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  • Fonds Arianne : un premier projet financé
    Deux ans après le décès accidentel d’Arianne Dubé, survenu sur l’autoroute 20, alors qu’elle avait 28 ans, un premier projet vient d’être financé grâce au Fonds créé en son honneur. Des salles d’apaisement et de stimulation ont été inaugurées, le mercredi 12 novembre. Elles sont situées dans le département de Déficience intellectuelle – Trouble du spectre de l’autisme-Déficience physique (DI-TSA-DP) du Centre hospitalier de La Mitis situé à Mont-Joli. Arianne Dubé y travaillait comm
     

Fonds Arianne : un premier projet financé

13 novembre 2025 à 19:00

Deux ans après le décès accidentel d’Arianne Dubé, survenu sur l’autoroute 20, alors qu’elle avait 28 ans, un premier projet vient d’être financé grâce au Fonds créé en son honneur. Des salles d’apaisement et de stimulation ont été inaugurées, le mercredi 12 novembre.

Elles sont situées dans le département de Déficience intellectuelle – Trouble du spectre de l’autisme-Déficience physique (DI-TSA-DP) du Centre hospitalier de La Mitis situé à Mont-Joli.

Arianne Dubé y travaillait comme éducatrice spécialisée et elle avait à cœur le bien-être de ses patients.

« Je suis fébrile parce que l’objectif du Fonds à la base était de réaliser ce projet. Arianne y tenait beaucoup et de le financer comme premier projet avec le Fonds, c’est représentatif. Ça vient répondre à notre mission de faire briller ce qu’Arianne aimait et de redonner aux gens avec qui elle travaillait », indique le conjoint d’Arianne, Nicholas Lepage.

Des représentantes des trois fondations que réunit le Fonds Arianne étaient présentes à l’inauguration. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Accompagné de leur fils Mathéo, monsieur Lepage était de retour dans le milieu de travail de sa conjointe pour la première fois depuis son décès. Il a été touché de voir que ces salles ont été créées à sa mémoire. 

« C’est une clientèle qu’elle aimait beaucoup et elle mettait beaucoup de temps sur ce projet. Elle avait ça à cœur et elle essayait de trouver les meilleurs équipements pour répondre aux besoins de sa clientèle. C’est un beau moment, aujourd’hui, pour nous la famille. »

Mathéo s’amuse dans la nouvelle salle sensorimotrice. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Le département de DI-TSA-DP accueille une clientèle adulte qui participent à différentes activités de jour pour socialiser et se divertir. La gestionnaire, France-Josée Deschênes, précise que ces nouvelles salles permettront de mieux accompagner les utilisateurs.

« La salle d’apaisement et celle sensorimotrice vont apporter le bien-être de l’usager et l’apaisement pour être capable de se recentrer. Ça va dans l’esprit de bienveillance et c’est pour nous permettre de travailler l’équilibre, l’autonomie et toutes les sphères de leur vie. » 

Un Fonds au bénéfice de la santé régionale

Le Fonds Arianne a été mis sur pied en juin 2024. Il réunit trois fondations, soit celles de Santé Mitis, de Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI).

Nicholas Lepage a bien l’intention d’organiser des activités de financement pour continuer de le faire vivre afin de soutenir d’autres projets en lien avec la santé.

Une salle financée par le Fonds Arianne. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« Je n’ai pas eu le temps de faire de financement à cause de mes études, mais c’est quelque chose que nous voulons mettre en place pour bonifier les montants qui sont déposés. Je contribue avec la famille d’Arianne pour le faire vivre et nous avons fait quelques activités, notamment avec l’équipe de baseball le Shaker de Rimouski », indique Nicholas Lepage. 

Pour contribuer au Fonds Arianne, il est possible de se rendre à l’adresse www.fondsarianne.com

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  • Rimouski : retour de la violence près des écoles secondaires
    Les directions des écoles Saint-Jean, Langevin et Paul-Hubert de Rimouski lancent un appel à la vigilance dans une lettre envoyée aux parents et dont Le Soir.ca a obtenu copie. Elles ont constaté une recrudescence d’événements préoccupants sur l’heure du dîner. « Des interventions policières sont régulièrement effectuées en raison de situations de violence, d’intimidation, de consommation et de trafic de stupéfiants », peut-on lire dans la lettre.  Le parc Lepage, le terrain synthétique du
     

Rimouski : retour de la violence près des écoles secondaires

13 novembre 2025 à 14:00

Les directions des écoles Saint-Jean, Langevin et Paul-Hubert de Rimouski lancent un appel à la vigilance dans une lettre envoyée aux parents et dont Le Soir.ca a obtenu copie. Elles ont constaté une recrudescence d’événements préoccupants sur l’heure du dîner.

« Des interventions policières sont régulièrement effectuées en raison de situations de violence, d’intimidation, de consommation et de trafic de stupéfiants », peut-on lire dans la lettre. 

Le parc Lepage, le terrain synthétique du complexe Guillaume-Leblanc, la Plaza Arthur-Buies, les Galeries GP et le Pavillon agricole font partie des secteurs jugés préoccupants.

La lettre envoyée aux parents des écoles secondaires. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Les directrices du Paul-Hubert, Anny Jean, et du Langevin-Saint-Jean, Myriam Boucher, demandent aux parents leur collaboration pour discuter et sensibiliser leurs enfants aux impacts de la fréquentation de ces lieux. 

Le phénomène se répète presque année après année. Une telle lettre avait aussi été envoyée aux parents, en octobre 2024, alors que des bagarres entre adolescents avaient été observées.

« Plusieurs élèves se rassemblent quotidiennement dans ces endroits pour se rencontrer, discuter ou fumer/vapoter. Cependant, ces attroupements ont pris de l’ampleur ces derniers temps, notamment à cause des réseaux sociaux, où certains jeunes se donnent rendez-vous. Malheureusement, cela peut mener à des bagarres en présence d’autres jeunes », indiquent-elles dans la lettre.

Stratégies de dissuasion

Bien que les écoles disposent de surveillants sur places, les directions ne peuvent pas garantir ce service dans les lieux publics extérieurs. 

« Plusieurs partenaires sont à mettre en place des stratégies de dissuasion afin d’éviter les regroupements à connotations négatives. Pour les élèves impliqués et les spectateurs actifs de ces situations de violence, des sanctions tant scolaires que légales et pénales sont à prévoir », ajoutent les directrices. 

Le parc Lepage a toujours été un lieu fréquenté par les adolescents de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Elles soulignent que les écoles offrent gratuitement, sur l’heure du midi, une programmation diversifiée d’activités parascolaires à l’ensemble des élèves dans le but de favoriser la participation et de créer un milieu de vie stimulant.

Des ateliers de sensibilisation et prévention seront donnés à l’ensemble des élèves dans les prochaines semaines. 

L’an dernier, un élève de 13 ans de l’école Saint-Jean avait été intercepté, aux abords du parc Lepage, alors qu’il se trouvait en possession d’un fusil à plomb.

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  • Louis-Philippe Roy : une carrière de conducteur exceptionnelle
    Le conducteur de courses de chevaux sous harnais originaire de Mont-Joli, Louis-Philippe Roy, a récemment obtenu sa 3 000e victoire en carrière et atteint les 60 M$ en bourses. « Je suis fier de ça, mais ça fait réaliser que je vieillis. Quand tu atteins un chiffre comme 3 000, tu te rends compte que tu es devenu un vétéran. Remporter des courses prestigieuses, c’est ce qui m’allume plus que le nombre de victoires », dit-il.  Le professionnel figure au 2e rang au pays depuis l’an dernier.
     

Louis-Philippe Roy : une carrière de conducteur exceptionnelle

13 novembre 2025 à 11:00

Le conducteur de courses de chevaux sous harnais originaire de Mont-Joli, Louis-Philippe Roy, a récemment obtenu sa 3 000e victoire en carrière et atteint les 60 M$ en bourses.

« Je suis fier de ça, mais ça fait réaliser que je vieillis. Quand tu atteins un chiffre comme 3 000, tu te rends compte que tu es devenu un vétéran. Remporter des courses prestigieuses, c’est ce qui m’allume plus que le nombre de victoires », dit-il. 

Le professionnel figure au 2e rang au pays depuis l’an dernier. En 2018 et 2019, il a remporté l’O’Brien Award, une prestigieuse récompense décernée au conducteur par excellence pour l’année. Louis-Philippe Roy apprécie le fait que son sort lui permette d’être toujours en apprentissage. 

« Il y a tellement de stratégies. Tous les chevaux sont différents. Ce n’est pas comme lorsque tu conduis une voiture, il faut que tu comprennes l’animal et la stratégie de la course. Il y a beaucoup de facteurs et c’est ce qui me garde passionné », exprime celui qui compte environ 15 000 courses en carrière. 

Le conducteur a quitté le Bas-Saint-Laurent en 2016 pour se consacrer uniquement à la course. Il habite maintenant à Toronto et fait partie du plus grand circuit de courses de chevaux sous harnais au Canada, à l’hippodrome de Woodbine. Il participe aussi à des courses du Grand circuit qui se déroulent à différents endroits.

Louis-Philippe Roy, à gauche, après une course. (Photo courtoisie)

« L’été, nous coursons presque tous les soirs et l’hiver c’est quatre soirs semaine, mais il y a moins de grosses courses importantes. Avant de quitter la région, je travaillais pour TELUS et la course était un passe-temps, mais quand j’ai eu la chance j’y suis allé à 100 % », explique-t-il. 

Une passion familiale

Roy a commencé à s’intéresser aux chevaux lorsqu’il était enfant. Son père, Jean-Marc Roy, en possédait et il lui a transmis son intérêt. 

« Vers l’âge de 12 ans, mes amis avaient des chevaux, dont un ancien cheval de course que nous nous sommes mis à entraîner avec l’aide de mon père et de Clermont Desrosiers, un homme de Mont-Joli. Nous avons eu la piqure et je n’ai jamais arrêté d’avoir des chevaux depuis », explique l’homme de 35 ans. 

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, remettant à Louis-Philippe Roy une reproduction photographique d’une fresque du circuit Les Murmures de la Ville. (Photo courtoisie : Gaétan Morissette)

Son principal travail est de conduire des chevaux pour d’autres propriétaires, mais il en a quand même une vingtaine, dont certains avec son frère qui habite à Rivière-du-Loup.

« Nous avons un petit élevage et il y en a à l’entraînement. J’aime l’animal à la base et c’est ce qui m’a amené là-dedans. »

Le conseil municipal de Mont-Joli a rendu hommage à la carrière de Louis-Philippe Roy, en janvier dernier.

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  • Football scolaire : doublé pour Mont-Joli
    Les deux équipes de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli ont remporté les grands honneurs dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), la fin de semaine dernière. Elles sont ainsi qualifiées pour les finales interrégionales qui se tiendront le dimanche 16 novembre. L’équipe cadette du Mistral a remporté le trophée Éric-Avon, qui était remis pour la première fois, en ayant le dessus sur l’école C.-E. Pouliot de Gaspé par la marque de 28
     

Football scolaire : doublé pour Mont-Joli

10 novembre 2025 à 16:00

Les deux équipes de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli ont remporté les grands honneurs dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), la fin de semaine dernière.

Elles sont ainsi qualifiées pour les finales interrégionales qui se tiendront le dimanche 16 novembre.

L’équipe cadette du Mistral a remporté le trophée Éric-Avon, qui était remis pour la première fois, en ayant le dessus sur l’école C.-E. Pouliot de Gaspé par la marque de 28 à 12, samedi dernier.

Elle représentera l’Est-du-Québec lors d’un affrontement contre le vainqueur de la région Québec–Chaudière-Appalaches, les Montagnards de Thetford Mines.

Catégorie juvénile

Du côté juvénile, Mont-Joli l’a emporté 22 à 14 contre les Guerriers de Rivière-du-Loup, vendredi soir, alors que la neige était au rendez-vous.

L’équipe juvénile du Mistral de Mont-Joli. (Photo courtoisie)

L’équipe jouera contre les Béliers de la polyvalente Montignac qui sont les champions de la Mauricie.

L’école du Mistral accueillera pour la première fois les finales interrégionales. Les parties commenceront à 10 h pour le cadet et à 13 h pour le juvénile.

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  • Football scolaire : doublé pour Mont-Joli
    Les deux équipes de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli ont remporté les grands honneurs dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), la fin de semaine dernière. Elles sont ainsi qualifiées pour les finales interrégionales qui se tiendront le dimanche 16 novembre. L’équipe cadette du Mistral a remporté le trophée Éric-Avon, qui était remis pour la première fois, en ayant le dessus sur l’école C.-E. Pouliot de Gaspé par la marque de 28
     

Football scolaire : doublé pour Mont-Joli

10 novembre 2025 à 16:00

Les deux équipes de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli ont remporté les grands honneurs dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), la fin de semaine dernière.

Elles sont ainsi qualifiées pour les finales interrégionales qui se tiendront le dimanche 16 novembre.

L’équipe cadette du Mistral a remporté le trophée Éric-Avon, qui était remis pour la première fois, en ayant le dessus sur l’école C.-E. Pouliot de Gaspé par la marque de 28 à 12, samedi dernier.

Elle représentera l’Est-du-Québec lors d’un affrontement contre le vainqueur de la région Québec–Chaudière-Appalaches, les Montagnards de Thetford Mines.

Catégorie juvénile

Du côté juvénile, Mont-Joli l’a emporté 22 à 14 contre les Guerriers de Rivière-du-Loup, vendredi soir, alors que la neige était au rendez-vous.

L’équipe juvénile du Mistral de Mont-Joli. (Photo courtoisie)

L’équipe jouera contre les Béliers de la polyvalente Montignac qui sont les champions de la Mauricie.

L’école du Mistral accueillera pour la première fois les finales interrégionales. Les parties commenceront à 10 h pour le cadet et à 13 h pour le juvénile.

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  • Résultats encourageants pour Tremblay et St-Laurent à Calgary
    Les deux patineuses du Club Les Cyclones de Rimouski, Julia St-Laurent et Charlie Tremblay, ont terminé respectivement en 40e et en 52e position au classement général du Championnat canadien néo-junior de patinage de vitesse courte piste. L’événement national avait lieu à Calgary, les 8 et 9 novembre. Il réunissait les meilleurs patineurs de vitesse de 14 et de 15 ans au pays.  Les deux Rimouskoises en étaient à leur première année d’admissibilité pour ce championnat.  Charlie Tremblay
     

Résultats encourageants pour Tremblay et St-Laurent à Calgary

10 novembre 2025 à 11:04

Les deux patineuses du Club Les Cyclones de Rimouski, Julia St-Laurent et Charlie Tremblay, ont terminé respectivement en 40e et en 52e position au classement général du Championnat canadien néo-junior de patinage de vitesse courte piste.

L’événement national avait lieu à Calgary, les 8 et 9 novembre. Il réunissait les meilleurs patineurs de vitesse de 14 et de 15 ans au pays. 

Les deux Rimouskoises en étaient à leur première année d’admissibilité pour ce championnat. 

Charlie Tremblay a connu un excellent départ au 1 500 mètres, mais une pénalité attribuée à la suite d’un accrochage l’a reléguée au dernier rang de son groupe malgré des performances prometteuses sur cette distance. Cette pénalité a eu un impact significatif sur son classement général.

Charlie Tremblay en action. (Photo courtoisie)

Au 500 mètres, elle s’est qualifiée pour la finale A du groupe C, où elle a terminé en 5e position. Sur la distance de 1 000 mètres, ses solides courses ont été interrompues par une chute de groupe en finale. Blessée, elle n’a pas pu participer au relais. 

De son côté, Julia St-Laurent a également offert de belles performances, notamment au 1 500 mètres. Coursant dans le groupe B, elle a accédé à la finale A et a terminé en 5e position. Dans le groupe C pour le 500 mètres, elle s’est classée pour la finale C et a obtenu le 11e rang du groupe. Grâce à ses résultats au 1 500 mètres, elle a intégré le groupe B au 1 000 mètres et a terminé en 14e position.

Julia St-Laurent. (Photo courtoisie)

« Au-delà des résultats, les deux patineuses ont démontré une progression remarquable sur les plans technique et tactique. Cette expérience nationale s’est révélée des plus enrichissantes, tant sur le plan sportif que personnel », exprime l’entraîneuse-chef du Cub de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski, Geneviève Sirois.

Circuit collégial-universitaire

En même temps que le Championnat canadien néo-junior se tenait la première compétition du circuit collégial-universitaire, à Québec. Elle combinait une épreuve en courte piste et une autre en longue piste.

En courte piste, Félix Gagnon s’est illustré dans le groupe 6 au 500 mètres en décrochant une 5e position. De son côté, Zachary Tremblay, dans le groupe 8, a pris le 3e rang tout en améliorant ses temps de classement.

Au 1 500 mètres, Gagnon a été victime d’une chute dans le groupe 4 après avoir accroché un bloc, ce qui a mis fin à sa compétition. Tremblay, engagé dans le groupe 6, a terminé 7e en finale B.

En longue piste, Zachary Tremblay a poursuivi ses efforts en se classant 11e au 500 mètres et 21e au 1 500 mètres. Il fut l’un des rares patineurs à participer aux deux volets de la compétition.

Les Cyclones seront de retour en action dès le week-end prochain, à Québec, dans le cadre de l’ouverture du circuit jeunesse longue piste.

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  • Les sœurs Morissette partent au Japon
    La joueuse de badminton de Sainte-Luce, Clémence Morissette, vivra sa première expérience sur la scène internationale, du 15 au 26 novembre. Elle prendra part aux Sourdlympiques 2025 qui auront lieu à Tokyo, au Japon, avec sa sœur Marguerite. « J’ai très hâte d’y participer et de voir comment ça va se passer. Je suis un peu dans l’incertitude parce que c’est la première fois que je prends part à des jeux pour sourds et malentendants », exprime l’athlète de 24 ans originaire de L’Anse-au-Griff
     

Les sœurs Morissette partent au Japon

7 novembre 2025 à 18:00

La joueuse de badminton de Sainte-Luce, Clémence Morissette, vivra sa première expérience sur la scène internationale, du 15 au 26 novembre. Elle prendra part aux Sourdlympiques 2025 qui auront lieu à Tokyo, au Japon, avec sa sœur Marguerite.

« J’ai très hâte d’y participer et de voir comment ça va se passer. Je suis un peu dans l’incertitude parce que c’est la première fois que je prends part à des jeux pour sourds et malentendants », exprime l’athlète de 24 ans originaire de L’Anse-au-Griffon, en Gaspésie.

Clémence Morissette s’est installée dans La Mitis, l’été dernier, pour travailler à la Clinique vétérinaire de l’Estuaire de Mont-Joli. Elle est impatiente de vivre cette expérience avec sa sœur de 26 ans.

« Elle est sourde également et elle fait beaucoup de compétitions à Québec. Elle a été approchée pour faire partie de l’équipe canadienne de badminton et leur a parlé de moi », affirme-t-elle. 

Habituées de jouer au badminton avec leurs implants, les sœurs Morissette devront les retirer pour cette compétition internationale.

« Nous allons tous partir sur un même pied d’égalité. Nous n’allons vraiment rien entendre. Ce genre de compétition est un beau moyen d’inclure toute la communauté et ça nous permet de rencontrer d’autres personnes qui vivent la même chose que nous. »

La délégation canadienne. (Photo courtoisie)

La délégation canadienne qui se rendra à Tokyo est composée de six athlètes (quatre hommes et deux femmes). Chacun jouera individuellement, en double, en mixte et par équipe.

« Nous ne connaissons pas le calibre, donc c’est difficile pour nous de voir ce qui nous attend. Nous allons là avec l’objectif de jouer notre meilleur badminton et de bien représenter le Canada et le Québec. Ça nous permettra d’établir des objectifs plus précis pour les prochains Sourdlympiques », explique la Luçoise. 

Sport familial

Clémence Morissette a commencé le badminton alors qu’elle était au secondaire. Elle et sa sœur étaient alors entraînées par leur père.

« Toute notre famille joue beaucoup au badminton. J’aime le fait que c’est un sport assez stratégique et qui est très physique. C’est une belle alliance. »

Après avoir pratiqué son sport de manière récréative pendant ses études en médecine vétérinaire, la jeune femme a recommencé à s’entraîner de façon plus sérieuse l’an dernier.

