La pétition pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Rimouski et Notre-Dame-des-Neiges, lancée le mois dernier par la députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a été déposée hier, le mercredi 12 novembre et compte 2725 signataires.
La prochaine étape est une rencontre avec le ministre des Transports, Jonatan Julien, le 27 novembre prochain.
« Je vais m’assurer de garder un œil attentif sur ce dossier. J’espère que le ministre le priorisera. 2700 signataires en un mois,
La pétition pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Rimouski et Notre-Dame-des-Neiges, lancée le mois dernier par la députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a été déposée hier, le mercredi 12 novembre et compte 2725 signataires.
La prochaine étape est une rencontre avec le ministre des Transports, Jonatan Julien, le 27 novembre prochain.
« Je vais m’assurer de garder un œil attentif sur ce dossier. J’espère que le ministre le priorisera. 2700 signataires en un mois, c’est quand même extrêmement rapide et très bon. Je suis fière de la mobilisation des citoyens. Le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski est composé de bénévoles qui travaillent pour que ce dossier demeure une priorité. Ses membres sont plus mobilisés que jamais pour que le financement revienne et que les études puissent avancer. Je vais continuer à travailler avec eux pour mettre de la pression sur le gouvernement, en espérant que ça bouge. »
Silence radio d’Amélie Dionne
Madame Blanchette Vézina, qui a quitté la Coalition Avenir Québec après avoir perdu ses fonctions de ministre, rapporte ne pas avoir eu de contacts avec la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, qui est devenue ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, ainsi que ministre du Tourisme en septembre dernier.
La députée-ministre, Amélie Dionne, lors de son récent passage à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Elle est venue à Rimouski pour une annonce, mais elle n’a pas demandé à me rencontrer pour qu’on puisse parler des dossiers. De mon côté, je continue à travailler pour l’autoroute 20, qu’elle stipule publiquement vouloir voir avancé. J’imagine qu’elle sera présente lors de la rencontre avec le ministre du Transport, mais il reste que je ne constate pas de résultats différents depuis qu’elle a été nommée ministre. »
La députée de Rimouski rapporte que madame Dionne semble vouloir faire preuve de partisanerie.
« C’est extrêmement dommage, mais cela démontre qu’elle travaille seul. Sa façon de faire lui appartient, de mon côté je vais continuer à travailler avec elle et à informer son équipe de ce que nous faisons et de ce qui se travaille à Rimouski. »
Francis St-Pierre, qui vient d’être élu à la mairie de Saint-Anaclet-de-Lessard pour un sixième mandat, ne sera plus préfet de la MRC de Rimouski-Neigette.
Tandis que le nom de son successeur devrait être dévoilé d’ici au 26 novembre prochain, monsieur St-Pierre explique que sa décision de ne pas se représenter à la préfecture est née d’une volonté d’avoir plus de temps à se consacrer à lui-même.
« Il y a deux ans, quand j’ai été réélu comme préfet, j’avais mentionné que ce serait mon dern
Francis St-Pierre, qui vient d’être élu à la mairie de Saint-Anaclet-de-Lessard pour un sixième mandat, ne sera plus préfet de la MRC de Rimouski-Neigette.
Tandis que le nom de son successeur devrait être dévoilé d’ici au 26 novembre prochain, monsieur St-Pierre explique que sa décision de ne pas se représenter à la préfecture est née d’une volonté d’avoir plus de temps à se consacrer à lui-même.
« Il y a deux ans, quand j’ai été réélu comme préfet, j’avais mentionné que ce serait mon dernier mandat comme préfet. Le temps passe, j’ai 64 ans et je n’ai jamais eu beaucoup de temps pour moi. J’étais producteur agricole, alors j’ai décidé de me choisir et de prendre du temps pour moi. Même chose à la mairie, c’est mon dernier mandat, parce qu’il y avait des dossiers que je voulais y compléter, mais pour la MRC, je pense que j’ai donné beaucoup. »
Le goût de faire autre chose
« Quand je regarde la MRC, ce qu’elle était en 2011, versus ce qu’elle est aujourd’hui, je constate qu’il y a eu un grand changement. Les responsabilités que le gouvernement du Québec nous a imposées, ou celles que nous avons prisent de manière volontaire, on les assume de façon adéquate. C’est donc vraiment une décision personnelle, il n’est pas question d’une divergence d’opinions avec les autres membres du conseil ou quoi ce soit de similaire. J’ai simplement le goût de faire autre chose. »
Le Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette procède au lancement officiel de l’édition 2025 de la Guignolée des médias, qui aura lieu le jeudi 4 décembre prochain.
L’événement annuel, qui se tiendra pour une 24e édition à Rimouski, vise à amasser des dons en argent et des denrées non périssables pour venir en aide aux personnes et familles vivant une situation de précarité durant la période des Fêtes.
Le lancement s’est fait en compagnie de plusieurs partenaires de la région ayant eff
Le Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette procède au lancement officiel de l’édition 2025 de la Guignolée des médias, qui aura lieu le jeudi 4 décembre prochain.
L’événement annuel, qui se tiendra pour une 24e édition à Rimouski, vise à amasser des dons en argent et des denrées non périssables pour venir en aide aux personnes et familles vivant une situation de précarité durant la période des Fêtes.
Le lancement s’est fait en compagnie de plusieurs partenaires de la région ayant effectué un don de 500 $ chacun.
Des membres de l’équipe du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, en compagnie de partenaires de la Guignolée. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Cette année encore, 11 points de collecte seront répartis sur l’ensemble du territoire de Rimouski pour permettre à des bénévoles de recueillir les dons du public.
Personne à l’abri du besoin
La Coordonnatrice aux bénévoles et à la communauté du Centre, France Michaud, soulève que l’initiative demeure des plus pertinentes dans le contexte économique actuel.
« Au Centre d’action bénévole, on remarque que les besoins ont changé. Avant, les familles qui faisaient des demandes d’aides devaient aussi avoir recours à l’aide sociale. C’étaient des pères ou des mères monoparentales qui faisaient des demandes, alors que maintenant, des citoyens de toutes classes sociales peuvent vivre des moments financièrement plus difficiles, en raison de l’inflation et de tout ce qui l’accompagne. »
Madame Michaud mentionne d’ailleurs que le Centre constate déjà une augmentation des demandes d’aide, par rapport à l’année dernière.
Le président du Centre d’action, Robert Gagnon, abonde dans le même sens.
Le président du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, Robert Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Les paniers de Noël sont très importants, parce que même en 2025, il y a encore des gens, des familles, qui n’ont malheureusement pas nécessairement les moyens de répondre à leurs besoins. On sait que la misère n’a pas de mois ou de dates, mais on sait aussi que la période des fêtes est un temps pour les réjouissances, alors la contribution de toutes les personnes impliquées permettra d’apporter un peu de chaleur à ces familles et ces personnes qui en ont besoin. »
Le député fédéral, Maxime Blanchette Joncas, relate qu’il est lui aussi témoin des conséquences de l’inflation sur la population.
« La pauvreté et l’itinérance n’ont ni genre ni âge. En ce moment, on vit une réalité assez particulière. Il y a des gens qui sont solidaires, qui font beaucoup d’efforts, mais il y a un l’achalandage record aux banques alimentaires. On veut apporter un peu de réconfort aux gens qui en ont besoin pendant le temps des fêtes, mais j’invite la population à soutenir les initiatives qui luttent contre l’insécurité alimentaire tout au long de l’année, parce que se nourrir n’est pas un seulement un besoin à Noël. »
Pour participer
Les personnes qui souhaitent prendre part à la Guignolée pourront le faire en personne, le 4 décembre 2025, dans l’un des 11 points de collecte de Rimouski, ou bien en visitant le site internet de la plateforme officielle de la Grande Guignolée des médias au www.guignoleedesmedias.com.
La Ville d’Amqui tenait, dans le cadre du jour du Souvenir tenu ce mardi 11 novembre, une cérémonie commémorative au cénotaphe du parc Marcel-Rioux. De nombreux dignitaires, des élus et citoyens ont rendu hommage aux soldats canadiens, dont plusieurs Matapédiens, tombés au combat.
« Des gens d’ici, des Amquiens, ont perdu la vie lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, alors la population peut se recueillir à tout moment au cénotaphe », a rappellé la mairesse d’Amqui, Sylvie Blan
La Ville d’Amqui tenait, dans le cadre du jour du Souvenir tenu ce mardi 11 novembre, une cérémonie commémorative au cénotaphe du parc Marcel-Rioux. De nombreux dignitaires, des élus et citoyens ont rendu hommage aux soldats canadiens, dont plusieurs Matapédiens, tombés au combat.
« Des gens d’ici, des Amquiens, ont perdu la vie lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, alors la population peut se recueillir à tout moment au cénotaphe », a rappellé la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.
Plusieurs personnes étaient présentes lors de la cérémonie du jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)
Elle mentionne que le 11 novembre est une occasion de se souvenir de ces soldats disparus, mais aussi de se rappeler tous ceux qui ont combattu pour la liberté.
« Certaines sont décédées sur le champ de bataille, mais il y en a également qui sont rentrés à la maison. On veut donc aussi souligner leur contribution, qui est la raison pour laquelle nous sommes en mesure de vivre en paix », a indiqué madame Blanchette.
La paix en héritage
La mairesse d’Amqui rappelle l’importante des troupes civiles dans les victoires des alliés.
La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, face au cénotaphe pour le jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)
« Il y avait du personnel médical, des médecins, des infirmières et même des gens qui travaillaient dans les cuisines, comme l’a fait l’un de mes oncles. Ces gens ont quand même été témoins des horreurs de la guerre et revenaient à la maison avec des blessures à leur morale, parce qu’ils y avaient vu des choses difficiles à voir. C’est tout ça qu’il faut souligner : il y en a qui ont combattu, il y en a qui ont soigné, il y en a qui sont allés aider, pour nous permettre de vivre dans un pays sans guerre. C’est pour cette raison qu’il est important de se rassembler pour les remercier. »
La Cour du Québec ordonne la tenue d’un nouveau dépouillement des votes dans le district de Saint-Germain, à Rimouski. Il se tiendra ce jeudi 13 novembre, à 9 h, au palais de justice de Rimouski.
À la suite de l’élection du 2 novembre dernier, il avait été annoncé qu’Élise Gagnon avait remporté la victoire par un écart de seulement deux voix sur le conseiller sortant, Philippe Cousineau Morin.
Après un recensement des votes, monsieur Cousineau Morin disposait d’une période de quatre jours
La Cour du Québec ordonne la tenue d’un nouveau dépouillement des votes dans le district de Saint-Germain, à Rimouski. Il se tiendra ce jeudi 13 novembre, à 9 h, au palais de justice de Rimouski.
À la suite de l’élection du 2 novembre dernier, il avait été annoncé qu’Élise Gagnon avait remporté la victoire par un écart de seulement deux voix sur le conseiller sortant, Philippe Cousineau Morin.
La cause a ensuite été entendue par la juge, le lundi 10 novembre.
Résultat à venir
Pour sa part, le conseiller sortant a réitéré sur sa propre page Facebook, son intention de se plier au résultat de ce nouveau décompte.
« La justice s’est rendue à mes arguments que la démocratie sera bien servie avec un nouveau dépouillement pour le district St-Germain, qui aura lieu ce jeudi 13 à Rimouski : « En dissipant tout doute quant au résultat de l’élection, un nouveau dépouillement permet le maintien de la confiance de tous dans le processus électoral […] ». Comme je l’ai annoncé, ce décompte sera sans appel et je me lierai au résultat », écrit monsieur Cousineau Morin.
Lors des élections du 2 novembre, les citoyens de Saint-Gabriel-de-Rimouski ont opté pour le changement en accordant leur confiance à un nouveau maire. Ils ont élu Étienne Lévesque avec près de 80% des voix.
Le jeune père de famille, qui est de retour à Saint-Gabriel depuis 2016, avait effectué deux mandats comme conseiller municipal avant de tenter sa chance. Il explique que son contexte familial et son intérêt à connecter les entreprises, les organismes et les citoyens faisaient de sa cand
Lors des élections du 2 novembre, les citoyens de Saint-Gabriel-de-Rimouski ont opté pour le changement en accordant leur confiance à un nouveau maire. Ils ont élu Étienne Lévesque avec près de 80% des voix.
Le jeune père de famille, qui est de retour à Saint-Gabriel depuis 2016, avait effectué deux mandats comme conseiller municipal avant de tenter sa chance. Il explique que son contexte familial et son intérêt à connecter les entreprises, les organismes et les citoyens faisaient de sa candidature un choix logique.
« Georges Deschênes, qui était mon maire en 2017 et 2021, avait soulevé ma facilité à parler en public. Il m’avait dit que ça me servirait un jour. On croyait que Georges ne se représenterait pas en 2025, mais il avait encore de l’intérêt à être maire. Loin de moi l’idée de vouloir prendre sa place, mais comme j’avais de l’intérêt et que le contexte faisait qu’il était opportun pour moi de relever ce défi, j’ai laissé le choix entre les mains des Gabrielois », explique monsieur Lévesque
Maintenant élu, il compte s’attaquer à la réfection du réseau d’aqueducs et d’égout de Saint-Gabriel-de-Rimouski ainsi que réduction de la vitesse des véhicules sur la rue Principale.
« Il y a des citoyens qui nous ont interpelés. Nous avons fait un sondage, qui a mené à un plan quinquennal de développement, qui stipule que ça roule trop vite dans le village. Ce n’est pas sécuritaire pour les enfants, les piétons et les cyclistes. Nous allons donc devoir interpeler la Sûreté du Québec, ainsi que le ministère des Transports afin de trouver des solutions pour sécuriser la zone piétonnière. »
Poursuivre dans la même veine
Le nouveau maire ne compte pas mettre de côté les projets qui étaient portés par Georges Deschênes. Il mentionne cependant qu’il doit encore recueillir de l’information sur certains d’entre eux, comme le projet domiciliaire derrière le lac Hallé.
« Le projet avance rondement, mais je vais avoir besoin de plus d’informations de la part de la direction générale pour prendre les bonnes décisions afin de construire ce chemin. C’est un beau projet, il reste à voir les modalités qui l’entourent. »
Georges Deschênes a été maire de Saint-Gabriel pendant 16 ans (Photo courtoisie)
Étienne Lévesque compte aussi s’affairer à ce qu’un guichet automatique soit de nouveau implanté à la municipalité, comme le souhaitait monsieur Deschênes.
Guichet automatique
« Nous avons perdu notre caisse lorsque le centre de services a été fermé dans le village. Nous avons du même coup perdu notre guichet, mais l’argent comptant demeure un besoin pour nos citoyens. Monsieur Deschênes avait donc discuté avec des entreprises qui pourraient nous vendre un guichet automatique. Je ne sais pas encore comment sera géré ce guichet ou qui en sera le propriétaire : j’aurai besoin d’informations, mais c’est un projet qui sera porté par le nouveau conseil, au même titre que le faisait monsieur Deschênes. »
Aussi administrateur du Comité de développement de Saint-Gabriel, monsieur Lévesque souhaite continuer à mettre en valeur les entreprises de sa municipalité.
« J’avais déjà cet intérêt de mener des campagnes d’achat local pour que d’autres entreprises s’implantent chez nous et conserver celles que nous avons présentement. »
La Ville de Rimouski a procédé lundi matin à l’assermentation des élus du conseil municipal, à la suite des élections du 2 novembre dernier.
