L’entreprise québécoise a mis en service à Alma, au Saguenay, une première cuve de démonstration d’une nouvelle technologie qui permet de fabriquer de l’aluminium d’une façon moins nocive pour l’environnement.
Cette technologie améliorerait par ailleurs la sécurité des travailleurs et couterait moins cher à exploiter.
Le projet, mené en partenariat avec le groupe anglo-australien Rio Tinto et la société américaine Alcoa, a nécessité des investissements de plusieurs centaines de millions $.
Environ le tiers a été financé par Québec et Ottawa.
Le collectif G15+, qui réunit une vingtaine d’organisations québécoises des milieux économiques, financiers, sociaux, syndicaux, environnementaux, académiques et philanthropiques, a mis à jour son évaluation de la performance du Québec.
Elle repose sur 54 indicateurs de bien-être qui couvrent l’économie, la société et l’environnement.
Sur une période de plusieurs années, 32 des indicateurs se sont améliorés, dont ceux servant à mesurer:
les revenus et le PIB par habitant
le niveau d’endettement des ménages
l’égalité homme-femme au travail
Mais une dizaine d’indicateurs se sont détériorés, dont certains liés:
Avez-vous déjà vécu une consultation médicale expéditive? C’est probablement parce que votre médecin ou votre infirmière devait se garder du temps pour remplir de la paperasse.
MedAssistant, une jeune pousse de Sherbrooke, a conçu un assistant médical qui, grâce à l’intelligence artificielle, automatise plusieurs tâches administratives médicales, libérant ainsi aux médecins et infirmières du temps à consacrer aux patients.
Le problème
Les protocoles médicaux sont très standardisés, et doivent suivre plusieurs étapes administratives obligatoires.
Par exemple, pour chaque consultation d’un patient, les médecins et infirmières cliniciennes doivent documenter la rencontre et parfois remplir des formulaires.
Ces tâches obligatoires «réduisent le temps que les médecins et les infirmières peuvent consacrer à leurs patients», dit à InfoBref Félix-Antoine Toussaint, PDG et cofondateur de MedAssistant.
Il croit que cette pression peut nuire à la qualité du service.
MedAssistant a conçu un logiciel qui automatise certaines tâches administratives médicales liées à la cueillette d’informations et à la documentation clinique.
Le logiciel propose un questionnaire intelligent qui recueille des informations sur chaque patient avant sa consultation.
Dans les minutes qui précèdent la consultation, le patient répond au questionnaire sur une tablette électronique.
Les questions s’ajustent automatiquement selon les réponses aux questions précédentes.
Une autre outil automatise la prise de note pendant le rendez-vous.
L’outil enregistre la conversation et en fait la synthèse.
Il peut également remplir certains formulaires médicaux selon les informations obtenues pendant la consultation.
Ces outils font gagner du temps aux professionnels de la santé.
De plus, ils «favorisent la collaboration entre les différentes équipes de soin» parce que les informations colligées sont accessibles à plusieurs professionnels en même temps, soutient Félix-Antoine Toussaint.
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Le modèle d’affaires
MedAssistant vend son logiciel sous la forme d’un abonnement mensuel.
Le prix est actuellement fixé à 99 $ par an par professionnel.
Un abonnement de groupe est également proposé.
L’entreprise fournit des tablettes verrouillées qui permettent aux patients de répondre au questionnaire.
La clientèle de l’entreprise compte actuellement plus d’une centaine d’utilisateurs, répartis principalement dans la grande région de Montréal et en Estrie.
La clientèle est composée surtout de médecins de famille.
Il y a aussi des médecins spécialistes et des équipes de soins infirmiers.
Une partie de la clientèle participe à un essai pilote.
La jeune pousse a obtenu auprès du ministère de la santé la certification TGV (Trousse globale de vérification) qui atteste que son logiciel est conforme à des normes quant à la protection et à la confidentialité des données de ses utilsateurs.
MedAssistant bénéficie d’un accompagnement personnalisé par l’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET). [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]
L’entreprise se concentre actuellement à développer le marché québécois et ontarien.
Elle prévoit ensuite des lancements dans le reste du Canada puis aux États-Unis.
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Le Conseil québécois du commerce de détail critique le budget fédéral parce qu’il ne prévoit aucune mesure pour encadrer la croissance des commerces en ligne de mode étrangers, y compris les deux sites chinois Shein et Temu.
Le conseil souligne que ces détaillants étrangers peuvent générer des profits au Canada alors qu’ils ne sont pas soumis aux mêmes réglementations fiscales, environnementales et commerciales que les entreprises canadiennes.
Plusieurs propriétaires forestiers ignorent qu’entreprendre certains types d’aménagement dans leur forêt pourrait leur donner droit à des avantages financiers.
La jeune pousse de Québec Forair a conçu une application qui identifie les aménagements possibles et les crédits financiers qui y seraient associés.
Le problème
«Près d’un cinquième des forêts productives du Québec sont privées. L’équivalent de 143 fois la superficie de l’ile de Montréal appartient à plus de 160 000 propriétaires», dit à InfoBref William Métivier, président et cofondateur de Forair.
Ces parcelles de forêt sont de plus en plus laissées à elles-mêmes. La majorité de leurs propriétaires n’y font pas de travaux d’aménagement ni d’entretien.
C’est généralement par manque de temps, de moyen ou de connaissances, explique l’entrepreneur.
Or, laisser une forêt à elle-même n’est pas optimal.
«Ce n’est souvent pas la meilleure manière de valoriser la forêt, particulièrement dans un contexte de changements climatiques. Cela met à l’épreuve la capacité de résilience des forêt et fait passer le Québec à côté d’un immense potentiel écologique et économique», souligne William Métivier.
