’ai des gens professionnels qui m’entourent. Nous avons juste reçu de bons commentaires. Nous avions un budget d’exploitation de 5 M$ et nous avons terminé dans le positif. Je suis fier aussi que nous ayons pu faire rayonner la région autant. Nous sommes capables d’accueillir d’aussi gros événements ici », indique Sébastien Noël.

Le groupe Bleu Jeans Bleu en spectacle. (Photo Folio photo / Iften Redjah)

Près de 900 jeunes des écoles rimouskoises ont pu participer aux festivités pendant la semaine de la Coupe Memorial. Pour les organisateurs, la mission de faire vivre le hockey différemment a été remplie. 

 Pour tous les goûts

« Quand j’ai commencé mon mandat, en février 2024, le conseil d’administration m’avait demandé de tout offrir gratuitement pour que toutes les catégories d’âge puissent en profiter. Nous voulions faire vivre l’effervescence d’une Coupe Memorial, mais à l’extérieur avec différentes activités reliées au culturel et au hockey », explique Sébastien Noël. 

Même si la météo n’a pas collaboré pendant les deux fins de semaine de l’événement, le soleil était au rendez-vous pour la majorité du temps.

« C’est quelque chose que nous ne contrôlons pas. La première fin de semaine, il faisait froid, mais nous avons vu les gens habillés en dessous du dôme. Il n’y a pas de mauvaises températures, il y a juste de mauvais vêtements. Les gens au Bas-Saint-Laurent savent ce que ça veut dire. » 

Le Quartier général des champions. (Photo Folio photo / Iften Redjah)

Le principal défi pour le comité organisateur a été de jongler avec des délais serrés.

« Les deux pires scénarios sont arrivés. L’Océanic s’est rendu au septième match de la troisième ronde. Ça a retardé la fabrication de la glace et du montage des infrastructures. Plus l’Océanic allait loin en finale, plus on se rapprochait de la date. Nous étions à quatre jours de la Coupe Memorial quand ça s’est terminé. On ne savait pas non plus qui allait gagner dans les autres ligues pour coordonner les déplacements », affirme le directeur général du comité organisateur.

. Sébastien Noël a pu compter sur une équipe d’une douzaine d’employés pendant la Coupe ainsi que sur environ 600 bénévoles de partout au Canada et même des États-Unis.

« C’est plaisant de se faire soutenir. Il y a une chose dans la vie qu’on ne peut pas acheter et c’est du temps. Ces gens-là donnent de leur temps et je suis très reconnaissant », conclut Sébastien Noël.

« Ça nous déchire le coeur » – Gardiner MacDougall

Gardiner MacDougall aurait souhaité un résultat différent en demi-finale de la Coupe Memorial. Les Wildcats de Moncton ont été éliminés, ce soir, au Colisée Financière Sun Life de Rimouski, après une défaite de 5-2 face aux puissants Knights de London.

« Nous aurions aimé avoir un meilleur début de match, mais nous avons créé l’égalité et nous avons fait des ajustements en deuxième. Nous avons démontré de la résilience. C’est une très très bonne équipe. Un jeu peut faire toute la différence dans un match comme celui-là et c’est ce qui s’est passé pour eux » a exprimé l’entraîneur-chef de l’équipe championne de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.

L’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Malgré la déception, MacDougall a rendu hommage à ses joueurs.

« C’est un groupe vraiment spécial. Nous avons connu la meilleure saison et les meilleures séries de l’histoire de notre club. Nous avons aussi obtenu une première victoire à la Coupe Memorial. Nous sommes déçus parce que nous avions des attentes tellement élevées. Ça nous déchire le coeur et ça nous tord les boyaux », a-t-il souligné.

La fin pour les trois joueurs de 20 ans

Les trois joueurs de 20 ans des Wildcats, Dyllan Gill, Mathis Rousseau et Markus Vidicek, étaient émotifs de terminer leur passage dans le hockey junior de cette façon.

« Nous savions que nous avions un adversaire relevé en demi-finale nationale. Ça nous brise le coeur. Tout le monde dans le vestiaire va avoir un peu de regrets. Je suis fier du groupe. Les amitiés et les relations que nous avons créées vont rester. Je vais me souvenir de ces gars toute ma vie », a indiqué Gill qui a inscrit le premier but de son équipe dans le match.

Caleb Desnoyers, à gauche, a inscrit le premier but des Wildcats en première période. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

L’attaquant Caleb Desnoyers a qualifié cette défaite de difficile à accepter.

« Juste le fait de s’être rendus ici, c’est quand même une fierté. Depuis que je suis jeune, je veux gagner. Ça fait mal ce soir et ce n’est pas le résultat que nous souhaitions. »

La différence des unités spéciales

Du côté de London, l’entraîneur Dale Hunter a insisté sur le fait que sa troupe n’a jamais arrêté de travailler pour accéder à la finale.

« Encore une fois, ça a été un match serré. Les gars ont puisé profondément et nous sommes allés chercher des buts. Notre expérience a pris le dessus. La régularité va faire la différence en finale », a-t-il dit.

L’attaquant des Knights, Evan Van Gorp, entre délibérément dans le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau. Il sera puni sur ce jeu. (Photo Vincent Éthier- LCH)

Pour l’attaquant Easton Cowan, qui a marqué un but et obtenu une mention d’aide pendant la rencontre, les unités spéciales de son équipe ont fait la différence.

« Nous avons respecté notre système en désavantage numérique en fin de troisième. Il faut répondre présent dans les avantages et les désavantages et nous étions là », a-t-il mentionné.

« Nous sommes heureux du résultat. Nous avons connu un bon départ et ça a été un bon match », ajouté son coéquipier, Sam Dickinson.

La finale du tournoi de la Coupe Memorial sera disputée dimanche, dès 19 h, au Colisée Financière Sun Life. Les Knights affronteront les Tigers de Medicine Hat. L’équipe s’est retrouvée directement en finale après avoir remporté ses trois matchs de la ronde préliminaire.

Une finale OHL / WHL comme en 2009

La finale du 105e tournoi de la Coupe Memorial opposera les Tigers de Medicine Hat aux Knights de London, dimanche soir. Ces derniers ont obtenu leur billet à la suite d’une victoire de 5-2 contre les Wildcats de Moncton, vendredi.

Les 4 512 spectateurs réunis au Colisée Financière Sun Life ont eu droit à un très bon match. Comme ce fut le cas en 2009 lors du tournoi présenté à Rimouski, la finale opposera donc les champions des ligues de l’Ontario (OHL) et de l’Ouest (WHL). 

Pour les Wildcats, c’est la fin d’une remarquable saison. L’équipe a été classée, semaine après semaine, comme meilleure équipe au pays. Il aura fallu les Knights, une très solide formation, pour mettre fin à leur belle aventure.

Il sera intéressant de voir derrière quelle équipe la foule se rangera principalement lors de ce match ultime. On peut penser que les Tigers seront les favoris de la foule.

Les Knights de London disputeront la finale de la Coupe Memorial 2025 à Rimouski contre les Tigers de Medecine Hat. (Photo Vincent Éthier- LCH)

Déroulement

Ce sont les Knights qui ont pris les devants grâce au but de Landon Sim, mais Caleb Cournoyer a ensuite créé l’égalité avec son premier but du tournoi lors d’un avantage numérique. Les Wildcats n’ont pas connu une grande première période avec cinq lancers contre dix-huit pour les Knights.

Les Wildcats célèbrent leur premier but du match marqué par Caleb Desnoyers. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Ces derniers ont repris les commandes en début de deuxième période au terme d’un bel échange qui a résulté au but de Denver Barkey. Mais, le toujours excellent Dylan Gill y est allé d’un tir parfait de la pointe en avantage numérique pour créer l’égalité 2-2.

Les représentants de l’Ontario ont ensuite marqué les trois buts de la troisième période pour se sauver avec la victoire et le billet pour la finale. Blake Montgomery, un espoir des Sénateurs d’Ottawa, a complété une superbe passe de Sam Dickinson pour inscrire ce qui est devenu le but de la victoire. Celui d’assurance est venu du bâton de Jesse Nuemi sur une mise au jeu où la couverture des joueurs des Wildcats a fait défaut.

L’attaquant des Knights, Easton Cowan. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Easton Cowan a complété dans un filet désert.

Gardiens

À son dernier match dans le junior, Mathis Rousseau a repoussé 32 lancers. À l’autre bout, Austin Elliott a été mis à l’épreuve en 23 occasions.

Légèrement accroché Blake Montgomery des Knights tente de conserver le contrôle de la rondelle aux dépens de Juraj Pekarcik des Wildcats. (Photo Vincent Éthier- LCH)

En bref

Le méga tirage moitié-moitié de la Coupe Memorail est maintenant rendu à 332 000 $. Le tirage aura lieu dimanche soir, lors de la finale… C’est jour de congé demain (samedi). Il y aura toutefois plusieurs activités au Colisée et au Quartier général des champions en commençant (13 h) par des signatures d’autographes avec Jonathan Beaulieu, Anne-Renée Desbiens, Zachary Bolduc, Charle-Édouard D’Astous, Jimmy Huntington, Charles Savoie et Samuel Laberge… Suivront, à 15 h 30, les concours d’habiletés avec en vedette, des jeunes talents du Bas-Saint-Laurent qui vont de mesurer dans cinq épreuves : vitesse, puissance, agilité, passes et échappées… Prochain et dernier match de ce 105e tournoi :  dimanche à 19 h avec la finale opposant Medicine Hat à London…

À lire également: « Ça noue déchire le coeur »

Temple de la renommée : les amateurs au rendez-vous

Le Temple de la renommée du hockey s’est déplacé à Rimouski, cette semaine, dans le cadre de la Coupe Memorial. Jusqu’à dimanche, les amateurs peuvent plonger dans l’histoire du hockey au gymnase de l’édifice Claire-L’Heureux-Dubé.

lors que ses articles sont habituellement réservés aux visiteurs qui se rendent à Toronto, le Temple de la renommée visite, depuis 25 ans, chacun des tournois de la Coupe Memorial.

L’exposition temporaire est toujours la plus grande et la plus longue de l’année.

« C’est toujours plaisant d’être ici. Nous avons des objets qui datent des années 1930 à aujourd’hui. Notre mandat est d’amener les objets de la Coupe Memorial chaque année pour les exposer », affirme le responsable de la sensibilisation des communautés au Temple de la renommée du hockey, Mario Della-Savia.

Les anciens chandails de l’Océanic sont à l’honneur. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

À chacun des endroits où ils se déplacent, les responsables du Temple s’assurent d’avoir des objets représentatifs pour la région et l’événement. Vincent Lecavalier, Sydney Crosby et Alexis Lafrenière sont notamment à l’honneur, cette semaine, à Rimouski. 

« Dans ce cas-ci, nous avons des objets des équipes qui participent à la Coupe Memorial à Rimouski. Nous avons 20 vitrines et chacune contient sept ou huit items. Nous avons aussi les trophées de la Ligue canadienne de hockey (LCH) et ceux des trois ligues. La Coupe Memorial est ici tous les jours. Les gens peuvent prendre des photos », souligne monsieur Della-Savia.

Selon lui, la participation des amateurs de hockey rimouskois est bonne. Avant les matchs, entre 75 et 300 visiteurs s’y rendent en plus des groupes scolaires qui ont participé toute la semaine. 

L’importance de la préservation

Le responsable de la sensibilisation des communautés explique que les collections du Temple de la renommée sont en fonction des donations. L’entrepôt à Toronto compte 75 000 pièces. 

« Nous avons des albums, des pendentifs, des bagues, de vieux pantalons, tout ce qui peut faire partie d’un joueur. Plusieurs se demandent ce qu’ils peuvent faire avec leur vieille pièce d’équipement. Il faut préserver l’histoire du hockey. Ils peuvent le donner dans un musée, tant que ça ne va pas aux poubelles. S’ils ne savent pas vers qui se tourner, nous sommes là pour ça. »

Les visiteurs sont au rendez-vous depuis le début de la semaine. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La LCH travaille en étroite collaboration avec le Temple de la renommée pour essayer de récupérer le plus d’objets auprès des équipes. 

« C’est très important de garder des objets qui aident à raconter l’histoire de la LCH et de chacune des trois ligues de hockey junior au pays. Quand ils font une demande pour un objet, c’est vraiment avec une grande considération. Si un joueur ou un entraîneur veut garder son morceau, ils vont le respecter, mais la collaboration est très bonne », conclut le directeur des relations médias à la LCH, Christopher Séguin. 