Tous les élus étaient présents pour l’occasion, à l’exception d’Élise Gagnon du district Saint-Germain, dont la victoire fait présentement l’objet d’un dépouillement judiciaire et d’Antoine Durette-Landry, dont l’assermentation aura lieu mardi.
Première séance à venir
Guy Caron, élu pour une seconde fois comme maire de Rimouski, voit d’un bon œil l
La Ville de Rimouski a procédé lundi matin à l’assermentation des élus du conseil municipal, à la suite des élections du 2 novembre dernier.
Tous les élus étaient présents pour l’occasion, à l’exception d’Élise Gagnon du district Saint-Germain, dont la victoire fait présentement l’objet d’un dépouillement judiciaire et d’Antoine Durette-Landry, dont l’assermentation aura lieu mardi.
Première séance à venir
Guy Caron, élu pour une seconde fois comme maire de Rimouski, voit d’un bon œil le début de ce nouveau mandat, avec la première séance du conseil qui aura lieu le lundi 17 novembre.
« C’est toujours intéressant d’avoir un certain renouvellement, ce qui est le cas pour le présent conseil. C’était aussi le cas en 2021. Les premières séances seront une occasion pour les nouveaux membres d’apprendre et d’absorber toute la complexité des dossiers, ainsi que le contexte dans lequel ils sont présentés. L’ensemble du conseil pourra aussi apprendre à se connaitre et découvrir les personnalités de chacun, pour voir de quelles manières on se complète et de quelles façons nous aurons une diversité d’opinion, ce qui nous permettra d’arriver aux meilleures décisions possibles. »
Monsieur Caron, qui se dit fier des résultats obtenus lors de son premier mandat, soulève que le logement fait encore partie des enjeux auxquels devra s’intéresser le conseil municipal.
« La construction fera partie des premiers dossiers que nous aborderons, mais je pense que plusieurs autres éléments, comme le développement économique et la mise en valeur du centre-ville, seront aussi des éléments pour lesquels le nouveau conseil sera mis à contribution. »
En ce qui concerne le nouveau rôle d’évaluation foncière de Rimouski, qui s’établit maintenant à 9,3 milliards de dollars, pour une augmentation globale de 34,8 % par rapport au rôle précédent, le maire souhaite rassurer les citoyens.
« On comprend l’inquiétude des gens, mais il faut comprendre que ce n’est pas parce que le rôle d’évaluation augmente de 34 % que les taxes foncières augmenteront aussi de 34 %. Il y a un ajustement à la baisse qui est fait par la Ville pour s’assurer que nous arrivons à un résultat neutre, au point de vue du revenu du côté de la Ville. Maintenant, il y aura possiblement un impact sur les comptes de taxes individuels. Certains pourraient être à la hausse, certains pourraient être à la baisse. Toute cette mécanique sera expliquée lors de la première séance du conseil municipal du lundi 17 novembre. »
Possible dépouillement judiciaire
Rappelons que le conseiller municipal sortant du district Saint-Germain à Rimouski, Philippe Cousineau Morin, a déposé une demande de recomptage, après avoir perdu par deux votes sa réélection à titre de conseiller.
Le président d’élection à la Ville de Rimouski, maitre Julien Rochefort-Girard, mentionne que la demande de monsieur Cousineau Morin sera présentée au tribunal ce lundi après-midi 10 novembre, au palais de justice de Rimouski.
Le conseiller sortant du district Saint-Germain à Rimouski, Philippe Cousineau-Morin (Photo courtoisie)
« À ce moment-là, nous aurons plus de détails, à savoir si nous allons de l’avant ou non avec le recomptage. »
Il précise que les dépouillements judiciaires, donc des demandes de recomptage, n’ont pas pour critère le nombre de votes d’écart.
« Ce n’est pas quelque chose qui est analysé par le tribunal. Le juge doit plutôt se poser la question sur s’il y a des motifs sérieux de croire qu’il y a eu des irrégularités dans le processus qui ont pu créer des ambiguïtés dans le vote, mais on a déjà vu par le passé des juges rejeté des demandes de dépouillement judiciaire avec un seul vote d’écart. »
Il n’est pas non plus assuré que la première rencontre au palais de justice permettra d’être fixé sur la suite des procédures.
« Cela dépend de si le juge veut qu’on procède sur le fond, à savoir si monsieur Cousineau Morin pourra plaider son dossier et avoir une décision du juge. On ne le sait pas. On sait qu’on est appelé à se présenter à 13 h 30, mais est-ce que ce sera pour orientation ou pour plaider sur le fond? On l’ignore. Et même le dossier est plaidé sur le fond, il est possible que le juge prenne en délibéré la décision, alors il est possible que nous n’ayons pas la décision aujourd’hui. »
Yolande Hould estime que le besoin de changement de la population a joué en sa faveur dans son élection à la mairie de Sainte-Luce.
La cheffe de l’Alliance citoyenne, un parti politique formé à Sainte-Luce, a remporté la victoire avec 796 votes contre 428 pour la mairesse sortante, Micheline Barriault, le 2 novembre dernier.
« Quand on faisait du porte-à-porte, les gens nous faisaient part de leur désarroi. Ils avaient besoin d’un changement pour se sentir écoutés, parce qu’ils avaient l
« Quand on faisait du porte-à-porte, les gens nous faisaient part de leur désarroi. Ils avaient besoin d’un changement pour se sentir écoutés, parce qu’ils avaient l’impression de ne pas l’être », indique madame Hould, en entrevue avec Le Soir.
La nouvelle mairesse se dit d’autant plus heureuse d’avoir obtenu une majorité de 65 % des voix. Quatre des six candidats de l’Alliance citoyenne ont été élus, le 2 novembre. « C’est avec plaisir qu’on travaillera avec les deux autres membres du conseil », assure Yolande Hould.
Calme et respect
Parmi les membres de son équipe devenus conseillers municipaux se trouve François Gagnon-Lévesque.
La Municipalité a essuyé un deuxième refus, en mai dernier, d’exproprier sa propriété du 3e Rang Est, d’une superficie d’environ 19 hectares, pour y installer des installations de captage d’eau.
Le lot comprend quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture, un chalet construit autour de 1997 et un entrepôt.
« Après la première séance du conseil à laquelle je suis allée, en sortant, une personne m’a abordé. C’était François. Il m’a dit : madame, j’ai beaucoup aimé vos interventions. Vous êtes calme et, si vous décidez de vous présenter comme mairesse, je me présenterai à vos côtés comme conseiller. »
Micheline Barriault (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
D’autres personnes lui ont par la suite fait des commentaires semblables, selon lesquels elle ferait une bonne mairesse.
« Je leur disais que je n’étais pas là pour ça, que je voulais juste prendre de l’information, mais que, dans l’éventualité où personne ne se présenterait contre Micheline Barriault, que j’allais réfléchir à cette possibilité. Les interactions que je voyais au conseil municipal manquaient, selon moi, de respect. C’est une attitude qui me dérange. Pendant toute ma carrière, j’ai été respectueuse et à l’écoute des gens, alors je trouvais cela inconfortable. »
Pas seulement le tourisme
Maintenant qu’elle est élue, Yolande Hould mentionne qu’elle compte se montrer digne de la confiance que lui ont accordée les résidents de Sainte-Luce.
Les prochains mois s’annoncent d’ailleurs assez chargés pour les membres du nouveau conseil municipal, avec une première séance le 17 novembre et la préparation du budget pour l’année 2026.
« Je suis confiante. Je trouve que nous avons une belle équipe. Nous ne sommes pas là pour nous disputer : nous sommes là pour faire avancer la municipalité. Je suis convaincu que nous allons travailler dans le même sens que nos citoyens. Ce sont eux nos clients, alors ce sont eux qui doivent être satisfaits. »
Une partie de la municipalité de Sainte-Luce (Photo courtoisie Tourisme Bas-Saint-Laurent)
Madame Hould pense d’ailleurs que les initiatives touristiques de Sainte-Luce ne devraient pas prendre toute la place, au détriment de ses citoyens. La revitalisation du secteur de Luceville est un autre projet qui se trouve sur la table à dessin.
« On va s’attaquer davantage aux besoins des citoyens, puisqu’eux sont ici 12 mois par année. »
La militante souverainiste Lisette Lapointe est de passage dans la région pour présenter au Salon du livre de Rimouski son livre « De combats et d’amour » dans lequel elle consigne ses mémoires sur près de 500 pages.
Elle y raconte sa vie, dont plusieurs moments historiques auxquels celle qui a notamment été députée et mairesse a pu assister.
« C’est long 80 ans. Ça donne beaucoup de matière. C’est toute ma vie que j’y raconte. C’est un peu comme un journal intime. Je ne sais pas si on peu
La militante souverainiste Lisette Lapointe est de passage dans la région pour présenter au Salon du livre de Rimouski son livre « De combats et d’amour » dans lequel elle consigne ses mémoires sur près de 500 pages.
Elle y raconte sa vie, dont plusieurs moments historiques auxquels celle qui a notamment été députée et mairesse a pu assister.
« C’est long 80 ans. Ça donne beaucoup de matière. C’est toute ma vie que j’y raconte. C’est un peu comme un journal intime. Je ne sais pas si on peut le définir de la sorte, mais tous les pans de l’histoire, la petite et la grande, toute la transformation que nous avons vus et vécus, à partir des années 1950. Je raconte aussi les bons moments, les mésaventures, les difficultés. Ce n’est pas un essai politique ou historique, ce sont vraiment mes mémoires », explique madame Lapointe.
La mise en commun des notes qu’elle a rédigées au cours de sa vie, pour former le produit final qu’est son livre, lui aura pris deux ans. Certaines notes utilisées dans sa rédaction remontent au début de sa vingtaine.
« J’ai pris des notes toute ma vie. Je ne tenais pas un journal, mais s’il survenait un événement, je le consignais à l’écrit. Je rêvais d’écrire, c’était mon rêve d’adolescente, c’était ce que je voulais faire dans la vie, mais ça a n’a pas été possible. Mes parents considéraient que journaliste ou écrivain – on ne disait pas écrivaine à l’époque – n’étaient pas des métiers de femmes. J’ai noté et j’ai conservé des dossiers et des documents. Heureusement, parce que je n’aurais pas pu tout retracer. »
Le rêve d’un pays
Parmi les événements historiques que retrace son livre se trouve le référendum pour l’indépendance de 1995, alors qu’elle était conseillère au cabinet du premier ministre Jacques Parizeau, qui a aussi été son époux, jusqu’au décès de ce dernier, en 2015.
« Les 500 jours où mon mari a été premier ministre ont été une période absolument intense, extraordinaire, où nous avions un grand rêve. On mettait tout en œuvre pour le réaliser. Si on parle de la journée du référendum, c’est sûr qu’on avait beaucoup d’espoir. On était fébrile. Le pays était là, on pouvait presque le toucher, mais malheureusement, il nous manquait 50 000 votes sur 5 millions. C’était crève-cœur. La nuit a été terrible », se rappelle madame Lapointe.
Cette grande amoureuse du Québec place toutefois beaucoup d’espoir en l’avenir.
« L’espoir renait, parce que tous les jeunes de moins de 50 ans n’ont pas eu la chance de voter à l’époque. Je crois qu’avec Paul St-Pierre Plamondon, on aura à nouveau l’opportunité de se prononcer. Ça fait deux fois que les Québécois disent non et ç’a n’a rien donné. Il n’y a pas eu d’avancées pour le Québec. Alors peut-être que la prochaine fois, on pourrait essayer le oui? »
Elle porte aussi le souhait que les jeunes générations connaissent un Québec semblable à celui de cette époque.
Le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, entouré du chef du Bloc québécois, Lucien Bouchard, salue ses partisans alors qu’il lance sa campagne pour le référendum sur la souveraineté du 30 octobre 1995. (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)
« J’ai espoir qu’un autre référendum aura lieu et que la réponse des Québécois sera oui. On voit la remontée de ce goût d’indépendance et je le souhaite tellement, surtout aux plus jeunes générations, de revivre l’euphorie des années Lévesque, des années Parizeau et que la réponse soit la bonne cette fois. »
Les droits des femmes et l’importance d’avancer
Son livre met aussi en perspective le cheminement des droits des femmes et rappelle que la période de l’histoire où celles-ci n’avaient ni droits ni statut ne se trouve pas dans un passé si lointain.
« Quand je me suis séparé, en 1967, je perdais mon emploi d’enseignante si ça se savait. On n’avait aucun droit. Ça prenait toujours un endosseur, pour tout. On n’avait aucun statut. Sans parler de l’inégalité salariale. Les professeurs masculins gagnaient automatiquement 10 % de plus. Les hommes avaient droit à une prime. Mais, on a avancé. Si on regarde, un peu plus loin en arrière, nous avons obtenu le droit de vote, l’accès à la contraception. C’est quelque chose que je raconte dans mon livre. J’avais une amie qui est tombée enceinte et qui ne pouvait pas le garder. Elle a voulu avoir une interruption de grossesse. Ç’a été la croix et la bannière. C’était illégal : si ça s’était su, ça constituait un crime. C’est donc quelque chose qu’on doit rappeler aux jeunes. On a fait beaucoup de chemin, mais on doit continuer. »
Elle estime qu’il est primordial de continuer sur cette voie, en raison de la fragilité de ces droits.
« Je dirais aux plus jeunes de questionner leurs mères, leurs grand-mères et les personnes qu’ils apprécient. Il ne faut pas retourner en arrière. Les droits des femmes sont tellement fragiles. On n’a qu’à regarder aux États-Unis. Il faut faire attention. Il y a quelque chose qui me fait très plaisir : je vois tellement de jeunes papas extraordinaires et qui sont égaux à leur conjointe. Il faut y tenir et s’en occuper, autant les jeunes hommes que les jeunes femmes. »
« De combats et d’amour » est paru aux Éditions de l’Homme le 29 octobre 2025.
Le Cégep de Rimouski a conclu, le jeudi 6 novembre 2025, les festivités entourant le centième anniversaire de son bâtiment principal. Sa directrice générale, Julie Gasse, estime que ces célébrations auront permis à l’institution d’enseignement de s’ouvrir à la communauté.
« Les festivités entourant le centième anniversaire du bâtiment principal de notre Cégep se sont terminées avec une journée pleine d’effervescence. Ce centième nous a permis d’aller à la rencontre de notre histoire et d’ouvr
Le Cégep de Rimouski a conclu, le jeudi 6 novembre 2025, les festivités entourant le centième anniversaire de son bâtiment principal. Sa directrice générale, Julie Gasse, estime que ces célébrations auront permis à l’institution d’enseignement de s’ouvrir à la communauté.
« Les festivités entourant le centième anniversaire du bâtiment principal de notre Cégep se sont terminées avec une journée pleine d’effervescence. Ce centième nous a permis d’aller à la rencontre de notre histoire et d’ouvrir nos portes à la communauté. Ce fut une année de célébrations réussie! », souligne-t-elle.
Pour l’occasion, les cloches du Cégep ont entonné de nouvelles mélodies.
L’enseignant au programme Jazz-Pop, Alain Baril, a composé et joué successivement trois mélodies intitulées respectivement Corpus, Spiritus et Anima. Celles-ci sont un clin d’œil à la conception du bâtiment où se superposent trois niveaux.
D’abord au corps, le réfectoire où l’on se restaure; ensuite à l’esprit, la salle Georges-Beaulieu où l’art nourrit la conscience; et finalement à l’âme, l’ancienne chapelle devenue bibliothèque, un lieu propice à l’intériorité.
Comme à l’époque
C’est sur fond de musique des années 1920 qu’ont été accueillis les membres du personnel, ainsi que la 100e cohorte à fouler les marches du bâtiment.
