Le gouvernement Legault a déjà entamé le processus de révision de ses cibles environnementales, et a demandé au comité consultatif sur les changements climatiques un avis sur la question. L’avertissement est lancé : « le monde a changé », a dit François Legault.
Écartée du Conseil des ministres, l’ex-ministre des Ressources naturelles et des Forêts Maïtée Blanchette Vézina a affirmé que sa confiance envers François Legault et son équipe rapprochée est « ébranlée ».
Pierre Dufour a fait preuve de « courage » en se tenant debout pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue, croit le chef libéral Pablo Rodriguez, qui n’exclut pas de le recruter dans son caucus.
Le gouvernement Legault est critiqué par son dernier allié : l’industrie forestière demande elle aussi des corrections majeures à sa réforme de la foresterie, qui a provoqué des blocus autochtones et de la grogne dans les milieux environnementaux, scientifiques et municipaux.
Le départ de la ministre Andrée Laforest laisse planer une odeur de « fin de régime » sur la CAQ, disent les partis d’opposition, qui critiquent la décision de François Legault de mettre le Parlement sur pause en raison de considérations partisanes.
En fermant le Parlement pour éviter de répondre aux questions difficiles, François Legault se défilerait comme un écolier paresseux qui refuse de se lever pour aller à l’école, croit Québec solidaire, qui craint le « déni de démocratie ».
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