Océanic : un départ émotif pour les 20 ans 

Les trois joueurs de 20 ans de l’Océanic de Rimouski ont vécu avec beaucoup d’émotion leur dernier match de hockey junior, mercredi soir, lorsque leur équipe a été éliminée du tournoi de la Coupe Memorial. 

Jonathan Fauchon, Pier-Olivier Roy et le capitaine Jacob Mathieu ont salué les partisans rimouskois pour une dernière fois avant de quitter la glace après leur défaite contre les Wildcats de Moncton. 

« Avoir le cœur gros n’est pas assez pour exprimer mon sentiment en ce moment. Je n’aurais pas pu tomber sur une meilleure place que Rimouski pour faire ma carrière junior. L’organisation a été incroyable, la ville et ma famille de pension aussi. Je ne pourrai pas revivre ma carrière junior, mais je vais m’en souvenir toute ma vie », a exprimé Mathieu. 

Le capitaine de l’Océanic, Jacob Mathieu et son coéquipier, Jonathan Fauchon. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les trois 20 ans s’entendent pour dire que leur dernière saison leur a appris la résilience. 

« Nous avons appris à ne jamais abandonner. Nous sommes trois gars qui sont arrivés dans la ligue à 16 ans. Ça n’a pas toujours été facile en tant que joueur, mais aussi en tant que personne. Nous pouvons être très fiers d’avoir fini ça avec une bonne saison et de bonnes séries. Il faut maintenant se laisser du temps », a mentionné le capitaine. 

« Il y a eu beaucoup d’obstacles, mais je crois que quand tu fais les bonnes choses et que tu n’abandonnes jamais, tu es récompensé. Cette année, j’ai eu la chance de me faire échanger pour l’Océanic. J’ai été récompensé pour les efforts que j’ai mis tout au long de ma carrière », a ajouté Fauchon. 

Une équipe tissée serrée

Échangé à la période des Fêtes, l’ancien de l’Armada de Blainville-Boisbriand s’est rapidement senti à sa place dans sa nouvelle équipe. 

« Quand tu arrives dans une nouvelle équipe à Noël, le groupe est déjà tissé serré, mais je pense que je me suis bien intégré. Je connaissais déjà deux leaders, Pier-Olivier et Jacob. Les gars m’ont accueilli à bras ouverts. C’est une famille ici et ça s’est vu dès le départ. J’ai tout de suite su que nous pouvions aller loin avec ce groupe », a indiqué l’attaquant numéro 16. 

Le défenseur de l’Océanic, Pierre-Olivier Roy (Photo Vincent Éthier- LCH)

Après avoir passé quatre saisons avec les Tigres de Victoriaville, Pier-Olivier Roy s’est amené à Rimouski pour sa dernière saison junior. 

« Quand tu passes quatre ans à une place et que tu es échangé pour ta dernière saison, tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais je pense que ça m’a fait grandir de sortir de ma zone de confort. Les gens de Rimouski ont été super pour moi, l’organisation, les partisans, ma famille de pension. Ça a rendu ça facile. »

Un groupe « spécial »

Également émotif après le dernier match de l’Océanic, l’entraîneur-chef Joël Perrault a rendu hommage à ses trois 20 ans avec un grand respect. Il a lui aussi parlé de résilience pour qualifier son équipe. 

« J’ai essayé de trouver les mots dans la chambre et je leur ai dit : merci. Quand tu es hôte de la Coupe Memorial, tu sais que ça va venir avec un lot de pression. Est-ce que j’avais confiance que nous pouvions gagner avec notre groupe en santé ? Oui, à 100 %, mais il y a tout le temps des petits facteurs qui font que ça ne va pas de ton côté. Nos joueurs n’ont jamais baissé les bras et c’est ce qui me rend le plus fier. »

L’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault (Photo Vincent Éthier- LCH)

Perrault a insisté sur le fait que son groupe de joueurs était spécial cette année. 

« Nous avons su fonder une famille. Je vais m’en souvenir longtemps de ce groupe-là. Nous aurions aimé jouer cinq jours de plus, mais c’est le sport. De vivre la Coupe Memorial avec mes joueurs, avec notre foule, c’est un moment dont je vais me souvenir extrêmement longtemps », a-t-il conclu. 

« Je suis déçu pour nos joueurs et pour les partisans » – Joël Perrault

L’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Joël Perrault, était déçu à la suite de l’élimination de son équipe au 105e tournoi de la Coupe Memorial, mais il ressentait une grande fierté pour ses joueurs.

Après que le club rimouskois ait dominé la première période, les Wilcats de Moncton ont réussi à créer l’égalité et à prendre les devants en début de deuxième période.

« Moncton a sorti beaucoup plus fort en deuxième. Je ne veux pas dire que nous avons sorti moins fort. Deux petits jeux d’exécution ont fini dans notre filet. C’est venu nous donner un petit coup derrière les jambes. Je n’ai pas détesté la façon dont nous avons terminé la deuxième et nous avons eu beaucoup de chances en troisième. C’est un peu l’histoire des sept matchs que nous avons joués contre Moncton dans les trois dernières semaines », a affirmé Perrault dont l’équipe s’est inclinée 6-2.

L’entraîneur de l’Océanic, Joël Perrault (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

L’entraîneur aurait évidemment souhaité que la 30e saison de l’Océanic se termine autrement.

« Je suis déçu pour nos joueurs et pour les partisans. Je pense que nos partisans ont vu à quel point nos joueurs ont tout donné. C’est du hockey de qualité que nous avons vu dans les trois derniers matchs et nos joueurs vont avoir grandi de ça. »

« Nous avons tout donné »

Les trois joueurs de 20 ans ont rencontré les médias à la suite de la rencontre.

« Nous sommes sortis très forts. Nous avons eu un bon début de match avec beaucoup de chances en partant. Je pense que nous aurions pu aller chercher une plus grosse avance. Ils ont sorti plus fort en deuxième. Les gars n’ont jamais abandonné et je pense que nous avons tout donné », a mentionné Jonathan Fauchon.

L’attaquant de l’Océanic, Jonathan Fauchon (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Je pense que c’est vraiment l’opportunisme des Wildcats qui a fait la différence ce soir. C’est un match qui aurait pu tourner des deux côtés comme nous l’avons vu pendant toute la série contre eux », a ajouté le capitaine Jacob Mathieu ».

Place à la demi-finale pour les Wildcats

Après un départ lent de la part de son équipe, l’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall, était satisfait de la reprise en main de son équipe.

« En première période, nous avons été atroces. C’est probablement la pire période de la Coupe Memorial. Heureusement, il y a eu une pause après la première. Nous avons réussi à revenir dans le match. Nous avons profité de nos occasions et notre gardien a été excellent. La troisième a été le genre de période que nous avons joué toute l’année. Nous avons joué avec l’intuition et ça a fonctionné », a-t-il dit.

MacDoughall a remercié la communauté pour le soutien que lui et sa famille ont reçu à la suite du décès du beau-père de son fils Taylor.

« La communauté de hockey est l’une des meilleures. Nous avons reçu, Taylor et moi, tellement de messages de la part de gens à qui je n’avais pas parlé depuis 20 ans. Je ne sais pas qui est la mascotte de l’Océanic, mais j’ai apprécié ce qu’elle a fait pour nous. Il m’a donné une carte et m’a fait un pouce », a-t-il indiqué.

Les Wildcats et les Knigts de London croiseront le fer vendredi soir, 19 h, au Colisée Financière Sun Life. Les Tigers de Medicine Hat ont déjà assuré leur place en finale dimanche.

La 30e saison de l’Océanic prend fin

Le pire des scénarios s’est écrit pour l’Océanic qui a été éliminé à la suite d’un troisième revers en autant de parties lors du 105e tournoi de la Coupe Memorial.

Mercredi soir devant une autre salle comble de 4 512 spectateurs au Colisée Financière Sun Life, l’Océanic s’est incliné 6-2 face aux Wildcats de Moncton qui accèdent donc à la demi-finale, vendredi soir. 

Le directeur gérant, Danny Dupont, avait pourtant bâti un club pouvant aspirer aux grands honneurs, mais il a terminé 2e au classement général avant de s’incliner en finale de la LHJMQ et d’être le premier club éliminé à la Coupe Memorial, dans trois parties chaudement disputées. 

Déroulement

L’Océanic a largement dominé la première période (17-6 dans les lancers), bien que Julius Sumpf ait ouvert le pointage. La réplique, sur deux belles pièces de jeu, est venue de Maël St-Denis et Mathieu Cataford.

Des joueurs de l’Océanic célèbrent leur premier but du match inscrit par Maël Saint-Denis. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Le vent a tourné en deuxième période et l’Océanic n’a jamais réussi à retrouver son rythme de croisière des 20 premières minutes de jeu. Quelques séquences difficiles en zone défensive ont mené à deux buts des Wildcats, ceux de Juraj Pekarcik et Gabe Smith. Subitement, c’était 3-2. 

Quand Étienne Morin a battu le gardien d’un tir voilé, tôt en troisième, l’énergie de la foule a diminué. Les Wildcats, la plus vieille équipe junior au pays avec 18 joueurs de 19 et 20 ans, s’est ensuite appliquée à bien se défendre en limitant les chances de marquer de l’adversaire. 

Gabe Smith et Alex Mercier, les deux dans un filet désert, ont complété au tableau de pointage. Smith a terminé le match avec deux buts et deux passes et un différentiel de plus 3.

Ericks Mateiko tente d’obstruer la vue du gardien des Wildcats, Mathis Rousseau. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

 Gardiens

Mathis Rousseau a eu son gros mot à dire dans la victoire des Wildcats en repoussant 32 lancers. Le vétéran gardien de 20 ans a bien répondu à l’appel de son entraineur qui avait mis fin à l’alternance devant le filet à partir du match no 6 de la finale contre l’Océanic. 

À l’autre bout, Mathis Langevin a été mis à l’épreuve en 30 occasions.  

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin. (Photo Vincent Éthier- LCH)

En bref

Le comité des matchs de la Coupe Memorial a annoncé que les Knights de London ont écopé d’une amende de 2 000 $ et que le joueur Ryder Boulton a été suspendu pour un match en raison d’une infraction lors de l’échauffement d’avant-match contre Medicine Hat, mardi soir. Pour les Knights, il s’agit d’une récidive… Les Tigers ont aussi été mis à l’amende pour 1 000 $ pour une infraction à l’échauffement d’avant-match… Pas de changement dans l’alignement de l’Océanic : les blessés Spencer Gill et Connor Sturgeon ainsi que Logan Roop, Loïc Francoeur et Anthony Gaudet n’ont pas joué… Les réseaux de télé RDS et TSN ne lésinent pas sur les moyens afin de présenter une qualité télévisuelle de première qualité. Pas moins d’une trentaine de caméras, dont la majorité sont fixes, sont utilisées… Prochain match vendredi à 19 h alors, qu’en demi-finale, Moncton (3e) visitera London (2e)…

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Une 18e Coupe Memorial pour Renald Gagnon

Un amateur de hockey junior canadien du Témiscamingue, Renald Gagnon, prend part à son 18e tournoi de la Coupe Memorial, cette semaine, à Rimouski. Peu importe l’endroit où est présenté l’événement, il se déplace avec fébrilité chaque année.

La première Coupe Memorial à laquelle il a participé était en 2005, à London. Depuis, les épinglettes de chacun des tournois s’accumulent sur son chandail des Huskies de Rouyn-Noranda, son équipe favorite de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec avec celle des Foreurs de Val-d’Or. 

« La seule Coupe que j’ai manquée est celle à Vancouver en 2007. Je suis retraité maintenant, mais avant je prenais mes vacances pour ça. Cette année, je suis seul, mais j’y suis déjà allé avec mes sœurs, mon garçon et mon neuveu. Ça dépend des années », exprime Renald Gagnon. 

Les épinglettes de la Coupe Memorial sont de plus en plus nombreuses sur le chandail de Renald Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le partisan a vu de gros noms dans les différents arénas qu’il a visités.

« J’ai vu Crosby, MacKinnon, Drouin, Chabot, entre autres. Dans l’ouest de l’Ontario aussi il y a eu de gros joueurs qui sont passés. Mon meilleur tournoi a été quand les Huskies ont gagné, à Halifax, en 2019 », dit-il. 

Une passion pour le hockey

Renald Gagnon a toujours aimé le hockey. Il s’intéresse au hockey junior canadien en particulier et ne veut rien savoir du Championnat du monde de hockey junior, même lorsqu’il est présenté au Canada. 