« J’ai recommencé quand je rejoins l’équipe canadienne. Je fais des compétitions à Québec avec ma sœur. Je joue aussi dans de petites ligues à Rimouski », dit-elle. 

Sourdes dès la naissance

Comme sa sœur, la Gaspésienne d’origine est née avec une surdité. « Nous avions une surdité moyenne et profonde. Nous avons été implantées très jeunes, vers deux ou trois ans. Nous n’avons donc jamais appris le langage des signes. Nous lisons beaucoup sur les lèvres. »

Lorsqu’elles pratiquent leur sport, leur plus grand défi est la communication, autant avec leur partenaire, qu’avec les adversaires, les entraîneurs et les arbitres.

« Pour les entraînements aussi c’est un défi. C’est très bruyant dans les gymnases, donc ça devient difficile avec nos implants de bien comprendre et c’est fatigant parce que ça demande plus d’efforts », mentionne Clémence Morissette. 

L’Association sportive des sourds du Canada a lancé une campagne de financement pour soutenir les 48 athlètes canadiens qui se rendront à Tokyo. Il est possible de contribuer en se rendant au www.assc-sourdlympiques.ca.

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  • Pro-Jeune-Est : objectif de 28 000 $
    Pro-Jeune-Est donne le coup d’envoi à sa campagne annuelle de financement avec l’objectif d’amasser 28 000 $ pendant le mois de novembre. L’argent permettra à l’organisme de poursuivre sa mission de répondre aux besoins des jeunes de 12 à 17 ans en matière de motivation scolaire et sociale. Les dons assureront le maintien de l’offre de soutien et des postes actuels pour garantir la continuité des services auprès des jeunes des MRC de Rimouski-Neigette et La Mitis. « Pour maximiser notre im
     

Pro-Jeune-Est : objectif de 28 000 $

7 novembre 2025 à 16:00

Pro-Jeune-Est donne le coup d’envoi à sa campagne annuelle de financement avec l’objectif d’amasser 28 000 $ pendant le mois de novembre. L’argent permettra à l’organisme de poursuivre sa mission de répondre aux besoins des jeunes de 12 à 17 ans en matière de motivation scolaire et sociale.

Les dons assureront le maintien de l’offre de soutien et des postes actuels pour garantir la continuité des services auprès des jeunes des MRC de Rimouski-Neigette et La Mitis.

« Pour maximiser notre impact auprès des jeunes, il est essentiel que les familles et les jeunes de notre région connaissent nos services et nos programmes. À Pro-Jeune-Est, nous avons développé des pratiques éprouvées en matière de motivation, d’accompagnement bienveillant et de mieux-être des jeunes », indique la directrice générale de Pro-Jeune-Est, Mélanie Lavoie. 

La campagne vise également à mieux faire connaître l’organisme, ses programmes et ses outils aux familles et aux jeunes de la région. Des capsules vidéo permettront de sensibiliser la population.

« Chaque jeune mérite d’avoir accès à des ressources et de savoir qu’un soutien adapté à ses besoins existe. C’est pourquoi nous misons sur la sensibilisation et la visibilité : plus nous rejoignons de familles, plus nous pouvons transformer de vies. Depuis plus de 30 ans, notre approche centrée sur les forces de chaque jeune fait ses preuves, et nous voulons que chaque famille sache qu’elle peut compter sur nous », explique madame Lavoie.

Aide aux devoirs Pro-Jeune-Est. (Photo courtoisie)

La campagne se tient sous la présidence d’honneur du directeur de iA Groupe financier de Rimouski, Jimmy Turcotte.

« Au-delà de l’avenir de chaque enfant et de sa réussite personnelle, c’est aussi celui de Rimouski et ses environs, et de ses entrepreneurs qui est en jeu. Dans cinq à dix ans, ces jeunes deviendront les employés, les innovateurs et les bâtisseurs de notre communauté. Soutenir leur parcours aujourd’hui, c’est investir dans une région prospère et en santé financière demain », dit-il.

Nouveau local

Pro-Jeune-Est a récemment ouvert un point de services à Mont-Joli et une intervenante a été embauchée.

La population est invitée à découvrir ce nouveau local, le samedi 8 novembre, de 10 h à 15 h, au 1545, rue Lindsay, à Mont-Joli.

Le nouveau local de Pro-Jeune-Est situé aux Ateliers Plein Soleil. (Photo courtoisie Pro-Jeune-Est)

En 2024, la campagne avait permis d’amasser près de 30 000 $, contribuant notamment à l’ouverture de ce point de services.

Pro-Jeune-Est a accompagné près de 6 525 jeunes. Environ 9 000 adultes de la région ont bénéficié des ateliers de l’organisme liés à la motivation des jeunes, tandis que plus de 1 200 adolescents ont participé aux activités dans le cadre du programme l’Antre-Classe, offert aux écoles secondaires Langevin et Saint-Jean.

Les détails sur la campagne de financement sont disponibles au www.pro-jeune-est.ca dans l’onglet Faire un don.

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  • Boxe : soirée attendue à Saint-Anaclet 
    Boxe Rimouski affiche complet pour son quatrième gala à la Salle Réal-Lamontagne de Saint-Anaclet-de-Lessard, le samedi 15 novembre, avec quatorze combats prévus lors d’une soirée qui mettra en vedette plusieurs athlètes locaux. Les 26 tables et les 70 places assises ont toutes trouvé preneur, a confirmé l’organisation sur sa page Facebook, cette semaine. Jean-Thomas Côté (19 combats) fera partie des têtes d’affiche de la soirée. Il affrontera Maxime Landry (28 combats) de Saint-Hyacinthe
     

Boxe : soirée attendue à Saint-Anaclet 

7 novembre 2025 à 10:14

Boxe Rimouski affiche complet pour son quatrième gala à la Salle Réal-Lamontagne de Saint-Anaclet-de-Lessard, le samedi 15 novembre, avec quatorze combats prévus lors d’une soirée qui mettra en vedette plusieurs athlètes locaux.

Les 26 tables et les 70 places assises ont toutes trouvé preneur, a confirmé l’organisation sur sa page Facebook, cette semaine.

Jean-Thomas Côté (19 combats) fera partie des têtes d’affiche de la soirée. Il affrontera Maxime Landry (28 combats) de Saint-Hyacinthe lors de la finale.

« De combattre devant les gens que je connais, ça amène une certaine pression, mais ça m’alimente beaucoup. Ce sera tout un spectacle », promet-il.

Championnats nationaux élites

Après une victoire aux Gants dorés chez les seniors 90 kg, à la fin septembre, le boxeur de 22 ans se prépare en vue des Championnats nationaux élites qui se tiendront, du 25 au 28 novembre, à Winnipeg.

Il pourrait prendre part à quatre combats lors de la compétition et une médaille d’or lui permettrait d’accéder à l’équipe canadienne. 

Jean-Thomas Côté entouré de ses entraîneurs Sébastien Talbot et Sabrina Charest. (Photo courtoisie)

« Après un an de préparation, j’espérais remporter la médaille d’or. Les émotions sont passées et le sérieux embarque. Mon objectif est d’aller aux nationaux et de remporter le titre. L’an dernier, j’étais aussi qualifié, mais je n’y suis pas allé parce que nous ne nous sentions pas totalement prêts. Cette fois-ci, j’ai des repères sur mon niveau », exprime Jean-Thomas Côté. 

Les informations concernant le gala de Saint-Anaclet sont disponibles sur la page Facebook de Boxe Rimouski.

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  • RSEQ-EQ : 3 600 élèves-athlètes inscrits
    Les activités sont commencées depuis la dernière fin de semaine d’octobre dans le Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ). Elles regroupent environ 3 600 élèves-athlètes dans les divisions trois et quatre.  « Juste en volley-ball, nous avons 122 équipes comparativement à 103 l’an dernier. En basketball, nous avons diminué de cinq ou six équipes et en futsal, ça se maintient avec environ 65 équipes. Pour le badminton, nous avons environ 400 inscriptions », mentionne le direc
     

RSEQ-EQ : 3 600 élèves-athlètes inscrits

6 novembre 2025 à 17:00

Les activités sont commencées depuis la dernière fin de semaine d’octobre dans le Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ). Elles regroupent environ 3 600 élèves-athlètes dans les divisions trois et quatre. 

« Juste en volley-ball, nous avons 122 équipes comparativement à 103 l’an dernier. En basketball, nous avons diminué de cinq ou six équipes et en futsal, ça se maintient avec environ 65 équipes. Pour le badminton, nous avons environ 400 inscriptions », mentionne le directeur général du RSEQ-EQ, Éric Plourde. 

Ce nombre d’équipes concerne les divisions trois et quatre. Celles de hockey et une formation de basketball du Paul-Hubert de Rimouski sont en division un et deux. Elles sont gérées par le Réseau du sport étudiant du Québec.

Un match de volley-ball en Gaspésie. (Photo courtoisie)

« Si on ajoute ces élèves-athlètes, on parle d’entre 5 000 et 5 500 jeunes pour la région. C’est 25 % de la population étudiante de l’Est-du-Québec qui participe à un sport. C’est énorme. »

Pour ce qui est du cheerleading et de l’athlétisme, les jeunes évoluent dans le réseau de Chaudière-Appalaches étant donné qu’il n’y a pas suffisamment d’équipes dans l’Est-du-Québec.

Au niveau régional, les équipes prendront part à quatre événements avant le championnat de fin de saison, dont les gagnants se rendront aux championnats provinciaux scolaires. La région en recevra deux cette année, en badminton à Amqui et en volley-ball cadet masculin et féminin, à Rimouski. 

Engouement pour le sport

Éric Plourde se réjouit de voir l’engouement des jeunes pour le sport depuis la fin de la pandémie.

« On se demandait si l’activité chez les jeunes allait diminuer parce que les écrans avaient pris beaucoup de place. Nous avons eu une augmentation de participation de 25 % pour l’année qui a suivi et de 10 % l’année suivante. C’est une hausse annuelle de 5 % depuis. »

Un match de basketball féminin entre l’Est-du-Québec et la Rive-Sud aux Jeux du Québec 2023 à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alain Tremblay)

Il ajoute que la mise en place d’activités parascolaires sportives et culturelles dans les écoles primaires aide à diminuer la sédentarité. 

« Nous sommes rendus à 1 422 inscriptions pour environ 120 activités offertes. Ça comprend 46 écoles primaires sur les 96 du territoire. »

Monsieur Plourde souligne toutefois que le prochain défi sera l’accessibilité aux plateaux. 

« Les infrastructures ne répondront plus à la demande. Il y a aussi le coût du transport qui est très élevé et pour lequel il faut trouver des solutions. Nous nous travaillons sur ces dossiers. Ça nous amène à penser à développer d’autres sports qui ne sont pas sur les plateaux intérieurs des écoles, comme le flag football et l’ultimate frisbee », dit-il.

Projets à venir

Le RSEQ-EQ travaille présentement sur la mise en place d’un projet pour les classes adaptées. 

« Nous voulons faire deux événements dans chaque secteur de notre région. Ça existe déjà avec AlterGo qui présente le défi À vos marques!. Nous allons partir un projet-pilote, cette année, pour préparer les jeunes à aller à ce défi. Nous collaborons avec l’URLS », indique Éric Plourde. 

Le directeur général du RSEQ-EQ, Éric Plourde. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Finalement, l’improvisation prendra de l’ampleur pendant l’année scolaire 2025-2026. 

« Nous avons été approchés par la responsable du culturel de l’école Paul-Hubert pour que le RSEQ-EQ s’occupe de leur ligue d’improvisation. Ça se fait déjà à Montréal. Nous sommes en train de développer des ligues en benjamin et en juvénile. On parle de deux tournois en plus d’une finale régionale. »

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  • Alimentation Coop Rimouski modernise ses installations
    Les deux épiceries rimouskoises d’Alimentation Coop ont subi une cure de rajeunissement dans les derniers mois. En tout, 7 M$ ont été investis pour moderniser les installations. L’inauguration s’est tenue, jeudi matin, au IGA du boulevard Jessop. Les travaux ont été entrepris au printemps dernier et ils viennent d’être complétés. Le rafraîchissement a coûté 5 M$ pour l’épicerie sur Jessop et 2 M$ pour celle de l’avenue Sirois.  « D’avoir pu investir des sommes importantes dans notre
     

Alimentation Coop Rimouski modernise ses installations

6 novembre 2025 à 12:00

Les deux épiceries rimouskoises d’Alimentation Coop ont subi une cure de rajeunissement dans les derniers mois. En tout, 7 M$ ont été investis pour moderniser les installations.

L’inauguration s’est tenue, jeudi matin, au IGA du boulevard Jessop. Les travaux ont été entrepris au printemps dernier et ils viennent d’être complétés. Le rafraîchissement a coûté 5 M$ pour l’épicerie sur Jessop et 2 M$ pour celle de l’avenue Sirois. 

« D’avoir pu investir des sommes importantes dans notre coopérative indique qu’il y a une volonté populaire et qu’il y a un support important de la part de notre grossiste, Sobeys, qui est aussi un partenaire financier et un locateur », mentionne le président du conseil d’administration d’Alimentation Coop Rimouski, Jean-Roch Michaud.  

« Dans le domaine alimentaire, nous avons des cycles de 10 à 12 ans pour se rénover. Nous étions rendu-là sur Jessop et le magasin de Sirois avait aussi des choses à changer », explique le directeur général, Denis Gigault. 

Le directeur général d’Alimentation Coop Rimouski, Denis Gigault. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Parmi les changements, le coin des fruits et légumes a été retravaillé et la poissonnerie a été complètement modifiée. 

« Nous avons changé près de 70 % des comptoirs. Les anciens avaient plus d’une trentaine d’années. Les nouveaux sont plus écoénergétiques et ils ont un meilleur rendement. Nous allons diminuer nos frais de réparation, d’énergie et d’électricité. Tout ce qui nous différencie de la compétition a été mis en valeur », précise monsieur Gigault. 

Les deux épiceries de Rimouski ont été modernisées. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

La mise en marché a également été allégée pour permettre aux clients de mieux circuler à l’intérieur des épiceries. 

« Nous sommes très contents du résultat dans les deux IGA. Il faut se moderniser et que le magasinage dans le domaine alimentaire soit une belle expérience pour le consommateur sans que ça devienne un fardeau. L’objectif est de leur faciliter la vie », indique le directeur général. 

Prioriser l’achat local

Jean-Roch Michaud souligne que ces améliorations n’auraient pas pu être réalisées sans le soutien de la clientèle rimouskoise. 

« Je suis très fier. C’est la façon de remercier les gens pour l’achat local et pour les inviter à continuer à acheter chez nous. Pendant la COVID, on disait qu’il fallait acheter local, mais c’est encore vrai pour 2025 et les années à venir. Ça passe avant tout », dit-il. 

le président du conseil d’administration d’Alimentation Coop Rimouski, Jean-Roch Michaud. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Un réaménagement majeur avait été effectué au IGA de l’avenue Sirois en 2015. Les deux magasins IGA sont en place depuis 2012. 

Malgré un contexte toujours difficile dans le monde de l’alimentation, surtout avec l’arrivée de Costco depuis août dernier, Alimentation Coop Rimouski présente un surplus de près de 950 000 $, soit une augmentation d’environ 200 000 $ par rapport à l’année précédente. 

(Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
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  • Football scolaire : place aux finales dans l’Est-du-Québec
    Les finales du circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ) se tiendront le week-end prochain. Les équipes du Mistral de Mont-Joli y prendront part, autant en cadet qu’en juvénile. Le Mistral visitera Rivière-du-Loup, ce vendredi 7 novembre, à 19 h, chez les juvéniles. Lors des demi-finales, qui se sont tenues la fin de semaine dernière, le Mistral a battu Matane par la marque de 58 à 8 et l’école secondaire de Rivière-du-Loup a eu le dessus sur le Sél
     

Football scolaire : place aux finales dans l’Est-du-Québec

6 novembre 2025 à 11:00

Les finales du circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ) se tiendront le week-end prochain. Les équipes du Mistral de Mont-Joli y prendront part, autant en cadet qu’en juvénile.

Le Mistral visitera Rivière-du-Loup, ce vendredi 7 novembre, à 19 h, chez les juvéniles.

Lors des demi-finales, qui se sont tenues la fin de semaine dernière, le Mistral a battu Matane par la marque de 58 à 8 et l’école secondaire de Rivière-du-Loup a eu le dessus sur le Sélect du Paul-Hubert de Rimouski 25 à 0.

Catégorie cadette

La finale cadette opposera Gaspé à Mont-Joli sur le terrain du Mistral. La partie commencera à 10 h, ce samedi 8 novembre.

Le Mistral avait également gagné 58 à 8 contre Matane en demi-finale, alors que la polyvalente C.-E. Pouliot a blanchi Rivière-du-Loup 38 à 0.

Une équipe de l’école Le Mistral de Mont-Joli (Photo courtoisie)

Les gagnants régionaux prendront part aux finales interrégionales contre les champions de Québec pour les cadets et de la Mauricie pour les juvéniles.

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  • Troubles du langage : Lyne Poirier propose un accompagnement
    La Rimouskoise Lyne Poirier a récemment lancé son premier livre, Mon amie la dyslexie rencontre mon garçon. Elle propose des solutions pour mieux accompagner les personnes avec un trouble du langage.  Enseignante depuis une vingtaine d’années, principalement au préscolaire, Lyne Poirier est aussi dyslexique et dysorthographique. Un diagnostic qu’elle a reçu seulement à l’âge de 32 ans.  L’ouvrage pédagogique s’adresse aux enfants, aux parents et au personnel qui œuvre dans le milieu de l’é
     

Troubles du langage : Lyne Poirier propose un accompagnement

5 novembre 2025 à 15:00

La Rimouskoise Lyne Poirier a récemment lancé son premier livre, Mon amie la dyslexie rencontre mon garçon. Elle propose des solutions pour mieux accompagner les personnes avec un trouble du langage. 

Enseignante depuis une vingtaine d’années, principalement au préscolaire, Lyne Poirier est aussi dyslexique et dysorthographique. Un diagnostic qu’elle a reçu seulement à l’âge de 32 ans. 

L’ouvrage pédagogique s’adresse aux enfants, aux parents et au personnel qui œuvre dans le milieu de l’éducation. 

« Je donne les quatre accords toltèques. C’est vraiment pour les trois types de personnes autour de qui la roue tourne. L’enfant ne réussit pas seul, le parent ne peut pas faire pour l’enfant et l’enseignant non plus », explique madame Poirier. 

Mon amie la dyslexie rencontre mon garçon trace aussi le parcours de l’auteure. Dès son passage au préscolaire, elle ne se sentait pas comme les autres enfants de son âge. 

« Entre cinq et 32 ans, j’ai toujours eu le sentiment que j’étais nulle parce que je lisais et que j’apprenais moins vite. Je suis convaincue que plusieurs autres jeunes ont aussi ce sentiment et je veux essayer de l’effacer pour les mettre en confiance. »

Lyne Poirier raconte comment son fils de huit ans, Alex, compose avec un trouble du langage au quotidien.

« Il a été évalué à quatre ans et il a un trouble du développement du langage que je n’ai pas. Je ressens qu’il est dyslexique, mais il se fera évaluer cette année. »

Réussir grâce à la persévérance

L’enseignante veut démontrer que, malgré les défis d’apprentissage, il est possible d’atteindre des buts. 

« Au cégep, il y a quatre cours de français, j’en ai fait huit. Il y a trois cours de philosophie, j’en ai fait six. J’ai eu beaucoup d’embûches et d’échecs. Il a fallu que je travaille fort et que je sois très persévérante. Ce livre est un bel accomplissement pour moi », dit-elle. 

Lyne Poirier est fière de présenter son premier livre. (Photo courtoisie Mireille Levasseur)

En plus de sa carrière d’enseignante, madame Poirier a eu, pendant quelques années à Rimouski, l’École de confiance LP, une classe préscolaire pour les trois à cinq ans. Elle est en train de développer une autre entreprise, Bien-Être LP, qui offrira des conférences en milieu scolaire. 

