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  • Pétition pour transformer le Metro en Super C
    Une pétition circule sur Internet, depuis le 6 novembre dernier, demandant à ce que le supermarché Metro de Saint-Anne-des-Monts soit transformé en Super C. Métro et Super C appartiennent à la même société, soit Métro Inc. La bannière Super C est considérée comme une épicerie à rabais, puisqu’elle n’offre pas l’ensemble des services qu’on retrouve dans un Metro, notamment les emballeurs. Au cours des dernières années, certains supermarchés Metro ont été transformés en Super C, dont celui d
     

Pétition pour transformer le Metro en Super C

12 novembre 2025 à 08:00

Une pétition circule sur Internet, depuis le 6 novembre dernier, demandant à ce que le supermarché Metro de Saint-Anne-des-Monts soit transformé en Super C.

Métro et Super C appartiennent à la même société, soit Métro Inc. La bannière Super C est considérée comme une épicerie à rabais, puisqu’elle n’offre pas l’ensemble des services qu’on retrouve dans un Metro, notamment les emballeurs.

Au cours des dernières années, certains supermarchés Metro ont été transformés en Super C, dont celui de Matane et du boulevard Saint-Germain à Rimouski. À Sainte-Anne-des-Monts, Métro est la seule épicerie à grande surface sur tout le territoire de la Haute-Gaspésie.

Dans le texte de la pétition, on mentionne évidemment le coût des aliments qui explose depuis quelques années.

« Les Super C sont réputés pour offrir une variété d’articles essentiels à un prix compétitif, permettant ainsi aux familles de mieux gérer leur budget. Avoir un Super C à Sainte-Anne-des-Monts faciliterait l’accès à ces options économiques, réduirait nos déplacements vers les grandes villes et dynamiserait notre économie locale. »

Choix limités

Depuis la fermeture du IGA en 2016 a secoué la population qui se retrouvait soudainement avec aucune autre option que le Metro comme épicerie à grande surface.

Si certains commerces ont tenté de combler le vide comme l’épicerie Cévic ou le dépanneur Denis Francoeur à Cap-Chat, les citoyens de la Haute-Gaspésie demeurent convaincus qu’il y a de la place pour une autre épicerie, ou du moins, pour une épicerie à rabais.

Il ne faut pas remonter loin dans le temps pour constater les besoins de la population de la Haute-Gaspésie qui est toujours en queue de peloton pour ce qui est son indice de vitalité.

Lors de la pandémie, un véritable branle-bas de combat s’était mis en place pour demander aux autorités de permettre au Dollarama de rester ouvert malgré les restrictions sanitaires.

L’intérieur d’un supermarché Super C (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)

On scandait haut et fort que le magasin du dollar représentait pour plusieurs personnes, le commerce privilégié pour y acheter de la nourriture en raison des coûts moins élevés.

À peine six jours après son apparition en ligne, la pétition compte déjà 425 signatures. On peut se rendre sur change.org et rechercher « Remplacer le Metro par un Super C à Sainte-Anne-des-Monts ».

Réaction de Metro

La réponse de Metro à la demande d’entrevue au Soir.ca s’est résumée en quelques lignes envoyées par courriel par la porte-parole de l’entreprise.  

« Nos décisions de conversion sont basées sur les études de marché que nous réalisons afin de répondre au mieux aux besoins de notre clientèle et de nous assurer que nous implantons le bon magasin dans la bonne communauté. Pour l’instant, nous n’avons pas de plan de conversion pour le magasin Metro à Sainte-Anne-des-Monts. »

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  • Enquête citoyenne sur le meurtre d’André Carrier
    Une enquête initiée par l’organisme Meurtres et disparitions irrésolus du Québec (MDIQ) tentera de faire la lumière sur le meurtre d’André Carrier, assassiné derrière son commerce en 1982. Cette enquête sera menée par le Matanais Pierre-Luc Morin, détenteur d’un diplôme en techniques d’enquêtes et d’investigation, un programme court qu’on peut compléter à distance. « Pendant ce cours, on apprend tout ce qu’on peut faire, mais aussi tout ce qu’on ne peut légalement pas faire. On nous montr
     

Enquête citoyenne sur le meurtre d’André Carrier

10 novembre 2025 à 06:00

Une enquête initiée par l’organisme Meurtres et disparitions irrésolus du Québec (MDIQ) tentera de faire la lumière sur le meurtre d’André Carrier, assassiné derrière son commerce en 1982.

Cette enquête sera menée par le Matanais Pierre-Luc Morin, détenteur d’un diplôme en techniques d’enquêtes et d’investigation, un programme court qu’on peut compléter à distance.