« J’aime le hockey et j’ai commencé à aller au hockey junior parce que je trouvais que c’était plus accessible que les matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH). J’aime juste le junior canadien. Le tournoi mondial aux Fêtes, je n’y vais pas. Ce sont les trois ligues canadiennes qui m’intéressent. »

Pendant la saison, il doit faire 2 h 30 ou 3 h 30 de route pour voir des matchs à Rouyn-Noranda ou à Val-d’Or. 

« Je reste plus près d’une équipe de l’Ontario. J’ai une équipe à 55 minutes de chez nous, à North Bay, mais je suis Québécois. Quand il y a une bonne équipe ou un bon joueur qui y va, j’y vais », affirme-t-il. 

Augmentation de la vitesse

Au fil de ses participations à la Coupe Memorial, monsieur Gagnon remarque que la vitesse du jeu a augmenté. 

« Depuis qu’ils ont coupé la ligne rouge, ça a changé beaucoup le style de jeu. C’est vraiment la vitesse qui a changé. Je l’ai remarqué avec Medicine Hat. Quand ils décollent, ça n’a pas d’allure », souligne le partisan.

Les Tigers de Medicine Hat contre les Wildcats de Moncton en action lundi soir. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

En début de tournoi, le passionné de hockey prédisait une finale entre Moncton et Medicine Hat. 

« Moncton est dans le trouble, mais ici, en 2009, Windsor avait perdu ses deux premiers matchs et ils ont gagné le tournoi. On ne sait jamais. Ce sont des matchs serrés. Ça peut tourner », conclut-il. 

Coupe Memorial 2000 : l’Océanic triomphait il y a 25 ans

L’Océanic inscrivait son nom à jamais dans l’histoire du hockey junior canadien en remportant la Coupe Memorial à Halifax, il y a 25 ans, le 28 mai 2000, dans une victoire de 6-2 en finale face aux champions de l’Ontario, les Colts de Barrie.

Le meneur incontesté des Rimouskois, Brad Richards, avait obtenu deux buts et deux passes dans le match ultime, tandis que le gardien Sébastien Caron triomphait grâce à 37 arrêts.

Richards avait survolé la LCH cette année-là avec ses 71 buts, 115 passes et 186 points en seulement 63 rencontres.

Gagnant de la Coupe Stanley à deux reprises avec le Lightning de Tampa Bay et les Blackhawks de Chicago, l’ancien de l’Océanic cumulait 37 points à sa fiche en séries éliminatoires, aidé de Jan Cadieux, Juraj Kolnik, Jonathan Beaulieu, Michel Périard, Joe Rullier, Michel Ouellet et Benoît Martin.

Précédemment, Rimouski avait vaincu en cinq matchs les Olympiques de Hull pour gagner la Coupe du Président, au Colisée Financière Sun Life.

Dans une entrevue réalisée en 2018 dans le cadre d’un concours organisé par la Ligue canadienne de hockey afin de désigner l’équipe du siècle dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire de la coupe Memorial, Doris Labonté se remémorait avec passion tout le cheminement parcouru par l’Océanic de 1999-2000.

Joe Rullier soulève la coupe Memorial après la victoire de l’Océanic, en 2000, à Halifax. (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)

Sa formation a d’ailleurs terminé parmi les quatre derniers finalistes à ce concours remporté par les Knights de London de 2005. Cette année-là, les Knights avaient battu l’Océanic de Sidney Crosby, à domicile, en finale de la coupe Memorial.

« Les médias anglophones parlaient de la classe de notre équipe. Une équipe de talent, rapide et disciplinée, comme les gens rêvaient d’avoir. Nous n’étions pas convaincants pour les experts. Selon eux, on se fiait surtout sur Richards et nous avions manqué le bateau aux Fêtes en ne réalisant que deux transactions. Personne ne croyait en Cadieux aux côtés de Brad, mais il a terminé la saison avec 44 buts. Martin était un joueur invité et Beaulieu n’était pas considéré dans l’élite malgré ses 18 buts en 18 matchs en séries et à la coupe Memorial », relatait l’ex-directeur-gérant et entraîneur-chef de l’Océanic.

Rampe de lancement

Cette conquête de la coupe Memorial a aussi servi de rampe de lancement pour Michel Ouellet.

Quelques semaines après le triomphe à Halifax, l’ailier originaire de Rimouski enfilait le chandail des Penguins de Pittsburgh. En 190 matchs en carrière dans la LNH, Ouellet compile 116 points, dont 52 buts. Il a aussi évolué à Tampa Bay et à Vancouver avant de terminer sa carrière en Europe.

Le copropriétaire majoritaire de l’Océanic, Maurice Tanguay, entouré du président de l’équipe à l’époque, Henri Martin et de l’ex-commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau. (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)

« Ce championnat m’a suivi toute ma vie, tant dans le hockey que dans ma vie personnelle. Comme père de famille, je suis heureux de transmettre ces valeurs-là à mes enfants. Je sais qu’il faut se battre pour atteindre les plus hauts sommets. Nous étions unifiés, on s’entraidait comme des frères. On était une vraie famille. On sera unis à jamais », indiquait l’actuel entraîneur adjoint de l’Océanic.

Contribution des Remparts

Tommy Bolduc a été l’un des éléments déclencheurs ayant mené à la victoire de Rimouski à la coupe Memorial de 2000. Sans le savoir, l’ancien bagarreur des Remparts de Québec a cimenté l’esprit de famille dans le vestiaire de l’Océanic.

Bolduc avait infligé un sévère coup de poing derrière la tête de Sébastien Caron durant un arrêt de jeu. Le gardien de Lac-au-Saumon avait subi une commotion cérébrale. La scène se déroulait à la fin de janvier au Colisée de Rimouski.

« Quelques semaines plus tard, les deux clubs s’affrontent à Québec », racontait le descripteur radiophonique des matchs de l’Océanic, Michel Germain. « Ils sont nez à nez au classement. Les Remparts ont pris les devants 3-0. Bolduc engage alors le combat avec Shawn Scanzano et lui sert une correction absolument incroyable. Scanzano se tenait debout par orgueil ».

Doris Labonté et sa conjointe Martine Morissette avec la coupe Memorial, en juin 2000. (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)

À ce moment précis, Germain estime que ce deuxième événement impliquant la petite peste des Remparts a littéralement galvanisé la troupe de Doris Labonté. L’Océanic était d’ailleurs revenu de l’arrière dans ce match pour l’emporter 7-3.

« On savait que ça réglait le cas des Remparts dans la course pour le trophée Jean-Rougeau. On possédait un calendrier favorable pour amasser un maximum de victoires par la suite. Cette rencontre-là nous a surtout donné un élan. Les joueurs disaient qu’ils ne se laisseraient plus jamais intimider sans répliquer par des buts. L’esprit d’équipe s’est consolidé. La même recette a été utilisée pendant le tournoi de la coupe Memorial », expliquait-il.

Finale avant la finale

Doris Labonté estime aussi que les Remparts ont participé indirectement aux succès de sa formation. L’ancien directeur-gérant et entraîneur de l’Océanic cible la dure bataille livrée par Québec aux Wildcats de Moncton en quarts de finale des séries.

« Sur papier, les deux clubs étaient plus forts que nous autres. C’était la finale avant la finale », croyait-il.

Les Tigers passent en finale

Profitant du manque d’opportunisme des Knights de London et d’une extraordinaire performance d’Harrison Meneghin devant son filet, les Tigers de Medecine Hat ont fait le nécessaire pour l’emporter 3-1 et obtenir leur laissez-passer pour la finale de la Coupe Memorial présentée à Rimouski.

Bien meilleurs que leurs opposants, les champions de l’Ontario n’ont pas concrétisé leurs chances de marquer, surtout en fin de troisième période où ils ont profité d’un avantage numérique pour espérer amener le match en prolongation.

À égalité 1-1, Mathew Ward a profité d’un retour de lancer pour déjouer Austin Elliott, après seulement 1:17 de jeu au dernier engagement, pour inscrire le but victorieux.

Après les arrêts de Meneghin, Ryder Ritchie a complété le pointage en glissant la rondelle dans un filet désert. Il s’agissait de son 4e du tournoi.

Les Tigers célèbrent leur deuxième but inscrit par Mathew Ward. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« London a joué mieux que nous. Nous avons été battus sur la glace, mais on a tout de même gagné le match. Les Knights ont connu un excellent départ. Notre gardien a réalisé les gros arrêts. Meneghin a été excellent. Notre désavantage numérique a très bien fait. Les gars ont payé le prix en bloquant de nombreux tirs. Il va falloir jouer avec plus d’ardeur en finale pour connaître du succès » a avoué l’entraîneur-chef des Tigers, Willie Desjardins.

Toute une bataille

Les Knights ont rapidement profité de l’indiscipline de Medecine Hat pour prendre les devants, en début de rencontre. Dirigé de la ligne bleue, le boulet de Kasper Halttunen a trompé la vigilance d’Harrisson Meneghin.

Les Tigers ont attendu en deuxième période pour répliquer, alors qu’Ethan Neutens a récupéré un autre retour de lancer pour déjouer Austin Elliott.

L’entraîneur-chef des Knights de London, Dale Hunter. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« Ce fut toute une bataille. On n’a juste pas marqué quand il le fallait. Medecine Hat ne compte pas juste sur McKenna. Les Tigers ont d’autres excellents joueurs. Ils ont joué hier soir (lundi). Ils étaient plus lents en début de match, mais ils se sont rapidement ajustés », a indiqué le pilote des Knights, Dale Hunter.

Dans le capelin

La cagnotte du moitié-moitié atteint maintenant près de 237 000 $. Les intéressés ont encore quelques jours pour tenter leur chance… Preuve de la qualité du tournoi, le match entre London et Medecine Hat opposait 16 joueurs repêchés par des équipes de la LNH, soit huit de chaque côté… Les partisans des Tigers sont nombreux cette semaine à Rimouski. De nombreux partisans arborent leur chandail à tous les matchs au Colisée Financière Sun Life… Le dernier match de la ronde préliminaire se tient, ce mercredi 28 mai, alors que le gagnant de l’affrontement Océanic/Wildcats rejoindra London en demi-finale.

L’Océanic est en terrain connu

Où bien l’Océanic mérite son billet pour la demi-finale de la Coupe Memorial, vendredi soir, ou bien c’est la fin de la 30e saison de l’équipe. Tels sont les deux scénarios du match de mercredi soir contre les Wildcats de Moncton.

Les deux équipes ont des dossiers de 0-2 après deux parties. Chez l’Océanic, l’optimisme règne après deux bonnes sorties face à Medicine Hat et London. Depuis le début de la saison 24-25, l’Océanic a gagné trois de ses huit parties contre Moncton, y compris la série finale remportée en six parties par la formation du Nouveau-Brunswick. 

« On a un groupe qui est résilient, il l’a montré tout au long de la saison, souligne Joël Perrault. On a joué un match 7 ici, on a été chercher la victoire, on perdait 0-3 contre Moncton, on est allé chercher deux grosses victoires, dont une à Moncton. On perdait 0-3 dans le match no 6 et on est revenu à 3-2. Il y a beaucoup de caractère dans notre équipe. Je sais que les gars vont tout donner, mercredi. Notre groupe y croit extrêmement fort. »

Le gardien des Knights, Austin Elliott, réalise l’arrêt, malgré les présences de Maël St-Denis (37) et Maël Lavigne (29) de l’Océanic à ses côtés. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Repos salutaire

Après avoir joué 23 parties en séries tout en composant avec une longue liste de blessés, le congé des derniers jours va faire grand bien. Perrault est bien content des deux journées complètes de repos après le revers de dimanche, 3-1 contre les Knights de London.

« Le repos peut être très bon pour nous. On sait tous que les séries éliminatoires ont été éprouvantes et les deux premiers matchs de la Coupe ont été émotifs. Il y avait de la nervosité, vendredi, et dimanche, on a un joué un très bon match contre une équipe très talentueuse. Ça aurait pu aller un côté comme de l’autre. Le revers est difficile à accepter sur le coup et le repos est le bienvenu pour se replacer en vue d’affronter une équipe qu’on connait très bien », ajoute-t-il.

Dans leurs six dernières parties, les Wildcats ont compilé un dossier de 1-5. Dans le tournoi de la Coupe Mémorial, ils ont marqué trois buts, mais aucun par les attaquants.

Mathieu Cataford

Mathieu Cataford de l’Océanic tente un tir sur le gardien des Tigers, Harrison Meneghin. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Le vétéran de 19 ans, Mathieu Cataford, en est à ses derniers coups de patin dans la LHJMQ. Il espère que ça ne se terminera pas mercredi.