« Je veux faire sentir aux adultes comment un enfant en trouble de langage peut se sentir et leur expliquer comment intervenir avec lui. Je vais aussi offrir du coaching parental express. »

Lancement émouvant

Lors du lancement de son livre, le 27 octobre dernier, Lyne Poirier a pu compter sur la présence de son enseignante de deuxième année, Martine-Rose Belzile, qu’elle n’avait pas vue depuis 35 ans. 

« C’est une année qui est marquante pour moi parce qu’elle m’a fait doubler mon année scolaire. J’avais beaucoup de troubles d’apprentissage à ce moment et elle m’a amené à voir ça comme étant un privilège. J’ai passé une deuxième année avec elle et j’ai beaucoup de reconnaissance envers elle. »

Après s’être entretenue avec une connaissance commune, elle a communiqué avec les enfants de l’ex-enseignante et elle a finalement pu lui remettre une copie de son livre.

L’auteure rimouskoise au lancement de Mon amie la dyslexie rencontre mon garçon. (Photo courtoisie Mireille Levasseur)

« Je lui rends hommage dans mon livre. J’ai été très touchée qu’elle soit présente à mon lancement et ses enfants aussi étaient là. »

Publié à compte d’auteur, le livreMon amie la dyslexie rencontre mon garçon est en vente sur Amazon. Il sera aussi possible de se le procurer au Salon du livre de Rimouski les 8 et 9 novembre. 

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  • Municipales 2025 : Cousineau Morin demande un recomptage
    Ayant perdu par seulement deux votes lors des élections municipales de dimanche, le conseiller municipal sortant du district Saint-Germain à Rimouski, Philippe Cousineau Morin, demandera un dépouillement judiciaire dans les prochains jours. Monsieur Cousineau Morin a obtenu 560 voix alors qu’Élise Gagnon l’a emporté avec 562. Alain Caron a reçu la confiance de 285 électeurs. « Je vais demander le nouveau dépouillement en transmettant mes observations sur des irrégularités du processus él
     

Municipales 2025 : Cousineau Morin demande un recomptage

5 novembre 2025 à 10:30

Ayant perdu par seulement deux votes lors des élections municipales de dimanche, le conseiller municipal sortant du district Saint-Germain à Rimouski, Philippe Cousineau Morin, demandera un dépouillement judiciaire dans les prochains jours.

Monsieur Cousineau Morin a obtenu 560 voix alors qu’Élise Gagnon l’a emporté avec 562. Alain Caron a reçu la confiance de 285 électeurs.

« Je vais demander le nouveau dépouillement en transmettant mes observations sur des irrégularités du processus électoral, dont le nombre de bulletins rejetés. Ce sera au juge de déterminer si ça mérite d’y voir clair à nouveau. Ce n’est pas automatique, mais je pense que la décision va se prendre avec les observations que je vais transmettre », dit-il.

Cinquante-huit bulletins de vote ont été rejetés pendant le processus électoral. Philippe Cousineau Morin, qui siégeait au conseil municipal depuis 2021, assure qu’il se pliera au résultat.

« Je vais attendre le verdict et je vais me lier au verdict. Il n’y aura pas d’appel. Je remplis présentement une demande comme prévu à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités. C’est à la Cour du Québec et ce sera traité en urgence. Ça mettra fin et lumière sur le processus. »

Surpris du résultat

Par rapport à sa défaite de dimanche, Cousineau Morin s’est dit surpris du résultat final.

« Je suis surtout surpris de m’être fait féliciter pour ma victoire aux petites heures du matin. Il y a de cela dans le processus. Tout peut s’expliquer, mais je n’avais pas d’yeux partout, donc c’est pour ça que je veux transmettre une demande de nouveau dépuillement. »

Responsable du centre-ville de Rimouski, Philippe Cousineau Morin s’est vigoureusement opposé à l’arrivée de Costco à Rimouski. Il siégeait notamment sur le Comité consultatif de l’aménagement du territoire, le Comité consultatif d’urbanisme et la Société des transports.

Il avait suscité l’étonnement, en 2022, en appuyant la CAQ et Maïté Blanchette Vézina lors de la campagne électorale provinciale. L’un de ses collègues avait confié au Soir.ca qu’il s’agissait d’une « erreur de débutant ».

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  • Le Ice Cross SAM sera de retour en 2026 à Sainte-Angèle
    Le Ice Cross SAM sera de retour, du 19 au 21 février 2026, après une année de pause. La compétition de descente extrême en patin attirera entre 100 et 200 athlètes de partout dans le monde à Sainte-Angèle-de-Mérici. « Ce sont les athlètes qui nous ont approchés parce qu’ils ont vraiment aimé ça les deux premières années. Ils ont créé un organisme et ils sont motivés. Ils se sont engagés à faire la piste et c’est un gros plus pour la Municipalité, parce que c’était beaucoup de travail pour nou
     

Le Ice Cross SAM sera de retour en 2026 à Sainte-Angèle

4 novembre 2025 à 17:00

Le Ice Cross SAM sera de retour, du 19 au 21 février 2026, après une année de pause. La compétition de descente extrême en patin attirera entre 100 et 200 athlètes de partout dans le monde à Sainte-Angèle-de-Mérici.

« Ce sont les athlètes qui nous ont approchés parce qu’ils ont vraiment aimé ça les deux premières années. Ils ont créé un organisme et ils sont motivés. Ils se sont engagés à faire la piste et c’est un gros plus pour la Municipalité, parce que c’était beaucoup de travail pour nous. C’est le gros changement », explique le maire Jimmy Valcourt. 

La course sera organisée indépendamment de la Fédération canadienne d’Ice Cross.

Les patineurs de descente extrême, Laurent Goulet Garneau et Steven Hayes, ont fondé la Série X Ice Cross canadienne. Ils agiront à titre de promoteurs. 

« Nous sommes deux amis et nous avons créé cette entreprise. Nous avons réalisé que nous avions des habiletés complémentaires pour organiser des courses », indique Laurent Goulet Garneau, qui pratique le sport depuis 2012. 

Ce dernier se désole de constater que la descente extrême en patin a perdu de la popularité depuis qu’elle n’est plus associée à Red Bull. Lui et son collègue souhaitent que plusieurs compétitions soient présentées au Canada chaque hiver.

« C’est devenu un sport pour lequel il faut s’organiser par nous-même et se trouver des commandites pour voyager à l’extérieur. Nous commençons avec Sainte-Angèle-de-Mérici, mais nous sommes en discussion avec d’autres endroits. Nous voulons qu’il y ait plus d’une course pour amener une stabilité et des compétitions de plus haut niveau », dit-il. 

Piste déjà construite

La Série X Ice Cross canadienne a déjà préparé la piste de plus de 300 mètres, l’été dernier. 

« C’est une grosse différence, cette année. Il va juste rester à la former avec la neige. Les années précédentes, elle était faite entièrement à partir de neige et ça vient avec un gros défi climatique. Même s’il y a des intempéries, nous allons pouvoir faire l’événement quand même. Il y a un aspect moins risqué », affirme Laurent Goulet Garneau. 

Sainte-Angèle-de-Mérici pendant le Ice Cross SAM 2024. (Photo courtoisie)

Les organisateurs s’affairent également à trouver des bénévoles et des commanditaires ainsi qu’à planifier les inscriptions. 

« Nous sommes en train de développer notre système pour le calcul du temps que nous allons pouvoir utiliser à différents événements. »

Festival hivernal

Du côté de la Municipalité de Sainte-Angèle, un comité sera formé pour organiser les festivités qui entourent la course d’envergure internationale. 

« Nous prévoyons recréer la partie spectacle et l’ambiance sur le site. L’an dernier, nous avions fait une fête d’hiver et nous allons essayer de mettre tout ça ensemble », mentionne le maire. 

Jimmy Valcourt soutient que l’événement permettra encore une fois d’attirer des visiteurs de partout dans le monde et de donner une belle visibilité à la MRC de La Mitis. 

Une compétition du ICE Cross SAM présentée à Sainte-Angèle-de-Mérici. (Photo courtoisie)

« Même si nous avons organisé un événement en 2025, la compétition reste le nerf de la guerre. Je sentais que les gens de la communauté étaient un peu déçus. Je pense qu’ils vont être contents d’accueillir les athlètes et de voir des visiteurs de partout. »

Le Ice Cross SAM a été présenté pour la première fois en 2023 et une seconde édition s’est tenue l’année suivante. Sainte-Angèle avait accueilli environ 5 000 spectateurs lors des fins de semaine d’activités. 

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  • Le concert de Noël de la Maison Marie-Élisabeth est de retour
    Le concert-bénéfice de Noël de la Fondation Maison Marie-Élizabeth (MMÉ) sera présenté le 30 novembre, à 14 h 30, à la chapelle de la Maison mère des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire. Une trentaine d’artistes locaux interpréteront les grands classiques du temps des Fêtes. Le Quatuor Vocal Boréal, les petits chanteurs de l’école du Grand-Pavois de Sainte-Agnès, sous la direction de la cheffe Marie-Claude Deschênes, la violoniste Ève Bélanger et le pianiste Jérémie Pelletier seront de l’év
     

Le concert de Noël de la Maison Marie-Élisabeth est de retour

4 novembre 2025 à 14:00

Le concert-bénéfice de Noël de la Fondation Maison Marie-Élizabeth (MMÉ) sera présenté le 30 novembre, à 14 h 30, à la chapelle de la Maison mère des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire. Une trentaine d’artistes locaux interpréteront les grands classiques du temps des Fêtes.

Le Quatuor Vocal Boréal, les petits chanteurs de l’école du Grand-Pavois de Sainte-Agnès, sous la direction de la cheffe Marie-Claude Deschênes, la violoniste Ève Bélanger et le pianiste Jérémie Pelletier seront de l’événement qui revient pour une huitième année.

« Il y en aura pour tout le monde. Nous allons avoir des chants anciens et des chansons plus populaires. La chorale d’enfants va accrocher. Ça fait trois ans qu’ils sont là et ils apportent une couleur différente au spectacle. Ça attire la sympathie et la beauté. Ils ont choisi de conclure avec Noël c’est l’amour. J’encourage les gens à venir. Ça arrive une fois par année et c’est une bonne cause », souligne le directeur musical du concert et membre du Quatuor Vocal Boréal, Gilles Poirier.

Le petits chanteurs de l’école du Grand-Pavois de Sainte-Agnès, sous la direction de la cheffe Marie-Claude Deschênes. (Photo courtoisie)

La chanteuse rimouskoise, Julie Houde, montera aussi sur scène pendant le concert. Il s’agira de sa première présence à l’événement.

« Noël, est une de mes fêtes préférées. Je vais interpréter deux chansons seule et je vais participer à un duo. J’essaie de redonner à ma communauté et je pense que c’est important de redonner à cette maison qui accueille de nombreuses familles », dit-elle.

Noël d’antan

Le membre du conseil d’administration de la Caisse Desjardins de Rimouski, Jimmy Lévesque, a été nommé parrain d’honneur du concert de Noël intitulé Noël d’antan. La chapelle peut accueillir jusqu’à 700 personnes.

« Avec ce concert, nous sommes dans le réconfort et la joie pour Noël », exprime la directrice de la MMÉ, Paule Côté.

Le Quatuor Vocal Boréal offrira ses grands classiques de Noël lors du concert-bénéfice de la Fondation Marie-Élisabath. (Photo courtoisie)

L’an dernier, le concert-bénéfice avait permis de recueillir un montant de 12 913 $ pour la MMÉ. Les contributions volontaires pourront être faites sur place ou en ligne au www.maisonmarieelisabeth.ca. Un don de 20 $ est suggéré, mais il n’y a pas de frais d’entrée.

Concours

En nouveauté cette année, tous les dons qui seront faits avant le 30 novembre donneront la chance de remporter une paire de billets pour un spectacle de Julie Houde présenté, le 8 mars prochain, à la Salle Desjardins. Chaque tranche de 20 $ donne une chance de gagner.

La chanteuse Julie Houde. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

NousTV captera le spectacle afin de le diffuser sur les ondes de la télévision locale de Cogeco, dans le temps des Fêtes, ce qui permettra de bonifier la collecte de fonds pour la Fondation Maison Marie-Élisabeth.

« Ce sera diffusé dans les résidences pour personnes âgées parce que nous savons que ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité de se déplacer pour assister au concert », exprime Paule Côté.

Depuis plus de 15 ans, la Maison Marie-Élisabeth accueille et offre gratuitement des soins palliatifs aux patients en phase terminale. Elle doit recueillir environ 1 M$ annuellement.

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  • Un trophée portera le nom d’Éric Avon
    Le trophée remis à l’équipe gagnante du circuit de football scolaire du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), dans la catégorie cadette, portera désormais le nom d’Éric Avon. Un honneur extrêmement touchant pour l’homme de football rimouskois.  Le trophée remis à l’équipe gagnante du circuit de football scolaire du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ) dans la catégorie cadette portera le nom d’Éric Avon. Un honneur extrêmement touchant pour l’homme
     

Un trophée portera le nom d’Éric Avon

4 novembre 2025 à 12:00

Le trophée remis à l’équipe gagnante du circuit de football scolaire du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ), dans la catégorie cadette, portera désormais le nom d’Éric Avon. Un honneur extrêmement touchant pour l’homme de football rimouskois. 

Le trophée remis à l’équipe gagnante du circuit de football scolaire du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ) dans la catégorie cadette portera le nom d’Éric Avon. Un honneur extrêmement touchant pour l’homme de football.

« Le 12 septembre 2025 va rester gravé dans ma mémoire. C’est la journée qu’Éric Plourde (directeur général du RSEQ-EQ) m’a annoncé que le trophée porterait mon nom. Nous avions tous les deux les yeux dans l’eau. C’est tout un honneur et je suis encore très touché », affirme Éric Avon. 

Originaire de Longueuil, il est arrivé au Bas-Saint-Laurent en 2002, lors des débuts de l’équipe de football des Pionniers du Cégep de Rimouski. 

« Je ne savais même pas que Rimouski était sur la rive sud, mais j’avais vu tout le sérieux de l’organisation. J’ai commencé à entraîner l’équipe en août 2002 », se remémore-t-il.

Éric Avon (Photo courtoisie)

Éric Avon était en même temps entraîneur au Mistral de Mont-Joli. Il est resté avec les Pionniers jusqu’en 2009 avant de revenir entre 2015 et 2021 comme entraîneur-chef et assistant. 

« J’ai participé au lancement du programme benjamin aux écoles Saint-Jean et Langevin. C’est là que j’ai recruté Jean-William Rouleau et Nathaniel Dumoulin-Duguay qui ont fait leur marque au football. J’ai aussi été entraîneur-chef au Paul-Hubert. »

Le sport d’une vie

Pour Avon, le football représente une grande partie de sa vie. Élevé à Longueuil dans un environnement modeste avec une mère monoparentale, il a travaillé fort pour faire sa place. 

« Je voulais jouer au hockey, mais malheureusement on ne pouvait pas se le permettre. En deuxième secondaire, je jouais au handball et j’ai été recruté par l’entraîneur de football de la grande polyvalente. J’ai réussi à faire l’équipe et ça m’a surpris, mais ma mère a accepté parce que tout était fourni par l’école », dit-il. 

L’année suivante, une équipe cadette est arrivée. Le jeune Éric Avon avait déjà un intérêt à transmettre ses connaissances. 

« Ils cherchaient des joueurs pour aider les entraîneurs et j’étais là pour accueillir les plus jeunes. Ça s’est fait de manière naturelle. »

Après avoir été capitaine de son équipe juvénile, il a été recruté pour jouer au niveau collégial. 

« Mon but était de terminer mon cinquième secondaire. Je n’avais aucun plan pour la suite. J’ai eu beaucoup de remises en question, mais le football était la base de tout. »

Éric Avon (à gauche), alors qu’il évoluait au niveau collégial. (Photo courtoisie)

Après un parcours rapide avec le Rouge et Or de l’Université Laval en raison d’une blessure, Éric Avon s’est retrouvé à Rimouski où il a développé sa passion pour le coaching. 

« Le football, ça transmet la persévérance, le dépassement de soi et la résilience. Si je n’avais pas eu le sport scolaire, je ne serais pas ici aujourd’hui. Ça facilite aussi l’intégration dans les écoles pour les jeunes garçons. »

Aujourd’hui enseignant au Cégep de Rimouski, le père de deux enfants a finalement fait sa vie dans sa ville d’adoption. Il continue d’être engagé dans sa communauté en transmettant les mêmes valeurs que celles acquises grâce à son sport. 

« C’est à travers le football que j’ai développé ma passion pour la pédagogie et je retrouve le même sentiment dans une classe », conclut-il.

Un choix qui a fait l’unanimité dans l’Est-du-Québec 

Les responsables des équipes de football du RSEQ-EQ ont proposé des noms pour le trophée et celui d’Éric Avon a finalement fait l’unanimité.

« Il a eu un impact important chez beaucoup d’étudiants-athlètes dans la région. C’était donc un choix judicieux pour nommer ce trophée. Il était vraiment honoré que ses pairs reconnaissent son apport au développement du football dans l’Est-du-Québec », indique le directeur général du RSEQ-EQ, Éric Plourde.

Le trophée Éric-Avon (Photo courtoisie)

Pour lui, cet hommage rendu à Éric Avon permet d’inspirer les jeunes joueurs de tout le réseau régional. 

« C’est important de rendre hommage à nos gens qui participent dans notre réseau et qui donnent beaucoup de support aux élèves-athlètes. Il a notamment contribué à monter le programme au Sélect du Paul-Hubert. Il a aussi fait beaucoup pour populariser le football dans les écoles primaires », explique-t-il.

Le trophée Éric-Avon sera remis pour la première fois, le week-end prochain, lors de la finale cadette qui opposera Gaspé à Mont-Joli.

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  • « Je sens que j’ai ma place ici » – Charle-Édouard D’Astous
    Depuis son arrivée avec le Lightning de Tampa Bay, Charle-Édouard D’Astous profite de chaque instant. Il a bien l’intention de continuer à travailler fort pour rester avec l’équipe de la LNH le plus longtemps possible.  « Ça va super bien. Les dernières semaines ont été hautes en émotions », exprime celui qui a joué son premier match avec l’équipe le 25 octobre dernier.  L’ancien capitaine de l’Océanic a encore de la difficulté à exprimer comment il s’est senti lorsqu’il a embarqué sur la
     

« Je sens que j’ai ma place ici » – Charle-Édouard D’Astous

3 novembre 2025 à 17:00

Depuis son arrivée avec le Lightning de Tampa Bay, Charle-Édouard D’Astous profite de chaque instant. Il a bien l’intention de continuer à travailler fort pour rester avec l’équipe de la LNH le plus longtemps possible. 

« Ça va super bien. Les dernières semaines ont été hautes en émotions », exprime celui qui a joué son premier match avec l’équipe le 25 octobre dernier

L’ancien capitaine de l’Océanic a encore de la difficulté à exprimer comment il s’est senti lorsqu’il a embarqué sur la patinoire du Lightning pour cette rencontre contre les Ducks d’Anaheim.

« C’est dur de mettre des mots là-dessus. C’était un moment inoubliable. J’étais vraiment content et fier de pouvoir réaliser mon rêve. J’ai un parcours assez atypique, mais j’ai toujours cru en moi. Ça a été un grand moment de fierté. »

Charle-Édouard D’Astous a eu une pensée spéciale pour son père, Dany, décédé à l’âge de 60 ans en 2023 lorsqu’il a enfin atteint son objectif ultime. « Il aurait vraiment ça aimé être là », dit-il. 

Charle-Édouard D’Astous dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay. (Photo courtoisie)

Le Rimouskois de 27 ans a toutefois pu compter sur la présence d’amis ainsi que de sa mère Marie-Claude Marcoux et de son frère Pierre-Antoine D’Astous pour son premier match dans la grande ligue. 

« J’étais vraiment content qu’ils puissent assister à mon match. J’ai passé du bon temps avec eux. »

De plus en plus à l’aise

D’Astous a marqué son premier but dans la LNH à son troisième match avec le Lightning contre le gardien des Predators de Nashville, Juuse Saros. Il a aussi inscrit une passe lors de la partie suivante. 