« Pendant ce cours, on apprend tout ce qu’on peut faire, mais aussi tout ce qu’on ne peut légalement pas faire. On nous montre aussi différentes techniques pour mener nos enquêtes. »

À l’époque du meurtre d’André Carrier, propriétaire du Provigo de Matane, l’affaire avait secoué les citoyens de la municipalité. Même s’il n’avait que deux ans au moment du drame, Pierre-Luc Morin a longtemps et souvent entendu parler de cette histoire.

« Quand j’ai complété ma formation, j’ai contacté le fondateur de MDIQ, Stéphane Luce, pour lui parler de mon intérêt à collaborer avec son organisme dans le dossier d’André Carrier. »

Pierre-Luc Morin connaissait aussi certains membres de la famille Carrier, ce qui l’a motivé davantage à s’intéresser à cette affaire.

« C’est stimulant de repartir à zéro, d’analyser le dossier avec un regard neuf. Évidemment, toutes nos découvertes feront l’objet d’un rapport qu’on remettra aux forces policières parce qu’ultimement, ce sont eux qui vont résoudre les cas et procéder à des arrestations. »

Travail de recherche

La famille Carrier a été rencontrée et a donné son accord à ce que l’enquête soit relancée de manière indépendante par MDIQ. Le travail est déjà commencé.

« J’ai fait une revue de presse exhaustive de tout ce qui a été écrit dans les médias à l’époque et j’ai obtenu une partie du rapport d’enquête de police via une demande d’accès à l’information. Il me manque encore des informations, mais je fais des démarches pour les obtenir. »

Une page Facebook « Qui a tué André Carrier, épicier, le jeudi 9 septembre 1982 à Matane? » a été créée où l’enquêteur privé partage certaines informations, dans l’espoir que des gens l’alimentent de nouveaux éléments à vérifier.

« Je suis agréablement surpris de voir la réponse des gens. Je reçois beaucoup de messages. Maintenant, mon travail est de faire le ménage dans tout ça. Mais comme on dit, parfois, un simple détail dont on se souvient peut faire toute la différence », ajoute Pierre-Luc Morin.

Pierre-Luc Morin, enquêteur privé. (Photo LeSoir.ca – Dominique Fortier)

Ce travail d’enquête bénévole n’a pas de date d’échéance, en ce sens que MDIQ prend le temps nécessaire pour explorer toutes les pistes possibles.

« On comprend que les corps policiers ont énormément de cas à régler et qu’ils n’ont pas les effectifs pour travailler activement sur les dossiers qu’on appelle cold case. De mon côté, si je peux aider à faire avancer l’enquête et peut-être apporter de nouveaux éléments qui aideront à conclure l’affaire, je serai bien content », conclut Pierre-Luc Morin, qui souhaite plus que tout, pouvoir donner des réponses à la famille.

Les gens qui désirent contacter Pierre-Luc Morin peuvent le faire via la page Facebook, par courriel au pierrelucmorin.mdiq@gmail.com ou par téléphone au 581 232-8163.

Qui a tué André Carrier?

Le 9 septembre 1982 vers 22 h 30, André Carrier et son frère Georges quittaient l’épicerie dont ils étaient propriétaires afin d’aller déposer les recettes de la journée à la banque.

C’est alors qu’un individu armé et cagoulé surgit et menace les deux frères d’un revolver de calibre .38 en leur demandant de lancer leur sac respectif.

Les propriétaires de l’épicerie Provigo, située sur l’actuel emplacement du Maxi, lancent alors leurs sacs, celui de Georges contenait de la nourriture alors que celui d’André contenait 14 000 $. Le voleur récupère le bon sac et prend la fuite à pied.

André Carrier (Photo courtoisie)

Toutefois, l’histoire prend une autre tournure alors qu’André Carrier se met à la poursuite du voleur. C’est à ce moment que le suspect se retourne et fait feu en direction de l’homme de 36 ans qui s’écroule aussitôt.

Le voleur disparait dans un boisé à l’arrière du magasin en se débarrassant de l’arme et du chandail qui lui servait de cagoule. Son frère Georges prend son frère dans ses bras et l’amène à l’hôpital où son décès est constaté.

Le vol semble être prémédité puisque la voiture de Georges avait été trafiquée, rendant une chasse à l’homme plus complexe. D’ailleurs, le chemin vers l’hôpital a été long et ardu en raison du sabotage du véhicule.

Deux jours plus tôt, une tentative de vol similaire avait été perpétrée sur des employés de la Société des traversiers de Matane qui se rendaient à la banque pour y effectuer un dépôt. Après une courte altercation, le voleur avait pris la fuite bredouille.

