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Des “mini-podcasts” à écouter [en]

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Après l’introduction d’hier (enfin à l’heure de publication, c’est avant-hier), venons-en au menu principal: une collection de podcasts en série limitée, type documentaire en x épisodes, surtout en anglais (parce qu’il y en a moins en français, tout simplement). A écouter, bien sûr. Je ne les ai pas mis dans un ordre particulier, juste comme ça vient.

Mon corps électrique
Après un accident suite auquel il se retrouve tétraplégique, Arnaud prend part à une étude médicale dans l’espoir de retrouver un peu de mobilité dans son bras gauche. En même temps journaliste et sujet, il nous emmène avec lui au fil de sept épisodes pour nous questionner sur la médecine, le handicap, l’espoir, les limites, le deuil, le corps, la vie. (Voir aussi mon article Mais sérieux, le suivi psy?)

Soleil noir, autopsie d’une secte
Si vous avez mon âge ou plus, vous vous souvenez de l’Ordre du Temple Solaire. Ce podcast revient sur cette tragique histoire, en détail, et ce faisant, montre à quel point tout un chacun peut se retrouver victime d’emprise. Glaçant et fascinant.

Précipice
Sept épisodes. Sept vies qui basculent. On peut voir ce podcast somme un prélude stylistique à Mon corps électrique: l’épisode 7, c’est Arnaud.

No Easy Fix
Trois épisodes sur le sans-abrisme, l’addiction, et la réalité du parcours pour sortir de la rue à San Francisco.

Scripts
Ce podcast explore comment l’explication “physiologique” est devenue dominante aux USA pour la santé mentale, et ce que ça a eu comme impact sur le rapport qu’on a aux médicaments psychotropes. Egalement en trois épisodes.

The Missing Cryptoqueen
Dans le genre True Crime qui n’a rien à envier à un triller fictionnel: douze épisodes d’enquête sur une crypto-arnaque à grand échelle menée par une charismatique entrepreneuse qui finit par se volatiliser.

S-Town
J’ai écouté ce podcast il y a longtemps et je ne me souviens plus clairement du contenu. L’impression qu’il m’a fait, par contre, est bien clair. C’était prenant, intriguant, surprenant, et très bien raconté.

The Kids of Rutherford County
Quelque part aux USA, on met en taule des gosses aussi jeunes que 8 ans pour des bagarres de cour de récréation. Comment est-ce qu’on en est arrivé à ça? Et qu’est-ce qu’il a fallu pour sortir de cette dystopie?

The Preventionist
Amener son enfant à l’hôpital pour un commun accident domestique, une chute par exemple, et se retrouver non seulement accusé de maltraitance mais perdre la garde. Un cauchemar parental qui se répète année après année dans un coin de Pennsylvanie. Quand la protection de l’enfance finit par briser des familles innocentes et traumatiser ceux-là mêmes qu’elle est supposée protéger.

Un aparté, à ce stade: vous allez vous dire que je n’écoute que des trucs glauques et déprimants. C’est peut-être un peu vrai. Ce qui m’intéresse dans toutes ces histoires, c’est l’autopsie de systèmes qui dysfonctionnent. Comment les bonnes intentions créent-elles l’enfer institutionnalisé? Comment des personnes se retrouvent-elles prises dans des rôles où elles contribuent à rendre misérable la vie d’autrui? Que faut-il pour réparer nos systèmes défectueux, qu’ils soient politiques, médicaux, administratifs, sociaux, politiques, ou autre? Comment réussit-on (ou échoue-t-on) à réparer ce qui semble irrémédiablement cassé dans notre monde?

The Good Whale
Vous vous souvenez de “Sauvez Willy”? Derrière le film qui a ému les coeurs, il y a la vraie histoire, nettement plus compliquée, de Keiko – l’orque que l’on voit dans le film. Dans le genre enfer pavé de bonnes intentions, on est pas mal.

The Cat Drug Black Market (partie II, partie III)
La PIF est une maladie auparavant incurable chez le chat. C’est la maladie qui avait emporté Safran. Depuis quelques années, un traitement existe – efficace, mais disponible uniquement au marché noir. Des vétérinaires, mains liées par l’absence de traitement autorisé pour cette maladie sinon mortelle, se retrouvent à “suggérer” à leurs clients d’aller chercher de l’aide dans des groupes facebook. Ces trois épisodes retracent l’histoire de ce traitement, des communautés qui ont sauvé des milliers de chats, et de comment on s’est retrouvés dans cette situation abracadabrante.

Articles of Interest
Une mini-série sur les vêtements que l’on porte. Autant les questions vestimentaires m’intéressent peu, autant j’ai trouvé ces épisodes fascinants. Ce n’est pas étonnant, puisque cette série vient de 99% Invisible, un podcast qui a le don de rendre passionnants des sujets qui de prime abord peuvent paraître bien fades. AoI est par la suite devenu un podcast à part entière.

Master: The Allegations Against Neil Gaiman
Un auteur populaire et adoré est accusé d’abus sexuels par plusieurs femmes. Il nie en bloc. Une enquête dont j’ai apprécié la nuance, sur un sujet extrêmement inconfortable. (Je note juste là que Tortoise a d’autres séries d’investigation, je vais les mettre dans ma liste à écouter!)

Serial (saison 1)
Le podcast qui a lancé le genre, en 2014. Du True Crime pur et dur: Adnan Syed est derrière les barreaux depuis l’âge de 17 ans, accusé d’avoir tué Hae Min Lee, sa camarade de classe et ex-copine. Il clame son innocence, certains le croient, d’autres pas. La journaliste Sarah Koenig découvre que l’histoire est nettement plus compliquée que ce qu’il y paraît de prime abord.

Et ici je m’interromps à nouveau. Serial a lancé le genre, et continué. J’ai cité ci-dessus S-Town, The Kids of Rutherford County, The Preventionist, The Good Whale – tout ça, c’est Serial. Mais je découvre en faisant ce listing que suite au rachat de Serial par le New York Times, tout un tas d’épisodes de saisons passées sont maintenant réservées aux abonnés. Pas cool. Du coup, je vais bricoler un peu pour vous.

The Trojan Horse Affair
Le lien ci-dessus ne mène pas à la page officielle de ce podcast, mais au moins, il vous donne accès à tous les épisodes. Vous l’aurez deviné: une production Serial. On se rend cette fois à Birmingham, sur les traces d’un scandale qui a secoué l’Angleterre dix ans auparavant. Lettre anonyme, islamophobie et théorie du complot.

The Retrievals
Aussi une production Serial. Deux saisons difficiles à écouter sur la non prise en compte de la douleur des femmes dans le milieu médical. La première nous plonge dans une clinique de PMA où durant des années, une infirmière piquait dans le fentanyl utilisé comme antidouleur pour les patientes durant les interventions – le remplaçant avec une solution physiologique. Vous imaginez les conséquences pour les patientes, mais peut-être pas à quel point le monde médical est construit pour ignorer une femme qui dit qu’elle a mal. La deuxième saison porte sur les césariennes, et est plus porteuse d’espoir, car elle nous raconte comment une personne a pu mettre en route une véritable prise de conscience à l’intérieur de sa profession et faire bouger des pratiques médicales désuètes.

Dolly Parton’s America
En écoutant ce podcast, j’ai découvert la femme extraordinaire qu’est Dolly Parton. Je n’avais aucune idée. Et c’est possible que vous non plus.

Dead End: A New Jersey Political Murder Mystery
Le podcast a pris son envol et changé de nom, mais la première saison se penche sur le meurtre des Sheridan et les machinations politiques qui y sont liées.

The Making of Musk
En fait la 6e saison du podcast Understood, ces 4 épisodes nous racontent les origines biographiques et idéologiques d’Elon Musk. Eclairant.

The Disappearance of Nuseiba Hasan
Comme le podcast précédent, celui-ci est également une saison d’un podcast plus large. La troisième saison de Conviction, précisément. C’est chez Spotify, donc quasi impossible de faire un lien propre vers la saison, d’où le lien ci-dessus sur le premier épisode. Une enquête sur la disparition d’une femme que sa famille signale… des années après sa disparition.

Tiny Huge Decisions
Deux amis, Mohsin et Dalia. Ils sont les deux mariés. Elle a eu son premier enfant récemment. Lui souhaite également fonder une famille, avec son mari. Une discussion délicate, que l’on suit au fil des épisodes, où ils réfléchissent, ensemble et séparément, à une décision lourde de conséquences: va-t-elle lui proposer de porter son enfant? Ce podcast aborde avec finesse la question de la gestation pour autrui, mais pas que. Amitié, dialogue, religion, homosexualité, couple… la palette est large. Les protagonistes sont attachants, lucides, et courageux.

The Protocol
Une reportage en six parties sur la façon dont on approche la question de la transidentité chez les jeunes, enfants et ados, partant d’un protocole hollandais dont on suit l’application et l’interprétation outre-Atlantique. Un traitement très nuancé d’un sujet qui a tendance à polariser.

Pour terminer, deux recommandations un poil à part. Will Be Wild, d’abord, une enquête sur la genèse et la préparation de l’assaut du Capitole du 6 janvier. Malheureusement, l’intégralité des épisodes n’est plus disponible sans abonnement payant. Ensuite, les mini-séries de On The Media, podcast que j’écoute depuis des années. Au fil du temps ils ont produit des mini-séries sur tout un tas de sujets, allant de la pauvreté à l’histoire de la radio conservatrice. Ils en valent tous la peine.