« Chaque jour, je deviens de plus en plus à l’aise et je suis meilleur à chaque match. Dans les parties que j’ai jouées, j’ai bien performé et je sens que j’ai ma place ici. C’est toujours plaisant d’être sur la feuille de pointage et d’aider l’équipe à gagner », affirme le défenseur. 

Bien que le calibre de jeu soit le meilleur qu’il a joué dans sa vie, le hockeyeur ne se sent pas intimidé.

Charle-Édouard D’Astous célèbre son premier but en carrière dans la LNH, marqué à Nashville. (Photo courtoisie)

« La différence, c’est la vitesse et le niveau d’exécution. Les gars sont vraiment sur la coche comparativement à la Ligue américaine (LAH) ou à la Suède où j’ai joué l’an dernier. Les joueurs de l’équipe m’ont bien accueilli dès le début. Yanni Gourde, un autre Québécois, m’aide beaucoup. Il prend soin de moi et il s’assure que tout se passe bien pour moi. »

À la suite de ses saisons dans la LHJMQ avec Rimouski, Charle-Édouard D’Astous a roulé sa bosse dans le hockey professionnel, en jouant dans la Ligue de la Côte Est ainsi que dans la Ligue américaine.

Après les États-Unis, il a mis le cap sur la Finlande, où il a disputé deux saisons avec KooKoo de la Ligue élite finlandaise. L’an dernier, il a évolué avec le Brynäs IF de la Ligue suédoise de hockey (SHL). Il a alors amassé 39 points (12-27) toujours en croyant en son rêve d’évoluer dans la LNH.

En mai dernier, D’Astous a signé un contrat à deux volets avec Tampa Bay et a finalement commencé la saison avec le Crunch de Syracuse dans la LAH.

Tracer la voie

Conscient de l’impact que son parcours peut avoir, Charle-Édouard souhaite que sa détermination inspire la jeunesse. 

«  De pouvoir tracer la voie pour les jeunes joueurs de hockey, surtout ceux de Rimouski, c’est quelque chose dont je suis vraiment fier. Je vais toujours voir l’Océanic quand je suis à Rimouski et j’essaie d’aider les jeunes. Pendant ma carrière junior, j’étais présent pour ma communauté. Que d’autres jeunes puissent réaliser ce rêve, c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur », exprime l’ex-capitaine de l’Océanic.

Charle-Edouard D’Astous a disputé quatre saisons dans la LHJMQ avec l’Océanic. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Le Rimouskois ne sait pas s’il complètera l’actuelle saison dans la LNH, mais il prend sa nouvelle vie au jour le jour en travaillant toujours plus fort pour continuer à vivre son rêve. 

« J’essaie de m’améliorer chaque jour en aidant l’équipe à gagner. La décision de me garder jusqu’à la fin de la saison, ce n’est pas moi qui vais la prendre. Je peux leur forcer la main en jouant bien. J’essaie de ne pas trop me concentrer là-dessus et de profiter de chaque moment », conclut-il. 

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  • Cyclones : Anne-Frédérique Chassé décroche le bronze
    La patineuse Anne-Frédérique Chassé duclub Les Cyclones de Rimouski a décroché une médaille de bronze lors du Festival des Vives Lames – longue piste qui avait lieu, à Québec, le 1er novembre.  La Rimouskoise a terminé 4e au 300 mètres et a pris la 3e position aux épreuves du 100 et du 800 mètres dans le groupe 1 de la catégorie 6 à 9 ans, ce qui lui a valu le bronze au classement cumulatif.  « Ces résultats confirment son potentiel alors qu’elle pourra intégrer le circuit jeunesse dès la
     

Cyclones : Anne-Frédérique Chassé décroche le bronze

3 novembre 2025 à 14:00

La patineuse Anne-Frédérique Chassé duclub Les Cyclones de Rimouski a décroché une médaille de bronze lors du Festival des Vives Lames – longue piste qui avait lieu, à Québec, le 1er novembre. 

La Rimouskoise a terminé 4e au 300 mètres et a pris la 3e position aux épreuves du 100 et du 800 mètres dans le groupe 1 de la catégorie 6 à 9 ans, ce qui lui a valu le bronze au classement cumulatif. 

« Ces résultats confirment son potentiel alors qu’elle pourra intégrer le circuit jeunesse dès la prochaine saison », indique l’entraîneuse-chef des Cyclones, Geneviève Sirois. 

Dans le groupe 2, également chez les 6 à 9 ans, Antoine Bouchard a conclu la compétition 7e au 300 mètres, 6e au 100 mètres et 4e au 400 mètres (finales B). Il a terminé en 11e place au classement général de son groupe.

Anne-Frédérique Chassé et Antoine Bouchard (Photo courtoisie)

« C’est une expérience enrichissante et positive pour les deux jeunes athlètes. Cette compétition d’initiation est destinée aux patineurs qui découvrent l’anneau de 400 mètres et la discipline du longue piste avant d’intégrer les réseaux officiels de compétition », explique madame Sirois.

À venir pour les Cyclones

Le prochain week-end s’annonce chargé pour Les Cyclones. Julia St-Laurent et Charlie Tremblay seront à Calgary pour le Championnat canadien néo-junior courte piste.

Le réseau collégial lancera sa saison, à Québec, avec une compétition hybride combinant des distances en courte et longue piste. Deux patineurs rimouskois y prendront part.

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  • Tennis : Alice Harvey remporte l’argent à Drummondville
    La joueuse des Tennis de Rimouski, Alice Harvey, a remporté la médaille d’argent lors d’un tournoi provincial 14 ans et moins deux étoiles présenté à Drummondville, les 25 et 26 octobre. Après deux victoires lors des rondes préliminaires, l’adolescente s’est finalement inclinée en finale contre la 78e joueuse au Québec. « Alice n’avait pas fait de compétitions l’an dernier. Cette année, elle a participé à trois en quelques semaines et elle a de bons résultats. C’était la première fois qu’e
     

Tennis : Alice Harvey remporte l’argent à Drummondville

3 novembre 2025 à 11:00

La joueuse des Tennis de Rimouski, Alice Harvey, a remporté la médaille d’argent lors d’un tournoi provincial 14 ans et moins deux étoiles présenté à Drummondville, les 25 et 26 octobre.

Après deux victoires lors des rondes préliminaires, l’adolescente s’est finalement inclinée en finale contre la 78e joueuse au Québec.

« Alice n’avait pas fait de compétitions l’an dernier. Cette année, elle a participé à trois en quelques semaines et elle a de bons résultats. C’était la première fois qu’elle se rendait en finale. C’est une belle progression », mentionne le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx.

Deux autres Rimouskois, Arnaud Rioux (1 victoire, 3 défaites) et Élie Méthot (3 victoires, 1 défaite) étaient de l’événement. 

Arnaud Rioux et Élie Méthot (Photo courtoisie)

Alice Harvey se retrouvera U16 en janvier. Elle a déjà commencé à compétitionner dans cette catégorie et a reporté une médaille de bronze lors d’un tournoi provincial, les 11 et 12 octobre, également à Drummondville.

Relève féminine

Pour André-Michel Proulx, Alice Harvey est un bel exemple pour la relève féminine aux Tennis de Rimouski.

« Nous avons des jeunes qui s’en viennent et nous essayons de construire des groupes avec seulement des filles. C’est plaisant de voir qu’Alice réussit et que ce n’est pas juste des garçons qui participent à des tournois à l’extérieur. Ça donne une belle visibilité et nous sommes contents pour elle. Ça donne le goût de progresser. »

Alice Harvey (à droite) avec sa médailles d’argent. (Photo courtoisie)

Sur une trentaine de jeunes dans la concentration tennis au secondaire pour le club rimouskois, Alice est la seule fille. 

« Elle a tout le temps été avec des gars, donc ça ne la dérange pas, mais ce serait bien d’avoir d’autres filles avec elle. »

Les jeunes des Tennis de Rimouski entameront la deuxième saison de la Ligue provinciale scolaire de Tennis Québec à la fin de novembre. 

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  • Municipales 2025 : traverse et économie en priorité pour Caron
    Le maire réélu de Rimouski, Guy Caron, a l’intention de prioriser le développement économique pendant les quatre prochaines années. Dès cette semaine, c’est sur la relance de la traverse Rimouski-Forestville qu’il commencera à travailler. « Nous avons un promoteur (Louis-Olivier Carré) vraiment actif et vraiment dynamique. Le message lancé pendant la campagne est que Rimouski est prête à s’investir et à s’impliquer pour la relance. Je compte travailler avec les députés Maïté Blanchette
     

Municipales 2025 : traverse et économie en priorité pour Caron

2 novembre 2025 à 22:36

Le maire réélu de Rimouski, Guy Caron, a l’intention de prioriser le développement économique pendant les quatre prochaines années. Dès cette semaine, c’est sur la relance de la traverse Rimouski-Forestville qu’il commencera à travailler.

« Nous avons un promoteur (Louis-Olivier Carré) vraiment actif et vraiment dynamique. Le message lancé pendant la campagne est que Rimouski est prête à s’investir et à s’impliquer pour la relance. Je compte travailler avec les députés Maïté Blanchette Vézina et Amélie Dionne pour interférer auprès du ministère des Transports », exprime monsieur Caron.

Guy Caron célèbre sa deuxième victoire à la mairie de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Selon lui, le travail de terrain a été fait dans les derniers mois et il faut maintenant convaincre le gouvernement provincial d’aider à financer le projet.

« Nous avons une meilleure idée des capacités techniques du port pour accueillir cette traverse. Maintenant, il faut convaincre Québec que la viabilité financière est au rendez-vous et que le seul investissement nécessaire est pour l’acquisition du navire. Pour la suite, il est clair que la ville de Rimouski, et je suis persuadé celle de Forestville, sont prêtes à assumer tout déficit d’opération. »

Défi relevé en logement

Guy Caron soutient que c’est sa façon de diriger la Ville pendant les quatre dernières années qui lui a permis de retrouver la confiance des électeurs rimouskois pour un autre mandat.

Le maire de Rimouski, Guy Caron, obtient un deuxième mandat. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

« Nous avions de grandes difficultés concernant le logement et nous avons relevé le défi de main de maître avec la meilleure performance au Québec en termes de construction de logements et de construction de logements hors marché. Ça a donné confiance à la population pour un deuxième mandat qui sera davantage axé sur le développement économique et la mise en valeur du centre-ville. »

Deux visions

Le politicien ajoute que l’opposition de sa vision à celle des autres candidats à la mairie a fait la différence lors du vote.

« Il y a une vision de développement que je mettais de l’avant sur le mode que nous avons utilisé de 2021 à 2025. C’était de poursuivre ce développement versus une vision d’austérité qui mettrait fin à ces projets. Les besoins sont grands à Rimouski », dit-il.

Le candidat défait à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, en compagnie des conseillers de Saint-Robert et de Saint-Pie-X, Jocelyn Pelletier et Mélanie Bernier. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le maire monsieur Caron dit avoir apprécié le respect qui a régné pendant la campagne électorale des dernières semaines.

« J’en profite pour souligner le travail des huit dernières années de Sébastien Bolduc au conseil municipal et le remercier pour sa contribution ainsi que pour une campagne qui a été respectueuse et qui a permis de donner deux visions claires à la population pour qu’elle puisse choisir la direction qu’elle voulait prendre », mentionne-t-il.

À 22 h 30, avec 107 boîtes dépouillées sur 134, Guy Caron avait 66,48 % des votes.

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  • Sam le voyageur part sur la piste de l’or 
    Avec le quatrième tome de sa série jeunesse Sam le voyageur, l’auteure rimouskoise, Sylvie Roberge, amène ses lecteurs au Yukon. La ruée vers l’or permet de retourner dans l’univers d’un garçon atteint d’un virus du voyage.  Les amateurs des trois premières histoires de la série retrouveront Samuel dans une nouvelle aventure dans le passé.  « Toute sa classe part dans l’Ouest canadien, au Yukon, pour en apprendre plus sur l’époque de la ruée vers l’or. C’est jumelé à leur cours d’anglais p
     

Sam le voyageur part sur la piste de l’or 

2 novembre 2025 à 15:00

Avec le quatrième tome de sa série jeunesse Sam le voyageur, l’auteure rimouskoise, Sylvie Roberge, amène ses lecteurs au Yukon. La ruée vers l’or permet de retourner dans l’univers d’un garçon atteint d’un virus du voyage. 

Les amateurs des trois premières histoires de la série retrouveront Samuel dans une nouvelle aventure dans le passé. 

« Toute sa classe part dans l’Ouest canadien, au Yukon, pour en apprendre plus sur l’époque de la ruée vers l’or. C’est jumelé à leur cours d’anglais parce qu’ils vont habiter dans des familles d’écoliers de leur âge », explique l’auteure. 

Connaissant maintenant les implications de son virus qui lui en fait voir de toutes les couleurs, Samuel veut profiter de son passage dans le territoire canadien pour s’enrichir en ramenant une pépite d’or. 

« L’histoire se déroule pendant une visite à Dawson City. Il retourne dans le passé et y passe un bon 24 heures en compagnie d’un prospecteur qui s’appelle Tom. Ils vont sur le bord d’une rivière et filtrent les sédiments qu’ils ont ramassés pendant l’hiver. Naturellement, il trouve de l’or et se demande comment faire pour le ramener. »

La page couverture du livre « La ruée vers l’or ». (Photo courtoisie)

Madame Roberge a voulu informer les jeunes sur cet événement qui a attiré 100 000 prospecteurs d’or aux abords de la rivière Klondike, de 1896 à 1898. 

« C’était mondial cette fièvre de l’or. Beaucoup d’Européens, de Canadiens et de Québécois sont allés. Il y avait beaucoup d’embûches et c’était toute une expédition dans le temps. En lisant le livre, les jeunes vont aussi apprendre où se dépose l’or », dit-elle. 

Faits historiques canadiens

La ruée vers l’or, qui s’adresse aux 10 ans et plus, est le 20e roman de Sylvie Roberge. Avec la série Sam le voyageur, la Rimouskoise veut intéresser les jeunes aux faits historiques canadiens. Samuel s’est déjà retrouvé en Gaspésie et sur les Plaines d’Abraham lors des précédents tomes.

« Le monde ne se limite pas à notre époque et à notre petit patelin. J’ai déjà une idée pour le cinquième parce que je suis allée à Terre-Neuve, l’été dernier, avec mon conjoint. Nous avons visité le site de l’Anse au Meadows où il y avait des Vikings », exprime-t-elle. 

L’auteure se rend régulièrement dans les écoles de la région pour parler de sa série et intéresser les élèves à l’histoire. 

Elle sera présente au Salon du livre de Rimouski, du 6 au 9 novembre, et il sera possible de se procurer La ruée vers l’or. Le livre sera en vente dans les librairies de Rimouski et de Mont-Joli par la suite. 

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  • Campagne électorale : échanges corsés à Rimouski
    Après quelques semaines de campagne électorale, les trois candidats à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, Sébastien Cyr et Guy Caron, connaîtront le verdict des électeurs ce dimanche 2 novembre. L’avenir du centre-ville a, entre autres, été au cœur des discussions au cours des dernières semaines. Sébastien Cyr estime que le stationnement au centre-ville doit être revu, autant la période de gratuité que la technologie utilisée pour sa gestion. Il a aussi soulevé le fait que l’idée de
     

Campagne électorale : échanges corsés à Rimouski

1 novembre 2025 à 18:00

Après quelques semaines de campagne électorale, les trois candidats à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, Sébastien Cyr et Guy Caron, connaîtront le verdict des électeurs ce dimanche 2 novembre.

L’avenir du centre-ville a, entre autres, été au cœur des discussions au cours des dernières semaines. Sébastien Cyr estime que le stationnement au centre-ville doit être revu, autant la période de gratuité que la technologie utilisée pour sa gestion.

Il a aussi soulevé le fait que l’idée de retirer des cases de stationnements, notamment avec le réaménagement de la place des Anciens-Combattants, pourrait créer un autre problème pour la Ville. De son côté, le maire sortant, Guy Caron, a réitéré son souhait de convertir l’endroit en une place publique.

Les candidats à la mairie de Rimouski, Sébastien Cyr, Guy Caron et Sébastien Bolduc. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Il faut aider l’est et l’ouest de la rue St-Germain à se réunir en un vrai centre-ville, avec une place publique qui soit animée et à l’usage de tout le monde. Les places de stationnements qui y seraient perdus commencent déjà à se remplacer. C’est la raison pour laquelle la Ville a acquis le droit d’opération pour le stationnement qui se trouve à côté de la Banque Royale et qui contient 80 places de stationnements », a-t-il mentionné lors du débat électoral de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, en collaboration avec Le Soir et FLO 96,5, qui s’est tenu le 14 octobre dernier. 

Traverse Rimouski-Forestville

Le candidat, Sébastien Bolduc, a déploré l’inaction de la Ville dans le dossier de la relance de la traverse Rimouski–Forestville. Selon lui, aucun geste concret n’a été posé depuis juin dernier pour faire avancer le projet porté par Louis-Olivier Carré, des Industries Rilec.

« De mon avis, nous avons perdu six mois. L’échéancier pour le bateau réservé en Europe approche et nous risquons de rater le navire. Ce n’est pas la Ville qui va opérer le traversier, mais elle a un rôle crucial à jouer », a indiqué l’ex-conseiller du district Sacré-Cœur. 

Une affiche sur les bureaux de la traverse indique le retour du service en 2026. (Photo Le Soir-ca – Annie Levasseur)

Pour sa part, Guy Caron reconnaît l’importance du projet, mais évoque sa complexité administrative. « Nous avons un promoteur très motivé, mais il faut trouver les outils adéquats pour que le gouvernement puisse l’appuyer, tout en respectant les règles de gouvernance municipale. », explique-t-il.

Concernant le développement économique, Bolduc soutient que le mandat du Service de développement économique de la Ville devra être défini.

« Je pense que ce sera important de lui donner des objectifs précis, parce qu’honnêtement, j’ai de la misère à savoir quels étaient les objectifs concrets, en termes de développement économique, de l’ancienne SOPER. »

Les bureaux de l’ancienne SOPER situés sur la rue Saint-Germain Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le maire sortant a rappelé sa proposition de développer une Charte de développement économique pour guider les activités du Service. 

Une ville, une MRC

Sébastien Bolduc et Sébastien Cyr se sont dits favorables au concept d’une ville, une MRC lors du débat électoral. Celui qui sollicite un nouveau mandat à la mairie de Saint-Anaclet, Francis St-Pierre, s’est montré inquiet pour sa municipalité.

« Il y a 25 ans, un élu de la Ville-centre (Michel Trembley) rêvait déjà d’une fusion élargie. J’étais là, au cœur du comité de négociation, dans la foulée des fusions de 2000. On nous disait que la fusion était inévitable. Pourtant, nous avons tenu bon. Nous avons défendu notre point de vue avec conviction, démontré le bien-fondé de notre autonomie, et prouvé que Saint-Anaclet pouvait se gérer avec rigueur, efficacité et fierté », a commenté monsieur St-Pierre. 

Les citoyens sont invités à voter le 2 novembre, entre 10 h et 20 h, à l’endroit indiqué sur leur avis électoral. 

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  • Isaac Sirois est champion provincial
    Le coureur de Sainte-Luce, Isaac Sirois, est champion provincial en cross-country dans la catégorie juvénile. Sa performance lui a permis de faire sa place sur l’équipe du Québec, qui participera aux championnats canadiens, tout comme la Matanaise Juliane Thériault. Sirois, du Club Coubertin, a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 15:03 lors des Championnats provinciaux de cross-country civil, universitaire et collégial qui avaient lieu à Saint-Lazare, en Montérégie, le 25 octobre der
     

Isaac Sirois est champion provincial

31 octobre 2025 à 14:00

Le coureur de Sainte-Luce, Isaac Sirois, est champion provincial en cross-country dans la catégorie juvénile. Sa performance lui a permis de faire sa place sur l’équipe du Québec, qui participera aux championnats canadiens, tout comme la Matanaise Juliane Thériault.

Sirois, du Club Coubertin, a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 15:03 lors des Championnats provinciaux de cross-country civil, universitaire et collégial qui avaient lieu à Saint-Lazare, en Montérégie, le 25 octobre dernier.