« On aurait souhaité deux victoires. Mais, on ne peut pas dire qu’on n’est pas content de la manière dont on a performé. On aurait aimé mieux faire, mais ce sont quatre bonnes équipes dans le tournoi. On sait ce que ça prend. On est confiant avec le groupe qu’on a. On a montré beaucoup de caractère durant toute la saison. À nous de le démontrer sur la glace », dit-il.

L’attaquant estime qu’il est temps de prendre une revanche face aux Wildcats. « On a eu beaucoup d’adversité durant la saison et les séries avec les blessures. La pression de savoir qu’on jouait à la Coupe Memorial, ça jouait beaucoup aussi. On en doit une à Moncton. Il faudra jouer notre meilleur hockey. On a le talent et la confiance dans notre groupe pour relever ce défi-là. »

« Si on avait subi deux dégelées, on ne serait pas dans le même état d’esprit. Mais, ça se joue par un but depuis le début du tournoi et je sais qu’on est capable d’aller chercher le but qui va faire la différence. »

Une première depuis 1988

Une fois tous les trois ans, quand la LHJMQ présente le tournoi, deux équipes du circuit y prennent part. Or, c’est seulement la deuxième fois que les deux perdent leurs deux premiers matchs. C’était arrivé en 1988, à Chicoutimi, avec les Olympiques de Hull et les Voltigeurs de Drummondville. Il n’y avait alors pas d’équipe hôtesse, mais plutôt les deux équipes finalistes de la Coupe du Président. 

En finale le 14 mai 88, les Tigers de Medicine Hat avaient levé la Coupe Memorial à la suite d’une victoire de 7-6 sur les Spitfires de Windsor. 

Offrir son temps par passion de l’Océanic

Bénévole lors du 105e tournoi de la Coupe Memorial, Julien Chiasson profite pleinement de son expérience en raison de son appartenance envers Rimouski et l’Océanic.

Le jeune homme de 29 ans possède trois chapeaux pendant la coupe. Il a d’abord été responsable de l’accueil des dignitaires à l’aéroport de Québec.

Depuis le 21 mai, Julien s’occupe des services offerts aux médias et aux artistes. « On parle de 12 jours de bénévolat. J’offre entre 10 et 12 heures par jour », précise-t-il. 

Julien Chiasson est né à Québec, mais sa famille s’est installée à Rimouski quelques années plus tard. Il y a passé la majorité de sa vie dans le Bas-Saint-Laurent jusqu’à ce qu’il a quitté pour ses études universitaires à 19 ans. Il œuvre maintenant dans le domaine médical. 

Un fort attachement pour l’Océanic

Lui-même joueur de hockey lorsqu’il était enfant et adolescent, Julien Chiasson a toujours eu un grand intérêt envers son équipe locale. 

« Pendant environ 10 ans, j’étais titulaire de billets de saison avec mon père. J’avais mes billets pour la Coupe Memorial de 2009. J’étais trop jeune pour m’impliquer comme bénévole, mais ça m’avait marqué comme jeune fan de hockey parce que deux ans plus tard j’étais conseiller en vente à la boutique de l’Océanic », mentionne-t-il.

Lorsqu’il parle de l’équipe bas-laurentienne, le bénévole se remémore plusieurs souvenirs qui ont marqué son enfance. 

« Quand l’Océanic a gagné la Coupe du Président en 2005, mon père, mon grand-père et moi étions allés accueillir l’équipe avec la Coupe au bout des bras à l’aéroport à Mont-Joli », dit-il. 

Ériks Mateiko, de l’Océanic, célèbre après avoir marqué contre les Knights de London à la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les Chiasson ont même été une famille de pension de 2002 à 2008.

« Différents joueurs ont passé chez nous pendant ces années-là. Ça nous marque. À l’été 2003, Sydney Crosby était venu chez moi pour faire du trampoline avec le joueur que nous hébergions à ce moment-là », se rappelle Julien Chiasson. 

Un engagement familial

En plus de son grand intérêt envers l’Océanic, le bénévole connaissait déjà les membres du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial. 

« Sébastien Noël, Annie-Claude Beaulieu et Simon Lamoureux qui sont sur le comité organisateur sont trois personnes que je connais bien. J’ai déjà été bénévole aux Grandes Fêtes TELUS dans les dernières années. J’étais donc bien conscient de la qualité des gens qui allaient chapeauter les différents comités et c’était naturel pour moi de les aider », explique Julien Chiasson. 

L’importance de participer bénévolement à différentes causes lui a été transmise par ses parents. En donnant du temps au championnat canadien de hockey junior, le jeune homme y voit une occasion de faire rayonner sa région natale.

La salle des médias où se tiennent notamment les conférences de presse d’après-match (Photo Le Soir – René Alary)

« C’est une expérience de plus qui amène à rencontrer de nouvelles personnes et à être en contact avec des gens de domaines différents au mien. Le domaine médical est un peu hermétique, mais c’est une opportunité de rencontrer des gens de la sphère médiatique et de hockey. C’est aussi le plaisir de partager un événement qui a une envergure pancanadienne. »

Les Wildcats en deuil en pleine Coupe Memorial

Très émotif, les yeux rougis, Gardiner MacDougall n’arborait pas son contrôle habituel à son arrivée à la salle de presse du Colisée Financière Sun Life, lundi soir, après la 2e défaite de sa troupe à la Coupe Memorial, cette fois par la marque de 3-1 face aux Tigers de Medecine Hat.

L’entraîneur-chef des Wildcats a confirmé avoir appris, 20 minutes avant le match, que le beau-père de son fils Taylor, aussi directeur général de l’équipe, était décédé au cours de la journée à Rimouski.

Pat Buckley jouait au golf lorsqu’il a été victime d’une crise cardiaque. La police de Rimouski a contacté Taylor pour lui annoncer la triste nouvelle.

Les joueurs, eux, n’ont été informés qu’après la rencontre, question de ne pas les ébranler davantage avant le match.

« Il avait conduit depuis Fredericton plus tôt aujourd’hui (lundi). C’est une perte énorme. Pat était comme un deuxième père pour mon fils et un homme passionné de sports. Ils étaient extrêmement proches. Nous sommes complètement bouleversés. C’est le match le plus difficile que j’ai eu à diriger de toute ma carrière », a confié MacDougall, visiblement affecté.

Le hockey devient secondaire à ce moment.

Réaction tardive freinée par l’indiscipline

Sur la glace, les Wildcats semblaient avoir retrouvé leur rythme après le but de Dyllan Gill en troisième période, ravivant l’espoir d’une remontée. Les trois pénalités écopées par la suite ont brisé cet élan.

Les Wildcats célèbrent leur seul but du match inscrit par Dyllan Gill. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« Mathis (Rousseau, avec ses 38 arrêts) nous a gardés en vie. On ne lui a pas donné assez de soutien. On a essayé de garder le momentum, mais les punitions nous ont coûté cher. Il va falloir rapidement tourner la page », a souligné Gill, en référence au match crucial de mercredi contre l’Océanic.

Cette rencontre déterminera quelle équipe poursuivra son parcours à la Coupe Memorial. Le gagnant affrontera, en demi-finale, le perdant du duel entre Medicine Hat et London, prévu mardi soir, toujours au Colisée Financière Sun Life.

Lutte serrée à venir

L’entraîneur-chef des Tigers, Willie Desjardins, a tenu à offrir ses condoléances à la famille MacDougall. Il a ensuite rappelé l’importance du choc à venir contre les Knights de London.

Les Tigers inscrivent leur deuxième but sur cette séquence alors que Cayden Lindstrom servait d’écran devant le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau. (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Tous les matchs sont difficiles. Gagner nous permettrait d’éviter le match de vendredi (demi-finale), ce qui te donne un énorme avantage. London représente un gros défi. Contre Moncton, on a livré une meilleure performance que face à l’Océanic. Mais on ne tient rien pour acquis », a averti Desjardins.

Océanic / Wildcats : une place en demi-finale à l’enjeu mercredi

On y voit pas mal plus clair dans le tournoi à la ronde la Coupe Memorial à la suite de la victoire des Tigers de Medicine Hat par la marque de 3-1 sur les Wildcats de Moncton, lundi soir, devant 4 512 spectateurs au Colisée Financière Sun Life.

Premier constat : il n’y aura pas de match de bris d’égalité, jeudi soir. Également, Océanic (0-2) et Wildcats (0-2) vont croiser le fer mercredi avec, comme enjeu, une place en demi-finale, vendredi soir.

Enfin, le gagnant du match de mardi soir entre les Tigers (2-0) et les Knights de London (2-0) passera directement à la finale de dimanche soir pendant que le perdant jouera en demi-finale. 

Les Tigers inscrivent leur deuxième but sur cette séquence alors que Cayden Lindstrom servait d’écran devant le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau. (Photo Vincent Éthier- LCH)

Autre constat : l’équilibre entre les quatre équipes participantes. En excluant les deux buts dans un filet désert, dimanche et lundi, les quatre parties se sont soldées par la différence d’un seul but. 

Les Tigers dominent

Lundi, les Tigers ont dominé les deux premières périodes (30-17 dans les lancers) prenant les devants 2-0 sur les deux buts de Ryder Ritchie, un attaquant de 18 ans, choix de 2e ronde du Wild du Minnesota en 2024. 

Le capitaine des Wildcats, Dyllan Gill, a redonné espoir aux siens en marquant dès la 31e seconde de la troisième période. La tentative de remontée s’est arrêtée là. Gavin McKenna a complété dans un filet désert. 

Gavin McKenna des Tigers de Medecine Hat (Photo Vincent Éthier- LCH)

Devant le filet, Mathis Rousseau s’est dressé devant les 41 lancers des Tigers. Son vis-à-vis, Harrison Meneghin a été mis à l’épreuve en 21 occasions.

En bref

Le mégatirage de type 50-50 dépasse maintenant la somme de 215 000 $. Le tirage sera fait, dimanche prochain, lors de la finale… Quatre des huit parties du tournoi ont été jouées. Il en reste deux pour compléter le tournoi à la ronde : Knights / Tigers mardi et Océanic / Wildcats, mercredi, à 19 h… L’Océanic tiendra une séance d’entrainement mardi à 13 h 30 au Complexe sportif Desjardins…

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La persévérance de Langevin rapporte

S’il y un joueur qui n’a rien à se reprocher dans les deux revers de l’Océanic, vendredi et dimanche, c’est bien Mathis Langevin. Le gardien a livré deux solides performances face à deux puissances de la LCH. 

Depuis le début des séries, il est au sommet de son art. Dire que l’automne dernier, le Phoenix de Sherbrooke l’a soumis au ballotage après l’avoir acquis de Shawinigan pour un choix de 6e ronde. 

C’est le Titan de Bathurst qui l’a réclamé. Après avoir été utilisé dans seulement huit parties en première moitié de saison, il a pris la direction de Rimouski pour seconder William Lacelle.

« La compétition est féroce dans ce tournoi. On a perdu par un seul but chaque match, c’est très frustrant. Toutes les parties sont comme des matchs nos 7. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver, on se concentre sur mercredi soir », a raconté Langevin aux médias, lundi après-midi.

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)

Opportunité incroyable

Il vit intensément tout ce qui lui arrive. « C’est une opportunité incroyable pour moi de jouer à la Coupe Memorial. Tu m’aurais demandé ça, il y a un an quand j’étais dans le junior AAA, je n’aurais pas dit la même chose. Je vis pour le hockey, j’ai du plaisir, je m’amuse. Mes performances partent de là. Je veux profiter de ce moment-là parce qu’on ne sait pas si ça va arriver de nouveau dans une carrière. »

Il ne cache pas qu’il a vécu difficilement ses deux premières années dans la LHJMQ. Choix de 3e ronde des Cataractes en 2022, il n’a pris part qu’à sept parties avec cette équipe avant de passer en coup de vent à Sherbrooke pour ensuite se retrouver à Bathurst.

L’attaquant des Knights, Jesse Nurmi, exerce de la pression sur le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Quand je me suis fait échanger à Sherbrooke au début de la saison et qu’ils m’ont dit non, va-t’en au junior AAA, j’ai dit à mon père, bon, je commence ma carrière de policier. C’est fini le hockey, j’abandonne. J’ai eu une chance avec Bathurst. C’est de la persévérance dans mon parcours. Oui, il y a des moments où j’étais au plus creux. Je me suis retroussé les manches. J’ai toujours cru en moi, en mes capacités. »

Repêché dans la LNH ?