Voilà, je crois que vous avez de quoi vous occuper avec tout ça!

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Comment l’usage de l’IA transforme les rencontres en ligne

Les applications de rencontres vivent une mutation inattendue : l’arrivée du « chatfishing ». Cette pratique, qui détourne l’usage d’outils conversationnels comme ChatGPT, permet à certains utilisateurs de se présenter sous un jour trop parfait pour être vrai. L’histoire de Rachel, relatée par le Guardian, illustre bien ce phénomène. Séduite par des échanges d’une rare […]
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La Guignolée des médias est de retour

Le Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette procède au lancement officiel de l’édition 2025 de la Guignolée des médias, qui aura lieu le jeudi 4 décembre prochain.

L’événement annuel, qui se tiendra pour une 24e édition à Rimouski, vise à amasser des dons en argent et des denrées non périssables pour venir en aide aux personnes et familles vivant une situation de précarité durant la période des Fêtes.

Le lancement s’est fait en compagnie de plusieurs partenaires de la région ayant effectué un don de 500 $ chacun.

Des membres de l’équipe du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, en compagnie de partenaires de la Guignolée. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Cette année encore, 11 points de collecte seront répartis sur l’ensemble du territoire de Rimouski pour permettre à des bénévoles de recueillir les dons du public.

Personne à l’abri du besoin

La Coordonnatrice aux bénévoles et à la communauté du Centre, France Michaud, soulève que l’initiative demeure des plus pertinentes dans le contexte économique actuel.

« Au Centre d’action bénévole, on remarque que les besoins ont changé. Avant, les familles qui faisaient des demandes d’aides devaient aussi avoir recours à l’aide sociale. C’étaient des pères ou des mères monoparentales qui faisaient des demandes, alors que maintenant, des citoyens de toutes classes sociales peuvent vivre des moments financièrement plus difficiles, en raison de l’inflation et de tout ce qui l’accompagne. »

Madame Michaud mentionne d’ailleurs que le Centre constate déjà une augmentation des demandes d’aide, par rapport à l’année dernière.

Le président du Centre d’action, Robert Gagnon, abonde dans le même sens.

Le président du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, Robert Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les paniers de Noël sont très importants, parce que même en 2025, il y a encore des gens, des familles, qui n’ont malheureusement pas nécessairement les moyens de répondre à leurs besoins. On sait que la misère n’a pas de mois ou de dates, mais on sait aussi que la période des fêtes est un temps pour les réjouissances, alors la contribution de toutes les personnes impliquées permettra d’apporter un peu de chaleur à ces familles et ces personnes qui en ont besoin. »

Le député fédéral, Maxime Blanchette Joncas, relate qu’il est lui aussi témoin des conséquences de l’inflation sur la population.

« La pauvreté et l’itinérance n’ont ni genre ni âge. En ce moment, on vit une réalité assez particulière. Il y a des gens qui sont solidaires, qui font beaucoup d’efforts, mais il y a un l’achalandage record aux banques alimentaires. On veut apporter un peu de réconfort aux gens qui en ont besoin pendant le temps des fêtes, mais j’invite la population à soutenir les initiatives qui luttent contre l’insécurité alimentaire tout au long de l’année, parce que se nourrir n’est pas un seulement un besoin à Noël. »

Pour participer

Les personnes qui souhaitent prendre part à la Guignolée pourront le faire en personne, le 4 décembre 2025, dans l’un des 11 points de collecte de Rimouski, ou bien en visitant le site internet de la plateforme officielle de la Grande Guignolée des médias au www.guignoleedesmedias.com.

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Amqui rend hommage aux anciens combattants

La Ville d’Amqui tenait, dans le cadre du jour du Souvenir tenu ce mardi 11 novembre, une cérémonie commémorative au cénotaphe du parc Marcel-Rioux. De nombreux dignitaires, des élus et citoyens ont rendu hommage aux soldats canadiens, dont plusieurs Matapédiens, tombés au combat.

« Des gens d’ici, des Amquiens, ont perdu la vie lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, alors la population peut se recueillir à tout moment au cénotaphe », a rappellé la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.

Plusieurs personnes étaient présentes lors de la cérémonie du jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)

Elle mentionne que le 11 novembre est une occasion de se souvenir de ces soldats disparus, mais aussi de se rappeler tous ceux qui ont combattu pour la liberté.

« Certaines sont décédées sur le champ de bataille, mais il y en a également qui sont rentrés à la maison. On veut donc aussi souligner leur contribution, qui est la raison pour laquelle nous sommes en mesure de vivre en paix », a indiqué madame Blanchette.

La paix en héritage

La mairesse d’Amqui rappelle l’importante des troupes civiles dans les victoires des alliés.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, face au cénotaphe pour le jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)

« Il y avait du personnel médical, des médecins, des infirmières et même des gens qui travaillaient dans les cuisines, comme l’a fait l’un de mes oncles. Ces gens ont quand même été témoins des horreurs de la guerre et revenaient à la maison avec des blessures à leur morale, parce qu’ils y avaient vu des choses difficiles à voir. C’est tout ça qu’il faut souligner : il y en a qui ont combattu, il y en a qui ont soigné, il y en a qui sont allés aider, pour nous permettre de vivre dans un pays sans guerre. C’est pour cette raison qu’il est important de se rassembler pour les remercier. »

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Noël : Moisson Rimouski-Neigette fait appel à la générosité

Moisson Rimouski-Neigette donne le coup d’envoi à sa campagne « Un Noël pour tous » en faisant appel à la solidarité envers les familles qui peinent à boucler les fins de mois dans un contexte d’inflation alimentaire persistante.

L’an dernier, près de 900 familles de Rimouski et des environs ont reçu de l’aide alimentaire. L’organisme s’attend à une hausse encore cette année et invite la population à contribuer, que ce soit par un don monétaire ou en denrées non périssables.

Les tablettes de l’entrepôt se vident rapidement, forçant Moisson à acheter davantage de produits pour répondre à la demande.

« Nous savons que plusieurs personnes ressentent elles aussi la pression du coût de la vie. Mais si vous êtes en situation de donner, sachez que votre contribution, quelle qu’elle soit, a un impact concret. Chaque sac de denrées, chaque dollar reçu, se transforme en nourriture pour une famille d’ici », souligne la directrice générale de Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Ève St-Pierre.

Moisson Rimouski-Neigette se situe sur la rue Saint-Germain Est. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Afin de rejoindre le plus grand nombre, Moisson Rimouski-Neigette multipliera les points de collecte dans les prochaines semaines dans plusieurs commerces, lors d’événements et de lieux rassembleurs pour sensibiliser la population.

Grande vente de Noël : occasion de donner autrement

Pour amorcer la période des Fêtes sous le signe de la générosité, Moisson Rimouski-Neigette tiendra sa Grande vente de Noël les 21 et 22 novembre, dans ses locaux du 192, rue Saint-Germain Est.

Les visiteurs pourront y dénicher décorations et articles de saison, tout en appuyant une bonne cause.

Pour contribuer, les gens intéressés peuvent aussi offrir des dons monétaires sur le site web de Moisson Rimouski-Neigette ou en personne pendant les heures de bureau, en plus des dons en denrées non périssables durant les heures d’ouverture. Moisson affirme avoir besoin prioritairement de pâtes, de sauces, de conserves diverses, de riz et grains entiers, de céréales à déjeuner et de collations.

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Pro-Jeune-Est : objectif de 28 000 $

Pro-Jeune-Est donne le coup d’envoi à sa campagne annuelle de financement avec l’objectif d’amasser 28 000 $ pendant le mois de novembre. L’argent permettra à l’organisme de poursuivre sa mission de répondre aux besoins des jeunes de 12 à 17 ans en matière de motivation scolaire et sociale.

Les dons assureront le maintien de l’offre de soutien et des postes actuels pour garantir la continuité des services auprès des jeunes des MRC de Rimouski-Neigette et La Mitis.

« Pour maximiser notre impact auprès des jeunes, il est essentiel que les familles et les jeunes de notre région connaissent nos services et nos programmes. À Pro-Jeune-Est, nous avons développé des pratiques éprouvées en matière de motivation, d’accompagnement bienveillant et de mieux-être des jeunes », indique la directrice générale de Pro-Jeune-Est, Mélanie Lavoie. 

La campagne vise également à mieux faire connaître l’organisme, ses programmes et ses outils aux familles et aux jeunes de la région. Des capsules vidéo permettront de sensibiliser la population.

« Chaque jeune mérite d’avoir accès à des ressources et de savoir qu’un soutien adapté à ses besoins existe. C’est pourquoi nous misons sur la sensibilisation et la visibilité : plus nous rejoignons de familles, plus nous pouvons transformer de vies. Depuis plus de 30 ans, notre approche centrée sur les forces de chaque jeune fait ses preuves, et nous voulons que chaque famille sache qu’elle peut compter sur nous », explique madame Lavoie.

Aide aux devoirs Pro-Jeune-Est. (Photo courtoisie)

La campagne se tient sous la présidence d’honneur du directeur de iA Groupe financier de Rimouski, Jimmy Turcotte.

« Au-delà de l’avenir de chaque enfant et de sa réussite personnelle, c’est aussi celui de Rimouski et ses environs, et de ses entrepreneurs qui est en jeu. Dans cinq à dix ans, ces jeunes deviendront les employés, les innovateurs et les bâtisseurs de notre communauté. Soutenir leur parcours aujourd’hui, c’est investir dans une région prospère et en santé financière demain », dit-il.