Il compare la forêt à un jardin: un entretien adapté est nécessaire pour en tirer le meilleur rendement.
Entretenir une forêt permet par exemple:
d’améliorer la biodiversité;
d’augmenter le diamètre des arbres et donc le rendement d’une exploitation forestière.
Forair a développé une application qui outille les propriétaires forestiers pour les aider à bien aménager leur lot.
«L’objectif est de mobiliser les propriétaires en leur fournissant des informations spécifiques à leur terrain, en les sensibilisant et en les incitant à passer à l’action», dit William Métivier.
L’application accède à différentes bases de données publiques gouvernementales.
Elle regroupe puis organise les données pour les rendre claires, compréhensibles et facilement accessibles dans l’application.
Pour chaque lot, Forair indique la composition des espèces d’arbres, leur âge, leur superficie et l’historique des peuplements forestiers.
L’application informe également les propriétaires des travaux qu’ils peuvent entreprendre et des incitatifs financiers auxquels ils peuvent être admissibles.
Par exemple, retarder la coupe de bois ou planter certaines espèces d’arbres sont des gestes qui peuvent contribuer à réduire les gaz à effet de serre.
Ces gestes peuvent souvent être subventionnés et même donner droit à un crédit carbone.
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Le modèle d’affaires
Les propriétaires forestiers pourront utiliser gratuitement les fonctionnalités de base de l’application.
Des services payants viendront s’y ajouter.
Forair bénéficie d’un accompagnement personnalisé par l’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET). [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]
La jeune pousse commence à tester son application auprès de 2000 propriétaires terriens pré-identifiés.
Le lancement officiel est prévu pour le printemps 2026.
L’entreprise compte peaufiner son application en lui ajoutant une fonction de bibliothèque numérique.
Les utilisateurs pourront y téléverser et retrouver les documents essentiels à la gestion de leur lot forestier, comme:
les comptes de taxes;
les plans d’aménagement forestier;
les soumissions d’ingénieurs forestiers;
les plans de localisation.
William Métivier souhaite desservir dans les prochaines années d’autres types de territoires fonciers, comme les territoires agricoles et commerciaux.
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Selon un sondage de la firme d’études The Harris Poll pour la Fondation pour le journalisme canadien, 8 Québécois sur 10 se disent préoccupés par la possibilité que des contenus (nouvelle, image ou vidéo) générés par l’intelligence artificielle puissent servir à les tromper.
Les Québécois sont les Canadiens qui se disent les plus exposés à des contenus d’information trompeurs.
54% des Québécois disent que, en voyant des contenus d’actualité, ils ont été confrontés à des hypertrucages (deepfakes) ou à des images modifiées.
Selon un sondage Léger, 28% des Québécois ont l’intention de distribuer des bonbons ce soir pour l’Halloween.
C’est beaucoup moins que dans l’ensemble du Canada, où 46% des adultes se préparent à en distribuer.
Par contraste, 85% des parents québécois ont dit que leur enfant récolterait des bonbons, soit une proportion un peu plus grande que dans l’ensemble du Canada.
Le gouvernement a déposé un amendement à son projet de loi 104, qui vise à «donner suite à certaines demandes du milieu municipal», afin de revoir comment les municipalités peuvent gérer les fonds qu’elles ont mis de côté.
Il est notamment prévu, dans le cadre d’un projet pilote, de permettre aux villes de Montréal et Québec de diversifier leurs placements en pouvant, pour la première fois, investir dans les marchés boursiers.
Le gouvernement souhaite s’inspirer de la réglementation déjà en vigueur en Ontario qui permet aux villes d’investir en bourse une partie de leurs liquidités, a dit à La Presse la ministre des affaires municipales, Geneviève Guilbault.
Le président américain a accordé une grâce au Canadien Changpeng Zhao, fondateur et ex-PDG du plus grand service d’échange de cryptomonnaies au monde.
Zhao avait été condamné à 4 mois de prison l’an dernier par un tribunal californien pour blanchiment d’argent.
Il avait plaidé coupable et quitté la direction de Binance.
Binance avait accepté de payer 4,3 milliards $US pour clore les poursuites.
Il y a deux mois, le Wall Street Journal avait révélé l’existence d’un partenariat entre une filiale de Binance et le service d’échange de cryptomonnaies de la famille Trump.
Le président américain a annoncé, après un appel avec son homologue russe, qu’il le rencontrerait à Budapest, en Hongrie, à une date encore indéterminée.
Donald Trump veut discuter de la possibilité de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Les deux dirigeants s’étaient déjà rencontrés en août dernier en Alaska, sans parvenir à un accord sur le sujet.
L’appel entre Trump et Poutine est survenu la veille d’une nouvelle visite à Washington du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui doit rencontrer Trump aujourd’hui.
Le ministre Simon Jolin-Barrette a accepté la demande de l’opposition pour une consultation générale – ouverte à tous – sur son projet de loi visant à doter le Québec d’une constitution.
Les débats ne se déplaceront toutefois pas en région, contrairement à ce que souhaitaient les partis d’opposition.
Selon plusieurs médias, les citoyens et les groupes intéressés devront se présenter à l’Assemblée nationale pour participer à des audiences publiques, qui commenceraient le 25 novembre.
Dans un récent procès à la Cour supérieure du Québec, un homme qui se défendait seul a eu recours à l’intelligence artificielle pour faire sa recherche juridique.
Or, l’IA lui a fourni plusieurs fausses informations, ce qui a forcé les parties à vérifier l’intégralité de sa défense.
Selon la décision de justice consultée par La Presse, l’homme a été condamné à verser une pénalité de 5000 $ pour manquement au déroulement de l’instance.
C’est la première fois qu’une personne est condamnée pour cette raison au Québec.