Près de 1000 galettes et autant de pommes ont été remises par les membres des différentes directions, afin de souligner l’inauguration, presque jour pour jour, du bâtiment principal du Cégep.
Le Cégep de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Un repas d’antan a été proposé dans le cadre de la journée, avec au menu : ragoût de boulettes, pâté à la viande et pouding chômeur.
Finalement, plus de 80 personnes ont célébré la dernière année lors d’un 5 à 7. Le Cégep y a dévoilé la capsule temporelle laissée il y a 100 ans dans les murs de l’établissement.
Extraite au cours de l’année, la capsule et ses artéfacts sont désormais exposés de façon permanente à la bibliothèque du Cégep. Rappelons qu’une autre capsule temporelle destinée aux étudiants de 2124, a été placée l’an dernier, en octobre.
« Ce centenaire a été une année ponctuée de festivités où nous avons pu découvrir et redécouvrir la richesse de notre histoire. Nous avons vu à quel point le Cégep de Rimouski est un pilier du développement et de l’épanouissement de notre communauté comme de notre région. Les célébrations nous ont rappelé d’où nous venons et nous redonnent un souffle pour les 100 prochaines années », conclut madame Gasse.
L’aide financière de 11,3 M$ accordé à l’Hôtel Rimouski et son centre de congrès, annoncé vendredi par la ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, s’inscrit dans une volonté de développer le tourisme d’affaires.
Il représentait 2,1 milliards de dollars en 2024 au Québec, dans un contexte où un voyageur d’affaires dépense en moyenne deux fois plus qu’un touriste d’agrément.
« On souhaite créer un pôle, à l’est de Québec, pour le tourisme d’affaires. On le vit
L’aide financière de 11,3 M$ accordé à l’Hôtel Rimouski et son centre de congrès, annoncé vendredi par la ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, s’inscrit dans une volonté de développer le tourisme d’affaires.
Il représentait 2,1 milliards de dollars en 2024 au Québec, dans un contexte où un voyageur d’affaires dépense en moyenne deux fois plus qu’un touriste d’agrément.
« On souhaite créer un pôle, à l’est de Québec, pour le tourisme d’affaires. On le vit aussi avec la situation géopolitique actuelle. Il y a du ralentissement économique dans certains secteurs, mais je confirme que du côté de l’industrie touristique, c’est tout le contraire. »
Amélie Dionne pense également que l’ensemble des caractéristiques qui composeront l’offre du nouveau centre de congrès permettra à Rimouski de se démarquer dans la province.
« Le centre sera doté de l’une des plus grandes salles pour accueillir des événements d’envergure. L’ajout du Salon de jeux de Loto-Québec, en plus de la gastronomie qui est bien présente à Rimouski, va créer une offre globale qui deviendra unique au Québec. C’est ce que recherchent beaucoup de congressistes et d’organisateurs : l’opportunité de vivre une expérience. »
La présence d’Amélie Dionne concorde avec la tenue du Salon du livre, présenté jusqu’à dimanche à Rimouski.
L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie)
« On m’a parlé d’un achalandage de plus de 14 000 personnes annuellement, alors le Salon fait partie des événements que l’on doit continuer d’encourager, parce qu’ils représentent notamment d’importantes retombées économiques pour la région. Le Salon attire aussi des visiteurs de partout au Québec. Les événements d’envergure comme celui-ci prennent de l’espace et des aménagements et on souhaite positionner Rimouski pour qu’elle accueille de plus en plus de congrès et d’événements majeurs »
Rimouski : ville pleine de vie
L’effervescence qui entoure le secteur de l’industrie touristique est un aspect dont peut témoigner le directeur général du Centre de congrès de Rimouski, Éric St-Pierre.
« Nous avons connu une bonne période d’achalandage. Depuis mai, à Rimouski, c’est très vivant. Il y a eu plusieurs congrès, en plus de la Coupe Memorial. Nous avons eu une très grosse saison touristique, suivie de plusieurs congrès en septembre et en octobre. Nous en avons un autre la semaine prochaine, alors les six derniers mois ont été très intenses. »
Une esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)
Les prochains mois ne s’avèrent guère moins occupés, avec la tenue en ville de plusieurs compétitions sportives.
« On est sur un bel air d’aller. C’est pour cette raison que l’agrandissement de la salle de bal était nécessaire et ça viendra aussi aider au Salon du livre. On voit que l’organisation installe des kiosques partout où c’est possible, mais en agrandissant la salle, il sera possible d’en rentrer plus à la fois dans la salle. »
Rappelons que l’aide financière annoncée est un octroi de prêts à terme remboursables ayant pour but de soutenir l’établissement dans son projet d’expansion qui comprend l’ajout de 66 chambres, la mise à jour des aires communes et du hall d’entrée, ainsi que l’agrandissement et la modernisation de la salle de bal du Centre de congrès de Rimouski.
L’Orchestre symphonique de l’Estuaire et le Conservatoire de musique de Rimouski annonce que le pianiste Jules-Alex Banville est le lauréat de la deuxième édition du Concours Jeunes solistes.
Destiné aux élèves du Conservatoire de musique de Rimouski, ce concours vise à mettre en lumière la jeune relève musicale de la région.
À la suite des auditions publiques qui se tenaient le dimanche 2 novembre à la salle Jack Herbert du Conservatoire, Jules-Alex a remporté la chance de se produire au
L’Orchestre symphonique de l’Estuaire et le Conservatoire de musique de Rimouski annonce que le pianiste Jules-Alex Banville est le lauréat de la deuxième édition du Concours Jeunes solistes.
Destiné aux élèves du Conservatoire de musique de Rimouski, ce concours vise à mettre en lumière la jeune relève musicale de la région.
À la suite des auditions publiques qui se tenaient le dimanche 2 novembre à la salle Jack Herbert du Conservatoire, Jules-Alex a remporté la chance de se produire aux côtés des musiciens de l’OSE lors du concert Étincelles qui aura lieu le 21 février 2026.
La Ville de Mont-Joli et la Corporation des événements spéciaux dévoilent la programmation de l’événement Mont-Joli fête Noël, qui se tiendra sur trois jours, lors de la fin de semaine du vendredi 28 novembre au dimanche 30 novembre prochain.
L’événement, présenté par le député Pascal Bérubé, est de retour pour une troisième édition.
Le représentant de la Corporation, Gabriel Labat, rappelle que la mouture actuelle de la fête s’est formée trois ans plus tôt pour compléter les festivités
La Ville de Mont-Joli et la Corporation des événements spéciaux dévoilent la programmation de l’événement Mont-Joli fête Noël, qui se tiendra sur trois jours, lors de la fin de semaine du vendredi 28 novembre au dimanche 30 novembre prochain.
L’événement, présenté par le député Pascal Bérubé, est de retour pour une troisième édition.
Le représentant de la Corporation, Gabriel Labat, rappelle que la mouture actuelle de la fête s’est formée trois ans plus tôt pour compléter les festivités entourant le traditionnel défilé du père Noël.
« Depuis quelques années, un défilé de Noël se tenait à Mont-Joli, le dimanche. Il était précédé d’un brunch et les commerces de la région étaient invités à participer.
Depuis trois ans, nous mettons de l’avant une programmation un peu plus complète et qui s’adresse au grand public, pour essayer d’avoir le plus de gens possible à nos activités, en ajoutant des spectacles et un après-midi familial, au défilé qui se fait maintenant en soirée. »
Fin de semaine d’activités pour tous
La fête débutera le vendredi 28 novembre à 18 h 30 avec le spectacle jeunesse « Jack Sparrow et le trésor de Noël » à la Salle René-Dupéré-Desjardins de l’école du Mistral.
Les billets, au coût de 10 $, sont disponibles en ligne sur le site spectaclemitis.ticketacces.net ou par téléphone au 418-775-7285, poste 2170.
La soirée se poursuivra sous une thématique country au Centre Colombien. Il y aura de la danse country, en compagnie du groupe de danse country de La Mitis dès 19 h 30.
Le chanteur Gab Forest entrera ensuite en scène à 20 h 30 pour un spectacle. Les billets, au coût de 10 $ sont disponibles au Centre Colombien, ou à la porte.
La conférence de presse où a été dévoilé les détails de la programmation 2025 de Mont-Joli fête Noël. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Le samedi matin, les festivités débuteront à 10 h avec un atelier jeunesse gratuit au Château Landry. L’activité, présentée par le CLAC, mettra en vedette Mathieu Mathieu et son personnage le Pêcheur de mots dans un atelier de composition où sont invités petits et grands.
La journée se poursuivra en après-midi, à la Place de la famille Ma Financière, à l’Amphithéâtre-Desjardins de 15 h à 18 h. De la tire sur neige, un feu de joie et divers ateliers seront au menu.
Un service de navette, de l’Amphithéâtre au centre-ville, sera offert à 17 h 15 et 17 h 45 en prévision du début du défilé de Noël à 18 h. Ce dernier se tiendra sur le boulevard Jacques-Cartier. Il débutera sur l’avenue Lavoie et se terminera sur l’avenue Rioux.
Pendant le défilé, Postes Canada sera notamment sur place afin de récupérer les lettres pour le père Noël, qui auront été rédigées au cours de l’après-midi.
Un autre service de navette sera ensuite offert vers 19 h pour le retour à l’Amphithéâtre où d’autres activités festives prendront place, y compris des feux d’artifice, une heure après la fin de la parade.
Brunch de Noël
Dimanche, la conclusion de l’événement sera précédée d’un brunch de Noël au Centre colombien de 9 h à midi.
Le père Noël sera sur place et donnera des cadeaux aux 150 premiers enfants de moins de 12 ans. L’entrée est gratuite pour les jeunes de 5 ans et moins, mais coûte 8 $ pour ceux de 6 à 12 ans. L’entrée est de 12 $ pour les personnes de 12 ans et plus.
Plusieurs personnes massées aux abords du boulevard Jacques-Cartier pour assister au défilé du père Noël. (Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)
Le traditionnel Match des toutous terminera Mont-Joli fête Noël à l’Amphithéâtre Desjardins, au profit de Moisson Mitis, à 13 h 30. L’événement est gratuit pour les 7 ans et moins, coûte 7 $ pour les étudiants et 14 $ pour les adultes.
Détails sur le site Internet de la Ville de Mont-Joli.
La Sphère a récemment procédé au lancement officiel de son tout nouveau projet préparatoire à l’emploi « Croque-Pop », né d’une collaboration entre La Sphère et Les Bains publics.
Il s’agit d’un projet d’insertion sociale qui met la transformation alimentaire au cœur de l’apprentissage, de la solidarité et de la participation citoyenne.
Croque-Pop s’adresse aux jeunes de 16 à 35 ans et a pour objectifs de développer des compétences concrètes par la pratique culinaire et la gestion d’un ser
La Sphère a récemment procédé au lancement officiel de son tout nouveau projet préparatoire à l’emploi « Croque-Pop », né d’une collaboration entre La Sphère et Les Bains publics.
Il s’agit d’un projet d’insertion sociale qui met la transformation alimentaire au cœur de l’apprentissage, de la solidarité et de la participation citoyenne.
Croque-Pop s’adresse aux jeunes de 16 à 35 ans et a pour objectifs de développer des compétences concrètes par la pratique culinaire et la gestion d’un service alimentaire collectif, d’offrir des repas accessibles afin de lutter contre la précarité alimentaire dans la communauté et de créer un espace de rencontre et de solidarité ouvert à tous.
La directrice générale de La Sphère, Marie-Claude Lapierre. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Ce lancement marque une étape importante pour l’équipe de Croque-Pop, qui œuvre à bâtir un projet porteur de sens, d’apprentissage et de bienveillance.
« Depuis plusieurs années, La Sphère a un fil conducteur pour l’insertion socio-professionnelle, mais également du côté de la sécurité alimentaire. On fait des cuisines collectives, nous avons mis en place avec des collaborateurs les Frigos Riki, donc pour nous, un café solidaire, c’était tout indiqué, surtout avec les enjeux d’insécurité alimentaire qu’on vit ici depuis quelques années », mentionne la directrice générale de La Sphère, Marie-Claude Lapierre.
Rendez-vous hebdomadaires
Dès maintenant, tous les mardis midis, de 12 h à 13 h, aux Bains publics, Croque-Pop proposera dans le cadre du restaurant solidaire des repas cuisinés par les jeunes du projet, selon deux formules :
Gratuit pour les OBNL : possibilité de commander quelques coupons de repas à distribuer à leurs membres selon la disponibilité ;
Prix d’un repas : 2 $.
Pour ceux qui souhaitent appuyer le projet de façon et encourager l’initiative des jeunes, un coût de 8 $ ou plus est suggéré par La Sphère.
Klo et Élisabeth, intervenant.e.s au projet Croque-Pop, se disent choyé.e.s de pouvoir collaborer à une initiative qui vise aussi à offrir à la population, y compris les jeunes et les familles vivant en situation de précarité, une alimentation saine et abordable.
« L’insécurité alimentaire est un enjeu majeur à Rimouski et l’accessibilité à des repas nutritifs préparés avec soin, représente un atout important pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. Qui plus est, Croque-Pop tend à briser l’isolement souvent ressenti par ces groupes vulnérables en offrant un espace convivial de mixité sociale autour de repas partagés. »
Un balado sur l’agroécologie
L’équipe de Croque-Pop a aussi procédé au lancement du tout nouveau balado de Projet Mégaphone portant sur l’agroécologie.
Il s’agit d’une initiative à laquelle les participants de Croque-Pop ont collaboré.
Le Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) a dû accueillir de nouveaux pensionnaires après avoir fait la découverte de jeunes animaux abandonnés.
À leur arrivée au refuge sur la rue des Fabricants, mardi matin, des employés ont d’abord découvert une boîte contenant quatre chatons, sur le bord du terrain.
Au même moment, une dame contacté l’équipe pour rapporter la découverte de deux chiots laissés à eux-mêmes près de la Marina de Rimouski.
« Ça peut arriver quatre ou cinq fois
Le Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) a dû accueillir de nouveaux pensionnaires après avoir fait la découverte de jeunes animaux abandonnés.
À leur arrivée au refuge sur la rue des Fabricants, mardi matin, des employés ont d’abord découvert une boîte contenant quatre chatons, sur le bord du terrain.
Au même moment, une dame contacté l’équipe pour rapporter la découverte de deux chiots laissés à eux-mêmes près de la Marina de Rimouski.
« Ça peut arriver quatre ou cinq fois par an que des animaux soient abandonnés dans des transporteurs ou dans des boîtes près du refuge. Il arrive aussi que des chiens soient simplement laissés dans le parc industriel. Dans ces cas-là, ce sont nos voisins, les entreprises à proximité, qui nous téléphonent parce qu’ils les voient errer », indique la préposée aux soins animaliers du CSAR, Allyssia Bouchard.
L’urgence de trouver un toit
L’arrivée des quatre chatons et des deux chiots survient dans une période de l’année qui est souvent difficile pour les refuges animaliers.
Plein à craquer, le Centre de services animaliers de Rimouski doit actuellement refuser des admissions.
Les locaux du Centre de services animaliers de Rimouski (photo courtoisie)
« Souvent, les gens vont avoir nourri des chats errants tout l’été, mais avec le froid qui s’installe, ils veulent absolument trouver un endroit chaud pour ces animaux avant l’arrivée de la neige. C’est un problème qui perdure depuis déjà quelques mois, alors on essaie d’expliquer aux gens que bien que ce soit malheureux, l’animal sera capable de survivre à l’extérieur pendant encore quelques semaines, le temps que des places se libèrent au refuge », explique madame Bouchard.