Nouveau local

Pro-Jeune-Est a récemment ouvert un point de services à Mont-Joli et une intervenante a été embauchée.

La population est invitée à découvrir ce nouveau local, le samedi 8 novembre, de 10 h à 15 h, au 1545, rue Lindsay, à Mont-Joli.

Le nouveau local de Pro-Jeune-Est situé aux Ateliers Plein Soleil. (Photo courtoisie Pro-Jeune-Est)

En 2024, la campagne avait permis d’amasser près de 30 000 $, contribuant notamment à l’ouverture de ce point de services.

Pro-Jeune-Est a accompagné près de 6 525 jeunes. Environ 9 000 adultes de la région ont bénéficié des ateliers de l’organisme liés à la motivation des jeunes, tandis que plus de 1 200 adolescents ont participé aux activités dans le cadre du programme l’Antre-Classe, offert aux écoles secondaires Langevin et Saint-Jean.

Les détails sur la campagne de financement sont disponibles au www.pro-jeune-est.ca dans l’onglet Faire un don.

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Podcast, YouTube, TikTok et l’ascension des nouveaux faiseurs d’actualité : la nouvelle ère de l’information en ligne

Les frontières entre journalisme et influence n’ont jamais été aussi floues. Selon le rapport 2025 du Reuters Institute, les créateurs de contenu et les influenceurs sont désormais des acteurs majeurs de l’information en ligne, éclipsant souvent les médias traditionnels sur les plateformes sociales et vidéo. En moyenne, près d’un internaute sur cinq aux États-Unis, et […]
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Opération Nez Rouge veut plus de 350 bénévoles

Opération Nez Rouge Rimouski lance sa 41e campagne annuelle de raccompagnement sous le thème « Un retour bien accordé », inspiré de l’énergie festive du groupe La Bottine Souriante.

Cette année, les bénévoles de l’organisme seront en poste le vendredi 28 novembre et le samedi 29 novembre.

Ils seront ensuite en action le vendredi 5 décembre, le samedi 6 décembre, le vendredi 12 décembre, le samedi 13 décembre, le jeudi 18 décembre, le vendredi 19 décembre et concluront les opérations le samedi 20 décembre, pour un total de neuf soirées de raccompagnement gratuites.

Le secteur desservi inclut encore cette année Rimouski, le Bic, Saint-Fabien, Saint-Anaclet-de-Lessard, Sainte-Blandine et Sainte-Luce. Tous les profits récoltés seront remis au Club de Natation les Dauphins de Rimouski.

Le président d’honneur de la campagne, le co-propriétaire de Sécurité Médic, Stéphane Canuel, mentionne qu’il s’agit d’une cause qui lui tient à cœur et qui coïncide avec son travail, où il se soucie de la santé et de la sécurité des gens.

« Je me fais un devoir de conscientiser toutes les personnes de mon entourage, autant mes clients que mes parents, que mes amis à utiliser Opération Nez Rouge, afin qu’elles puissent rentrer à la maison en toute sécurité. Ayant moi-même déjà effectué plusieurs raccompagnements, je peux affirmer que les bénévoles ont beaucoup de plaisir et sont très fiers de contribuer à la sécurité de tous en faisant des raccompagnements. »

En recrutement

Le président de l’organisation, Michel Pelletier, indique qu’Opération Nez Rouge Rimouski compte sur l’expérience de ses bénévoles pour le bon fonctionnement des neuf soirées.

« Le nerf de la guerre pour qu’Opération Nez Rouge fonctionne, c’est toujours une question de bénévoles. Cette année, on aimerait faire passer le nombre de bénévoles de 300 – qui était celui de l’an dernier – à 350 ou même à 400 bénévoles, pour être certain d’assurer le bon déroulement de chacune des soirées. »

Pour y arriver, l’organisme peut notamment compter sur l’appui de son partenaire Utopie MFG, qui fera tirer une paire de skis d’une valeur de 1000 $.

Le comité organisateur est à la recherche de bénévoles pour permettre aux automobilistes de rentrer à la maison en toute quiétude à Rimouski. (Photo Opération Nez Rouge)

« Nous avons également un super forfait, qui nous est offert de Voyages Daniel, en collaboration avec Autocar Brisson, pour un voyage afin d’aller voir un match des Canadiens de Montréal. »

Monsieur Pelletier souligne que tous les bénévoles qui étaient présents l’an dernier et qui donneront à l’organisme la référence d’un nouveau bénévole auront un coupon de plus dans la boite à tirage.

« On invite tous les bénévoles qui étaient présents l’an dernier à revenir et à apporter un nouveau bénévole avec eux, pour augmenter leur chance de gagner l’un de ces très beaux prix. »

Il est possible de s’inscrire comme bénévole dès maintenant, via le site internet de Nez Rouge ou encore via l’application Opération Nez Rouge. Il est également possible de téléphoner au 418-896-0157.

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Meta réinvente Facebook avec Dating : comment le réseau social attire une nouvelle génération d’utilisateurs

Facebook Dating connaît un succès inattendu, redonnant un second souffle au réseau social de Meta. Lancé en 2019, le service gratuit de rencontres intégré à Facebook revendique aujourd’hui 21 millions d’utilisateurs actifs, dépassant Hinge et s’imposant comme l’une des plateformes de rencontre les plus fréquentées au monde. Ce succès repose sur une promesse simple : […]
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L’intelligence artificielle rend les menaces de mort plus réalistes que jamais

Les menaces de mort sur internet prennent une tournure inquiétante avec l’arrivée des outils d’intelligence artificielle générative. De simples mots, elles deviennent désormais des images et des vidéos hyperréalistes, capables de montrer une personne dans des scènes de violence simulée, avec un niveau de détail troublant. En Australie, Caitlin Roper, militante du groupe féministe Collective […]
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Soutenir la cause du cancer de la prostate

L’organisme de soutien pour les hommes atteints du cancer de la prostate, PROCURE, lance la campagne « Nœudvembre » afin de financer ses services gratuits de soutien et d’information pour les personnes touchées et leurs proches. 

Ambassadeur de la cause à Rimouski et au Bas-Saint-Laurent depuis cinq ans, Réjean Marquis propose un ensemble mode pour homme comprenant un nœud papillon, un mouchoir de poche et sept paires de bas, au coût de 99 $.

Un forfait avec des chaussettes à motifs de qualité supérieure peut aussi être ajouté, moyennant une contribution supplémentaire, pour faire avancer la recherche et appuyer les hommes atteints de la maladie.

En avril 2021, monsieur Marquis a reçu un diagnostic de cancer de la prostate qu’il a combattu après une série de traitements.

« J’ai appris la nouvelle qui allait changer le cours de ma vie. Il s’est enclenché par la suite une série d’examens et de traitements. J’ai alors vécu une nouvelle réalité. Ce fut aussi le début d’un processus de réflexion sur la vie, sur mon profond attachement envers mes enfants, Caroline et Alexandre et mes petits-enfants, Léo et Maxim, ainsi que nos familles et mes amis », indique-t-il.

Source de motivation

Aujourd’hui rétabli, Réjean Marquis donne au suivant en apportant son soutien aux gens qui sont atteints de cancer. Chaque année, en juin, il organise aussi la Marche du Courage au parc Beauséjour de Rimouski.

Réjean Marquis est ambassadeur de l’organisme PROCURE à Rimouski. (Photo courtoisie)

« J’ai perdu l’une de mes sœurs et l’un de mes frères des suites du cancer en 2010. Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus répandue chez les hommes au Canada. C’est la troisième cause de décès par cancer chez les hommes canadiens. On estimait en 2024 que 27 900 hommes au pays avaient reçu un diagnostic de cancer de la prostate et que 5 000 Canadiens allaient mourir de cette maladie. En moyenne, au Canada, 74 cas sont diagnostiqués par jour, tandis que la statistique est de 18 cas par jour au Québec », précise celui qui a connu une remarquable carrière professionnelle à la Brasserie Labatt.

L’importance de se faire dépister

Monsieur Marquis rappelle l’importance pour tous les hommes, jeunes et moins jeunes, de se faire dépister.

« Cela ne coûte rien et les symptômes peuvent jouer des tours. Dans certains cas, même s’il s’agit d’un cancer qui se guérit généralement bien, il peut s’avérer mortel s’il est diagnostiqué trop tard », souligne-t-il.

Les personnes intéressées à contribuer à l’effort de PROCURE peuvent communiquer avec Réjean Marquis au 819 808-7878. Il s’implique également au sein du Club Lions de Rimouski et de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec.

Fondé en 2003, PROCURE est un organisme consacré à la lutte contre le cancer de la prostate. Les dons amassés permettront d’enrichir l’offre de services gratuits pour les patients et leurs familles.

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L’intelligence artificielle accélère la disparition des emplois de col blanc

Un vent froid souffle sur les bureaux de nos voisins américains. De Seattle à Chicago, des dizaines de milliers d’employés qualifiés, souvent titulaires d’un diplôme universitaire, voient leurs postes disparaître alors que l’intelligence artificielle s’installe au cœur des entreprises. Amazon, Target, UPS, General Motors et bien d’autres ont entamé une vaste cure d’amincissement de leurs […]
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Moisson Rimouski-Neigette : 11 000 demandes d’aide en un an

L’insécurité alimentaire ne faiblit pas, alors que Moisson Rimouski-Neigette a répondu à près de 11 000 demandes de secours au cours de la dernière année.

