Plusieurs dossiers chauds pour le nouveau ministre de la faune

Depuis le récent remaniement ministériel du gouvernement Legault, l’ex-ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est présenté comme le ministre de l’Environnement, mais sa responsabilité de la faune passe comme inaperçue.
Le titulaire du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les Changement Climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, est devenu ministre des Infrastructures.
Est-ce que le premier ministre François Legault a créé un nouveau ministère, celui de l’Environnement, écartant les autres volets associés au poste ?
Depuis ce changement de ministère, jamais le mots « parcs et chasse » n’ont été prononcés lors des sorties publiques de Bernard Drainville.
« Je ne connais pas le nouveau ministre de la Faune. On me dit qu’il est un chasseur. Sera-t-il un ministre plus à l’écoute que son prédécesseur ? Ça ne serait pas dur à battre », tranche le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet.
« Je ne le brûlerai pas en partant »
Celui qui est aussi président de la régionale des zecs de l’Est-du-Québec, a de grandes préoccupations et plusieurs sujets à discuter avec le ministre Drainville, comme le futur Plan de gestion de l’orignal, la Restriction de la taille légale des bois chez le cerf et la pérennité du caribou, espèce emblématique du parc de la Gaspésie.
« Je ne le brûlerai pas en partant, mais je souhaite de bonnes discussions. J’espère qu’il va arrêter l’industrialisation de la forêt, qu’il reconnaisse les zecs comme des milieux naturels de chasse, de pêche et de plein air exceptionnels à préserver, à l’abri des éoliennes et du régime forestier en cours », note Guillaume Ouellet.

La liste est longue et les attentes sont nombreuses pour celui qui représente 44 000 membres de zecs, répartis dans toutes les régions, et qui occupent 48 000 km2 de la sauvagerie québécoise.
« Je vais lui dire que les zecs représentent un modèle de gestion unique au monde, et que ces territoires doivent être reconnus par l’état. J’ai des dossiers chauds sur la table à régler rapidement, comme, comme l’accès des motoneiges dans les zecs, les droits de circulation, la gestion de la grande faune et l’auto-financement des zecs ».
Le président du Réseau Zec souhaite une rencontre en présentielle très rapidement, afin qu’il puisse aussi, dit-il lui offrir toute sa collaboration.