« Un couteau à double tranchant »
Comme le refuge rapporte les abandons semblables à celui-ci sur sa page Facebook, les internautes ont soulevé la possibilité que des caméras de surveillances soient installées aux abords du CSAR. Ce n’est toutefois pas une solution que le refuge compte mettre en œuvre.
« C’est un couteau à double tranchant. Je pense que les gens qui abandonnent leurs animaux dans la rue ne s’empêcheront pas de le faire à cause de caméras. Ils vont simplement les abandonner un peu plus loin. Ce que l’on veut éviter, c’est que les gens aillent porter leurs animaux dans les rangs et qu’on les retrouve une fois qu’il est trop tard. Même si ce n’est pas une manière éthique d’abandonner des animaux, il y aura toujours des abandons, alors nous préférons qu’ils soient faits près du refuge plutôt que dans le fin fond d’un rang », croit Allyssia Bouchard.
La Dre Janie Boucher, vétérinaire et Dominique Joubert, technicienne en santé animale, en compagnie de Bruno, un chien Terre-Neuve. (Photo courtoisie)
Pour diminuer le nombre d’abandons, la vraie solution demeure la stérilisation.
« La solution est toujours la même : il faut faire stériliser ses animaux. Les portées de chatons ne sont pas petites : les mères peuvent avoir jusqu’à huit ou neuf chatons d’un coup. Il y a aussi des gens qui ont des animaux qui ne sont pas stérilisés et qui les laissent aller à l’extérieur, alors ils se reproduisent et ça crée un problème de surpopulation », soutient madame Bouchard.
Pour aider le refuge
Les personnes qui souhaitent soutenir le refuge dans sa mission peuvent le faire de différentes façons.
D’abord, un tirage 50/50 est en cours jusqu’au 14 décembre. Il est possible de contribuer en faisant un don monétaire qui servira notamment à couvrir les frais des soins vétérinaires pour les pensionnaires du refuge.
Il est aussi possible de faire des dons d’objets. « Nous avons toujours besoin de matériels, de croquettes et de pâtés pour les animaux », relate Allyssia Bouchard. Le CSAR a aussi une liste de souhaits Amazon qu’il est possible de consulter via sa page Facebook.
Finalement, il est aussi possible de remplir un formulaire afin de devenir famille d’accueil, sur le site Internet du refuge.
Opération Nez Rouge Rimouski lance sa 41e campagne annuelle de raccompagnement sous le thème « Un retour bien accordé », inspiré de l’énergie festive du groupe La Bottine Souriante.
Cette année, les bénévoles de l’organisme seront en poste le vendredi 28 novembre et le samedi 29 novembre.
Ils seront ensuite en action le vendredi 5 décembre, le samedi 6 décembre, le vendredi 12 décembre, le samedi 13 décembre, le jeudi 18 décembre, le vendredi 19 décembre et concluront les opérations le sam
Opération Nez Rouge Rimouski lance sa 41e campagne annuelle de raccompagnement sous le thème « Un retour bien accordé », inspiré de l’énergie festive du groupe La Bottine Souriante.
Cette année, les bénévoles de l’organisme seront en poste le vendredi 28 novembre et le samedi 29 novembre.
Ils seront ensuite en action le vendredi 5 décembre, le samedi 6 décembre, le vendredi 12 décembre, le samedi 13 décembre, le jeudi 18 décembre, le vendredi 19 décembre et concluront les opérations le samedi 20 décembre, pour un total de neuf soirées de raccompagnement gratuites.
Le secteur desservi inclut encore cette année Rimouski, le Bic, Saint-Fabien, Saint-Anaclet-de-Lessard, Sainte-Blandine et Sainte-Luce. Tous les profits récoltés seront remis au Club de Natation les Dauphins de Rimouski.
Le président d’honneur de la campagne, le co-propriétaire de Sécurité Médic, Stéphane Canuel, mentionne qu’il s’agit d’une cause qui lui tient à cœur et qui coïncide avec son travail, où il se soucie de la santé et de la sécurité des gens.
« Je me fais un devoir de conscientiser toutes les personnes de mon entourage, autant mes clients que mes parents, que mes amis à utiliser Opération Nez Rouge, afin qu’elles puissent rentrer à la maison en toute sécurité. Ayant moi-même déjà effectué plusieurs raccompagnements, je peux affirmer que les bénévoles ont beaucoup de plaisir et sont très fiers de contribuer à la sécurité de tous en faisant des raccompagnements. »
En recrutement
Le président de l’organisation, Michel Pelletier, indique qu’Opération Nez Rouge Rimouski compte sur l’expérience de ses bénévoles pour le bon fonctionnement des neuf soirées.
« Le nerf de la guerre pour qu’Opération Nez Rouge fonctionne, c’est toujours une question de bénévoles. Cette année, on aimerait faire passer le nombre de bénévoles de 300 – qui était celui de l’an dernier – à 350 ou même à 400 bénévoles, pour être certain d’assurer le bon déroulement de chacune des soirées. »
Pour y arriver, l’organisme peut notamment compter sur l’appui de son partenaire Utopie MFG, qui fera tirer une paire de skis d’une valeur de 1000 $.
Le comité organisateur est à la recherche de bénévoles pour permettre aux automobilistes de rentrer à la maison en toute quiétude à Rimouski. (Photo Opération Nez Rouge)
« Nous avons également un super forfait, qui nous est offert de Voyages Daniel, en collaboration avec Autocar Brisson, pour un voyage afin d’aller voir un match des Canadiens de Montréal. »
Monsieur Pelletier souligne que tous les bénévoles qui étaient présents l’an dernier et qui donneront à l’organisme la référence d’un nouveau bénévole auront un coupon de plus dans la boite à tirage.
« On invite tous les bénévoles qui étaient présents l’an dernier à revenir et à apporter un nouveau bénévole avec eux, pour augmenter leur chance de gagner l’un de ces très beaux prix. »
Il est possible de s’inscrire comme bénévole dès maintenant, via le site internet de Nez Rouge ou encore via l’application Opération Nez Rouge. Il est également possible de téléphoner au 418-896-0157.
Un incident est survenu mardi matin dans le secteur de la rue Thibault à St-Moïse, impliquant un septuagénaire qui s’est retrouvé sous un tracteur.
« Les services d’urgences ont été appelés peu après 10 h 30, dans une zone boisée, située dans le secteur de la rue Thibault à St-Moïse, à la suite de la découverte d’un homme blessé, sous un tracteur. Selon les informations préliminaires, l’homme âgé de 75 ans, originaire de la région, aurait été blessé au moment de débarquer son tracteur d’une r
Un incident est survenu mardi matin dans le secteur de la rue Thibault à St-Moïse, impliquant un septuagénaire qui s’est retrouvé sous un tracteur.
« Les services d’urgences ont été appelés peu après 10 h 30, dans une zone boisée, située dans le secteur de la rue Thibault à St-Moïse, à la suite de la découverte d’un homme blessé, sous un tracteur. Selon les informations préliminaires, l’homme âgé de 75 ans, originaire de la région, aurait été blessé au moment de débarquer son tracteur d’une remorque immobilisé, en pente. La victime a subi des blessures qui font malheureusement craindre pour sa vie », indique le porte-parole de la SQ, le sergent Frédéric Deshaies.
L’homme a été pris en charge par les services d’urgences et a été transféré vers un centre hospitalier.
« Un technicien en scène-collision de la SQ est sur place afin d’établir les causes et les circonstances entourant cet événement. »
Le candidat défait à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, avoue qu’il espérait obtenir un meilleur résultat au terme du scrutin des élections municipales du 2 novembre 2025.
Celui qui a été conseiller municipal pour le district de Sacré-Cœur pendant deux mandats est arrivé en deuxième position derrière le maire sortant, nouvellement réélu, Guy Caron.
« J’espérais mieux. Cela dit, je prends acte du résultat et je l’accepte avec sérénité. »
Malgré tout, monsieur Bolduc mention
Le candidat défait à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, avoue qu’il espérait obtenir un meilleur résultat au terme du scrutin des élections municipales du 2 novembre 2025.
Celui qui a été conseiller municipal pour le district de Sacré-Cœur pendant deux mandats est arrivé en deuxième position derrière le maire sortant, nouvellement réélu, Guy Caron.
« J’espérais mieux. Cela dit, je prends acte du résultat et je l’accepte avec sérénité. »
Malgré tout, monsieur Bolduc mentionne qu’il ne regrette pas d’avoir tenté sa chance au poste de mairie.
« En me présentant à la mairie, si je n’étais pas élu, je savais que je ne serais plus au conseil municipal. J’avais accepté ce constat dès le départ. Comme le dit l’adage, avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Rétrospectivement, je vais sûrement trouver plein de choses que j’aurais pu faire différemment, mais c’est facile à dire une fois que tout est terminé », estime-t-il.
Il mentionne aussi être fier de la campagne qu’il a menée, bien qu’il concède l’avoir débuté un peu tardivement, de façon tout à fait volontaire, de sorte à terminer ses activités au conseil municipal avant de se lancer dans la campagne.
« Je suis fier des échanges et des débats que monsieur Caron et moi avons eus. Maintenant, j’accepte le verdict et je ne pense pas faire de l’urticaire en ruminant sur ce que j’aurais pu faire mieux. »
Sébastien Bolduc félicite Guy Caron pour sa victoire. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Pour la suite des choses, le candidat défait ne ferme pas la porte à la politique municipale.
« Je ne fais pas de croix sur la politique municipale, mais je ne fais pas de promesse non plus. Quatre ans, c’est long. J’ai toujours trouvé le moyen de m’occuper et de m’investir dans notre milieu. Je vais donc continuer à le faire, cela dit, il est trop tôt pour parler de ce que je ferai ou non dans quatre ans. »
Politique provinciale ou fédérale
Il ne ferme pas non plus la porte à la possibilité de se lancer en politique provinciale ou fédérale.
« Je n’en suis pas rendu à penser ça. Je suis très bien à Rimouski, j’ai déjà été approché par le passé justement pour d’autres paliers gouvernementaux. Pour l’instant, je n’ai pas d’intérêt de ce côté. J’ai trois jeunes enfants, j’adore faire du sport, je me suis peut-être négligé un peu ces dernières années et ces derniers mois, alors je vais commencer à penser à mes proches et à moi. On verra ensuite ce que l’avenir nous réserve. »
Pour conclure, il souhaite remercier les électeurs.
« Je remercie de leur confiance ceux qui ont voté pour moi. Je remercie aussi tous les électeurs, autant ceux qui ont voté pour moi que non. J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes pendant la campagne et de découvrir plusieurs organismes que je connaissais parfois que de noms. Même si le résultat de la campagne n’est pas celui que j’espérais, la campagne a quand même été enrichissante. Je sors de là grandi. »
À 22 h 58 dimanche soir, avec 125 boîtes de scrutin dépouillées sur 134, monsieur Bolduc avait obtenu 4 471 votes. Guy Caron avait alors obtenu 10 541 votes et le troisième candidat à la mairie, Sébastien Cyr, en avait 534.
L’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBSL) réalise une préétude dans le bassin versant du ruisseau Levasseur afin d’y recueillir des informations nécessaires pour améliorer la qualité de l’eau et la biodiversité.
Il s’agit d’un ruisseau tributaire prioritaire de la rivière Rimouski, situé à proximité de la rue Tessier et de la rue Barrée, dans le district Saint-Odile.
Cette préétude fait suite à des analyses de la qualité de l’eau qui la qualifient de dou
L’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBSL) réalise une préétude dans le bassin versant du ruisseau Levasseur afin d’y recueillir des informations nécessaires pour améliorer la qualité de l’eau et la biodiversité.
Il s’agit d’un ruisseau tributaire prioritaire de la rivière Rimouski, situé à proximité de la rue Tessier et de la rue Barrée, dans le district Saint-Odile.
Cette préétude fait suite à des analyses de la qualité de l’eau qui la qualifient de douteuse depuis plusieurs années. Le problème avait d’abord été soulevé en 2002, alors que les concentrations de phosphore et d’azote dépassaient le critère de protection de la vie aquatique, posant un risque pour certaines espèces présentes comme le saumon atlantique et l’omble de fontaine.
« La qualité d’un cours d’eau varie selon les activités dans le bassin versant. S’il y a des activités anthropiques, il n’est pas rare d’y voir un impact sur la qualité de l’eau, d’où l’importance d’avoir de bonnes pratiques (ex.: installations septiques aux normes, bandes riveraines efficaces, couverture des sols, etc.) et de travailler à des solutions concrètes où l’ensemble des usagers sont impliqués », explique la codirectrice par intérim de l’Organisme, Alexa Bérubé Deschênes.
L’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent souligne la mobilisation du milieu dans ce dossier. Entre 2010 et 2015, 13 propriétaires d’entreprises agricoles ont participé à une démarche collective visant à améliorer la qualité de l’eau du ruisseau Levasseur, dont le bassin versant est utilisé à plus de 70% par le milieu agricole.
« Il y a eu beaucoup d’aménagement et de solutions qui ont été faites directement en champs chez les producteurs », ajoute madame Bérubé Deschênes.
Il est notamment question d’aménagements en champ pour réduire l’érosion des sols et le ruissellement, des travaux de stabilisation des berges, un nettoyage du cours d’eau, des plantations en bande riveraine, la création de 20 seuils fauniques et l’installation de panneaux de sensibilisation.
« Pendant ces années-là, il y a aussi eu un suivi de qualité d’eau, qui ont démontré que la qualité de l’eau était douteuse. En 2023 et 2024, l’Organisme a refait certains inventaires pour voir ce qui en était, 10 ans après et déterminer s’il y avait toujours une problématique du côté de la qualité de l’eau, parce qu’on remarquait aussi un panache de sédiment dans la rivière. »
Après vérifications, l’Organisme a constaté que la qualité de l’eau y était effectivement encore douteuse.
« C’est quelque chose qui s’explique par différentes sources. Il y a des installations septiques, des gens qui habitent à proximité, ainsi que de routes, alors les sources sont multiples. »
En ce qui concerne les sédiments dans la rivière, madame Bérubé Deschênes indique qu’il n’est pas exclu qu’ils soient de source naturelle.
« La rivière a quand même un bon dénivelé, avec de bons cours d’eau aussi, mais nous avons quand même constaté la présence de phosphore, d’azote et de coliformes fécaux. »
Elle mentionne que le phosphore et l’azote sont des éléments nutritifs qui peuvent être utilisés dans des champs ou dans des installations septiques.
« Leur présence peut provenir de différentes sources, mais lorsque ça s’en va vers les cours d’eau, ces éléments font pousser les algues et les plantes aquatiques, ce qui a pour effet d’augmenter le vieillissement des cours d’eau. »
Du côté des coliformes fécaux, leur présence dans le ruisseau est assez élevée selon l’Organisme.
« Il s’agit d’un paramètre qui peut affecter la santé, si les gens s’y baignent, mais encore là, nous l’avons testé dans le ruisseau Levasseur, mais pas dans la rivière Rimouski. On ne peut donc pas dire qu’il y aura un impact sur la rivière Rimouski, puisque c’est probablement dilué. »
L’Organisme indique n’avoir jamais constaté la présence de baigneurs directement dans le ruisseau Levasseur.