Mathis Langevin. (PhotoVincent Ethier/CHL)

Pour ce qui est du travail de policier, ça pourrait bien devoir attendre. Les dépisteurs des équipes de la LNH surveillent son développement de très près. Il est fort probablement en train de se magasiner un choix de sélection au prochain repêchage. 

« Policier, ça a toujours été le plan A. Disons que c’est devenu A moins. Je ne me mets pas de pression. Si j’ai des opportunités, je vais les prendre au meilleur de mes capacités », dit-il.

Langevin a pris la pole position en l’absence de William Lacelle, blessé, au début des séries. Les rôles sont donc inversés.

Mathis Langevin (Photo Le Soir.ca – René Alary)

« Les deux, on veut le meilleur pour l’équipe. Que ce soit Will, que ce soit moi devant le filet, les deux, on va donner le meilleur qu’on peut pour aider l’équipe. On a une superbe belle chimie en dehors de la glace. »  

Une belle histoire

Joël Perrault se dit très content pour son gardien. 

« Il y a de belles histoires dans le hockey. Souvent, je parle d’opportunités dans une saison. Mathis a travaillé extrêmement fort depuis son arrivée et il a une attitude exemplaire. Il connaissait son rôle en arrivant ici. Il y a eu un déclic dans un match à Sherbrooke où il avait été exceptionnel. Depuis, il a joué des matchs très solides. Il est un gros bonhomme et n’a que 18 ans. Il ouvre des yeux à bien du monde », observe l’entraineur-chef.

Perrault avait donné congé à tout son personnel aujourd’hui avant un souper d’équipe et un visionnement du match Moncton / Medecine Hat, en soirée. 

L’Océanic aura un entrainement sur glace, au Complexe sportif Desjardins, mardi à 13 h 30.

Scotch : le seul chien accrédité à la Coupe Memorial

Scotch, dont le maître Pascal Pelletier de MicroAge Rimouski collabore activement avec le comité organisateur de la Coupe Memorial, est le seul partisan à quatre pattes au pays à être accrédité et avoir accès aux différentes installations du tournoi 2025.

Les clients de l’entreprise de services informatique du boulevard Saint-Germain Ouest sont habitués de voir Scotch, puisqu’il accompagne monsieur Pelletier et sa conjointe tous les jours, au travail.

Le sympatique golden retriever a donc assisté son propriétaire dans l’installation des infrastructures informatiques au Colisée Financière Sun Life, la semaine précédant la présentation de la Coupe Memorial.

« Je l’ai amené un soir parce que nous terminions de travailler tard et des employées de la Ligue canadienne de hockey (LCH) ont vu Scotch. Elles sont tombées en amour avec lui et elles m’ont demandé de l’accréditer. Je l’ai ramené le lendemain et elles l’ont fait. C’est devenu un membre de l’équipe de la Coupe Memorial », affirme-t-il.

« Nous avons commencé à l’amener au bureau à partir du moment qu’il a eu quatre mois. Les gens étaient un peu craintifs au début parce que ce n’est pas quelque chose d’habituel, surtout que nous travaillons dans le public. Aujourd’hui, tout le monde est habitué et certaines personnes viennent à la boutique juste pour voir Scotch. »

Scotch est déjà un fier partisan de l’Océanic. (Photo courtoisie)

Maintenant âgé de quatre ans, le fidèle compagnon prend son travail au sérieux. Ses propriétaires ont choisi de l’appeler Scotch pour leur goût de la boisson alcoolisée et pour la couleur de son poil caramel. 

« Il aime les humains et il côtoie le public depuis toujours. Il est calme et il aime se faire flatter. À quelques reprises, il a même converti des gens qui avaient peur des chiens. Nous essayons de démocratiser ça parce que c’est un peu plus rare au Québec », indique Pascal Pelletier. 

Expérience enrichissante

Sur le plan professionnel, l’entrepreneur rimouskois dit avoir grandement appris de son expérience à la Coupe Memorial. 

« C’est valorisant et c’est intéressant. Nous travaillons avec des professionnels de la Ligue nationale de hockey (LNH), de la LCH et des professionnels en audio-vidéo de partout au Canada. Nous apprenons beaucoup d’eux et nous nous partageons des trucs. C’est une expérience exceptionnelle que l’on vit une fois dans une vie », dit-il.

Scotch n’assiste pas aux parties de hockey, mais il pourrait être présent lors de la finale, dimanche, pour encourager, il l’espère, son équipe favorite qui est évidemment l’Océanic.

« Il y a trop de monde et c’est trop compliqué, mais je vais peut-être avoir une permission spéciale pour la finale », souligne son maître.

« Brunch de la Coupe Memorial » : 6 000 $ amassés

Organisé par le fan-club de l’Océanic, le « Brunch de la Coupe Memorial » a permis d’amasser 6 000 $ pour la section rimouskoise de La Légion royale canadienne et la Fondation Jennely-Germain.

L’activité a réuni, ce dimanche 25 mai, plus de 200 personnes au Club de golf l’Empress.

Elle se tient depuis 2001 pour permettre aux partisans des différentes équipes de la LCH de fraterniser dans la bonne humeur et soutenir différentes causes dans les lieux de présentation du championnat canadien de hockey junior majeur.

Des visiteurs de partout au Canada et des États-Unis ont déjeuné en compagnie de personnalités du tournoi, dont le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini.

Des partisans d’équipes de la LCH en compagnie du commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini. (Photo Vincent Éthier- LCH)

La Légion est la plus grande organisation de soutien aux vétérans et de services communautaires au Canada. Elle vient en aide aux vétérans, aux membres des Forces armées canadiennes et de la GRC et à leur famille, pour leur obtenir des soins relatifs à leurs services.

La Légion se charge de la vente de coquelicots, chaque automne, en plus de l’organisation de cérémonies du jour du Souvenir partout au pays.

Michel Germain et sa conjointe, Michelle Lavoie, entourent la Coupe Memorial. (Photo courtoisie)

Pour sa part, la Fondation Jennely-Germain travaille à combattre la malnutrition infantile à Rimouski, dans la Vallée de la Matapédia et à Baie-Comeau.

Coupe Memorial de 2009 : Gleason Fournier se rappelle

Le hockeyeur de Saint-Fabien, Gleason Fournier, garde des souvenirs extraordinaires de sa participation au tournoi de la Coupe Memorial de 2009 à Rimouski. Cette expérience lui a permis d’être sélectionné, quelques semaines plus tard, en troisième ronde du repêchage de la LNH par les Red Wings de Detroit.

Le natif de Saint-Fabien avait seulement 17 ans lorsqu’il a participé au championnat canadien de hockey junior dans l’uniforme de l’Océanic. Il se souvient de toute l’effervescence autour de la présentation du tournoi, autant sur la glace que aux alentours du Colisée Financière Sun Life. 

« Il y a beaucoup de recruteurs qui assistent à la Coupe Memorial. Je me souviens qu’ils m’avaient tous parlé de mes matchs. Les joueurs des quatre équipes vont avoir la chance de se faire voir et espérer poursuivre leur rêve professionnel. C’est une grosse opportunité », dit-il.

Même s’il n’a jamais joué dans la LNH, Fournier poursuit une magnifique carrière qui l’a mené dans la Ligue américaine de hockey, la ECHL et en Europe. 

Maintenant âgé de 33 ans, le défenseur vient de compléter sa sixième saison, à différents moments de sa carrière, avec les Devils de Cardiff, qui évoluent dans la Elite Ice Hockey League au Royaume-Uni. Il a déjà un contrat en poche, l’an prochain, avec l’équipe. 

Jouer devant ses proches

Gleason Fournier a joué son hockey mineur à Rimouski. Le fait de vivre la Coupe Memorial chez lui a eu une signification particulière. 

Gleason Fournier, au moment de son repêchage par la Red Wings de Detroit en 2009. (Photo courtoisie)

« Ça a ajouté à l’expérience. C’était incroyable de jouer devant ma famille et mes amis. Je garde beaucoup de bons souvenirs de la Coupe Memorial. Le soutien des partisans était incroyable. Je me rappelle spécialement qu’avant le tournoi, nous étions allés dans le parc aménagé à côté du Colisée. Il y avait des militaires pour la présentation du trophée. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que c’était vraiment un gros événement. C’était vraiment spécial », se souvient-il. 

« Une très belle expérience »

Malgré que l’élimination de l’Océanic contre les Spitfires de Windsor au match de bris d’égalité, en 2009, Gleason Fournier affirme que la Coupe Memorial demeure une expérience enrichissante pour lui sur les plans sportif et personnel. 

« C’est le plus gros tournoi junior au Canada. C’était intéressant de jouer contre les meilleures équipes de l’Ouest. C’était mon année de 17 ans. Je n’avais pas beaucoup de temps de jeu, mais ça a quand même été une très belle expérience. J’ai beaucoup appris au point de vue du leadership et de se tenir ensemble », conclut-il.

« Un match très serré » – Joël Perrault

L’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Joël Perrault, était satisfait du niveau de compétition offert par ses joueurs à la suite de la défaite 3-1 de son équipe contre les vainqueurs de la Ligue de l’Ontario, les Knights de London, lors du troisième match du tournoi de la Coupe Memorial.

« Ça a été un match très serré. Ça s’est décidé dans les cinq dernières minutes. C’est une très bonne équipe de hockey. On savait que ça allait être un match pendant lequel il fallait jouer notre meilleur hockey. J’ai adoré le niveau de compétition de mes joueurs », a indiqué le pilote de l’Océanic après le match.

L’entraîneur a assuré que son équipe a confiance en ses capacités et qu’elle sait qu’elle peut compétitionner contre les meilleures équipes au pays.

Alexandre Blais, Maël Lavigne et Joël Perrault. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« J’avais trouvé que nous avions joué un match un peu gêné au dernier match, mais je ne pense pas que c’est un manque de confiance. Ce sont quatre très bonnes équipes qui sont ici et c’est pour ça que nous voyons des matchs chaudement disputés jusqu’à maintenant. »

« Nous n’avons rien à leur envier »

L’attaquant de l’Océanic Maël Lavigne, affirme que son équipe y a cru jusqu’à la fin.

« Nous avons joué une solide partie. Nous avons manqué des chances et ils ont pris les leurs. Nous n’avons rien à leur envier et nous avons prouvé que nous sommes capables de compétitionner contre eux. »

Rien n’est terminé pour l’Océanic dans le tournoi. L’équipe hôtesse affrontera un adversaire qu’elle connaît bien mercredi, les Wilcats de Moncton.

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Ça va être une autre partie 7. Nous venons de jouer six matchs en une douzaine de jours contre eux. Nous en avons parlé en arrivant ici. C’est toujours ce genre de match qu’il faut jouer. C’est un adversaire que l’on connaît. Nous avons réussi à les battre trois fois sur huit cette année. C’est d’avoir la même énergie que nous avons eue aujourd’hui », a mentionné Joël Perrault.

Deuxième victoire de London

Avec cette victoire, Les Knights de London s’assurent de participer à la demi-finale de la Coupe Memorial.

« Ça a été un autre match âprement disputé. Les deux équipes se sont bien battues et nous avons gagné. Nous avons bien joué, ils ont bien joué. Ça s’est réglé dans les cinq dernières minutes. C’est un tournoi difficile avec quatre bonnes équipes. C’est l’élite de la LCH qui est ici et le niveau d’intensité monte d’un cran » a exprimé l’entraîneur-chef, Dale Hunter.

« C’était deux fortes équipes sur la glace ce soir. Nous avons joué très bien toutes les deux », a ajouté l’auteur du but gagnant, Jacob Julien.

Le gardien des Knights, Austin Elliott, réalise l’arrêt, malgré les présences de Maël St-Denis (37) et Maël Lavigne (29) de l’Océanic à ses côtés. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Le quatrième duel de ce 105e tournoi de la Coupe Memorial mettra en scène les champions de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), les Wildcats de Moncton, à ceux de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL), les Tigers de Medicine Hat, lundi. Le coup d’envoi sera donné à 19 h, au Colisée Financière Sun Life.

L’Océanic s’incline face aux Knights

Pour un deuxième match de suite, l’Océanic a tenu tête à une équipe championne de ligue, mais ce ne fut pas suffisant alors que les Knights de London ont eu le meilleur par 3-1, devant 4 512 spectateurs au Colisée Financière Sun Life.

C’est le but de Jacob Julien qui a brisé l’égalité de 1-1 avec cinq minutes à jouer. Il a complété un jeu parfaitement exécuté devant le filet de Mathis Langevin qui n’y pouvait rien.

Easton Cowan a complété dans un filet désert pour London qui porte son dossier à 2-0. À tout le moins, les Knights sont assurés d’être de la demi-finale, vendredi soir.