À ce jour, aucun suspect n’a été accusé en lien avec le meurtre d’André Carrier.

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  • Fermetures : pas d’hécatombe en vue à Matane
    Est-ce que les fermetures de différents commerces de Matane dans les dernières semaines sont le signe d’une tendance dont il faudrait s’inquiéter ? Le Soir a posé la question à quelques intervenants du milieu économique. Aux premières loges, le maire Eddy Métivier ne croit pas qu’il faille y voir un déclin économique. « Ce n’est pas facile pour les petits commerçants, c’est certain, mais Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec. Au contraire, je sens plutôt que ça va
     

Fermetures : pas d’hécatombe en vue à Matane

26 octobre 2025 à 17:00

Est-ce que les fermetures de différents commerces de Matane dans les dernières semaines sont le signe d’une tendance dont il faudrait s’inquiéter ? Le Soir a posé la question à quelques intervenants du milieu économique.

Aux premières loges, le maire Eddy Métivier ne croit pas qu’il faille y voir un déclin économique.

« Ce n’est pas facile pour les petits commerçants, c’est certain, mais Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec. Au contraire, je sens plutôt que ça va généralement bien. »

Le premier magistrat pense au parc industriel qui fonctionne bien alors que Duravit a le vent dans les voiles.

Il mentionne aussi Marmen qui est en bien meilleure posture qu’il y a deux ans. « Je pense également aux habitations Mont-Carleton qui vont aider à générer des emplois. »

Pour ce qui est des fermetures comme l’école Et que ça danse ! ou Chef Fred Poutinerie, Eddy Métivier s’attriste de leur sort.

Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec, croit que le maire Eddy Métier. (Photo Istock)

« La pandémie a servi de prétexte à de nombreuses explosions de coûts chez certains fournisseurs et nos commerçants en ressentent les contrecoups. Ce n’est jamais facile de voir nos entreprises fermer leurs portes. Quant à la Ville, on ne peut pas directement aider ces entreprises, mais il y a toujours des outils qu’on peut déployer, comme des crédits de taxes. Maintenant, il est clair que, pour une ville, il doit y avoir des choses à faire. C’est pourquoi on soutient des initiatives porteuses et uniques qui attirent des gens. »

Bouffée d’air frais

Le directeur général de Développement économique Matanie, Jean Langelier, abonde un peu dans le même sens.

« Les perspectives pour les 24 à 36 mois en Matanie sont très intéressantes sur le plan de l’emploi. Habitation Mont-Carleton, Marmen, Groupe Océan et Duravit sont en bonne santé. »

Jean Langelier décortique les fermetures récentes comme des cas uniques, dans le sens que chaque commerce a son propre lot de défis.

« Dans le cas des restaurants, il en ouvre et il en ferme tous les jours. Il faut aussi considérer l’économie changeante avec l’achat en ligne qui affecte d’autres types de détaillants qui doivent redoubler d’ingéniosité pour se démarquer. En conclusion, je ne crois pas qu’on doive s’inquiéter davantage. C’est la roue qui tourne. »

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  • Quatre mois de cavale : Karla rentre enfin à la maison
    La petite chatte Karla a enfin retrouvé ses humains après une cavale de quatre mois. L’histoire a commencé, en juin dernier, alors que sa famille de Petit-Matane effectuait des rénovations à leur habitation. L’animal, qui a aujourd’hui trois ans, avait pris l’habitude de se cacher dans le plafond suspendu du sous-sol pour échapper aux bruits et perturbations des travaux. « C’est une chatte craintive, donc on la laissait se cacher dans le plafond en se disant qu’elle sortait probablement la
     

Quatre mois de cavale : Karla rentre enfin à la maison

26 octobre 2025 à 07:00

La petite chatte Karla a enfin retrouvé ses humains après une cavale de quatre mois. L’histoire a commencé, en juin dernier, alors que sa famille de Petit-Matane effectuait des rénovations à leur habitation.

L’animal, qui a aujourd’hui trois ans, avait pris l’habitude de se cacher dans le plafond suspendu du sous-sol pour échapper aux bruits et perturbations des travaux.

« C’est une chatte craintive, donc on la laissait se cacher dans le plafond en se disant qu’elle sortait probablement la nuit, mais après un certain temps, on trouvait étrange de ne jamais la voir. C’est alors qu’on a entrepris de soulever toutes les tuiles de plafond, mais on n’a pas trouvé de chat », explique Katie Gallant.