Une caractérisation des macroinvertébrés benthiques (vers aquatiques, larves d’insectes, etc.) faite dans le cadre du projet actuel permettra d’obtenir davantage d’informations quant aux impacts des enjeux ciblés, puisque les macroinvertébrés benthiques sont à la base de la chaîne alimentaire et qu’ils sont sensibles à la qualité de l’eau.
La concertation se poursuit
Bien que le nombre d’actions réalisées au niveau du ruisseau et des champs attenants soit élevé, les enjeux de qualité de l’eau sont toujours présents.
Démonstration du MAPAQ lors de la journée de transfert de connaissances au milieu agricole du 7 octobre 2025. (Photo courtoisie – OBVNEBSL)
L’organisme poursuit ainsi sa mobilisation du milieu, en mettant de l’avant des solutions pour permettre de remédier aux enjeux soulevés. C’est dans cette optique qu’une activité de transfert de connaissances destinée aux producteurs agricoles et à divers acteurs clés de la région s’est tenue le 7 octobre dernier pour permettre le partage des résultats des études récentes, valoriser certaines pratiques favorables à la biodiversité et promouvoir les solutions durables pour préserver la qualité de l’eau.
L’OBVNEBSL a également rencontré les producteurs agricoles de la région afin de les informer de la situation, de constater l’état actuel des travaux effectués il a plus de 10 ans, et de sonder leur intérêt pour la bonification et l’ajout d’aménagements.
La nouvelle étape du projet de requalification de la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, annoncé le 22 octobre dernier par Serviloge, comporte l’intégration d’un centre d’archives régional dans l’aile centrale de la Maison.
Il s’agit du lieu favorisé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) pour son déménagement éventuel.
L’archiviste-coordonnateur à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), responsable des Archives nationales à Rimouski, Guill
La nouvelle étape du projet de requalification de la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, annoncé le 22 octobre dernier par Serviloge, comporte l’intégration d’un centre d’archives régional dans l’aile centrale de la Maison.
Il s’agit du lieu favorisé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) pour son déménagement éventuel.
L’archiviste-coordonnateur à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), responsable des Archives nationales à Rimouski, Guillaume Marsan, explique que le projet de relocalisation est dans les cartons depuis un bon moment déjà, pour trois raisons.
Le premier enjeu est lié aux changements climatiques et aux risques associés aux inondations et à la submersion côtière, en raison de l’emplacement des archives qui se trouve près du fleuve et sous le niveau de la mer.
Le deuxième enjeu concerne les espaces de conservation.
« Il faut savoir que contrairement à une bibliothèque, un centre d’archives ne fait que grossir, parce que nous ne pouvons pas faire d’élagage. Ce ne sont pas des documents publiés, ce sont des documents uniques que l’on reçoit d’archives privées ou d’institutions gouvernementales, comme les palais de justice, les ministères ou les organismes. »
Monsieur Marsan explique qu’en raison de leur valeur unique, il est très rare que BAnQ puissent se départir de documents.
La salle de consultation des Archives nationales à Rimouski. (Crédit photo : BAnQ)
« La vaste majorité des archives sont à conserver, dans des conditions de conservation optimales. Par définition, comme nous recevons des archives à tous les ans et que l’on ne fait que grossir, il viendra un temps où nous ne serons plus en mesure de recevoir ces archives et de les conserver à Rimouski. »
La troisième raison derrière le projet de relocalisation vient d’une volonté de se rapprocher du milieu culturel.
« À Rimouski, on se situe dans un secteur un peu plus commercial et industriel. On a plusieurs partenariats avec des organismes, dont la Société rimouskoise du patrimoine, l’UQAR et ainsi de suite. On trouve donc que ce serait une belle complémentarité de se rapprocher de ces organismes. Et pourquoi pas mutualiser certains services de consultation aux bénéfices des citoyens et des chercheurs ? C’est quelque chose que le projet de requalification de la Maison Mère nous permettrait d’accomplir. »
La maison mère de la Congrégation des Soeurs du Saint-Rosaire à Rimouski. (Photo journallesoir.ca)
Dans ce but, monsieur Marsan mentionne que BAnQ est en discussion avec les partenaires impliqués dans la requalification.
« Cela demeure notre plan A, de nous relocaliser en favorisant cet endroit. »
Des artéfacts à conserver
Le président de Serviloge, Mario Canuel, précise que les archives de BAnQ ne seraient pas les seules archives contenues au Centre qui sera aménagé à la Maison mère.
« Il y a aussi des besoins privés. Par exemple, les Sœurs du Saint-Rosaire ont une collection d’artéfacts qui doit être conservés. Nous avons donc l’intention d’aménager un centre d’archives, qui pourraient accueillir BAnQ, mais aussi répondre à ces besoins privés. »
Le déménagement de la clinique Laser ProVue marque une étape majeure pour les quatre associés-propriétaires du nouvel immeuble de la rue Saint-Germain Est, Miguel Perreault, le docteur Pascal Soucy, le docteur Steven Gagnon et le docteur Étienne Vachon-Joannette.
Ensemble, ils posent les bases du Pôle Santé, un projet ambitieux qui réunira sous un même toit plusieurs professionnels du domaine de la santé.
Tout a commencé en 1999, lorsque le docteur Raymond Simard a fondé la clinique Laser
Le déménagement de la clinique Laser ProVue marque une étape majeure pour les quatre associés-propriétaires du nouvel immeuble de la rue Saint-Germain Est, Miguel Perreault, le docteur Pascal Soucy, le docteur Steven Gagnon et le docteur Étienne Vachon-Joannette.
Ensemble, ils posent les bases du Pôle Santé, un projet ambitieux qui réunira sous un même toit plusieurs professionnels du domaine de la santé.
Tout a commencé en 1999, lorsque le docteur Raymond Simard a fondé la clinique Laser ProVue. L’optométriste Pascal Soucy s’y est joint comme employé en 2005.
« En 2018, il ne savait pas s’il prendrait sa retraite ou s’il allait simplement fermer la clinique. Je lui ai proposé de racheter son bureau, à condition qu’il reste le temps que je trouve des ophtalmologistes pour assurer la relève », raconte le docteur Soucy.
C’est ainsi que le docteur Étienne Vachon-Joannette est arrivé pour prendre en charge un premier volet de chirurgie, suivi deux ans plus tard par le docteur Steven Gagnon. Le docteur Simard a ensuite pris sa retraite, laissant derrière lui une clinique prête à grandir.
Besoin d’espace et vision commune
Le projet du Pôle Santé a véritablement pris forme il y a deux ans, lorsque Pascal Soucy s’est mis à la recherche d’un nouveau local pour sa clinique, devenue trop petite.
« À 3000 pieds carrés, c’était difficile de faire travailler plus d’un professionnel à la fois », explique-t-il.
La bâtisse où se regroupe les professionnels de la santé pour former le Pôle Santé. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Après plusieurs démarches infructueuses, il rencontre Miguel Perreault, un entrepreneur en immobilier. Ensemble, ils achètent le bâtiment actuel et décident d’y développer un lieu entièrement dédié à la santé.
« Le nom Pôle Santé reflète notre volonté que tout ce qui s’y trouve soit orienté vers le bien-être, avec uniquement des professionnels du domaine. »
Des services spécialisés à préserver
Pour le docteur Pascal Soucy, reprendre la clinique Laser ProVue en 2018 répondait avant tout à un souci de préserver les services spécialisés en région, notamment la chirurgie réfractive.
« Sinon, les gens auraient dû se rendre à Québec pour une chirurgie au laser ou par lentilles. Là-bas, c’est plus industriel, moins personnalisé. Je dis souvent : le McDonald’s, c’est un resto, mais ce n’est pas l’Ardoise. Ici, on veut offrir un service humain, proche des gens. »
Aujourd’hui, la clinique occupe 9000 pieds carrés et compte trois associés, soit les docteurs Soucy, Vachon-Joannette et Gagnon. Un espace de 3000 pieds carrés demeure disponible au deuxième étage.
« C’est un beau local. Une clinique dentaire ou une polyclinique pourrait très bien s’y installer. On cherche des professionnels qui partagent nos valeurs : une approche empathique et compatissante. Quand tu consultes un professionnel de la santé, tu es vulnérable. C’est ce qu’on veut respecter ici. On se donne deux à trois ans pour combler tout l’espace. »
Le candidat à la mairie de Rimouski, Sébastien Cyr, présente son septième engagement, dans lequel il propose notamment de rentabiliser l’utilisation des centres communautaires des différents districts de la Ville.
« La majorité de nos districts dispose d’un centre communautaire bien équipé en infrastructure, mais sous-utilisé. Il faut faire vivre ces lieux en organisant des activités de loisirs pour les jeunes, les adultes ainsi que les retraités. »
Monsieur Cyr est d’avis que la Ville doi
Le candidat à la mairie de Rimouski, Sébastien Cyr, présente son septième engagement, dans lequel il propose notamment de rentabiliser l’utilisation des centres communautaires des différents districts de la Ville.
« La majorité de nos districts dispose d’un centre communautaire bien équipé en infrastructure, mais sous-utilisé. Il faut faire vivre ces lieux en organisant des activités de loisirs pour les jeunes, les adultes ainsi que les retraités. »
Monsieur Cyr est d’avis que la Ville doit travailler avec les organismes (corporation de loisirs, club 50+) de chacun des districts, en augmentant les contributions qui leur sont versées.
« Mon but, c’est un minimum de 3 h d’activité par groupe d’âge (5-12 ans / 13-17 ans / adulte / sénior) par district. Ces activités doivent être à coût raisonnable pour les rendre accessibles à tous. »
Des ententes bonifiées
En culture, il estime que les ententes déjà existantes avec les partenaires du milieu doivent être bonifiées, afin d’assurer la vitalité des installations qui se trouve sur le territoire rimouskois, comme le Théâtre du Bic, la Salle Desjardins et la Maison Lamontagne.
La salle Desjardins de Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Monsieur Cyr propose aussi de soutenir et développer de lectures dans les districts, notamment grâce à l’implantation d’emplacements de livre à partager et des activités de lecture pour les plus jeunes.
« Pour le patrimoine j’aimerais travailler avec des partenaires, tels que la Société rimouskoise du patrimoine, afin d’identifier dans chaque secteur de la ville des bâtiments ou lieux ayant une valeur historique et les protéger. Il faut aussi travailler de concert avec les propriétaires afin que les bâtiments soient entretenus et envisager la réhabilitation et la conversion des bâtiments plutôt que la démolition. Il faut aussi mettre en valeur l’histoire des bâtiments et des lieux historiques de notre ville, en faisant connaître son passé, puisque connaître le passé nous aide à comprendre le présent et à développer le futur. »
La nouvelle étape du projet de requalification de la Maison Mère de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire se chiffre à 25 M$.
L’organisme Serviloge a annoncé, mercredi dernier, la 2e phase de la reconversion du bâtiment emblématique de Rimouski.
Elle vise la création d’un milieu de vie intergénérationnel, qui permettra de léguer à la communauté une infrastructure qui répond aux enjeux contemporains de Rimouski.
Ainsi, l’aile centrale de la Maison Mère, qui comprend no
Elle vise la création d’un milieu de vie intergénérationnel, qui permettra de léguer à la communauté une infrastructure qui répond aux enjeux contemporains de Rimouski.
Ainsi, l’aile centrale de la Maison Mère, qui comprend notamment les deux chapelles, des services alimentaires et des espaces de vie communautaire, fera l’objet d’une rénovation et d’un réaménagement.
Il est entre autres question de la préservation des chapelles et de leur transformation éventuelle en lieu majeur de diffusion culturelle, de la reconstruction de l’espace muséal de la Congrégation des Sœurs du Saint-Rosaire et de l’intégration d’un centre d’archives régional, dans lequel les archives nationales de Rimouski pourraient être relocalisées.
L’archiviste-coordonnateur à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) responsable des Archives nationales à Rimouski, Guillaume Marsan, explique que la volonté de son organisation de se rapprocher du milieu culturel fait partie des raisons qui motivent BAnQ à déménager ses archives de Rimouski à la Maison mère.
Plusieurs partenariats
« À Rimouski, on se situe dans un secteur un peu plus commercial et industriel. On a plusieurs partenariats avec des organismes, dont la Société rimouskoise du patrimoine, l’UQAR et ainsi de suite. On trouve donc que ce serait une belle complémentarité de se rapprocher de ces organismes. Et pourquoi pas mutualiser certains services de consultation aux bénéfices des citoyens et des chercheurs ? C’est quelque chose que le projet de requalification de la Maison Mère nous permettrait d’accomplir. »
La grande chapelle de la Maison Mère des Soeurs du Saint-Rosaire. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Du côté de l’espace muséal, une entente de trois ans a été conclue entre la Société rimouskoise du patrimoine (SRP) et la Congrégation pour son développement.
Il sera consacré à la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire et à leur matrimoine, en plus d’activités d’animation patrimoniale et de sensibilisation à l’histoire locale. Cet espace muséal, qui se trouvait auparavant dans l’aile est de la Maison, sera aménagé dans la chapelle.
Espace muséal et de culte
L’idée est de faire cohabiter l’espace muséal avec les espaces de culte de la Maison mère. « On ne cherche pas à remplacer le lieu de culte, mais plutôt à utiliser une partie de la chapelle pour y mettre l’exposition permanente », mentionne le directeur général de la SRP, Louis-Patrick St-Pierre.
La Sûreté du Québec rapporte que le 23 octobre en après-midi, lors d’une opération planifiée avec les agents de protection de la faune, les policiers de la MRC Rimouski-Neigette ont intercepté deux véhicules en infraction près ou sur la route 132 Est, dans le secteur du Bic à Rimouski.
Le premier véhicule contrôlé avait à son bord, une arme à feu non immatriculée en contravention avec la Loi sur l’immatriculation des armes à feu. Le contrevenant s’expose à une amende minimale de 500$.
Dans
La Sûreté du Québec rapporte que le 23 octobre en après-midi, lors d’une opération planifiée avec les agents de protection de la faune, les policiers de la MRC Rimouski-Neigette ont intercepté deux véhicules en infraction près ou sur la route 132 Est, dans le secteur du Bic à Rimouski.
Le premier véhicule contrôlé avait à son bord, une arme à feu non immatriculée en contravention avec la Loi sur l’immatriculation des armes à feu. Le contrevenant s’expose à une amende minimale de 500$.
Dans le second véhicule contrôlé, deux hommes de 38 de 42 ans s’exposent aussi à la même contravention à la Loi sur l’immatriculation des armes à feu et ont aussi été arrêtés en vertu du Code criminel pour possession non autorisée d’armes à feu. Deux armes à feu ont été saisies.
Des agents de la protection de la faune du Québec. (Photo agents protection de la Faune)
La SQ considère qu’il s’agit d’un « beau travail de collaboration » dans le respect des mandats respectifs des agents de protection de la faune et des policiers.
Le Transport adapté et collectif (TAC) de La Mitis annonce qu’il entreprend un virage numérique avec le déploiement d’une application, appelée Blaise Transit, qui permettra plus de latitude et d’options à ses usagers.
Le directeur général du TAC de La Mitis, André Blouin, estime que cette nouvelle application, mise en place depuis le 21 octobre, devrait d’autant plus faciliter l’accès au service, en raison du fonctionnement de ce dernier.
« Le TAC est un service de transport adapté de six
Le Transport adapté et collectif (TAC) de La Mitis annonce qu’il entreprend un virage numérique avec le déploiement d’une application, appelée Blaise Transit, qui permettra plus de latitude et d’options à ses usagers.
Le directeur général du TAC de La Mitis, André Blouin, estime que cette nouvelle application, mise en place depuis le 21 octobre, devrait d’autant plus faciliter l’accès au service, en raison du fonctionnement de ce dernier.