« Ça a été une course haute en émotion qui s’est décidée à la ligne d’arrivée », indique l’entraîneur-chef du Coubertin et des équipes de cross-country des Pionniers du Cégep de Rimouski et du Nordet de l’UQAR, Samuel Lavoie.

Les Championnats canadiens civils de cross-country se tiendront à London, en Ontario, le 30 novembre. Thériault, qui représentait le Cégep de Rimouski, a obtenu sa place sur l’équipe provinciale en terminant au 8e rang au niveau collégial féminin sur un total d’un peu plus de 200 participantes. Elle a complété la course de six kilomètres avec un temps de 25:00.

« Si les deux restent en santé jusqu’à la fin novembre, les performances viendront d’elles-mêmes. Isaac courra sur l’équipe juvénile (U18) masculine avec quatre autres coureurs bien connus du circuit. L’équipe masculine sera très forte et j’aurai la chance d’être l’entraîneur. Juliane fera partie de l’équipe junior (U20) féminine qui sera également une puissance », explique l’entraîneur.

Isaac Sirois et son entraîneur, Samuel Lavoie. (Photo courtoisie)

En plus de se qualifier pour les nationaux civils, Juliane Thériault s’est taillé une place pour le Championnat canadien de cross-country collégial, les 7 et 8 novembre, à l’Île-du-Prince-Édouard. 

26 athlètes rimouskois

La compétition provinciale a regroupé 26 athlètes rimouskois du Coubertin, des Pionniers et de la nouvelle équipe de cross-country du Nordet de l’UQAR qui a été formée en début d’année scolaire.

« Nous avions une équipe très jeune, seulement un coureur était finissant cette année. L’an prochain, les athlètes auront une année d’expérience dans le bagage. Nous commencerons les entraînements et le camp beaucoup plus tôt. Nous serons inscrits en tant qu’équipe et non individuellement. J’ai été surpris par le nombre de participants qui ont continué à s’entraîner avec nous toute la saison. C’est vraiment prometteur pour les prochaines années », exprime Samuel Lavoie.

Dans la catégorie juvénile, Élie Chartrand a fait une remontée spectaculaire pendant sa course pour terminer le cinq kilomètres au 7e rang avec un temps de 15:49. Meggie Tardif, de l’UQAR, a bouclé le huit kilomètres en 30:53 pour prendre le 30e rang sur 112 participantes.

Les athlètes rimouskois à Saint-Lazare. (Photo courtoisie)

Les sœurs Juliane et Marie-Soleil Turgeon ont terminé 9e et 11e chez les benjamines, tandis que Gabriel Sirois et Antoine Deschêne, qui courraient en cadet, se sont classés en 11e et en 37e position.

Samuel Lavoie dresse un bilan très positif de la présence des Rimouskois au championnat provincial.

« C’est probablement la meilleure saison depuis le quelques années. Les performances étaient meilleures sur le plan individuel, mais surtout au niveau collectif. Les Pionniers, par exemple, se sont classés pour le championnat provincial par équipe chez les femmes et les hommes, c’est une première », conclut-il.

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  • « J’ai des valeurs qui peuvent être conservatrices »
    La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, avoue qu’elle possède des valeurs conservatrices et qu’elle souhaite collaborer avec tous les partis politiques, y compris celui d’Éric Duhaime, pour faire avancer les dossiers de sa circonscription.  « Je travaille de manière transpartisane en ce moment. Être indépendante permet d’aller travailler autant avec le Parti conservateur du Québec (PCQ), parce que je peux avoir des valeurs conservatrices, mais j’ai aussi Québec solidaire
     

« J’ai des valeurs qui peuvent être conservatrices »

31 octobre 2025 à 12:00

La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, avoue qu’elle possède des valeurs conservatrices et qu’elle souhaite collaborer avec tous les partis politiques, y compris celui d’Éric Duhaime, pour faire avancer les dossiers de sa circonscription. 

« Je travaille de manière transpartisane en ce moment. Être indépendante permet d’aller travailler autant avec le Parti conservateur du Québec (PCQ), parce que je peux avoir des valeurs conservatrices, mais j’ai aussi Québec solidaire qui m’a approché pour certains enjeux », a mentionné madame Blanchette Vézina lors d’une entrevue avec TVA Nouvelles. 

Éric Duhaime a récemment publié un cliché en compagnie de la députée de Rimouski sur sa page Facebook, indiquant avoir « beaucoup apprécié son aplomb lorsqu’elle a récemment annoncé qu’elle quittait la CAQ ». 

L’ex-caquiste a nié qu’elle se joindrait au Parti conservateur, mais a confirmé qu’elle travaille avec la formation politique pour certains enjeux. 

« Notamment la place des régions et la décentralisation. D’être indépendante permet une latitude intéressante. Je pense que le Québec gagnerait à avoir plus de députés indépendants. Nous allons le tester d’ici la fin du mandat parce que nous serons beaucoup. Peut-être que ça va amener une réflexion dans la réforme parlementaire. »

Difficultés de leadership

Pour madame Blanchette Vézina, le départ du ministre Lionel Carmant du cabinet de la CAQ est un autre coup dur pour François Legault. Elle réitère que son ex-chef doit quitter son parti. 

« Ça démontre qu’il y a des difficultés dans le leadership et dans l’explication de la loi qui a été passée de manière très cavalière au sein même de la formation politique rapprochée. Il y a encore un désaveu du leadership de monsieur Legault. »

La députée affirme qu’elle ne serait pas surprise que d’autres caquistes claquent la porte. Elle dit avoir été questionnée par des élus sur sa réalité d’indépendante. 

Des questions sur l’indépendance

« Il y a d’anciens collègues intéressés à savoir comment ça se passe. Ça suscite des questions. Ils me demandent si je suis bien là-dedans. Je suis très transparente en leur disant que c’est un rôle intéressant si on souhaite continuer de travailler pour notre circonscription en demeurant intègre à nos convictions. »

Bien qu’aucune alliance entre députés indépendants ne soit officielle, Maïté Blanchete Vézina dit bien collaborer avec Youri Chassin et Pierre Dufour, qui ont aussi quitté la CAQ. 

« Nous sommes maintenant, avec Lionel, plus de députés indépendants qu’avait le Parti Québécois lors de la dernière élection. Nous n’allons pas créer une formation politique, mais nous travaillons ensemble pour faire avancer nos régions et nos circonscriptions », conclut-elle. 

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  • Bas-Saint-Laurent : accompagnement pour les proches aidants
    Dans le cadre de la Semaine nationale des personnes proches aidantes, qui se tient du 2 au 8 novembre, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent veut sensibiliser la population à l’importance de soutenir les proches aidants. Un adulte sur trois au Québec est une personne proche aidante et 35 % ne se reconnaissent pas ainsi. Un quart de ces personnes vont chercher du soutien pour elle-même. « Au Bas-Saint-Laurent, ça fait environ 70 000 personnes s
     

Bas-Saint-Laurent : accompagnement pour les proches aidants

29 octobre 2025 à 16:00

Dans le cadre de la Semaine nationale des personnes proches aidantes, qui se tient du 2 au 8 novembre, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent veut sensibiliser la population à l’importance de soutenir les proches aidants.

Un adulte sur trois au Québec est une personne proche aidante et 35 % ne se reconnaissent pas ainsi. Un quart de ces personnes vont chercher du soutien pour elle-même.

« Au Bas-Saint-Laurent, ça fait environ 70 000 personnes sur 200 000. C’est beaucoup. Si elles ne se reconnaissent pas, elles ne vont pas chercher des services, mais elles jouent un rôle tellement essentiel dans notre société. Ce rôle est souvent invisible », mentionne la coordonnatrice en matière de proche aidance pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent, Marie-Josée Fillion. 

Cette dernière ajoute que la Semaine nationale sert à faire en sorte que ceux qui agissent comme proches aidants se reconnaissent et qu’ils aillent chercher du soutien.

« Souvent, ces personnes restent seules longtemps et elles attendent d’être au bout du rouleau avant d’aller chercher de l’aide. Parfois, il est trop tard. Elles sont rendues elles-mêmes des personnes malades qui ont besoin de services. » 

Marie-Josée Fillion. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Mise en place en 2021, L’approche aidance Bas-Saint-Laurent vise à rassembler les organismes de la communauté, les professionnels du CISSS et des personnes proches aidantes pour développer des solutions adaptées aux réalités du territoire.

« Notre priorité est de créer des ponts entre le CISSS et les organismes. C’est aussi de pouvoir repérer et diriger rapidement nos personnes proches aidantes pour en prendre soin. Nous voulons que nos services soient connus », explique madame Fillion.

Un accompagnement pendant 10 ans

La Rimouskoise Carmen Potvin a été proche aidante pour sa mère pendant près de 10 ans. Elle est aujourd’hui présidente du comité des résidants de la Maison des aînés et alternative (MDA MA) de Rimouski.

« Nous ne sommes pas reconnus, les proches aidants. C’est beaucoup d’énergie. C’était ma mère, donc j’étais impliquée émotivement et je voulais qu’elle ait toutes les bonnes choses pour elle. Ça demande du temps. »

Carmen Potvin (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Pendant la Semaine nationale, madame Potvin souhaite que les ressources offertes soient mises de l’avant pour briser l’isolement. 

« Quand je l’ai vécu, je me sentais seule, surtout quand ma mère était dans le réseau des résidences privées. Quand elle a été transférée à la MDA MA, il a une mine d’information et de ressources qui s’est ouverte. Je voudrais que ce soit déployé dans la communauté pour que les gens sachent qu’il y a des ressources », dit-elle.

Les informations sur la semaine de sensibilisation sont disponibles au www.cisss-bsl.gouv.qc.ca. 

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  • Expérience mémorable pour Ducharme et Bélanger à Toronto
    Les nageuses des Dauphins de Rimouski, Emma Ducharme et Maxim Bélanger, ont vécu une expérience mémorable lors de la Coupe du monde de natation World Aquatics qui avait lieu à Toronto, du 23 au 25 octobre.  Qualifiée pour le 50 mètres brasse, Bélanger a terminé au 15e rang du classement général de cette épreuve. Elle a été la 6e Canadienne la plus rapide et la première Québécoise à avoir terminé la course.  La Rimouskoise a abaissé sa marque personnelle (32,56) et battu du même coup le rec
     

Expérience mémorable pour Ducharme et Bélanger à Toronto

29 octobre 2025 à 15:00

Les nageuses des Dauphins de Rimouski, Emma Ducharme et Maxim Bélanger, ont vécu une expérience mémorable lors de la Coupe du monde de natation World Aquatics qui avait lieu à Toronto, du 23 au 25 octobre. 

Qualifiée pour le 50 mètres brasse, Bélanger a terminé au 15e rang du classement général de cette épreuve. Elle a été la 6e Canadienne la plus rapide et la première Québécoise à avoir terminé la course. 

La Rimouskoise a abaissé sa marque personnelle (32,56) et battu du même coup le record de club tout âge.

Maxim Bélanger et Emma Ducharme à Toronto. (Photo courtoisie)

De son côté, Ducharme a pris part aux courses de 50, de 100 et de 200 mètres dos. Elle est passée très près d’abaisser toutes ses marques personnelles. 

Son meilleur résultat est au 50 mètres, course pour laquelle elle s’est classée au 9e rang chez les Canadiennes et au 2e parmi les Québécoises qui ont participé. Au 100 mètres dos, elle a obtenu son meilleur classement général avec une 24e position.

Avec les meilleurs au monde

La Coupe du monde de natation World Aquatics regroupait les 408 meilleurs nageurs au monde provenant de 44 pays. 

Emma Ducharme, 18 ans, et Maxim Bélanger, 17 ans, avaient reçu leur laissez-passer lors des championnats canadiens en petit bassin qui se tenaient à Sherbrooke, au mois d’août dernier.

En participant à cette compétition internationale, elles ont pu assister à l’obtention de cinq records du monde et nager aux côtés des plus gros noms de la natation, dont la multimédaillée aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques, Summer McIntosh. 

Le prochain rendez-vous des Dauphins sera à Rimouski, les 8 et 9 novembre, pour l’invitation provinciale Union Pacifique.

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  • Mont-Joli : l’urgence encore en péril avec les compressions
    Des représentants syndicaux et des élus s’inquiètent des compressions budgétaires à venir au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, qui pourraient entraîner de nouvelles fermetures aux urgences de Mont-Joli et de Trois-Pistoles. Lors d’une séance du conseil d’administration au Centre hospitalier de La Mitis, mardi, certains ont réclamé plus d’information sur les coupures anticipées ainsi que leurs conséquences pour les employés et les citoyens. «
     

Mont-Joli : l’urgence encore en péril avec les compressions

28 octobre 2025 à 18:00

Des représentants syndicaux et des élus s’inquiètent des compressions budgétaires à venir au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, qui pourraient entraîner de nouvelles fermetures aux urgences de Mont-Joli et de Trois-Pistoles.

Lors d’une séance du conseil d’administration au Centre hospitalier de La Mitis, mardi, certains ont réclamé plus d’information sur les coupures anticipées ainsi que leurs conséquences pour les employés et les citoyens.

« Nous voulons avoir de vraies réponses pour sécuriser la population. On nous dit que les services ne seront pas touchés, mais nous savons que c’est faux », exprime le président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration (SPBTPA) du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Martin Bérubé.

Les fermetures des urgences de soir et de nuit des secteurs des Basques et du Témiscouata font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS à Santé Québec pour un retour à l’équilibre budgétaire. 

Martin Bérubé (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« On parle de Pohénégamook depuis un certain temps, mais on sait que ça va revenir pour Mont-Joli et Trois-Pistoles. Nous sommes très inquiets », ajoute monsieur Bérubé.

Des effets sur la santé des citoyens

« La décision d’enlever les services d’urgence 24/7 à Trois-Pistoles va avoir des effets à court, moyen et long terme sur la santé des citoyens de la MRC des Basques, en fragilisant toute la chaîne des services de proximité, dont la perte de personnel soignant qui risque de s’en aller, et de programmes », soutient le candidat à la mairie de Trois-Pistoles et membre du comité de sauvegarde de l’urgence, Maurice Vaney.

Le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, le Dr Jean-Christophe Carvalho, affirme que des discussions sont en cours avec Santé Québec, mais qu’aucune décision n’a encore été prise.

Dr Jean-Christophe Carvalho (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« Nous sommes en train de réfléchir avec le siège social dans le but de répondre aux besoins de la population. Il est prématuré de dire que ça va fermer, et dans l’intervalle, les services sont maintenus. »

Les fermetures des urgences de soir et de nuit des secteurs des Basques et du Témiscouata font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS à Santé Québec pour un retour à l’équilibre budgétaire. 

Surcharge de travail

Pour sa part, la présidente locale de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) du Bas-Saint-Laurent, Johannie Blais, a exprimé sa crainte par rapport à la surcharge de travail demandée aux employés du domaine de la santé et à de possibles abolitions de postes. 

« Nos équipes sont déjà en surcharge et je me demande comment nous allons être capables de couper encore. Nous faisons déjà face à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs et nos membres tiennent le réseau de santé à bout de bras. »

Les membres du conseil d’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Monsieur Carvalho répond que le plan de retour à l’équilibre budgétaire est basé principalement sur la réduction de la main-d’œuvre indépendante. 

« Dans un contexte de pénurie de ressources humaines et avec les besoins de la population qui évoluent, nous axons nos réflexions sur le fait de proposer une offre de services à la population qui réponde aux besoins et qui est pérenne. »

Au cours de la dernière année financière qui s’est terminée le 31 mars, le CISSS, comme l’ensemble des établissements du réseau de la santé et services sociaux, s’est engagé dans un exercice de retour à l’équilibre budgétaire.

Ce sont 33 M$ qui doivent être dégagés au cours de l’année financière 2025-2026. Des mesures atteignant 22 M$ ont déjà été identifiées. 

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  • L’Océanic et la SQ s’unissent pour sensibiliser les automobilistes
    Les joueurs de l’Océanic ont participé, mardi matin, à une activité de sensibilisation sur la sécurité routière aux abords de certaines écoles primaires et secondaires de Rimouski. En collaboration avec la Sûreté du Québec (SQ), ils ont distribué des billets pour assister à des matchs de l’équipe à des automobilistes qui respectaient la limite de vitesse, fixée à 30 km/h en zone scolaire, et adopté de bons comportements. « C’est notre communauté. C’est important d’encourager les gen
     

L’Océanic et la SQ s’unissent pour sensibiliser les automobilistes

28 octobre 2025 à 16:00

Les joueurs de l’Océanic ont participé, mardi matin, à une activité de sensibilisation sur la sécurité routière aux abords de certaines écoles primaires et secondaires de Rimouski.

En collaboration avec la Sûreté du Québec (SQ), ils ont distribué des billets pour assister à des matchs de l’équipe à des automobilistes qui respectaient la limite de vitesse, fixée à 30 km/h en zone scolaire, et adopté de bons comportements.

« C’est notre communauté. C’est important d’encourager les gens à venir voir nos parties et de les récompenser quand ils font de bonnes actions. Pour les jeunes, il faut respecter les limites autour des écoles », exprime le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin. 

Les joueurs de l’Océanic ont pu s’entretenir avec des automobilistes et des jeunes partisans. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Les écoles du Grand-Pavois, des Beaux-Séjours, Saint-Jean, Langevin et Paul-Hubert de Rimouski, ainsi que Norjoli et du Mistral de Mont-Joli, ont été visitées. 

« Une zone scolaire est une zone dans laquelle il y a beaucoup de mouvement le matin et pour laquelle la vitesse est abaissée. Les jeunes peuvent courir ou avoir l’idée ailleurs, donc il faut sensibiliser les citoyens du secteur et les parents qui viennent reconduire leurs enfants », explique le responsable du poste de la SQ pour Rimouski-Neigette, Steeve Bouillon. 

Des échanges avec les citoyens

Les policiers ont pu s’entretenir avec les automobilistes pour les encourager et les remercier pour leurs bonnes actions. 

 « Nous faisons aussi une opération de sécurité routière pour détecter des infractions. Nous combinons les deux, mais c’est surtout une activité de prévention pour que les joueurs puissent avoir une interaction avec les usagers, que ce soit les cyclistes, les piétons ou les automobilistes », ajoute monsieur Bouillon. 

Les jeunes de l’école du Grand-Pavois étaient heureux d’avoir la visite de joueurs de l’Océanic. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Ce dernier souligne que la sécurité routière est un travail en continu pour les policiers. « Souvent, les gens conduisent et ils pensent à autre chose. Ils s’habituent à aller à certains endroits et il font autre chose en conduisant. Il faut être présent pour leur rappeler les règles et qu’ils s’habituent à respecter les limites. »

L’activité de sensibilisation était organisée pour une quatrième fois. Les écoles visitées varient d’année en année.

Des billets pour l’Océanic ont été remis à des automobilistes. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
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  • Incendie à Mont-Joli : l’enquête de la SQ se poursuit
    L’enquête de la Sûreté du Québec se poursuit à Mont-Joli pour déterminer les causes et les circonstances de l’incendie qui a fait une victime, le dimanche 26 octobre, vers 6 h, sur l’avenue du Sanatorium. Le corps d’un homme a été retrouvé dans les décombres de la résidence. À l’arrivée des pompiers, l’embrasement était déjà généralisé. Les enquêteurs des crimes majeurs ont été dépêchés sur les lieux afin de faire la lumière sur les circonstances du brasier. Des techniciens en scène d’in
     

Incendie à Mont-Joli : l’enquête de la SQ se poursuit

28 octobre 2025 à 07:00

L’enquête de la Sûreté du Québec se poursuit à Mont-Joli pour déterminer les causes et les circonstances de l’incendie qui a fait une victime, le dimanche 26 octobre, vers 6 h, sur l’avenue du Sanatorium. Le corps d’un homme a été retrouvé dans les décombres de la résidence.

À l’arrivée des pompiers, l’embrasement était déjà généralisé.

Les enquêteurs des crimes majeurs ont été dépêchés sur les lieux afin de faire la lumière sur les circonstances du brasier. Des techniciens en scène d’incendie ont également été demandés sur place pour analyser les décombres.