Dans son Bilan-Faim 2025, un rapport statistique réalisé par le réseau des Banques alimentaires du Québec, l’organisme indique soutenir en moyenne 650 ménages chaque mois dans le grand Rimouski. Parmi eux, 20 % des bénéficiaires occupent un emploi.

Le manque de denrées représente toujours un défi pour Moisson Rimouski-Neigette. Ses bénévoles ont distribué près de 400 000 kg de nourriture aux familles dans le besoin, un volume supérieur aux dons offerts par les entreprises et les particuliers.

La direction doit également composer avec une baisse des dons monétaires provenant de la population.

Pression persistante

En janvier dernier, une étude économique menée pour Banques alimentaires du Québec prévoyait une augmentation continue des demandes d’aide alimentaire au cours des prochaines années.

À travers la province, le réseau répond chaque mois à environ trois millions de demandes d’aide.

La directrice-générale de Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Ève St-Pierre, fait le tour du propriétaire avec les partenaires du projet. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« L’insécurité alimentaire touche un nombre croissant de personnes, malgré une stabilisation apparente de certains facteurs économiques. Avec la demande qui ne cesse d’augmenter et les hausses anticipées, nous sommes toujours en adaptation. Les ressources humaines et matérielles sont limitées pour répondre à de tels niveaux de demande », indique la directrice générale de Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Ève St-Pierre, dans un communiqué.

Des locaux trois fois plus grands

Moisson Rimouski-Neigette a inauguré, l’an dernier, ses nouveaux locaux mieux adaptés et aménagés au coût de 2,4 M$ sur la rue Saint-Germain Est. L’équipe dispose désormais d’un espace d’entreposage de 18 350 pieds cubes, soit trois fois plus qu’auparavant.

Les installations comprennent deux chambres réfrigérées, deux chambres congelées, une salle d’attente spacieuse évitant que la clientèle attende à l’extérieur, un bureau d’inscription offrant plus d’intimité, des toilettes réservées aux usagers, une cuisine-atelier et une cuisine de production.

La dizaine d’employés peut désormais servir au moins deux fois plus de personnes que dans l’ancien entrepôt de la rue de l’Évêché Est, tout en optimisant la logistique des opérations.

« L’aide alimentaire ne prend pas de pause. Depuis la pandémie, il n’y a pas eu de ralentissement, au contraire, c’est en augmentation. Habituellement, on observait une baisse durant l’été. Pas cette année : la demande se maintient. Nous avons plus d’espace, mais il nous revient de travailler pour recevoir davantage de denrées », expliquait alors Marie-Ève St-Pierre.

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4e PédalDon : la Maison Marie-Élisabeth lance les inscriptions

La Fondation Maison Marie-Élisabeth lance les inscriptions pour la 4e présentation du PédalDon, un événement de financement prévu le samedi 7 février prochain chez Santé 2000 le Club.

Le comité organisateur se donne l’objectif d’amasser 45 000 $ pour soutenir sa mission d’offrir gratuitement des soins palliatifs et un accompagnement aux patients et à leurs proches.

En 2025, l’événement de spinning, sous la présidence d’honneur de Daniel Ouellet et Jonathan Bolduc, du Groupe Ouellet Bolduc Valeurs mobilières Desjardins, avait fracassé un autre record en amassant un impressionnant total de 65 110$.

En tout, 146 participants, répartis dans 22 équipes supervisées par l’entraîneuse et copropriétaire de Santé 2000 Le Club, Marie-Hélène Dionne, avaient pédalé entre une et cinq heures.

« La générosité de la communauté est une source d’inspiration constante. Nous espérons que cette édition rassemblera encore davantage de participants et d’entreprises autour de cette belle cause », affirment les coprésidents d’honneur par voie de communiqué.

Édition bonifiée

Comme nouveauté en 2026, le PédalDon proposera une sixième heure de défi pour permettre aux cyclistes de mieux adapter leur participation selon leur horaire ou leur niveau d’entraînement. Les heures de départ auront lieu à 7 h 30, 8 h 45, 10 h, 11 h 15 (pause de 30 minutes), 12 h 45 et 14 h.

Chaque participant pourra pédaler de une à six heures consécutives, selon sa motivation. L’inscription coûte 20 $ par personne et chaque cycliste est invité à amasser un minimum de 100 $ en dons par heure pédalée, au profit de la Maison Marie-Élisabeth.

Le PédalDon 2025 a réuni 146 participants, répartis dans 22 équipes. (Photo courtoisie Maison Marie-Élisabeth)

« Chaque coup de pédale est un geste de compassion envers les personnes en fin de vie et leurs familles. C’est ce qui rend le PédalDon si précieux pour notre Maison », soutient la directrice générale de la Maison Marie-Élisabeth, Paule Côté.

Les inscriptions ouvriront ce mardi 28 octobre à 12h et se poursuivront jusqu’au 26 janvier ou jusqu’à ce que la limite de vélos soit atteinte.

Tous les détails sont disponibles au maisonmarieelisabeth.ca/activite/pedaldon.

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Quatre mois de cavale : Karla rentre enfin à la maison

La petite chatte Karla a enfin retrouvé ses humains après une cavale de quatre mois. L’histoire a commencé, en juin dernier, alors que sa famille de Petit-Matane effectuait des rénovations à leur habitation.

L’animal, qui a aujourd’hui trois ans, avait pris l’habitude de se cacher dans le plafond suspendu du sous-sol pour échapper aux bruits et perturbations des travaux.

« C’est une chatte craintive, donc on la laissait se cacher dans le plafond en se disant qu’elle sortait probablement la nuit, mais après un certain temps, on trouvait étrange de ne jamais la voir. C’est alors qu’on a entrepris de soulever toutes les tuiles de plafond, mais on n’a pas trouvé de chat », explique Katie Gallant.

Après plusieurs recherches dans le voisinage, personne ne l’avait vu. La famille était donc convaincue d’avoir perdu Karla à tout jamais. Mais ce que Katie ignorait est que Karla était bien vivante… à 5 km de la maison.

De bons samaritains

C’est à ce moment-ci que Julie Simard entre en scène.

« Depuis le début de l’été, je voyais souvent une petite chatte à trois couleurs se promener dans le voisinage à Petit-Matane. Plus le temps filait, plus on la voyait proche de la maison. J’ai donc laissé un peu de nourriture sur le perron, pensant qu’elle avait peut-être faim. J’ai remarqué que le bol se vidait rapidement, donc j’en remettais encore plus et elle mangeait tout chaque fois. »

Julie savait alors que quelque chose n’allait pas. « Ce n’était pas une chatte d’un des voisins, sinon on l’aurait su. Toutefois, tout le monde la nourrissait. Elle avait un buffet à volonté dans le quartier. J’ai alors écrit aux Animaux de la seconde chance pour savoir si elle appartenait à quelqu’un. »

Incapable de l’attraper

À quelques reprises, Karla a été approchée, mais pas suffisamment pour qu’elle soit attrapée.

« C’est alors que quelqu’un m’a contacté par les réseaux sociaux pour m’indiquer savoir qui était la propriétaire. J’ai donc rejoint Katie et elle a confirmé que c’était bel et bien sa petite chatte en fugue », poursuit Julie Simard.

Après de nombreuses tentatives de l’attraper, Julie a finalement réussi à l’attirer dans une cage-trappe prêtée par les Animaux de la seconde chance dans laquelle une petite collation pour chat en tube avait été stratégiquement placée. Le plan a fonctionné et la cavale de quatre mois de Karla prenait fin.

À la suite de sa fugue de quatre mois, Karla a retrouvé sa maison, au plus grand plaisir de ses humains.

Une complicité unit Charly et Karla. (Photo courtoisie)

C’est la journée de la fête de Katie que Karla a été attrapée une fois pour toutes après au moins quatre tentatives infructueuses.

« Elle était vraiment craintive. Elle me reconnaissait puisqu’elle venait vers moi lorsque je me rendais chez Julie, mais elle ne se laissait pas prendre. C’est finalement la cage-trappe qui a permis de l’attraper. »

La beauté de la chose est que Karla était en parfaite forme. Elle n’avait aucune égratignure. « Je pense même qu’elle a engraissé tellement elle a été bien nourrie pendant qu’elle était partie. Je ne remercierai jamais assez Julie et tout le voisinage qui en a pris soin », poursuit Katie Gallant.

Retrouvailles félines

Mais Katie et sa fille n’étaient pas les seules à se réjouir. L’autre chat de la famille attendait aussi le retour de Karla qui a toujours été une grande sœur pour lui. « À son retour, ils se sont immédiatement retrouvés et ils ont fait le party », ajoute-t-elle en riant.

C’est donc une histoire qui se termine en beauté grâce à la bienveillance de certaines personnes.

« C’est grâce à toute une communauté que j’ai retrouvé ma chatte. Même si elle a parcouru autant de kilomètres, elle est vraiment arrivée au meilleur endroit possible. »

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L’ex-archevêque de Rimouski, Mgr Bertrand Blanchet, n’est plus

L’ex-archevêque de Rimouski, Mgr Bertrand Blanchet, est décédé à la suite d’une pneumonie à l’âge de 93 ans.

Le Soir avait annoncé, lundi, qu’il recevait des soins palliatifs à l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière. Sa mort a été confirmée, jeudi, en soirée.

Nommé sixième archevêque de Rimouski en 1992 par Jean-Paul II, il a tiré sa révérence en 2008, ayant atteint et dépassé l’âge de 75 ans, auquel les évêques sont tenus de présenter leur démission au pape.