« Le TAC est un service de transport adapté de six véhicules qui fonctionnent en continu dans la MRC de La Mitis. Il y a également un véhicule qui fait le lien vers Rimouski. On permet aux gens du transport collectif de se joindre à ces véhicules, dans un but d’optimiser les véhicules. Ce qu’il faut comprendre, c’est que sur notre territoire, nous avons un concept de transport à la demande. Il n’y a donc pas de circuits coulés dans le béton. Ils sont variables d’une journée à l’autre et sont organisés en fonction des demandes de transports, faites par les résidents de La Mitis », mentionne monsieur Blouin.
Il ajoute que l’application comporte plusieurs avantages, notamment en ce qui a trait aux confirmations de rendez-vous et au suivi des transports.
« Elle englobe beaucoup d’aspects, dont le suivi en temps réel, la possibilité d’annuler rapidement son transport et les modes de paiement. »
Désormais, les usagers pourront réserver leur transport en ligne jusqu’à 6 h avant l’heure du départ souhaité et pourront annuler jusqu’à 1 h avant l’heure du départ réservé.
Les réservations au téléphone demeurent
Si le numérique vise à offrir plus d’autonomie aux usagers du transport adapté et collectif, le TAC précise qu’il sera toujours possible de téléphoner pour réserver un trajet, comme c’était le cas avant le déploiement de l’application.
« Le numérique va servir à ceux qui peuvent l’utiliser. Pour les autres, l’humain reste la porte d’entrée. Une transition réussie, c’est une transition qui n’oublie personne », souligne le directeur.
Un véhicule de Transport Adapté et Collectif (TAC) de La Mitis (Photo courtoisie)
Les personnes qui souhaitent procéder de la même façon qu’auparavant sont toujours tenues de placer leur réservation, avant midi, le jour ouvrable précédent le transport.
« Les personnes qui utilisent le transport adapté ont en général pris cette habitude de réserver à l’avance. Cela fera en sorte que leurs réservations seront entrées en priorité dans le système, venant ainsi créer la trame de fond de l’horaire. »
Ce virage numérique coïncide avec le 40e anniversaire du service, officiellement créé le 27 septembre 1985.
Pour l’occasion, les 16 élus de la MRC de La Mitis ont tenu à réaffirmer leur appui à leur service de transport collectif. En appui au virage numérique et à l’arrivée de la nouvelle application, ils ont aussi souhaité rendre les trajets inter-MRC plus accessibles en adaptant à 12 $ l’aller-retour vers Rimouski, peu importe la municipalité de départ dans La Mitis, avec correspondance gratuite sur Citébus une fois sur place.
Fonctionnement
Le TAC de La Mitis a mis à jour son site internet pour souligner son 40e anniversaire et fournir les indications nécessaires à l’emploi de l’application.
Serviloge dévoile une nouvelle étape du projet de requalification de la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, dont l’objectif des partenaires impliqués est la création d’un milieu de vie intergénérationnel, qui permettra de léguer à la communauté une infrastructure qui répond aux enjeux contemporains de Rimouski.
Pour y parvenir, deux pôles de développement, Culture, patrimoine et éducation et Services communautaires sont mis sur pied pour constituer des espaces vivants.
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Serviloge dévoile une nouvelle étape du projet de requalification de la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, dont l’objectif des partenaires impliqués est la création d’un milieu de vie intergénérationnel, qui permettra de léguer à la communauté une infrastructure qui répond aux enjeux contemporains de Rimouski.
Pour y parvenir, deux pôles de développement, Culture, patrimoine et éducation et Services communautaires sont mis sur pied pour constituer des espaces vivants.
Ainsi, l’aile centrale de la Maison Mère, qui comprend notamment les deux chapelles, des services alimentaires et des espaces de vie communautaire, fera l’objet d’une rénovation et d’un réaménagement.
Le président de Serviloge, Mario Canuel, révèle les usages qui y sont prévus.
Le président de Serviloge, Mario Canuel. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Il y aura la préservation des chapelles et leur transformation éventuelle en lieu majeur de diffusion culturelle. Il y aura aussi la reconstruction de l’espace muséale de la Congrégation des Sœurs du Saint-Rosaire, l’intégration d’un centre d’archives régional, des ateliers d’artistes et de préservation d’ateliers historiques, un laboratoire d’imagerie et un musée vivant pour la technologie argentique, des espaces de médiation culturelle et sociale, un institut intersectoriel d’innovation social, des locaux communautaires à partager et finalement, la préservation de la mise en valeur des jardins et des vergers. »
Monsieur Canuel explique que le projet se construit dans une approche collaborative entre plusieurs partenaires complémentaires.
« Chacun apporte une expertise précieuse. Il y a l’Université du Québec à Rimouski, pour la recherche et la formation. Il y a Culture Bas-Saint-Laurent, pour l’ancrage culturel dans la communauté. La Société rimouskoise du patrimoine pour la conservation et la médiation, en lien avec le patrimoine et l’histoire. Il y a Bibliothèque et Archives nationales du Québec, pour une salle d’archives régionales et de la médiation dans le domaine des archives. Résonance, pour la médiation sociale et l’inclusion et le Laboratoire d’imagerie pour la numérisation et la valorisation patrimoniale », souligne-t-il.
Le Centre de la petite enfance L’Éveil des chérubins, l’Office d’habitation Rimouski-Neigette, la Congrégation des Sœurs du Saint-Rosaire, leur espace muséal, ainsi que Serviloge font aussi partie des partenaires du projet.
« La requalification de la Maison Mère est un axe majeur de développement pour Rimouski, qui unit logements, culture, santé publique et économie sociale. Ce projet fait dialoguer le passé et le futur, la mémoire et l’innovation. »
L’aménagement de la partie centrale de la Maison
« La prochaine étape sera de définir exactement ce que l’on veut faire de la partie centrale de la Maison Mère. C’est la partie patrimoniale, la plus ancienne, qui a aussi le plus de valeur du côté du patrimoine. On veut que cette partie soit aménagée pour accueillir la population, des organismes sociaux ou culturels pour donner de la vie à la Maison Mère et faire en sorte que cette nouvelle réalité de la Maison soit un lègue pour la communauté et les générations futures », ajoute Mario Canuel.
Un héritage à préserver
Le directeur général de la Société rimouskoise du patrimoine (SRP), Louis-Patrick St-Pierre, soulève de quelles façons l’histoire des lieux sera conservé.
« À la Société rimouskoise du patrimoine, notre mission est vraiment de promouvoir l’importance du patrimoine bâti de Rimouski, dans une optique, entre autres, d’amélioration de la qualité de vie. C’est pour cette raison que nous sommes, sans surprise, fiers de nous associer comme partenaires à ce projet et d’y contribuer plus spécifiquement par la réouverture de l’espace muséal, qui a été mis en pause depuis 2021. Dans la nouvelle mouture que l’on souhaite donner à l’espace muséal, on a l’ambition d’en faire un lieu consacré à la mémoire de la Congrégation, à son héritage, mais aussi à sa contribution à l’histoire de Rimouski et au-delà. »
La grande chapelle de la Maison Mère des Soeurs du Saint-Rosaire. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Une entente de trois ans a été conclue entre la SRP et la Congrégation pour développer un espace muséal consacré à la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire et à leur matrimoine, en plus d’activités d’animation patrimoniale et de sensibilisation à l’histoire locale.
Louis-Patrick St-Pierre, le directeur général de la SRP. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
L’espace muséal, qui se trouvait auparavant dans l’aile est de la Maison, sera aménagé dans la chapelle.
« L’idée est de faire en sorte que l’espace muséal cohabite avec les espaces de culte. On ne cherche pas à remplacer le lieu de culte, mais plutôt à utiliser une partie de la chapelle pour y mettre l’exposition permanente. Ainsi, l’espace muséal sera éclaté : l’exposition permanente sera dans la chapelle, mais des expositions temporaires prendront également place dans d’autres locaux de la Maison. Ces locaux sont toutefois encore à déterminer », conclut monsieur St-Pierre.
Les automobilistes qui circulent sur la montée Industrielle-et-Commerciale de Rimouski sont nombreux à avoir remarqué la présence d’une dame sans domicile depuis plusieurs semaines, Ginette, qui reste sur le trottoir, aux environs de la Cité des achats.
Les internautes aussi ont fait état de sa présence et plusieurs se demandent ce qu’elle fait à cet endroit précis. Le Soir est partie à sa rencontre.
Ginette refuse l’aide proposée par différentes instances. Elle veut rester sur place « po
Les automobilistes qui circulent sur la montée Industrielle-et-Commerciale de Rimouski sont nombreux à avoir remarqué la présence d’une dame sans domicile depuis plusieurs semaines, Ginette, qui reste sur le trottoir, aux environs de la Cité des achats.
Les internautes aussi ont fait état de sa présence et plusieurs se demandent ce qu’elle fait à cet endroit précis. Le Soir est partie à sa rencontre.
Ginette refuse l’aide proposée par différentes instances. Elle veut rester sur place « pour attendre son frère ».
Par respect, puisqu’elle n’a pas souhaité accorder d’entrevue au Soir, aucun détail supplémentaire ne sera divulgué sur sa personne. Elle tient à sa privée et ne cherche pas à se faire remarquer.
Les autorités compétentes sont au courant de sa situation et des suivis réguliers sont effectués pour assurer son bien-être.
Il s’agit toutefois d’un rappel saisissant : l’itinérance à Rimouski est bel et bien présente.
« Les personnes itinérantes se sont beaucoup diversifiées. Il n’est plus seulement question de l’itinérant avec son panier d’épicerie rempli, qui porte trois ou quatre vestes en même temps. Il y a désormais des gens de tous les horizons », indique le directeur de l’organisme de travail de proximité, En Tout C.A.S., Luc Jobin.
Surtout invisible
Selon lui, l’itinérance à Rimouski ne se résume pas aux cas qui sont visibles.
Ginette transporte ses bagages partout où les citoyens l’aperçoivent sur la montée Industrielle-et-Commerciale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Elle est surtout invisible. Ce n’est pas parce qu’une personne est en situation d’itinérance visible qu’elle est plus mal en point qu’une personne qui est dans une situation d’itinérance invisible. Généralement, quand c’est invisible, c’est aussi plus éloigné, plus reclus et plus isolé. À ce moment-là, toute sorte de problèmes peuvent arriver, notamment des problèmes d’ordres physiques, avec la venue du froid. Il y a tout lieu de se questionner par rapport à ça et c’est entre autres pour cette raison que le Centre d’hébergement d’urgence, de la rue de l’Évêché, a été mis sur pied », explique monsieur Jobin.
« On tourne en rond »
La pénurie de logements n’est pas l’unique facteur de la hausse de l’itinérance à Rimouski au cours des dernières années.
Le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Il est certain que la situation du logement n’est pas toujours facile et ce n’est pas nécessairement parce que les logements sont rares, mais bien parce que les logements qui sont disponibles sont quelques fois, pour ne pas dire souvent, hors de prix pour des personnes qui sont en situation d’itinérance. On tourne donc un peu en rond. On constate que plusieurs pelletés de terre se font en ville et nous avons bon espoir que la situation du logement, donc que la trajectoire pour amener une personne en logement de façon plus permanente, s’améliorera dans les prochaines années », clame Luc Jobin.
Après avoir célébré ses 20 ans d’existence le mois dernier, l’équipe de la Coopérative de solidarité Paradis s’affaire à l’élaboration de la planification des travaux qui y auront lieu.
Pendant longtemps, le projet était de déménager le Paradis, de Saint-Robert au centre-ville de Rimouski, en raison d’un manque d’espace.
Puis, la pandémie a fait en sorte que les besoins associés aux espaces de travail se sont transformés. L’équipe a donc entrepris une longue démarche afin de déterminer les
Pendant longtemps, le projet était de déménager le Paradis, de Saint-Robert au centre-ville de Rimouski, en raison d’un manque d’espace.
Puis, la pandémie a fait en sorte que les besoins associés aux espaces de travail se sont transformés. L’équipe a donc entrepris une longue démarche afin de déterminer les besoins actuels de ses membres, de ses organismes, ainsi que du milieu culturel.
À terme, cette démarche a révélé que le bâtiment, situé au 274, rue Michaud à Rimouski, concordait toujours avec les projets de la Coop.
Les particularités de l’endroit ont aussi appuyé l’équipe dans sa décision, par exemple les dimensions de ses salles.
« Comme ce genre d’espace est super rare, même à la grandeur du Québec, on s’est dit que c’était quelque chose qu’on se devait de conserver, parce que c’est précieux, mais c’est aussi précieux de l’avoir dans le district Saint-Robert », explique la directrice générale de la Coop, Corine Jacob.
Se rapprocher de la clientèle
L’idée de possiblement déménager au centre-ville provenait d’une volonté de se rapprocher de la clientèle de la Coop.
« C’est valide de vouloir se rapprocher, mais on réalise qu’être à Saint-Robert, dans notre communauté, en y entretenant une proximité de quartier, c’est aussi super important pour nous. On a énormément de public qui habite dans le coin, qui vient à pied ou à vélo. Si on enlève la Coop Paradis du quartier Saint-Robert, qu’il n’y restera plus grand-chose d’un point de vue culturel. »
Si le déménagement a été abandonné, c’est aussi pour préserver le patrimoine des lieux.
Audrey Robert et Corine Jacob forment l’équipe de la Coopérative Paradis. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Depuis 1947 que le bâtiment de la Coop a une vocation culturelle : c’était d’abord un théâtre, un cinéma et, aujourd’hui, c’est la Coop Paradis. Alors, pour nous aussi, ce patrimoine bâti, culturel et social est important. »
Une fois qu’il a été nommé que l’endroit pourrait continuer d’abriter le Paradis, l’équipe se devait toutefois de vérifier dans quel état se trouvait la bâtisse, puisqu’un carnet de santé, effectué 10 ans plus tôt, stipulait que le bâtiment serait désuet en 2025.
Beaucoup de rénovations
« C’est sûr qu’il y a beaucoup de rénovations à faire, que le bâtiment doit être mis à jour et qu’il doit être mis aux normes. De petites rénovations avaient été faites lors des premières années, mais après, comme on pensait déménager, le bâtiment a été moins entretenu. On a quand même beaucoup de travail à faire, mais la bonne nouvelle c’est qu’on est capable de faire des rénovations de maintien, de bonification, de redressement de la bâtisse que nous avons, pour pouvoir continuer d’y vivre. »
Avec l’appui de la Ville de Rimouski, une subvention de la part du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour soutenir la programmation de la Coop et l’aide du Conseil des arts du Canada pour travailler la mutualisation du Paradis, l’équipe de la Coop Paradis pense prendre part à l’appel de projets du ministère de la Culture et des communications, pour des projets de rénovation.
La foule lors d’un spectacle à la Coop Paradis (photo courtoisie Coopérative de solidarité Paradis – Facebook)
« On travaille avec le ministère pour déterminer si notre projet en serait un bon à déposer dans le cadre de cet appel de projets. Nous avons de bonnes chances de le faire. On travaille avec Entremise, qui est un organisme d’économie sociale, ainsi qu’avec des experts externes, dans le but de déposer un projet solide, d’ici la mi-décembre. »
La directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées, Thérèse Sirois, a récemment obtenu la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale de la part de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.
C’est l’engagement de madame Sirois envers les personnes handicapées dans l’Est-du-Québec, depuis de nombreuses années, qui lui a valu cette reconnaissance.