« Lorsqu’il y a un décès dans un incendie, c’est considéré comme une mort violente. Par protocole, les crimes majeurs prennent la responsabilité du dossier. Ça ne veut pas automatiquement dire que c’est un incendie criminel. Il y a une enquête en cours », explique le porte-parole de la SQ, Frédéric Deshaies.

Le corps de l’homme a été transporté au Bureau du coroner pour permettre son identification.

Aucun autre détail n’a été divulgué pour le moment concernant la cause du brasier ni l’identité de la victime.

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  • Deux Cyclones accèdent aux Championnats canadiens
    Deux athlètes du club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski , Charlie Tremblay et Julia St-Laurent, se rendront à Calgary, les 8 et 9 novembre, pour prendre part aux Championnats canadiens néo-juniors courte piste.  Évoluant dans la catégorie des 14 ans, Tremblay et St-Laurent en sont à leur première année d’admissibilité pour ce championnat qui regroupe les meilleurs patineurs de 14 et de 15 ans du pays. Julia St-Laurent à l’entraînement. (Photo courtoisie) Pour Julia St-Laur
     

Deux Cyclones accèdent aux Championnats canadiens

27 octobre 2025 à 16:00

Deux athlètes du club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski , Charlie Tremblay et Julia St-Laurent, se rendront à Calgary, les 8 et 9 novembre, pour prendre part aux Championnats canadiens néo-juniors courte piste. 

Évoluant dans la catégorie des 14 ans, Tremblay et St-Laurent en sont à leur première année d’admissibilité pour ce championnat qui regroupe les meilleurs patineurs de 14 et de 15 ans du pays.

Julia St-Laurent à l’entraînement. (Photo courtoisie)

Pour Julia St-Laurent, il s’agira d’une deuxième expérience sur la scène nationale, puisqu’elle a déjà participé à un championnat jeunesse. Quant à Charlie Tremblay, elle cumule plusieurs participations à des championnats jeunesse, notamment en longue piste.

La glace la plus rapide au monde

Les deux patineuses en seront à leur première expérience sur la glace de l’Olympic Oval de l’Université de Calgary, considérée comme la plus rapide au monde en raison de son altitude. Elles s’envoleront vers l’Ouest canadien au début du mois afin de prendre part à des séances d’entraînement sur la patinoire.

Charlie Tremblay (Photo courtoisie)

« Cette acclimatation leur permettra d’optimiser leurs performances lors de cette compétition d’envergure nationale », indique l’entraîneuse-chef des Cyclones, Geneviève Sirois. 

Les Rimouskoises se rendent à Calgary avec l’objectif de se démarquer parmi l’élite canadienne de leur catégorie. Les courses seront diffusées en ligne, pour que le public puisse suivre leurs performances à distance. Les détails seront communiqués sur la page Facebook des Cyclones.

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  • Accident sur la 132 : un homme dans la soixantaine a péri
    Le conducteur impliqué dans la collision frontale survenue, dimanche matin, sur la route 132, entre Saint-Simon-de-Rimouski et Trois-Pistoles, est un homme dans la soixantaine de la région. L’enquête a été transférée au Bureau du coroner. Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC des Basques ont été avisés vers 7 h 15 de la collision qui venait de se produire. Le conducteur qui est décédé était seul à bord de son véhicule. Il circulait en direction est lorsqu’il aurait dévié de
     

Accident sur la 132 : un homme dans la soixantaine a péri

27 octobre 2025 à 15:00

Le conducteur impliqué dans la collision frontale survenue, dimanche matin, sur la route 132, entre Saint-Simon-de-Rimouski et Trois-Pistoles, est un homme dans la soixantaine de la région.

L’enquête a été transférée au Bureau du coroner. Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC des Basques ont été avisés vers 7 h 15 de la collision qui venait de se produire.

Le conducteur qui est décédé était seul à bord de son véhicule. Il circulait en direction est lorsqu’il aurait dévié de sa voie pour percuter un camion cube qui allait dans la direction inverse. L’homme était dans un état critique lors de son transport à l’hôpital.

« Quant aux deux personnes du camion cube, celles-ci ont été transportées en centre hospitalier pour des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger », a souligné la porte-parole de la SQ, Marythé Bolduc, dimanche matin.

La route 132 a été fermée à la circulation pendant cinq heures à la suite de l’accident. Un policier spécialisé en enquête de collision s’est rendu sur les lieux afin de déterminer les causes et circonstances de l’évènement.

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  • Philippe Bérubé entraîne Équipe Québec
    Le Rimouskois Philippe Bérubé est l’entraîneur-chef de l’équipe du Programme d’excellence de Hockey Québec qui participera au Championnat national féminin des M18. Il se rend à cette compétition avec l’objectif de remporter une médaille. L’événement se tiendra à Terre-Neuve-et-Labrador, du 2 au 8 novembre. L’an dernier, l’Ontario a dominé la compétition, comme ça a été le cas à 14 reprises sur les 15 présentations du tournoi depuis 2001.  « Ça fait deux années que l’équipe du Québec gagne
     

Philippe Bérubé entraîne Équipe Québec

26 octobre 2025 à 09:00

Le Rimouskois Philippe Bérubé est l’entraîneur-chef de l’équipe du Programme d’excellence de Hockey Québec qui participera au Championnat national féminin des M18. Il se rend à cette compétition avec l’objectif de remporter une médaille.

L’événement se tiendra à Terre-Neuve-et-Labrador, du 2 au 8 novembre. L’an dernier, l’Ontario a dominé la compétition, comme ça a été le cas à 14 reprises sur les 15 présentations du tournoi depuis 2001. 

« Ça fait deux années que l’équipe du Québec gagne l’argent, une fois en prolongation et l’autre par la marque de 1 à 0. Nous sommes passés tout près. L’an dernier, je l’ai vécu comme adjoint avec l’équipe. On aimerait remporter l’or, mais il y a des étapes à franchir et il ne faut pas se mettre trop de pression », explique Bérubé. 

Philippe Bérubé, de dos, surveillant ses joueurs d’Équipe Québec. (Photo courtoisie)

Il se dit persuadé que son équipe a les capacités d’atteindre les plus hauts sommets. Lors du camp final, présenté de la fin de semaine de l’Action de grâce, elle a remporté deux victoires contre l’Université Bishop’s, l’équipe championne universitaire canadienne. 

« Ça démontre que les filles sont engagées et qu’elles ont du talent. Nous avions 46 joueuses au printemps. Elles ont eu des tests physiques et nous avons eu un camp cet été. Nous en avons sélectionné 26 pour le camp final et nous en avons gardé 20 en vue du championnat. »

Jeux du Canada

Philippe Bérubé dirigera aussi la formation québécoise qui participera aux Jeux du Canada prévus à Québec, en 2027. 

« C’est une belle expérience d’avoir la chance de travailler sur un long moment avec elles. Un peu moins de la moitié de notre équipe qui va au championnat pourrait être admissible pour les Jeux du Canada. Le processus de sélection commencera en janvier et durera plus d’un an. Ça va nous permettre de mettre nos bases. »

L’équipe provinciale féminine M18. (Photo courtoisie)

L’entraîneur souhaite permettre à ses joueuses d’évoluer et de s’améliorer autant collectivement qu’individuellement.

« C’est quand même de la pression. Je prends la place de Valérie Bois, qui avait été une coach incroyable. Nous voulons mettre en place une équipe à l’image de notre groupe d’entraîneurs. Nous apprenons à travailler avec des personnalités différentes en peu de temps. Les filles sont déjà très bonnes et nous sommes là pour les appuyer. »

De joueur à entraîneur

En plus de son engagement sur la scène provinciale, Philippe Bérubé vit sa passion pour le hockey en Estrie. Depuis sept ans, il fait partie du programme des Harfangs de l’école secondaire du Triolet comme entraîneur et entraîneur adjoint de différentes équipes de hockey.  

« C’est ma quatrième année comme coordonnateur du programme. J’entraîne l’équipe masculine M15 AAA élite qui joue dans la Ligue d’excellence du Québec. Ça fait aussi sept ans que je suis avec le Programme d’excellence de Hockey Québec », mentionne celui qui a été avec l’organisation des Pionnières du Cégep de Rimouski de 2017 à 2019. 

Bérubé a joué son hockey mineur à Rimouski. Il a dû arrêter en raison des commotions cérébrales et s’est renouvelé dans le coaching et l’arbitrage.

« J’ai finalement choisi le coaching. Je suis bien à Sherbrooke, c’est une belle ville de sport. Avec les Harfangs, j’ai la chance d’être avec l’un des meilleurs programmes de hockey au Québec. De faire du hockey tous les jours, c’est super pour moi », conclut-il.

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  • Charle-Édouard D’Astous : ne jamais baisser les bras
    Charle-Édouard D’Astous réalise son rêve d’évoluer dans la LNH. Rappelé par le Lightning de Tampa Bay, le Rimouskois n’a jamais baissé les bras, dans les dernières années, afin de gravir les échelons chez les professionnels. « C’est un moment que tout joueur de hockey attend. J’étais vraiment content d’avoir cet appel et de maintenant faire partie du Lightning. J’ai toujours cru en moi, j’ai travaillé fort chaque jour et je suis resté positif », a exprimé D’Astous, en entrevue avec TVA Sport
     

Charle-Édouard D’Astous : ne jamais baisser les bras

25 octobre 2025 à 09:00

Charle-Édouard D’Astous réalise son rêve d’évoluer dans la LNH. Rappelé par le Lightning de Tampa Bay, le Rimouskois n’a jamais baissé les bras, dans les dernières années, afin de gravir les échelons chez les professionnels.

« C’est un moment que tout joueur de hockey attend. J’étais vraiment content d’avoir cet appel et de maintenant faire partie du Lightning. J’ai toujours cru en moi, j’ai travaillé fort chaque jour et je suis resté positif », a exprimé D’Astous, en entrevue avec TVA Sports. 

L’ex-capitaine de l’Océanic a joué quatre saisons dans la LHJMQ, mais il n’a jamais repêché. 

Charle-Edouard D’Astous a disputé quatre saisons dans la LHJMQ avec l’Océanic. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

« Quand j’étais à Rimouski, j’ai eu des appels avec des équipes et j’ai participé à des camps d’entraînement à Saint-Louis et à Ottawa, mais ça n’a jamais été plus loin. Avec les années, je me suis beaucoup amélioré. J’ai un jeu plus complet et plus mature comparativement à mes débuts », a-t-il poursuivi. 

Bonne première impression

Le défenseur de 27 ans a été retranché au camp du Lightning, le 1er octobre dernier, après avoir participé à un match préparatoire. 

« L’organisation a été vraiment contente de mon camp d’entraînement. J’ai laissé une très bonne première impression. Julien Brisebois (directeur général du Lightning) m’a dit de continuer de jouer de cette façon et de travailler fort à Syracuse en gardant à l’esprit que ce serait moi le premier rappelé dans le grand club. C’est ce que j’ai fait. »

Charle-Édouard D’Astous a entamé la saison avec le Crunch de Syracuse dans la Ligue américaine de hockey. En mai dernier, il a signé un contrat à deux volets avec Tampa Bay pour la présente saison.

Charle-Edouard D’Astous dans l’uniforme du Brynäs IF de la Ligue suédoise de hockey. (Photo courtoisie)

L’an dernier, le natif de Rimouski a participé à 49 matchs avec le Brynäs IF de la Ligue suédoise de hockey (SHL), où il a amassé 39 points (12-27).

Ses performances ont attiré les regards en Amérique du Nord, puisqu’il a terminé au deuxième rang du circuit pour les buts et les points chez les défenseurs de la SHL, tout en se classant premier pour les minutes de pénalité (67), deuxième pour le différentiel (+26) et cinquième pour les passes (27).

Son équipe a terminé au premier rang du classement général en saison régulière, avant de s’incliner en finale des séries éliminatoires.

Redoubler d’ardeur

À la suite de ses saisons dans la LHJMQ avec Rimouski, Charle-Édouard D’Astous a roulé sa bosse dans le hockey professionnel, en jouant dans la Ligue de la Côte Est avec le Walleye de Toledo et les Grizzlies de l’Utah, ainsi que dans la Ligue américaine avec les Griffins de Grand Rapids et les Eagles du Colorado.

À l’image d’Alex Belzile, il fait partie de ceux qui ont toujours redoublé d’ardeur afin de poursuivre leurs buts.

Après les États-Unis, D’Astous a ensuite mis le cap sur la Finlande, où il a disputé deux saisons avec KooKoo de la Ligue élite finlandaise.

En 2023-2024, D’Astous a d’ailleurs reçu le prix Pekka Rautakallio à titre de meilleur défenseur, ainsi que le trophée Juha Rantasila comme meilleur buteur de la ligue élite finlandaise parmi les défenseurs.

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  • Cross-country : 25 athlètes de Rimouski aux provinciaux
    Vingt-six athlètes rimouskois prendront part, ce samedi 25 octobre, aux Championnats provinciaux de cross-country civil, universitaire et collégial qui se tiennent à Saint-Lazare, en Montérégie. Isaac Sirois, Élie Chartrand, Gabriel Sirois, Antoine Deschênes, Juliane Turgeon, Marie-Soleil Turgeon, Juliane Thériault ( aussi avec les Pionnières) et Meggie tardif (aussi avec le Nordet) porteront les couleurs du Club Coubertin pour la partie civile. Isaac Sirois en compagnie de son entraîne
     

Cross-country : 25 athlètes de Rimouski aux provinciaux

24 octobre 2025 à 15:00

Vingt-six athlètes rimouskois prendront part, ce samedi 25 octobre, aux Championnats provinciaux de cross-country civil, universitaire et collégial qui se tiennent à Saint-Lazare, en Montérégie.

Isaac Sirois, Élie Chartrand, Gabriel Sirois, Antoine Deschênes, Juliane Turgeon, Marie-Soleil Turgeon, Juliane Thériault ( aussi avec les Pionnières) et Meggie tardif (aussi avec le Nordet) porteront les couleurs du Club Coubertin pour la partie civile.

Isaac Sirois en compagnie de son entraîneur Samuel Lavoie. (Photo courtoisie)

Les Pionniers du Cégep de Rimouski seront représentés par Félix Proulx, Firmin Roy, François Bolduc, Antoine Dufour, Etienne Simard, Nicolas Fillion, Xavier Gendron, Benjamin Caron, Mégane Barrieault, Jeanne Thibault et Chloé Dubé Veilleux.

Hugo Dansereault, Yann Dussaud, Thomas Brault, Théodore Desmeules, Marianne Simard, Cassandra Couture et Éloha Campeau seront les représentants de la nouvelle équipe de cross-country du Nordet de l’UQAR qui a été formée en début d’année scolaire.

Samuel Lavoie (Photo courtoisie)

Les Rimouskois seront accompagnés de Samuel Lavoie qui est l’entraîneur-chef du Club d’athlétisme Coubertin et des équipes de cross-country des Pionniers et du Nordet.

Équipe provinciale

Certains coureurs pourraient se qualifier sur l’équipe provinciale qui participera aux championnats canadiens. L’événement aura lieu à London, en Ontario, à la fin novembre.

Lavoie a d’ailleurs été sélectionné pour faire partie des entraîneurs de l’équipe québécoise. Il sera responsable des garçons de catégorie juvénile.

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  • Kathy Roy : la campagne de sociofinancement atteint 10 000 $
    La campagne de sociofinancement pour soutenir la Rimouskoise Kathy Roy, qui doit se faire opérer aux États-Unis pour un prolapsus (une descente d’organes), a maintenant atteint les 10 000 $.  L’opération de madame Roy, qui a été révélée récemment par Le Soir.ca, n’est pas couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Elle devra débourser autour de 60 000 $. Son cauchemar a commencé après son premier accouchement, il y a 14 ans. La situation a empiré après la naissance de son deux
     

Kathy Roy : la campagne de sociofinancement atteint 10 000 $

24 octobre 2025 à 11:00

La campagne de sociofinancement pour soutenir la Rimouskoise Kathy Roy, qui doit se faire opérer aux États-Unis pour un prolapsus (une descente d’organes), a maintenant atteint les 10 000 $. 

L’opération de madame Roy, qui a été révélée récemment par Le Soir.ca, n’est pas couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Elle devra débourser autour de 60 000 $.

Son cauchemar a commencé après son premier accouchement, il y a 14 ans. La situation a empiré après la naissance de son deuxième enfant trois ans plus tard. Sa paroi vaginale était descendue de 18 centimètres à l’extérieur de son corps. 

Elle s’est finalement fait installer deux prothèses vaginales à Québec, mais les douleurs persistent depuis. 

De l’espoir après la souffrance

Madame Roy a trouvé sur Facebook la page L’Expérience Ameshée et découvert que d’autres femmes vivaient la même chose qu’elle. Un médecin américain, Dr Dionysios Veronikis, spécialisé dans ce type de problème, permet à ses patientes de retrouver une meilleure qualité de vie.

Elle se fera retirer ses prothèses vaginales à la fin novembre et s’en fera installer une autre mieux adaptée au besoin. 

Passionnée par son travail d’éducatrice spécialisée dans les écoles, la Rimouskoise est impatiente de retrouver une vie normale.

Katy Roy, son conjoint Dave Pouliot et leurs deux enfants. (Photo courtoisie)

Il est possible de soutenir financièrement Kathy Roy au www.gofundme.ca sur la page « Ensemble, offrons une seconde chance à Kathy ». Lancée par son conjoint, Dave Pouliot, la campagne doit amasser à 20 000 $. 

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  • Le parc Maude-Charron est inauguré à Sainte-Luce
    Sainte-Luce a inauguré, jeudi, le parc Maude-Charron en présence de l’athlète olympique et des élèves de l’école primaire des Bois-et-Marées. La fébrilité était au rendez-vous.  « C’est bizarre d’avoir un parc à son nom, mais j’espère que ça va faire en sorte que même dans 20, 30, ou 50 ans les gens se souviennent de ce que c’est de performer dans un petit village et de se rendre au bout de ses rêves », a exprimé Maude Charron entourée d’enfants lors de l’inauguration du parc.  L’hal
     

Le parc Maude-Charron est inauguré à Sainte-Luce

23 octobre 2025 à 16:07

Sainte-Luce a inauguré, jeudi, le parc Maude-Charron en présence de l’athlète olympique et des élèves de l’école primaire des Bois-et-Marées. La fébrilité était au rendez-vous. 

« C’est bizarre d’avoir un parc à son nom, mais j’espère que ça va faire en sorte que même dans 20, 30, ou 50 ans les gens se souviennent de ce que c’est de performer dans un petit village et de se rendre au bout de ses rêves », a exprimé Maude Charron entourée d’enfants lors de l’inauguration du parc. 

L’haltérophile a mentionné avoir passé de nombreuses heures à cet endroit avec sa meilleure amie lorsqu’elle était enfant. 

« J’espère que les enfants aiment le parc, qu’ils vont revenir et qu’ils vont avoir d’aussi beaux souvenirs que moi à cet endroit. Dans la vie nous évoluons et je pense que les infrastructures doivent aussi évoluer avec ce dont nous avons besoin. Peu importe l’âge, nous avons besoin d’endroits pour nous retrouver et bouger. »

Dahlia Lampron, Hanna-Lucy Verreault et Marylou Mignault sont en sixième année à l’école des Bois-et-Marées. Elles ont bien l’intention de profiter des nouvelles installations. 

« C’est bien, c’est beau et ça fait changement des autres parcs. C’est un grand parc et le gros bateau est vraiment le fun. Il y a un skateparc, donc c’est amusant. C’est autant pour les petits que pour les plus grands. C’est varié », disent-elles.

Maude Charron avec des élèves de 6e année. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Les filles soulignent que Maude Charron est une grande inspiration pour les jeunes de leur communauté.

« Maude représente Sainte-Luce et c’est une femme forte. Elle est impressionnante à voir. Elle a eu confiance en elle pour réussir et elle a persévéré. » 

Un projet de 225 000 $

Situé à proximité de l’édifice municipal, sur la rue Langlois, le parc Maude-Charron a été conçu à partir des plans de l’architecte paysager Michel Fontaine. L’haltérophile a d’ailleurs été consultée pour le réaménagement de l’endroit.