Né le 19 septembre 1932 à Saint-Thomas de Montmagny, Mgr Bertrand Blanchet a été ordonné prêtre pour le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 20 mai 1956. Il a ensuite été consacré évêque le 8 décembre 1973, à la cathédrale de Gaspé, avant de devenir archevêque de Rimouski.

Figure respectée et admirée de l’Église, Mgr Blanchet a marqué l’Est-du-Québec par son engagement envers la collaboration entre le clergé et le laïcat, le développement régional, l’environnement et la solidarité sociale.

Ouverture pastorale

« En tant qu’archevêque de Rimouski, on reconnaît son ouverture pastorale et sa volonté d’adaptation aux réalités contemporaines. Il a été précurseur de la venue de prêtres d’autres pays pour répondre aux besoins croissants des communautés locales en matière de présence sacerdotale. Cette initiative a permis de prêter main-forte au clergé de Rimouski tout en encourageant l’ouverture interculturelle au sein du diocèse », indique l’Archidiosèce de Rimouski dans un communiqué.

Après des études classiques et théologiques, Mgr Bertrand Blanchet a obtenu un baccalauréat en biologie ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en sciences forestières à l’Université Laval. Il a aussi enseigné au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et au Cégep de La Pocatière avant de se consacrer pleinement à sa mission ecclésiale.

Mgr Bertrand Blanchet a marqué l’Est-du-Québec par son engagement envers la collaboration entre le clergé et le laïcat. (Photo courtoisie)

« C’est pendant son épiscopat que les laïcs ont commencé à animer des célébrations dominicales de la Parole, mettant en valeur l’importance de se rassembler et de prier ensemble. Il a également soutenu le ministère de la présidence de funérailles confiées par des baptisés bien formés. Il a été apprécié pour la qualité de ses échanges sur des sujets délicats, tels que la bioéthique, la vie, la dignité de la personne, où il faisait preuve d’une grande écoute et d’ouverture aux différents points de vue », souligne l’actuel archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin.

Funérailles présidées par Mgr Grondin

Les funérailles de Mgr Bertrand Blanchet seront présidées par Mgr Grondin, ce samedi 1er novembre à 14 h, en la cathédrale Saint-Germain de Rimouski.

La famille et les amis recevront les condoléances ce vendredi 31 octobre, de 13 h à 21 h. Des moments de prière sont prévus à 16 h et à 20 h et se poursuivront le lendemain, samedi 1er novembre, de 9 h à 13 h 30.

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Kathy Roy : la campagne de sociofinancement atteint 10 000 $

La campagne de sociofinancement pour soutenir la Rimouskoise Kathy Roy, qui doit se faire opérer aux États-Unis pour un prolapsus (une descente d’organes), a maintenant atteint les 10 000 $. 

L’opération de madame Roy, qui a été révélée récemment par Le Soir.ca, n’est pas couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Elle devra débourser autour de 60 000 $.

Son cauchemar a commencé après son premier accouchement, il y a 14 ans. La situation a empiré après la naissance de son deuxième enfant trois ans plus tard. Sa paroi vaginale était descendue de 18 centimètres à l’extérieur de son corps. 

Elle s’est finalement fait installer deux prothèses vaginales à Québec, mais les douleurs persistent depuis. 

De l’espoir après la souffrance

Madame Roy a trouvé sur Facebook la page L’Expérience Ameshée et découvert que d’autres femmes vivaient la même chose qu’elle. Un médecin américain, Dr Dionysios Veronikis, spécialisé dans ce type de problème, permet à ses patientes de retrouver une meilleure qualité de vie.

Elle se fera retirer ses prothèses vaginales à la fin novembre et s’en fera installer une autre mieux adaptée au besoin. 

Passionnée par son travail d’éducatrice spécialisée dans les écoles, la Rimouskoise est impatiente de retrouver une vie normale.

Katy Roy, son conjoint Dave Pouliot et leurs deux enfants. (Photo courtoisie)

Il est possible de soutenir financièrement Kathy Roy au www.gofundme.ca sur la page « Ensemble, offrons une seconde chance à Kathy ». Lancée par son conjoint, Dave Pouliot, la campagne doit amasser à 20 000 $. 

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« San Francisco retrouve son élan » : un message d’espoir et d’action

« Bienvenue dans la plus belle ville du monde. Et bientôt, nous allons redevenir la plus grande », a lancé le maire de San Francisco devant un parterre de journalistes. Son ton, à la fois combatif et optimiste, reflète l’ambition d’une ville qui veut tourner la page des années difficiles. « Tous les indicateurs sont […]
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Ginette : visage de l’itinérance à Rimouski 

Les automobilistes qui circulent sur la montée Industrielle-et-Commerciale de Rimouski sont nombreux à avoir remarqué la présence d’une dame sans domicile depuis plusieurs semaines, Ginette, qui reste sur le trottoir, aux environs de la Cité des achats.

Les internautes aussi ont fait état de sa présence et plusieurs se demandent ce qu’elle fait à cet endroit précis. Le Soir est partie à sa rencontre. 

Ginette refuse l’aide proposée par différentes instances. Elle veut rester sur place « pour attendre son frère ».

Par respect, puisqu’elle n’a pas souhaité accorder d’entrevue au Soir, aucun détail supplémentaire ne sera divulgué sur sa personne. Elle tient à sa privée et ne cherche pas à se faire remarquer.

Les autorités compétentes sont au courant de sa situation et des suivis réguliers sont effectués pour assurer son bien-être.

Il s’agit toutefois d’un rappel saisissant : l’itinérance à Rimouski est bel et bien présente. 

« Les personnes itinérantes se sont beaucoup diversifiées. Il n’est plus seulement question de l’itinérant avec son panier d’épicerie rempli, qui porte trois ou quatre vestes en même temps. Il y a désormais des gens de tous les horizons », indique le directeur de l’organisme de travail de proximité, En Tout C.A.S., Luc Jobin.

Surtout invisible

Selon lui, l’itinérance à Rimouski ne se résume pas aux cas qui sont visibles.

Ginette transporte ses bagages partout où les citoyens l’aperçoivent sur la montée Industrielle-et-Commerciale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Elle est surtout invisible. Ce n’est pas parce qu’une personne est en situation d’itinérance visible qu’elle est plus mal en point qu’une personne qui est dans une situation d’itinérance invisible. Généralement, quand c’est invisible, c’est aussi plus éloigné, plus reclus et plus isolé. À ce moment-là, toute sorte de problèmes peuvent arriver, notamment des problèmes d’ordres physiques, avec la venue du froid. Il y a tout lieu de se questionner par rapport à ça et c’est entre autres pour cette raison que le Centre d’hébergement d’urgence, de la rue de l’Évêché, a été mis sur pied », explique monsieur Jobin.

« On tourne en rond »

La pénurie de logements n’est pas l’unique facteur de la hausse de l’itinérance à Rimouski au cours des dernières années.

Le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Il est certain que la situation du logement n’est pas toujours facile et ce n’est pas nécessairement parce que les logements sont rares, mais bien parce que les logements qui sont disponibles sont quelques fois, pour ne pas dire souvent, hors de prix pour des personnes qui sont en situation d’itinérance. On tourne donc un peu en rond. On constate que plusieurs pelletés de terre se font en ville et nous avons bon espoir que la situation du logement, donc que la trajectoire pour amener une personne en logement de façon plus permanente, s’améliorera dans les prochaines années », clame Luc Jobin.

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Chronique du gars en mots dits: L’espoir vaincra

15 août 2025… Agora du Vieux-Port de Québec… Spectacle d’ouverture de la Superfrancofête. Habitué à réfréner ma fierté québécoise flétrie par trop de déceptions depuis 1995, je m’attends au mieux à une célébration polie, timide et réservée de la langue française… Comme notre époque trop lisse.

Quelques chansons plus tard, je suis à la fois détrompé et renversé. Une jeunesse décomplexée et euphorique brandit ses drapeaux du Québec géants avec toute l’énergie de son âge quand un Hubert Lenoir lance en pâture à la foule un « Vive le Québec libre ! » jailli du cœur… Ou acclame une Lou-Adriane Cassidy qui porte fièrement un t-shirt blanc orné d’une fleur de lys au beau milieu du torse, sa féminité en guise d’écrin… Je revois la Diane Dufresne de 1973 qui, pour la pochette de son album À part de d’ça, j’me sens ben, s’était peint, sur fond bleu, une fleur de lys blanche sur chaque sein généreux, debout dans une ruelle de Montréal et entourée d’une centaine de fans attroupés.

Pour moi, c’est le choc. Un baume sur mes plaies d’indépendantiste. Les sondages claironnant que la jeunesse québécoise serait en train de reprendre goût à l’indépendance (à 56 % !) seraient-ils bel et bien fondés?

En 1974, lors de la mythique Superfrancofête initiale mettant en vedette les Vigneault, Leclerc et Charlebois, j’avais quatre ans. Je désespérais de ne pas être né à cette époque.

Depuis quatre ans, la nouvelle mouture de cette fête rassemble des artistes de toutes les générations, comme une Mara Tremblay chevauchant presque sa guitare électrique endiablée pendant que Lydia Képinski et Ariane Roy font office de porte-voix retentissants ; des performances époustouflantes de Mon Doux Saigneur, Ariane Moffatt ou Pierre Lapointe, et des clins d’œil aux francophones hors Québec avec un Damien Robitaille naturel et désarmant.