Après plusieurs recherches dans le voisinage, personne ne l’avait vu. La famille était donc convaincue d’avoir perdu Karla à tout jamais. Mais ce que Katie ignorait est que Karla était bien vivante… à 5 km de la maison.

De bons samaritains

C’est à ce moment-ci que Julie Simard entre en scène.

« Depuis le début de l’été, je voyais souvent une petite chatte à trois couleurs se promener dans le voisinage à Petit-Matane. Plus le temps filait, plus on la voyait proche de la maison. J’ai donc laissé un peu de nourriture sur le perron, pensant qu’elle avait peut-être faim. J’ai remarqué que le bol se vidait rapidement, donc j’en remettais encore plus et elle mangeait tout chaque fois. »

Julie savait alors que quelque chose n’allait pas. « Ce n’était pas une chatte d’un des voisins, sinon on l’aurait su. Toutefois, tout le monde la nourrissait. Elle avait un buffet à volonté dans le quartier. J’ai alors écrit aux Animaux de la seconde chance pour savoir si elle appartenait à quelqu’un. »

Incapable de l’attraper

À quelques reprises, Karla a été approchée, mais pas suffisamment pour qu’elle soit attrapée.

« C’est alors que quelqu’un m’a contacté par les réseaux sociaux pour m’indiquer savoir qui était la propriétaire. J’ai donc rejoint Katie et elle a confirmé que c’était bel et bien sa petite chatte en fugue », poursuit Julie Simard.

Après de nombreuses tentatives de l’attraper, Julie a finalement réussi à l’attirer dans une cage-trappe prêtée par les Animaux de la seconde chance dans laquelle une petite collation pour chat en tube avait été stratégiquement placée. Le plan a fonctionné et la cavale de quatre mois de Karla prenait fin.

À la suite de sa fugue de quatre mois, Karla a retrouvé sa maison, au plus grand plaisir de ses humains.

Une complicité unit Charly et Karla. (Photo courtoisie)

C’est la journée de la fête de Katie que Karla a été attrapée une fois pour toutes après au moins quatre tentatives infructueuses.

« Elle était vraiment craintive. Elle me reconnaissait puisqu’elle venait vers moi lorsque je me rendais chez Julie, mais elle ne se laissait pas prendre. C’est finalement la cage-trappe qui a permis de l’attraper. »

La beauté de la chose est que Karla était en parfaite forme. Elle n’avait aucune égratignure. « Je pense même qu’elle a engraissé tellement elle a été bien nourrie pendant qu’elle était partie. Je ne remercierai jamais assez Julie et tout le voisinage qui en a pris soin », poursuit Katie Gallant.

Retrouvailles félines

Mais Katie et sa fille n’étaient pas les seules à se réjouir. L’autre chat de la famille attendait aussi le retour de Karla qui a toujours été une grande sœur pour lui. « À son retour, ils se sont immédiatement retrouvés et ils ont fait le party », ajoute-t-elle en riant.

C’est donc une histoire qui se termine en beauté grâce à la bienveillance de certaines personnes.

« C’est grâce à toute une communauté que j’ai retrouvé ma chatte. Même si elle a parcouru autant de kilomètres, elle est vraiment arrivée au meilleur endroit possible. »

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  • Chambre de commerce de Matane : un « Walter » pour ses lauréats
    Nouveauté remarquée cette année au Gala de la reconnaissance de la Chambre de commerce et d’industrie de La Matanie, le 4 octobre dernier, alors que les lauréats sont repartis avec un « Walter ». Ce nouveau symbole rend hommage à Walter Bélanger, fondateur de Béton Provincial, figure emblématique du monde des affaires matanais. « Nous avions fait des approches auprès de différentes entreprises pour être des partenaires pour le gala. Lorsque Béton provincial a répondu favorablement à notre
     

Chambre de commerce de Matane : un « Walter » pour ses lauréats

20 octobre 2025 à 10:00

Nouveauté remarquée cette année au Gala de la reconnaissance de la Chambre de commerce et d’industrie de La Matanie, le 4 octobre dernier, alors que les lauréats sont repartis avec un « Walter ».

Ce nouveau symbole rend hommage à Walter Bélanger, fondateur de Béton Provincial, figure emblématique du monde des affaires matanais.

« Nous avions fait des approches auprès de différentes entreprises pour être des partenaires pour le gala. Lorsque Béton provincial a répondu favorablement à notre demande, nous nous sommes dit que ce serait l’opportunité idéale pour rendre hommage à Walter Bélanger », explique le directeur de la Chambre de commerce, Denis Lévesque.