« Ça fait un peu plus d’un an que nous travaillons fort pour la concrétisation de ce parc qui va être un lieu de rassemblement pour tous les citoyens de Sainte-Luce. C’est déjà commencé, les gens se l’approprient. Maude est un exemple de persévérance et de courage pour les jeunes », affirme la mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault. 

Micheline Barriault et Maude Charron. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Le projet, évalué à 225 000 $, a été rendu possible grâce à des subventions gouvernementales. En plus d’une aire de jeux et d’un skatepark améliorés, un sentier et des parcours sportifs ont été aménagés.

« Le parc est inspiré du parcours sportif de Maude. Lorsqu’elle était jeune, elle faisait du cirque, ensuite elle a fait du CrossFit pour finalement finir par l’haltérophilie. Il y a des panneaux d’interprétation avec des photos sur sa carrière. Nous sommes vraiment fiers », ajoute madame Barriault. 

Quelques éléments restent à installer dans le parc avant l’arrivée de l’hiver.

Une nouvelle structure a été installée. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
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  • Salon de jeux à Rimouski : construit dans une autre section
    Le Salon de jeux de Loto-Québec à Rimouski se fera dans les délais prévus. Il devait être construit dans l’ancienne salle de bal de l’Hôtel Rimouski, mais sera finalement situé dans une nouvelle section aménagée dans l’actuel stationnement. Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, confirme que les plans pour l’agrandissement et la modernisation du Centre de congrès, incluant le projet de Salon de jeux d’une valeur de 15 M$, ont été revus depuis la première annonce.  « C’est pour
     

Salon de jeux à Rimouski : construit dans une autre section

23 octobre 2025 à 12:00

Le Salon de jeux de Loto-Québec à Rimouski se fera dans les délais prévus. Il devait être construit dans l’ancienne salle de bal de l’Hôtel Rimouski, mais sera finalement situé dans une nouvelle section aménagée dans l’actuel stationnement.

Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, confirme que les plans pour l’agrandissement et la modernisation du Centre de congrès, incluant le projet de Salon de jeux d’une valeur de 15 M$, ont été revus depuis la première annonce. 

« C’est pour optimiser l’aménagement global du site et améliorer l’expérience client », mentionne Stéphane Blouin.

Ce dernier précise qu’il reste seulement une étape administrative à compléter avec le ministère de l’Environnement avant le début officiel du chantier.

« Nous espérons une réponse très prochainement. Une excavatrice est déjà sur le site de l’Hôtel Rimouski et nos professionnels sont prêts à commencer les travaux de construction dès que les confirmations officielles seront reçues », dit-il. 

La nouvelle installation sera construite sur un ancien dépotoir, ce qui explique les délais de quelques semaines pour le début des travaux. 

« Le Groupe Blouin inc. est accompagné par la firme d’ingénierie Englobe, reconnue pour son expertise environnementale. Tous les sols qui devront être retirés seront gérés et disposés dans des sites autorisés, selon les meilleures pratiques et les exigences réglementaires », souligne monsieur Blouin.  

Les travaux préparatoires sont terminés à l’Hôtel Rimouski. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Loto-Québec a également confirmé au Soir.ca que la construction allait se terminer comme prévu à l’automne 2026. Le porte-parole de l’organisme, Renaud Dugas indique que le fait que le Salon de jeux ne soit plus dans la salle de bal ne change pas la portée du projet.

Projet de 40 M$ 

Les travaux de réaménagement de l’Hôtel Rimouski ont été lancés en août dernier. D’une valeur de 40 M$, ils comprennent l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.

« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », avait affirmé le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, lors du début des travaux.

Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes.

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.

Une esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)

« Cet agrandissement répond à une demande croissante pour des espaces de congrès modernes et polyvalents dans notre région. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’événements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », expliquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre 2024.

Au total, le Groupe Blouin investira 34 M$ et la Ville de Rimouski contribuera à hauteur de 5,5 M$.

En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M$. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.

Dix congrès d’envergure

Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.

Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M$ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Les représentants de Loto-Québec et les différents partenaires dans le projet du Salon de jeux à l’Hôtel Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Actuellement, l’Hôtel Rimouski accueille 500 événements de 10 personnes et plus chaque année. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.

Le Groupe Blouin prévoit des retombées économiques additionnelles de plus de 4 M$ et la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Le Salon de jeux, quant à lui, devrait générer environ 135 emplois. 

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  • Guy Caron veut rendre le compostage commercial obligatoire
    Le maire sortant et candidat à la mairie de Rimouski, Guy Caron, s’engage à rendre le compostage commercial, industriel et institutionnel obligatoire d’ici cinq ans s’il est réélu le 2 novembre prochain. Cette mesure s’appliquerait également aux bâtiments à logements multiples. Elle viserait à minimiser les coûts ainsi que les nuisances pour les propriétaires et le voisinage des institutions touchées. « Au niveau du résidentiel, nous avons été l’une des premières villes au Québec à avoir
     

Guy Caron veut rendre le compostage commercial obligatoire

22 octobre 2025 à 16:00

Le maire sortant et candidat à la mairie de Rimouski, Guy Caron, s’engage à rendre le compostage commercial, industriel et institutionnel obligatoire d’ici cinq ans s’il est réélu le 2 novembre prochain.

Cette mesure s’appliquerait également aux bâtiments à logements multiples. Elle viserait à minimiser les coûts ainsi que les nuisances pour les propriétaires et le voisinage des institutions touchées.

« Au niveau du résidentiel, nous avons été l’une des premières villes au Québec à avoir du compostage. Ça a pris une adaptation de la part des citoyens, mais nous avons d’excellents résultats. Ce sera la même chose au niveau institutionnel. Nous aurons des ajustements à faire à la Ville pour la collecte des matières. Ça peut se faire avec une bonne communication avec les propriétaires », explique Guy Caron.

(Photo: Ville de Rimouski)

Ce dernier souligne que certaines institutions le font déjà de manière volontaire. C’est le cas de Moisson Rimouski-Neigette.

Concernant la qualité de l’eau du ruisseau de la Cavée, situé près de l’ancien lieu d’enfouissement fermé en 2004, le maire sortant précise que les efforts se poursuivront s’il est élu.

Un scientifique en chef

Le candidat à la mairie a également l’intention de nommer un scientifique en chef au cours de la prochaine année, à l’instar de quelques autres villes québécoises. Monsieur Caron souhaite ainsi que le conseil municipal et l’administration puissent s’appuyer sur des données fiables et des connaissances scientifiques solides.

« On ne parle pas d’embauche ou de création d’un département, mais de recours techniques pour nous assurer que les décisions prises par la Ville dans tous les aspects le soient selon les meilleures informations scientifiques que nous puissions avoir. Par exemple, il va falloir faire beaucoup de travail en lien avec les conséquences liées aux changements climatiques », dit-il.

L’initiative avait été lancée par le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, en 2021.

Transport en commun

Pour améliorer l’attractivité du transport en commun sur le territoire rimouskois, Guy Caron, propose une signature d’ententes avec les MRC avoisinantes afin d’assurer une desserte par autobus qui viendrait compléter les circuits de Citébus.

« Il est difficile d’avoir des engagements à l’aube d’un appel de soumissions qui a été reporté à novembre. Cependant, ce que nous entendons de la part des milieux périphériques, comme Pointe-au-Père, Le Bic et Sainte-Blandine, c’est que le Citébus ne s’y rend pas », mentionne-t-il.

Un véhicule Citébus à Rimouski (Photo courtoisie)

Le candidat précise que le TAC de La Mitis transporte des gens de Mont-Joli au centre-ville de Rimouski, mais que si des arrêts étaient prévus à Pointe-au-Père et à Rimouski-Est, ces secteurs seraient desservis tout en continuant de profiter du Taxibus.

« Ce serait un complément à notre système de Citébus jusqu’à ce que nous puissions l’étendre ou que nous puissions compter sur une Régie régionale du transport présentement en attente en raison de la difficulté de financement », conclut-il.

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  • Salon du livre : une programmation festive pour le 60e 
    Trois cents auteurs sont attendus pour le 60e Salon du livre de Rimouski qui se tiendra du 6 au 9 novembre au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. Le comité organisateur propose une programmation festive et variée.  Michel Jean, Chantal Lacroix, Luc Gélinas, Geneviève Jeanson, Louise Tremblay-D’Essiambre et Simon Boulerice font notamment partie des auteurs invités. Le directeur général du Salon, Robin Doucet est fier de présenter le plus ancien événement du genre au Québec. « Encore une
     

Salon du livre : une programmation festive pour le 60e 

22 octobre 2025 à 14:06

Trois cents auteurs sont attendus pour le 60e Salon du livre de Rimouski qui se tiendra du 6 au 9 novembre au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. Le comité organisateur propose une programmation festive et variée. 

Michel Jean, Chantal Lacroix, Luc Gélinas, Geneviève Jeanson, Louise Tremblay-D’Essiambre et Simon Boulerice font notamment partie des auteurs invités. Le directeur général du Salon, Robin Doucet est fier de présenter le plus ancien événement du genre au Québec.

« Encore une fois, nous avons tenté de renouveler le Salon. Nous instaurons un côté beaucoup plus festif pour notre 60e. Il y aura beaucoup d’animation. J’invite les familles à venir le samedi et le dimanche matin. Nous avons 300 auteurs, c’est 50 de plus que l’année dernière. Il y en aura pour tous les goûts. »

Le directeur général du Salon du livre de Rimouski, Robin Doucet. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

«Nous voulons mettre une ambiance de fête. Le côté festif se traduira par des animations telles que du cirque, de la magie et de la musique avec les étudiants du programme jazz-pop du Cégep de Rimouski. Il y aura aussi une soirée de poésie, qui est toujours très courue, ainsi qu’une soirée coquine », mentionne la directrice artistique du Salon, Camille Crédeville. 

Comme c’est le cas chaque année, entre 12 000 et 15 000 visiteurs sont attendus. L’événement avait accueilli 14 000 amateurs de lecture en 2024. 

« C’est notre vitesse de croisière. Peut-être que l’an prochain, avec l’agrandissement du Centre des congrès, nous pourrons viser plus de visiteurs, mais pour l’instant nous ne pourrions pas en accueillir plus. Les journées du samedi et du dimanche, il y a beaucoup de monde », indique monsieur Doucet.  

Programmation jeunesse

Le Centre des congrès recevra environ 5 000 jeunes des écoles du Bas-Saint-Laurent le jeudi et le vendredi. Ils pourront assister à 95 ateliers offerts par des auteurs.

« C’est important de donner le goût de la lecture aux jeunes. Nous sommes dans une époque où ils sont très attirés par les écrans. C’est un fléau pour certains. La lecture leur permet d’apprivoiser la lenteur et de calmer le jeu dans une société dans laquelle la vitesse est importante », souligne le directeur général du Salon du livre de Rimouski. 

Remises de prix

Lors de la cérémonie d’ouverture, le jeudi 6 novembre, à 19 h, le prix littéraire Arthur-Buies, offert tous les cinq ans pour honorer la contribution d’un écrivain de l’Est-du-Québec, sera remis à Pierre Landry. 

« C’est un honneur extraordinaire qui me touche énormément parce que c’est en quelque sorte un prix de carrière qui souligne le travail que j’ai pu faire dans les nombreuses dernières années », exprime-t-il. 

L’écrivain Pierre Landry (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Le prix Jovette-Bernier sera, quant à lui, décerné à l’auteur Michel Landry pour son œuvre « Écarté ». Cette récompense s’adresse aux auteurs originaires du Bas-Saint-Laurent – Gaspésie- Îles-de-la-Madeleine qui habitent cette région depuis au moins cinq ans. Il vise à les encourager pour une parution récente exceptionnelle. 

Le budget du Salon du livre est passé de 190 000 $ il y a une quinzaine d’années, à 425 000 $ aujourd’hui. Environ 130 bénévoles sont nécessaires pour la réussite de l’événement. La programmation complète est disponible au www.salondulivrederimouski.ca.

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  • PEPS du Cégep de Rimouski : des travaux plus chers que prévu
    Des imprévus pendant les travaux en cours au PEPS du Cégep de Rimouski font passer la facture de 15,6 M$ à 17,2 M$. La réouverture initialement prévue en septembre a également été repoussée à janvier 2026. « Certains retards techniques, indépendants de notre volonté, nous obligent à repousser l’ouverture », a répondu par courriel l’équipe des communications et du développement institutionnel du Cégep de Rimouski au S
     

PEPS du Cégep de Rimouski : des travaux plus chers que prévu

21 octobre 2025 à 18:00

Des imprévus pendant les travaux en cours au PEPS du Cégep de Rimouski font passer la facture de 15,6 M$ à 17,2 M$. La réouverture initialement prévue en septembre a également été repoussée à janvier 2026.

« Certains retards techniques, indépendants de notre volonté, nous obligent à repousser l’ouverture », a répondu par courriel l’équipe des communications et du développement institutionnel du Cégep de Rimouski au Soir.ca.

Selon le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration du Cégep de Rimouski, qui date du 17 juin dernier, des interventions supplémentaires, dont le remplacement de la dalle de béton dans le gymnase, ont dû être réalisées par l’entrepreneur général Technipro BSL.

(Photo courtoisie ProulxSavard et CCM2 Architectes)

« Lors des travaux préparatoires pour l‘installation du nouveau recouvrement prévu sur la surface de plancher du gymnase, il fut constaté que la dalle de béton existante de l’endroit, à l’origine conservée pour optimiser les coûts de construction du projet, était plus poreuse qu’anticipé et de piètre qualité », peut-on lire.

Il est également indiqué que la situation empêche les produits de nivellement, les membranes et les colles nécessaires d’adhérer convenablement à celle-ci.

Même si des solutions ont été envisagées, il fut conclu que la seule alternative possible pour assurer la pérennité était de démolir la dalle existante et d’en ériger une nouvelle.

Ces travaux sont d’une valeur de 628 000 $. 

(Photo courtoisie ProulxSavard et CCM2 Architectes)

D’autres ordres de changement au contrat initial font augmenter les coûts de 10 %, dont la découverte de vermiculite, un isolant pouvant contenir de l’amiante. 

Des travaux lancés en 2024

Le Collège de Rimouski a lancé les travaux au PEPS en janvier 2024.

L’établissement profitera d’une plus grande salle d’entraînement, d’une salle multifonctionnelle ajoutée, d’un dojo avec des sacs de frappe intégrés, des appareils et des équipements renouvelés et de tout nouveaux vestiaires mieux adaptés aux besoins de la clientèle.

(Photo courtoisie ProulxSavard et CCM2 Architectes)

Ce projet profite d’une aide financière de près de 9 M$ du ministère de l’Enseignement supérieur afin de doter le collège d’un bâtiment modernisé, selon les standards actuels et de nombreux avantages.

« Ce projet témoigne de la notoriété du Collège de Rimouski et de notre souhait de se positionner comme un choix incontournable pour faire des études collégiales dans un milieu qui est unique, qui offre une expérience d’études et de vie de grande qualité, au coeur de Rimouski », indiquait l’ex-directeur général du Collège de Rimouski, François Dornier, au moment de son dévoilement.

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  • Football scolaire : victoire écrasante du Mistral cadet
    L’équipe cadette du Mistral de Mont-Joli a balayé les Guerriers de Rivière-du-Loup 47 à 0, à domicile, samedi dernier, lors de la septième fin de semaine d’activités dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ). Chez les juvéniles, c’est Rivière-du-Loup qui est ressorti vainqueur avec une victoire de 20 à 15 dans un match très serré également présenté à Mont-Joli. Les Guerriers ont aussi eu le dessus sur le Mistral, par un score de 6 à 0, dans
     

Football scolaire : victoire écrasante du Mistral cadet

21 octobre 2025 à 15:00

L’équipe cadette du Mistral de Mont-Joli a balayé les Guerriers de Rivière-du-Loup 47 à 0, à domicile, samedi dernier, lors de la septième fin de semaine d’activités dans le circuit de football du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec (RSEQ-EQ).

Chez les juvéniles, c’est Rivière-du-Loup qui est ressorti vainqueur avec une victoire de 20 à 15 dans un match très serré également présenté à Mont-Joli.

Les Guerriers ont aussi eu le dessus sur le Mistral, par un score de 6 à 0, dans la catégorie atome.

À venir du 24 au 26 octobre

Pour le dernier week-end de la saison régulière, Mont-Joli juvénile visitera le Sélect du Paul-Hubert, au Complexe sportif Guillaume-Leblanc de Rimouski, ce vendredi 24 octobre, à 19 h 30. Gaspé sera à Matane, dimanche, dès 10 h pour les cadets et à 13 h pour ce qui est des juvéniles.

L’école secondaire du Mistral accueillera le jamboree atome, le samedi 25 octobre, à compter de 10 h. L’événement viendra conclure la saison dans cette catégorie.

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  • Événement littéraire au Théâtre du Bic
    Le Théâtre du Bic invite la population à participer à un événement littéraire, le 1er et le 2 novembre, pendant lequel les auteurs Anaïs Barbeau-Lavalette et Steve Gagnon seront mis à l’honneur. Cette fin de semaine se déclinera en trois temps. Il y aura d’abord avec un atelier littéraire autour du thème de la joie, avec l’auteur Steve Gagnon, en collaboration avec Culture Bas-Saint-Laurent, le 1er novembre, de 10 h à 13 h. Deux mises en lecture seront aussi présentées, soit Femme fleuve
     

Événement littéraire au Théâtre du Bic

20 octobre 2025 à 14:00

Le Théâtre du Bic invite la population à participer à un événement littéraire, le 1er et le 2 novembre, pendant lequel les auteurs Anaïs Barbeau-Lavalette et Steve Gagnon seront mis à l’honneur.

Cette fin de semaine se déclinera en trois temps. Il y aura d’abord avec un atelier littéraire autour du thème de la joie, avec l’auteur Steve Gagnon, en collaboration avec Culture Bas-Saint-Laurent, le 1er novembre, de 10 h à 13 h.

Deux mises en lecture seront aussi présentées, soit Femme fleuve d’Anaïs Barbeau-Lavalette, la même journée, à 19 h 30, ainsi que Genèse d’une révolution sans mort ni sacrifice de Steve Gagnon, le lendemain, à 14 h.

Portés par des interprètes de haut calibre, les deux spectacles littéraires ont connu un grand succès
l’an dernier au Festival international de la littérature et le Théâtre du Bic devient la seule salle de diffusion à les accueillir.

Deux histoires touchantes

Le roman Femme fleuve raconte l’histoire d’un peintre qui se retrouve sur la grève d’un grand fleuve afin d’en reproduire le bleu quand une femme vient bouleverser sa vie. Comme deux amoureux qui se sont rencontrés trop tard, ils se réfugient l’un dans l’autre. Ils décryptent ensemble le mystère de leur rencontre.

Le texte sera interprété par Evelyne de la Chenelière et la musique en direct sur scène assurée par Cédric Dind-Lavoie.

Genèse d’une révolution sans mort ni sacrifice, met en scène une femme, qui a fait le choix de quitter la ville avec sa famille pour prendre soin d’une vallée et qui se demande comment peut s’incarner sa révolte dans cette nouvelle vie.

Lecture de « Genèse d’une révolution sans mort ni sacrifice ». (Photo courtoisie Alexandre Cotton)

Le public est invité à marcher en forêt avec cette femme rongée par la culpabilité d’avoir mis un enfant au monde dans le chaos actuel, comme si apprendre à nommer précisément tout ce que l’on aime était le début d’une réelle réconciliation avec la nature. Les comédiens Véronique Côté, Marie-Thérèse Fortin et Steve Gagnon seront sur scène.

Atelier d’écriture ouvert au public

L’atelier d’écriture du samedi est au coût de 20 $ et se donne dans le studio de création du Théâtre du Bic. Quelques places se sont ajoutées et sont disponibles. Tous les détails de l’atelier se trouvent sur le site de Culture Bas-Saint-Laurent et celui du Théâtre du Bic.