Pour ce qui est de l’Océanic (0-2), tout va se jouer mercredi soir. Il aura besoin d’une victoire pour rester en vie.

Déroulement

Après une première période sans but, assez partagé, l’Océanic a ouvert le pointage par l’entremise d’Eriks Mateiko qui a saisi une rondelle libre devant le filet. L’intensité de Mathieu Cataford a mené à ce but.

Ériks Mateiko célèbre après avoir donné les devants à l’Océanic contre les Knights en deuxième période. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Sur un tir des poignets en angle de grande qualité, le défenseur Henry Brzustewicz a créé l’égalité quelques minutes plus tard. Les deux équipes ont ensuite obtenu de belles chances, mais les gardiens se sont signalés.

Le but de Cowan est venu jeter une douche froide sur les partisans de l’Océanic en fin de troisième période. 

Le jeu de puissance de l’Océanic a été 0 en 5 dans la rencontre.

L’attaquant des Knights, Jesse Nurmi, exerce de la pression sur le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)

Mathis Langevin a connu une autre soirée de travail exceptionnelle en repoussant 33 lancers. À l’autre bout, Austin Elliott a également très bien travaillé sur les 28 tirs en sa direction.

À venir : les échos de podium

En bref

Le mégatirage de type 50-50 approche le cap des 200 000 $. Le tirage sera fait, dimanche prochain, lors de la finale… L’Océanic jouera son dernier match du tournoi à la ronde mercredi soir contre Moncton. Entre-temps, il s’entrainera deux fois au Complexe sportif Desjardins, lundi à midi et mardi à 13 h 30… Lundi soir, 19 h, les Wildcats (0-1) vont affronter Medicine Hat (1-0)… 

Cinq matchs préparatoires pour l’Océanic

La LHJMQ a dévoilé son calendrier de matchs préparatoires en vue de la saison 25-26. L’Océanic en jouera cinq, deux de moins que l’an dernier, trois à domicile et deux sur la route, à Victoriaville et Shawinigan.

À la maison, l’Océanic va disputer un match au Colisée Financière Sun Life, le 23 août contre Chicoutimi, un au Colisée Béton Provincial de Matane, le 5 septembre contre Baie-Comeau et un au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup, le samedi 6 septembre, face aux Remparts de Québec. 

Comme à l’habitude, ce sera congé de parties lors de longue fin de semaine de la fête du Travail. Il n’y aura également pas de parties lors de la fin de semaine du 12-13-14 septembre, celle qui précédera l’ouverture de la saison régulière. Ces journées faciliteront la participation de tous les nouveaux joueurs de la ligue à des réunions d’introduction dispensées par la ligue. 

« Nous aborderons alors avec eux tout ce qui entoure la ligue et le hockey, de l’école aux comportements attendus. On présentera aussi des conférences d’anciens joueurs pour échanger sur leur expérience, et des formations sur le consentement et les pièges à éviter, par un procureur », expliquait le Commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, lors du dévoilement de cette activité lors des assises 2024, à Moncton.

Pour le calendrier préparatoire de l’Océanic: cliquez ici

Calendrier 25-26

Le calendrier régulier de la prochaine saison sera bientôt dévoilé. Récemment, RDS nous apprenait que la LHJMQ ouvrira sa saison le jeudi 18 septembre alors que le Régiment de Terre-Neuve, auparavant le Titan de Bathurst, accueillera les Wildcats de Moncton, les champions en titre des récentes séries éliminatoires. 

Pour toutes les autres équipes, ce sera le vendredi 19 septembre. 

« C’est crève-cœur » – Gardiner MacDougall

L’entraîneur des Wilcats de Moncton, Gardiner MacDougall, est demeuré optimiste malgré la déception après la défaite 3-2 de son équipe en prolongation contre les Knights de London.

Les champions de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) ont eu le dessus sur leur adversaire après un match serré dans ce deuxième duel du 105e tournoi de la Coupe Memorial.

« C’est crève-cœur présentement, mais c’est rare qu’on perd un match dans ce tournoi et qu’on peut dire que ça nous donne confiance. Notre équipe a grandi pendant la saison en trouvant toujours des façons de devenir meilleure et la partie de ce soir va nous rendre meilleurs. Nous avions un très bon adversaire », a mentionné l’entraîneur-chef des Wildcats de Moncton, Gardiner MacDougall, après la partie.

Le gardien des Wildcats, Mathis Rousseau, a été solide devant son filet avec 45 arrêts.

Mathis Rousseau, Gabe Smith et Gardiner MacDougall. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Ça a été un match très serré. Nous sommes deux grosses équipes offensives et défensives. Il faut continuer en faisant confiance à nos entraîneurs et à notre plan de match pour avoir un résultat positif à la fin du tournoi. C’est un match sur lequel nous pouvons construire », a-t-il déclaré.

Rousseau dit avoir confiance en ses capacités pour le reste de la compétition.

« Je sais que j’ai l’expérience. J’ai été à des tournois et je suis allé loin en séries. Je pense que d’avoir cette expérience m’aide à être plus calme et à avoir moins de stress. Nous savions que London était une grosse équipe et je voulais montrer à mes gars que je suis là. J’ai été capable de donner une chance à mon équipe. Un bond de notre côté et c’était un résultat différent », a-t-il affirmé.

Le gardien des Wildcats de Moncton, Mathis Rousseau (Photo Vincent Éthier- LCH)

Pour son coéquipier, Gabe Smith, ce match a démontré que son équipe peut se mesurer à n’importe quel adversaire.

« Je ne pense pas que nous avons joué les 60 minutes au complet, mais si nous jouons de notre mieux pendant tout le match nous pouvons jouer contre n’importe qui. »

Satisfaction du côté de London

Chez les Knights, l’entraîneur-chef, Dale Hunter, était satisfait de la performance de ses joueurs.

« Deux bonnes équipes se sont battues ce soir. Nous avons de bons joueurs et ils veulent vraiment gagner. Ils travaillent forts et quand les gros matchs arrivent, ils sont là. »

L’attaquant Sam O’Reilly a marqué deux buts, dont celui en prolongation. Il souhaite un scénario différent à celui de l’an passé alors que son équipe s’était inclinée en finale de la Coupe Memorial contre le Spirit de Saginaw.

Kasper Halttunen, Sam O’Reilly et Dale Hunter. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« On veut un résultat différent cette année. On en a parlé toute l’année et c’est ce qu’on vise. Je pense que nous aurions pu arriver plus solides, mais on a continué à travailler et ça a bien tourné », a-t-il dit.

Les Knights de London reprendront l’action dès demain soir, à 18 h, au Colisée Financière Sun Life alors qu’ils se mesureront à l’équipe locale, l’Océanic de Rimouski, qui en sera également à son deuxième match du tournoi de la Coupe Memorial.

Les Knights ont eu besoin de la prolongation

Établis comme favoris par plusieurs observateurs, les Knights de London ont eu besoin de la prolongation pour venir à bout des Wildcats de Moncton par la marque de 3-2, samedi soir au Colisée Financière Sun Life.

C’est un but de Sam O’Reilly, son deuxième de la partie, qui a brisé l’égalité à 4m23 de la 4epériode. Une victoire pleinement méritée pour les Knights qui ont dominé 48-29 dans les lancers.

Dans le tournoi à la ronde, la prolongation se joue à 3 contre 3 jusqu’à ce qu’un but soit marqué. À noter que l’équipe qui perd n’obtient pas de point au classement. 

L’attaquant des Knights de London, Easton Cowan, célèbre un but de son équipe. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Pour un deuxième soir de suite, les amateurs de hockey junior au pays ont eu droit à un match de qualité, serré jusqu’à la fin.

Voilà qui augure pour un tournoi relevé, jusqu’à la fin.

Déroulement

Les Knights ont ouvert le pointage quand O’Reilly a redirigé le tir de Sam Dickinson en provenance de la ligne bleue. L’égalité a été créée quelques minutes plus tard sur un puissant tir du défenseur Étienne Morin.

Le capitaine des Wildcats, Dyllan Gill (à gauche), a marqué le premier but de son équipe (Photo Le Soir – Alain Tramblay)

Les champions de l’Ontario ont repris les devants en début de deuxième période quand Kasper Halttunen a complété un jeu habilement préparé par Easton Cowan. Mais, Dyllan Gill, lui aussi d’un lancer de la ligne bleue, a permis aux Wildcats de retraiter au vestiaire à égalité 2-2 après 40 minutes de jeu. Ces deux buts ont été inscrits en avantage numérique. 

Malgré quelques bonnes chances de chaque côté, aucun but n’a été marqué en troisième.

Les deux gardiens ont connu une bonne sortie, notamment Mathis Rousseau qui a reçu 48 lancers. À l’autre bout, Austin Elliott a repoussé 26 rondelles. 

Caleb Desnoyers a manqué une superbe chance en prolongation après une superbe feinte en rentrée de territoire. (Photo Le Soir – Alain Tramblay)

En bref

Une belle foule de 4 512 spectateurs ont assisté à la rencontre. Il y en avait autant, la veille pour le match inaugural du tournoi… Océanic et Knights vont croiser le fer, dimanche 18 h… 

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Océanic : même alignement face aux Knights

L’Océanic sera de retour sur la glace du Colisée Financière Sun Life, dimanche à 18 h, pour son deuxième match du tournoi à la ronde de la Coupe Memorial 2025.

L’équipe a tenu une séance d’entrainement au Complexe sportif Desjardins, samedi en début d’après-midi, au lendemain d’un revers de 5-4, en fin de partie, face aux Tigers de Medicine Hat.

Joël Perrault s’était dit passablement déçu de la sortie de son équipe dans son point de presse d’après-partie. Il était plus conciliant, 18 heures plus tard.

« À chaud, hier, c’était décevant. Encore ce matin, on n’est pas content du résultat. Dans un tournoi comme ça, tu veux avoir des victoires le plus rapidement possible. On était plus ou moins satisfait de la façon dont on a pu gérer le match. Ce matin, à tête reposée, clairement, il y a eu du positif et c’est important de le prendre pour continuer d’avancer », a dit Perrault quand il a rencontré les médias. 

Joël Perrault s’adresse à ses joueurs durant l’entrainement de samedi après-midi. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

« On n’a pas joué dans nos forces, poursuit-il. On doit jouer dans notre identité. Quand on l’a fait hier, on a eu du succès. Mais, on ne l’a pas fait assez souvent. »

Alignement

Tous les joueurs ont sauté sur la glace, samedi. Aucun changement n’est à prévoir pour la partie de dimanche face aux Knights de London, qui ont précédemment rendez-vous avec les Wildcats de Moncton, samedi soir. C’est de nouveau Mathis Langevin qui sera devant le filet.

Parmi les points positifs dans la défaite de vendredi, le jeu de puissance de l’Océanic a produit trois buts, en quatre occasions.

« C’est presque 4 en 4. Le but de Maël St-Denis a été marqué juste après (7 secondes) la fin d’une punition. C’est très positif, on a eu des bonds favorables. Ça fait partie du hockey. Quand tu ne les as pas, tu les veux, quand tu les as, il faut que tu les prennes », indique Perrault.

Mathieu Cataford de l’Océanic tente un tir sur le gardien des Tigers, Harrison Meneghin. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Interrogé sur le mythe que représentent les Knights, il a réfuté toutes les analyses en ce sens.

« C’est exactement là où il ne faut pas aller. Moi, les mythes dans le hockey junior… Ce sont tous des joueurs de 16 à 20 ans. Il n’y a personne qui fait 11 millions $ de l’autre bord. Il y a quatre très bonnes équipes ici et on en fait partie. Il ne faut pas avoir le sentiment d’infériorité. C’est un des aspects que j’ai trouvé qu’on a concédés, hier. Oui, London a beaucoup de talent. Mais, on ne peut pas aller là. Faut jouer dans notre identité et c’est ce qu’on va faire demain », assure l’entraineur-chef.

Pour sa part, le capitaine Jacob Mathieu estime lui aussi que l’équipe peut et devra mieux jouer.

Jacob Mathieu salue ses coéquipiers au banc des joueurs après avoir marqué face aux Tigers. (Photo Le Soir – Alain Tremblay)

« Si on veut avoir du succès dans le tournoi, il faudra être meilleur collectivement, surtout à cinq contre cinq. Les équipes ici sont les meilleures de leur ligue avec de très bons joueurs. Chaque petit détail compte. Ça va être important d’être très vigilant et de minimiser le plus possible nos revirements », dit-il.