La division du béton préfabriqué de l’entreprise de Walter Bélanger a pris en charge la conception du trophée, qui allait être remis à 12 lauréats. C’est ainsi qu’est né le Walter, un trophée en forme de W fait en ciment.

Moments magiques

Le point culminant entourant la création du Walter est survenu le soir du gala, alors que France Margaret Bélanger, la fille de l’homme d’affaires matanais, est apparue sur les écrans pour dire à quel point elle était touchée de cet hommage rendu à son père.

L’objectif était atteint sur toute la ligne. Des centaines de personnes présentes lors du gala, un beau trophée flambant neuf à remettre aux lauréats et un hommage bien senti à un homme qui a marqué le paysage économique de Matane.

Les « Walter » créés pour rendre hommage à l’homme d’affaires Walter Bélanger, fondateur de Béton Provincial. (Photo courtoisie)

D’ailleurs, cette première expérience de nommer un trophée a inspiré la Chambre de commerce à lancer un appel à tous pour trouver un nom pour les futurs prix qui seront remis lors du prochain traditionnel gala de l’excellence.

Quant au Walter, il pourrait très bien revenir lors d’une prochaine soirée de reconnaissance des employés.

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  • Défi relevé pour les pompiers de Sainte-Félicité
    Cinq pompiers de la caserne de Sainte-Félicité ont relevé l’imposant Défi Gratte-ciel qui se tenait le 27 septembre dernier à la Cité de l’énergie de Shawinigan. L’escouade composée de Guillaume Bérubé, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refas et Nicolas Denis Desrosiers avait la colossale tâche de grimper au sommet de la tour à deux reprises, pour un total de 1 190 marches. Il s’agit d’un défi annuel qui se tient à Shawinigan pour amasser des fonds pour la lutte à la dystrophie muscula
     

Défi relevé pour les pompiers de Sainte-Félicité

12 octobre 2025 à 12:00

Cinq pompiers de la caserne de Sainte-Félicité ont relevé l’imposant Défi Gratte-ciel qui se tenait le 27 septembre dernier à la Cité de l’énergie de Shawinigan.

L’escouade composée de Guillaume Bérubé, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refas et Nicolas Denis Desrosiers avait la colossale tâche de grimper au sommet de la tour à deux reprises, pour un total de 1 190 marches.

Il s’agit d’un défi annuel qui se tient à Shawinigan pour amasser des fonds pour la lutte à la dystrophie musculaire.

Connaissant un collègue dont le fils et aux prises avec la dystrophie musculaire, Guillaume Bérubé n’a eu aucune difficulté à convaincre ses camarades de la caserne 19 à embarquer dans l’aventure.

Toutefois, à leur arrivée, ils ont constaté la hauteur de la tour en personne. « On s’est dit qu’on avait tout un défi en avant de nous. »

Trois montées au lieu de deux

Comme si monter la tour de la Cité de l’énergie deux fois n’était pas assez, les pompiers de Sainte-Félicité ont aussi relevé le défi des héros qui consistait à monter dans la tour avec un jeune homme en chaise roulante.

« On m’a appelé quelques jours avant l’événement pour savoir si je voulais ajouter ce défi et j’ai accepté. Je me doutais bien que mes collègues allaient être en accord. »

C’est donc trois montées qui se sont déroulées. Une première avec le jeune homme, une pause dîner et deux montées subséquentes.

« Après la première montée, tout le monde était encore en forme. On savait qu’on venait de faire l’étape la plus difficile donc on se motivait en se disant que la suite allait être plus facile », ajoute Guillaume Bérubé.

Le pompier avoue que la troisième montée a été un peu plus difficile puisque la fatigue du corps se met de la partie. « Tout au long du défi, les cinq gars s’attendaient et s’encourageaient. C’est ce qui nous a permis de ne pas lâcher. Je dirais même que c’était moins pire que je pensais. »

La tour de la Cité de l’énergie nécessite la montée de 595 marches. (Photo courtoisie)

La montée en compagnie du jeune homme s’est faite en 20 minutes alors que les deux autres montées en habit de combat ont pris environ 12 minutes chacune.

« Nous voulions nous surpasser donc nous avons gardé un bon rythme tout au long du défi. Nous avons aussi de bons orgueils qui nous ont sûrement aidé aussi », raconte l’instigateur du défi.

Avec l’ensemble des activités de levées de fonds et les dons des commanditaires, les pompiers de Sainte-Félicité ont réussi à amasser 5 546 $ alors que l’objectif fixé était de 3 000 $.

Les gars se préparent déjà à relever le défi l’an prochain, mais cette fois-ci, ils visent la version extrême qui consiste de réaliser autant de montées que possible.

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