La « cellule Divertissement »

Cette impression magique et précieuse de vivre par procuration une époque que je n’ai pas connue, je l’ai aussi vivement ressentie en lisant Plume, Pierrot et moi, l’essai-bilan de Pierre « le Doc » Landry, mon grand frère de chronique, qui revient sur la genèse du trio de la Sainte-Trinité, dont il fut l’un des trois piliers au tournant des années 70 sous le pseudonyme de Dieu le Vice, avec Plume Latraverse (Dieu l’Amer) et Pierrot Léger (Pierrot le Fou).

Cet essai essentiel permet de mieux comprendre l’effervescence de la fin de notre révolution (pas si) tranquille; le bouillonnement des étés vécus par nos révoltés en herbe à Percé, en Gaspésie, en butte aux autorités locales obtuses; l’importance des bars contestataires et des salles de spectacle atypiques dans le Montréal de l’époque; les derniers coups d’estoc donnés à une église catholique déjà fragilisée; l’impact de la crise d’Octobre 70 sur cet élan partiellement brisé par les deux premiers enlèvements politiques survenus en Amérique du Nord, gracieuseté du FLQ.

Vous y apprendrez aussi l’origine des surnoms « Le Doc » et « Plume », ce dernier, dixit son comparse, ayant « tordu le cou de la poésie française pour la faire juter dans notre langue à nous ».

Les trois membres de la « cellule Divertissement », comme ils se décrivaient parfois, auront frayé dans des eaux proches du FLQ, et en ce sens le témoignage de Pierre Landry, truffé d’anecdotes aussi inédites que croustillantes, passionnera tous ceux qui s’intéressent à la genèse de l’identité québécoise.

L’ambition de « Landru » et de la Sainte Trinité consistait aussi à faire exploser les gangues étouffantes de l’identité canadienne-française d’une part, et l’Église catholique trop conservatrice d’autre part, à qui ils reprochaient de maintenir l’ensemble de la population « dans un giron tissé de menaces existentielles et de répression morale » et de « réfréner nos ardeurs dans des combats pourtant légitimes ».

On comprend aussi que notre Doc national traînait un peu comme un boulet son enfance bourgeoise à Jonquière, lui ayant conféré un caractère plus lisse dont on ne peut, dit-il, jamais se défaire, tout à l’opposé d’un Plume Latraverse chantre des réalités des classes défavorisées de son milieu, de la petite misère humaine quotidienne, aux chansons gouailleuses et festives.

Bravo, Pierre, d’avoir suivi ta bohème, largué les amarres de ton Saguenay natal pour oser t’acclimater à la métropole, emprunté le chemin inconfortable et caillouteux de l’art et de la création et surtout, surtout, d’avoir rendu compte de tout cela dans ce bel essai autobiographique.

Mon seul reproche : celui d’avoir douté de ton talent… C’est qu’il se trouve peut-être davantage dans l’écriture que dans la flûte, le saxophone ou les percussions, instruments moins harmoniques, plus limités que la guitare. L’écriture, là se trouvent sans doute tes cordes les plus vibrantes.

Comme ces vers inoubliables : « En ces temps-là j’écrivais des poèmes/Pour aveugles/Récités à des sourds/Et que répétaient/D’immuables muets ».

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Thérèse Sirois : l’âme de La Ressource depuis plus de 25 ans

La directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées, Thérèse Sirois, a récemment obtenu la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale de la part de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

C’est l’engagement de madame Sirois envers les personnes handicapées dans l’Est-du-Québec, depuis de nombreuses années, qui lui a valu cette reconnaissance.

À la tête de la Ressource depuis plus de 25 ans, madame Sirois s’est impliquée dans l’organisme — né officiellement en 1997 — dès sa création.

Avant La Ressource, un autre organisme remplissait son rôle, soit l’Association de la paralysie cérébrale.

« C’était un organisme national, davantage centré sur le handicap physique. À l’époque, il y avait un gros téléthon sur les ondes des grandes chaines, qui rapportait beaucoup d’argent. L’argent allait au siège social de Montréal, pour ensuite être redistribué au prorata de la population. Ça faisait en sorte qu’on était perdant là-dedans, même si on faisait partie des régions les plus généreuses. Il n’y avait pas vraiment d’avantage pour nos membres, alors on a pensé créer un organisme qui couvrirait toutes les formes de handicap et qui ferait en sorte qu’on pourrait aider plus de gens, en répondant à plus de besoins. »

Quand le poste de direction générale s’est libéré et que les démarches pour le combler se sont avérées infructueuses, le conseil d’administration de l’époque lui a offert l’emploi. Madame Sirois était alors bénévole et présidente du CA.

« Je fais toujours la blague que je suis directrice générale par intérim depuis plus de 25 ans. »

Reconnaissante envers ses enfants

Avant d’accéder à la direction de La Ressource, Thérèse Sirois mentionne que son plus grand travail consistait à prendre soin de ses deux enfants handicapés, Patrick et Geneviève, qui sont aujourd’hui dans la quarantaine.

Alain Rioux, Thérèse Sirois, la ministre, Dr Georges Lévesque et Nathalie Babin ont tous été honorés par la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

« Ils occupaient une très grande partie de ma vie et de mon temps. Les parents qui ont des enfants handicapés vont comprendre ce que je veux dire : il y avait les rendez-vous, la réadaptation et tout ce qui vient avec, donc ça tient une femme plutôt occupée. »

Elle déclare que ce sont ses enfants, qui ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue.

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36e Nuit des sans-abri à Rimouski : solidarité et sensibilisation

Le parc de la Gare se transforme en un lieu de solidarité et de sensibilisation, ce vendredi 17 octobre, à l’occasion de la 36e Nuit des sans-abri. L’événement, organisé par l’organisme En tout C.A.S, rapproche la population de la réalité quotidienne des personnes en situation d’itinérance.

Au programme : kiosque d’information, micro ouvert et prises de parole, accompagnés de témoignages et d’expériences partagés par des intervenants et des membres d’organismes locaux. Une marche de solidarité a débuté à 18 h 30, symbolisant l’engagement collectif envers les personnes sans domicile.

Cette soirée invite chacun à réfléchir et se mobiliser, offrant l’occasion de mieux comprendre les défis rencontrés par les personnes en situation d’itinérance et de participer, à sa manière, à un élan de solidarité qui dépasse les mots.

L’organisme de travailleurs de rue En tout C.A.S. convie la population à participer et rappelle que l’événement coïncide avec le premier mois d’existence du nouveau centre d’hébergement d’urgence de Rimouski.

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Internet et identité : une série The Verge sur l’avenir d’une communauté sous surveillance

Le média technologique The Verge publie une série d’articles intitulée « The Future of Being Trans on the Internet », un ensemble de réflexions écrites par des auteurs transgenres sur l’évolution de leur communauté à l’ère numérique. Ce projet collectif revient sur la manière dont Internet a permis aux personnes trans de se retrouver, de […]
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Rencontre avec l’auteure du livre Générations Écrans, Mélissa Canseliet

Mon Carnet, le podcast · Rencontre avec l’auteure du livre Générations Écrans, Mélissa Canseliet Et si on arrêtait de parler seulement de “temps d’écran” pour s’intéresser à ce qu’il y a sur l’écran? Jean-François Poulin rencontre Mélissa Canseliet, ex-UX devenue autrice de Génération écran : mieux comprendre pour mieux protéger nos enfants et nos ados. […]
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Criminel∙le

Vous êtes dans une manifestation. Disons une manifestation pour un réinvestissement massif en éducation. C’est votre droit fondamental : prendre la rue, faire du bruit. Les libertés d’expression, de rassemblement et de manifestation font partie des bases des sociétés qui se disent démocratiques. On nous assure que grâce à ces libertés, qui font contrepoids aux autorités, nous vivons dans un pays libre. Vous êtes donc en train de manifester, et fier∙ère de le faire, quand un policier dans un haut-parleur déclare la manifestation illégale. Vous ne savez pas pourquoi. Peut-être que quelqu’un a fait exploser un feu d’artifice non loin, ou brisé une vitre. Ou peut-être que les flics trouvent juste suspectes quelques personnes masquées.

Quoi qu’il en soit, vous êtes maintenant dans une manifestation illégale. C’est différent. Quelque chose d’immense a changé. Vous essayez de quitter la foule, luttant pour faire votre chemin contre des mouvements de masse, pour finalement vous retrouver devant une ligne d’antiémeutes. Vous vous faites frapper. Vous êtes maintenant un∙e criminel∙le. Quelqu’un qu’on a le droit de frapper. Fort. Avec des matraques. Quelqu’un qu’on peut gazer. Quelqu’un à qui on peut causer une commotion cérébrale. Quelqu’un qu’on peut tirer à bout portant avec des armes « moins que létales » qui vous cassent la mâchoire ou vous crèvent un œil.

Peut-être réalisez-vous à ce moment que ce qui vous a fait passer de l’autre côté du miroir, ce qui vous a métamorphosé∙e en une seconde de citoyen∙ne exerçant ses droits fondamentaux protégés  à criminel∙le que des hommes armés peuvent violenter impunément, n’a rien à voir avec vos actes. Vous n’avez rien commis. Ce qui a provoqué le retournement de statut, ce sont les paroles d’un policier dans un haut-parleur.