À la tête de la Ressource depuis plus de 25 ans, madame Sirois s’est impliquée dans l’organisme — né officiellement
La directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées, Thérèse Sirois, a récemment obtenu la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale de la part de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.
C’est l’engagement de madame Sirois envers les personnes handicapées dans l’Est-du-Québec, depuis de nombreuses années, qui lui a valu cette reconnaissance.
À la tête de la Ressource depuis plus de 25 ans, madame Sirois s’est impliquée dans l’organisme — né officiellement en 1997 — dès sa création.
Avant La Ressource, un autre organisme remplissait son rôle, soit l’Association de la paralysie cérébrale.
« C’était un organisme national, davantage centré sur le handicap physique. À l’époque, il y avait un gros téléthon sur les ondes des grandes chaines, qui rapportait beaucoup d’argent. L’argent allait au siège social de Montréal, pour ensuite être redistribué au prorata de la population. Ça faisait en sorte qu’on était perdant là-dedans, même si on faisait partie des régions les plus généreuses. Il n’y avait pas vraiment d’avantage pour nos membres, alors on a pensé créer un organisme qui couvrirait toutes les formes de handicap et qui ferait en sorte qu’on pourrait aider plus de gens, en répondant à plus de besoins. »
Quand le poste de direction générale s’est libéré et que les démarches pour le combler se sont avérées infructueuses, le conseil d’administration de l’époque lui a offert l’emploi. Madame Sirois était alors bénévole et présidente du CA.
« Je fais toujours la blague que je suis directrice générale par intérim depuis plus de 25 ans. »
Reconnaissante envers ses enfants
Avant d’accéder à la direction de La Ressource, Thérèse Sirois mentionne que son plus grand travail consistait à prendre soin de ses deux enfants handicapés, Patrick et Geneviève, qui sont aujourd’hui dans la quarantaine.
Alain Rioux, Thérèse Sirois, la ministre, Dr Georges Lévesque et Nathalie Babin ont tous été honorés par la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)
« Ils occupaient une très grande partie de ma vie et de mon temps. Les parents qui ont des enfants handicapés vont comprendre ce que je veux dire : il y avait les rendez-vous, la réadaptation et tout ce qui vient avec, donc ça tient une femme plutôt occupée. »
Elle déclare que ce sont ses enfants, qui ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue.
La victime de la collision survenue mercredi après-midi entre une voiture et un camion lourd sur la route 132 à Matapédia est un homme âgé de 46 ans de Rimouski.
C’est ce que confirme la Sûreté du Québec.
L’accident s’était produit près du chemin McDavid. La voiture de la victime, qui circulait en direction est, aurait dévié de sa voie et serait entrée en collision avec le véhicule lourd venant en sens inverse.
La voiture, qui a quitté la chaussée pour se retrouver dans un fossé, a pr
La victime de la collision survenue mercredi après-midi entre une voiture et un camion lourd sur la route 132 à Matapédia est un homme âgé de 46 ans de Rimouski.
C’est ce que confirme la Sûreté du Québec.
L’accident s’était produit près du chemin McDavid. La voiture de la victime, qui circulait en direction est, aurait dévié de sa voie et serait entrée en collision avec le véhicule lourd venant en sens inverse.
La voiture, qui a quitté la chaussée pour se retrouver dans un fossé, a pris feu. Son conducteur, qui était seul dans le véhicule, a été éjecté et son décès a été constaté sur place.
Le conducteur du camion-remorque a subi des blessures légères.
La route 132 a été fermée le temps que les policiers spécialisés en accident fassent leur enquête.
Aucune hypothèse n’est émise pour le moment pour expliquer la tragédie.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent inaugure les locaux d’Aire ouverte, situés au 19, avenue Lebel à Mont-Joli, qui est une ressource pour les jeunes de 12 à 25 ans, qui a pour objectif de faciliter leur accès au réseau de la santé et des services sociaux.
La directrice de la protection de la jeunesse et du programme jeunesse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Mélissa Desjardins mentionne qu’Aire ouverte Mitis est un projet sur lequel le CISSS travaille depuis maintenant plus de deux ans.
« Nous avo
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent inaugure les locaux d’Aire ouverte, situés au 19, avenue Lebel à Mont-Joli, qui est une ressource pour les jeunes de 12 à 25 ans, qui a pour objectif de faciliter leur accès au réseau de la santé et des services sociaux.
La directrice de la protection de la jeunesse et du programme jeunesse au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Mélissa Desjardins mentionne qu’Aire ouverte Mitis est un projet sur lequel le CISSS travaille depuis maintenant plus de deux ans.
« Nous avons des intervenants qui sont actifs sur le terrain depuis plus d’un an, mais il nous manquait pignon sur rue, c’est donc très symbolique d’inaugurer les locaux et de procéder au lancement officiel de notre offre de service », estime-t-elle.
Les locaux d’Aire ouverte Mont-Joli se trouvent au 19, avenue Lebel. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Madame Desjardins ajoute qu’il s’agit du déploiement de la seconde Aire ouverte de la région, la première se trouvant à Rivière-du-Loup.
« Aire ouverte est une façon d’offrir des services différemment aux jeunes de 12 à 25 ans, en dehors des murs du réseau de la santé et des services sociaux. C’est fait à l’image des jeunes, c’est conçu avec eux et ça se fait avec leur participation, pour que la démarche ait du sens pour les jeunes et qu’ils puissent obtenir des services en santé ou en services sociaux qui sont accessibles et modulés en fonction de leur besoin. »
L’équipe d’Aire ouverte de Mont-Joli est constituée d’une infirmière, d’une éducatrice, d’une agente de relations humaines et d’une agente administrative.
Des services pour tous les secteurs de la santé
La chef de service d’Aire ouverte de Mont-Joli, Cyndie Arsenault, mentionne que l’initiative offre des services en santé physique, psychologique et sexuelle.
L’infirmière d’Aire ouverte Mont-Joli a un espace pour rencontrer les jeunes. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Pour tout besoin, un jeune peut ouvrir la porte, venir nous voir et obtenir immédiatement l’accès à un professionnel qui pourra répondre à son besoin. De notre côté, on accueille, on accompagne, on réfère et on donne des consultations. On est vraiment là pour aider les jeunes à obtenir rapidement des services, quels que soient leurs besoins. »
Les services sont gratuits et sont disponibles en mode virtuel, dans les locaux de l’avenue Lebel ou chez l’un des partenaires du CISSS.
Le membre du comité jeunesse, Alexis Deschênes, explique que le jeune qui fait appel aux services d’Aire ouverte peut choisir lui-même la façon de procéder qui lui convient le mieux.
« Ça peut se faire par téléphone, en personne, le tout est confidentiel et c’est vraiment le jeune qui décide. »
Informations supplémentaires
Une porte ouverte se tiendra le vendredi 17 octobre de 15 h à 18 h.
Le Centre de services scolaire des Phares annonce le début des travaux de construction du tout nouveau gymnase de l’école Lévesque, à Saint-Donat. Le contrat de construction a été octroyé à la firme Construction Albert Inc., plus bas soumissionnaire conforme, pour un montant de 3 163 000 $ (taxes en sus).
Le projet représente un investissement important pour la communauté scolaire et le Centre estime qu’il contribuera directement à l’amélioration des infrastructures sportives offertes aux élè
Le Centre de services scolaire des Phares annonce le début des travaux de construction du tout nouveau gymnase de l’école Lévesque, à Saint-Donat. Le contrat de construction a été octroyé à la firme Construction Albert Inc., plus bas soumissionnaire conforme, pour un montant de 3 163 000 $ (taxes en sus).
Le projet représente un investissement important pour la communauté scolaire et le Centre estime qu’il contribuera directement à l’amélioration des infrastructures sportives offertes aux élèves.
Le nouveau gymnase viendra appuyer les activités pédagogiques, sportives et parascolaires de l’école, en plus de permettre à l’ensemble de la communauté d’avoir accès à un espace moderne, sécuritaire et adapté aux besoins d’aujourd’hui.
« Ce projet illustre notre volonté d’offrir à nos élèves un milieu d’apprentissage stimulant, mais aussi des infrastructures de qualité qui favorisent l’activité physique, la santé et le bien-être », estime la directrice générale du CSS des Phares, Nancy Prévéreault.
La fin des travaux est prévue pour l’année scolaire 2026-2027, ce qui permettra aux élèves de profiter de ce nouvel espace dès le début de l’année scolaire.
Travail de longue haleine
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a souligné la nouvelle dans une publication sur les réseaux sociaux.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a visité l’école Lévesque de Saint-Donat le 3 septembre 2021 (Photo courtoisie)
Rappelons qu’en septembre 2021, le député rapportait avoir constaté un important manque dans les installations de l’école Lévesque, en raison de l’absence d’un gymnase, après y avoir effectué une visite.
« C’est l’une des plus belles écoles de ma circonscription avec son cachet en bois. D’importants travaux de rénovation ont été effectués cet été, mais il manque un gymnase. L’école est pleine. La municipalité est en croissance. Je vais initier les démarches auprès du ministère de l’Éducation pour qu’un gymnase soit construit et que les élèves ainsi que l’ensemble de la population de Saint-Donat puissent bénéficier d’un plateau sportif », lançait-il alors.
Il avait réitéré l’importance du projet, en février 2024, à l’Assemblée nationale.
Quelques mois plus tard, en juillet 2024, il avait été annoncé que le Centre de services scolaires des Phares avait obtenu 2,8 M$ pour l’aménagement d’un gymnase à l’école Lévesque, dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA).
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a lancé, ce mercredi 15 octobre, sa campagne de vaccination saisonnière contre les virus respiratoires et invite la population à prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le virus de l’influenza et celui de la COVID-19.
Le directeur de la santé publique, le docteur Sylvain Leduc, rappelle que chaque année, le début de la saison froide vient avec une augmentation du nombre de rassemblements à l’intérieur.
« C’est aussi lors de cette période que nous ob
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a lancé, ce mercredi 15 octobre, sa campagne de vaccination saisonnière contre les virus respiratoires et invite la population à prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le virus de l’influenza et celui de la COVID-19.
Le directeur de la santé publique, le docteur Sylvain Leduc, rappelle que chaque année, le début de la saison froide vient avec une augmentation du nombre de rassemblements à l’intérieur.
« C’est aussi lors de cette période que nous observons une recrudescence des différents virus. Ils vont survenir tout au long de la période automnale et hivernale. On le sait, chaque année on le voit et c’est ce qui arrive. Il vaut donc mieux s’y préparer. De nombreux virus vont circuler. Maintenant on le sait, avec l’étiquette respiratoire, il est possible de prévenir un certain nombre d’entre eux, mais il y a au moins deux virus que nous pouvons très bien prévenir avec la vaccination, qui est la mesure la plus efficace dont on dispose pour se protéger contre le virus de l’influenza et celui de la COVID-19. »
Le docteur Leduc souligne que la vaccination contre ces deux virus a déjà été amorcée dans les centres d’hébergement de soins longue durée (CHSLD), ainsi que dans les résidences pour personnes âgées.
« Le lancement de la campagne de vaccination correspond au moment où l’on invite les gens, dans la population générale et ceux qui sont ciblés par la campagne à prendre rendez-vous dès maintenant. »
Il assure que les vaccins utilisés sont efficaces et adaptés aux virus qui circulent présentement.
Tarification
Cette année, le vaccin contre la grippe, l’influenza, est offert gratuitement à l’ensemble de la population, âgée de six mois et plus. Quant au vaccin contre la COVID-19, il est offert gratuitement à une clientèle spécifique, ciblée dans un but de prévenir des conséquences de santé, c’est-à-dire les hospitalisations et les décès.
Le directeur de la santé publique, le docteur Sylvain Leduc et la directrice adjointe de la vaccination et du dépistage au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Ouellet. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Il est question des personnes qui résident en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en résidence privée pour aînés (RPA) ou vivant dans d’autres milieux collectifs comportant une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables, les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes immunodéprimées, dialysées ou vivant avec certaines maladies chroniques, les femmes enceintes, les travailleurs de la santé et les adultes vivant en région éloignée ou isolée.
Pour prendre rendez-vous
Encore cette année, la prise de rendez-vous se fait sur Clic Santé ou par téléphone en composant le 1-888-862-3487, du lundi au vendredi. Les cliniques de vaccination se tiennent dans les huit sites principaux du CISSS du Bas-Saint-Laurent, ainsi que dans quelques sites secondaires.
La directrice adjointe de la vaccination et du dépistage au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Ouellet, mentionne qu’il est important de prendre rendez-vous dès maintenant.
« Nous invitons particulièrement les clientèles à risques, ainsi que les clientèles vulnérables, que ce soit en fonction de leur âge ou de leur état de santé à prendre rendez-vous rapidement. Déjà plus de 10 000 personnes ont pris rendez-vous. »
Gervais Lepage et d’autres membres des Chevaliers de Colomb de Mont-Joli, qui se sont mobilisés au cours de la dernière année pour amasser des fonds et venir en aide à des gens dans le besoin de La Mitis, relancent leur projet avec le souhait d’aider une centaine de familles en 2026.
Tout a commencé lorsque monsieur Lepage, en tant que Grand Chevalier, a voulu organiser une activité pour aider les enfants de la région.
En constatant que plusieurs familles des environs avaient besoin d’un c
Gervais Lepage et d’autres membres des Chevaliers de Colomb de Mont-Joli, qui se sont mobilisés au cours de la dernière année pour amasser des fonds et venir en aide à des gens dans le besoin de La Mitis, relancent leur projet avec le souhait d’aider une centaine de familles en 2026.
Tout a commencé lorsque monsieur Lepage, en tant que Grand Chevalier, a voulu organiser une activité pour aider les enfants de la région.
En constatant que plusieurs familles des environs avaient besoin d’un coup de main pour l’achat de fournitures scolaires, il a formé un petit groupe au sein des Chevaliers de Colomb. Ensemble, ils ont organisé un déjeuner, un souper-spaghetti, ainsi qu’un événement moules et frites à volonté.
Gervais Lepage a également envoyé 50 lettres à des commanditaires, permettant d’obtenir six dons, dont 600$ de la part des Sœurs du Saint-Rosaire. Avec 6 000$ en main, 31 familles et 52 enfants ont pu obtenir de l’aide pour la rentrée, en août 2025.
Pour cette deuxième édition, il a l’ambition de récolter suffisamment d’argent pour venir en aide à une centaine de familles et 200 enfants.
Appel lancé à tous
« Cette année, je veux faire trois soupers, plus un encan et un déjeuner pour les enfants où ils pourront s’amuser », prévoit monsieur Lepage pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé.
Gervais Lepage (Photo courtoisie)
Il fait aussi un appel à tous. « S’il y a des gens qui veulent donner des objets pour l’encan, on va les prendre et les vendre lors d’un souper. Je vais faire le tour des commerces que je connais, pour savoir s’ils souhaitent donner des objets. »
Les personnes qui souhaitent aider monsieur Lepage dans son projet peuvent le rejoindre au 418-318-6895.
Le directeur général du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC), Stéphan La Roche, était récemment à Rimouski dans le cadre de la création d’un programme de soutien aux artistes de la relève.
Ce programme, intitulé « Habiter le MAC », s’inscrit dans une volonté de placer les artistes de partout au Québec au cœur du Musée d’art contemporain de Montréal, d’ici la fin de sa transformation.
« Je suis en poste depuis un an. Mon mandat est surtout de travailler à la réouverture du nouveau MAC
Le directeur général du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC), Stéphan La Roche, était récemment à Rimouski dans le cadre de la création d’un programme de soutien aux artistes de la relève.