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  • Romain L’Italien veut faire sa marque avec les Eagles
    Romain L’Italien entame sa deuxième saison junior avec confiance. L’attaquant de 17 ans des Eagles du Cap-Breton, qui participera ce mardi 21 octobre au Match des Espoirs de la LHJMQ, a bien l’intention de contribuer aux succès offensifs de son équipe.   Au cours de l’été, le hockeyeur originaire d’Amqui a appris que son grand frère de 19 ans, Éliot L’Italien, était échangé aux Eagles. Il a joué ses trois premières saisons dans le circuit Cecchini avec l’Armada de Blainville-Boisbriand.  «
     

Romain L’Italien veut faire sa marque avec les Eagles

20 octobre 2025 à 12:00

Romain L’Italien entame sa deuxième saison junior avec confiance. L’attaquant de 17 ans des Eagles du Cap-Breton, qui participera ce mardi 21 octobre au Match des Espoirs de la LHJMQ, a bien l’intention de contribuer aux succès offensifs de son équipe.  

Au cours de l’été, le hockeyeur originaire d’Amqui a appris que son grand frère de 19 ans, Éliot L’Italien, était échangé aux Eagles. Il a joué ses trois premières saisons dans le circuit Cecchini avec l’Armada de Blainville-Boisbriand. 

« Nous vivons dans la même pension. C’est vraiment le fun. Je ne m’attendais pas à ça. Il m’aide beaucoup parce qu’il a plus d’expérience que moi dans la ligue », indique celui qui a inscrit 21 points (11 buts, 10 passes) lors de sa première saison dans la LHJMQ.  

Romain L’Italien est convaincu que son équipe peut aller loin cette année, même si les experts n’entrevoient pas qu’elle se retrouve en haut de classement. « Notre objectif sera de surprendre les gens. Nous sommes capables de le faire et d’être une équipe compétitive. »

Individuellement, le centre a l’intention d’utiliser l’expérience acquise pendant la saison 2024-2025 pour s’améliorer. « Je veux devenir meilleur dans toutes les facettes de mon jeu et m’améliorer à chaque partie. »

Belle expérience dans les Maritimes

L’Italien apprécie sa vie au Cap-Breton. Il poursuit ses études en 12e année pour se diriger vers le domaine administratif à l’université.

« J’aime vraiment ça et ça va bien. C’est loin, mais c’est ma deuxième saison. Je commence à être plus habitué », dit-il.

Le choix de première ronde des Eagles en 2024 (4e au total) a joué jusqu’à atome BB avec les Ambassadeurs de La Vallée avant son déménagement à L’Ancienne-Lorette.

Il a aidé le Séminaire Saint-François à terminer au premier rang du classement général dans la Ligue M18 AAA du Québec en 2023-2024. 

Romain L’Italien s’amène vers l’estrade d’honneur après sa sélection en première ronde par les Eagles du Cap-Breton, en 2024. (Photo courtoisie LHJMQ- Vincent Éthier)

« C’est ma passion depuis que je suis jeune. Pour moi, c’est rendu comme un travail que j’adore et que je veux faire toute ma vie. Je vais travailler vraiment fort pour jouer le plus longtemps possible. »

Après avoir participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans l’an dernier, L’Italien était parmi les 40 joueurs qui ont été invités, cette semaine, au premier Match des espoirs de la LHJMQ qui avait lieu à Sherbrooke. 

Famille de hockeyeurs

Romain L’Italien est le petit-fils d’une figure emblématique du hockey au Bas-Saint-Laurent, Normand Boulianne.

Ce dernier a dirigé des dizaines d’équipes comme entraîneur à différents niveaux, en plus de s’impliquer dans la formation et le développement des jeunes joueurs de La Vallée. Il a aussi été conseiller municipal et candidat à la mairie d’Amqui.

Romain L’Italien a été sélectionné en première ronde, quatrième joueur au total, par les Eagles du Cap-Breton lors du repêchage 2024 de la LHJMQ. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le père de Romain, Éric L’Italien, a aussi joué un match avec le Titan d’Acadie-Bathurst. 

Comme son frère, Éliot L’Italien a lui aussi été choisi au premier tour de l’Armada de Blainville-Boisbriand au repêchage de la LHJMQ en 2022. 

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  • Club de curling de Rimouski : la 81e saison est lancée
    La 81e saison du Club de curling de Rimouski est commencée depuis le lundi 13 octobre. Avec un nombre de membres qui est passé de 100 à 120 l’an dernier, la direction s’attend à une autre bonne année. Quatre ligues sont offertes, soit initiation, récréative, intermédiaire et compétitive.  « Nous avons aussi des équipes de jour qui viennent du lundi au vendredi. Nous sentons que les gens sont intéressés par ce sport. Ils nous disent qu’ils vont s’inscrire quand le nouveau centre va arriver.
     

Club de curling de Rimouski : la 81e saison est lancée

19 octobre 2025 à 18:00

La 81e saison du Club de curling de Rimouski est commencée depuis le lundi 13 octobre. Avec un nombre de membres qui est passé de 100 à 120 l’an dernier, la direction s’attend à une autre bonne année.

Quatre ligues sont offertes, soit initiation, récréative, intermédiaire et compétitive. 

« Nous avons aussi des équipes de jour qui viennent du lundi au vendredi. Nous sentons que les gens sont intéressés par ce sport. Ils nous disent qu’ils vont s’inscrire quand le nouveau centre va arriver. J’ai des appels de personnes qui veulent reprendre le curling après avoir arrêté pendant quelques années », souligne le vice-président du club rimouskois, Éric Desaulniers.

Une journée portes ouvertes s’est tenue le samedi 11 octobre pour permettre à la population de découvrir le curling.

Le vice-président du Club de curling Rimouski, Éric Desaulniers (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Souvent, ce sont des membres qui amènent des amis, mais nous avons aussi des gens qui viennent faire un tour pour essayer ça. Malgré la petitesse de notre club, nous trouvons toujours une façon d’accueillir de nouveaux membres. »

De plus en plus de jeunes

Éric Desaulniers constate que l’engouement chez les jeunes rimouskois est grandissant. Depuis les deux dernières saisons, un groupe jeunes se rassemblent les dimanches matins pour pratiquer le sport. 

« C’est gratuit et les parents accompagnent. Certains de ces parents deviennent membres. Nous sommes en train de former une équipe pour aller aux Jeux du Québec. Nous souhaitons que ça fonctionne. Ce sont des jeunes de 14 à 17 ans. Il y a de l’enthousiasme. Ça fait un petit bout que nous n’avons pas réussi à montrer une équipe. » 

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  • Rimouski-Forestville : « Nous avons perdu six mois »
    Le candidat à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, déplore l’inaction de la Ville dans le dossier de la relance de la Traverse Rimouski–Forestville. Selon lui, aucun geste concret n’a été posé depuis juin dernier pour faire avancer le projet porté par Louis-Olivier Carré, des Industries Rilec. Selon nos informations, le gouvernement du Québec attendrait un signal clair du maire de Rimouski avant d’aller de l’avant et d’offrir un appui financier au promoteur. À Forestville, la mairesse
     

Rimouski-Forestville : « Nous avons perdu six mois »

19 octobre 2025 à 09:00

Le candidat à la mairie de Rimouski, Sébastien Bolduc, déplore l’inaction de la Ville dans le dossier de la relance de la Traverse Rimouski–Forestville. Selon lui, aucun geste concret n’a été posé depuis juin dernier pour faire avancer le projet porté par Louis-Olivier Carré, des Industries Rilec.

Selon nos informations, le gouvernement du Québec attendrait un signal clair du maire de Rimouski avant d’aller de l’avant et d’offrir un appui financier au promoteur.

À Forestville, la mairesse Micheline Anctil, également présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski–Forestville, assure un leadership reconnu par le gouvernement Legault.

Des échanges à ce sujet ont notamment eu lieu, la semaine dernière, entre monsieur Carré et la nouvelle ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne.

« De mon avis, nous avons perdu six mois. L’échéancier pour le bateau réservé en Europe approche et nous risquons de rater le navire. Ce n’est pas la Ville qui va opérer le traversier, mais elle a un rôle crucial à jouer », soutient Sébastien Bolduc

Aussi important que l’autoroute 20

L’ex-conseiller du district Sacré-Cœur considère que la liaison maritime est tout aussi essentielle pour le développement régional que l’autoroute 20.

« À Québec, on parle du troisième lien, mais à Rimouski aussi, on a besoin de trois liens. L’autoroute 20 vers Mont-Joli, son prolongement vers l’ouest et le traversier Rimouski–Forestville. Ce lien maritime est un moteur économique », affirme-t-il.

L’homme d’affaires Louis-Olivier Carré. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

S’il est élu, Sébastien Bolduc promet de faire preuve de leadership dans le dossier.

« Il faut crier haut et fort l’importance de ce lien. La Corporation de liaison maritime est le bon véhicule pour mobiliser les partenaires et aller chercher du financement. La Ville doit être un acteur engagé », insiste-t-il.

Dossier complexe selon Caron

Pour sa part, Guy Caron reconnaît l’importance du projet, mais évoque sa complexité administrative.

« Nous avons un promoteur très motivé, mais il faut trouver les outils adéquats pour que le gouvernement puisse l’appuyer, tout en respectant les règles de gouvernance municipale », explique-t-il.

Le maire sortant de Rimouski rappelle qu’une municipalité ne peut financer directement une entreprise privée à but lucratif. Le projet doit donc passer par un programme gouvernemental.

Le candidat à la mairie de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« C’est une condition imposée par Québec. Nous travaillons à lancer un appel d’intérêt d’ici décembre, auquel le promoteur pourra soumissionner, comme d’autres opérateurs potentiels. Tout dépendra aussi des fonds disponibles au gouvernement », précise monsieur Caron. 

À lire aussi : Rimouski-Forestville : prêt à lever l’ancre, mais toujours en attente

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  • Salon du livre mobile de La Mitis : un bilan positif
    Le troisième Salon du livre mobile de La Mitis a permis de rejoindre plus de 400 citoyens des municipalités de Saint-Gabriel-de-Rimouski, de Les Hauteurs, de Padoue, de Grand-Métis, de Saint-Octave et de Métis-sur-Mer. Selon les organisateurs, l’événement a une fois de plus rempli sa mission, soit d’apporter le livre, la lecture et les auteurs directement au coeur des communautés rurales. Le salon a accueilli 275 visiteurs à Saint-Gabriel et 163 à Padoue. Dix-huit classes provenant des qu
     

Salon du livre mobile de La Mitis : un bilan positif

17 octobre 2025 à 16:00

Le troisième Salon du livre mobile de La Mitis a permis de rejoindre plus de 400 citoyens des municipalités de Saint-Gabriel-de-Rimouski, de Les Hauteurs, de Padoue, de Grand-Métis, de Saint-Octave et de Métis-sur-Mer.

Selon les organisateurs, l’événement a une fois de plus rempli sa mission, soit d’apporter le livre, la lecture et les auteurs directement au coeur des communautés rurales.

Le salon a accueilli 275 visiteurs à Saint-Gabriel et 163 à Padoue. Dix-huit classes provenant des quatre écoles primaires en périphérie ont été initiées à la littérature grâce à une visite du salon combinée à un atelier littéraire.

Les participants ont pu rencontrer des auteurs locaux. (Photo courtoisie)

Les participants ont pu échanger avec une quinzaine d’auteurs qui se sont déplacés pour les rencontrer et dédicacer leurs ouvrages. Leur présence a permis la création de liens entre les lecteurs et les artistes.

« Ce qui nous touche le plus, c’est de voir des jeunes et des familles repartir avec des étoiles dans les yeux, comme si la culture venait de s’inviter directement chez eux. C’est exactement l’esprit du Salon du livre mobile de La Mitis : créer des rencontres qui donnent envie de vivre, de s’instruire et de rêver ici, dans La Mitis », souligne la co-coordonnatrice de Cosmoss de La Mitis, Kariane Lavoie.

Emprunt de livres

L’engouement s’est également traduit par une cinquantaine d’emprunts de livres et de jeux enregistrés par le service du Réseau biblio du Bas-Saint-Laurent, partenaire de l’événement.

Pour leur première expérience, les nouveaux propriétaires de la librairie l’Hibou-Coup, Karine Marin et Jérémie Gagnon, ont exprimé leur satisfaction de s’être joints à l’aventure.

« Leur engagement et leur passion ont contribué au succès de l’événement », conclut madame Lavoie.

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  • La trilogie 100 % soccer est lancée
    Le premier tome de la nouvelle trilogie 100 % soccer du Rimouskois, François Bérubé, est maintenant disponible. La série met en vedette un adolescent passionné par son sport. L’auteur propose également une première bande dessinée en carrière. 100 % soccer — Du rêve au terrain est la 28e publication de François Bérubé. Il s’agit de sa deuxième série sur ce sport après Planète soccer.  « Je voyais la Coupe du monde de soccer arriver en 2026 et elle va avoir lieu, entre autres, au Canada. C’
     

La trilogie 100 % soccer est lancée

17 octobre 2025 à 14:00

Le premier tome de la nouvelle trilogie 100 % soccer du Rimouskois, François Bérubé, est maintenant disponible. La série met en vedette un adolescent passionné par son sport. L’auteur propose également une première bande dessinée en carrière.

100 % soccer — Du rêve au terrain est la 28e publication de François Bérubé. Il s’agit de sa deuxième série sur ce sport après Planète soccer. 

« Je voyais la Coupe du monde de soccer arriver en 2026 et elle va avoir lieu, entre autres, au Canada. C’est aussi l’année du 10e anniversaire de Planète soccer. Je trouvais que c’était un bon moment pour retomber là-dedans. C’est une série différente, mais c’est le même public cible et le même style d’écriture. La recette ne change pas. »

Écrite pour les jeunes de 10 à 14 ans, la série 100 % soccer, publiée aux Éditions Hurtubise, met de l’avant Édouard Létourneau, un adolescent de 13 ans de Rimouski qui rêve d’assister à la Coupe du monde avec ses sœurs. 

« Je voulais aborder des problématiques différentes et je voulais que mon personnage se rende à la Coupe du monde dans le deuxième tome. Pour ça, ça prend quand même des moyens. Donc, Édouard, son grand malheur est de venir d’une famille assez fortunée et il a la vie dure à cause de ça », explique François Bérubé. 

La page couverture du livre « 100 % soccer ». (Photo courtoisie)

L’intimidation est donc au cœur de cette histoire en plus de la passion du personnage principal pour son sport favori. 

« Ses parents sont des professionnels qui sont très occupés par leur travail. Les grands-parents sont donc très impliqués dans l’histoire. C’est quelque chose que j’avais peu traité jusqu’à maintenant dans mes séries. Ça amène une dynamique différente », souligne l’auteur. 

ZombiBand — Célèbres et puants

François Bérubé arrive aussi avec sa première bande dessinée. Parue aux Éditions Michel Quintin, ZombiBand – Célèbres et puants a été créée en collaboration avec Tristan Demers qui s’est occupé des illustrations.

« C’est complètement autre chose et c’était en dehors de ma zone de confort, notamment de travailler à deux. Les codes de la BD sont différents de ce que je fais habituellement quand j’écris des histoires. Tristan a été un bon coach. Ça amène à plus réfléchir parce que ça vient moins instinctivement. »

La première bande dessinée en carrière de François Bérubé. (Photo courtoisie)

Le ZombiBand est le groupe le plus connu de la planète. Maxxine, Ronny, Nahia et Ted partent pour une nouvelle tournée de concerts mortels. L’odeur de décomposition des musiciens pourrait leur causer des ennuis, mais une autre menace importante se dresse devant eux. 

« Leur groupe rival a un gérant véreux qui essaie de leur mettre des bâtons dans les roues. Ça ressemble aux Beatles ou à Taylor Swift en version zombie. Ils sont immensément populaires », mentionne l’auteur de la bande dessinée qui s’adresse aux 8 à 12 ans. 

La sortie du deuxième tome de Planète olympique — Les Jeux d’hiver est prévue en novembre 2025. Les tomes deux et trois de 100 % soccer paraîtront, quant à eux, au printemps et à l’automne 2026. François Bérubé est présentement au Salon du livre de l’Estrie. Il participera aussi à ceux de Rimouski et de Montréal, cet automne. Les publications de l’auteur rimouskois sont disponibles dans les librairies. 

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  • Deuil périnatal : prendre un moment pour se recueillir
    Une dizaine de familles rimouskoises se sont recueillies, ce mercredi 15 octobre, au parc Beauséjour, pour la Cérémonie des anges qui s’est tenue dans le cadre de la journée de sensibilisation au deuil périnatal. Pour Betty Vouillon, il s’agit d’une occasion de prendre un temps d’arrêt.  « Quand ça arrive, on ne réalise pas forcément. Le temps passe et on range ça dans un petit coin en se disant qu’on passe à autre chose. Avec le temps, on se rend compte que c’est toujours là », dit-elle.
     

Deuil périnatal : prendre un moment pour se recueillir

16 octobre 2025 à 12:00

Une dizaine de familles rimouskoises se sont recueillies, ce mercredi 15 octobre, au parc Beauséjour, pour la Cérémonie des anges qui s’est tenue dans le cadre de la journée de sensibilisation au deuil périnatal. Pour Betty Vouillon, il s’agit d’une occasion de prendre un temps d’arrêt. 

« Quand ça arrive, on ne réalise pas forcément. Le temps passe et on range ça dans un petit coin en se disant qu’on passe à autre chose. Avec le temps, on se rend compte que c’est toujours là », dit-elle.

Madame Vouillon souligne que ce rassemblement annuel permet de réaliser que d’autres femmes ont vécu le même drame. Il brise l’isolement souvent associé au deuil périnatal.

Betty Vouillon (à droite) a participé à la Cérémonie des anges avec une amie qui a elle aussi vécu le deuil périnatal. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« Dans ce genre d’événement, il y a beaucoup de solidarité et on se rend compte qu’on n’est pas tout seul à le vivre. C’est un peu tabou. La plupart des femmes n’en parlent pas. On vit cette souffrance en silence. C’est important pour se souvenir de ces petits bébés qu’on ne verra jamais grandir. »

Le deuil périnatal est vécu lors de la perte d’un enfant, que ce soit pendant la grossesse, à l’accouchement ou au cours de sa première année de vie. 

17e cérémonie à Rimouski

La Cérémonie des anges était organisée pour une 17e année par le Centre périnatal Entre Deux Vagues. Les participants ont marché avec un lampion au nom de leur bébé. Il contenait une feuille ensemencée sur laquelle ils ont pu écrire un message et qui deviendra une plante.

« Pour les familles, c’est un moment de recueillement et de reconnaissance de leur vécu. Dans certains cas, ça fait plusieurs années, mais c’est pour reconnaître la présence de ce bébé dans leur vie », explique la formatrice en périnatalité au Centre, Gabrielle Gauvin. 

Gabrielle Gauvin pose en compagnie de son fils. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

La Rimouskoise, qui a elle-même vécu un deuil périnatal il y a une dizaine d’années, soutien que ce rendez-vous annuel permet aussi de sensibiliser. 

« C’est un deuil qui est souvent invisible. Il y a des gens de l’entourage qui n’ont pas nécessairement rencontré le bébé ou qui ne reconnaissent pas l’importance de ce deuil dans la vie d’une famille. »

Deuxième journée québécoise

Le 15 octobre est la Journée québécoise de sensibilisation au deuil périnatal. Cette date est officiellement reconnue seulement depuis l’an dernier. 

« C’est la journée mondiale depuis longtemps, mais au Québec c’est récent. C’est une reconnaissance supplémentaire », mentionne madame Gauvin.

Elle ajoute que, cette année, la journée a été l’occasion pour des organismes qui interviennent en deuil périnatal de sortir une lettre ouverte pour avoir une meilleure reconnaissance du Régime québécois d’assurance parentale. 

« Ce ne sont pas toutes les situations qui permettent d’avoir un congé de maternité ou de paternité. C’est un deuil qui nécessite un temps d’arrêt pour se souder ensemble comme famille et comme couple. Les familles n’ont pas besoin que ça vienne avec un stress financier. » 

Les familles qui souhaitent obtenir plus d’informations sur les services du Centre Entre Deux Vagues, en lien avec le deuil périnatal, peuvent communiquer avec l’équipe au 418 723-3944. 

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