À noter que l’Océanic agira comme équipe visiteuse demain. « Ça ne change rien, la seule différence est qu’on n’aura pas le dernier changement. Sinon, on va quand même avoir la foule derrière nous. On a la chance de présenter ici ce grand tournoi, il va falloir en profiter et aller chercher l’énergie de nos partisans », mentionne le capitaine. 

Rondelles d’or : quatre Océanic finalistes

C’est le jeudi 5 juin à Québec, dans le cadre des assises annuelles de la LHJMQ, que seront remises les huit dernières dernières Rondelles d’Or au terme de la saison 2024-2025.

L’Océanic y sera bien représenté avec quatre finalistes en commençant par Jonathan Fauchon en lice pour le Trophée Michel-Brière, remis au joueur le plus utile à son équipe. Justin Carbonneau (Armada) et Caleb Desnoyers (Wildcats) sont les autres finalistes.

Pour sa part, Jacob Mathieu est en nomination pour le Trophée Joueur humanitaire de l’année pour son implication dans la communauté. Les deux autres candidats retenus sont Maxwell Jardine, un défenseur des Islanders de Charlottetown, et Anthony Lavoie, défenseur du Drakkar de Baie-Comeau. 

Maël St-Denis (à gauche), Louky et Jacob Mathieu (à droite) avec les agents de la SQ et une brigadière (Photo courtoisie Océanic de Rimouski)

Mathieu Cataford est l’un des trois finalistes au Trophée Marcel-Robert, remis à
l’Étudiant-athlète de l’année. Les deux autres sont Brayden Schmitt, défenseur des Eagles du Cap-Breton, et Riley Mercer, gardien de but des Voltigeurs de Drummondville.

Mathieu Cataford a connu un excellent départ dans l’uniforme de l’Océanic. (Photo archives – courtoisie Océanic)

Enfin, le gardien William Lacelle est l’un des trois candidats au Trophée Sidney-Crosby, remis à la recrue de l’année. Un autre cerbère, Lucas Beckman, du Drakkar, ainsi que l’attaquant Matvei Gridin, des Cataractes, sont les deux autres finalistes. 

Soulignons aussi que le défenseur, Xavier Villeneuve, de l’Armada, est en lice pour le trophée Émile-Bouchard décerné au défenseur de l’année. Il a fait ses premières années de hockey mineur à Rimouski.

Coupe Memorial : expérience marquante pour la vie

Les joueurs de l’Océanic de Rimouski, qui ont remporté la Coupe Memorial en 2000, ont vécu des retrouvailles émouvantes lors du lancement des festivités entourant le tournoi présenté de nouveau, cette année, au Colisée Financière Sun Life.

Tous s’entendent que cette conquête a été marquante pour la suite de leur vie. 

Même 25 ans après sa victoire à Halifax, Benoit Martin se fait encore aborder comme étant un champion.

« Peu importe ce que tu fais dans ta vie, tout le monde te rappelle que tu as gagné la Coupe Memorial. Les gens m’arrêtent encore parfois et ils m’en parlent. Tu es étiqueté comme un champion », dit-il. 

Le natif de Gaspé garde seulement de bons souvenirs de l’événement d’envergure qui avait lieu à Halifax en 2000.

« Notre groupe formidable. Nous avions de gros leaders, Brad Richards avait une saison incroyable, mais nous avions aussi des gars comme Juraj Kolník et Jonathan Beaulieu. De gagner la Coupe Memorial, c’est la plus belle expérience que tu peux vivre comme joueur de hockey », affirme l’ex-attaquant.

Martin a joué à Rimouski jusqu’en 2002 avant d’évoluer au niveau universitaire et au niveau professionnel en Europe.

« Tout le monde a vieilli. Nous avons presque tous des enfants, donc ça change les discussions, mais nous retrouvons les mêmes personnalités. Il y en a que je n’avais pas revu depuis que je suis parti de Rimouski, il y a près de 25 ans. On se jase comme si nous avions été en contact hier. »

Spécial pour Sébastien Caron

Sébastien Caron était très ému de retrouver ses coéquipiers avec qui il a soulevé le précieux trophée.

Maintenant retraité, l’ex-gardien de but de Lac-au-Saumon a été sélectionné par les Penguins de Pittsburgh au repêchage de la LNH en 1999. Il a ensuite joué au niveau professionnel dans différentes ligues jusqu’en 2016.

Les joueurs ont reproduit la scène lors de laquelle Jacques Larivière a échappé la Coupe Memorial, en 2000, à Halifax. (Photo Vincent Éthier- LCH)

« De revenir ici et de voir tous les gars avec qui j’ai joué, ça fait plaisir. Je pense que l’Océanic a fait un bon travail pour nous regrouper 25 ans plus tard. C’est le fun de venir dans un contexte comme celui-là. De gagner et de revenir ici célébrer avec ma famille et mes amis, ça avait été un moment spécial », souligne-t-il. 

Chimie incroyable

Lorsqu’il revient 25 ans en arrière, Alexis Castonguay se souvient d’abord des moments qu’il a vécu avec ses coéquipiers de l’époque. 

« C’est vraiment les gens et l’équipe que nous étions, nous avions une chimie incroyable. Il y avait beaucoup de leaders naturels. On se retrouve 25 ans plus tard et c’est comme si rien n’avait changé, on reconnaît les mêmes personnalités. On a juste un petit peu plus de cheveux gris », exprime le Rimouskois.

Celui qui habite maintenant dans la région de Montréal depuis une vingtaine d’années soutient que son expérience au tournoi de la Coupe Memorial l’a fait grandir comme être humain.

« Ça m’a apporté énormément de maturité et de vécu. On arrive ensuite dans le monde des adultes, au début de la vingtaine, avec un bagage que personne d’autre ne possède. J’ai appris à comment vivre en communauté et vivre des moments extrêmement stressants avec la pression de performer », mentionne Castonguay. 

Après avoir disputé 113 matchs sur trois saisons avec l’Océanic, Alexis Castonguay a complété sa carrière dans le hockey senior.

Un résultat « décevant » pour l’Océanic

Joël Perrault ne cachait pas sa déception à la suite de la défaite de son équipe par la marque de 5-4 face aux Tigers de Medicine Hat, vendredi soir, au Colisée Financière Sun Life, pour le match d’ouverture du tournoi de la Coupe Memorial.

« Je ne trouve pas qu’on a joué un match à la hauteur de nos attentes. On a joué sur les talons. Nous sommes capables de beaucoup mieux. Nous avons eu de la difficulté à nous défendre. Nous n’avons pas patiné assez. On ne peut pas avoir le syndrome de l’imposteur ici », a affirmé l’entraîneur-chef de l’Océanic dans ses commentaires d’après-match.

Perrault soutient que ses joueurs doivent être plus agressifs pour le reste du tournoi.

« Dans ce genre de tournoi, il faut que tu aies une mentalité d’agresseur. Quand on l’a fait, on a eu du succès et on a récupéré des rondelles, mais on ne l’a pas fait assez constamment. On a eu de la difficulté à se faire confiance dans nos décisions », a-t-il commenté.

L’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Joël Perrault. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Joël Perrault était particulièrement déçu de la façon dont son équipe s’est défendue face à celui qui pressentit pour être le premier choix au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gavin McKenna. L’attaquant a marqué sur un échappé en troisième période alors que la marque était de 3-3.

« Ça ne semblait pas fonctionner du tout avec les lignes que j’ai essayées pour jouer contre eux. Il ne faut pas que tu laisses du temps et de l’espace à ce genre de joueur et nous en avons donné beaucoup trop. En plus, si tu lui donnes une occasion en échappée, ce n’est pas l’idéal. »

Le pilote de l’Océanic a comparé ce match au premier disputé contre les Wildcats de Moncton lors de la finale de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ).

« Ça n’a pas été notre meilleur hockey »

Les joueurs de l’Océanic qui ont rencontré les médias à la suite de la rencontre ont abondé dans le même sens que leur entraîneur.

« Ça n’a pas été notre meilleur hockey. Nous avons été capables de revenir dans le match, mais on n’en a pas donné assez. Pour la prochaine rencontre, il va falloir partir en lion et ne pas tenir notre place pour acquise », a mentionné Mathieu Cataford.

« Je ne pense pas qu’on a joué notre meilleur match, mais il ne faut pas s’en laisser imposer par n’importe quelle équipe ici. Il faut rebondir au prochain match. Nous avons été choisis pour être ici et c’est pour une raison. Nous sommes capables de rivaliser avec tout le monde », a ajouté Jacob Mathieu.

Le gardien de but Mathis Langevin et l’attaquant Mathieu Cataford (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Joël Perrault avaient de bons mot pour son gardien Mathis Langevin. Ce dernier se sentait en confiance devant son filet.

« J’ai gardé mon équipe dans le match sauf qu’en troisième période je n’ai pas été capable de faire l’arrêt qui aurait permis à mon équipe de gagner », a-t-il indiqué.

McKenna joueur du match

Gavin McKenna, a été nommé joueur du match. L’attaquant de 17 ans des Tigers de Medicine Hat (9 buts et 29 passes en 16 matchs en séries éliminatoires) a inscrit un but et une passe ce soir.

« Rimouski est une bonne équipe. Ils ont travaillé vraiment fort. Ça a été un match difficile. C’est l’équipe la plus difficile contre qui nous avons joué cette année », a-t-il mentionné après la victoire de son équipe.

L’attaquant des Tigers de Medicine Hat, Gavin McKenna. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Pour son entraîneur, Willie Desjardins, le deux équipes ont bien joué et le match aurait pu aller d’un côté comme de l’autre.

« Rimouski a une très bonne équipe. Nous savions que ce serait un match difficile. Ils ont beaucoup de rapidité et leur échec avant est très bon. Nous avons eu un bon départ en troisième et ça a fait du bien de revenir quand c’était l’égalité. Nous ne tenons rien pour acquis. »

Le match de samedi soir opposera les champions de la LHJMQ, les Wildcats de Moncton, aux vainqueurs la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL), les Knights de London. La première mise au jeu est prévue à 18 h au Colisée Financière Sun Life.

L’Océanic battu 5-4 en lever de rideau

Le 105e tournoi de la Coupe Memorial s’est amorcé avec un match de grande qualité à l’avantage des Tigers de Medicine Hat, 5-4, face à l’Océanic.

Les amateurs ont assisté à un excellent spectacle à l’avantage des champions de la WHL. C’est Hunter St. Martin qui a brisé l’égalité de 4-4 avec moins de trois minutes à jouer.

Dommage pour l’Océanic qui a livré une très belle bataille. Son jeu de puissance, plutôt ordinaire en saison, a frappé fort avec trois buts en quatre occasions. 

Par contre, Joël Perrault s’est fait plutôt critique envers son équipe dans son point de presse d’après-partie. « C’est décevant, je ne trouve pas qu’on a joué un match à la hauteur de nos attentes. On a joué sur les talons, beaucoup. On a eu de la difficulté à nous défendre contre leurs meilleurs. »

Mathieu Cataford de l’Océanic tente un tir sur le gardien des Tigers, Harrison Meneghin. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les Tigers ont pris les devants sur le but de Ryder Ritchie. Mais, en toute fin de première période, une superbe passe d’Alexandre Blais a mené au but de Maël Lavigne sur un jeu de puissance.

Une autre très belle passe de Blais a permis à l’Océanic de prendre les devants 2-1 quand il a remis la rondelle à Maël St-Denis. Bryce Pickford a créé l’égalité, en avantage numérique, mais à nouveau avec un patineur en plus, Jacob Mathieu a redonné les devants aux siens.

Pickford, avec son deuxième, a de nouveau créé l’égalité en début de troisième. Quelques minutes plus tard, Gavin McKenna, réfugié derrière les défenseurs, a saisi une passe pour s’échapper et marquer d’un tir précis, partie supérieure. 

Des joueurs de l’Océanic célèbrent le premier but de leur équipe inscrit par Maël Lavigne. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Toujours avec un joueur en plus, Jonathan Fauchon a créé l’égalité. Mais, St. Martin a ensuite inscrit le but décisif. 

Gardiens

Mathis Langevin a repoussé 33 lancers devant son filet. À l’autre bout, Harrison Meneghin a été mis à l’épreuve en 24 occasions. 