Ce programme, intitulé « Habiter le MAC », s’inscrit dans une volonté de placer les artistes de partout au Québec au cœur du Musée d’art contemporain de Montréal, d’ici la fin de sa transformation.
« Je suis en poste depuis un an. Mon mandat est surtout de travailler à la réouverture du nouveau MAC, qui est en travaux de transformation depuis quelques années. L’une des orientations que je veux implanter est que notre musée puisse remplir pleinement son rôle de musée national, en étant un musée pour tous les Québécois et les artistes de toute la province, pas seulement de Montréal », explique monsieur La Roche.
Artistes en résidence
« Habiter le MAC » fait partie des démarches entreprises par le Musée pour y parvenir. Dès le printemps 2026, deux cohortes de six artistes de la relève y seront accueillies en résidence pour une durée de huit mois chacune.
Ces artistes, avec 10 ans ou moins d’expérience professionnelle, bénéficieront d’un espace de travail dédié, d’un accompagnement personnalisé par un artiste mentor, d’une bourse de production et de formations spécifiques offertes par les équipes du MAC.
« Pour être en continuité avec ce que l’on veut faire, on s’est engagé à ce que chacune des deux cohortes comporte au moins deux artistes en provenance de régions autres que celle de Montréal. Je viens donc parler de ce programme à Rimouski, afin que les gens aient envie d’y prendre part. On s’est aussi associé à des gens d’un peu partout pour former le comité de sélection. Il y a des gens de l’Université de Concordia, de l’UQAM et de l’équipe de Caravansérail à Rimouski. Celle-ci va nous aider à repérer ces jeunes talents, en plus de faire la promotion du programme auprès de ces jeunes artistes, pour nous permettre d’en recruter. »
Caravansérail fait partie de la Coop Paradis. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
La sélection des cohortes sera assurée par un jury de professionnels issus de différents secteurs afin d’identifier des artistes de la relève aux pratiques engageantes et actuelles à travers l’ensemble du Québec, tout en assurant une diversité de perspectives. Les artistes retenus seront annoncés à l’hiver 2026.
Exposition inaugurale
Toujours dans une volonté de faire du Musée d’art contemporain de Montréal un musée pour tous les Québécois, Monsieur La Roche et son équipe cherchent aussi des artistes pour prendre part à l’exposition inaugurale du MAC, pour sa réouverture en 2028.
« On souhaite que la première grande exposition du nouveau musée soit un panorama de la créativité québécoise. On veut y illustrer toute l’inventivité, l’innovation, l’audace et le dynamisme des artistes de tout le territoire. Pour cela, on doit s’y prendre en avance, afin de trouver ces artistes. »
C’est donc aussi pour cette raison que l’équipe du MAC va à la rencontre de centres d’artistes et d’exposition et des musées régionaux, partout sur le territoire. Ceux du Bas-Saint-Laurent intéressés à déposer leur candidature, pour l’un ou l’autre des projets, sont invités à contacter Caravansérail.
Le débat électoral qui s’est tenu ce mardi soir 14 octobre 2025 à La Station aura permis aux trois candidats à la mairie de Rimouski, Guy Caron, Sébastien Bolduc et Sébastien Cyr de débattre de cinq grands thèmes, identifiés par les organisateurs de la rencontre pour permettre aux électeurs de clarifier leur choix, en vue du scrutin du 2 novembre prochain.
L’événement, animé et modéré par le directeur de l’information des Publications Le Soir, Olivier Therriault, avait comme thème : le centr
Le débat électoral qui s’est tenu ce mardi soir 14 octobre 2025 à La Station aura permis aux trois candidats à la mairie de Rimouski, Guy Caron, Sébastien Bolduc et Sébastien Cyr de débattre de cinq grands thèmes, identifiés par les organisateurs de la rencontre pour permettre aux électeurs de clarifier leur choix, en vue du scrutin du 2 novembre prochain.
L’événement, animé et modéré par le directeur de l’information des Publications Le Soir, Olivier Therriault, avait comme thème : le centre-ville, le développement économique, la mobilité et le transport, les services aux citoyens, ainsi que les finances et la taxation.
Chaque candidat disposait d’une période de temps alloué pour faire valoir sa vision sur chacun des points soulevés.
L’avenir du centre-ville
Sébastien Cyr a pu aborder la question du centre-ville en premier. Le candidat à la mairie a rappelé sa position sur le sujet : il estime que le stationnement doit être revu, autant en ce qui concerne la période de gratuité que la technologie utilisée pour sa gestion.
Il a aussi soulevé le fait que l’idée de retirer des cases de stationnements, notamment avec le réaménagement de la place des Anciens-Combattants, pourrait créer un autre problème pour la Ville.
Le maire sortant, Guy Caron, a réitéré son souhait de convertir la place des Anciens-Combattants en une place publique.
« Il faut aider l’est et l’ouest de la rue St-Germain à se réunir en un vrai centre-ville, avec une place publique qui soit animée et à l’usage de tout le monde. Les places de stationnements qui y seraient perdus commencent déjà à se remplacer. C’est la raison pour laquelle la Ville a acquis le droit d’opération pour le stationnement qui se trouve à côté de la Banque Royale et qui contient 80 places de stationnements. »
Le développement économique
Sébastien Bolduc a ouvert le débat sur la question du développement économique.
« Notre Service de développement économique vient d’être mis en place. Il est en train de se structurer. Je pense que ce sera important de lui donner des objectifs précis, parce qu’honnêtement, j’ai de la misère à savoir quels étaient les objectifs concrets, en termes de développement économique, de l’ancienne SOPER. »
Le maire sortant, Guy Caron, a rappelé sa proposition de développer une Charte de développement économique pour guider les activités du Service de développement économique et touristique de la Ville.
La mobilité et le transport
Les candidats se sont montrés plus agressifs sur la question du transport en commun dans la Ville. Sébastien Cyr a demandé au maire sortant pourquoi les circuits de la Société des transports de Rimouski (STR) ne desservaient pas les districts de Rimouski-Est et de Pointe-au-Père.
« Ce sont des milieux urbains et non ruraux. Pourquoi est-ce que notre propre transport en commun ne serait pas en mesure de donner ce service à ses propres citoyens? »
Sébastien Cyr, Guy Caron et Sébastien Bolduc. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Monsieur Caron s’est défendu en répondant que le Citébus fonctionnait selon un système à base d’heures, dont le nombre serait augmenté dans le cadre du prochain appel d’offres.
Monsieur Bolduc, qui était président de la STR lors du lancement du nouveau circuit en 2022, a abondé dans le même sens que Guy Caron.
Le candidat résident de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, a alors reproché aux deux autres candidats de créer ainsi deux classes de citoyens.
Les services aux citoyens
Du côté des services aux citoyens, Sébastien Bolduc est revenu à la charge avec un élément soulevé la semaine dernière en point de presse, concernant l’augmentation des effectifs municipaux.
« Je pense qu’il faut viser une meilleure efficacité, ce qui ne veut pas dire pour autant de diminuer le niveau de service. »
Ce à quoi le maire sortant a répondu qu’une Ville en développement – comme Rimouski – devait avoir un nombre d’employés conséquents.
« Quand ce mouvement a commencé, Rimouski était parmi les villes qui avaient le moins d’employés pour effectuer le travail. On avait une Ville qui avait besoin de se développer et qui s’est développée depuis 2013-2014. Nous avons entre autres un complexe sportif qui a été construit : ça prend des employés municipaux. Depuis que nous sommes 50 000 habitants, nous avons besoin de plus de pompiers pour répondre aux exigeances de la sécurité publique », a fait notamment valoir monsieur Caron.
Les finances et la taxation
Un point majeur du dernier thème était la divergence d’opinions entre Sébastien Bolduc et Guy Caron au sujet des taxes que ce dernier propose d’instaurer.
Monsieur Bolduc a fait part de son malaise face à cette idée.
« Vous avez parlé d’ajouter une taxe pour les espaces minéralisés, qui ferait en sorte qu’on changerait les règles a posteriori pour des bâtiments qui ont été aménagés de façon conforme. Vous voulez charger une taxe pour la gestion des eaux pluviales, vous avez parlé d’une taxe sur le coefficient d’occupation au sol, mais j’ai de la difficulté avec l’idée d’ajouter des taxes a posteriori à des entrepreneurs ou des entreprises qui ont soumis des projets qui étaient en tout point conformes à l’époque. »
Guy Caron a répondu pour sa part qu’il s’agissait de la réalité de l’évolution.
« Nous avons des investissements pour remplacer nos conduites souterraines, qui vont totaliser au minimum 165 M$ dans les 15 à 20 prochaines. C’est en plus des infrastructures dont nous avons besoin pour la croissance de Rimouski. Qui va payer ces investissements si nous ne réussissons pas à diversifier les revenus de la Ville? Ce sera chacun d’entre vous. »
Sébastien Cyr abondait dans le même sens que Sébastien Bolduc à ce sujet.
« En faisant ça, on se nuit, parce qu’on nuit à nos entrepreneurs en leur ajoutant des taxes et des dépenses. »
Pour visionner le débat
Les personnes qui n’ont pas pu assister au débat ou qui souhaitent l’écouter de nouveau peuvent le visionner via la chaine YouTube du Journal Le Soir.
La coopérative de solidarité sans but lucratif, la Couverte Construction Communautaire, poursuit une campagne de sociofinancement pour son projet d’ouvrir un comptoir de matériaux de seconde main, dans ses nouveaux locaux de Saint-Anaclet-de-Lessard.
Ouvert au public, ce nouveau commerce à but non lucratif détournera des matériaux de construction de l’enfouissement en permettant leur réemploi.
Il sera possible d’y trouver des matériaux à bas prix ainsi que des pièces patrimoniales qui ne
La coopérative de solidarité sans but lucratif, la Couverte Construction Communautaire, poursuit une campagne de sociofinancement pour son projet d’ouvrir un comptoir de matériaux de seconde main, dans ses nouveaux locaux de Saint-Anaclet-de-Lessard.
Ouvert au public, ce nouveau commerce à but non lucratif détournera des matériaux de construction de l’enfouissement en permettant leur réemploi.
Il sera possible d’y trouver des matériaux à bas prix ainsi que des pièces patrimoniales qui ne se trouvent pas en quincaillerie. Le comptoir de matériaux sera prêt à faire ses premières ventes à l’automne 2026.
Objectif de 20 000 $
Présentée jusqu’au 7 novembre, la campagne de sociofinancement a un objectif de 20 000 $. Ce montant servira à la rénovation et à l’aménagement du commerce, à l’achat d’équipements pour les opérations du comptoir, ainsi qu’à la gestion du projet par l’équipe de coordination.
Les locaux de la Couverte, à Saint-Anaclet-de-Lessard. (photo courtoisie)
Les personnes intéressées à soutenir la Couverte dans son projet peuvent visiter le site internet de La Ruche.
Entrepreneur général, La Couverte réalise des contrats de rénovation résidentielle, commerciale et institutionnelle dans un rayon de 75 km autour de Saint-Anaclet-de-Lessard.
La 17e édition de la Cérémonie des Anges, organisée par le Centre périnatal Entre Deux Vagues, se tiendra ce mercredi 15 octobre au parc Beauséjour de Rimouski.
Cette cérémonie se tient dans le cadre de la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal, qui est le deuil vécu lors de la perte d’un enfant, que ce soit pendant la grossesse, à l’accouchement ou au cours de sa première année de vie.
Ce qui était au début une envolée de ballons s’est transformé au fil des années pour dev
La 17e édition de la Cérémonie des Anges, organisée par le Centre périnatal Entre Deux Vagues, se tiendra ce mercredi 15 octobre au parc Beauséjour de Rimouski.
Cette cérémonie se tient dans le cadre de la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal, qui est le deuil vécu lors de la perte d’un enfant, que ce soit pendant la grossesse, à l’accouchement ou au cours de sa première année de vie.
Ce qui était au début une envolée de ballons s’est transformé au fil des années pour devenir une marche, en soirée.
« Depuis l’an dernier, on ne remet plus seulement un petit lampion aux parents. On enlève la chandelle à batterie qui s’y trouve, pour y mettre de la terre. Les parents écrivent un mot, dans un papier ensemencé, qui deviendra une plante », explique la Coordonnatrice aux activités et à la programmation du Centre, Claudie Castonguay.
Briser la solitude
« On estime qu’environ 20 % des femmes vont voir leur grossesse se terminer par une fausse couche. C’est toutefois très tabou. Lorsqu’une femme vit une fausse couche, elle se sent souvent seule et au dépourvu. L’homme aussi vit un deuil. Même si ce n’est pas lui qui a vécu la grossesse, sa douleur n’est pas moindre. Il faut que ces familles sachent qu’elles ne sont pas seules là-dedans. C’est pour cette raison que nous offrons des services au-delà de la Cérémonie des anges », souligne madame Castonguay.
Il y a entre autres des rencontres individuelles et des rencontres de groupe, une fois par mois.
Important d’aller chercher de l’aide
À l’approche du 15 octobre, Claudie Castonguay réitère qu’il est important que les parents affligés par un deuil se tournent vers les ressources qui leur sont offertes, notamment pour les aider à se sentir moins seuls dans leur douleur.
« Les femmes qui vivent des fausses couches ont tendance à penser qu’elles sont les seules à vivre cette perte, mais c’est faux. Une femme sur cinq perd un enfant. »
Elle souhaite aussi que les proches des familles affligés prennent conscience que des paroles prononcées dans un but de consoler peuvent avoir l’effet contraire.
« Ils se font dire qu’il vaut mieux avoir perdu leur bébé à ce moment-là, avant qu’ils n’aient eu le temps de s’attacher à lui, ou encore que leur douleur est moins grande que s’ils avaient connu leur enfant, que ce serait pire s’ils l’avaient ramené en vie de l’hôpital pour qu’il décède ensuite. La peine ne se calcule pas de cette façon. Les parents rêvent de leurs enfants. Dès que le test de grossesse revient positif, ils s’attachent à l’enfant. Il peut aussi y avoir des femmes qui n’auront pas pris conscience nécessairement de leur grossesse au moment de perdre leur bébé et quand elles le réalisent, ça peut frapper plus. »
Comment soutenir un proche
Madame Castonguay suggère plutôt de ne pas craindre les silences.
« Dans la proche aidance, le fait de ne pas parler est autant aidant pour certaines personnes. Il faut alors que ce soit un silence actif : répondre, tendre une boite de mouchoirs. Il ne faut pas non plus penser à gérer la vie et les activités des personnes endeuillées. Il est possible d’apporter son soutien, en donnant de la nourriture ou simplement en leur demandant ce qui les aiderait. »
(Photo archives – Centre périnatal Entre Deux Vagues)
Finalement, elle rappelle qu’un deuil périnatal ne fait pas seulement mal au moment où il survient.
« Souvent, on pense à la famille, au couple ou à la personne dans l’immédiat, mais au bout d’un an, lors de l’anniversaire du décès ou lors de la date qu’aurait été sa fête, ce sont des dates qui sont remarquées. »
Cérémonie
Les personnes qui souhaitent prendre part à la Cérémonie des Anges doivent s’y inscrire d’ici le 13 octobre par téléphone ou sur le site Internet du Centre. Tous les parents et leurs proches qui ont vécu un deuil périnatal sont invités.
Les familles qui souhaitent obtenir plus d’informations sur les services du Centre, en lien avec le deuil périnatal, peuvent communiquer avec l’équipe au 418 723-3944.