Quand on révoque en masse des visas, ou qu’on déclare qu’il y a une invasion à la frontière, on fait la même chose. On transforme des gens ordinaires qui vont travailler au Home Depot en personnes qu’on peut kidnapper et entasser dans des salles quelconques sans installations sanitaires, sans lits, sans eau. Quand un président déclare que toute personne qui s’oppose ouvertement au génocide en Palestine est en fait à la solde d’un groupe terroriste, on transforme des étudiant∙es en criminel∙les à qui on peut faire la même chose, voire les envoyer dans des camps de concentration modernes. Quand on interdit l’avortement, on transforme d’innombrables femmes et personnes queers en potentielles criminelles qu’il faut surveiller. Quand on déclare qu’on va nettoyer Washington, on déshumanise les personnes sans-abri et on justifie d’avance la violence qu’on va leur infliger.

Les abolitionnistes américaines comme Andréa J. Ritchie et Mariame Kaba soulignent depuis des années comment la criminalisation est au cœur du fascisme. Les régimes fascistes ont besoin de cette catégorie sociale de personnes déjà déshumanisées. Ils ont besoin que la croyance soit déjà largement répandue dans la population qu’il est parfois justifié de tabasser, de kidnapper, de torturer, d’humilier, voire de tuer certaines personnes : les personnes qu’on dit « criminelles ». Ce sont toutes les infrastructures construites autour de cette croyance par nos soi-disant démocraties libérales – en premier lieu la police et les prisons – qui permettent leur extrême violence. Ils n’ont qu’à élargir, petit à petit, la définition de ce qui est un crime, et donc de qui est criminel∙le.

Ce processus n’est pas nouveau. Il a été et continue d’être utilisé ici même contre les personnes autochtones, par exemple, en transformant en crime leurs actes de protection des territoires qu’elles habitent.

Revenons à la manifestation. Vous réussissez à vous faufiler et à vous enfuir de la souricière. Vous marchez sur les trottoirs, redevenu∙e soudainement un∙e citoyen∙ne ordinaire. Cette expérience vous a peut-être fait comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’attendre que vos voisin∙es se fassent enlever par la Gestapo pour commencer à lutter contre le fascisme. Peut-être avez-vous tout à coup une pensée pour les personnes incarcérées, et germe en vous l’envie de les réhumaniser. Vous avez envie de vous rassembler avec le plus de gens possible pour en parler. Envie de trouver des solutions de rechange à la police et aux prisons. Envie de contrecarrer les discours déshumanisants contre les migrant∙es, les personnes trans, les personnes handicapées. Envie de trouver votre manière à vous de lutter contre le fascisme.

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Fondation Jeunesse : 35 000 $ pour le « 5 à Huîtres » 2025

Mission accomplie pour la Fondation Jeunesse du Bas Saint-Laurent avec la présentation de son « 5 à Huîtres », dont la 21e présentation a permis d’amasser 35 000 $.

Au total, 156 invités ont participé à l’activité présentée mercredi (15 octobre) à l’Institut maritime du Québec.

Cette année, les convives ont profité de l’expertise des chefs Suzie Quimper, Guillaume Fournier-Doran du restaurant L’Entre-Deux et de l’équipe de L’Ardoise | Dinette et Buvette pour proposer des créations originales et savoureuses.

Quelques créations proposées lors du « 5 à Huîtres » de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Très prisée par la population et les milieux d’affaires, le « 5 à Huîtres » a maintenant dépasser les 350 000$ récoltés dans son histoire.

Tous les profits sont distribués aux jeunes placés sous la protection de la Direction de protection de l’Enfance et de la Jeunesse, et ceux de la mission CLSC « Jeunes en difficulté » du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Chaque année, près de 5 000 enfants répartis dans les huit MRC du Bas Saint-Laurent reçoivent des services et ont ainsi accès aux services offerts par la Fondation.

Les partenaires du 21e « 5 à Huîtres » de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le Soir.ca faisait partie des partenaires du « 5 à Huîtres ».

Place au Super party de crabe

La Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent entame maintenant la préparation de son Super party de crabe, prévu en avril 2026 pour une 22e présentation. Il attire environ 1 000 convives, chaque année, au Colisée Financière Sun Life.

Lors du printemps dernier, l’événement a récolté 45 000 $.

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Chevaliers de Colomb de Mont-Joli : aider encore plus d’enfants

Gervais Lepage et d’autres membres des Chevaliers de Colomb de Mont-Joli, qui se sont mobilisés au cours de la dernière année pour amasser des fonds et venir en aide à des gens dans le besoin de La Mitis, relancent leur projet avec le souhait d’aider une centaine de familles en 2026.

Tout a commencé lorsque monsieur Lepage, en tant que Grand Chevalier, a voulu organiser une activité pour aider les enfants de la région.

En constatant que plusieurs familles des environs avaient besoin d’un coup de main pour l’achat de fournitures scolaires, il a formé un petit groupe au sein des Chevaliers de Colomb. Ensemble, ils ont organisé un déjeuner, un souper-spaghetti, ainsi qu’un événement moules et frites à volonté.

Gervais Lepage a également envoyé 50 lettres à des commanditaires, permettant d’obtenir six dons, dont 600$ de la part des Sœurs du Saint-Rosaire. Avec 6 000$ en main, 31 familles et 52 enfants ont pu obtenir de l’aide pour la rentrée, en août 2025.

Pour cette deuxième édition, il a l’ambition de récolter suffisamment d’argent pour venir en aide à une centaine de familles et 200 enfants.

Appel lancé à tous

« Cette année, je veux faire trois soupers, plus un encan et un déjeuner pour les enfants où ils pourront s’amuser », prévoit monsieur Lepage pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé.

Gervais Lepage (Photo courtoisie)

Il fait aussi un appel à tous. « S’il y a des gens qui veulent donner des objets pour l’encan, on va les prendre et les vendre lors d’un souper. Je vais faire le tour des commerces que je connais, pour savoir s’ils souhaitent donner des objets. »

Les personnes qui souhaitent aider monsieur Lepage dans son projet peuvent le rejoindre au 418-318-6895.

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RÉGÉNÉRATION: Remettre à l’heure du printemps l’horloge du temps

Autrefois, les villages étaient habités par des gens de tous les âges, de toutes les générations, de tous les métiers de la terre, de la mer ou de la forêt, au cœur d’une immense nature au renouvellement sain et vivace. La réunion de toutes les générations agissait tel le brassage des marées, des courants marins et des vives et profondes eaux froides du Labrador qui s’engouffrent dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent, permettant ainsi l’oxygénation en profondeur des eaux et la régénérescence de la vie marine et aquatique jusqu’à loin en amont, au-delà de l’embouchure des rivières.

Dans un semblable brassage des générations, enfants, jeunes, adultes et vieillards s’intégraient dans un cycle de vie en accordance avec l’ordre de la nature. Dans un tel milieu de vie, on ne devient pas vieux, mais on évolue vers des âges aux mérites différents, complémentaires et utiles. L’aïeul devient éducateur et guide, il tient par la main l’enfant incertain, et aux heures de marées montantes, on l’écoute sur les quais raconter ses sagesses ou les trésors de la vie que rassemble sa souvenance. Il n’y a de légende que dans la continuité. Et il faut tout un village pour éduquer les enfants et leur transmettre un bagage culturel composé de traditions et de contes.

L’esprit des villages, voire l’esprit des quartiers, rôde avec sagesse, il inscrit un processus de régénérescence. Il serait sage de l’écouter raconter. Les âmes anciennes amalgamées aux âmes nouvelles en un faisceau fort et résistant se réunissent en communion. Sous un ciel bleu azuré infini, on ne devient pas vieux, on se perpétue. Sous ce ciel, la vie aura eu un sens, le sens du cycle de la nature, un sens existentiel en redonnant au suivant.

La tristesse des villages isolés dans un monde moderne individualisé et cybernétique provient de la cassure de la trame des générations. Paradoxal, car en zone agricole, la nature et le cycle des récoltes appellent à la joie, au renouvellement, non à la vacuité signifiée par l’absence de nouvelles générations. Les villages d’antan laissent dans leurs sillons un plein de vieilles âmes mais un vide d’âmes naissantes. On ne voit plus loin à l’horizon, mais on se heurte à des visages blafards aux teints terreux. Et à la ronde, dans les tours de condominiums pleines d’isolement sont exclus les rires lumineux des enfants moqueurs. Partout s’éteignent les feux de joie de l’enfance. Un pays s’efface peu à peu, de village en village, d’isolement en isolement.

Dans un milieu où les générations se renouvellent et s’entrecroisent, l’isolement et la solitude ne peuvent advenir tout à fait, car on y brasse et remue les braises de la régénérescence. On ne devient pas vieux dans la lumière des rires d’enfants qui éclaboussent de bleu les grisailles du temps qui passe.  Un cycle de vie se perpétue, tisse une toile de solidarité, tisse une couette de laine du pays pour se protéger du froid de l’indifférence et d’une effroyable glaciation « d’insolidaritude ».

Dans la dégénération et « l’insolidaritude », un peuple sage s’accrocherait aux valeurs de la régénérescence et à la plénitude de la renaissance.  En ces lieux équilibrés, on ne parlerait pas tant d’aide à mourir que d’aide à vivre et à se perpétuer. On entrerait souverainement dans l’espérance.

Sortir de la tristesse d’un couple affligé, entrer dans la lumière naissante d’un soleil nouveau, dans la lumière de Noël, dans la lumière du mystère du sacre de la naissance réinterprété par le sourire de la Joconde… Un enfant, un grand dérangement, cependant une joie en harmonie avec l’ordre de la nature, un sens existentiel… Dieu en la nature donne une raison existentielle par la transmission à ses enfants, à ses petits-enfants, à des gens aimés du pays. L’ordre des choses du village du temps des violons, des rigodons et des gigues conférait le potentiel de donner un sens à l’écoulement du temps. Dans une lignée paysanne, au rythme de la nature, on transmet aux suivants. Il y a un peu de soi dans la horde poussive des enfants et des petits-enfants qui jouent dans les cours familiales d’une génération à l’autre. La régénérescence confère un sens à la vie, ce qui confère un sens à la mort et libère de bien des anxiétés.