En bref

Olivier Théberge a eu la surprise, avant le match, de voir son père, Érick, procéder à la mise en jeu protocolaire. Le lieutenant des Forces armées canadiennes était en mission en Lettonie. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Patrick Roy, entraineur-chef des Islanders de New York, a assisté à la rencontre.  Il a conseillé Joël Perrault à distance cette saison et porte une bague de la Coupe Memorial, gagnée en 2023 à Kamloops, à la barre des Remparts… Moment émouvant pour la mise au jeu protocolaire quand le défenseur Olivier Théberge a longuement étreint son père, Erick, qui s’est amené sur la glace avec la Coupe Memorial. Il a obtenu une permission spéciale des Forces armées canadiennes pour assister au tournoi, lui qui revient d’un déploiement en Lettonie… L’Océanic portait un chandail commémoratif spécial rendant hommage aux militaires. Il rend hommage au lien culturel et historique entre la tradition maritime de Rimouski et le patrimoine bilingue du Canada… Les blessés Spencer Gill et Connor Sturgeon ainsi que Loïc Francoeur, Anthony Gaudet et Logan Roop ne jouaient pas pour l’Océanic… Samedi soir, 18 h, Moncton affrontera London… 

Le copropriétaire et président de l’Océanic, Alexandre Tanguay en compagnie de l’actuel entraîneur-chef des Islanders de New York, Patrick Roy, qui a conseillé celui de l’Océanic, Joël Perrault, au cours de la saison. (Photo courtoisie)

Jonathan Beaulieu veut passer le flambeau 

Vingt-cinq ans après avoir soulevé la Coupe Memorial à Halifax, Jonathan Beaulieu se dit prêt à passer le flambeau à la nouvelle génération. Il souhaite ardemment que son équipe vive encore l’effervescence entourant la conquête du précieux trophée.

« Nous allons être là pour les soutenir et nous souhaitons que ça se concrétise pour eux, pour les partisans et pour la ville. Tout ce groupe a été très résilient cette année et il a démontré beaucoup de caractère », exprime Jonathan Beaulieu. 

L’ex-capitaine de l’Océanic, qui a évolué cinq saisons dans le Bas-Saint-Laurent, garde des souvenirs inoubliables de sa conquête du championnat canadien de hockey junior en 2000. 

L’ex-capitaine de l’Océanic, Jonathan Beaulieu. (Photo archives)

« Avec du recul, je me sens privilégié d’avoir fait partie d’une organisation et d’une édition spéciale. Quand on est dedans, on ne s’en rend pas nécessairement compte, mais c’est plusieurs années plus tard qu’on réalise que ce n’est pas toutes les saisons que tu as la chance de remporter la Coupe Memorial », dit-il.

Redonner aux partisans

Jonathan Beaulieu se réjouit que les amateurs de hockey rimouskois puissent vivre l’expérience du tournoi de la Coupe Memorial pour une seconde fois, après la présentation de 2009. 

« L’organisation a voulu ramener le tournoi pour le redonner aux partisans. Elle a toujours voulu offrir ce qu’il y avait de mieux. Il y a beaucoup de travail derrière ça. L’engouement des partisans est là avec de bonnes foules pendant la saison. Je pense que tout le monde est dans une bonne ambiance pour que ce soit un succès sur toute la ligne », raconte-t-il.

Jonathan Beaulieu et Brad Richards lors de la parade des champions de la Coupe Memrial 2000. (Photo : Océanic)

Présent à la plupart des matchs de l’Océanic cette année, Beaulieu, dont le numéro 9 se retrouve dans les hauteurs du Colisée Financière Sun Life, a l’impression de revivre ses belles années dans le hockey junior. 

« En plus d’avoir un amphithéâtre extrêmement à jour, nous revoyons ce que nous avons vécu à notre époque avec les estrades remplies et des partisans engagés. Ça a toujours fait la marque de commerce de Rimouski et c’est un bel accomplissement que tout ça se continue. Je souhaite que cette ambiance règne jusqu’à la fin et que nous soyons champions », déclare l’ex-hockeyeur.  

Coprésident d’honneur 

Avec Brad Richards, Jonathan Beaulieu est coprésident honoraire du tournoi de la Coupe Memorial 2025. Quatorze de leurs anciens coéquipiers de la saison 1999-2000 se joindront à eux, le vendredi 23 mai, pour rencontrer les partisans. « Bolo » est impatient de renouer avec ses frères de l’époque.  

Les coprésidents d’honneur de la Coupe Memorial 2025, Brad Richards et Jonathan Beaulieu, ont amené le trophée dans le Quartier général Budweiser afin de lancer les festivités. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

« Il y en a que je revois occasionnellement, mais d’être aussi nombreux en même temps, ce sera définitivement spécial. Ça sera excitant de vivre ça dans la même ambiance accueillante que les gars ont connue il y a 25 ans », mentionne-t-il. 

Une ville d’adoption

Originaire de Québec, l’ex-capitaine de l’Océanic a choisi de s’établir à Rimouski après son passage dans la LHJMQ. Il habite toujours la capitale bas-laurentienne. 

« Ça fait 29 ans que je suis un Rimouskois d’adoption. L’accueil et ce que nous avons vécu ici font que nous gardons un attachement. Je n’ai pas fait une grosse carrière de hockeyeur après la LHJMQ, mais à 45 ans, je me fais encore souvent présenter comme étant Jonathan Beaulieu qui a gagné la Coupe Memorial. »

La Coupe Memorial est en ville !

Les festivités entourant le 105e tournoi de la Coupe Memorial sont commencées à Rimouski. Le célèbre trophée a fait son entrée au Quartier général des champions (QGC). 

L’arrivée de la Coupe Memorial a commencé au Cégep de Rimouski. Elle a été escortée lors d’une parade communautaire en direction du Colisée Financière Sun Life. Les coprésidents d’honneur de l’événement, Brad Richards et Jonathan Beaulieu, ont complété la haie d’honneur.

Des organismes et des groupes locaux reconnus pour leur leadership et leur dévouement envers la communauté de Rimouski ont été mis en vedette. 

Parmi les porteurs lors du défilé, la double médaillée olympique de Sainte-Luce en haltérophilie, Maude Charron, a marché avec la Coupe Memorial. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

« L’arrivée de la Coupe Memorial est assurément un moment fort, unique et symbolique, à l’image de Rimouski, de son territoire et de sa communauté. Émotions et frissons garantis pour ce grand lancement de la Coupe Memorial 2025 à Rimouski », exprime le directeur général du comité organisateur du tournoi de la Coupe Memorial, Sébastien Noël.

Démonstration aérienne

Deux chasseurs CF-18 Hornet de l’Aviation royale canadienne ont effectué deux survols du Colisée Financière Sun Life.

À la suite de la démonstration aérienne, une cérémonie officielle s’est tenue sous le dôme situé dans le QGC.

L’événement a réuni des membres de l’équipe hôtesse, l’Océanic de Rimouski, ainsi que des représentants des trois clubs champions, soit les Tigers de Medicine Hat (Ligue de hockey de l’Ouest), les Knights de London (Ligue de hockey de l’Ontario) et les Wildcats de Moncton (Ligue de hockey junior Maritimes Québec). 

Les quatre équipes étaient réunies, sous le dôme Béton Provincial, pour la cérémonie d’ouverture. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
Les joueurs de l’Océanic se dirigent vers les festivités. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Les deux coprésidents d’honneur, Jonathan Beaulieu et Brad Richards, étaient sur place pour rencontrer le public en compagnie de 14 de leurs anciens coéquipiers de l’Océanic avec qui ils ont remporté la Coupe en 2000. 

Chandail commémoratif

Le chandail commémoratif de la Coupe Memorial 2025 a été dévoilé. Il sera porté par les joueurs de l’Océanic lors du match d’ouverture du tournoi vendredi.

Depuis 2008, le club hôte porte un chandail commémoratif spécialement conçu lors du match d’ouverture du tournoi en hommage aux militaires et vétérans.

Après le match, les chandails portés par les joueurs seront mis aux enchères et tous les fonds recueillis seront versés au Fonds en fidéicommis du coquelicot de la Direction nationale de la Légion royale canadienne, un programme important qui soutient les vétérans et leurs familles. 

L’Océanic portera ce chandail commémoratif, porté ici par Jacob Mathieu, lors du match d’ouverture contre les Tigers de Medecine Hat, les champions de La Ligue de l’Ouest. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Depuis la création de ce programme, la Ligue canadienne de hockey (LCH) a recueilli plus de 316 000 $. 

Soirée d’ouverture

L’arrivée de la Coupe est suivie de la soirée d’ouverture du QGC. Les visiteurs peuvent découvrir les différentes activités offertes gratuitement. Le premier spectacle sera présenté, dès 19 h, par le chansonnier d’Amqui, Tom Gagnon. 

Le premier match du tournoi de la Coupe Memorial 2025 est prévu pour demain à 19 h. Il opposera l’Océanic de Rimouski aux Tigers de Medicine Hat. 

« Ces années à Rimouski ont préparé ma carrière » – Brad Richards

Brad Richards est de retour à Rimouski pour la Coupe Memorial. Vingt-cinq ans après avoir gagné le trophée, l’ex-Océanic affirme que ses années dans le Bas-Saint-Laurent ont été marquantes pour le reste de sa carrière.

Coprésident d’honneur du tournoi en compagnie de Jonathan Beaulieu, Richards a fait partie de la formation rimouskoise de 1997 à 2000. L’accompagnement qu’il a reçu de Maurice Tanguay et de toute l’organisation lui a fait gagner énormément de maturité autant dans le sport que dans la vie.  

«  C’est une excellente organisation pour ça. L’équipe que nous avions, les responsabilités que j’avais et que Doris (Labonté) m’a données m’ont permis d’avoir confiance pour aller dans la Ligue nationale de hockey. Ces trois années à Rimouski ont préparé ma carrière. « , explique l’ex-numéro 39. 

Il soutient que Doris Labonté a eu un grand impact sur son parcours de hockeyeur professionnel. 

La photo souvenir de la victoire de L’Océanic en 2000. (Photo courtoisie L’Océanic)

«  Doris a été la plus importante partie de ces trois années. Monsieur Tanguay était incroyable pour diriger l’équipe et les employés, mais Doris était mon entraîneur. Il était un bon entraîneur, mais il priorisait les personnes. Il faisait sentir à tous les joueurs qu’ils faisaient partie de l’équipe, peu importe leur rôle. Il nous traitait comme des hommes, même si nous étions jeunes. Je vais toujours m’en souvenir  », exprime Richards. 

Premier retour depuis 2009

Le gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004 est de retour à Rimouski pour la première fois en 16 ans. Il a pu revoir les joueurs de l’édition 1999-2000 de l’Océanic avec qui il avait d’abord remporté la Coupe Memorial. 

«  La dernière fois que je suis venue ici, c’était pour le tournoi de 2009 et ce n’était pas avec l’équipe de 2000. C’est plaisant de les revoir. De jouer devant les partisans de Rimouski, dans un aréna plein tous les soirs, j’en garde des souvenirs incroyables. Les trois années, nous avions de bonnes équipes pour compétitionner  », souligne le natif de l’Île-du-Prince-Édouard. 

Brad Richards en compagnie du président de l’Océanic, Alexandre Tanguay et du commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini. (Photo courtoisie LHJMQ- Vincent Éthier)

Brad Richards souhaite que les joueurs actuels de l’Océanic puissent profiter de leur expérience à la Coupe Memorial. 

«  Tu ne sais pas si tu vas jouer après le junior. C’est un trophée très difficile à gagner parce que tu n’as que quelques années dans le junior. C’est un tournoi très spécial. C’est une chance incroyable pour les joueurs. Peu ont la chance de participer à la Coupe Memorial. Ils peuvent le faire à la maison devant leurs partisans en plus  », mentionne-t-il.

L’influence de Vincent Lecavalier

Sans la présence de son ami Vincent Lecavalier la saison avant son arrivée, Brad Richards n’aurait pas endossé l’uniforme de l’Océanic. Le fait d’être dans un milieu francophone était particulièrement inquiétant pour lui et sa famille. 

«  J’avais le choix d’aller ailleurs, mais Vinny m’a dit comment l’organisation était et comment il était traité. Quand l’organisation a parlé à mes parents pour leur expliquer comment je serais encadré avec des cours de français et des tuteurs, ils ont été rassurés. Ils étaient plus inquiets pour mes études que je l’étais  », raconte-t-il en riant.

Brad Richards (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)

La fiche de Brad Richards avec l’Océanic parle d’elle-même. Il demeure le meilleur pointeur de l’histoire de l’équipe avec 173 buts, 349 passes pour 552 points (saisons et séries incluses). 

Son numéro 39 fait partie des immortels de l’Océanic, en compagnie de Lecavalier, Jonathan Beaulieu, Allan Sirois, Michel Ouellet et Sidney Crosby. À eux s’ajoutent les bâtisseurs Doris Labonté et Maurice Tanguay.

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