Le de dégénération inscrit un son de discordance sur un fond d’indifférence dissonante. Le de régénération, un préfixe court qui s’inscrit dans le grand mouvement des engrenages d’assonance sur l’horloge du temps, le cycle des saisons et des identités distinctives.

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OpenAI autorisera des conversations érotiques sur ChatGPT pour les adultes vérifiés dès décembre

OpenAI s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la personnalisation de son assistant conversationnel. Son PDG, Sam Altman, a annoncé qu’à partir de décembre, ChatGPT permettra des échanges à caractère érotique pour les utilisateurs adultes qui auront vérifié leur âge. Une évolution que l’entreprise justifie par une volonté de « traiter les adultes comme des […]
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La Couverte veut un comptoir de matériaux seconde main

La coopérative de solidarité sans but lucratif, la Couverte Construction Communautaire, poursuit une campagne de sociofinancement pour son projet d’ouvrir un comptoir de matériaux de seconde main, dans ses nouveaux locaux de Saint-Anaclet-de-Lessard.

Ouvert au public, ce nouveau commerce à but non lucratif détournera des matériaux de construction de l’enfouissement en permettant leur réemploi.

Il sera possible d’y trouver des matériaux à bas prix ainsi que des pièces patrimoniales qui ne se trouvent pas en quincaillerie. Le comptoir de matériaux sera prêt à faire ses premières ventes à l’automne 2026.

Objectif de 20 000 $

Présentée jusqu’au 7 novembre, la campagne de sociofinancement a un objectif de 20 000 $. Ce montant servira à la rénovation et à l’aménagement du commerce, à l’achat d’équipements pour les opérations du comptoir, ainsi qu’à la gestion du projet par l’équipe de coordination.

Les locaux de la Couverte, à Saint-Anaclet-de-Lessard. (photo courtoisie)

Les personnes intéressées à soutenir la Couverte dans son projet peuvent visiter le site internet de La Ruche.

Entrepreneur général, La Couverte réalise des contrats de rénovation résidentielle, commerciale et institutionnelle dans un rayon de 75 km autour de Saint-Anaclet-de-Lessard.

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DÉMOCRATISER LA POLITIQUE

Les temps sont durs pour la démocratie sur notre petite planète menacée. Les crises sont multiples, et plusieurs d’entre nous croulent sous l’impuissance et le désespoir, mais cela n’est pas une raison pour ne rien faire!

Un mouvement prend forme

À la fin de 2023, une cinquantaine de personnes concernées par la crise globale discutent des enjeux sociaux, économiques et écologiques. La démocratie retient leur attention, car le groupe considère que pour arriver à agir sur tous les enjeux, un vide reste à combler au Québec, celui de la voie citoyenne en démocratie. Un vote aux urnes aux quatre ans ne suffit pas.

Une volonté croît alors, celle de créer un mouvement politique issu de la société civile pour occuper cet espace. Il ne s’agit pas d’un parti politique, mais plutôt d’un projet de société avec un mouvement non partisan tout d’abord citoyen et transversal issu des milieux sociaux, écologistes, communautaires et syndicaux. Le groupe accouche de Multitudes avec pour objectif de mettre une pression plus forte sur les institutions publiques en place. Exit la concentration du pouvoir, et vivement que la transition (sociale et écologique) passe en deuxième vitesse.

Un sentiment d’urgence émerge avec l’élection de Trump. L’existence de Multitudes est dévoilée en novembre 2024 lors d’un lancement officiel à Sherbrooke et par la publication d’une lettre ouverte1. L’engouement se fait sentir rapidement : le nombre de membres atteint un millier d’individus et plusieurs groupes s’associent au mouvement.

Pourquoi un autre groupe de transition?

Qu’est-ce qui différencie Multitudes des autres groupes pour la transition dans le paysage québécois? Nancy Neamtan, membre active et fondatrice du Chantier de l’économie sociale, répond que Multitudes part de la base en s’ouvrant à une multitude de citoyens et de façons de faire. Cela se traduit par une adhésion individuelle et une réflexion sur la manière de travailler ensemble, sans remplacer ce qui se fait actuellement, dans le sens de la démocratie (économique, écologique, sociale). Aucun groupe ne se penche sur la démocratie en tant que telle. Il s’agit de relier les gens et de regrouper leurs implications dans leur communauté. Sans leur implication, la transition ne se fera pas.

Agir dans l’urgence, une étape à la fois

Les besoins urgents de Multitudes se concentrent sur la mobilisation de ses membres et l’élargissement de leurs appuis en démocratie locale en vue de l’automne avec l’arrivée des élections municipales en novembre 2025.

Après un événement porteur à l’automne 2024 qui reliait une centaine des membres de la société civile et une centaine d’élus municipaux de toutes allégeances, Multitudes donne une impulsion avec la création du groupe La Nouvelle vague municipale. Un cahier de propositions2 pour nourrir les prochaines élections municipales en est ressorti, en lien avec la participation citoyenne. Ces propositions sont inspirées des initiatives d’ici et d’ailleurs pour créer de nouvelles façons de faire.

Passons à la cuisine

Le moyen choisi pour arriver à ses fins : rassembler pour transformer, comme le dit l’un des membres, Jonathan Durand Folco, professeur en innovation sociale à l’Université Saint-Paul. Les assemblées de cuisine demeurent un moyen non négligeable pour se mettre en mouvement. Au printemps dernier, la majorité des régions du Québec répondaient à l’invitation lancée par Multitudes pour tenir des assemblées de cuisine. Plus de 65 assemblées réparties dans plus de 30 municipalités ont confirmé la nécessité du dialogue.

D’un sommet à l’autre

Multitudes a participé au Sommet de l’économie sociale de mai 2025. Les jeunes y soulignaient l’importance d’une politisation de l’économie sociale avec une vision de transformation sociale arrimée au mouvement de la transition. Multitudes fait depuis partie de la nouvelle alliance pour la démocratisation économique avec laquelle il organisera l’événement rassembleur que se veut le Sommet Leadership territorial partagé (LTP) prévu pour l’hiver 2026. Le LTP vise à ce que la société civile ait un impact sur les décisions politiques dans tous les territoires (municipaux et régionaux pour l’instant). Multitudes arrivera-t-il à remporter son pari de rapprocher la démocratie des gens et de démocratiser l’économie? 

Activités à suivre

Des comités et des chantiers de travail s’activent présentement : Économies et transition, Mobilisation, Communication, Carrefour des savoirs et LTP. L’embryon qu’est Multitudes le mènera à une assemblée de fondation au printemps 2026 pour définir sa structure et préciser son mode de fonctionnement.

1. Jonathan Durand Folco, Léa Ilardo, Anouk Nadeau-Farley, Nancy Neamtan et Joël Nadeau, « Face à l’oligarchie, la démocratie des Multitudes », Le Devoir, 3 février 2025, https://www.ledevoir.com/opinion/idees/838510/idees-face-oligarchie-democratie-multitudes

2. Multitudes, Cahier de propositions aux municipalités, mars 2025, https://www.multitudes.quebec/_files/ugd/b19b9b_e54e89117a19496e883f825ffb6bc1f5.pdf

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Fondation Jeunesse : le 21e Cocktail « 5 à Huîtres » est complet

Le 21e Cocktail « 5 à Huîtres » de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent, prévu ce mercredi 15 octobre à 17h à l’Institut maritime du Québec, affiche complet.

Très prisée par la population et les milieux d’affaires, l’activité a déjà permis de distribuer tout près de 325 000$ tout au long des éditions précédentes.

L’an dernier, le « 5 à Huître » avait permis d’amasser la somme record de 38 500$.

« Nos invités sont heureux de son retour, qui leur permet de déguster des produits régionaux raffinés. Nous offrons encore cette année la formule dégustation d’huîtres natures, ainsi que la formule découverte d’huîtres apprêtées et cuisinées, qui seront disponibles à des stations bien identifiées. Les personnes qui le préfèrent ou qui n’aiment pas les huîtres ne seront pas en reste alors qu’un buffet dégustation sera également disponible, explique la directrice de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Patricia Allard.

Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités pour son 21e Cocktail « 5 à Huîtres ». (Photo courtoisie)

Tous les profits vont aux jeunes placés sous la protection de la Direction de protection de l’Enfance et de la Jeunesse, du Programme Jeunesse, et ceux de la mission CLSC « Jeunes en difficulté » du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent.

Chaque année, près de 5 000 enfants répartis dans les huit MRC du Bas Saint-Laurent reçoivent des services et ont ainsi accès aux services offerts par la Fondation.

Le Soir.ca fait partie des partenaires de l’événement.

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Peter Thiel : quand la foi, la technologie et la politique s’entremêlent

Le milliardaire de la Silicon Valley Peter Thiel a récemment tenu, à San Francisco, une série de conférences privées mêlant religion, politique et technologie. Selon des enregistrements obtenus par The Washington Post, le cofondateur de Palantir et premier investisseur de Facebook y aurait dépeint les critiques de l’intelligence artificielle comme des « légionnaires de l’Antéchrist […]
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